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Jeudi 15 Septembre 1892.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Sixième Année. — N

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75.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s .

Jeudi 15 Septembre 1892.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

A B O N N E M E N T S

Un a n : Six mois

Suisse . . . . Fr. G:>— Fr. 3.v- Union postale » 12»— :

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Jeudi et le Dimanche à la Ghaux-de-Fonds

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle

et des Syndicats professionnels.

Situation industrielle

de la République Argentine; un marché qui se ferme à la production européenne.

Le chiffre moyen de l'importation ar- gentine des deux dernières années est de 36 °/o inférieur à celui de 1889, et celui des articles soumis aux droits l'est de 56 %. Si ces chiffres témoignent d'une diminution extraordinaire des affaires de la place, il faut considérer qu'il y a eu compensation dans le commerce des pro- duits du pays, naturels ou fabriqués. On tiendra compte toutefois des restrictions imposées à la consommation par une di- minution des revenus et par le renché- rissement des articles frappés de droits de douane élevés.

Les produits nationaux susceptibles de remplacer les marchandises importées, proviennent soit d'une transformation di- recte des matières premières indigènes, soit des matériaux venus du dehors ou des produits à demi fabriqués. Ces der- nières industries n'entrent que pour une faible part dans la consommation: aussi ne doit-on pas s'attendre a un grand es- sor de leur côté, prochainement du moins.

La main-d'œuvre exercée manque, écrit la Buenos Aires Handeh-Zeitung, elle doit être constamment recrutée à l'étran- ger; le défaut de production indigène du charbon rend le combustible trop cher, aussi les produits argentins ne peuvent- ils pas lutter contre le marché des arti- cles importés. 11 y a cependant un pro- grès à signaler dans quelques branches:

dans l'industrie du vêtement, par exem- ple, on citera la lingerie, la chapellerie.

la cordonnerie, la fabrication des sacs donne aussi des résultats. On doit men- tionner encore les débuts intéressants d'une fabrication de machines agricoles simples, mais tout ceci n'est que pour peu de chose en comparaison du rapide dé- veloppement pris par les industriels qui traitent les matières premières indigènes.

Ge sont exclusivement celles dont les productions répondent aux besoins de la vie courante.

Tous les produits provenant du bétail constituent depuis longtemps une expor- tation argentine en progression constante.

Il en est de même pour la farine, dont les produits biscuits et pâtes représen- tent un chiffre plus fort .à l'exportation qu'à l'importation. Une autre industrie, basée sur la production indigène de cé- réales, celle de l'alcool, a complètement repoussé l'importation étrangère, mais elle n'est pas en état de lutter au dehors.

On fabrique aussi une bière saine et forte, qui a, en peu de temps, réduit les entrées des bières étrangères an mini- mum. D'autres productions nationales commencent aussi à remplacer les envois du dehors, ce sont, en première ligne, les industries du sucre, du vin et de l'huile.

La culture du vin va toujours progres- sant dans les provinces de Mendoza, de San-Juan de Rioja et d'Entre Rios et on peut estimer à 600.000 hectolitres envi- ron la quantité de vin négociable pro- duite l'an passé. Par suite de sa qualité, excellente en partie, et de son bon mar- ché, ce vin a restreint la consommation des vins étrangers ordinaires, même celle des marques supérieures, au point que l'importation de 1891 a rétrogradé de plus de 6 0 % sur· celle de 1890.

Dans les prochaines années, la Répu- blique Argentine pourrait compter au nombre des pays exportateurs de vin, car la production ci-dessus mentionnée ré- pond à une étendu? de 24.000 hectares de vignoble et 40.000 hectares suscepti- bles de donner leur pleine récolte en quatre ans, sont aujourd'hui consacrés à la culture de la vigne.

Un grand débouché est aujourd'hui fer- mé par la production et la fabrication lo- cales des huiles comestibles qui faisaient

auparavant l'objet' d'envois importants dans la République Argentine. Il en est entré 2,74 millions de kilog. en 1891, contre 6,63 millions de kilog. en 1889.

La différence est couverte aussi en grande partie par la fabrication de l'huile de maïs.

