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Dimanche 25 Septembre 1892.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Sixième Année. — N

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78.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 25 Septembre 1892.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

A B O N N E M E N T S

Uu an: Six mois Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3 s - Union postale ;> 12»— » 6

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chaux-de-Fonds

A N N O N C E S

Provenant de la Suisse 20 et. la ligue de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance O r g a n e d e la S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s du J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s Bureaux d e contrôle

e t d e s Syndicats professionnels.

La Fédération ouvrière horlogère

Le 16 octobre prochain se réunira, à St-Iraier, un congrès de délégués des as- sociations ouvrières horlogères, qui aura à se prononcer sur la fondation de ce nouveau groupement des forces ouvrières ainsi que sur un projet de statuts dont nous avons un exemplaire sous les yeux.

Ce projet est procédé de propositions motivées de quelques membres de la commission qui l'a rédigé, et qui nous renseignent sur le but qu'on se propose.

Tout d'abord, ils reconnaissent l'utilité d'une Fédération ouvrière, mais ils de- mandent que sa création soit subordon- née à celle d'une réorganisation des corps de métiers ou syndicats, pour les motifs suivants :

Dans l'état actuel do l'organisation, une Fé- dération ouvrière horlogère composée seulement des syndicats existants dans leur forme a c - tuelle, ne serait qu'un rouage de plus, inutile et coûteux, dans notre système d'organisation ouvrière déjà trop compliqué et n'aurait pas pour effet de provoquer l'organisation de la grande masse qui se trouve actuellement en dehors du mouvement, ee qui est cependant le but primordial de tout groupement ouvrier.

Signalant ce qui a été tenté depuis six années, pour n'aboutir qu'à l'organisation de 12,000 ouvriers sur 40.000, ils consta- tent qu'en dehors des nombreux syndi- cats morts-nos, les uns offrent tous les signes d'une décomposition rapide, les autres des signes de défaillance et d'im- puissance, ce qui leur fait considérer que le mouvement horloger déjà très faible en raison de ses forces numériques, se trouve maintenant en pleine décadence;

ils en indiquent les causes comme suit:

Un tel état de choses a ses causes qu'il est hou d'examiner. I,e mouvement périclite parce qu'il a manque de cohésion, parce que l'union intime a manqué dan.··· les c/forts qui auraient dti être communs au lien d'être isola, il périclite parce que les hommes d'énergie les mieux trempés se découragent devant la stérilité des efforts.

Aujourd'hui, plusieurs syndicats 'suivent le chemin de la déconfiture, et la"plus grande partie des ouvriers reste inorganisée sans qu'on puisse concevoir l'espérance qu'elle le sera un jour tant qu'on conservera le principe d'organisation par branches séparées..

Qu'on examine liien la chose: le fractionne- ment des forces a été une des causes de l'inor- ganisation de la grande masse et de la chute des syndicats faibles en forces numériques. Ce n'est donc pas la fondation d'une fédération horlogère comprenant les syndicats dans leur l'orme actuellement vicieuse qui augmentera le nombre des syndiqués, puisqu'il est avéré qu'une grande partie des branches ne peut se syndiquer isolément, lin cette occurence, la seule planche de salut nous parait être celle- ci: « C'est que les syndicats ayant quelque vi- talité doivent s'assimiler les branches inorga- nisables et les syndicat anémiques. »

On ne peut nier.qu'une assez large solidarité ait existé de syndicat à syndicat, surtout dans les cas de grèves, mais il n'en est pas moins vrai que chaque syndicat était et est encore livré à ses propres forces, luttant en de petits combats d'escarmouches sans résultats bien appréciables et s'usant dans la lutte contre le patronat d'une façon stérile et précisément parce que les efforts sont divisés et sans cohé- sion; nous disons sans cohésion, car quand un syndicat est aux prises avec le patron, les a u - tres assistent impassibles à la lutte, se bor- nant à faire des vœux pour le succès de leur confrère, alors qu'une action commune devrait exis- ter pour réduire les patrons à la raison. Or, cette action commune n'existera jamais avec le sys- tème d'organisation actuel, et pourtant serait des [)lus possibles lorsqu'une soudure intime lierait les ouvriers de toutes les parties, du moins dans leurs grandes lignes.

