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Soit le plan vectoriel muni du produit scalaire usuel et orienté par la base canonique .

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

MATHÉMATIQUES II

Soit le plan vectoriel muni du produit scalaire usuel et orienté par la base canonique .

On notera l’origine du plan. Tout élément de peut s’interpréter comme un point de coordonnées dans le repère , ou comme un vec- teur de coordonnées dans la base .

Pour deux vecteurs , de , on note alors leur produit scalaire et leur déterminant dans toute base orthonormale directe ; on désigne par l’ensemble des vecteurs de norme , et pour tout , on note

le repère polaire, défini par :

, .

On rappelle qu’étant donnés et , la droite affine passant par et de vecteur directeur est l’ensemble des éléments de pouvant s’écrire

, avec , c’est à dire :

.

On appelle alors axe du plan tout couple formé d’une droite affine , appelée support de , et d’un vecteur , vecteur directeur de de norme . Un axe est ainsi une droite affine orientée. Réciproquement, chaque droite affine définit deux axes d’orientations opposées : et .

En notant l’ensemble des axes du plan , on va successivement :

• construire un modèle cylindrique de et y analyser quelques situations de géométrie élémentaire,

• étudier sur le cylindre représentant les transformations correspondant aux isométries du plan .

IP IR2

i j ( , )

o = ( , )0 0 ( , )x y IP

p ( , )x y (o i j, , )

p ( , )x y ( , )i j

u v IP 〈 | 〉u v

et u v( , ) d

U 1 θ∈IR (u( )θ,v( )θ)

u( )θ = cosθ i+sinθ j v( )θ = –sinθi+cosθ j

m∈IP w∈IP\ 0{ } m

w d IP

mw λ∈IR

d = m+IR w = {p∈IP∃λ∈IR,p=mw}

IP δ = ( , )d w

d δ w d 1

d ( , )d w ( ,d w– )

Δ IP

Δ Δ IP

(2)

Filière TSI

Partie I - Modèle cylindrique de l’ensemble des axes du plan

On note l’espace vectoriel , muni du produit scalaire usuel et orienté par la base canonique . Dans tout le problème, les lettres minuscules dési- gneront les objets relatifs à (points, vecteurs, droites, coordonnées), tandis que les majuscules concerneront les objets relatifs à ; on notera ainsi les coordonnées des éléments de dans la base et celles des éléments de dans la base .

I.A - Caractériser l’ensemble

par une équation cartésienne en , puis montrer que est un cylindre de révolution de dont on pré- cisera l’axe de révolution, les génératrices et les parallèles.

I.B -

I.B.1) On considère un axe défini par et , en posant : .

Montrer que lorsque décrit la droite , le réel reste constant ; on notera sa valeur.

Interpréter géométriquement ce réel à l’aide du projeté orthogonal de l’origine sur .

Montrer que où est la rotation vectorielle d’angle . I.B.2) Soient pour , et ; considérant l’axe

avec :

,

calculer et caractériser par une équation cartésienne en .

I.B.3) Montrer que l’application : définit une bijection entre et le cylindre .

Soit ; indiquer par un schéma la construction de à partir de et dans le cas .

IE IR3

I J K, ,

( )

IP

IE ( , )x y

IP ( , )i j (X Y Z, , ) IE (I J K, , )

C

= U×IR X Y Z, ,

( )

C

IE

δ = ( , )d w m∈IP wU

d = m+IR w

p d det(p w, )

hδ

hδ m0

o d

m0 = –hδrπ2( )w rπ2 +π⁄2 w = u( )θ θ∈IR k∈IR δ = ( ,d u( )θ)

d = –kv( )θ +IR u( )θ

hδ d ( , )x y

H δ = ( , )d w a( ,w hδ)

Δ

C

M = ( , )w k

C

δ = H1( )M

w k k>0

(3)

À chaque axe de est ainsi associé bijectivement un point de . Le cylindre , image de par , devient ainsi une représentation de l’ensemble des axes.

On se propose dans le reste de cette partie de déchiffrer sur cette représentation quelques propriétés géométriques relatives aux axes du plan .