L'extension prise par la production in- digène du tabac en a restreint aussi l'im- portation: elle est tombée de 7

l

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2

mil- lions de kilog. en 1890, à 3 Vs millions en 1891. De tous les articles importés, le tabac a été, comme on le sait, le plus fortement atteint par les élévations de droits'd'entrée, et les fabriques du pays se sont, en prévision de ce fait, abon- damment pourvues de tabac dont une partie n'a pas encore été complètement travaillée.

On doit signaler encore la disparition du cuir brut de la liste des articles d'im- portation, qui a, au contraire, figuré à l'exportation de l'année dernière pour 27.830 pièces. La valeur du bois non tra- vaillé ou scié a diminué à l'entrée de plus de 3 millions de pesos d'or, elle a été de 1.83 millions de pesos en 1891, tandis que l'exportation de bois s'est éle- vée à 2,15 millions de pesos.

Ecole d'horlogerie de Neuchâtel

I .c rapport de la commission de cette école pour les exercices scolaires de 1888 à 1892, vient d'être publié. Il constate que pendant cette période de 4 années, l'école a continué sa marche régulière et progressive.

Dans le but de renseigner le public sur l'uti- lité pratique de l'enseignement et sur les con- séquences qu'il a pour l'avenir des jeunes gens qui suivent les cours, le rapport contient une statistique sur la fréquentation et la produc- tion individuelle de chaque élève, sur le temps qu'ils emploient pour chaque travail et sur ce qu'ils deviennent à leur sortie ou par la suite;

chacun des 35 élèves a ainsi son petit chapitre spécial dans le rapport. La commission envi- sage (pie cette innovation contribuera a l'aire ressortir l'importance capitale qu'il y a pour l'avenir de nos jeunes gens a profiter de cet

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314- LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

enseignement si libéralement mis à leur portée.

Au point de vue de l'outillage et des appa- reils de démonstration, le rapport mentionne que tout a été entièrement transformé et que l'emploi des machines-outils est des plus pro- fitables aux élèves.

Comme on le voit, l'école d'horlogerie de Neuchàtel fait sa part dans le but poursuivi par nos établissements .d'enseignement profes- sionnel.

Organisation des grèves

par la Fédération suisse des syndicats professionnels

Les dispositions-suivantes ont été adoptées pour les cas dégrève, en complément des statuts de la'Fédération suisse des syndicats profes- sionnels :

Article premier. — Aussitôt qu'une société ou un métier veut entrer en pourparlers avec les patrons, soit au sujet du salaire, de la du- rée du travail ou d'autres affaires profession- nelles, le comité central doit en être avisé et recevoir l'exposé des revendications. On doit fournir à ce comité l'occasion de prendre part aux tractations avec les patrons.

Art. 2. — La présence d'un membre du co- mité central ou d'un représentant est absolu- ment nécessaire à l'assemblée dans laquelle une grève est décrétée ; une invitation dans ce but doit être adressée en temps opportun.

Art. 3. —• Il doit également être procédé, dans cette assemblée à la nomination d'une commission directrice de la grève, de laquelle des membres d'autres professions peuvent éga- lement faire partie, pour autant que cela pa- rait nécessaire.

Art. 4. — La commission est responsable de ses actes vis-à-vis du comité central.

Art. 5. — Cette commission, qui selon les proportions de la grève se compose d'un nom- bre plus ou moins grand de membres, doit organiser le service de surveillance et d'ordre, doit tenir un contrôle écrit sur les sentinelles et se convaincre de visu de l'exécution correcte du service de sentinelles. Elle dirige, conjoin- tement avec le comité central, les tractations avec les patrons, s'occupe de la correspon- dance et lance les listes d'appel. Ces listes d'appel servent de contrôle pour le paiement ; celui qui ne se trouve pas à l'appel perd son indemnité pour ce jour-là.

Art. 6. — Les indemnités sont remises dans la règle tous les samedis, et d'après une liste sur laquelle les noms des ouvriers en grève, ainsi que leur position de famille et le nombre d'enfants sont indiqués. Ces listes doivent être confectionnées à la fin de chaque semaine puis envoyées au caissier central.

