Hausse du prix des montres

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A B O N N E M E N T S . fin u Sil mob Suisse . . . . Fr;i2.03 Fr 6.05 Union postale » 24.— » 12.—

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suisses 30 ct., offres et demandes de placer 20 et 1» ligne, étrangères 35 centimes la ligne

L M anaonoe» «a o»'«"< «f'avaae»

Organe de la Chambre suisse dé l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des bureaux de contrôle et aes Synuicau proieuionneiii Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal

Bureau des annonces : P U B L I C I T A S , Société anonyme suisse de Publicité. 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds.

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tr.rïi-yt

Hausse du prix des montres

La Fédération Horlogere, dans son dernier numéro, nous apprend que le Co- mité central de la Chambre suisse de l'hor- logerie s'est occupé dans sa séance du 22 janvier de.là hausse du prix des montres, et qu'il «est unanime à envisager que si.

pour le moment, nne augmentation du prix des môhTres^snïïôjpporfûhe, il siérait par contre très regréitafale-qu'nne baisse se produisît.; D'énergiques efforts seronr faits pour maintenir, le statu-quo».

.Qu'une augmentation générale des prix soit actuellement inopportune, c'est nn point de vue qui peut évidemment se sou- tenir. La conclusion de l'armistice, au lieu de nous apporter une reprise des affaires, comme on, pouvait, sémble-t-il, l'espérer, à ëté malheureusement suivie d'un ralen- tissement assez accentué ; certaines com- mandes ont été annulées, et les ordres nouveaux sont devenus plus rares, saus cependant manquer complètement. Cet état de choses né s'explique que trop par la situation politique et économique actuelle, troublée et.incertaine, et par les désordres qui se sont produits récemment dans cer- tains pays demeurés malgré tout de bons clients .pour nôtre-industrie iiî ! ... _:

Certains indices permettent cependant d'espérer que celte crise partielle ne sera que momentanée; dans certains articles, pour lesquels la demande était nulle de- puis . le • mois de . décembre, d'assez nom- breux clients ont envoyé des commandes en Suisse, ou annoncé leur intention de le faire prochainement, dès qu'ils seront assurés.dé pouvoir obtenir les devises nécessaires à leurs paiements. Il n'y a donc pas lieu de s'alarmer outre mesure.

Que, dans ces conditions, il soit indiqué de la part de nos fabricants exportateurs de ne pas chercher à forcer, les affaires, c'est là une question de prudence élémentaire, si naturelle qu'il est même superflu d'y insister. Des offres trop nombreuses de marchandises auraient simplement pour conséquence d'engager les acheteurs à peser

sur les prix, et un chiffre de ventes un peu considérable obligerait peut-être nos

fabricants à des crédité qu'il n'est pas opportun de consentir actuellement.

Les deux conséquences seraient fâcheu- ses ; il dépend de nous de' les éviter, en observant jusqu'à nouvel ordre une. atti- tude de prudente expectative, et le comité de la Chambre suisse a été sagement ins- piré en décidant de faire des efforts éner- giques pour maintenir, au moins le statu- quo en ce qui concerne les prix des arti- cles d'horlogerie, f - ï ^ .v - ^X«; w

Ces" efforts n'obtiendront •cependant Je résultat vouln que s'ils sont appuyés par la généralité des producteurs de la montre.

Certains articles de grande .production.

et de prix très bas, sont extrêmement sen- sibles aux moindres fluctuations de l'état du marché, et subiront peut-être une légère baisse momentanée,"mais leurs prix se re- lèveront vraisemblablement avec la,même facilité dès que se produira la reprise attendue.

En dehors de ce cas, les producteurs et sous-producteurs de la montre seront una- j nimement étonnés que l'on puisse admettre

actuellement même la simple possibilité d'une baisse.

Au point de vne de la fabrication, l'un des facteurs essentiels de nos prix de re- vient : le coût de la main d'œuvre, est loin de baisser; sans parler de la hausse cons- tante des salaires fixes, : les ouvriers esti- ment insuffisantes les allocations de renché- rissement qu'ils reçoivent actuellement et se préparent à commencer un mouvement afin d'obtenir qu'elles soient augmentées.