I.C - Chaque partie du cylindre

est l’image par la bijection d’une partie de . Caractériser précisément en termes géométriques les ensembles des axes du plan correspondant respectivement :

• à une génératrice de ;

• à l’ensemble ;

• à un parallèle de .

I.D -

I.D.1) Soit, dans le plan , la rotation de centre et d’angle qui se confond avec la rotation vectorielle d’angle . Pour tout axe , on consi- dère alors l’axe , que l’on note . On définit ainsi une application de dans et il en résulte une application de dans qui à

associe .

Montrer que .

En déduire que correspond à la restriction à d’un endomorphisme de l’espace vectoriel . On précisera cet endomorphisme et on en donnera la matrice dans la base .

I.D.2) On condidère l’application de dans obtenue par restriction à de la symétrie de centre (confondue avec l’endomorphisme

de ). Par l’intermédiaire de , il lui correspond une application de dans . Déterminer cette application ; provient-elle d’une isométrie de , comme c’était le cas pour l’application de la question I.D.1 ?

I.E - Pour

, on considère le point de et on appelle faisceau des axes passant par l’ensemble des axes dont le support passe par ; on veut déterminer l’ensemble .

I.E.1) Caractériser par une relation entre et les éléments de appartenant à .

I.E.2) Montrer que est l’intersection de et d’un plan vectoriel de . I.E.3) Établir que l’ensemble est une ellipse dont on précisera le cen- tre, l’axe focal, le demi-grand axe, le demi-petit axe, la distance focale et l’excen- tricité.

δ Δ

C

C

Δ H

IP

C

H

Δ IP

C

U×{ }0

C

IP r o ω∈IR

ω δ = ( , )d w

r d( ) r w( )

( , ) r( )δ r

Δ Δ R

C C

M = H( )δ

R M( ) = H r( ( )δ ) hr( )δ = hδ

R

C

R

IE

I J K, ,

( )

C C C

S O = (0 0 0, , )

Ua–U IE H1 σ

Δ Δ IP

r

α>0 a = ( , )α0 IP

a Δa a

Ha)

k θ (u( )θ, ) k

C

Ha)

Ha)

C

E

Ha)

(4)

I.E.4) Représenter sur un même schéma cette ellipse ainsi que l’intersection de avec le plan .

I.F -

I.F.1) Soit maintenant un point quelconque de et le faisceau des axes passant par ; déduire des questions précédentes la nature et la position de l’ensemble .

I.F.2) Réciproquement, étant donné un plan vectoriel de , préciser selon la direction de la nature de l’ensemble .

I.F.3) Soient , , trois axes caractérisés respectivement par les rela- tions .

Démontrer que leurs supports sont tous concourants ou tous parallèles si et seu- lement si :

.

I.G - On appelle cycle de

tout cercle de orienté par une paramétrisation ; un axe est tangent à ce cycle si son support est tangent au cercle correspon- dant, avec des orientations de et concordantes.

I.G.1) Soit un plan vectoriel de et ; on considère le plan affine obtenu par translation du plan , de vecteur .

Montrer que ce procédé fournit tous les plans affines de à l’exception d’un ensemble de plans que l’on précisera.

I.G.2) On considère un tel plan affine , non vectoriel c’est-à-dire ne contenant pas l’origine .

Démontrer que est l’image par de l’ensemble des axes tangents à un cycle que l’on précisera.

Si coupe la droite en , que représente la distance ? Préciser la nature géométrique de l’ensemble .

I.G.3) Montrer que réciproquement, tout cycle de peut être associé à un plan affine de .

I.G.4) Soit un triangle du plan ; en orientant les droites , et par les vecteurs , et , on obtient trois axes représentés par trois points du cylindre .

Montrer que ces trois points de définissent un plan affine de , associé à un cycle de comme en I.G.2 et I.G.3. Quelle est la particularité de ce cycle relativement au triangle ?

