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Bulletin de l'Institut du Pin [1937, n°25] · BabordNum

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(1)

25 (3e Série) Paraissant le 15 de chaque mois.

7070

15 Jani/iet*1937

Abonnement France.. . 45 fr.

auBulletin (unan; \ Etranger. 60 fr.

Adresserle montantdes Abonnements k l'Institut duPin. G.C. P. Bordeaux 9237

Le Numéro.

Le Numéro de collection...

France... 4 50 Étranger. 6 »

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(portensupplément)

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PIN

r

Sous le contrôle du Ministère de l'Agriculture

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

< —^(O

SOMMAIRE

I. Articles originaux Pages C I 147 Contribution à l'étude de l'acide pinique,

parMll4 Grandperrin (à suivre) 8

F I 35 La Laine de cellulose,par M. L. Genevois.. 1

II. Documentation

F II 114-121 Petite Documentation 22

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A.. Généralités.

PODE DE CLtASSIFICMTION DE JMOS DOCUMENTS

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

I Articlesoriginaux. IIDocumentation.

E. Dérivéschimiquesdu bois.

F. Cellulose de bois.

GDocuments divers.

Adresser la Correspondance :

INSTITUT BU PIN, Faculté ÔSS SciSHCCS, 20, CoUf$ ?3$tSUr, BORDEAUX

Le Directeur technique reçoit le lundi, de 9 à 12 heures, de 14 h. 30 à 18 heures, el les autres jours sur rendez-vous.

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(3)

n° 25 ^3e Série) Paraissant le 15 dechaque mois. 15 Jam/ief 1937

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle du Ministère de l'Agriculture

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

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F i 35

La Laine de Cellulose

par M. L. GENEVOIS

Professeur de Chimie biologique à la Faculté des Sciences

de Bordeaux.

Sa nature

La laine de cellulose, en allemand « Zeltwolle », est un nouveau textile artificiel à base de cellu¬

lose, mais susceptible de remplacer la laine dansla

confection des tissus. Ce textile dérive de la soie viscose (xanthate de cellulose) qui est

obtenue en traitant la cellulose en milieu alcalin par le sulfure de carbone. Au lieu de faire, avec

la viscose, un fil relativement gros et très long, qui est le fil de soie artificielle ou rayonne, on produit des brins courts et fins, imitant des fibres

de coton naturel ou de laine, en coupant le fil con¬

tinu issu de la filière à viscose. Ces brins sont li¬

vrés en vrac aux filatures, qui les filent à peu près

comme elles filent le coton et la laine; les tissus

sont ensuite tissés au moyen du fil complexe ainsi

obtenu. En choisissant convenablement les dimen¬

sions des brins de cellulose, on imite le coton ou la laine; les propriétés d'isolement thermique de la

laine dérivent uniquement de sa structure physi¬

que, et non de sa nature chimique, encore moinsde

sa nature animale. Il est parfaitement possible de remplacer la laine par la nouvelle fibre artificielle, qui, si elle est un peu plus chère encore que le co¬

ton naturel, est bien meilleur marché que la

laine naturelle. Cette nouvelle fibre doit rempla¬

cer en Allemagne le coton et la laine d'importa¬

tion. Nous assistons à la naissance d'une nouvelle industrie chimique; de même que le sucre de bet¬

terave a remplacé en Europe le sucre de canne dans une large mesure, de même la laine de cellu¬

lose remplacera en Europe dans une mesure pro¬

bablement du même ordre coton et laine d'outre¬

mer.

Historique

L'idée d'imiter la laine avec de la cellulose est ancienne et française; Augustin Pellerin a fait

breveter dès 1908 le procédé que nous venons schématiquement d'indiquer (Brevet français

410.776) complété par les brevets 442.022 et

446.292. Dans l'usine d'Arques-la-Bataille, il a fa¬

briqué dès 1908, sur une échelle

semi-industrielle

ce nouveau textile, qui a été décrit par Francis

Beltzer dans le Moniteur scientifique du Docteur Quesneville, (année 1908, p. 20) :

