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Dimanche 20 Novembre 1892.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Sixième Année. — N

0

94.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 20 Novembre 1892.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

A B O N N E M E N T S

Un an: Six moi9 Suisse . . . . F r . 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chaux-de-Fonds

A N N O N C E S

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

;> de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle

et des Syndicats'professionnels.

H

%

Exposition de Chicago

La Chaux-de-Fonds, le 15 nov. 1892.

Circulaire aux exposants horlogers (mon- tres et fournitures d'horlogerie), n'ayant pas annoncé au comité qu'ils sont déjà pourvus d'un représentant commercial.

De divers cotés, il est revenu au se- crétariat que nombre d'exposants comp- taient sur le comité horloger pour assu- rer, pendant la durée de l'exposition, le service de leur représentation commer- ciale, en fournissant ou mettant à leur disposition des représentants attitrés. Ge service ne rentre nullement dans les at- tributions du comité des exposants, non plus d'ailleurs dans celles du commis- sariat, mais reste exclusivement, tant en ce qui concerne le choix d'un représen- tant que les conditions à débattre avec lui pour la rémunération de ses services, de la compétence de chaque exposant.

Comme il importe de ne laisser sub- sister aucune équivoque à cet égard, le secrétariat soussigné prie Messieurs les exposants non encore pourvus d'un re- présentant, de bien vouloir le lui com- muniquer, ainsi que ceux qui, ayant déjà choisi ce représentant, ne l'ont pas annoncé, de bien vouloir le l'aire con- naître.

Comme le commissariat général suisse aura la surveillance des représentants d'exposants, en ce qui concerne l'exécu- tion des dispositions générales auxquel- les les exposants doivent adhérer et qui ont été portées à leur connaissance par les circulaires du comité, en date des 5 avril et 14 juillet dernier, il importe que le commissariat possède dès maintenant l'état des représentants qui fonctionne- ront à Chicago.

Dans l'attente d'une prompte réponse,

j'ai l'honneur de vous assurer, M..., de ma bien distinguée considération.

Le secrétaire du comité des exposants,

James PeiTcnoud.

Comptoir général des ébauches Les rendus-comptes parus dans votre honorable journal n° 93 sous «Comptoir général des ébauches» nous obligent de donner la déclaration suivante :

La société d'horlogerie de Lamgendorf n'a pas changé sa manière de voir pen- dant les pourparlers pour la constitution du Comptoir général de vente des ébau- ches. Le 28 septembre elle a déclaré être d'accord en principe avec l'organi- sation de ce comptoir, mais a subordonné son adhésion à quelques conditions qui lui ont été dictées par l'attitude de la fabrique de Fontainemelon et acceptées par l'assemblée du 29 septembre.

La première de ces conditions était que la fabrique de Fontainemelon entrât dans la combinaison ou au moins s'en- gageât par une convention satisfaisante envers le Comptoir général. Par conven- tion satisfaisante il était naturellement en- tendu: le maintien des prix, l'adoption du principe des quantum de vente et parti- cipation aux frais du comptoir. Par sa lettre du 7 octobre, la fabrique de Fon- tainemelon a donné une réponse négative au projet de convention présenté par la commission d'initiative, c'est ce qui a engagé le conseil d'administration de la fabrique de Lasngendorf a poser comme condition sine qua non de sa participa- tion dans le Comptoir général, l'entrée pure et simple de Fontainemelon. Cette décision a été communiquée télégraphi- quement à Fontainemelon par la com- mission d'initiative avec invitation de se rencontrer à Sonceboz le 28 octobre à l'assemblée générale des fabriques d'é-

bauches ; Fontainemelon n'ayant pas trouvé bon de s'y faire représenter, il a été impossible de continuer les tentatives pour la formation du Comptoir général des ébauches.

C'est facile à comprendre que La-n- gendorf n'a pu aliéner sa liberté en pré- sence de l'importance de Fontainemelon.