Art. 7. — La commission de la grève peut re- tirer les droits au secours à ceux qui n'exécu- teraient pas ses ordres ou ne se soumettraient pas aux décisions de la société, ou qui empê- cheraient la solution du conflit par voie amia- ble ou par continuation de la lutte. Lc comité central juge définitivement à ce sujet.

A.rt. 8. — Les membres du sexe féminin re- çoivent la même indemnité que ceux du sexe masculin, en tant qu'ils paient la cotisation entière. En cas de paiement d'une cotisation inférieure, il leur est alloué une indemnité correspondante au 70 % de la somme prévue' par les statuts.

Art. 9. — Lc comité central, d'accord avec le comité central de la profession respective, décrète la fin de la grève — et dès ce jour-là, le travail pouvant être repris', l'indemnité est supprimée.

L a caisse centrale ne pourvoit pas à d'autres dépenses qu'à celles des secours en cas de grèves.

Art. 10. — Les sociétés ne peuvent pas or- ganiser des quêtes spéciales en faveur des grè-

ves; les sommes qui parviendraient dans la localité en grève doivent être gérées sur le compte de la Fédération et ne peuvent être em- ployées à augmenter l'indemnité de grève, qu'avec le consentement du comité central.

Les syndicats professionnels peuvent toute- fois, comme tels, organiser parmi leurs mem- bres des souscriptions volontaires, lorsque la grève a été ratifiée par le comité central.

Art. 11. — Toutes'les pièces, circulaires, etc., se rapportant à la grève, doivent être brochées ensemble et conservées. Les documents im- portants doivent être conservés dans les a r - chives de la Fédération des syndicats profes- sionnels.

Art. 12. — Les avertissements d'interdits, la publication des noms de membres qui, lors des grèves, auraient commis des violations de prin- cipss, ne peuvent avoir lieu qu'avec l'assenti- ment du comité central.

Caractéristique des dernières grèves aux Etats-Unis

Les récentes grèves éclatant successivement en Pcnsylvanie et dans l'Idaho, à New-York et au Tennessee, et prenant des proportions si inquiétantes,ontreléguéàl'arriôrcplan la cam- pagne présidentielle, tout on lui fournissant certains éléments de polémique. Elles ont, en particulier, surabondamment démontré que le protectionnisme n'a pas réalisé l'Eldorado des salariés.

Mais il est encore deux autres faits qui ont été mis en vive lumière.

C'est d'abord ce qu'il y a d'anormal, d'ini- que môme, à tolérer une police privée comme celle des frères Pinkerton, qui ont en quelque sorte des garnisons prêtes à p a r t i r pour toutes les villes importantes du nord, comme on vient de le voir, à côté de la police officielle. De quel droit des hommes n'ayant reçu des pouvoirs publics d'aucune délégation régulière, se per- mettent-ils de fairejl'eu sur des gens qui leur sont désignés, ces derniers fussent-ils même en état de rébellion? C'est pourtant ce qui a eu lieu à Homestead, mais l'opinion publique a été si révoltée par cet abus que les « républi- cains » eux-mêmes se sont déjà empressés dans différentes occasions de le dénoncer sé- vèrement sans attendre que les «démocrates»

s'en emparassent pour se concilier le vote ou- vrier.

Un autre fait à relever dans les luttes ré- centes et qui est d'un haut, quoique bien dou- loureux intérêt, c'est l'organisation de plus en plus militaire des parties aux prises. Les pa- trons l'ont appel à la milice et les travailleurs, de leur côté, se donnent des armes et une dis- cipline.

Ce symptôme avait été déjà signalé il y a juste un an par une petite revue radicale, le

Vingtième Siècle, de New-York, à propos d'évé- nements qui se passaient à Knoxville, un des foyers des dernières grèves dans le Tennessee.

A cette époque, les mines do fer de K n o x - ville employaient un certain nombre de déte- nus. Les ouvriers ne possédant pas de casier judiciaire, demandèrent leur renvoi. La com- pagnie appelle alors 80 h o m m e s d e milice pour faire garder la mine. Les ouvriers qui dési- raient se débarrasser des détenus, s'organisent aussi militairement au nombre de mille envi- ron et chassent de leur propre r a n g quiconque avait sur soi des liqueurs fortes, voulant que tout se passât avec ordre. A leur approche, les miliciens se retirent, emmenant avec eux les détenus.

