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Dimanche 25 Décembre 1892.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Sixième Année. — N

0

104.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 25 Décembre 1892.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

A B O N N E M E N T S

Un an: Six mois Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— ». 6»—

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant IB Jeudi et le Dimanche à la Chaux-de-Fonds

de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance O r g a n e d e la S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s du J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s Bureaux de contrôle

e t d e s Syndicats professionnels, J

Arrangement commercial avec la France.

La Commission française des douanes, par l'organe de son rapporteur M. Méline,

— le doux Méline, comme on l'appelle là-bas — a présenté la situation sous un jour tellement faux et mis en avant des arguments d'une telle inexactitude, pour soutenir le rejet de l'arrangement conclu entre lës^gouvéniem'ërrls des ffeux' paysT que le Conseil fédéral a dû présenter aux Chambres, un message supplémentaire, destiné à rectifier les erreurs que con- tient le rapport français.

Nous disons « les erreurs » par euphé- misme, car nous ne pouvons admettre qu'une commission nommée tout spécia- lement pour examiner l'arrangement fran- co-suisse, ait pu se tromper au point de déclarer que la Suisse aurait accepté, dans son traité de commerce avec l'Alle- magne, des droits supérieurs à ceux que nous réclamons de la France. Ce sont là des erreurs voulues, qui jettent un jour très fâcheux sur les procédés en vigueur dans le monde protectionniste français, procédés qui ne font pas précisément honneur à ceux qui les emploient. Notre Conseil fédéral en a fait bonne et prompte justice dans son message, comme c'était

son droit et son devoir et tout le monde doit lui en savoir gré. Nous publions plus loin in-extenso ce document important.

Jeudi, la Chambre française a com- mencé là discussion de l'arrangement franco-suisse, au milieu du bruit et de l'inattention générale; on sent que les préoccupations sont ailleurs. M. Bourgeois député du Jura, a combattu toute modifi- cation au tarif, prétendant que la ratifi- cation des concessions faites à la Suisse serait la destruction de l'œuvre de 1891.

Faisant l'historique du traité de 1860, il a déclaré que l'Empiré s'était montré trop large envers la Suisse ! Ceci ne sera

pas la note la moins originale de ce dé- bat; nous étions loin de nous douter que la Suisse devrait regretter un jour la chute du régime impérial en France, et il fallait un protectionniste farouche comme M. Bourgeois, — un républicain pourtant — pour nous l'apprendre.

M. Jules Roche, l'ancien ministre du commerce, a tenu loyalement sa pro- messe de défendre ^arrangement; il le ptftfralt ïÎVùlà^"4ÏÏîts^iacîleméht que

n'étant plus au gouvernement il n'y ris- quait pas son siège. Mais étant donné qu'il est actuellement sous le coup de l'accusation grave d'avoir trempé dans les tripotages du Panama, il a fait preuve d'un certain courage et d'une grande li- berté d'esprit.

Mais la Chambre qui n'aime pas s'en- tendre dire des vérités s'est bien vite impatientée et la discussion a été renvoyée au lendemain.

Cette seconde séance n'a donné aucun résultat et la Chambre a décidé de se réunir samedi matin à 9 heures pour terminer la discussion. Quant au résultat il d'est guère douteux, aussi sommes- nous préparés à toutes les éventualités.

Message supplémentaire

d u C o n s e i l f é d é r a l a l ' A s s e m b l é e f é d é - r a l e c o n c e r n a n t l ' a r r a n g e m e n t c o m - m e r c i a l f r a n c o - s u i s s e .

(Du 20 décembre 1892.) Monsieur le président et messieurs,

Dans notre message du 2 décembre, relatif à la ratification de l'arrangement commer- cial franco-suisse, nous avons annoncé que nous vous présenterions, dans le cours de la présente session, un message supplémentaire et des propositions éventuelles, selon la tour- nure que la situation prendrait. Dés lors, les faits suivants se sont produits :

Le 9 décembre, le Conseil national a ratifié à l'unanimité l'arrangement et ses annexes,

« à la condition que les réductions du tarif français, qui en sont le corrélatif, soient égale- ment accordées.

