• Aucun résultat trouvé

Mercredi 20 Avril 1892

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Mercredi 20 Avril 1892 "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

! p

A M. Jules Gfeller

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. Berne

Sixième année. — N" 33 P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Mercredi 20 Avril 1892

B u r e a u x : R u e N e u v e , 1 9

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . 6fr. 3 fr.

Union postale Ii « 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. Ia ligne

» de l'étranger. . 25 » »

> Minimum d'une annonce 50 centimes

Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

Les annonces se paient d

.

avance

O r g a n e d e 1« S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e » d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l é e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

Notre situation horlogère, jugée par un correspondant étranger

•Notre correspondant de Londres nous adresse l'article suivant, que nous repro- duisons avec d'autant plus de satisfaction qu'il exprime des opinions que, bien sou- vent déjà, nous avons eu l'occasion d'ex- poser et de défendre à celte place même.

On dit volontiers, dans certains mi- lieux, que les mesures que l'on préconise en fabrique, dans le but de remédier à notre fâcheuse situation, sont mal vues à l'étranger, où on les considérerait comme devant porter atteinte à notre suprématie sur les marchés d'exportation. On verra qu'il n'en est rien et ce témoignage d'une personne bien au courant de la situation, vient corroborer bien à point ce que nous avons dit maintes fois sur cette intéres- sante question.

Ce qui se passe dans ce moment-ci, est la plus cruelle démonstration du point de vue auquel se place notre correspon- dant. Nous continuons à produire dans des proportions qui ne correspondent nullement aux besoins réels de la con- sommation et un trop grand nombre de fabricants, poussés par leurs échéances, vendent à tout prix pour se faire de l'ar- gent.

Un point demeure obscur : c'est que, malgré les dures leçons de l'expérience, fabricants d'ébauches, patrons mon- teurs de boîtes, chefs d'ateliers de toutes les branches, continuent à faire de gros crédits à toute une catégorie d'indus- triels notoirement connus pour ne mé- riter aucune confiance. La préoccupation maîtresse semble être de produire. Quant à savoir si on pourra payer ses fournis- seurs et écouler sa marchandise, c'est chose secondaire, et c'est ainsi que d'un

commun accord, et par une sorte de convention tacite, on veut ignorer les dangers d'une pareille méthode, quitte à crier bien fort, quand la catastrophe pré- vue et inévitable se produit.

La première réforme à réaliser, celle que toutes les organisations profes- sionnelles patronales devraient mettre en tête de leur programme d'activité, c'est la restriction des crédits. Une fois le terrain industriel débarrassé de tous les éléments besogneux, qu» trouvent leur

raison d'être dans l'excessive complai- sance des fournisseurs bénévoles et des ouvriers avilisseurs, le relèvement des prix viendra tout seul.

On pouvait croire qu'après les expé- riences absolument concluantes faites par le syndicat des fabriques d'ébauches et par celui des patrons monteurs de boîtes d'argent, on comprendrait que la restric- tion des limites du crédit, pratiquée avec un succès indiscutable par ces deux orga- nisations, s'imposait comme une néces- sité de premier ordre. Mais ces deux syndicats sont tombés et leurs membres ont repris leur liberté complète ; ce qui signifie, pour parler net, qu'ils peuvent à leur gré, baisser leurs, prix de vente, éloigner les limites du crédit, augmenter leurs risques... et se rattraper sur la quantité!

Ceci dit, nous laissons la parole à notre correspondant.

L ' a r t i c l e « S u r p r o d u c t i o n » qui a paru dans votre numéro du 9 cou- rant, contient certainement des données correctes, quoique alarmantes, mais il n'est pas juste dans toutes ses conclu- sions. La surproduction fait nécessaire- ment baisser les prix, mais à qui la faute:

Aux fabricants d'horlogerie. L'état actuel

de notre commerce d'horlogerie, qui peut se résumer comme suit :

4° Stagnation due à la surproduction, c'est-à-dire excès de la production sur la demande ou consommation ;

2o Baisse des prix due à cette surpro- duction,

est imputable tout simplement aux fa- bricants et fabriques d'horlogerie suisses, et par suite de leur mauvaise entente et de la concurrence outrée et inutile qu'ils se font sur tous les marchés du monde.

Cette assertion semble hardie dé"prime abord, mais nous allons la démontrer d'une façon logique.

