G ERGONNE
Géométrie analitique. Théorie analitique des pôles des lignes et des surfaces du second ordre
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 3 (1812-1813), p. 293-302
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293
GÉOMÉTRIE ANALITIQUE.
Théorie analitique des pôles des lignes
etdes surfaces
du second ordre;
Par M. G E R G O N N E.
POLES DES LIGNES ET SURFACES
DU 2.d ORDRE.CEUX-LA
mêmequi
sont leplus portés à
reconnaitre lesavantages
que
présente
la Géométrieanalitique proprement dite ,
sous lerapport
de l’uniformité de ses
procédés ,
tout en convenantqu’elle
seulejouit
duprivilége
de nous conduire constamment au terme de nosrecherches,
sans aucune sorte detâtonnement
, luireprochent
assezgénéralement
de nefournir,
pour la résolution desproblèmes ,
que des constructionstrès-compliquées ,
et de ne démontrer les théorèmes que par des calculs dont laprolixité
estquelquefois
rebutante.J’ai
toujours pensé
que , leplus
souvent , ces inconvéniens tenaientpeut-être beaucoup
moins à la nature même de l’instrumentqu’à
la
manière dont
onl’emploie;
et, que ,lorsqu’on
aurait manié lesformules de la
géométrie analitique pendant
autant detemps qu’il
y en a que l’oncontemple
des cercles et destriangles ,
cette branche des sciencesexactes
aurait,
sur lagéométrie
pure , relativement à la construction desprohlèmes
et à la démonstration desthéorèmes,
cette mêmesupériorité
que personne ne lui conteste à tant d’autreségards.
J’ai
déjà prouvé ail1eurs,
parquelques exemples (*) ,
que lagéométrie analitique ,
convenablementemployée , pouvait fournir y
pour la résolution des
problèmes ,
des constructionsqui
ne le cèdenten
rien ,
pourl’élégance
et lasimplicité ,
à cellesqu’on
déduit des (*) Voyez la Notice des travaux de l’académie du Gard,pour I8I0.
Tom. III.
41
294 POLES
DESLIGNES
considérations purement géométriques.
Je me propose icid’appliquer
le même moyen de recherche à la démonstration d’une
propriété très-importante
deslignes
et surfaces du secondordre 3 propriété remarquée, je crois,
pour lapremière
fois par M.Monge,
et delaquelle je
ne connaisqu’une
démonstrationanalitique (*),
com-pliquée
etincomplette ,
relative seulement auxlignes
du secondordre. La
suivante , dont je fais , depuis long-temps ,
usage dansmes cours, me
parait
d une extrêmesimplicité.
§. I.
Une
ligne (L)
du second ordreétant
tracée sur unplant on
peut toujours déterminer,
sur ceplan
, une infinité desystèmes
d’axes,
soitrectangulaires
soitobliques,
telsque,
la courbe y étantrapportée ,
sonéquation
prenne la formeSi ,
parun point (x’ , y’), pris
sur lacourbe ,
on lui mené unetangente (T), l’équation
de cettetangente
seprésentera d’abord
sous
la forme
et pourra ensuite être écrite ainsi
mais,
parce.que
lepoint, (xl, y’)
est sur lacourbe,
on doit avoiren. ajotitaiit
le doublede
cette dernière a laprécédente, et réduisant, (*) Voyez
le Recueil de diversespropositions
degéométrie
de M. Puissant ,première
édition , page 56deuxième
édition, pages 138 et 415.(**) J’aurais
pu ,
sans rien faireperdre
à celleéquation
de sageneralité ,
la
dépouiller
de l’un ou de" FauLre de ses deux dernierstermes ; mais ,
en lesconservant tous deux , je, parviens à des résultats
plus symétriques ,
sanscompli-
quer sensiblement les calculs.
C’est , de plus, conserver l’analogie entre ce
paragraphe
et le suivantque j’ai
omisle
coefficient c.295 ET SURFACES DU SECOND ORDRE.
l’équation
de. latangente (T)
aupoint (x’ , y’)
dela ligne (L) prend
cette formetrès-simple
Supposons,
en secondlieu
, que l’on propose de mener à la courbeune
tangente
, par unpoint
extérieur(p) ,
ayant et 03B2 pour sescoordonnées ;
laquestion
se réduira à déterminer lepoint
de contact,ou
plutôt
les coordonnées de cepoint.
