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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent Ie journal.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent Ie journal.

Huitième Année. — N

0

1.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Lundi 1

er

Janvier 1894.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS

Un an: Six mois Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3 Union postale » 12»— » 6»—

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e t d e s Syndicats professionnels. ~*

Rédaction et Administration

de la

gpea'étcttiar; ao-f-o-cète suisse U

A l'occasion du renouvellement de l'année, nous offrons à nos abonnés, à nos lecteurs et à leurs familles, nos meilleurs vœux de prospérité et de bonheur !

m û . ' - .

1893

Il est entendu qu'un journal qui se respecte doit offrir a ses lecteurs, à la fin de chaque année, un résumé des évé- nements saillants qui ont marqué dans le cours de l'année qui fuit.

Trop modeste en son petit format pour assumer une aussi lourde tâche, La Fé- dération horlogère laisse aux journaux politiques le soin d'éplucher les événe- ments et d'établir des conjectures, — chacun d'après son tempéramment, — sur les conséquences qu'ils peuvent avoir au point de vue de la paix sociale et du progrès humain.

Un fait est certain, c'est que l'antago- nisme entre employés et employeurs, entre le capital et le travail s'accentue : les plus louables efforts n'y peuvent rien.

Quel en est le motif? Il est double se- lon nous.

D'un cote, les progressites. pour em- ployer l'expression consacrée, ont mis une trop sage lenteur à s'occuper de ré- formes sociales. Les courageux, — que nous appellerons les clairvoyants, — n'ont pas été suivis. On a trop souvent confondu le piétinement sur place avec la marche en avant. L'étude des ques- tions du jour a été si lente, que d'autres questions se sont posées avant que les premières eussent trouvé leur solution, ou même leur formule exacte.

Pressée, — comme on l'est toujours lorsque le besoin vous pousse, — la masse populaire a pris pour de l'oppo- sition systématique ce qui n'était, le plus souvent, qu'une sympathie réelle, mais hésitante et timide. Aux modifications de l'état social qui constituaient les reven- dications de la première heure, elle a substitué un programme de7transforma- tion radicale de notre <

i o

.msation mo- derne.

Ge n'est plus l'amélioratipn du sort des travailleurs que l'on réclame; c'est la suppression du patronat, par l'expro- priation des moyens de production en faveur de l'Etat ou de toute autre forme de la collectivité.

Ce n'est plus à une répartition plus juste des charges et des richesses so- ciales que l'on veut atteindre; c'est la suppression du capital personnel, ou, si l'on veut, l'utilisation, en faveur de tous, et dans un sens absolument égalilaire, du produit de la fortune générale, que l'on veut opérer.

Dépouillé de toute équivoque, do toute phraséologie masquant le fond, le pro- blème social, tel qu'il est aujourd'hui posé, se résume en ces deux termes :

Propriété individuelle Collectivisme

Ce problème d'aujourd'hui, sera la lutte de demain.

Nous ne sommes pas des adeptes du tout ou rien. L'histoire nous apprend que l'évolution humaine s'opère par étapes successives. Sans doute on a parfois brûlé les étapes, mais la réaction a suivi, prompte et terrible.

Déjà des signes de cette réaction sont visibles; les attentats anarchistes, bête- ment odieux, en sont le prétexte. C'est à nos yeux plus qu'un indice : c'est un avertissement. La « bourgeoisie capita-

liste », comme on l'appelle, se voit me- nacée dans ce qu'elle considère comme son bien légitimement acquis. Le capital, produit du travail et de l'épargne se dé- fendra; comme se défendra aussi le ca- pital, fruit de l'exploitation et de la spé- culation. C'est du reste beaucoup plus au second qu'au premier, que le proléta- riat s'attaque. '

• .Que l'organisa tionîSQci&lfc-sous laquelle nous vivons soit susceptible de change- ments désirables, c'est ce que personne n'oserait nier. L'extrême misère d'en bas condamne l'extrême prospérité d'en haut.

Il faut donc rapprocher les distances, viser à une plus juste répartition des charges et des richesses sociales, garan- tir à tous un minimum de ressources, proclamer le droit à l'existence, selon cette formule juste et humanitaire : Tout homme qui a la volonté de travailler doit pouvoir vivre!

Et comme corollaire des mesures de prévoyance et de conservation sociale prises en faveur du prolétariat, ajouter à la notion des droits à revendiquer, celle des devoirs sociaux à accomplir.

Ainsi nous pourrons travailler tous ensemble, dans un sentiment de paix et de fraternité, à faire du travail l'accom- plissement d'un devoir agréable, utile à soi-même et utile à l'humanité.