On sait d'autre part qu'un de leurs pos- tulats réclame l'introduction de la semaine de 48 heures. En admettant même qu'ils ' n'obtiennent pas complètement satisfaction, on peut s'attendre à une réduction à plus ou moins brève échéance de la durée heb- domadaire du travail, actuellement de 55 heures dans la plus grande partie des fa- briques. Et comme cette diminution du temps de travail ne pourra être accompa- gnée d'aucune réduction des salaires à la journée on à l'heure mais qu'elle le sera vraisemblablement d'une hausse des tarifs aux pièces pour permettre aux ouvriers de retirer le même gain total, elle se traduira

nécessairement par nne augmentation du coût de Ja main d'œuvre, c'est-à-dire de nos prix de revient.

Aucune baisse sensible n'est malheureu- sement à prévoir dans le prix des matières , premières et fournitures utilisées dans la fabrication du mouvement et de ses parties détachées et de la boite métal. Une circu- laire que nous, ayons sous les yeux, de trois de nos principaux groupements pa- tronaux à leurs sociétaires, affirme que certains:", prooH»jg; çommè~les~aoierey le*-- graisses, etc., sont offerts à des prix sen- siblement inférieurs; on nous assure qu'en ce qui concerne les aciers, ce renseigne- ment est. inexact; quant aux graisses et aux autres articles analogues, les quantités utilisées sont relativement minimes, et leur prix n'exerce aucune influence appré- ciable snr un écot. On nous affirme de plus que les quelques baisses qui peuvent se présenter dans les cours des grands rentres de commerce ne se répercutent pas sur les prix faits en Suisse, en raison de la raréfaction de là marchandise provoquée par les difficultés d'importation.

Dans l'industrie de la boite argent, la Banque nationale est actuellement en perte sur le métal qu'elle procure aux établis- sements de cette branche ; il ne saurait donc être question d'une baisse tant que nous ne pouvons pas de nouveau impor- ter librement de l'argent métal.

Quant à l'or, les circonstances qui ont fait de la Banque nationale le fournisseur exclusif de ce métal, ne cesseront vraisem- blablement pas de longtemps, et une baisse du prix des boites or n'est donc pas da- vantage à prévoir.

En résumé, les conditions actuelles de la fabrication excluent toute idée de baisse.

Au contraire, les nouvelles charges qui at- tendent à bref délai nos sous-producteurs et producteurs de la montre, rendraient plutôt nécessaires de nouvelles hausses.

Si, comme le dit le Comité de la Chambre suisse, elles ne sont pas actuellement op- portunes, il faudra saisir la première occa- sion de les faire admettre par la clientèle:

ce sera le cas, par exemple, dès que par une hausse des changes étrangers nne

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70 oKHATION U O K L O G E K E SUISSE hausse d a prix des montres en francs n e

signifiera pas u n e augmentation-du m ê m e prix converti en monnaie des pays ache- t e u r s .

De toute façon, on ne saurait logiquement exiger, pas plus des producteurs de parties détachées que des fabricants d'horlogerie, qu'ils travaillent à perte, ou même simple- ment sans bénéfice ; ce serait donc, à notre sens, aller trop loin de la part de nos di- vers groupements* que de décider d'avance qu'ils, repousseront momentanément toute augmentation nouvelle réclamée par leurs fournisseurs :'Vivre et laisser vivre, telle devrait être la devise de nos milieux horlogers.

Si, malgré tout, le ralentissement actuel devait persister, il g a r a i t évident que nous devrions procéder à une restriction de la fabrication, de manière à éviter d'une part la création de stocks trop considérables, et à réduire d'autre part au minimum le chô- mage que les circonstances actuelles im- posent aux ouvriers.

Il est certain que les charges que l'assis- tance chômage impose actuellement à nos chefs d'établissements, ne sont pas de na- ture à les engager à faire encore de grands efforts pour-procurer, comme au d é b u t de la guerre, du travail à leurs ouvriers ; c'est là certainement un des côtés fâcheux de l'organisation adoptée par le Conseil fédé- ral. Cependant, n o s patrons ne peuvent, malgré tout, se désintéresser complètement du sort de leur personnel s'ils tiennent à Iè conserver pour le m o m e n t où n o u s se- r o n s revenus à une situation normale. Et il sera certainement plus avantageux pour eux de faire dans la m e s u r e du possible.

une avance, en confectionnant du stock réalisable plus tard, que de payer des in- demnités de chômage qui constitueront p o u r eux une perte nette. Un fabricant de boites métal nous citait récemment le fait q u ' u n client qui absorbait la plus grande partie de sa production, avait, au m o m e n t de la conclusion de l'armistice, annulé sim- plement toutes ses commandes : le procédé était certainement brutal.