Si l’ondésigne par x! et y
ces
coordonnées , l’équation
de latangente
sera, commeci-dessus,
l’équation (T) ,
avec cette différenceque x’
ety’ s’y
trouvaientconnues et
qu’ici
il faut lesdéterminer ;
or , elles se trouvent d’abord liées parl’équation (L’) ;
deplus,
lepoint (p)
étant sur(T) ,
ondoit avoir
ou
on aura donc les coordonnées du
point
de contact , en combinantcette dernière
équation
avecl’équation (L’)
ou , cequi
revient aumême,
en combinant avecl’équation (L) l’équation
Mais ,
au lieu de combiner entre elles leséquations (L)
et(q),
on
peut
construire leurs lieuxgéométriques , qui détermineront ,
parleur
intersection ,
lepoint
de contactcherché ;
or , de ces deuxlieux,
lepremier (L)
se trouve toutconstruit, puisque
c’est la courbe donnéeelle-même;
et, comme l’autre(y)
est celui d’uneligne droite,
ils’ensuit que c’est
l’équation
de la droitequi joint
lespoints
decontact
qui ,
eneffet ,
doivent être au nombre dedeux, puisque
leur détermination
dépend
de la combinaison d’uneéquation (L)
du second
degré
avec uneéquation (q)
dupremier.
Ainsi,
le sommet(p)
d’unangle
circonscrit à uneligne (L)
dusecond ordre étant
donné
, rien n’estplus
facile que de déterminer la droite(y) qui joint
les deuxpoints
où les côtés de cetangle
touchent la courbe. Le
problème inverse , c’est-à-dire ,
celui où l’on296
POLES DES LIGNESproposerait
de déterminer le sommet(p)
del’angle circonscrit ,
parla connaissance de la droite
(y) qui
passe par lespoints
de contact, n’offriraitguère plus
dedifficulté ;
IL nes’agirait ,
eneffet ,
pour lerésoudre ,
que de considérer lescoordonnées 03B1,
f3 dupoint (p)
comme
inconnues ,
dansl’equation (q),
et de les déterminer enexprimant
que cetteequation
estidentique
avec celle de la droite donnée.(*)
Supposons présentement
que lepoint (p)
soitvariable ,
alors ladroite
(q)
le seraaussi ; assujettissons-là néanmoins ,
dans ses varia-tions,
à passer constamment par un certainpoint (P), ayant g
et hpour ses
coordonnées ;
nousexprimerons
cette circonstance parl’équa-
tion
unique
ou
cette
équation exprimant
une relation constante entre les coordonnées03B1 et 03B2 du
point (p) ,
en ychangeant
ces coordonnées en x et y , elle deviendra celle du lieu(Q)
de tous lespoints (p) qui répondent
aux diverses situations que
peut prendre
la droite(q)
autour dupoint (P) ; l’équation
de ce lieu(Q)
sera doncéquation
d’uneligne
droite.De là résulte ce théorème :
(*) Il est
remarquable
que,quand
bien même lepoint
(p) serait situé du côté de la concavité de la courbe , la droite (q) n’en existerait pas moins ; et que,réciproquement , quand
bien même la droite (g) necouperait
pas la courbe , le point (p) n’en aurait pas moins une existence effective ; mais cepoint
et cettedroite cesseraient alors de
répondre à l’idée que
nous en donnons ici. Il n’estaucun
point ,
sur le plan d’uneligne
du second ordre ,auquel
il neréponde
unepareille
droite, ni aucune droite , sur le mêmeplan,
àlaquelle
il neréponde
unpareil
point. On va voir, tout à l’heure ,quelle
est la relationremarquable qui
leslie les uns aux autres.
ET
SURFACES DU SECOND ORDRE. 297
THÉORÈME. Si,
par unpoint pris
arbitrairement sur leplan
d’une
ligne
du secondordre ,
on mène à cette courbe une suite desécantes ;
et que , par les deuxpoints
d’intersection de chacune d’elles avec la’courbe ,
on mène à cette même courbe deux tan-gentes,
terminées à leurpoint
de concours , lestangentes
de mêmescouples formeront
une suited’angles
circonscrits dont les sommets seront tous sur une mêmeligne
droite.De même que, le
point (P)
étant donnéarbitrairement,
onpeut toujours
déterminer une droite(Q) qui
ait avec lui la relationexpri-
mée par ce
théorème ;
onpeut réciproquement , lorsque
c’est ladroite
(Q) qui
estdonnée,
déterminer unpoint (P) qui
soit lié avecelle par une semblable
relation ;
il nes’agit,
eneffet ,
pourcela,
que de considérer comme
inconnues ,
dansl’équation
de la droite(Q) , les coordonnées g
et h dupoint (P),
et de les détermineren
exprimant
que cetteéquation
estidentique
avec celle de la droite donnée.De là résulte le théorème
suivant ,
inverse dupremier :
THÉORÈME.