Pour réaliser ce programme, deux voies sont ouvertes :

La révolution, avec son objecdf immé- diat, négatif, puisqu'il est la destruction de l'ordre social, et dont les attentats anarchistes nous donnent un avant-goût.

L'évolution, moins attractive peut-être aux tempéramments violents, aux illu- sionnés et aux illuminés, mais qui per- met la marche en avant sans le risque d'une culbute dans le fossé.

Mais cette évolution, il ne suffit pas

d'en écrire le mot en lettres flamboyan-

tes sur un programme. Il faut la faire.

(2)

2 LA FÉDÉRATION HORLOOERE SUISSE Nous parlions des élapes de l'évolu-

tion humaine. De la série qui s'offre à nous, faisons la première. Puisque l'exis- tence est composée d'une succession de risques, puisque parmi ces risques, la plupart sont de telle nature que l'effort isolé est impuissant à les combattre, or- ganisons l'assurance générale contre tous les risques de force majeure auxquels les travailleurs sont exposés.

. A chaque jour suffit sa tâche.

Après, nous verrons.

Ces considérations générales émises, jetons un coup d'œil sur notre situation

horlogère.

Au point de vue de notre principale industrie, l'année 1893 aura été une an- née moyenne. Comparée à l'année pré- cédente, il y a progrès dans la quantité exportée ; le travail a donc été plus abondant et le gain total de la classe ouvrière plus considérable.

On constate, malheureusement, que la tendance à la baisse des prix de vente subsiste, et que, dans bien des cas, elle a pour conséquence des tentatives de baisses sur telle ou telle partie de la montre. Nous en prenons occasion, de répéter pour la centième fois, mais bien inutilement hélas, que la concurrence

» par la baisse des prix est la plus rui- neuse, la plus inepte qui se puisse ima- giner et que ceux dont tout le génie commercial consiste à rogner le gain de leurs ouvriers et à diminuer la qualité des produits qu'ils fabriquent, pour être en mesure d'éreinter leurs concurrents, mériteraient d'être retranchés du nombre des patrons.

L'exposition de Chicago, cette superbe et grandiose manifestation du génie hu- main, a été pour l'horlogerie suisse un succès complet et mérité. C'est la re- vanche, éclatante ci sans conteste de Philadelphie.

Nous ne reviendrons pas sur les ap- préciations flatteuses que les visiteurs des cinq parties du monde et les plus connaisseurs parmi nos concurrents amé- ricains ont spontanément émises sur notre exposition horlogère. Nous les avons reproduites et commentées. Nous nous bornerons à exprimer un désir : c'est que ce succès légitime ne nous grise pas, et que nous comprenions bien que si nous avons rattrapé le temps perdu et affirmé notre suprématie, c'est au prix d'efforts que le maintien de notre supé- riorité veut que l'on continue dans l'a- venir.

Dans le domaine industriel, plus que dans tout autre, celui qui n'avance pas recule.

Et maintenant, baissons le rideau et entrons courageusement dans l'année 1894, avec la volonté d'y remplir notre devoir, tout notre devoir, chacun dans sa sphère d'activité et d'influence.

Remplir notre devoir, tout notre de- voir, quelles plus belles étrennes pour- rions-nous réciproquement nous offrir!

La politique commerciale

On annonce que le gouvernement allemand proposera au Reiclistag, immédiatement après sa rentrée la prolongation ou plutôt le renou- vellement de la convention commerciale pro- visoire avec l'Espagne. On sait que le nouveau traité de commerce "devra être approuvé par les Cortès, ce qui n'aura pas lieu de sitôt, tan- dis que l'état provisoire expire le 31 décembre.

Pour se tirer d'affaire, le gouvernement pro- longera probablement l'état provisoire, s a n s approbation préalable du Reiclistag sauf à demander ensuite à celui-ci d'approuver cette mesure.

On annonce que la réglementation de la question des certificats d'origine dans l'expor- tation des céréales est i Tuninente. On étudie aussi très sérieusement la question de la sup- pression en P r u s s e des tarifs gradués ou de progression décroissante.

Traités de commerce.

Les pourparlers commerciaux"avec l'Espa- gne n'ont pas encore abouti. L'Espagne hési- terait à accepter les conditions de la France.

— Le ministre des affaires étrangères a té- légraphié à M. Léon y Castillo l'instruction d'informer M. Casimir Périer qu'il ne pourra lui faire connaître que demain soir la réponse définitive du gouvernement espagnol relative- ment aux négociations commerciales en cours.

On augure toujours favorablement de leur issue.