« Il m'a été donné d'examiner des échantillons

« de textiles artificiels, produits en vrac, et régé-

« nérés absolument sous formes ligneuses, prêtes

« à être filées. L'aspect de ces textiles est sembla-

« ble à celui des laines de belle qualité. Ce nou-

« veau textile, d'origine cellulosique, peut être ob-

« tenu par précipitation, en vrac, de solutions

cel-

« lulosiques convenables à l'aide de l'eau

salée,

ou

« même de l'eau de mer... Le prix de revient de ce

« textile régénéré en vrac ne dépasserait pas

« 0 fr. 50 le kg.; sa filature se ferait comnib(celle

« du coton et de la laine naturelle; il

auiqïi'

Fas-

« pect de belle laine solide et brillante

>}'/Jy

- , ;

(4)

Janvier 1937

Un procédé analogue à celui de Pellerin, un peu

plus simple dans son exécution, a été breveté par Paul Girard en 1912 (Brevet français 438.131); les

libres de cellulose, issues de la viscose, étant en¬

roulées sur un cylindre, et sectionnées ensuite pa¬

rallèlement à l'axe du cylindre. La « Société fran¬

co-suisse des textiles chimiques » fondée en 1913,

s'est proposée d'exploiter les procédés Paul Girard;

il ne semble pas qu'elle ait abouti à des résultats

commerciaux.

Le manque de coton pendant la guerre de 1914-

1918 orienta les ingénieurs allemands vers les tex¬

tiles artificiels; la fibre courte de cellulose, ou

« Stapelfaser» fut fabriquée dans plusieurs usi¬

nes. En 1916, la Glanzfâden A. G. », qui fabriquait jusque là de la soie artificielle par le procédé au cuivre, se mit à fabriquer des fibres courtes; la

« Stapelfaserfabrik Jordan et Cle », à Sydowsaue,

établit les plans d'une usine de 250 tonnes par mois, qui en fait ne fabriqua pas, en 1918, plus de

125 tonnes par mois par le procédé viscose.

D'autres fabriques se fondèrent, au début sans lien entre elles, les unes dérivant d'usines de soie artificielle, les autres appartenant à des filateurs.

Pour coordonner cette production éparse, fut fon¬

dée en 1918, la « Deutsche Stapelfaser A. G. »

(Destag) qui avait pour but d'établir un plan de production et de financement, de répartir les cré¬

dits entre les diverses usines, et aussi les matières

premières, qui étaient rares à ce moment.

En fait, le manque d'expérience des fondateurs,

le manque de machines, le manque de matières premières, rendirent très lent le développement de

cette industrie; la production mensuelle ne dépas¬

sa pas quelques centaines de tonnes; en 1918, an¬

née où le blocus atteignit son maximum d'inten¬

sité, la production de laine de cellulose ne dépassa

pas 1,6 % de la production totale des textiles na¬

turels et 6,4 % de la totalité des textiles artificiels (soie artificielle). 'Cette production se maintint en¬

core en 1919, puis périclita en 1920», les prix mon¬

diaux du coton étant tombés au tiers de leur va¬

leur. Les usines qui subsistaient se mirent à fabri¬

quer de la soie artificielle.

Toute idée de créer une grande industrie du tex¬

tile artificiel ne fut pas abandonnée; une ancienne poudrerie, la « Kôln Rottweil A. G. » (les poudres

de guerre sont fabriquées en Allemagne par l'in¬

dustrie privée), se transforma en 1919, avec des subventions de l'Etat, en fabrique de laine de cel¬

lulose, avec une production de 50 tonnes.

Il semble que cette usine ait fonctionné pendant plusieurs années comme laboratoire industriel, à Premnitz, près de Rathenow. C'est que fut mise

au point la « Vistrci », la fibre actuelle. En 1926, la

« Kôln, Rottweil A. G. » fut rachetée par le grand

trust « I. G. fur Farbenindustrie », qui devint ainsi

le grand producteur de «Vistra ». «Vistra » estune marque commerciale désignant un produit étroi¬

tement spécifié. La catégorie même des textiles à fibres courtes, qui pendant la guerre s'étaient, ap¬

pelés « Stapelfaser » devint la catégorie des «Kunst- spinnfaser » ou fibres filées artificelles; le pro duit de remplacement, « l'ersatz » improvisé pen¬

dant la guerre, était remplacé par un produit soi¬

gneusement étudié, pour lequel on espérait un bril¬

lant avenir. Le nom de « Kunstspinnfaser », trop long, rappelant trop le caractère « artificiel » du produit, fut changé en 1935, et remplacé par «Zell-

wolle », laine de cellulose. Le textile « de synthèse » devint un textile équivalent au produit naturel des¬

tiné à remplacer, d'ici 4 ans, les fibres naturelles.

