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Montrer que F est un sous-espace vectoriel

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

1

Montrer que F est un sous-espace vectoriel

1. Rappel du théorème à utiliser F est un sous-espace vectoriel de E si :

1. F est non vide 2. 𝐹𝐸

3. 𝑥,𝑦 𝐹!,∀𝜆𝑅,𝜆𝑥+𝑦𝐹 2. Exemples

a. Exemple 1 𝑭= 𝒙=

𝒙𝟏 𝒙𝟐

𝒙𝟑 ∈𝓜𝟑,𝟏 𝑹 ,𝒂𝒙𝟏+𝒃𝒙𝟐+𝒄𝒙𝟑 =𝟎,(𝒂,𝒃,𝒄)∈𝑹∗𝟑 est un sous- espace vectoriel de ℳ!,! 𝑅

Démonstration

F est non vide car 0 0 0

∈𝐹. En effet : 𝑎.0+𝑏.0+𝑐.0=0

Soit 𝑥= 𝑥1 𝑥2

𝑥3 ∈𝐹 et 𝑦= 𝑦1 𝑦2 𝑦3 ∈𝐹

Dans ce cas : 𝑎𝑥!+𝑏𝑥!+𝑐𝑥!=0 et 𝑎𝑦!+𝑏𝑦!+𝑐𝑦!=0 Soit 𝜆𝑅

𝜆𝑥+𝑦=𝜆 𝑥1 𝑥2 𝑥3 +

𝑦1 𝑦2 𝑦3 =

𝜆𝑥1+𝑦1 𝜆𝑥2+𝑦2 𝜆𝑥3+𝑦3

Montrons que 𝜆𝑥+𝑦∈𝐹. Il faut donc montrer que : 𝑎(𝜆𝑥!+𝑦!)+𝑏(𝜆𝑥!+𝑦!)+𝑐(𝜆𝑥!+𝑦!)=0z

En remplaçant x par 𝜆𝑥+𝑦 dans l’expression qui définit F, on a : 𝑎(𝜆𝑥!+𝑦!)+𝑏(𝜆𝑥!+𝑦!)+𝑐(𝜆𝑥!+𝑦!)

=𝜆 𝑎𝑥!+𝑏𝑥!+𝑐𝑥! +𝑎𝑦!+𝑏𝑦!+𝑐𝑦! Or :

𝑎𝑥!+𝑏𝑥!+𝑐𝑥!=0 et 𝑎𝑦!+𝑏𝑦!+𝑐𝑦!=0.

Donc :

𝜆 𝑎𝑥1+𝑏𝑥2+𝑐𝑥3 +𝑎𝑦1+𝑏𝑦2+𝑐𝑦3=0 Ainsi : 𝜆𝑥+𝑦∈𝐹

(2)

2 𝑭= 𝑴∈𝓜𝟐,𝟏 𝑹 , 𝒂 𝒃

𝒄 𝒅 𝑴=𝜶𝑴,𝜶∈𝑹 𝐹 ≠∅ car 𝑀= 0

0 ∈𝐹. En effet : 𝑎 𝑏

𝑐 𝑑

0

0 =𝜶 0 0 = 0

0 Par ailleurs :

− Soit 𝑀∈𝐹. Dès lors : 𝑀∈ℳ!,! 𝑅 , 𝑎 𝑏

𝑐 𝑑 𝑀=𝛼𝑀

− Soit 𝑁∈𝐹. Dès lors : 𝑁∈ℳ!,! 𝑅 , 𝑎 𝑏

𝑐 𝑑 𝑁=𝛼𝑁 Montrons que : ∀𝜆𝑅, 𝜆𝑀+𝑁∈𝐹.