Le prix des montres suisses a baissé graduellement, parce que nos fabricants ont l'esprit trop étroit, et que chacun d'eux voudrait être le seul à livrer des montres et est jaloux des commandes qu'obtient son voisin; pour obtenir la préférence, il réduit ses prix; le voisin, pour rattraper ses ordres réguliers les ré- duit encore davantage, et c'est ainsi que de fil en ,aiguille, les prix sont devenus tels qu'il ne reste plus qu'un profit mi- nime au fabricant et un salaire plus que médiocre à l'ouvrier.

Ces baisses de prix étaient-elles néces- saires et justifiables? Certes non, car quoiqu'on en dise, il n'existe à l'heure qu'il est aucune concurrence sérieuse à la montre suisse sur les marchés européens, et surtout pour la montre de dames !

Les négociants ou maisons de gros à

l'étranger ont-elles profité de ces baisses ?

C'est l'avis du correspondant du Genevois

dans l'article que nous avons mentionné,

mais là il est dans l'erreur, car à l'étran-

ger nous avons aussi une concurrence à

subir; si un fabricant fait une baisse sur

un genre de montres qu'il livre à 40 ou

42 maisons de gros sur le marché an-

glais, ces maisons s'empressent l'une et

l'autre de réduire le prix de vente de ce

(2)

.

•136 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

genre de montres, parce qu'en le laissant à l'ancien prix, elles courent le risque de se faire éliminer par un concurrent qui ira les offrir avec une réduction proportion- née à celle consentie par le fabricant.

Cette baisse de prix n'aura servi absolu- ment à rien qu'à réduire la valeur intrin- sèque de ce genre de montres sur le marché étranger et enlever au fabricant une partie de son profit et à l'ouvrier une partie de son salaire, déjà pas trop élevé.

Mais celte baisse produira-t-elle un sur- croît de demande pour ce genre de montres? Une longue expérience nous a appris qu'il ne se vendra pas une seule pièce de plus. Dans le moment même de la réduction, le fabricant obtiendra bien quelques ordres surnuméraires, mais ce n'est pas de longue durée, les montres commises en vue d'un prix avantageux iront se loger dans les coffres de l'impor- tateur à l'étranger, d'où elles ne sortiront que lorsqu'il y aura demande sur le mar- ché. Le fabricant Suisse croit que si une montre est bon marché, elle doit se vendre toute seule et en quantité illimi- tée. Qu'il se détrompe: II est impossible de forcer la demande à l'étranger. Toutes les réductions qu'il fait si mal à propos ne servent qu'à l'appauvrir et à ruiner son commerce. Le négociant à l'étranger paierait tout aussi volontiers 20 ou 3 0 % de plus pour ses montres, pourvu que cette augmentation soit générale et que tout le monde la subisse. Il se trouverait placé dans les mêmes conditions quant à la concurrence et n'en vendrait pas une montre de moins, tandis qu'en Suisse celte différence de prix rendrait le bien- être à l'ouvrier el au fabricant. Le pré- texte de certains négociants pour obtenir une réduction des fabricants Suisses est que la baisse de prix est nécessaire pour faire concurrence aux montres anglaises et américaines. Ce prétexte n'a heureuse- ment rien de fondé, dans le temps pré- sent du moins, car cette concurrence n'est pas sérieuse, et dans la,montre de dames elle n'existe pas.

On peut obtenir un carton de montres de dames en or suisses meilleur marché qu'une seule montre de dames anglaise de qualité ordinaire. Il est vrai que cette patraque a beaucoup contribué à enlever la réputation des montres suisses à l'é- tranger. On nous apprend de bonne source qu'une fabrique de montres de Coventry est en relard de 12 mois sur ses commissions, c'est-à-dire qu'à l'heure qu'il est, elle exécute les ordres reçus en avril 4891. Cela prouve donc que la de- mande el l'écoulement dé montres existe toujours el plus fortement que jamais, mais à la condition que la qualité soit bonne, mais nos fabricants avec leurs baisses peu justifiables ont suivi le mauvais chemin. Qu'ils améliorent leurs montres et paient mieux leurs ouvriers, et avec un peu d'entente et d'organisation, ils n'en commanderont que mieux les mar-

chés à l'étranger. Les maisons de gros sérieuses ne se plaindront pas d'une hausse, qui au contraire fera remonter le

« market value » de la montre suisse.