En terminant, nous laissons aux lecteurs le soin d'attribuer la responsabilité de cet échec à qui l'a méritée.

Société d'Horlogerie de Lœngendorf, Le directeur, L. TlÈCHE.

P. S. — A l'assemblée du 13 octobre, notre représentant a formellement déclaré ne pas voter et réserver l'approbation de notre conseil d'administration.

Société Intercantonale des industries du Jura

Le bureau du comité central de la Société Intercantonale des industries du Jura, a u x sections de la Société.

• La Cliaux-de-Fonds, le 12 nov. 1992.

Monsieur le Président et Messieurs, Nous avons l'honneur de vous inviter à vous faire représenter par votre ou vos délégués (les frais sont à la charge des sections et cha- que section quel que soit le nombre des délé- gués n'a qu'une seule voix dans les a s s e m - blées générales) à l'assemblée générale ordi- naire convoquée à Neuchâtel, saïïe de l'Hûtel-de- VdIe, le vendredi 23 novembre courant, à 11 heures du matin (2me étage).

Cette assemblée tiendra lieu de celle qui, statutairement doit être tenue dans le premier trimestre de l'année prochaine et s'occupera donc, suivant l'ordre du jour que vous trouve- rez ci-après, non seulement des questions dé- pendant de l'exercice 1892, mais également des résolutions concernant l'exercice 1893, ceci en évitation d'une double convocation à quel- ques mois d'intervalle.

Nous espérons que cette réunion sera bien revêtue et dans l'attente d'y rencontrer votre ou vos délégués, nous vous présentons, Mon-

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, ; .

400 LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE

sieur le Président et Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée.

P o u r le bureau du comité central : Le Président, R. Comtesse.

Le Secrétaire, James Perrenoud.

Ordre du j o u r :

I. Ratification des propositions du bureau du comité central chargé de revoir et modi- fier certains des postes du budget de 1892.

(Voir rapport 1891-1892, page 10.)

II. P l a n d'activité pour 1893. Question de suppression de divers services du secrétariat (renseignement et surveillance du marché horloger), pour cause d'insuffisance des res- sources financières, mises à disposition.

III. Budget pour 1893.

IV. Discussion d'un projet de loi fédérale sur la surveillance des produits alimentaires.

V. Divers.

Habitations ouvrières

La question des habitations ouvrières vient d'être posée devant le Conseil gé- néral de commune, à Neuchâtel, à la suite de rapports d'une commission spé- ciale,, nommée avec le mandat de recher- cher les moyens d'arriver à provoquer, dans le chef-lieu,.la construction de mai- sons à bon marché.

La majorité de la commission s'est montrée favorable a l'intervention de la commune.

Après visite faite aux habitations de l'Immobilière, aux maisons Russ-Suchard et Petitpierre - Steiger, la Commission s'est renseignée à Berne où la Commune a construit des habitations à bon marché, crni, déduction faite de 1 % pour répara- tions ei entretien, ont donné un rende- ment de 5,20% en 1890, et 6,20% en 1891 pour le capital engagé. Ces immeu- bles sont disséminés et loués de préfé- rence aux familles établies à Berne de- puis longtemps et ayant beaucoup d'en- fants. Il y avait urgence a les construire;

la Commune s'y est décidée et se félicite des résultats.

La Commission, à l'unanimité moins une voix, a pris une décision de principe;

par 4 voix contre 3 abstensions, elle s'est prononcée pour l'exécution par la Com- mune, sans préjudice de l'appui éventuel à donner aux Sociétés particulières qui se formeraient dans le but en vue. Les abstentionnistes objectaient que la Com- mune paie les travaux plus chers que les particuliers et qu'elle ne peut agir comme les propriétaires ordinaires ; mais les entreprises valent ce que valent ceux qui les dirigent, l'exemple de Berne est con- cluant, et il y a besoin réel d'habitations à bon marché. D'ailleurs l'engagement en a été pris dans les programmes élec- toraux ratifiés par la majorité des élec- teurs. Le crédit de 100,000 fr. proposé est nécessaire à un essai qui sera concluant seulement s'il aura été étendu et complet.