Donc le système de revendication actuel est vicieux, puisqu'il n'assure des avantages qu'à une faible minorité au détriment de la masse.

Mais aussi quel avenir nous réscrvc-t-il, cet état de chose ? Cette faible minorité qui se maintient tant bien «pie mal grâce à une cer- taine puissance syndicale, ne iinira-t-elle pas par être annihilée, débordée, par la grande masse qui envahira certainement les parties favorisées.

Sans doute que ce système de revendi- cation est vicieux; mais il l'est non seu-

lement au point de vue ouvrier, mais tout autant au point de vue de cette catégorie de patrons, toujours la même, qui est aux prises avec le's revendications ouvrières, alors que tout une autre catégorie, nom- breuse et souvent peu intéressante, échap- pe à toute contrainte, parce qu'elle existe loin des localités ou des régions où les ouvriers sont organisés. .

Après avoir formulé ces quelques ob- servations contre le groupement actuel des ouvriers, ils disent que le mouvement a devant lui deux voies:

Ou bien rester dans l'étroitesse et l'égoïsme qui est la caractéristique des syndicats actuels et mourir de mort lente, ou bien donner un re- gain de vigueur au mouvement en lui donnant plus de cohésion et en abordant franchement Ie terrain de la solidarité sans distinctions de parties.

Nous avons l'intime conviction qu'un seul syndicat horloger suffirait, mais comme cer- tains syndicats ne veulent pas abandonner leurs avantages conquis, ce (pie nous compre- nons facilement du reste, voici ce que nous préconisons et proposons :

1. Tous les éléments ouvriers travaillant sur l'industrie horlogère sont répartis en trois syndicats :

a) Syndicat des ouvriers sur ébauches, finis- sages et pignons;

b) Syndicat des ouvriers du mouvement ; c) Syndicat des ouvriers de la boite.

2. Ces trois syndicats composent la Fédéra- tion ouvrière horlogère.

3. La Fédération ouvrière horlogère forme une section de la Fédération suisse des syndi- cats professionnels.

Quant au projet de statuts, nous allons l'analyser brièvement. Le but de la Fé- dération ouvrière y est défini comme suit :

lille travaillera, par son active propagande, ά l'organisation de tous les ouvriers et ou­

vrières horlogers, soit dans leurs branches professionnelles respectives, soit dans les syn- dicats plus généraux. IiUc 'coopérera active- ment aux statistiques du travail et enquêtes ouvrières, et instituera les services généraux suivants: offre et demande du travail; rensei- gnements sur la situation du marche horloger;

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328 LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE

conciliation dans les conflits; appui moral ot matériel, sous réserve d'application des dispo- sitions contenues dans le chapitre fonds de réserve, en cas d'action individuelle ou corpo- rative de résistance, résultant de violations du droit d'association, do contrats, conventions ou résolutions des associations respectives. Elle favorisera l'amélioration des conditions écono- miques et sociales des populations ouvrières liorlogères, en apportant son concours effectif à l'œuvre de réforme, de perfectionnement et d'application de la législation sociale, dans les cantons et Ia Confédération suisse, en faveur des classes travailleuses, industrielles et agri- coles.

La Fédération ouvrière horlogére, convain- cue de la nécessité d'unir son action spéciale au mouvement ouvrier suisse, déclare adhérer à la Fédération ouvrière suisse et à la Fédération suisse des syndicats professionnels.

L'organisation serait fortement centra- lisée entre les mains du Comité central, composé d'un bureau directeur de cinq membres, de deux délégués de chacun des syndicats i'édëratifs adhérents, ceux possédant plus de 1000 membres, ayant droit à trois délégués et ceux possédant plus de 2000 membres à quatre délégués.

