• Aucun résultat trouvé

Matricesréellesdepartiesymétriquepositive DEUXIÈMECOMPOSITIONDEMATHÉMATIQUES MP

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Matricesréellesdepartiesymétriquepositive DEUXIÈMECOMPOSITIONDEMATHÉMATIQUES MP"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

ÉCOLE POLYTECHNIQUE FILIÈRE MP

CONCOURS D’ADMISSION 2006

DEUXIÈME COMPOSITION DE MATHÉMATIQUES (Durée : 4 heures)

L’utilisation des calculatrices n’est pas autorisée pour cette épreuve.

? ? ?

Matrices réelles de partie symétrique positive

Dans tout le problème, l’espace vectoriel

Rn

sera muni du produit scalaire usuel noté (.|.) et de la norme correspondante k.k. On notera M

n

(

R

) l’espace vectoriel des matrices à n lignes et n colonnes, à coefficients réels, et I la matrice identité ; on munira M

n

(

R

) de la norme usuelle :

kAk = sup

®

kAxk

kxk , x 6= 0

´

.

Une matrice A de M

n

(

R

) sera dite s-positive si l’on a (Ax|x)

>

0 pour tout x de

Rn

.

Première partie

1. Montrer que toute matrice A de M

n

(

R

) s’écrit de façon unique comme somme d’une matrice symétrique A

s

et d’une matrice antisymétrique A

a

.

2. Soit A une matrice de M

n

(

R

). Trouver une condition nécessaire et suffisante, portant sur les valeurs propres de A

s

, pour que A soit s-positive.

Deuxième partie

3. Montrer que, pour toute matrice s-positive A et tout nombre réel λ > 0, la matrice λI + A est inversible.

On posera alors R

λ

(A) = (λI + A)

1

.

4. (Étude d’exemples) On examinera les deux exemples suivants :

a)

n = 2, A =

Ç

0 1

−1 0

å

.

1

(2)

b)

n = 3, A =

Ö

0 0 1

0 0 0

−1 0 0

è

.

Pour chacun de ces exemples : calculer Ker A, Im A, R

λ

(A), dire si R

λ

(A) (resp. λR

λ

(A)) admet une limite lorsque λ → 0 et, si oui, donner cette limite.

Dans la suite de cette deuxième partie on se donne une matrice s-positive A et un réel λ > 0.

5. Démontrer les assertions suivantes :

5.a) AR

λ

(A) = R

λ

(A)A = I − λR

λ

(A) . 5.b) Pour tout réel µ > 0, on a

R

λ

(A) − R

µ

(A) = (µ − λ)R

λ

(A)R

µ

(A) . 6. Démontrer l’inégalité kR

λ

(A)k

6

1

λ , avec égalité si et seulement si det A est nul.

7. Démontrer les assertions suivantes :

7.a) Pour tout x ∈ Im A, λR

λ

(A)x → 0 lorsque λ → 0.

7.b) L’espace

Rn

est somme directe de Ker A et Im A.

7.c) Lorsque λ tend vers 0, λR

λ

(A) tend vers le projecteur sur Ker A parallèlement à Im A.

8. Montrer que l’application Φ : λ 7→ R

λ

(A) de ]0, +∞[ dans M

n

(

R

) est indéfiniment déri- vable, et exprimer ses dérivées successives Φ

(p)

en fonction de ses puissances Φ

q

: λ 7→ Φ(λ)

q

.

Troisième partie

Dans cette troisième partie on se donne une application F de ]0, +∞[ dans M

n

(

R

) possédant les propriétés suivantes :

(i) ∀λ > 0 , kF (λ)k

6

1 λ ;

(ii) ∀λ , µ > 0 , F (λ) − F (µ) = (µ − λ)F (λ)F (µ) ; (iii) F (1) est inversible.

9. Montrer que F (λ) est inversible pour tout λ > 0.

10.a) Calculer F(λ)

1

− F(µ)

1

.

10.b) Montrer que, lorsque λ → 0, F (λ)

1

admet une limite A et que l’on a, pour tout λ > 0, λI + A = F (λ)

1

.

11. Montrer que les matrices AF (λ) et A sont s-positives.

2

(3)

Quatrième partie

Étant donné une matrice A de M

n

(

R

), on pourra admettre les résultats suivants : (i) La série

+X k=0

A

k

k! est convergente. Notons exp A sa somme.

(ii) La fonction de variable réelle t 7→ exp(tA) est dérivable et sa dérivée est donnée par d

dt exp(tA) = A exp(tA) .

12. Soit A une matrice de M

n

(

R

). Démontrer l’équivalence des conditions suivantes : (i) pour tout t

>

0, on a k exp(−tA)k

6

1 ;

(ii) pour tout x ∈

Rn

, la fonction t 7→ k exp(−tA)xk

2

est décroissante ; (iii) A est s-positive.

On fixe maintenant une matrice A s-positive et un réel λ > 0.

13. Démontrer la convergence des intégrales ρ(λ)

i,j

=

Z + 0

e

λt

(exp(−tA))

i,j

dt , 1

6

i, j

6

n .

On note ρ(λ) la matrice de coefficients ρ(λ)

i,j

.

14. Comparer ρ(λ) et R

λ

(A). [On pourra calculer d’abord Aρ(λ) + λρ(λ).]

15. On considère le premier exemple de la question 4. Calculer exp(−tA), puis ρ(λ). Retrouver la valeur de R

λ

(A) obtenue à la question 4.

∗ ∗

3

Références

Documents relatifs

Toute forme linéaire sur un espace vectoriel euclidien peut s’interpréter comme le produit scalaire avec un vecteur fixé.. On effectuera le calcul du vecteur servant à représenter

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/.. 2 Rémy

[r]

D´ eterminer une base orthogonale qui

Un espace vectoriel complexe E non nécessairement de dimension finie, muni d’un produit scalaire hermitien est dit préhilbertien complexe.. De même un espace vectoriel réel,

On note bd Ω le bord topologique de Ω an de ne pas indroduire de confusion avec la notation pour le

Egalité que nous établissons « tranquillement » par

A vous de le reprendre les démonstrations à l’aide de la caractérisation