Certains voient déjà dans ce nouveau textile, la fin de la laine naturelle. Lenom allemand de coton est « Baumwolle », littéralement « laine d'arbre »;

«laine végétale»; pour préciser l'origine animale

de la laine, on dit aujourd'hui « Schafwolle » laine de mouton.

Production actuelle et future en Allemagne

La production de Vistra, qui semble avoir com¬

mencé industriellement en 1927, se développa len¬

tement de 1928 à 1932; le nouveau textile fut es¬

sayé pour toute une série d'article : tissus d'ameu¬

blement, tissus d'habillement, bonneterie, lainages,

manteaux de bains, etc... La fibre de Vistra fut filée, soit seule, soit mélangée à de la laine de mou¬

ton (Wollstra) soit mélangée à la soie artificielle (Silekstra). Ces mélanges possèdent, parait-il, des qualités tout à fait remarquables, bien supérieures

à celles de chacun des constituants. En 1933, la production annuelle de vistra atteignait déjà

10.000 tonnes.

A partir de 1934, la nouvelle politique d'autar-

chie du gouvernement Nazi a incité les fabricants

(5)

B0LLE1IN DE L'INSTITUT BU PIN 1V° 25 - Janvier im 3

de rayonne et les filateurs à monter des usines de

laine artificielle.

Les « Vereinigte Glanzstoff Fabriken A. G. », fa¬

bricants de rayonne de Wuppertal-Ellerfeld (Ruhr)

lancèrent en 1934 un nouveau produit « Flox »

qui semble une imitation de la vistra, et qui sem¬

ble s'écouler facilement. La production, au début

de 1936, occupait déjà 1.000 ouvriers, et la capacité de production en cours de fonctionnement

ou de montage semble être de 30.000 tonnespar an.

La I. P. Bemberg A. G., fabricant de rayonne par le procédé au cuivre, a lancé en 1935 un nou¬

veau textile « Cuprama », qui est une laine de cel¬

lulose fabriquée par le procédé au cuivre; la fa¬

brication de ce textile est entreprise en grand et en accord avec la I . G., fabricant de vistra; la production semble être de 8 tonnes par jour, aux¬

quelles s'ajoutent 4 tonnes fabriquées à Pirna, en

Thuringe, par la maison Kiittner, ce qui fait l'or¬

dre de 4.000 tonnes par an de « laine de cellulose

au cuivre ».

Les fabricants d'acétate de cellulose se mirent aussi à fabriquer une fibre courte; la « Rhodiase-

ta » de Fribourg-en-Brisgau, filiale de Rhône-Pou¬

lenc, a lancé une fibre « Rhodia », tandis que la

Société du Docteur Alexander Wacker a lancé en 1935 une « Drawinella ».

Cette émulation des producteurs a eu un résultat remarquable, de 10.000 tonnes en 1933, la produc¬

tion allemande passait à 17.000 tonnes en 4934 et

30.000 tonnes en 1935, mettant l'Allemagne à la

tête des pays producteurs de laine dé cellulose.

Mais le développement acquis n'est qu'un très

modeste commencement, à côté des plans en cours,

déjà partiellement réalisés (janvier 1937). Au prin¬

temps 1935, devant les difficultés croissantes d'im¬

portation du coton et de la laine, faute de devises,

le gouvernement Nazi se préoccupa de donner un

essor nouveau à l'industrie de la laine de cellulose.

Une série de nouvelles sociétés se fondèrent dans les diverses parties de l'Allemagne, de manière à disperser cette nouvelle industrie; on évite ainsi la

création de grands centres urbains, ce à quoi les

nazis sont hostiles, on économise sur la main-d'œu¬

vre, meilleur marché hors des grandes villes, et sur les terrains nécessaires à la nouvelle industrie; en¬

fin, en cas de guerre, une industrie dispersée est

bien moins vulnérable. C'est ainsi que se fondèrent

à Cassel, en Rhénanie, à Kelilheim, sur le Danube,

en Bavière, à Chemnitz, en Saxe, à Hirschberg, en Silésie, à Weimar, en Thuringe, cinq nouvelles fa¬

briques, dont la capacité de production est prévue

à 18.000 tonnes pour la première, et 7.000 pour les 4 autres, soit au total 46.<000 tonnes de capa¬

cité de production. La construction de ces fabri¬

ques a commencé à l'automne 1935, elle doit être terminée à l'heure actuelle, en sorte que la pro¬

duction à prévoir en 1937 sera sans doute voisine

de 100.000 tonnes; aux 30.000 tonnes de 1935' et 46.000 indiquées pour les nouvelles usines, il faut ajouter quelques petites usines nouvelles (Bast-

faser A. G., de Wuppertal, Lonzona A. G., à Sâc- kingen) et l'agrandissement des anciennes usines.