La Fédération posséderait un fonds de réserve alimenté par une part du produit des cotisations fédérales, et destiné à ap- puyer financièrement les syndicats qui auraient à soutenir un conflit avec leurs patrons respectifs. Tout cas de conflit fe- rait l'objet d'une enquête et d'une tenta-' tive de conciliation « de la part de délé- gations du Comité central et de l'organi- sation respective », ce qui indique que partout où les patrons sont organisés en associations, la discussion aurait lieu de syndicat à syndicat. En cas de non en- tente, l'intervention de la Fédération^

suisse des syndicats professionnels serait demandée.

Quoique le mot de grève ne soit pas écrit dans le chapitre qui a trait à l'em- ploi des fonds de réserve, il va de soi que les subsides accordés aux ouvriers en conflit avec leurs patrons, comportent la cessation du travail; les statuts ne nous disent pas si la grève précéderait les pourparlers où si elle ne pourrait être décrétée qu'après la rupture des négo- ciations.

* * *

Le tableau que trace le préambule des statuts, de la situation des organisations ouvrières est si sombre, qu'on se demande si le moment est bien choisi pour opérer une refonte et un rajeunissement, des syndicats professionnels ouvriers; mais les promoteurs de ce mouvement sont mieux placés que nous pour juger de l'opportunité d'une telle campagne.

Ce que nous souhaitons, c'est que cette organisation nouvelle, qui aurait pour effet de donner plus de cohésions et, par conséquent, plus de force à la collectivité ouvrière, ne devienne pas un instrument de guerre au service de ceux qui, ou- vertement ou non, prêchent la lutte des classes, mais qu'elle soit un organe de

pondération, de conciliation et de paix, enlevant aux conflits leur acuité, se mettant au service des seules revendica- tions légitimes et raisonnables et faisant la part des droits et des obligations de chacun. C'est du reste, nous en sommes persuadés, l'intention formelle de ces promoteurs.

Plus que jamais nous avons besoin de concentrer nos forces dans la lutte constante que nous avons à soutenir contre les ennemis du dedans et du de- hors et de travailler, dans la paix et dans l'union, à notre développement in- dustriel et commercial.

Cette nécessité est d'ailleurs sentie par les ouvriers que n'aveugle pas la haine du patron; nous en voyons un heureux indice dans un article pondéré que publie, sous la signature A. P., l'or- gane de la Fédération des ouvriers mon- teurs de boîtes, article consacré à l'issue heureuse de la grève de Besançon; en voici la fin :

« Mais cette victoire, ne la rendons fias in- solente ; sachons conserver nos positions, n'allons pas plus loin. Dans nos revendica- tions, ne voulons pas t o u t p o u r n o u s .

« 11 existe des difficultés commerciales qui demandent le calme et la réflexion pour qu'elles ne se changent pas en désastres.

« Nous tous, ouvriers monteurs de boites, soit de France soit de Suisse, ne l'oublions pas.

Déjà depuis bien des années nous avons, de l'autre côté des mors, un ennemi commun qui nous menace et dont notre industrie est le point de mire. Croyez-vous patrons et ouvriers que nos forces concentrées seraient de trop pour engager la lutte et vaincre ? »

(pie le Ie·1 mai prochain sera un jour de con- sultation pour savoir si la grève est acceptée dans le monde entier par les ouvriers syndi- qués et non syndiqués.

La commission du congrès a décidé que le congrès de Zurich serait tenu dans la première quinzaine 1893, afin (pie ses décisions soient appliquées a partir du 1«· mai prochain.

.Nouvelle l u b r i q u e . — La commune de Chésard-St-Martin, au Val-de-Huz, a fêté m a r - di l'inauguration d'une grande fabrique d'hor- logerie. Construite sur l'initiative de M. S a n - doz, de Dombresson, qui a passé de nombreu- ses années dans les établissements de MM. J a - py, à Beauconrt, la fabrique occupera jusqu'à 300 ouvriers, et toute la vallée attend beaucoup de ce nouvel établissement industriel. La com- mune de Chézard-St-Martin a d o n n é gratuite- ment les terrains et pris à sa charge tous les frais de construction des immeubles, soit 100,000 francs; elle n|a imposé qu'une seule condition

/

Nous ne pouvons qu'applaudir à ces sages paroles et nous exprimons le désir qu'on s'inspire du sentiment qui les a dictées, chaque fois que la future Fédé- ration ouvrière horlogére aura à pren- dre position dans une question d'intérêt général.