C

XOY

m IP Δm

m Hm)

P IE

P H1(P

C

)

δ1 δ2 δ3 H( )δi = (u( )θi, ki)

k1sin(θ3–θ2)+k2sin(θ1–θ3)+k3sin(θ2–θ1) = 0

γ IP IP

δ

δ γ

P IE λ∈IR

Q = PK P λK

IE

Q = PK O = (0 0 0, , )

Q

C

H

Q OZ Ω OΩ

Q

C

IP IE

a b c, ,

( ) IP (ab) ( )bc

( )ca ab bc ca

C

C

Q IE

γ IP

a b c, ,

( )

(5)

Partie II - Transformations de l’ensemble des axes du plan

II.A - On considère dans cette question la translation de

, de vecteur non nul. À tout axe , on associe l’axe que l’on note . On définit ainsi une application de dans dont on déduit une

application de dans qui à associe .

II.A.1) En reprenant les notations de la question I.B, exprimer en fonction de , et .

II.A.2) Montrer que correspond à la restriction à d’un endomorphisme de l’espace vectoriel dont on donnera la matrice dans la base . II.A.3) Montrer que l’ensemble des vecteurs de invariants par est un plan vectoriel que l’on précisera. L’endomorphisme est-il diagonalisable ? II.A.4) Déterminer l’ensemble et indiquer ce qu’il représente vis- à-vis de la translation .

II.B - Soit un automorphisme orthogonal de

. À tout , on associe , ce qui définit une application de dans , puis l’applica-

tion de dans qui à associe .

II.B.1) Montrer que correspond à la restriction à d’un endomorphisme dont on exprimera la matrice dans la base à l’aide de la matrice de dans la base .

II.B.2) Soit maintenant une symétrie orthogonale par rapport à une droite vectorielle de . L’endomorphisme de est-il diagonalisable ?

Caractériser en termes géométriques. Pour chaque sous-espace propre de , interpréter vis-à-vis de la symétrie .

II.C - On rappelle que toute isométrie de

peut s’écrire de manière unique sous la forme où et sont respectivement une translation et un auto- morphisme orthogonal de ; avec les notations des questions II.A et II.B, on

pose alors : , et .

II.C.1) Montrer que l’endomorphisme ainsi obtenu a dans la base une matrice de la forme :

,

où désigne une matrice réelle orthogonale d’ordre et un couple de réels.

t IP

τ = αij δ = ( , )d w δ′ = (t d( ), )w

t( )δ t Δ Δ

T

C C

M = H( )δ T M( ) = H t( ( )δ ) hδ′

hδ w τ

T

C

T IE (I J K, , )

IE T

P T

H1(P

C

) t

ϕ IP δ = ( , )d w

ϕ δ( ) = (ϕ( ) ϕd, ( )w) ϕ Δ Δ

Φ

C C

M = H( )δ Φ( )M = H(ϕ δ( ))

Φ

C

Φ (I J K, , ) N

ϕ ( , )i j

ϕ

d0 IP Φ IE

Φ IEi

Φ H1(IEi

C

) ϕ

f IP f = tt ϕ

IP

f = tF = TF = T

F (I J K, , )

N 0

0

λ μ det N

N 2 ( , )λ μ

(6)

II.C.2) À quelle condition, portant sur , et , est-il diagonalisable ? Déterminer les isométries correspondantes.

II.D - On veut maintenant étudier si d’autres endomorphismes de

pour- raient correspondre, par restriction à et par l’intermédiaire de , à d’autres transformations de .

II.D.1) Démontrer que toute homothétie de , de centre et de rapport correspond bien par les procédés utilisés précédemment à un endomorphisme de

dont on donnera la matrice.

II.D.2) Soit un automorphisme de tel que .

Montrer que les projections orthogonales de et sur le plan sont orthonormées.

En déduire que a dans la base une matrice de la forme : ,

où désigne une matrice réelle orthogonale d’ordre et un triplet de réels.

II.D.3) Établir que les endomorphismes de , tels que et de déterminant strictement positif, correspondent aux similitudes de .

II.D.4) Que faut-il penser de ce point de vue des endomorphismes de tels que et de déterminant strictement négatif ?

••• FIN •••

N λ μ F f

F IE

C

H1

IP

IP o k>0

IE

F IE F( )

C

C

F I( ) F J( ) XOY F (I J K, , )

N 0 0 λ μ ν

N 2 ( ,λ μ ν, )

F IE F( )

C

C

IP IE F( )

C

C

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