Encore un avis aux fabricants avant de conclure: Ne livrez pas des échantil- lons et prix courants à chaque « flibus- tier » qui s'adresse à vous directement ou par voie de journaux. Ce sont ces filous qui vous font perdre lot ou tard et ruinent le commerce régulier des maisons de gros, en vendant à des prix dérisoires.

De l'honnêleté commerciale et de l'en- tente entre les fabricants Suisses et négo- ciants à l'étranger, et les horlogers ver- ront encore de beaux jours. G. C.

Loi sur les fabriques

On écrit au Genevois :

« Au sujet du regrettable accident survenu dernièrement à Carouge et relaté dans votre numéro de samedi, permettez-moi, par votre obligeant intermédiaire, d'attirer l'attention des autorités fédérales et cantonales sur une lacune de Id loi sur les fabriques.

Voilà nombre d'accidents signalés dont la cause est toujours la même, savoir la mise en place des courroies alors que les transmis- sions tournent; quiconque connaît une usine ne me contredira pas: le plus grend danger que puissent courir les ouvriers, c'est la mise en place des courroies, surtout s'il s'agit de courroies larges; or, presque partout, soit par insouciance, soit par habitude du dan- ger, |cette opération se fait pendant la mar- che; je ne comprends pas que, sur ce point si important, la loi soit vague, si ce n'est muette; la Suisse est un des premiers parmi les pays qui se sont occupés de la protection des ouvriers, et je l'en félicite, seulement, je ne puis comprendre qu'avec un personnel d'ingénieurs de premier ordre, d'inspecteurs, une surveillance cantonale, on n'ait pas en- core vu inscrire dans la loi les prescriptions les plus élémentaires? Ainsi dans beaucoup d'usines aucune précaution n'est prise pour embrayer ou débrayer facilement sans re- courir au moteur; d'autres ont leur moteur à quelqes minutesde distance, ou encore un seul arbre actionné directement qui com- mande toute l'usine. Vous voyez d'ici quel danger il y a. en cas d'accident, de ne pou- voir pas arrêter immédiatement. Or c'est là où gît le mal et où il faut porter remède. La loi fédérale doit être complétée et exiger ex- pressément :

1° Que toute transmission soit pourvue de poulies, folle et fixe, à l'arrivée de la cour- roie de oommande.

2° Qu'il soit interdit de mettre une cour- roie en place pendant la marche.

3° Qu'aucune transmission, enfin, ne soit actionnée directement pac le moteur, mais qu'il y ait un renvoi spécial de commandé permettant d'arrêter instantanément en 'cas d'accident.

En observant scrupuleusement ces pres- criptions, combien d'accidents pourraient être évités !

N'est-ce pas assez de ceux, toujours trop nombreux, que l'on ne peut prévoir, pour prendre toutes les mesures propres à empê- cher ceux dont les causes sont connues : notre loi sur les fabriques est trop paperas- sière, un peu plus d'esprit pratique vaudrait mieux.

Puissent ces lignes être lues et méditées

en haut lieu; du moment qu'il s'agit de pro- téger efficacement la vie de milliers de pères de familles, il me semble qu'il n'y a pas à hésiter ni à attendre plus longtemps.

Nouvelle boite de montre, économique et imperméable

M. F. Borgel, fabricant de boites de mon- tres à Genève, vient de créer un nouveau genre dans cette spécialité, qu'il fabrique par procédés mécaniques. Il s'agit d'une boîte construite d'une seule pièce, et par conséquent sans charnière, dans laquelle le mouvement est ajusté à vis, comme le sont les instruments d'optique.

Le mouvement est fixé, au moyen des clefs d'emboîtage habituellement employées, dans un cercle fileté à l'extérieur qui l'entoure sur toute sa hauteur, et qui, une fois vissé dans la boîte, vient s'appuyer au fond de celle-ci, constituant ainsi un garde-poussière dont l'efficacité va même jusqu'à la plus complète imperméabilité.

L'emboîtage du mouvement dans ce cercle est fait de manière que lorsque le vissage est opéré à fond, le midi se trouve à sa place vis-à-vis du pendant. Un petit ressort en as- sure du reste la stabilité.