Et voici maintenant les lignes prophétiques du Vingtième Siècle, auxquelles nous faisions allusion:

« Nous assistons à un changement profond dans la façon de préparer la prochaine révo- lution sociale. Ce qui était autrefois la populace devient une armée. Les explosions hystériques font place à des campagnes militaires bien or-

ganisées. Ces faits rendent la situation plus grave que jamais. Une guerre sociale fermente.

Une des possibilités de l'avenir est que la mi- lice refuse de combattre contre les travailleurs.

Que deviendraient alors les grands monopo- les, qui ne se défendent que par la force ? >

Ce qui était nouveau il y a une année, s'est généralisé depuis. L ; s partis aux prises ont pris tous les caractères belligérants. Bref, les conflits ouvriers revêtent de plus en plus le ca- ractère de guerres civiles.

A notre sens, voici où se trouve le remède.

L a législation industrielle d'aujourd'hui a été élaborée en Amérique par une ploutocratie qui n'a pas manqué de se faire la part du lion. Et·

par quels moyens! Ne sait-on pas que de grandes compagnies n'ont pas répugné à cons- tituer un fonds de corruption, et achètent jour- nellement les hommes politiques pour leur faire voter ceci ou cela ? C'est ainsi qu'on a pu voir se constituer de scandaleux monopoles économiques, et que, par réaction, les Henri George et autres socialistes subversifs deman- dent la mainmise de l'Etat sur la richesse pri- vée. Pour modifier cet état de choses, il faut que la population ouvrière ait accès aux a s - semblées délibérantes qui font les lois. Actuel- lement, elle est, on peut dire, sans mandataires.

La représentation proportionnelle a sa belle œuvre de pacification à faire dans Ic nouveau monde aussi bien que dans l'ancien.

A présent, nous ne faisons aucune difficulté de convenir (pie les torts ne sont pas tous du même côté, que les unions ouvrières exercent à l'égard des employeurs ainsi (pie des tra- vailleurs qui voudraient conserver leur indé- pendance, une intolérable tyrannie. Ces unions envoient dans toutes les directions des agents qui sont des fauteurs de désordres, qui décrè- tent souverainement des peines et qui, lors- qu'ils affament de malheureuses familles, lie cessent eux-mêmes d'être grassement payés.

(D'un correspondant du Journal de Genève.)

Nouvelles diverses

H o n d u r a s - E t a t s - l ' n i s : c o n c l u s i o n d ' u n t r a i t é d e r é c i p r o c i t é . — Un traité de com- merce a été conclu, dans le courant du mois de mai dernier, entre le Honduras et les Etats- Unis. Ceux-ci ont obtenu la franchise doua- nière pour un très grand nombre d'articles, parmi lesquels nous relevons les suivants: les céréales; le foin et la paille; les fruits frais;

le c h a r b o n ; le ciment r o m a i n ; les briques; Ju guano et autres engrais ; les instruments et outils agricoles ; les machines ; le matériel de chemins de 1er et d'électricité; les bois de construction ; la papeterie et la librairie ; l'or et l'argent.

J u r i d i c t i o n s u r l e s é t r a n g e r s a n J a p o n .

— On mande de Yokohama au Times que le gouvernement japonais a commencé à exercer sa juridiction sur les sujets portugais. Un Por- tugais a été traduit devant le tribunal indigène de Kobé, dans une action intentée contre lui par un Japonais.

C o n v e n t i o n i n t e r n a t i o n a l e . — Le 30 sep- tembre, une conlérencc se réunira à Berne pour ratifier la convention internationale con- cernant Ie trafic des chemins de 1er et à laquelle prendront part l'Allemagne, l'Autriche, la Bel- gique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Rus- sie et la Suisse.

Les délégués suisses proposeront que cette convention soit mise en vigueur à partir du 1 " janvier 1893.