C'est pourquoi la majorité de la Com- mission propose d'adopter le projet du Conseil communal, en y ajoutant l'étude des voies et moyens d'améliorer les con- ditions hygiéniques de certains logements

qui sont plutôt des bouges qu'autre chose.

Le rapport personnel d'un membre de la Commission concluait à ce que la Commune s'intéresse aux maisons à bon marché, encourage les sociétés de cons- tructions et, à défaut, prenne l'affaire en mains par des propositions de terrains à céder, par l'étude du développement des voies de la banlieue et par une en- quête visant l'amélioration des logements insalubres. Le Conseil général de Com- mune est allé plus loin et, par 21 voix contre 7, a voté le crédit de 100,000 fr.

proposé par la majorité de la Commis- sion.

Voilà donc l'intervention des communes dans la question des habitations à bon marché, résolue affirmativement à Neu- châtel. Elle sera, croyons-nous, posée aussi dans d'autres communes, où les logements à bon marché font défaut et où l'initiative privée s'est montrée im- puissante à améliorer, dans ce domaine, les conditions d'existence des ouvriers.

Nécrologie

Dimanche moui a:t au Locle, a l'âge de 65 ans, Fritz Borgstedt, l'un de nos meilleurs régleurs de précision. Homme modeste et tout à sa profession qu'il exerçait avec une exac- titude et un art consommés, son départ lais- sera un vide qu'il sera difficile de combler.

Un nombre considérable des montres ayant rapporté les plus beaux succès à l'observa- toire de Neuchâtel, ont été réglées par cet horloger consciencieux et maître de son a r t ; aussi trouve-t-on son nom et son éloge dans tous les rapports de l'observatoire cantonal.

L e Département de l'industrie a adressé à s a famille, avec ses compliments de condo- léance, un hommage de regret et de recon- naissance pour les services inappréciables ren- dus à notre industrie horlogôrc, durant de longues années par cet homme de talent et de conscience.

Nous nous associons à ces sentiments siirs que nous sommes d'être les interprètes de tous ceux qui ont connu Borgstedt, comme aussi de tous ceux qui ont à cœur le bon renom de notre industrie.

Nouvelles diverses

D o u a n e s . — Grande-Bretagne. — A maintes reprises, nous avons rendu nos commerçants attentifs aux conséquences fâcheuses a u x - quelles ils s'exposent en n'observant pas d'une manière scrupuleuse les prescriptions de la loi anglaise dite « Merchandise Marks Act », Nous avons signalé dans le n° 141'de la feuille du 21 juin de cette année deux cas de confis- cation d'envois de montres par suite de contra- vention à ladite loi.

Or, il résulte d'un rapport de notre légation à Londres que, malgré tout, les contraventions sont encore nombreuses et que plusieurs en- vois de maisons suisses ont été récemment arrêtés et mêmes confisqués par la douane anglaise.

Nous croyons utile de rappeler à nos expor- tateurs que cette dernière continue à appli- quer les dispositions de cette loi avec une ex- trême rigueur et nous les engageons vivement à les observer strictement et scrupuleusement

s'ils veulent éviter la saisie de leurs envois et par suite des ennuis et des pertes.

Les contraventions sont parfois si évidentes que notre légation se voit obligée de refuser son intervention, et même dans les cas où elle croit pouvoir l'aire des démarches auprès de l'autorité compétente, c'est à grand peine et après beaucoup de temps qu'elle obtient la le- vée totale ou partielle des saisies opérées par la douane. Il en résulte nécessairement des retards dans la livraison et des contestations qu'on pourrait facilement éviter par une o b - servation minutieuse des prescriptions de la loi précitée.

Feuille officielle suisse du commerce.

P o s t e s . — Ensuite d'une récente commu- nication de l'administration des postes de France, les colis postaux encombrants sont a d - mis seulement dans l'échange avec la France, mais non dans les relations avec l'Algérie.