Li lunette de la glace est ajustée au moyen d'une fermeture en cran avec deux goupilles servant de fixes ; on peut l'enlever et la re- mettre en place avej la plus grande facilité.

On peut adapter cette nouvelle boîte à toutes les grandeurs et à n'importe quel genre de mouvement simple et de mise à l'heure. Il faut cependant que la tige de re- montoir soit du système dit brisé, et que la partie attenante au mouvement ne dépasse pas le garde-poussière.

Pour le système de mise à l'heure à pous- sette, on emploie la tige à carré dite améri- caine, mais pour la mise à l'heure par le

pendant, M. Borgel a dû construire tout spé- cialement pour la tige une coiffe qui permet cette fonction, tout en étant d'une mise en place facile.

La tige de remontoir porte une tête que vient prendre une pince ajustée dans la cou- ronne, qui est de Ia catégorie dite à poussoir indépendant. Lorsque la couronne est au fond de son logement dans le pendant de Ia boîte, la pince est encore ouverte, et le pous- soir de la couronne est en saillie. Il suffit de le faire disparaître jusqu'à fleur de la cou- ronne pour que la pince soit fermée, et que la fonction puisse s'effectuer avec sûreté.

Dans les deux genres de mise à l'heure, Ia couronne est retenue dans le pendant de la boîte au moyen d'une vis qu'il suffit de dé- tourner de deux tours pour pouvoir la déga- ger, et ainsi dévisser et sortir le mouvement de sa boîte.

Il ressort de l'innovation de M. Borgel un avantage qu'il est bon de constater . c'est la solidité acquise par une boîte légère due au fait que le cercle appuie au fond de la boîte, tendant ainsi le fond et la carrure. Ce fait, joint à la simplicité de la construction !de la boîte et à la suppression de la cuvette, justi- fie la mention d'économique dont nous avons qualifié cette nouvelle boîte.

M. F. Borgel, qui a fait breveter son in- vention dans tous les pays, espère réussir sous peu à l'étendre aux différents genres de mouvements compliqués. Nous lui souhai- tons, comme à tous ceux qui s'efforcent de faire progresser notre industrie horlogère, le succès auquel il a droit.

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 137

L a Grise

On lit dans l'Union horlogbre de Besançon : Les journaux suisses transmettent toujours de mauvaises nouvelles de l'état des affaires dans la région horlogère de l'autre côté du Jura.

Les marchés étrangers, encombrés, ne donnent pas signe de vie.

Les commandes arrivent peu ou pas ; beaucoup d'ouvriers sont encore sans ou- vrage ; un grand nombre de fabricants doi- vent liquider leur stock coûte que coûte, et l'avilissement des prix qui en résulte aug- mente encore l'intensité de la crise.

On espère que les fêtes de Pâques dimi- nueront les réserves des marchands horlo- gers des divers pays, ce qui produira une reprise dans la fabrication.

A Besançon, l'activité industrielle a cer- tainement décru depuis le 15 décembre der- nier ; mais la crise, qui nous a aussi atteints, est bien moins intense qu'en Snisse, et si la fabrication s'est quelque peu ralentie chez nous, il n'y a cependant que très peu d'ou- vriers qui chôment.

D'où provient cette différence sensible'/

D'un côté, l'horlogerie artistique trouve tou- jours un écoulement; de l'autre, le marché

français, principal client de Besançon, est moins encombre, plus riche que les marchés étrangers; les affaires y sont plus sûres, la vente au public plus facile, les faillites plus rares, la confiance plus grande ; et si, dans un moment de crise générale comme celui- ci, l'achat en fabrique s'y ralentit forcément, il ne va pas jusqu'à s'annihiler, comme cela a lieu autre part.

Conclusion : Une industrie de luxe comme la fabriqe bisontine ne saurait être blâmée

de réclamer aux pouvoirs publics la conti- nuation de la protection douanière qni lui a été accordée jusqu'ici pour la défense de ses produits sur le marché national de consom- mation. Si les efforts du Syndicat de l'horlo- gerie ont une suite, si nos fabricants dévelop- pent leurs affaires d'exportation, le marché franc lis restera néanmoins et toujours la base de l'industrie bisontine, et amortira, dans les moments de crise générale, inévitable dans les temps actuels, les coups désastreux comme ceux dont les fabriques étrangères sont actuellement frappées.