Comme conclusion, nous n'avons mal- heureusement aucun remède pratique à suggérer: que chacun veuille bien se pla- cer à ce point de vue, que les intérêts su- périeurs de l'industrie horlogère com- m a n d e n t à tous ceux qui en vivent de faire bloc et de se prêter dans la mesure du possible un mutuel appui. Notre indus- trie a traversé dans le passé des crises au- près desquelles les difficultés actuelles sont insignifiantes. Elle a toujours su les sur- monter, et surmontera aussi celles-ci grâce au concours de tous. G. S.-J.

Le retour à la liberté

M. Dr Alfred Georg publie les lignes in- téressantes suivantes dans le Bulletin Com- mercial et Financier Suisse sur cette que- stion actuelle:

L'initiative privée à laquelle notre pays doit tout ce qui fait sa grandeur dans le passé, souffre d'une crise d'anémie dont elle n'est pas responsable elle-môme.

L'intérêt général a exigé au début de la guerre et depuis lors uue restriction considé- rable du domaine où l'individu pouvait déve- lopper librement son activité et bénéficier des fruits de son initiative et de son travail. Cha- cun a dît se placer dans une, dépendance immé- diate de l'Etat devenu peu à peu le seul déten- teur de presque tous les biens et lui demander

e pain, la viande, le lait et les autres denrées

de première nécessité, de même que 1% matière première de son industrie. ... -.v• ?•

Nos étatistes — car il en reste — ont-„ainsi"

le bonheur de contempler dans toute sa beauté I i.léal qu'ils avaient entrevu avant la guerre, mais qu'ils ne pouvaient espérer réaliser si rapidement et si complètement.

L'Etat investi de pleins pouvoirs presqu'illi- mités, exercés e n fait.par des fonctionnaires précédemment inconnus dans la république/.

l'Etat achète et vend, importe et exporte, con- trôle la production intérieure et en fixe le prix • et les autres conditions ;de vente. Mais comme ses pleins pouvoirs s'arrêtent à, nos frontières, il est obligé de subir lui-même les prix et autres conditions fixés par l'étrangerr.pour nos im- portations. L'absence de concurrence, à un moment où la production a diminué partout en Europe, fait sentir, dans presque,: tous les domaines ses effets néfastes, à commencer par le renchérissement presque intolérable de toutes choses.

Ce n'est que par un retour graduel à la li- berté que l'on arrivera à rétablir à la longue une situation plus tolerable et moins dange- reuse au point de vue économique et au point de vue politique. Il faudra que partout et le plus rapidement possible le travail normal et paisible de l'ouvrier, de l'artisan, de l'agricûl-' teur puisse produire ses effets bienfaisants et reconstituer les réserves détruites par la guerre et par l'inconscience humaine. Il faudra si- multanément créer à nouveau les voies de communication et organiser les moyens de transport dont la destruction pèse aujourd'hui si lourdement sur la vie économique de tous les pays de l'Europe.

Mais ce n'est pas l'Etat seul qui peut accom- plir cette tâche ; il ne peut l'entreprendre avec quelque chance de succès que s'il appelle à son secours l'intelligence et l'initiative des citoyens en leur remettant à nouveau tous les domaines d'où il les a exclus depuis plus de quatre ans à tort où à raison.

Ce n'est pas dans les bureaux auxquels il a confié l'économie de guerre en les investissant des pleins pouvoirs que l'Etat trouverai les, conseils et les indications utiles pour, rétablir le régime de la liberté. Ces bureaux lui prou- veraient qu'ils sont indispensables, sinon pour toujours, tout au moins pour une période, pro- longée de transition. Ils sont incapables de prononcer eux-mêmes leur arrêt de m o r t et l'on peut être sûr qu'à de rares exceptions près, ils voudront survivre aux événements aux- quels ils ont dû le jour. Cela ne doit pas être si nous voulons rendre à notre pays son acti- vité normale.