Le 16 décembre, le Conseil des états a, éga- lement à l'unanimité, adhéré à l'arrêté pris par le Conseil national. Mais en même temps vu l'attitude peu favorable de la commission française des douanes et pour dissiper à temps toute incertitude au sujet des intentions de la Suisse, il a décidé d'ajouter à cet arrêté les deux articles suivants :

« Les pleins pouvoirs conférés au Conseil fédéral par arrêté du 29 janvier de cette année et renouvelés le 24 juin écoulé sont prolongés jusqu'au 31 décembre 1892.

:

—r SiTînr*ra~CHtté- llaterl^rërTêirvipéur

de l'arrangement, avec ses annexes, y com- pris les réductions de tarif, n'est pas assurée, le Conseil fédéral appliquera, à partir du 1er janvier 1893, aux marchandises de provenance

française à leur entrée en Suisse, le tarif gé- néral suisse, sans préjudice des mesures que le Cons%il fédéral est autorisé à prendre en vertu de l'article 34 de la loi de 1851 sur les péages. »

Dans Ia discussion qui a eu lieu au Conseil des Etats, nous avons fait déclarer que nous étions d'accord avec cotte adjonction, pour les motifs indiqués.

Du côté français, la situation ne s'est euère modifiée depuis notre message du 2 décembre.

Le cabinet issu de la récente crise ministé- rielle" continue à nous donner l'assurance qu'il fera absolument tout ce qui est en son pouvoir on faveur de l'acceptation de l'arran- gement dans son intégralité. Mais, de son.

côté, la commission des douanes de la c h a m - bre persiste à ne vouloir concéder que deux ou trois points dont le seul qui ait quelque importance, l'horlogerie, est réglé plus au p r o - fit de la France qu'au notre. Sur les instances du gouvernement, il parait que la discussion à la chambre aura lieu jeudi 22, la session d e - vant, suivant toute probabilité, être prorogée peu après.

D'après les nouvelles de Paris, le rapport général de Ia commission des douanes se pro- nonce contre lesjréductions du tarif minimum, et allègue, entre autres, comme motif destiné à produire un effet décisif, le fait que nous aurions accepté de l'Allemagne des droits supérieurs à ceux que nous réclamons de la France.

Pour montrer combien l'erreur commise est considérable, il suffit de mettre en regard les taux de notre tarif conventionnel à l'entrée en Allemagne et ceux dont nous voulons bien nous contenter, par gain dé paix, à l'entrée en France.

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444 .A FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Fromage les 100 kg.

Vaches la tête

Droits conventionnels allemands

Fr.

. . 18»75

11 »25

Chocolat . . . · . . . . les 100 kg 100»—

Machines » En partie exemptes, en partie 3»7S et 6»25 Montres or la pièce 1»—

Montres argent la pièce —»75 Montres inétal commun. .

Broderies sur coton . . . le:

Tissus de coton : écrus . . ; blanchis .

Tissus de soie

teints . . à fils teints

imprimes

» »

»

> —»50 100 kg 345»—

» 100»—

» 125»—

150»—

. . · . . 150»- 150»—

750»—

Droits convenus avec le gouver- nement français

Fr.

11»— plus l'octroi qui est à Paris 11 »40,

donc en total 22»40.

Environ 25»— (5 fr. Ie3 100 kg. poids vivants).

120»—; 150»—;

6»— à 80» — 3»2S; 4»—; 5»—; 10»—

1»—; 1 »25 ; 2»—; 4»—

—»50; —»75; 1 »25 ; 2»50 500»— à 950»—

62»— à 620»—

71»30 à 713»—

87»— à 645»—

112»— à 670»—

100»— à 770»—

50»—

Il en résulte que le seul article taxé plus haut à l'entrée en Allemagne, ce sont les soie- ries. Mais aussi quelle différence dans les for- ces respectives de l'industrie allemande et celles de la puissante industrie lyonnaise, laquelle, du reste, par ses organes les plus autorisés, persiste à ne pas vouloir être pro- tégée !

En outre, il faudrait ajouter à ce tableau le bénéfice de l'admission temporaire-dont nous jouissons en Allemagne et qui profite à cinq millions environ de nos tissus de coton.

Afin de ne pas laisser délibérer le parle- mont français sous l'influence d'une erreur matérielle aussi manifeste qu'incompréhensi- ble, nous avons chargé notre ministre à Paris de porter le tableau comparatif ci-dessus à la connaissance de MM. Ribot et Siegfried.