Il faut ajouter en outre une production de rayon¬

ne de l'ordre de 50.000 tonnes en 1936, et qui va également augmenter, quoique plus lentement.

Le nouveau plan économique du général Goe- ring élaboré pendant l'été 1936, prévoit l'indépen¬

dance absolue de l'Allemagne au point de vue éco¬

nomique; il prévoit en particulier l'alimentation pratiquement exclusive des filatures et tissages

allemands en textiles artificiels. Les lOfi.O'Ofi tonnes de production prévue pour 4937 ne sont donc qu'une étape; il faudra aux Allemands environ

400.000 tonnes de laine de cellulose, et 100.000 ton¬

nes de soie artificielle, pour qu'ils puissent renon¬

cer au coton et à la laine d'importation. Si le plan Goering est appliqué jusqu'au bout, c'est vers une

production de '500.0<00 tonnes de fibres artificielles

que s'oriente l'Allemagne, production qui pourra être atteinte vers 1940-1942, c'est-à-dire dans un délai relativement rapproché.

Côté économique.

Cette nouvelle industrie de la laine de cellulose

a une double origine :

Le fait que les grands centres producteurs

lainiers et cotonniers du monde sont situés dans les Dominions Anglais et les Etats-Unis. Or, ces pays veulent bien vendre des matières premières,

mais ne veulent plus acheter hors de leurs fron¬

tières des produits fabriqués.

L'Allemagne ne peut donc plus se procurer dans

ces pays suffisamment de devises pour ses besoins

en matières premières. La dette commerciale de l'Allemagne aux Etats-Unis atteignait en 1936, 860

(6)

Janvier m?

millions de marks, c'est-à-dire 4 fois environ les

exportations annuelles de l'Allemagne vers ce pays.

Vis à vis des Dominions Anglais, la situation est beaucoup moins dramatique mais du même ordre.

La situation est exactement la même en France :

le déficit de la balance commerciale française (qui

atteint en ce moment presque 1 milliard de francs

par mois), se résume en un déficit de l'ordre de 2 à 3 milliards par an vis-à-vis des Etats-Unis et de

4 à 5 millions vis-à-vis des Dominions Anglais.

Notre commerce ne se maintient que par une ex¬

portation d'or vers Londres et New-York.

L'ambition de l'industrie chimique, de s'an¬

nexer l'énorme chiffre d'affaires que représente l'importation des textiles. L'Allemagne a besoin

bon an, mal an, d'environ 350.000 tonnes de coton, 200.000 tonnes de laine, 150.000 tonnes de fibres diverses : lin, jute, chanvre, ramie, sisal, etc.. Selon

le cours des matières premières, l'importation de

ces textiles représente 600 à 900 millions de R. M.,

c'est-à-dire 16 à 24 % de la totalité d'importations.

La balance commerciale allemande sera donc considérablement allégée, si l'importation des fi¬

bres est ramenée à la moitié ou au quart de la va¬

leur actuelle. En même temps, le chiffre d'affaires

de l'industrie chimique va s'élever d'une façon con¬

sidérable : la nouvelle industrie est grosse consom¬

matrice de soude, de sulfure de carbone, enfin d'a¬

cide acétique (tissus à l'acétate de cellulose) ou

d'ammoniaque (tissus «Cuprama »). Lavaleur de la

vistra en gros est parait-il de 1,80 R. M. le kilo. La production actuelle de 100.000 tonnes représente

180 millions de R. M., soit plus d'un milliard et

demi de francs au cours actuel. On s'attend à une

baisse des prix des fibres artificielles, lorsque les

installations construites seront amorties, et fonc¬

tionneront à grand rendement. Même au prix de

1 R. M. le kilo, la fibre synthétique fabriquée à grande échelle pour tous les besoins de l'Allemagne rapportera encore de 400 à 500 millions de R. M.