Aussi longtemps que l'industriel, le com- merçant, l'ingénieur, le banquier se trouveront sous une tutelle plus ou moins déguisée de.

l'Etat et de ses fonctionnaires, la situation' restera ce qu'elle est aujourd'hui. Or il n'y a pas une minute à perdre : c'est maintenant que la Suisse doit être prête pour le travail de reconstitution et.de réorganisation, autre-, ment nos usines et nos ateliers continueront à chômer et le chômage s'accentuera, faute de matières premières et de débouchés.

Depuis quatre ans la ville fédérale a été le siège d'innombrables conférences et commis- sions qui ont été réunies surtout pour donner leur approbation à dès projets et des décisions tendant à restreindre le domaine de l'activité privée au profit de l'étatisme. Dans la règle, ces consultations ont été de pure forme, desti- nées à sauver les apparences de la démocratie sous le régime des pleins pouvoirs.

Il ne serait d'aucune utilité d'ergoter au- jourd'hui sur l'opportunité de l'une ou de

l'autre des décisions prises sous ce régime.

. Mais: nous voudrions bien qu'on réunit dans le plus bref délai, possible, à Berne ou ailleurs, des délégués désignés par nos Chambres de commerce et les associations. professionnelles importantes de notre pays pour se prononcer sur la question de la demobilisation de l'éta- itisme et de la restitution à l'activité privée des

domaines accaparés, par les: fonctionnaires de- puis le mois d'août 1914. Si l'initiative de.

cette démobilisation est laissée à l'Etat, on ne démobilisera qu'au compte-goutte et nous ne

sortirons pas du marasme. -v, De môme que les citoyens se sont organisés;

dans tout le pays lors de la menace de,grève go cial« pour assurer le maintien de l'ordre , e t d u respect de la loi, de même ils devront

s'organiser, s'il le faut, pour prendre eux- mêmes la direction des- aflaires et pour faire disparaître avant tout le régime qui a réduit à néant ce qui nous était resté avant la guerre de la liberté de commerce et d'industrie ga- rarantie par la Constitution fédérale.

Ceux qui s'occuperont de la démobilisation du 'fonctionnarisme pourront entreprendre utilement une autre tâche encore qui. consis- tera à obtenir une meilleure, organisation de l'administration d e s ' C / F . F . sur le concours desquels il est impossible aujourd'hui de compteri pouivcontribuer au rétablissement d'un trafic.normaleLetGqnseil ^'administra- tion de cette entreprise étatiste par excellence s'est montré incapable de contrôler la Direc- tion générale inspirée -dès :le début d'un esprit bureaucratique et anticommercial qui a fait beaucoup de mal à notre pays avant la guerre et depuis la gueri'e.X'est.du-deb.ors que la ré- forme nécessaire se fera dans cette adminis- tration ou elle ne se fera pas. Elle est incapa- ble de se réformer elle-même et les. Chambres fédérales n'ont jamais osé intervenir comme il eût fallu, car elles se sont régulièrement solidarisées avec une institution qu'elles avaient créée en faisant au peuple suisse des promesses dangereuses et qui n'ont jamais été tenues.

Résumant ces quelques considérations, nous formons? le vœu que le Conseil fédéral ordonne sans retard, avec le concours de l'Union suisse du Commerce et de l'Industrie, de l'Union suisse des arts et métiers et de l'Union suisse des paysans, une enquête ayant pour but de

; hâter le rétablissement d'un régime économi- que conforme à nos institutions démocratiques et la suppresion de tous les services de l'Etat créés depuis le début de la guerre, et. d o n t le maintien n'est plus rigoureusement nécessaire.

Cette enquête devrait s'appliquer également aux réformes à introduire dans l'administra- tion des chemins de fer fédéraux et à l'organi- sation de la Division des affaires commerciales de la Confédération qu'il est indispensable de : rattacher au Département politique, dontelles

n'auraient jamais dû être distraites.

Importation en France

Par décret du 20 janvier! 1919,, la prohibition générale d'importation édictée par décret du 22 mars 1917J. est rapportée, à partir dû 21 courant, pour les articles suivants.

L'impoitation en est libre sans aucune formalité.

N " du tarif . dfliiam:fca<iç.

173^ter Pierres gemmes brutes,

ex, 176 Agftte et autres pierres d e . môme espèce brutes.

•352à3S4 Verres de montres et verres de pendules.

ex. 358 Verres filés, boules et corail factices en verre ;

perles en verre et autres vitrifica- tions en grains percés ou taillés ; pierres à bijoux i breloques colorées

ou non, en verre. .