Il y aurait d'autres assertions erronées à relever dans le rapport de la commission française. Ainsi, on affirme que les conces- sions faites à l'entrée en Suisse n'équivalent pas à celles que le gouvernement de la répu- blique recommande de nous faire sur le' tarif français. Et pourtant notre tarif convention- nel tel qu'il résulte de nos traités avec l'Alle- magne, l'Autriche et l'Italie, et dont la France acquiert le bénéfice, est le plus modéré du continent !

Mais nous ne voulons pas nous arriver da- vantage à rectifier les données qu'on invoque et à réfuter les arguments dont on se sert pour repousser nos légitimes demandes. Il est seulement fâcheux de devoir se dire que la bonne harmonie économique entre deux pays peut dépendre d'informations aussi évidem- ment inexactes que celles que nous venons de signaler.

Dans l'intérêt du rrfaintien, autant que pos- sible, de cette bonne harmonie, nous avons, dans la discussion au Conseil des Etats, sug- géré l'idée que les deux gouvernements pour- raient se faire autoriser à mettre en vigueur provisoirement, jusqu'à ce que l'échange des ratifications puisse avoir lieu, l'arrangement et ses annexes, y compris les réductions de tarif. Ce serait un moyen de donner au parle- ment français le temps de le discuter plus tranquillement qu'il ne pourrait le faire aux milieu de ses préoccupations actuelles. Cette idée n'ayant point provoqué d'objections de votre part, nous avons chargé M. Lardy de déclarer que nous vous présenterions une de- m a n d e d'autorisation dans ce sens à toutes fins utiles.

P a r là, nous estimons donner une nouvelle preuve de notre sincère et vif désir d'entente.

Une rupture économique entre deux pays comme la France et la Suisse est en effet d'une telle gravité que nous voulons pouvoir nous rendre le témoignage d'être allésjusqu'à l'extrême limite de ce que permettent nos intérêts les plus urgents dans le but de l'é- viter.

E n revanche, il ne nous était pas posible de

consentir à une prorogation pure et simple du régime actuel jusqu'à ce que le parlement français eût terminé ses délibérations sur l'ar- rangement et ses annexes, car nous avions l'expérience du temps qu'il a fallu à la seule commission de la chambre pour arrêter ses conclusions, et cette expérience n'avait pour nous rien d'encourageant. D'ailleurs l'opinion publique en Suisse réclame avec raison la cessation de l'état des choses actuel à partir du l·"· janvier, et la décision du Conseil des Etats n'est que la conséquence forcée de la si- tuation dans laquelle nous sommes.

Dans la prévision que le Conseil national adhérera à cette décision, nous vous proposons d'intercaler entre le chiffre 2 et Ie chiffre 3 de l'arrêté, un nouvel article portant :

« Le Conseil fédéral est autorisé à mettre

« en vigueur provisoirement et jusqu'à ce que

« l'échange des ratifications puisse avoir lieu,

« l'arrangement et ses annexes, y compris les

« réductions de tarif, sous réserve de réci-

« procité de la part du gouvernement fran-

« çais. »

Agréez, monsieur le président et messieurs, l'assurance renouvelée de notre haute consi- dération.

Berne, le 20 décembre 1892.

Au nom du Conseil fédéral suisse:

Le président de la Confédération, H A U S E R .

Le chancelier de la Confédération, RINGIER.

Projet d'une exposition à Genève en 1896.

Une commission intercantonale, réunie à Berne mercredi 22 courant, composée de mem- bres des Chambres et de représentants de di- verses associations industrielles et commer- ciales a préavisé à l'unanimité en faveur du choix de Genève pour la prochaine exposition nationale Suisse.

Le Genevois termine comme suit le compte- rendu qu'il donne de cette réunion :

« Décidément Genève est en veine depuis quelque temps. Nous saurons, espérons-le, nous montrer dignes de toutes ces précieuses marques d'amitié. L'exposition nationale de 1896 est décidée. A l'œuvre. »

Loi sur les apprentissages Nous croyons utile de rappeler aux personnes que cela concerne,les articles suivants de la Loi cantonale sur les ap- prentissages.

Art. 8. — Il est interdit à un patron d'enga- ger un apprenti, sans un contrat écrit déter- minant la durée de l'apprentissage, les condi- tions de prix et, cas échéant, de logement et de nourriture, les obligations réciproques des

parties, et signé p a r l e père ou la mère de l'ap- prenti ou son représentant légal.