T r a i t é s de commerce

Le traité de commerce avec l'Italie a été signé mardi après midi à 3 heures. Les délé- gués suisses aux négociations commerciales de Zurich ne se montrent pas très satisfaits des résultats obtenus, mais ils disent qu'il valait en tout cas mieux conclure un traité que de n'arriver à aucune entente.

Le Conseil fédéral ratifiera dans sa séance de mercredi le traite de commerce avec l'Italie. En même temps, le Conseil fédéral mettra provisoirement le traité en vigueur.

L'Assemblée fédérale ratifiera définitivement le traité dans la session de juin.

Les points principaux qui étaient les points litigieux du traité de commerce italo-suisse ont été réglés comme suit : Fromages 11 fr.

par 100 kil.; vins titrant jusqu'à 1 5 % d'alcool 3 fr. 50 (par hectolitre); porcs vivants jus- qu'à 30 kil. et au-dessous 4 fr. Pour les tissus de cotons, les délégués suisses ont obtenu une réduction de 110Z0. Le texte intégral du

traité sera publié jeudi matin dans le Journal officiel du commerce suisse. Les délégués suisses partiront pour Berne jeudi matin, et les délégués italiens pour Rome samedi soir.

Mardi soir a eu lieu un grand banquet offi- ciel offert aux délégués par le gouvernement et la Ville de Zurich.

COTE DE L'ARGENT du 20 avril 1892

Facturé aux monteurs de boite.

L'argent 800 laminé et fil à fr. 118. 30 le kilo id. 805 id. id. » 119.05 id.

id. 875 id. id. » 129.25 id.

id. 900 id. id. s 132.80 id.

id. 935 id. id. » 137.80 id.

I i i e t e d e s m a r c h a n d e h o r l o g è r e ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur- de - Lis : Liste dressée Mardi 19 avril 1892, ά 5 heures du soir : M.

Ronsperger,Vienne. — Van Lier, Amsterdam.

P r i è r e d ' a d r e s s e r les c o m m u n i - catioue à la R é d a c t i o n de Ia F É D É - RATION HOREiOftÉRE SUISSE, à B i e n ne.

lies a n nonces c o n c e r n a n t les offres et d e m a n d e s d ' o u v r i e r s o u d'em- ployés p o u r l'horlogerie, a i n s i q u e les convocations d'assemblées d'as- sociations p a t r o n a l e s et o u v r i è r e s j o u i r o n t d ' u n prix, de faveur et s e r o n t i n s é r é e s à r a i s o n de IO centimes la ligne o u son espace.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

G. SANDOZ-LEHMANN

B I E N N E

FABRICATION SPÉCIALE DE Chronographes - compteurs et

r a t t r a p a n t e s

en différents systèmes nouveaux et perfectionnés. Qualité garantie.

Prix-courant à disposition. 1609 DE P O S E E

SgSggSHSSgSSSSgggSSEgSSIE

FABRIQUE DE JOYAUX

EN TOUS GENRES

pour mouvements d'horlogerie

en un mot, tout ce qui se fait en pierres pour le mouvement de la montre, pour boussoles, télégraphes, distributeurs d'eau, etc.

L.-E. JUNOD

(Sl u i s s e )

Récompensée à Londres en 1862 et à la Chaux-de-Fonds en 1881 AUX MARCHANDS DE FOURNITURES

& L U C E I V S

Maison fondée en 1850 occupant plus de 800 ouvriers VENTE EXCLUSIVEMENT EN GROS

Marque déposiie

Envoi de prix-courants sur demande 1646 Achatetventedediamants, rubis, saphirs, chrysolitheset grenats bruts

P i e r r e s de couleur taillées pour Bijouterie . v zEE '· T a I H e d e 1™ q u a l i t é »N~v ^.,

Q D P P P P P a » P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P p p p B p p ; Q

L'imprimerie de la F é d é r a t i o n h o r l o g è r e e u i e a e se recommande à MM. les Horlogers et aux Sociétés pour l'exécution prompte et soignée de tous les travaux dont ils ont besoin.

FABRIQUE f j g § | D'HORLOGERIE

ASSOCIATION W HORLOGME

—» S U I S S E « ~ -

Rue neuve 19 S I E N N E R u e Dufour 4 5

Représentation — Exportation

S e h w e i z . U h r m a c h e r - Z e i t u n g . — O r g a n d e l ' A s s o c i a t i o n .