T e m o n n a y a g e d e l ' o r e t d e l ' a r g e n t d a n s l e s p r i n c i p a u x p a y s d u m o n d e . —

Le Directeur de la monnaie à AYashington, donne dans son dernier rapport des indications précises sur le monnayage de l'or et de l'ar- gent durant les 3 années 1889, 1890 et 1891.

Il nous a paru intéressant de noter les chif- fres suivants que HOUs- empruntons au docu-

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 315

mont américain. Pour plus rie simplicité, nous prenons comme unité le millier de dollars.

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N o c i é t é s u i s s e d ' u t i l i t é p u b l i q u e . — L a soixante-neuvième assemblée annuelle de la Société suisse d'utilité publique a u r a lieu les 20 et 21 de ce mois, à St-GaIl, dans Ia salle du Grand Conseil, sous la présidence rie M. Scher- rer-Engle.r.

Les sujets mis à l'ordre du jour s o n t : 1. Les apprentissages, leur forme, la protec- tion et la surveillance que l'Etat est appelé à donner a u x apprentis et les cours profession- nels, traités par M. WiId, directeur du musée commercial de St-GaIl.

2. Le jeu do bourse et le moyen de le com- battre, par M. WoIf, professeur au Polytech- nicum à Zurich.

L a circulaire du comité prévient les m e m - bres qui voudraient se rendre à St-GaIl que les billets rie chemin rie fer seront valables sept jours, moyennant la carte qui leur est dé- livrée à cet effet p a r l e comité.

C o m m e r c e a v e c l e J a p o n . — 11 arrive fréquemment, ces dernières années, que des maisons de commerce suisses ont subi des pertes en remettant des marchandises à cer- tains importateurs établis au Japon, sans se renseigner préalablement sur leur solvabilité et leur probité commerciale.

Nous recommandons aux exportateurs suis- ses de s'adresser à l'occasion, avant de nouer rie nouvelles relations commerciales au Japon, au Vorort de l'Union suisse du commerce et de l'industrie, à Zurich, qui sera à même de leur fournir à cet égard des renseignements précis. (Feuille officielle suisse du commerce.)

E n v o i d e m a r c h a n d i s e s a u C h i l i . — Co que nous avons dit sur ce sujet dans notre nu- méro du 8 courant, doit être complété dans ce sens que le poids brut doit être indiqué en ki- logramme sur l'enveloppe de la marchandise, à coté dos marques ou numéros. Los ballots ne renfermant pas ces indications ne seront pas admis aux entrepôts des douanes.

Brevets d'invention

Horlogerie ei Bijouterie

L I S T E D E S DESSINS E T M O D È L E S E n r e g i s t r e m e n t s

Ν» 415. 12 août 1892, 61Z4 h. p. — Cacheté. — 1 modèle. — Porte-montre. — Stauffer Timo- thée, les Ponts, Neuchàtel (Suisse). M a n d a - taire : Imer-Schneidcr E., Genève.

No 416. 13 août 1892, 2 V2 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Mouvement rie montre. — Ga- gnebin <$- C'o, St-Imicr (Suisse).

No 418. 22 août 1892, 6 V2 h. p. — Ouvert. — 4 modèles. — Calibres de montres (formes des ponts). — Audemars, Piguet <$- C6J au B r a s - sus (Suisse). Mandataire : lmcr-Schneidcr E., Genève.

P r o l o n g a t i o n s

No 136. 30 août 1890, 6 V+ h. p. (IIe période 1892- 95). — 5 modèles. — Calibres de montres. — Paték Philippe φ O , Genève (Suisse). M a n d a - taire : Imcr-Schncider E., Genève ; enregis- trement du 31 août 1892.

R a d i a t i o n s

No 119. 10 juin 1890, 7 h. p. - 1 modèle. — C a - libre de montre de poche. — Smith, Sydney- CaiWi.'Genôve (Suisse). M a n d a t a i r e : Imer- Schneirier E., Genève; éteint Io 10 juin 1892.

Cote de l'argent

du 14 septembre 1892 . facturé aux monteurs de boites r g e n t 800 l a m i n é et fil à

» 805 » »

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