Ce contrat devra être exhibé, sur leur de- mande, aux délégués chargés de la surveil- lance des apprentis.

Art. 9. — Il lui est de même interdit d'em- ployer l'apprenti à d'autres travaux et servi- ces qu'à ceux qui concernent l'exercice de sa profession, sous réserve toutefois de circons- tances exceptionnelles ou de certains travaux et services sanctionnés par l'usage et admis par les autorités préposées à la surveillance des apprentis.

Art. 10. — Il devra être accordé à l'apprenti sur sa journée de travail, le temps nécessaire pour son enseignement religieux ainsi que pour l'enseignement scolaire exigé par la loi.

Art. 11. — La durée de la journée normale des apprentis ne pourra dépasser 10 heures pour les apprentis de 13 à 15 ans, et 11 heures pour ceux qui sont âgés de plus de 15 ans, y compris les heures consacrées à renseigne- ment scolaire et à renseignement religieux.

Dans la règle, aucun travail de nuit ne pont.

être imposé aux apprentis; ils ne peuvent de même être astreints à aucun travail de "leur profession les dimanches et jours fériés..

Est considéré comme travail de nuit, tout travail fait entre 8 heures du soir et 5 heures du matin.

Art. 25. — Seront punis d'une amende de fr. 10 à fr. 50, ceux qui contreviendront à l'art.

8 de la présente loi.

Seront punis d'une anlende de fr. 50 â Ir.

500, ceux qui contreviendront aux art. 9, 10 et 11.

Les grèves à Londres

On lit dans le Figaro :

S'il faut en croire le manifeste du Comité de l'Association du Travail libre, à Londres seulement il y aurait 100,000 hommes sans travail ; en ajoutant à ce chiffre celui de 300,000 femmes et enfants soutenus par leurs maris ou leurs pères, nous arrivons à un total res- pectable de 400,000 individus actuellement dans la misère la plus profonde et dont les procédés anarchistes ne les tireront pas.

L'Association du Travail indique les causes de cette situation et cela n'est point mauvais à constater, n'en déplaise à M. Burn ou à ses collaborateurs. Ce sont les grèves ayant sévi à Londres depuis trois ans qui ont amené cet état de choses auquel aujourd'hui on ne sait comment remédier. Les grèves de Londres ont coûté aux ouvriers vingt-trois millions cent vingt- cinq mille francs de salaires; tel est le brillant résultat obtenu par les organisateurs des g r è - ves, qui réclament toujours la liberté person- nelle et qui entravent autant que possible celle des autres.

Ce manifeste est assez instructif, il démontre que 20,000 ouvriers des Docks ont dit quitter leur emploi pour être remplacés par des étran- gers; que des navires, sous des prétextes futiles ont été arrêtés sans égard pour les pertes pé- cuniaires qu'éprouvaient les propriétaires et les ennuis que cela occasionnait aux passa- gers; en fin de compte, les organisateurs sala- riés des grèves se sont constitués en dictateurs et en tyrans, non seulement dans le port de Londres, mais dans tous les ports du royaume et maintenant leurs victimes se promènent dans les rues de la capitale mourant de faim.

L'Unionisme qui prétend imposer des restric- tions au travail, sans être à même de prouver qu'il est capable de suppléer à ces restrictions est un malheur pour le pays, un ennemi de toutes les classes de la société, et qui ne de- vrait être toléré par aucun travailleur.

Je n'espère pas que les conclusions de ce manifeste empêcheront les socialistes de pé- rorer à Trafalgar s q u a r e ; mais pourtant, il n'est pas inutile d'essayer de faire comprendre a u x ouvriers que leurs souffrances actuelles

(3)

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 445

ne viennent que d'eux-mêmes et qu'ils doivent les attribuer uniquement à ceux dont ils écoutent trop les dangereux conseils.

Sir J. Blundell Maple, membre du P a r l e - ment, a donné s a démission de membre de l a Société qui s'est formée afin d'obliger les bou- tiques et les magasins à fermer à six heures tous les soirs et, les jeudis et samedis, à quatre heures de l'après-midi. Sir Blundell Maple s'est mis à la tôte d'une autre Société qui poursuit le môme but, tout en laissant les négociants libres d'agir à leur fantaisie, c'est- à-dire sans aucune contrainte ; selon M. Blun- dell Maple, sir John Lubbock a tort de cher- cher è. obtenir du Parlement u n e clôture légale; pourquoi forcer un boutiquier qui, par exemple, n'a que son fils pour employé, à ne pas laisser sa boutique ouverte quand cela lui plait? M. John Burns devrait bien suivre ces principes, ne pas exiger des ouvriers qui ont une famille à nourrir un chômage désastreux et qui les réduit à demander l'aumône clans les rues, parce que la grève est d'intérêt géné- ral, quand il est certain aujourd'hui qu'elle ne produit que des effets déplorables.