Or ne l'oublions pas, quand l'intérêt général est sauvegardé, les intérêts par ticuliers le sont,également.

Nouvelles diverses

F é d é r a t i o n d e s o u v r i e r s m o n t e u r s d e b o î t e s . — Le congrès annuel de cette fédéra- tion, a l i e u à Besaueon les 24, 25 et 26 courant.

M i s e à l ' i n t e r d i t . — On annonce que la fabrique Cosandier frères de Neuchâtel est mise à l'interdit p a r le syndicat des repasseurs, dé- monteurs et remonteurs. Le motif de cette mesure serait une baisse très forte que la dite fabrique aurait voulu imposer à ses ouvriers.

C o n t r ô l e . — L'assemblée municipale de Delémont a décidé, vu l'extension que prend l'industrie des boites de montres dans cette localité, la création d'un bureau de contrôle pour les matières d'or et d'argent.

C o n g r è s o u v r i e r . — Le congrès des syn- dicats ouvriers tenu à Marseille a adopté les conclusions d'un rapport tendant à l'adoption en principe de la grève universelle, l'organisa- tion de la grève par les fédérations nationales et les bourses du travail, qui devront présen- ter un projet d'organisation au congrès inter- national à Zurich. Lc congrès a voté enfin

à ces dons généreux: c'est (pie le directeur sera tenu d'employer dans la fabrique 125 ou- vriers domiciliés dans la commune ot de don- ner, en général, la préférence à ces dernière pour tous les emplois. Les machines vont être installées, et le travail commencera dans un délai rapproché.

n é g o c i a t i o n s c o m m e r c i a l e s . — La Posl.

dit que le comité de l'Association des chambres de commerce allemande a fait savoir à ses membres que, d'après les informations les plus récentes, les pourparlers préliminaires en vue de la conclusion d'un traité de commerce avec la Russie, ne sont encore guère avancés, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'envoyer les avis à ce sujet dans Io délai fixé.

P o s t e s . — La république de Bolivie a ad- héré à la convention postale universelle, con- clue à Vienne le 4 juillet 1801, ainsi qu'au pro- tocole final et au règlement d'exécution.

C o n s u l a t s . — L'exéquatur est accorde à

^M- Antonion Fousoura de Xavier, en qualité de consul général des litats-Unis du Brésil à Genève.

S a l a i r e s a u x l'.lals-l n i s . — Le bureau de statistique du travail de l'Etat de Massa- chusetts vient de publier le recensement indus- triel de cette année. Ce document constate que les salaires ont baissé comparativement aux années précédentes, excepté dans l'indus- trie dos laines.

Q u e l l e e s t l a c o n s o m m a t i o n a n n u e l l e d ' a r t i c l e s d e b i j o u t e r i e ? — Cette question est fort difficile à résoudre. On peut s'en faire une idée d'après le dernier rapport de fin d'année de la Chambre de commerce de Pforz- lieim (Bado), ville ou il existe460 fabriques de bijouterie et 286 fabriques d'accessoires occu- pant en tout 11,000 ouvriers. D'après les esti- mations de la Cliambre de commerce susdite, la ville de Pforzheim a consommé à elle seule, l'année dernière, 21,600 kg. d'argent d'une va-

soit, chiffre IV. 3,600,000

> 21,000,000 IV. 24,000,000 leur moyenne do 167 IV. le kg.,

rond

et 6000 kg. d'or, à raison de 3,500 francs le kg., soit

Total

En estimant la valeur des matériaux d'or- nementation (diamants vrais et faux, perles, coraux, etc.,) à IV. 3,600,000 ot le prix do revient à fr. 11,500,000, et en ajoutant à ces sommes les faux frais et le bénéfice probable, on arrive pour la valeur totale des articles do bijouterie fabriqués à Pforzheim on une année, au chif- fre respectable de 50,000,000 de francs.

