• Aucun résultat trouvé

Dénombrementd’applicationsentreensemblesfinis DEUXIÈMECOMPOSITIONDEMATHÉMATIQUES MP

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Dénombrementd’applicationsentreensemblesfinis DEUXIÈMECOMPOSITIONDEMATHÉMATIQUES MP"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

ÉCOLE POLYTECHNIQUE FILIÈRE MP

CONCOURS D’ADMISSION 2008

DEUXIÈME COMPOSITION DE MATHÉMATIQUES (Durée : 4 heures)

L’utilisation des calculatrices n’est pas autorisée pour cette épreuve.

? ? ?

Dénombrement d’applications entre ensembles finis

On se propose de démontrer quelques propriétés du nombre des applications surjectives d’un ensemble fini sur un autre.

Étant donné deux nombres entiers strictement positifs k et n, on note

• p

k,n

le nombre de parties à k éléments de l’ensemble {1, . . . , n}, nul si k > n ; on rappelle que p

k,n

= n

k

!

pour k

6

n ;

• j

k,n

le nombre d’applications injectives de {1, . . . , k} dans {1, . . . , n}, nul si k > n ;

• s

k,n

le nombre d’applications surjectives de {1, . . . , k} dans {1, . . . , n}, nul si k < n.

On posera aussi p

0,n

= j

0,n

= 1.

Première partie 1. Préciser les valeurs de j

n,n

et s

n,n

.

2. Montrer que l’on a j

k,n

= n k

!

k! si k

6

n.

Pour tout entier r > 0, on note P (r) (resp. S(r)) la matrice à r lignes et r colonnes de coefficients P(r)

k,n

= p

k,n

(resp. S(r)

k,n

= s

k,n

) pour k, n = 1, . . . , r.

3.a) Montrer que l’on a, pour k et n > 0 :

n

k

=

X

q=1,... ,n

s

k,q

p

q,n

.

3.b) Calculer le déterminant de la matrice A(r) de coefficients A(r)

k,n

= n

k

, k, n = 1, . . . , r.

1

(2)

Deuxième partie

Pour tout entier d > 0, on désigne par E

d

l’espace vectoriel des polynômes à une indéterminée, à coefficients complexes, de degré

6

d. On le munit de la base (X

0

= 1, X, . . . , X

d

) ; on définit un endomorphisme T de E

d

par

T (P )(X) = P (X + 1) pour tout P ∈ E

d

.

4.a) Déterminer les coefficients T

k,n

de la matrice représentant T dans le base indiquée (ici 0

6

k, n

6

d).

4.b) Même question pour T

1

dont on démontrera l’existence.

4.c) Étant donné deux vecteurs lignes (a

0

, . . . , a

d

) et (b

0

, . . . , b

d

) satisfaisant a

0

= b

0

et, pour n = 1, . . . , d,

a

n

=

X

q=0,... ,n

b

q

n q

!

,

écrire les b

q

en fonction des a

n

.

4.d) Établir une formule de la forme s

k,n

=

X

q=1,... ,n

λ

n,q

q

k

n q

!

,

où 0 < n

6

k et où les λ

n,q

sont des coefficients à déterminer.

Dans la suite de cette seconde partie, on définit des éléments N

k

de E

d

, k = 0, 1, . . . , d, par

N

k

(X) =





1 si k = 0

1

k! X(X + 1) · · · (X + k − 1) si k > 0 . 5. Vérifier que les N

k

forment une base de E

d

.

6. Démontrer la formule

T (N

k

) = N

k

+ T (N

k−1

) pour k > 0 .

7.a) Déterminer les coefficients T

k,q

(k, q = 0, . . . , d) de la matrice représentant l’endomor- phisme T dans la base ci-dessus.

7.b) Même question pour les coefficients de T

1

.

8. Écrire les formules donnant les polynômes X

k

, k = 0, . . . , d, en fonction des polynômes N

k

.

[On pourra utiliser la formule de la question 3.a).]

2

(3)

Troisième partie Étant donné deux entiers k et n > 0, on désigne par

• A

k,n

l’ensemble des applications de {1, . . . , k} dans {1, . . . , n} ;

• B

k,n

l’ensemble des applications surjectives de {1, . . . , k} dans {1, . . . , n}, ensemble bien entendu vide si k < n ;

• C

k,n

l’ensemble des applications f : {1, . . . , n} →

N

satisfaisant f (1) + . . . + f (n) = k ;

• D

k,n

le sous-ensemble du précédent formé des f telles que f (i)

>

1 pour tout i (ici, n

6

k).

9. Démontrer la « formule du multinôme », pour n > 0, k

>

0 : (x

1

+ . . . + x

n

)

k

=

X

fCk,n

k!

f (1)! · · · f (n)! x

f(1)1

· · · x

fn(n)

,

où x

1

, . . . , x

n

sont des nombres réels.

[On pourra procéder par récurrence sur n.]

10. Montrer que

(x

1

+ . . . + x

n

)

k

=

X

ϕ∈Ak,n

x

ϕ(1)

· · · x

ϕ(k)

.

11. Montrer que, pour 0 < n

6

k, on a s

k,n

=

X

f∈Dk,n

k!

f (1)! · · · f (n)! .

Quatrième partie On considère une série entière à coefficients réels

X

k>0

a

k

x

k

; on suppose a

0

= 0 ; on note R

1

son rayon de convergence supposé non nul, et ϕ(x) sa somme. Pour n et k entiers

>

0, on pose

α

n,k

=



 X

f∈Dk,n

a

f(1)

· · · a

f(n)

si 0 < n

6

k

0 si 0

6

k < n

α

0,k

=

1 si k = 0 0 si k > 0

3

(4)

12. Indiquer un minorant ρ > 0 du rayon de convergence de la série entière

X

k>0

α

n,k

x

k

où n

>

0 ; déterminer la somme de cette série dans l’intervalle |x| < ρ.

On considère une seconde série entière

X

n>0

b

n

x

n

; on note R

2

son rayon de convergence sup- posé non nul, et ψ(x) sa somme.

13. Montrer que la série entière

X

k>0

X

n>0

b

n

α

n,k

x

k

a un rayon de convergence non nul, et préciser sa somme au voisinage de 0.

14. On considère la fonction θ(x) = e

(ex1)

. Exprimer les coefficients de la série de Taylor de θ à l’aide des nombres s

k,n

.

∗ ∗

4

Références

Documents relatifs

toujours à la distance d.. On appelle chaînonze une chaîne de chiffres telle que tout nombre formé de trois termes consécutifs de la chaîne est divisible par onze. Rappeler le

Nous envisagerons des limites supérieures G, ^&gt; | G | et G, &gt; | G' | des modules de C et de sa dérivée C' par rapport à e pour chaque valeur de x de module ^A' et pour les

Pour passer de la base 2 à la base 16, il suffit de grouper les chiffres binaires par 4 (c’est pourquoi la base 16 est souvent utilisée pour simplifier l’écriture des

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/.. 1 Rémy

Cette opération est-elle commutative, associative, admet-elle un élément neutre?. Soit x un

Démontrer que le logarithme népérien de la moyenne géométrique de n nombres strictement positifs est égal à la moyenne arithmétique de leurs logarithmes

Remarque 1 : on écarte les nombres divisibles par 10 (appliquer 2 fois l’opération miroir à un nombre divisible par 10 ne redonne pas le nombre de départ).. Donc aucun des deux

C'est là une condition seulement nécessaire car deux voisins immédiats n'ont évidemment pas toujours le même nombre de chiffres.. Mais, pour k≥5, une autre