— Le tarif de poche pour la Suisse et l'étran- ger paraîtra prochainement en nouvelle édi- tion. L'édition allemande a déjà paru et on peut se procurer ce tarif auprès de tous les offices de poste, au prix de 40 cts. l'exemplaire.

Les éditions française et italienne paraîtront incessamment.

l i a i s o n s d e c o m m e r c e d o u t e u s e s à A m s t e r d a m . — Pour l'aire suite à de précé- dentes communications, nous informons qu'une nouvelle liste de maisons de commerce dou- teuses à Amsterdam est déposée au Vorort de l'Union suisse du commerce et de l'indus- trie à Zurich, qui Ia tient à la disposition des intéressés.

A p r o p o s flu t r a i t é f r a n c o - s u i s s e . — Quelques journaux ont publié ces jours der- niers, d'après Ic Bund, une dépèche de Berne disant en substance que le Conseil fédéral avait renouvelé à Paris ses déclarations pré- cédentes, à s'avoir qu'il n'accepterait aucune modification dans l'arrangement conclu avec la France et qu'il y avait lieu de le repousser ou de le ratifier en bloc.

Pareille note n'a pas été envoyée à Paris, elle eût été en contradiction absolue avec les déclarations antérieures des deux gouverne- ments.

Le Conseil fédéral n'a jamais eu la préten- tion de s'immiscer dans la procédure parle- mentaire observée en France, il s'est borné à exprimer l'espoir que le gouvernement fran- çais, conformément à ses loyales déclarations, ferait tous ses efforts pour qu'il ne soit fias apporté de modification à l'arrangement qui constitue un tout. Le Conseil fédéral a ajouté qu'il aimait à croire (pie les Chambres fran- çaises se laisseraient exclusivement diriger par les raisons d'ordre supérieur dont s'est inspiré le gouvernement lui-même. S'il en était autrement, il est probable que l'Assem- blée fédérale considérerait l'arrangement comme ayant échoué.

Telles sont les déclarations que le Conseil fédéral a renouvelées; elles ne constituent nullement, comme on le voit, l'ultimatum brusque et inopportun qu'on lui a attribué à tort.

Chambre cantonale neuchâteloise ([u commerce, de l'industrie et du travail

La première réunion de la Chambre canto- nale qui vient d'être nommée par le Conseil d'état, a eu lieu hier samedi, dans les bureaux de la Chambre.

Après un discours d'ouverture, dans lequel M. le Conseiller d'Etat Comtesse a indiqué le but et Ia mission de la Chambre, et présent»;

de judicieuses réflexions sur les devoirs réci- proques des patrons et des ouvriers, la Chambre a procédé à l'élection de son bureau.

D'après le règlement, le bureau est composé

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.

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 401

«l'un président choisi parmi les membres h a - bitant la Chaux-de-Fonds, d'un vice-président

•choisi parmi les membres habitant le Locle et du secrétaire permanent déjà nommé par le Conseil d'Etat.

M. Léon Gallet, fabricant d'horlogerie, à la Chaux-dc-Fonds, a été désigné comme prési- d e n t et M. Louis Ulrich, ouvrier remonteur, a u

Locle, comme vice-président.

Après la séance, un banquet offert p a r le Conseil d'Etat, et auquel assistaient, outre les membres de la Chambre M. J a m e s P e r r e - noud, secrétaire de la Société intercantonale des industries du Jura, a réuni 21 personnes au Nouveau Stand des Armes-Réunies; de .nombreux toasts y ont été prononcés, et le

banquet continue au moment où nous mettons sous presse. Nous reviendrons sur cette jour- née dans notre prochain numéro.

Comment on fait des anarchistes

Un lisait dans le Temps du 22 sep- tembre :

On se souvient du pari engagé, il y a quel- q u e s jours, entre deux Parisiens. L'un d'eux

s'était fait fort de réunir cent femmes dans un banquet chez Bonvalet; quatre-vingt seule- ment avaient répondu à l'appel de l'amphi- tryon qui avait perdu s a gageure.