Et dire qu'avec quelques sacrifices et beau- coup de bonne volonté, nous pourrions nous organiser pour cotte production on Suisse même !

E x p o s i t i o n d e C h i c a g o . — Il parait (pie les branches annexes — ou soi-disant telles — arrivent, ces derniers jours avec des demandes

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 329

considérables de place. Comme l'horlogerie a

•manifesté à temps sa volonté d'exposer; il va sans dire qu'on ne réduira pas la place qui lui est acquise pour la céder à des industriels qui viennent, après coup, réclamer une place qu'on ne pouvait supposer être nécessaire lorsque la demande de l'espace à accorder pour l'exposi- tion horlogère a été faite à Chicago.

Variétés

L a l u m i è r e d e l ' a v e n i r . — Il n'est pas improbable, a dit M. Crookcs que la lumière phosphorescente discontinue émise par cer- tains corps, lorsque, placés dans un vide poussé très loin, on les soumet à l'action d'un cou- r a n t à haute tension, ne soit autre chose qu'une production artificielle de rayons élec- triques ou d'ondes suffisamment courtes pour affecter notre organe visuel. Une lumière de ce genre, si elle pouvait être produite plus aisément et d'une façon plus régulière, serait infiniment plus économique (pie la lumière d'une flamme ou que celle de l'arc électrique, car il n'y a d'absorbé sous forme de rayons caloriques qu'une très faible partie de l'éner- gie mise en jeu. La nature nous fournit d'ail- leurs des exemples de production de cette lu- mière phosphorescente, dans le ver luisant et les i'eux follets. L a lumière qu'ils ômetent, quoique suffisamment énergique pour être vue à une distance considérable, n'est accompa- gnée d'aucun dégagement de chaleur capable d'être dénoncé par nos instruments même les plus délicats.

En se servant de courants alternatifs de liante fréquence. M. Nicolas Tesla a réussi à faire passer p a r induction à travers le verre d'une lampe une quantité d'énergie suffisante

!loin· maintenir un filament à l'état d'incan-

descence, sans se servir de fils de communi- cation. Il a même pu éclairer une chambre en y produisant une condition telle que l'appareil éclairant pût être placé n'importe où et don- nât la lumière sans qu'il fût besoin d'établir aucune communication électrique. Il avait o b - tenu cette condition initiale en créant dans la chambre un champ électrostatique puissant alternant très rapidement et en reliant respec- tivement à chaque extrémité du circuit deux feuilles de métal, de sorte qu'un tube dans le- quel avait été pratiqué le vide devenait lumi- neux dès qu'il était placé entre ces deux feuil- les ou n'importe où.

L'expérience seule peut déterminer la valeur pratique de ce mode d'éclairage. Le fait mon- tre, en tous cas, que la machine électrique ordinaire doit cesser d'être regardée comme un simple jouet. ''·

N o u v e a u s i g n a l « l ' a l a r m e p o u r c h a u - d i è r e à v a p e u r . — Gn a imaginé de nom- breux appareils pour indiquer l'abaissement du niveau de l'eau dans une chaudière. M. Sto- phen Mathews, de Montréal, vient d'en imagi- ner un, qui fonctionne électriquement, et seu- lement dans le cas où le niveau le plus bas se trouve atteint.

Cet appareil se compose d'un flotteur sphéri- que, qui monte et descend dans un cylindre vertical ouvert à ses deux extrémités, et sou- tenu d'une manière quelconque à l'intérieur de la chaudière. Lc plus simple, dans le cas d'une chaudière tabulaire, est de se servir de deux des tubes pour établir un support, sur lequel on fixe le cylindre.

Le flotteur, au b a s de s a course, vient repo- ser s u r un ressort qui forme un circuit électri- que, dans lequel on a intercalé une sonnerie.