A ce prix, la fibre synthétique pourra concurrencer la laine naturelle et même le coton.

Etant donné l'outillage actuel, 1 ouvrier fabrique

par an 5 à 7 tonnes en moyenne. Une production

de 500.000 t. de fibres artificielles fera vivre envi¬

ron 100.600 ouvriers; sans parler de ceux qui tra¬

vailleront à la fabrication des matières premières

de l'outillage, etc... Or, le plus gros consortium de

produits chimiques, l'I. G. fur Farbenindustrie, qui

a monopole de fait des matières colorantes, des produits azotés, qui tient le marché d'une foule de produits chimiques et qui fabrique beaucoup de produits pharmaceutiques, occupe 115.000 ouvriers

seulement dans toutes ses usines, dans toute l'Al¬

lemagne. Il n'est pas exagéré de dire que la nou¬

velle industrie des textiles synthétiques va doubler l'importance déjà si grande de l'industrie chimique

en Allemagne. En tenant compte des ouvriers indi¬

rectement employés dans cette industrie, en tenant compte de la capacité d'achat élevée que représen¬

tent ces ouvriers spécialisés de l'industrie chimique

et de tous les commerçants qui en bénéficieront, on peut estimer à un million au moins le nombre de personnes qui vivront de cette nouvelle industrie;

Cette nouvelle industrie ne sera pas une charge

pour le consommateur, pour l'acheteur de vête¬

ments. Dans le prix d'achat d'une pièce d'étoffe, le prix de la matière première, coton brut, ou laine brute, représente une très faible partie, 5 à 10 %

du prix de vente au client. La laine de cellulose re¬

vient déjà nettement meilleur marché que la laine

de mouton; si elle est un peu plus cher que le co¬

ton pour l'instant, la différence est faible, et ne

représentera pas 2 R.M. pour un vêtement com¬

plet. Même dans un état non autoritaire, une pro¬

tection douanière modérée suffirait donc à faire vivre une industrie de la laine de cellulose.

Reste la question qualité. L'expérience acquise

sur la fibre vistra depuis bientôt dix ans, est un

.garant de qualité,, les spécialistes affirment que les nouveaux tissus sont lavables à l'eau chaude et même aux alcalis, qu'ils peuvent à tous égards, et

notamment au point de vue de la résistance à l'u¬

sure, soutenir la comparaison avec les vêtements

de laine, et surtout de coton.

Angleterre

La preuve que l'importance de la laine de cel¬

lulose dépasse de beaucoup l'importance d'un « er¬

satz » issu de difficultés économiques, est donnée

par la fondation d'usines analogues en Angleter¬

re, en Italie, en Pologne, au Japon, et, même aux Etats-Unis. En Angleterre, la maison Courtaulds Ltd, la grande productrice de rayonne, a com¬

mencé en 1934 la construction d'une usine de laine de cellulose à Greenfield. Cette usine aujourd'hui

(7)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN 25 - Janvier 193/ 5

en activité livre la laine de cellulose sous le nom

de « Fibro ». En mars 193>5t, se fondait à Londres la « Stapie Fibre Developments Ltd », société pour

développer la production de laine de cellulose; le capital de cette société a été porté récemment à 1,5 millions de livres, soit plus de 150 millions de

francs. Le chimiste E. F. Armstrong déclarait à un

journaliste anglais en mars 1935, que la nouvelle

fibre allait concurrencer le coton; le « Daily ex¬

press » déclarait que la cellulose des forêts Cana¬

diennes allait prendre dans le Lancashire, la place

du coton de la Louisiane. Ainsi, pour le plus grand profit de l'Empire, les Anglais porteront de la laine

de cellulose, tout comme les Berlinois.

Italie

La . production de laine de cellulose et de tex¬

tiles artificiels est en Italie, plus ancienne qu'en Allemagne; l'Italie manquant depuis longtemps déjà de devises pour acheter du coton.

La « Snia Viscosa » de Milan, produit depuis longtemps sous le nom de « Snicifiocco » une laine artificielle, qu'elle vend aussi filée sous le nom de

«Sniafil ». En 1934, la production de cette seule

maison était de 10.000 tonnes, égale à la produc¬

tion totale Allemande à la même époque. La Snia

a introduit récemment deux types : le « bobol »,

qui remplace le coton, et les « lénal » et « super- lénal » qui remplacent la laine. Ces deux produits

sont vendus sous forme de fils prêts à être tissés.