Plusieurs gros négociants de Paris, des en- trepreneurs de travaux publics tout particu- lièrement, furent séduits par cette idée et ils résolurent d'organiser, dans les salons de Lemardclay, rue Richelieu, une véritable orgie.

L'organisateur du festin, très connu dans la h a u t e société parisienne, s'est caché sous le pseudonyme d'Armand de Civrcy; c'est à son

nom que les invitations avaient été faites ; elles étaient ainsi conçues :

« M. le comte A r m a n d de Civrey prie qua- tre dames d'assister au banquet qu'il offre, le mardi 20 septembre, à sept heures très pré- cises, dans les salons Lemarclelay, etc. »

Ces invitations furent répandues à profu- sion dans le monde de l a basse galanterie.

Deux cent soixante femmes répondirent à l'appel des organisateurs. Quarante cavaliers étaient chez Lemardelay pour les recevoir. A huit heures on commença à servir le repas.

Le menu était d*es plus variés, Les bouchées à la Dubarry y figuraient à côté du « poisson sauce nationale ». Tout d'abord, le banquet se passa tranquillement, mais les tôtes des invi- tés furent bientôt échauffées p a r le Saint- Emilion et le Beaune. Alors des scènes hon- teuses se produisirent.

Vers dix heures, les organisateurs de la fête, redoutant que tout cela ne finit mal, par- tirent précipitamment et alors un grand nom- bre d'invitées, complètement ivres, lancèrent au-dessus des tables des verres et des carafes.

Les cris qufelles poussaient étaient entendus du dehors et une foule nombreuse stationnait devant le restaurant.

Vers dix heures et demie, les garçons de l'établissement commencèrent à l'aire évacuer les salons et constatèrent la disparition d'un certain nombre de couverts en argent.

Plusieurs durent engager avec les invitées de véritables luttes pour obtenir la restitution de ces objets. Enfin, à onze heures tout était terminé.

Le directeur du restaurant Lemardelay put constater alors les dégâts causés par ses clien- tes d'occasion. 11 les évalue à 700 francs. Dans

ce chiffre rentre le prix d'un certain nombre de couverts volés.

L'Emancipation qui reproduit cet ar- ticle le fait suivre des réflexions sui- vantes.

« Il y avait sans doute dans la foule nombreuse qui assistait à tout cela, des pères de familles sans ouvrage; il y avait peut être aussi de jeunes ouvrières qui rentraient de leur journée de travail, prolongée outre mesure. 11 n'est pas ma- laisé de comprendre les enseignements que plusieurs d'entre eux ont dû retirer d'une pareille leçon de chose.

« L'exemple de ces « gros négociants de Paris » fera plus d'anarchistes que tous les ouvrages de Reclus et de Kra- potkine.

Cote de l'argent

du 19 novembre 1892 facturé a u x monteurs de boites L'argent 800 laminé et fil à

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» 127»35

•» 130*90

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» 144»10 le kilo.

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*

•»

»

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N o u s p r i o n s n o s a b o n n é s e t n o s l e c t e u r s d e b i e n v o u l o i r p r e n d r e n o t e q u e t o u t e d e m a n d e d e r e n s e i - g n e m e n t doit ê t r e a c c o m p a g n é e d ' u n t i m b r e d e IO c e n t i m e s .

AVIS

aux fabriques d'Ebauches

Q u e l l e f a b r i q u e s e r a i t d i s p o s é e à f o u r n i r t o u s l e s m o u v e m e n t s n é c e s - s a i r e s p o u r I a f a b r i c a t i o n d e m o n t r e s b r e v e t é e s p a r

l a b o i t e ? 1890-3 E c o u l e m e n t r é g u l i e r 3 O O

p i è c e s p a r m o i s . S ' a d r e s s e r à

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g e a b l e s . 1891-3 E m a u x p e i n t s , p a i l l o n n é s .

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