Paraissant 2 fois par mois à fr. 6 par an. 1651

F a b r i q u e d'horlogerie

^e MAURICE D l T I S H E I M · · *

16, rue Léopold-Robert, Chaux-de-Fonds Jf Ion t r è s f a n t a i s i e p o u r d a m e s ,

m o n t r e s r é p é t i t i o n s a v e c t o u t e s c o m p l i - c a t i o n s .

Assortiment complet en ces spécialités. 16'28

• o * o * o * o * o * o * o * o * o * o * o *

BREVET de Ant. MEYER

STUTTGART

Seule fabrique spéciale de l'Allemagne

F o n d é e e n 1 Q e X 1653

• o * o * o * o * o * o * o * o * o * o * o *

(4)

*

438

LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

REGLEUR

O n d e m a n d e d e s u i t e u n b o n r é g l e u r , b i e n n u c o u -

r a n t de» r e t o u c h é e e n l a n -

t e r n e . 1717 M " , i i o u i s

F H K R E , G u r z e l e n , 4717 S ' a d r e s s e r à

B R A I V D T Λ!

U s i n e d e l a R i e n n e .

* * * * * * * * * * *

ON DEMANDE

à a c h e t e r u n e m a c h i n e à t a i l l e r l e s f r a i s e s d e t o u t e

f o r m e e t g r a n d e u r . A d r e s - s e r l e s offres p o s t e - r e s t a n t e C h a u x - d e - F c n d s Z. A. Z. 178

* * * * * * * * * * *

Un jeune homme

ayant fait un apprentissage de com- nïerce dans un comptoir d'horlogerie, connaissant les deux langues et muni de bons certificats, cherche une place d'employé dans un bureau.

On dunnerait la préférence à une maison de la suisse française.

Adresser les offres sous chiffre A. F.

au bureau du journal. 1720

UN INVENTEUR

cherche pour de suite un petit capi- tal de ir. 2000 pour exploi er avec succès son invention qui offre toutes les garanties nécessaires. ' 1714 S'adresser au bureau du journal sous chiffres M. E.

DE

en tous genres. 1431 Vente en gros et détail.

Auguste Gindraux,

I n d u s t r i e 4

Un atelier

ayant moteur hydraulique,possé- dant un outillage perfectionné, serait disposé d'entreprendre des séries de chronographes ou autre complication.

S'adresser sous initiales S. M.

Brassus. 1712

POCR FABRIQUES D'ÉB\UCHES ET - < - SPÉCIALISTES ~s>-

Appareil à revenir les pièces d'acier après la trempe avec thermomètre indiquant le de-

gré de revenu.

S'adressera 1570 b C h . H O D B I E T , C'ouvet

POUR FABRIQUES D'EBAUCHES ET DE -*<a HOSTRBS © ^

Outillage et méthode très simple pour plantage-perçage du barillet et des moyennes sertissage exact de l'échap- pement. 1570 b

S'adresser à

C h . H O V R I E T , horloger-technicien, Couvet

BREVETS D'INVENTION

1650

FRANÇOIS BOURGEOIS

Rue Lévrier, 5, GENÈVE RUBIS, SAPHIR, CHRYSOLITHE ET

GRENAT BRUT

Importation directe des Indes

USINE HYDRAULIQUE

pour l a fabrication des J o y a u x d'horlogerie

Diamants et pierres de couleur taillées ι

pour la bijouterie 1 6 1 2

A partir du 23 Avril nos bureaux et ateliers seront transférés Rue du Ruschli N

0

5.

Goschler & C

0

.

1721

J. TAMINIAU

4 , P l a c e I i O i i g e m a l l e — G E N È V E — P l a c e L o n g e m a l l e , 4

HORLOGERIE et BIJOUTERIE

Successeur de Charles Bruguier, pour la fabri- cation des Tabatières et Bijoux à oiseaux

Téléphone 1438 C h a n t a n t s Téléphone 1438 Rhabillage, remise à neuf de pièces en tous genres 1673

MANUFACTURE D'HORLOGERIE Zi

Spécialité démontres à clef pour l'Angleterre, l'Amérique, l'Orient et les colonies

COULLERY F R È R E S

F O N T E N A I S p r è s P o r r e n t r u y (Suisse)

On cherche un bon fabricant

de remontoirs cylindre galonné 18 lignes 4 à 8 rubis, qualité courante et régulière.