Le succès de cette production est prouvé par le

fait que la Snia exportait en 1934, plus de la moi¬

tié de sa, fabrication. En 1935, la production totale

italienne a été portée à lôt.OOO tonnes; en 1936, an¬

née du blocus et de la guerre d'Ethiopie, la pro¬

duction a dépasser 20.000 tonnes. C'est en par¬

tie grâce à cette production indigène de textiles,

que l'Italie a pu résister sans trop de gêne au

au blocus de la S. D. N., qui la privait de devises,

et de coton. Rappelons que la Snia a également

mis au point la fabrication de « laine de caséine » mise en vente aujourd'hui sous le nom de « lani-

tal ».

La Snia n'a pas le monopole des textiles arti¬

ficiels en Italie : la Société Italienne « Chatillon »,

fabrique la « Chatilaine » qui en fait, est plus

voisine du coton que la laine.

Japon

Le Japon, comme on sait, manque de coton,

tout comme l'Allemagne et l'Italie. En 1934, une série de nouvelles sociétés se fondèrent pour la fa¬

brication de la laine de cellulose :

Nippon chemical Fibre.

Nippon artificial Wool.

Tokai Fibre.

Fuji Stapie Fibre.

Toyo Stapie Fibre Industry.

Nagoya Stapie Fibre, Spinning Works.

Ces sociétés doivent à l'heure actuelle produire

de l'ordre de 20.000 à 30.000 tonnes par "an, pro¬

duction qui n'est encore qu'un commencement.

Des plans d'autarchie sont parait-il édifiés pour éliminer sur une vaste échelle le coton d'Amérique

ou de l'Inde du marché Japonais.

Etats-Unis

iCe pays grand exportateur de coton devient

maintenant producteur de laine de cellulose; la

« American Viscose Company », filiale de la Cour-

tauld anglaise, produit, paraît-il, 3.000 tonnes.

France

Les premier essais de A. Pellerin et P. Girard

semblent avoir été complètement arrêtés par la

guerre; dans l'après-guerre, l'industrie des fibres

artificielles se porta sur- la soie. En 1933, les bar¬

rières douanières et les contingentements permi¬

rent de songer à entreprendre la fabrication des

nouveaux produits. D'après les renseignements

très incomplets que nous possédons, la production

actuelle possible serait de 7.000 tonnes par an.

Côté technique.

La cellulose, matière première essentielle, doit

être, pour 86 % au moins, de la cellulose a; en pratique, elle est empruntée aux « linters » de co¬

ton, ou encore au bois d'Epicéa. Le bois d'Epicéa

est celui qui se prête le mieux à la fabrication

d'une bonne viscose; c'est celui qui sert de matiè¬

re première aux gigantesques usines qui

fonction¬

nent déjà au Canada (Kipawa Mill, Temiskaming, province de Québec), en Suède et en Norvège.

En

Allemagne, l'u4ine d'Asthaffenburg produit

déjà

300.000 tonnes de cellulose par an. Toutes lesmon¬

tagnes de l'Allemagne : Sudètes, Thuringe,

Alpes

(8)

là?

Bavaroises, sont plantées d'Epicéa, en sorte que les techniciens estiment que l'Allemagne pourra trouver sur son propre sol le bois qui lui est néces-

cessaire pour toute la cellulose dont elle aura be¬

soin.

Voici les caractères d'une cellulose suffisante pour la préparation de la viscose :

a cellulose 87,5-89,5 %

(3 cellulose 3,5- 6,0 %

Y cellulose 4,5- 7,0 %

Indice de cuivre (Brady). . . 1,6- 3,0 %

Cendres 0,1- 0,2 %

Substances solubles, dans

le pétrole 0,4- 0,7 %

Voici la composition des cendres, en mg. par kg.

de cellulose :

Cendres totales 1.000 à 2.00'0' mg/kg.