Procédés industriels

T r e m p e d e l ' a c i e r . — Voici, d'après l a

« Revue métallurgique », un procédé fort e m - ployé en Suisse pour la trempe des outils en acier.

On mélange intimement, dans un récipient d'une certaine capacité, quatre parties de r é - sine et deux parties d'huile de baleine, on y incorpore ensuite une partie de suif chaud.

On introduit dans cette masse les corps a, tremper portés préalablement à la température du rouge cerise et on les y laisse jusqu'à com- plet refroidissement; on les remet ensuite, sans les essuyer, dans un feu tempéré à la manière ordinaire.

Si l'on brise des barres trempées de cette façon, on constate que la trempe est plus pro- fonde et que l'acier est moins cassant.

Le tranchet des outils ainsi traités présente une finesse et une durée remarquables.

Cote de l'argent

dn 24 septembre 1892

facturé a u x monteurs de boites L'argent 800 laminé et fil à fr. 115»—

» 805 » •» •» 115»70

» 875 » » » 125»50

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» 935 » » » 133»90 Fin en grenailles » 142»—

le kilo.

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Fie. 2

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e n o r , a r g e n t , a c i e r e t p l a q u é o r

Extrait du ,,Journal s u i s s e d'Horlogerie", revue horlogère uni- verselle, n u m é r o d'avril 1892, publiée sous les auspices de la Classe d'industrie et de commerce (Société des Arts de Genève):

« Lc mouvement est fixé dans un cercle fileté à l'extérieur (fig.2) qui l'entoure sur toute sa hauteur, et qui une t'ois vissé dans la boite, vient s'appuyer au fond de celle-ci, constituant ainsi un garde-pous- sière dont l'efficacité va même jusqu'à la plus complète imperméa- bilité.

« II ressort de l'innovation de M. F. Borgel un avantage qu'il est bon de constater, c'est la solidité acquise par une boite légère duc au l'ait (pie le cercle appuie au fond de la boite, tendant ainsi et Ie fond et la carrure. Ce l'ait, joint à la simplicité de la construction de la boite et à la suppression de la cuvette, justifie la mention d'écono-

mique dont nous avons qualifié cette nouvelle boite. 1789^12 L'emboîtage du mouvement dans ce cercle est fait de manière que

lorsque le vissage est opéré à fond, le midi se trouve à sa place vis- à-vis du pendant. Un petit ressort d'arrêt en assure du reste la stabi- lité.»

λ'Β. Les mouvements étant fermés hermétiquement, il en résultera une économie de nettoyage pour le particulier. — Il est également fa- cile de sortir son mouvement pour en retoucher le réglage, et pour l'acheteur en reconnaître la qualité; une application très heureuse a été jointe pour les personnes qui désirent supprimer la vis au pendant.

Il suffit de tirer la couronne disposée à ressort pour en dégager la tige du mouvement, qui maintenue ainsi au dehors par un retien à l'in- térieur du pendant, permet de dévisser et de remettre le mouvement avec facilité. La couronne ne peut s'échapper de son pendant.

L'économie de matière est en moyenne de 30 à 40 pour cent.

Seules médailles d'argent. Exposition universelle, Paris 1878. — Paris 1889.

Médaille Chaux-de-Fonds 1881. — Diplôme Zurich 1883.

d'Ai

Saison l'ondée en 1312

de Montres en tous genres

M FRÈRES

G E N È V E

Maison fondée 1812

Succursales et Dépôts :

C h a u x - d e - F o n d s , 5, r u e Daniel J e a n R i c h a r d , 5, Locle, 3 2 5 , r u e B o u r n o t , 3 2 5 .

Spécialité d'aiguilles Louis XV, ciselées or, acier, en composition dorée. Breguet et poires de toutes formes. Grandes et petites secondes,

Chronographes, quantièmes, compteurs, etc. 1799-43

FABRIQUE D'HORLOGERIE COMPLIQUÉE

Spécialité de montres à quantièmes en tous genres simple et perpétuel

1» Λ Mi l i g n e s .