Le commerce au Japon

Le conseil français à Yokohama, dans un rapport sur le commerce européen au Japon, indique comme suit les moyens

• qui lui paraissent devoir être employés pour développer les transactions avec ce pays.

L a création des musées commerciaux peut, dans certains pays, produire d'excellents ef- fets, mais ici où il n'existe aucune protection pour les marques et brevets étrangers, cette création serait assurément beaucoup plus nuisible qu'utile à notre commerce et à notre

industrie. Elle faciliterait les contrefaçons et les imitations. Ce serait fournir à une clien- tèle, qui diminue tous les jours, le moyen de nous échapper tout à fait.

A mon avis, la solution est, dans la créa- tion de comptoirs, de sociétés en commandite, de syndicats englobant dans leurs opérations un grand nombre de branches commerciales et industrielles ; c'est l à une condition essen- tielle pour réussir en Extrême-Orient et dans la plupart des pays hors d'Europe, aucune spécialité ne pouvant à elle seule, subvenir aux frais d'une maison ayant quelque impor- tance. Les syndicats pourraient tout d'abord restreindre leurs opérations à une zone, quitte à en élargir le cercle progressivement. C'est alors qu'un agent commercial supérieur qui devrait l'être beaucoup plus de l'ait que de nom, aurait de nombreuses occasions de met- tre en œuvre ses aptitudes. Muni d'un large crédit, ayant pleins pouvoirs, il pourrait béné- ficier de la baisse du change pour faire, en banque ses provisions de numéraire en mon- naie locale, ou pour acheter les produits du pays, puis de la hausse, soit pour transformer en francs les sommes à payer en France, soit pour faire des commandes. Sans cesse aux aguets, il profiterait des événements i m - prévus, bons ou mauvais, pour effectuer a u moment opportun, et avant ses concurrents, les opérations avantageuses d'import ou d'ex- port.

A cet agent, je dirais :

Ayez soin de vous conformer a u x usages, aux mœurs, a u x coutumes, même a u x goûts excentriques des pays dont vous sollicitez la clientèle. Ne les traitez p a s inconsidérément.

Vivant trop chez eux, n o s compatriotes se font des idées fausses s u r le mode d'utilisa- tion de débouchés relativement nouveaux.

Vendez vos produits pour ce qu'ils sont, pour

ce qu'ils valent réellement. N'essayez pas d'é- couler vos articles de rebut au même titre que des marchandises classées ; c'est là un expé- dient qui ne dure pas et dont l'emploi vous porterait préjudice.

Ne négligez p a s de fournir et surtout de continuer à fournir exactement la qualité de- mandée. L'Anglais, l'Allemand, le Belge ont des centaines de variétés d'un môme article, différant entre elles de quantités infinitésima- les comme prix (quelques centimes ou frac- tions de centime par unité ou mesure), mais j a m a i s il ne leur arrive de livrer le numéro

inférieur ou supérieur à celui qui a été de- mandé.

Nouvelles diverses

D é l é g a t i o n s o u v r i è r e s a C h i c a g o . — Le projet du Conseil fédéral comportant un crédit de 60000 fr. dont 25000 seront employés à l'achat de modèles, a été adopté par le Conseil natio- nal, malgré l'opposition de M. Vogelsanger, député socialiste, qui prétend que cette dépense ne profitera pas aux ouvriers.

D o u a n e s i t a l i e n n e s . — Montres de poche.

Le ministre des finances à Rome a pris, en date du 17 novembre écoulé, l a décision sui- vante :

« Les montres de poche avec boites autres qu'en métal, sont assimilées à celles avec boites en métal commun et paieront donc le môme droit que celles-ci (soit 50 et. par pièce). »

F i n a n c e s N é e r l a n d a i s e s . — Au cours d e la discussion générale du budget, le ministre des finances a déclaré que le Gouvernement n'était pas d'avis de relever les tarifs d'impor- tation. C'était, selon lui, une impossibilité éco- nomique. Il estime qu'il n'est pas possible de favoriser l'industrie a u moyen de la protec- tion.