CaO 500 à 1,500

Si Os 100 à 500

FeeOs + ALOs 50 à 150

Fe 10 à 30

Le procédé pratiquement le plus employé pour obtenir la laine de cellulose, est le procédé visco¬

se : la cellulose est traitée à froid par une lessive

de soude à 18 pour cent, pendant deux heures, à

raison de 500 kg. environ de solution de soude

pour 100 kg. de cellulose. C'est l'opération de la

mercerisation. La lessive pénètre la cellulose enfer¬

mée dans des sortes de corbeilles par la partie inférieure, de manière à chasser complètement

l'air. Cette corbeille est placée dans une presse;

au bout de 2 heures, l'excès de soude est chassé à la presse, par une pression d'environ 10 atmos¬

phères; la cellulose retient environ 3 molécules de

soude par groupe CoHwOn, c'est-à-dire 120 g. de

soude pour 462 g. de cellulose. Des 3 molécules de

soude, 2 sont réellement combinées à la cellulose,

une troisième est simplement adsorbée. La cellu¬

lose alcaline ainsi obtenue doit « mûrir » 3 à 4

jours.

De nouveaux procédés permettent d'aller beau¬

coup plus vite : la cellulose transportée sur une

« chaine », traverse en 25 minutes un bain où la soude circule à contre-courant, elle est ensuite égouttée, pressée entre des cylindres et laissée 5

heures en «maturation», le tout à une tempéra¬

ture soigneusement réglée, 40° environ. Dans cette

maturation accélérée à 40°, il est essentiel d'opé¬

rer à l'abri de l'air, dans un tunnel. A la sortie du tunnel, la cellulose alcaline est fortement refroi¬

die, puis déchiquetée à une température qui doit

rester inférieure à 20°; ce travail doit être très soi¬

gné, il dure deux heures environ, jusqu'à ce que l'on obtienne une masse de structure très fine, donnant l'impression d'être « sèche ». Cette masse contient encore cependant plus de la moitié de

son poids d'eau.

Elle a une composition voisine de :

cellulose 26-27 %

soude 15-46 %

C03Na2 0,1-1,0 %

Cette masse est fréquemment abandonnée, quel¬

ques heures ou quelques jours, à une seconde ma¬

turation. Elle est traitée ensuite par le sulfure de

carbone CSl dans des « tambours », le sulfure arrive par l'axe : pour 400 kg de cellulose sèche ou 350 kg de cellulose alcaline humide, on introduit 30 kg de sulfure de carbone. La réaction dégage de

la chaleur; elle doit se faire à 25-30° et il faut pour cela refroidir le récipient. Les tambours de « sul-

furàtion » ont de 1 à 3 mètres cubes de capacité;

ils tournent sans cesse, au cours de l'opération qui

dure 2 heures environ. La masse, légèrement jau¬

nâtre avant l'opération, a pris une magnifique

teinte orange; il s'est formé du xanthate de cel¬

lulose. L'ouvrier suit l'opération d'après la teinte

que prend la masse. Lorsqu'il juge l'opération finie,

il aspire l'excès de CSs en faisant le vide, puis laisse

rentrer l'air, et fait tomber la masse dans un réci¬

pient contenant cinq fois environ son poids d'une

lessive de soude étendue (2 à 3 %). Les appareils

modernes permettent de faire les 2 opérations : sulfuration, dissolution du xanthate, dans le même récipient et à l'abri de l'air, en éffet, la masse de cellulose alcaline doit être brassée d'abord au con¬

tact de CSs, puis brassée dans la lessive de soude La solution jaune obtenue est la « viscose ». Elle

est soigneusement filtrée, puis transformée en fils

très fins dans un bain de sulfate de soude et d'aci¬

de sulfurique.

La composition de ces bains varie d'une usine à l'autre, par exemple :

SOjNa^ hydraté 40 kg.

Eau 60 kg.

SOJL à 66 % 7 kg.

ou bien :

(9)

BULLfflIN J)M L'INSTITUT BU PIN (V° 2b Janvier 193? 7

SOiNaa . 21 kg.

SO,H3 11 kg.

SCbZn 3 kg.

Glucose 8kg.

Eau 70kg.

La soude, les sulfites, carbonates, xanthates, que contenait la cellulose, sont décomposés par l'acide sulfurique, le bain s'enrichit donc en sulfate de

soude et une partie de sulfure de carbone combiné

se dégage.