Le socialisme

dans les Universités allemandes

On écrit de Berlin :

« Les étudiants socialistes des Universités de Berlin, de Fribourg, de Munster, de M a r - burg et de Kiel, ont, pour la première fois dans l'histoire des Universités allemandes, fait une déclaration publique de leurs sentiments so- cialistes à Genève. On lit dans ce document :

« Nous sommes d'avis que le prolétariat in- tellectuel a un rôle important à jouer dans le mouvement socialiste pour instruire et éclairer le peuple et pour exposer les théories socia- listes. Nous ne sommes pas encore en position de nous organiser publiquement dans la cor- poration académique ni dé nous affilier nous- mêmes aux organisations du prolétariat, mais nous donnons au Congrès l'assurance que, en dépit de la servitude politique et des entraves publiques, nous contribuerons à l'extension et à une appréciation plus complète des idées socialistes avec la plus grande énergie et par tous les moyens en notre pouvoir. »

Nouvelles diverses

!•es p é a g e s f é d é r a u x . — Une conférence à laquelle assistaient les délégués du parti ultramontain venus de dix cantons, a eu lieu jeudi dernier à Berne et a décidé de proposer à l'initiative populaire un article 30&ώ à intro- duire dans la constitution fédérale. Cet article serait conçu en ces termes :

« L a Confédération paie aux cantons, sur la recette annuelle des douanes, 2 francs par tète de population domiciliée, d'après le plus récent recensement fédéral.

» Les cantons sont tenus de consacrer a n - nuellement à l'école primaire et à l'assistance publique une somme au moins égale à la moi- tié de ce qu'ils reçoivent de la Confédération

aux termes du paragraphe ci-dessus.

» Ces dispositions entrèrent en vigueur dès l'année 1895. »

Le pétitionnement à l'appui de ces proposi- tions sera incessamment organisé. Il est hors de doute que les 50,000 signatures seront re- cueillies en peu de temps, le pétitionnement ayant l'appui de toute la droite catholique de l'Assemblée fédérale.

La population suisse étant d'après le der- nier recensement de 2,917,754 habitants, la somme entière à céder par la Confédération aux cantons serait de 5,845,508 francs, olors que les recettes des péages s'élèvent, année moyenne, à 35 millions environ.

P o s t e s . · — L'échange des colis postaux avec Prevesa, Santi-Quaranta, Janina. Du- razzo, Yalona et San Giovanni di Medua*

(Turquie), par la voie d'Italie (Brindisi), sup- primé par mesure contre le choléra, est de nouveau admis.

C o n s u l a t s . — Il résulte d'une communica- tion de la légation britannique, à Berne, qu'à l'avenir le territoire du canton de Berne for- mera un arrondissement consulaire britanni- que spécial. Dès lors aussi, tous les cantons de la Suisse allemande (à l'exception de Berne) et celui du Tessin dépendront du con- sulat britannique à Zurich. Le conseil fédéral a, en date du 27 de ce mois, accordé l'exequa- tur à M. Ga'ton de Murait, de Berne, nommé consul britannique en cette résidence.

I.e m i n i m u m «le s a l a i r e . — Un corres- pondant du Dayli Chronicle vient d'interviewer le comte Tolstoï au sujet du living woge (minimum de salaire nécessaire pour vivre), question qui, comme on sait, préoccupe vivement l'opinion publique en Angleterre depuis quelque temps.

L'illustre écrivain a déclaré entre autres choses qu'il lui paraissait très difficile de fixer le mi- nimum étant donné que certains hommes pour- raient à peine subsister misérablement en dé- pensant des sommes qui, pour d'autres, consti- tueraient un revenu abondant. Lo comte a ajouté qu'en ce qui le concerne, il est à même mainte- nant de vivre pour 5 kopèques (13 centimes en- viron) par jour, depuis le jour où il est devenu végétarien, tandis qu'avant cette époque sa nourriture lui revenait à 3 roubles (7 fr. envi- ron).

Un r e c o r d j u d i c i a i r e . — Il résulte des dé- tails publiés par les journaux de Londres sur le procès à sensation qui vient de se terminer à Ardlomoot, par l'acquittement de l'accusé, qu'il a coûté à la famille de ce dernier près do 4,000 livres (100,000 fr.). D'autre part, l'accusation a dépensé un peu plus de 10,000 livres (250,000 fr.).

Los journaux anglais ajoutent qu'au point de vue des frais, ce procès constitue probablement un record en ce qui concerne les affaires crimi- nelles.

Statistique électorale.

L'annuaire statistique de la Suisse, qui vient d'être publié par les soins du Département fédéral de l'intérieur, contient entre autres renseignements intéressants, une série de ta- bleaux précédés d'une notice sur l'élection du 2G octobre 1890 pour le renouvellement du Conseil national.