Si l’on circonscrit à uneligne
du second ordreune suite
d’angles
dont les sommets soient tous sur une mêmedroite ,
située comme on le voudra sur leplan
de lacourbe ;
lessécantes menées à la
courbe ,
par lespoints
de contact descôtés
de ces
angles
avecelle,
concourront toutes en un mêmepoint. (*)
A cause de la relation
qui
existe entre lepoint (P)
et la droite(Q),
cepoint
a étéappelé
le Pôle de cettedroite ;
et onpeut,
à
l’inverse, appeler
la doite(Q)
la Polaire dupoint (P). (**)
(*) On remarquera aisément
qu’il
y a entre lepoint
(P) et la droite (Q) unerelation semblable à celle
qui
existe entre lepoint (p)
et la droite (q).(**) On sait
qu’on
peut construire lapolaire lorsque
lepôle
est connu, oule pôle
lorsque
la polaire est connue, enn’employant
que la règle seulement.(Voyez
le tome I.er des Annales, page 337).298
POLES DES LIGNES§.
II.Une surface
(S)
du second ordre étantdonnée
, onpeut toujours
déterminer
une infinité desystèmes d’axès,
soitrectangulaires
soitobliques ,
tels que , lasurface y
étantrapportée ,
sonéquation
prenne la forme
Si ,
par unpoint (x’ , y’ , Zl) pris
sur cettesurface ,
on lui mèneun
plan tangent (T) , l’équation
de ceplan
seprésentera
d’abordsous la forme
et pourra ensuite être écrite ainsi
mais,
parce que lepoint (x’,y’,z’)
est sur(S)
, on doit avoir-en
ajoutant
le double de cette dernière à laprécédente
, et rédui-sant ,
l’équation
duplan tangent (T)
aupoint (x’, y, z’)
de lasurface
(S) prend
cette formetrès-simple
Supposons,
en secondlieu ,
que l’on propose de mener à la surface unplan tangent ,
par unpoint
extérieur(p), ayant 03B1 , 03B2
et y pour ses
coordonnées ;
endésignant
parx’ , y’ , z’
les coor-données du
point
de contact ,l’équation (T)
sera encore celle duplan cherché ;
mais avec cette différenceque x’ , y’ , z’ qui ;
tout àl’heure,
étaient connues seront ici inconnues : or, elles se trouvent d’abord (*) Je conserve ici les trois termes en x en y et en z , pour les mêmes raisons
qui
m’ont fait conserver les deux termes en x et en y dans le §précédent.
299 ET
SUBFACES
DUSECOND ORDRE.
liées pa-
l’équation (S’) ;
deplus ,
lepoint (p)
étant sur(T) ,
ondoit avoir
ou
on n’aura
donc,
entre les trois coordonnées dupoint
de contact, que les deuxéquations (S’)
et(ql) seulement ; équations auxquelles
onpourra , au
surplus ,
substituerl’équation (S)
avecl’équation
de
point
deineurera doncindéterminé ; c’est-à-dire , qu’il
y aura une infinité depoints
de contact , etconséquemment
une infinité deplans
tangens ;
cequi
est d’ailleurs évident.Tous ces
points
de contact seront donc donnés parl’ensemble
deséquations (S)
et(if);
or , lapremière
étant celle même de lasurface
proposée ; puisque
la seconde est. celle d’unplan ,
il s’en-suit que ce
plan
coupe cette surface suivant tous lespoints de
contact.Concevons
présentement
une surfaceconique
circonscrite a(S)
etayant
lepoint (p)
pour centre ou sommet ; tousles plans tangens
à
(S),
conduits par(p) ,
setont aussitangens
à cette surfaceconique;
les
points
de contact de lasurface conique atec (S)
seront donc-les mêmes que ceux de
(S)
avec lesplans langens conduits
par(p) ;
ces
points
seront donc aussi déterminespar
l’intersection de la surface(S)
avec leplan (q).
Nous voilà donc
parvenus à
cetteproportion rémarquable : Lorsqu’une surface conique
est ’circonscrite à unesurface
du secondordre ,
la
ligne
de contact de ces- deuxsurfaces
est une courbeplane.
Il h’est pa-s
difficile
d’e voir que ,réciproquement ,
toutplan
coupant
unô surface dusecond
ordre détermine sur elle laligne
de contact de cette surface avec une certaine surface
conique
cir-conscrire. On voit même
que , pour
determinerle contre ou
sommetde
cette surfaceconique,
il nes’agit
qued’exprimer que
leplan
300 POLES DES LIGNES
dont il
s’agit
estidentique
avec leplan (y) ;
cequi
déterminera les trois coordonnées 03B1 , 03B2 , y de ce centre.(*)
Supposons présentement
que lepoint (p)
soitvariable ,
alors leplan (q)
le seraaussi ; assujettissons-le néanmoins , dans
sesvariations,
à passer constamment par un certain
point (P) , ayant g , h
et kpour ses
coordonnées ;
nousexprimerons
cette circonstance parl’équation unique
eu
cette
équation exprimant
une relation constante entre les coordonnées 03B1 , 03B2 et y dupoint (p);
en ychangeant
ces coordonnées en x, y et z, elle deviendra celle du lieu(Q)
de tous lespoints (p) qui répondent
aux diverses situations quepeut prendre
leplan (q)
autourdu
point (P) ; l’équation
de ce lieu(Q)
sera doncéquation
d’unplan.