En ce qui concerne les autres articles, le : régime de prohibition est maintenu jusqu'il î nouvel ordre.

Importation en Belgique

Pour compléter le renseignement donné (dans notre dernier nnméro,.voici la liste des , articles touchant nos industries, dont l'entrée i en Belgique est autorisée sans licence d'im- i portation :

f Diamants bruts et taillés.

, Perles (fines, et pierres fines.

Verres de montres? et de pendules.

Instruments pour laboratoires et la science, en verre.

Instruments et appareils 'Scientifiques, et d'optique.

iCoutelierje.

Importation aux Etats-Unis

Une'licence générale a été accordée pour l'importation aux Etats-Unis de tous produits (sauf.cemxspécifiés, ci-après) i originairesnet en .provenance de France, d!Angleterre, ou d'Ita- l i e , leurs possessions ou protectorats d'Europe iet de l'Afrique méditerranéenne,

LA-FEDEKATlOiV a u ^ i - A K . i i U ü - &UISSE

i - a i a u

Bijoux et bijouterie, y compris aiguillée pour compteurs, montres et phonographes.Là;.

Bijoux etbijouterie, (lavures de) fi* • ! Platine et ses ouvrages.

Pierres précieuses etiëùrsimilatiöBs^ettous produitsindustriels;; (Jourri\--offi'é:.fr:) j

Interdlctlon^impBrtattinr'"

en Trinité et Tobago : L'importation;- dans cettecolonié(pbssession*>

britannique} dès articles suivants a été prohi- bée:

Horloges et montres ; . . . bijouterie,

instruments de musique, de toutes espèces, y compris les phonographes*»* -

Argenterie et objets argentés. - .

(Joupn.'-ojfiê. fr.) i

Traité de commerce italo-suisse ~ A teneur d'un décret paru dans le Journal officiel italien, la validité de quelques traités de commerce coneluS-par l'Italie avec diffé4 rents-payff/et dénoncés depuis quelques mois déjà, parmi lesquels celui du 13 juillet 190*

conclu entre l'Italie et la Suisse a été pro-1

longée pour une durée indéterminée. •<- -

i ii l i i _i_ :. i .m.' » l im f é «• y ri li n i . - i. . . . •-

Conventions ferroviaires dénoncées "~ ; Le gouvernement italien et belge ont, à ce qu'apprend le « Sole », dénoncé la convention internationale sur les transports par chemin de fer, conclue le 14 octobre 1890" à Berne,!

suivant l'exemple donné par la France. ••

Mesures financières françaises . Suivant arrêté du 18 janvier ct., l'exporta- tion ou la réexportation hors des districts de Basse - A Isace, 'Haute-A Isace et Lorraine, &

destination de l'étranger, sans autorisation préalable, des billets de la Banque de France, est prohibée, »sauf.pour-les*voyageurs'' munis d'un passepart^dans 'la limite de frs.-1000v^-i par personner.' Les demandes de dérogation doivent être adressées au délégué du ministre;

des finances.à Strasbourg. -

Sauf autorisation écrite du*ministre de«) finances français, l'entrée'en. JFrance sous un régime quelconque, des billets dé banque, de la monnaie et de tous autres instruments mo- nétaires russes et des billets de la caisse la Vénétie émis par le gouvernement autrichien, est-prohibée»!»-

— En abrogation desl'amîêtôdUî&jûiIIe*Aⁱ9I8;

interdisant sauf autorisation préalable, l'ex- portation ou la réexportation de certains titres ainsi que des billets des Etats-Unis, le ministre des finanees rapporte les dispositions dé-l'ait i rêté prérappelé en ce qui concerne les billets des Ètats-Unisid'Amérique^,-

— Les dispositiansiidefi-aFEeteidn.^a94aiUel 1918, interdisant, sauf autorisation préalable, I l'exportation ou la réexportation de certains titres, ainsi que des billets de la Banque de Russie sont rapportées en-t;e qui concerne les billets de la Banque de Russie. -

Commerce» desgméhBUtfréohinpw^

Par ordonnance d'exécution complémentaire du Département- fédéral des financés et des douanes, du 15 j ans iert .1919, q u i entire en vi-

f

neurile^l"'févtieri courant? les-'dispo»i*ions e I'aTticIe^,i8i-2^ras«Wûéa de l'ordonnance d^xexé- cution:du-2&'àoôtl-9i8 sontabrogées et xent- placées par les suivantes:

â D é môme, ces lingots et ceux provenant de la fonte des déchets proprement dits- d'or, d'argent et de platine produits dans l'industrie de l'horlogerie et de la bijoi^terie'devront être vendusittùx usines de dégrossissage ou d'aprê- tage dansi le'délat-.de-slft jours-udès Ià>date^e l'essai, -pour^autanti que les dits "lingots-ne pourront pas être utilisés directement et sans autre préparation par l'industrie. En outre, cette disposition n'est pas applicable aux lin- gots d'or tenant.moins de 0.300. » .

Bibliographie

A n n u a i r e d u C o m m e r ç a n t p o u r 1919. — Publié sous les auspices de la Société suisse des Commerçants. — Lausanne, Edition La Concorde. — Prix : 2 fr, SO.

11 manquait à la Suisse romande un recueil annuel résumant le mouvement-économique et financier du-pays;'l'Annuaire du Commer- çant comble cette lacune.;L'édition 1919 qui vient de sortir de presse est une heureuse ten- tative et montre d é j à c e que pourra devenir cettsKtftile publication qui place dès cette an- née sous les yeux du- lecteur un tableau suc- cinct,; mais complet,' de notre industrie natio- nale avant et pendant la guerre. Un résumé d e l à nouvelle loi fédérale sur le timbre, di- vers tableaux concernant les poids et mesures et les monnaies des divers pays, et une quan- tité d'autres renseignements d'utilité "journa- lière : calculs commerciaux, postes, télégra- phes, téléphones, etc., complètent l'Annuaire du Commerçant'et en font un Vademecum d'unéréellé valeur scientifique;¹ commerciale et;documentah?é;pour'tous ^plusieurs- graphi- ques concernant la situation et le développe- ment économiques de la Suisse complètent utilement le texte, i

*. •-

1

Registre du commerce

E n r e g i s t r e m e n t s : fc

23ja/49.îUi Ernest Bossmger-^àe Niederrohr-

(idorf„ .Argoyie) fabr. et commerce d'horlo- . gerie, Rue:des Vergers 34, Bienne'.-

3/V-in^B. >— W. Kuhn etßls, Metallsägen*

• fabrikis.tsu<*:ollii(Wilhelm K.y pèrer Wi- lhelm IC. fils, originaires d'Orpond) fabr.

de scies à'métaux, Orpönd.

%tfyi§9^'TkoTnrhen>& Chappnis, soé. n.icoiL (Hans Th.-, de Arbold'swil, Bàle-Camp., Emiï Gh.-, de Esserts-Esery, H,e-SaVoie, f\ France), faB. d'aiguilles pour montres, etc-;'

L R u e de* AllééS'2ly Madrètsch-Bienne.

,.'-7^ -August Werndi, Uhrmacher (de Thalhèim), horlogerie, bijouterie, optique, Kronengasse, Aarau.

-rji.,, M o d i f i c a t i o n : .

6/1/19* yr La s o c an« « F o r i s S . A:», a modifié ses statuts et prend pour dénomination Eta- blissements el Fabrique Foris S.A. et porte

• son cap-, soc,- de ftv 21.000 à fr. 127.000 au '' porteur. Articles de précision, machines;'

• ete.^8,-Rue de»Eaux-Vives,- Genève-. "

l-.V« . .... • . g l..

-— »• R a d i a t i o n^-: "

24/I/*9î*^- Camille Leuba; fabr: de fraisesp' horlogerie et appar. mécaniques, Le Locle.

• * , , , " " ' • ' • " ' • T"f" " ' • • ' - ' " * - — • * " • • " ' - • •

Nouvelles diverses

• '• E x p o r t a t i o n s en E x t r ê m e - O r i e n t . ^ L a Division du commerce nous avise qu'il résulte d'une note récente du Foreign Office à la Lé- gation de Suisse à Londres que le sy^tMic prescrivant des garanties de non-réexportation en Russie pour les ' marchandises importées au Japon, Mandchourie, etc. a été'abandonné,¹ de sorte que ces garanties ne sont plus exigées pour les exportations à destination de l'Ex- trême-Orient, acheminées par le canal de Suez.