La population, dite de résidence ordinaire, s'élevant d'après le recensement Ai 1888, à 2,917,745 personnes, les citoyens suisses, pos- sédant la majorité politique, étaient au nom- bre de 742,873. Mais, par suite des incapacités édictées par la loi, selon les cantons, le nom- bre des électeurs inscrits ne s'élevait qu'à 663,438.

Le nombre des parias, privés de leurs droits civiques, s'élevait donc à 79,435, proportion fort considérable, puisqu'elle dépasse le 10 % des citoyens. II y a, sous ce rapport, de gran- des différences entre les cantons. Tandis que

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:•

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

les déchus sont au nombre d'environ 28,000 d a n s le canton de Berne, 12,000 en Argovie, 7,0 00 à Zurich, il n'est que de [deux ou trois cen taines à Genève et à Neuchàtel.

L a participation au scrutin est restée à peu p r é s stationnaire depuis 1881.

1881 37 1,GU votants ou le 58°/0 des électeurs

188 4 384,735 » 60 °/0 »

188 7 342,980 » 53 °/„ » 18 90 388,980 » 5 9 % » Ainsi, pondant une période de 12 ans, com- p r e n a n t quatre élections fédérales, plus du tiers des électeurs suisses s'est régulièrement a b s t e n u du scrutin. Il est à remarquer que la m ê m e proportion a été observée dans l'en- s e m b l e des élections françaises de l'an dernier p o u r le renouvellement du corps législatif. Il est singulier que tant de citoyens se désinté- ressent de la chose publique.

Fait singulier : les cantons qui possèdent le vote obligatoire ne sont pas ceux qui four- nissent le plus grand nombre de votants. Le vote obligatoire existait en 1890 dans les cinq c a n t o n s s u i v a n t s : Zurich, Schaffhouse, Saint GaIl, Argovie et Thurgovie.

Voici, à ce propos, un extrait qui intéressera s a n s doute nos lecteurs :

Votants El

1 O b w a k f 2 Schaffhouse 3 Argovie

4 Appenzcll (Rh.-Int.) 5 St.-Gall

6 Thurgovie 7 Soleure 8 Grisons

9 Appenzcll (Rh.-Ext.) 10 Bâle-Campagne 11 Fribourg

îctoui-s inscrits P o u r cent

90 83 80 79 7S 7iJ . 71 70 67 67 66

15 Uri 13 Genève 14 Neuchàtel 15 Zurich 16 Glaris 17 Bàle-Ville 18 Tcssin

62 60 58 58 57 57 5 G Les cantons qui ont fourni le moins de vo- tants sont Vaud 41 °/0, Lucerne 40 °/0, enfin Schwytz 35 %. Les cantons à vote obligatoire occupent donc en général un r a n g honorable à l'exception de Neuchàtel qui arrive quator- zième et Zurich, qui arrive quinzième. Encore le 3i«e arrondissement (Winterthour) ne donne- t-il que le 48 % des votants. La difficulté d'ap- pliquer une pénalité utile a u x électeurs pra- tiquant l'abstention est sans doute la cause de ce résultat.

Procédés industriels

P e i n t u r e à I*aliiiuiniun>. — L'aluminium réduit en poudre et mélangé avec une solution' aqueuse de gomme laque, donne une peinture métallique couvrant bien et pouvant se colorer, en toutes nuances, au moyen de couleurs d'a- niline solubles à l'eau. On fait une solution de g o m m e laque en portant à i'ébullition un m é - lange de gomme laque et de borax et d'un alcali comme la soude ou l'ammoniaque. L a solution doit contenir au moins 15 à 2 0 % de gomme laque. On la colore avec des couleurs d'aniline possédant la nuance désirée, et on y incorpore une quantité suffisante d'aluminium, de façon à avoir une peinture suffisamment fluide. L a peinture est appliquée au pinceau sur l'objet à peindre. Elle est brillante, très durable et imperméable. On peut en décorer

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Il vient de se fonder, à Vevey, sous le nom de « A r g u s d e l a P r e s s e S u i s s e », une Agence (analogue à celles existant déjà d a n s plusieurs pays) qui promet de lire tous les journaux de la Suisse pour pouvoir indiquer et procurer à ses correspondants tous les n u - méros de j o u r n a u x où, soit un personnage, soit un sujet les intéressant sera cité.

Nous ne doutons pas du succès de cette en- treprise, utile surtout aux compilateurs et à ceux qui désirent collectionner tout ce qui a paru sur un sujet quelconque.

L e s a n n o n c e s et a b o n n e m e n t s s o n t r e ç u s , p o u r la r é g i o n b i e n n o i s e et le c a n t o n de Soleure, chez M o n s i e u r A l b e r t C h o p a r d , c o m p t a - b l e , "Rue de la Gare 1, à B i e n n e .

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