Le fil qui sort du bain acide ne contient plus

que la cellulose, il est coupé en fragments, lavé à

l'eau débarrassé de soufre par un bain de sulfure

de sodium SNaa à 40-45° (il se forme des poly-

sulflires de sodium), lavé à l'acide très étendu pour chasser SNaa puis blanchi dans une solution d'hy- pochforite, pendant 15 minutes, à 20-25°, la solu¬

tion titrant de 1 à 7 g. de Cl actif par litre; puis

Javé dans une solution acide étendue (1 g. CI H par litre) (l'acide peut être un autre acide organique : acide adipique, acétique, formique, lactique, tartrique), puis finalement lavé à l'eau et

séché 4 heures à 80°. Pour obtenir des fibres con¬

venablement « frisées » c'est-à-dire des fibres en¬

roulées en spirale, la fibre est refroidie et réchauf¬

fée, puis refroidie très brusquement. Toutes ces opérations se déroulent sur la même machine d'une

manière automatique et continue; la laine de cel¬

lulose sort de la machine sèche, à la vitesse d'en¬

viron 1 kg. par minute, environ 1:500 kg par jour,

50Qi tonnes par an.

L'industrie de la laine de cellulose consomme des quantités considérables de soude, d'acide

sul¬

furique et de sulfure de carbone; pour, une tonne

de cellulose consommée, il faut environ une tonne

de soude (anhydre) et autant d'acide sulfurique; la

consommation en sulfure de carbone varie beau¬

coup selon le perfectionnement des appareils

de

récupération, etvarie de 5; à 25 % de la quantité

de

cellulose produite. La grande industrie des texti¬

les synthétiques apparait donc comme un gros dé¬

bouché pour la grande industrie chimique, celle de

la soude, de l'acide sulfurique et du sulfure de car¬

bone. L'appareillage compliqué exigé pour la mer- cerisation, la préparation de la viscose, le « filage »

et le lavage de la laine de cellulose obtenue, cons¬

titue un gros débouché pour les constructions mé¬

caniques.

Les procédés au cuivre (à la liqueur de Sch-

vveizer) et à l'acide acétique (formation d'une acé- tylcellulose) ne diffèrent pas des-mêmes procédés appliqués à la préparations des soies artificielles au cuivre, ou à l'acétate, sinon par la manière de

traiter les fils obtenus. Ces deux procédés, plus coû¬

teux, ne semblent convenir qu'à des tissus de luxe.

OUVRAGES GENERAUX :

1. Zellwolle Kunstspinnfasern : Von Dr. H.-G. Bo-

denbender (1936). —- Chemish-technischer Verlag, Dr. Bodenbender. Berlin-Steglitz,

Feuerbachstrasse 56.

2. Kunstseiden und Zellivolle-Tascenbuch (1936).

Finanz-Verlag G. M. B. H. Berlin. C. 2.

Livres Industriels

LIVRES SUR LES BOIS ET LES RESINES :

Marty et Mathieu : Crs de compt. appl. aux exploit,

forest. au commerce et aux industries du bois

(1929) 26.45

Ringelmann : Le Charbon de Bois. Fabrication en

Forêt- (1928) 7.25

G. Dupont : Distillation du Bois (1924) 38.80 M. Vèzes et G. Dupont : Résines et Térébenth., les

industries dérivées (1924) 95 »

Dumesny et Noyer : Industrie chimique des bois.

Leurs dérivés et extraits industriels (1925) ...,f° 72 » Klar : Distillation du bois (1925) 83 » Izard : L'exploitation foerstière pratique : Comment

acheter (1931) 9.20

Dupont : Essences de térébenthine (1926) f° 36.50

Marcel Le Bouteiller : Exploitations forestières et

scieries (1923), illustré f° 50 »

A. Raba : Cubage pour pins sur pied f° 9,20

E. Normand : Tarif cubage des bois en grumes et

équarris f° 11.20

Champetier : L'Industrie des Résines et Vernis

(1936) 16.20

Montraudy : Traité de Cubage... f° 6.15

Adrian : Cubage des bois abattus, grume, d'après la

circonférence et le diamètre 12.20

P. Razous : Aide-mémoire du Commerce et des In¬

dustries du Bois (1928) relié f° 26.65 Vanuberghe : Expl. des forêts, 2 vol f° 18 » Ch. Mariller : La Carbonisation des bois, lignites et

tourbes (1924) 74.30

Razous : Scieries etmachines à bois (1926) 53.60

GEORGES,

8, 10, 12, Cours Pasteur, BORDEAUX

CATALOGUE FRANCO SUR DEMANDE Tél. 48.41. - R. C. 28740 A. - Chèque postal 871 Bx.

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