Adresser les offres sous chiffres N. O. 116 au bureau du journal

de la « Fédération horlogère suisse ». 172$

U n e f a b r i q u e d e p e n d a n t e , a n n e a u x e t c o u r o n n é e o r e t a r g e n t , l u n e t t e s g a l o n n é , e t c . , d e m a n d e

un représentant pour Bienne et environs.

Cette représentation conviendrait surtout à une personne étant déjà

appelée à visiter MM. les monteurs de boîtes. 1722 S'adresser aux initiales N-O No. 19492 poste restante Chaux-de-Fonds.

UN HORLOGER

ayant 20 ans de pratique dans la fabrication d'horgerie, bien au cou- rant d'un système avantageux pour la fabrication rapide et précise, cherche à se placer pour l a d i r e c t i o n t e c h n i q u e d ' u n e f a b r i -

q u e d ' é b a u c h e s o u d e m o n t r é e . 1711 'Certificats de capacité et moralité à disposition. Prière d'ad-

resser les offres aux initiales K. T. au bureau de la «Fédération hor- logère».

& , s ^ | ^ 5 = s ^ i ^ $ S § P I ^ $ ^ P I ^ 5 S ^ S Î ^ 5 m

SOCIETE D'HORLOGERIE DE SELZACH

E. BENOIT, directeur.

MONTRES EN TOUS GENRES

Calibres et genres spéciaux réservés sur demande.

E X P O R T A T I O N

Grandeurs 12

1

I

2

à 26 lignes ancre et use cylindre.

Représentant pour Chaux-de-Fonds :

Mr. Aug. OURY, Rue Daniel Jeanrichard N° 2 7 .

Seules médailles d'argent. Exposition universelle, Paris 1878. — Paris 1889. - Médaille Chaux-de-Eonds 1881. - Diplôme Zurich 1883.

Ε D'AIGUILLES DE MONTRES EN TOUS GENRES ET OUAUTÉS

Rue d* Vohonf 11 VV Λ Μ Ι Ϊ Ν U±N Î X W J J I U E Ù Ras des Voirons 11 M a i s o n f o n d é e e n 1 8 X 2 1 i!)5

DÉPÔT AU LOCLE

Spécialité d'aiguilles Louis XV. ciselées or, acier, en composition dorée.

Petites et grandes secondes, Chronographes, quantièmes, compteurs, etc.

FABRIQUE DE BOITES

argent et galonné

us pays. — Boîtes Dueber, USINE HYDRAULIQUt

H Variétés pour tous pays. — Boîtes Dueber, Box cases, etc.

BIENNE

s ai

Médaille d'argent Paris 1889

Plusieurs récompenses aux expositions

1571

Imprimerie de la Fédération horlogère suisse.

Références

Documents relatifs

Dans le même numéro de la Solidarité horlogère, comme fin d'un article sur le règlement de vente des fabricants de mon- tres or, — question de ménage intérieur de ce

Toute vente qui a pour objet d'éoouler en peu de temps tout ou partie des marchandises d'une maison ou un stock important de marchandise et qui est re- présentée au public comme

« Dans la dernière assemblée générale an- nuelle, cette proposition ne fut pas liquidée pour des motifs formels. « Monsieur le Président dit que pendant l'année écoulée,

« Nous ne sommes pas de l'avis que l'auto- rité puisse s'adjoindre au service civil une partie notable des horlogers non enrôlés pour le service militaire actif; car, il est hors de

Maison d'exportation de premier ordre achète toutes quantités de calottes 13 lig. aussi 10 et 15 pierres), boîtes nickel, argent, bronze, à anses, cadrans blancs, heures et aiguilles

erreur, renfermées dans une raison inscrite avant l'entrée en vigueur de la présente or- donnance, doivent être rectifiées et les sous- titres inscrits seront radiés. Le prépose

L'initiative privée à laquelle notre pays doit tout ce qui fait sa grandeur dans le passé, souffre d'une crise d'anémie dont elle n'est pas responsable elle-môme..

Mais Charles Cusin, qui était arrivé à Genève chargé d'une accusation de vol, disparut brusquement de la ville, emportant la somme qu'on lui avait avancée, sans avoir accompli