De là résulte le théorème suivant :
THÉORÈME. Si,
par unpoint pris arbitrairement
dans l’es- pace , on conduit à unesurface
du second ordre une suite deplans
sécants ; et
que l’on considère leurs intersections avec cettesurface
comme les
lignes de
contact d’une suite desurfaces coniques
cir-conscrites ;
les centres ou sommets de cessurfaces coniques
setrouveront tous situés sur un même
plan.
Si,
au lieud’assujettir
leplan (q)
à passer seulement par unpoint (P),
onl’assujettissait
à passer par une certaine droite(M) ;
en
désignant
par(P)
et(Pl)
deuxpoints
de cettedroite,
et sup- posant que leurs coordonnées sont g etg’ , h
ethl ,
k etk’ ;
le(*) On peut faire ici des remarques
analogues
à cellesqui
ont été faites dans la note de la page296.
point
ET SURFACES
DUSECOND ORDRE.
30Ipoint (p)
se trouveraientassujetti
à être à la fois sur leplan (Q)
et sur un autre
plan
dont on obtiendraitl’équation
enchangeant,
dans celle de
(Q),
g ,h, k
eng’ , hl , kf ’
cepoint (p)
se trou-verait donc dans l’intersection de deux
plans (Q)
et(Q’),
c’est-à-dire , qu’il
se trouverait sur uneligne
droite(N).
De
mêmeque y
lepoint (P)
étantpris arbitrairement ,
onpeut toujours assigner
unplan (Q) qui
ait avec lui la relation énoncée dans le théorèmeauquel
nous venons deparvenir ,
il n’estrécipro-
quement
aucunplan (Q),
dansl’espace, auquel
il neréponde
uncertain
point (P)
lié avec lui par une semblablerelation ;
on voitmême que , pour obtenir ce
point ,
il nes’agit
que de considérer commeinconnues,
dansl’équation
duplan (Q) ,
lescoordonnées g, h
et kdu
point (P),
et de les déterminer enexprimant
que cetteéquation
est
identique
avec celle duplan
donné.De là résulte le théorème
suivant ,
inverse dupremier :
THÉORÈME.
Si l’on circonscrit à unesurface
du second ordreune suite de
surfaces coniques ,
dont les centres ou sommets suienttous sur un même
plan,
situé d’une manièrequelconque
dansl’espace, les plans
deslignes
de contact de cessurfaces coniques
avec lasurface proposée passeront
tous par uri mêmepoint. (*)
A cause de la relation
qui
existe entre lepoint (P)
et leplan (Q) ,
cepoint
a étéappelé
le Pôle de ceplan ;
et l’onpeut, à l’inverse, appeler
leplan (Q;
le Planpolaire
dupoint (P).
Il est aisé de voir que , si les sommets des surfaces
coniques
cir-conscrites étaient
assujettis
à être situés sur une mêmedroite ,
ilsse
trouveraient ,
par làmême , assujettis à être,
à lafois,
surdeux
plans
menés arbitrairement par cettedroite ; qu’ainsi
lesplans
des
lignes
de contact se trouveraientassujettis à
passer tous par deuxpoints fixes, c’est-à-dire,
par un droitejoignant
ces deuxpoints.
(*) On peut faire ici des remarques
analogues à
cellesqui
ont été faites dans lanote de la page 297.
Tom. Ill.
42
302
POLES
DESLIGNES
La droite
(M) qui
doit contenir les centres ou sommets de toutesles surfaces
coniques
circonscrites étantdonnée,
enexprimant qu’elle
est
identique
avec cellequi
est donnée par les deuxplans (Q)
et(QI)
on obtiendraquatre équations
de relation entre les six coordonnées g,gl, h , h’ , k , k’ ; prenant
donc les deux dernièresarbitrairement,
elles se trouveront toutes
déterminées
, et l’on aura ainsi deuxpoints
de la droite
(N)
parlaquelle passent
lesplans
de toutes leslignes
de contact.
A cause de la
dépendance réciproque
entre la droite(N),
parlaquelle
passe leplan mobile
, et celle(M)
que décrit le sommetde la surface
conique,
onpeut appeler
lapremière ,
lapolaire
de l’autre.