: E x p o r t a t i o n s f r a n ç a i s e s . — A dater du 13 janvier courant, la vente et le commerce tiës diamants industriels, y compris lès dia-

«•mants-^pour filières, sont libres en France.

Toutefois, le régime actuel des autorisations 'ä^mpaptati&hF^td'exp^ortätioh-,' sous le con-

trôle de la commission des diamants est main- tenu jusqu'à nouvel avis.

Exportation en*G-rècer— ' Le dépôt des paquïts'd'ëcMntillorfs de-1 marchandises, re commandées ou non-,—renfermant des objets ayant "une valeur marchande, n'est pas admise,

parce que l'administration des postes grecques, s'appuyant sur les dispositions de la conven- tion postale universelle^a fait savoir qu'elle n'accepterait pas les envois de ce genre.

Un b e a u d i a m a n t . — On a extrait des mi- nes de diamants de JagOrsföntein (Transwaal) Un diamant blanc-bleu de 388 V* carats. Cette pierre'sera-+rè% probablement-l'un des spéci- mens historiques -des mines de diamants.

W i H M i i r i r T

Quelques-uns des plus beaux et des pltïS:

grands diamants dont parle l'histoire ptot été extraits des raines de Jagersfontëin.'Lé'« Ju- bilé», qui pesait 640 carats à l'état brut et,239 carats une fois taillé, y fut découvert "en r 8 9 ^^v. 1'« Excelsior», trouvé en 1893. pesait. 971^qaT,s rats à l'état brut. Ce dernier était la plus grosse] ,^-^VJ pierre connue jusqu'en 1908, date à laquelle-- —-•

on découvrit le Cullinan.

Trafic E u r o p e - A m é r i q u e . — On nous in-,.-.*

forme que la Compagnie générale, transatlan* '-.

tique ell'ectuera ses départs à partir dur-mois' prochain1 de nouveau du Havre, commcaupa-jfr; \i,^

ravant.

• Le premier-paqueböt-pöstal«RochàmbèafU» ' ; quittera cette ville vers le 8 courant..

Trafic S u i s s e - A n g l e t e r r e / — fia Bennet Steamship Co vient de" reprendre son service; \ ? régulier d'avant la guerre entre Bouloghë-s/m.- ^u Londres, via Tamise. '^ - ^2^ 3

Trafic p o u r et p a r l'Allemagne.'"-^Le^^j.,,,^

trafics suivants sont interrompus jusqu'à noû» ' ; vel avis : '" ',. ' . ^ r-i

Le trafic des marchandises avec TAIsacé^®'*.'*

Lorraine et à travers ces régions. •

Le trafic avec les stations des arrondisse- ments de Brornberg, Danzig et Königsberg, ainsi qu'avec celles de-Beuten, Posen et lés:

pays du Nord, via Sassnitz, Trçlleborg,War-,.f,j.f-\

nemünde et Gjedser.

H o r l o g e r s - t e c h n i c i e n s . — Le Conseil d'Etat du Canton de Neuchâtel a délivré le di-

plôme cantonal d'horloger-technicièn à MM. ,. .^A Eugène Huguenin, Henri Mercier et Albert Péllàton, tous domiciliés au-Locle. ~

Cotes

D i a m a n t b r u t (31 janvier 1919) :

.1>V: Ai

•

I i\

Petits éclats diamant . fr. 12.— a 15.— leant • Boart » 15. »17.— » Poudre d e diamant brutëur » 2.50 » 2.75 »

(Maison Lucien Baszanger, Genèçe)k Métaux p r é o i e u x (31 janvier 1919)*:

argent nn en grenailles fr 224 — le kilo.

Or ; » 3823.^- ;^:i -^;' '

C h a n g e s u r P a r i s . ' . . . , . ' ; , . . • $;M*$i\?nrr Métaux (Bourse de Londres) :

27. ianv; 28 jan«.t^Q Etain, straits . . comptant 248.— 247, —*'C ' é

3 mois 244 10 243 '/a Plomb, espagnol comptant 40.— , 4 0 , — _.^f

plus éloigné 32.1Ô'' ^:i_j; - - ' Zinc c o m p t a n t 5G,— ' 36,-r*- <••-' '-

p l u s é l o i g n é 4 5 , — .> —> -,; -, >

Cuivre, électr 105-103 101 Vü,i ."

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