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L O U I S M U L L E R

S I ^ B F K1E (Suisse) Rue Centrale 18

SPÉCIALITÉS: R e m o n t o i r s 10 et 11'", acier, argent, or et celluloïde, en boîtes de toutes façons. Boules, d e m i - b o u l e s , b r e l o q u e s , c h â t e - laines, b r a c e l e t s , b r o c h e s - m o n t r e s , p e n d u l e t t e s et autres combinai- sons de l'horlogerie avec la bijouterie. M o n t r e s c a r r é e s IO"' e t 18'".

Boules pressé-lettres 28'" avec et sans étriers.

Doubles c h r o n o g r a p h e s b r e v e t é s . 1846-39

LOTERIE-TOMBOLA

organisée par la

SOCIÉTÉ LOCLOISE D'INTÉRÊT PUBLIC et (!'EMBELLISSEMENT

Destinée à la création d'un Jardin public au Locle ainsi qu'à favoriser l'industrie horlogère

Cette loterie est autorisée par le Conseil d'Etat et se compose de 40,000 billets

à Fr. 1 le billet

1 lot (espèces) 1 5> »

1 » »

2 montres d'or ii fr. '

3 » » » 10 »

10 » » m

» 10

PLAN DE LA LOTERIE à fr. 5000

2000 1000 1200 1200 3000 1000

Report fr.

40 montres d'argent à fr. 50 » 55 » » » 20 » 100 » métal à fr. 15 »

50 lot (espèces) à fr. 10 » 100 » » » 5 »

Total fr.

14400 2000 UOO 1500 500 500 20000 A reporter fr. 14,400

Le tirage a u r a lieu sous la surveillance du Conseil d'Etat aussitôt les billets vendus, la liste des billets g a g n a n t s sera publiée

dans les journaux. 1920-3 D é p ô t s à l a C h a u x - d e - F o n d s :

C e r c l e s , Buffet d e l a G a r e , B r a s s e r i e s , P r i n c i p a u x m a g a s i n s d e c i g a r e s , coifTure, m u s i q u e , é p i c e r i e , c o n f i s e r i e , c h a p e l l e r i e e t c h a u s s u r e s .

Dépôts également dans toutes les localités du canton

SPIRAUX

Avis aux Fabricants d'Horlogerie.

Depuis quelques temps, on nous fait de divers côtés l'observation que nos spiraux pour réglages Breguet, ne sont plus de bonne qualité·

et surtout pas trempés. Après informations prises, nous constatons que les personnes qui nous adressent cette observation, n'emploient aucun spiral de notre fabrication, mais bien un spiral m o u , serré de tours comme les nôtres, et vendu comme « spiral Breguet » quoique n'ayant aucune analogie avec nos produits en spiraux trempés.

"Ce renseignement donné à MM. les fabricants d'horlogerie, nous prions ceux d entre eux que cela intéresse d'exiger de leurs régleurs des spiraux provenant des fabricants soussignés; ils éviteront seule- ment ainsi les ennuis pouvant résulter de remploi de spiraux n o n t r e m p é s . (H. 6213.1.) 1954-&

Qs s a n d o z . Cb^ D u f a u x . P . G n y e ai C":

B œ b n i ai Ci e.

H I O T E L de ΒΙΙΕΙΚΓΙΚΓΙΕ

(BIELERHOF)

1648-12

—>ΐ& v i s - à - v i s d e l a g a r e -ss*—

Etablissement recommandable à MM. les voyageurs de commerce, touristes ainsi qu'aux sociétés.

Bonne cuisine — Vins naturels — Chambres à différents prix — Gran- des salles — Bains et douches à l'hôtel — Table d'hôte à midi dix minutes — Plats du jour — Restauration à la carte à toute heure.

Exposition permanente de montres. Tous les mardis, marché d'hor- logerie.

Se recommande, C. Riesen-RItter, propriétaire.

L'IMPRIMERIE

DE LA

Fédération Horlogère Suisse

CHAVX-DE - FOXDS

s e c h a r g e d e l ' i m p r e s s i o n d e t o u s l e s t r a v a u x typographiques.

Imprimerie de la F é d é r a t i o n h o r l o g è r e suisse, Chaux-de-Fonds

Références

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