—->-ÏSSC· Brevet ίζ^Ι Ν» 1712 ·ΕΞί< »< •

M o n t r e s d o u b l e t o u r s d ' h e u r e s d o u b l e l'aee, double tours d'heures, avec et sans quantième, seconde au centre trotteuse et s a u -

teuse, système seconde indépendante avec arrêt. 1843-9 D o u b l e t o u r s d ' h e u r e s a u c e n t r e (double mise à l'heureI.

Chronographe simple et c o m p t e u r

seconde au centre simple, ancre et cylindre.

S A N D O Z & M E Y L A N

CHAUX-DE-FONDS

La fabrique d'échappements Fritz Meyer, Soleure

se recommande à MM. l e s f a b r i c a n t s « l ' h o r l o g e r i e ainsi qu'aux f a b r i c a n t s d ' é b a u c h e s , pour la fabrication d'échappements cylin- dres dans toutes grandeurs, depuis 10 jusqu'à 24 lignes, soit en qualité soignée, meilleure, bonne ou ordinaire. Toutes marchandises sont

soigneusement visitées avant la livraison. 1842-3 J'ai aussi un grand choix d'assortiments de pierres, et suis à

même de livrer à de très bas prix. — Je livre aussi les f i n i s s a g e s a v e c l e s é c h a p p e m e n t s . — Prix-courants à disposition.

Se recommande, F R I T X M E Y E R . S o l e u r e . Le soussigné porte à la connaissance de tous

ceux que cela peut intéresser, mais en particulier de MM. les négociants, fabricants d'horlogerie et fabricants de cadrans, qu'il a été chargé de pour- suivre juridiquement, soit par la voie civile, soit par la voie pénale, et à teneur des lois fédérales des 2G septembre 1880 et 21 décembre 1888, tous ceux (pli, par l'un ou l'autre des moyens indiqués dans les lois précitées, chercheraient à mettre en circulation des montres ou des cadrans portant imitation du genre de phases lunaires et de mises à l'heure enregistrées en 1887 et 1890 par la mai- son Chs Couleru-Meuri à la Chaux-de-Fonds et reproduites ci-dessous.

La présente publication est faite afin (pie personne ne puisse en prétexter ignorance.

La Chaux-de-Fonds, le 16 Septembre 1892.

Par mandat spécial : 1848-5 G e o r g e s L e u b a , avocat.

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FABRIQUE DE JOYAUX

EN TOUS IiIiXHh]S p o u r M o u v e m e n t s d ' h o r l o g e r i e

en un mol, tout ce qui se fait en pierres pour le mouvement de la montre, pr boussoles, télégraphes, distributeurs d'eau tic.

L . - I E L J~CT3ST01D

à L U C E N S

Maison fondée ni 1S50 occupant pins île 800 omricrs

Vente exclusivement en gros

Marque déposée

( S u i s s e )

KrcompMisiÎ à 1.0M)IlK en ISC2 ci à Li Chaiis-lle-Foniis m I8S1

aux Marchands de fournitures

Envoi de Prix-courants sur demande.

Achat et vente de diamants, rubis, saphirs, chryse-lithes ot grenats bruts.

Pierres de couleur, taillées pour Bijouterie.

T a i l l e d e Ire q u a l i t é . 1640—19 Î Î : c x : < x : t : c : C i C : < ; c : < ; c : ? : > : > : ; : > : ; : ? : > : ) : > ; > : i ?

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Un Fabricant

faisant la montre ancre petite et grande, dans les bonnes qualités, demande à entrer en ielations avec des maisons

de gros. 1845-1

S'adresser sous chiffre J . H. C, poste restante, Bienne.

Un employé

bien au courant de la comptabi- lité, employé depuis plusieurs années dans" une maison d'horlo- gerie et fournitures en gros, con- naissant la vente, cherche une place dans une maison de Suisse

ou de l'étranger. 1836-1 Bonnes références à disposition.

Adresser les offres sous chiffres B. F. au Bureau de la Fédération.

Imprimerie de la Fédération horlogère suisse, Chaux-de-Fonds

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