Il faut donc montrer que : 𝑎 𝑏

𝑐 𝑑 (𝜆𝑀+𝑁)=𝛼(𝜆𝑀+𝑁)

Partons de la partie droite de l’égalité, développons et aboutissons à la partie droite de l’égalité :

𝑎 𝑏

𝑐 𝑑 𝜆𝑀+𝑁 =𝜆 𝑎 𝑏

𝑐 𝑑 𝑀+ 𝑎 𝑏

𝑐 𝑑 𝑁=𝜆𝛼𝑀+𝛼𝑁=𝛼(𝜆𝑀+𝑁)

(3)

3 c. Exemple 3

𝑭= 𝑴∈𝓜𝒏 𝑹 , 𝟏 ⋯ 𝟏

⋮ ⋱ ⋮

𝟏 ⋯ 𝟏

𝑴+𝑴 𝟏 ⋯ 𝟏

⋮ ⋱ ⋮

𝟏 ⋯ 𝟏

=𝟎

𝐹 ≠∅ car 𝑀= 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

∈𝐹.

En effet : 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

+ 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

= 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

=0

Par ailleurs :

− Soit 𝑀∈𝐹. Dès lors : 𝑀∈ℳ! 𝑅 , 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

𝑀+𝑀 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

=0

− Soit 𝑁∈𝐹. Dès lors : 𝑁∈ℳ! 𝑅 , 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

𝑁+𝑁 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

=0

Montrons que : ∀𝜆𝑅, 𝜆𝑀+𝑁∈𝐹.

Il faut donc montrer que : 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

(𝜆𝑀+𝑁)+(𝜆𝑀+𝑁)

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

=0

Partons de la partie droite de l’égalité, développons et aboutissons à la partie droite de l’égalité :

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

𝜆𝑀+𝑁 + 𝜆𝑀+𝑁

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

=𝐴

𝐴=𝜆

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

𝑀+ 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

𝑁+𝜆𝑀

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

+𝑁 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1 𝐴=𝜆

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

𝑀+𝑀

1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

+ 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

𝑁+𝑁 1 ⋯ 1

⋮ ⋱ ⋮

1 ⋯ 1

=0

(4)

4 d. Exemple 4

𝑭= 𝑴∈𝓜𝒏 𝑹 , 𝒕𝑴=𝑴 𝐹 ≠∅ car 𝑀= 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

∈𝐹. En effet : 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

!

= 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0 Par ailleurs :

− Soit 𝑀∈𝐹. Dès lors : 𝑀∈ℳ! 𝑅 , !𝑀=𝑀

− Soit 𝑁∈𝐹. Dès lors : 𝑁∈ℳ! 𝑅 , !𝑁=𝑁 Montrons que : ∀𝜆𝑅, 𝜆𝑀+𝑁∈𝐹.

Il faut donc montrer que : (𝜆𝑀+𝑁)

! =𝜆𝑀+𝑁

Partons de la partie droite de l’égalité, développons et aboutissons à la partie droite de l’égalité :

(𝜆𝑀+𝑁)

! = ! 𝜆𝑀 + ! 𝑁 =𝜆 𝑡𝑀+ !𝑁=𝑀+𝑁

e. Exemple 5

𝑭= 𝑴∈𝓜𝒏 𝑹 ,𝑨𝑴=𝑴𝑨 𝐹 ≠∅ car 𝑀= 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

∈𝐹. En effet : 𝐴 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

= 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

0=0

Par ailleurs :

− Soit 𝑀∈𝐹. Dès lors : 𝑀∈ℳ! 𝑅 ,𝐴𝑀 =𝑀𝐴

− Soit 𝑁∈𝐹. Dès lors : 𝑁∈ℳ! 𝑅 ,𝐴𝑁 =𝑁𝐴 Montrons que : ∀𝜆𝑅, 𝜆𝑀+𝑁∈𝐹.

Il faut donc montrer que : 𝐴(𝜆𝑀+𝑁)= 𝜆𝑀+𝑁 𝐴

Partons de la partie droite de l’égalité, développons et aboutissons à la partie droite de l’égalité :

𝐴 𝜆𝑀+𝑁 =𝜆𝐴𝑀+𝐴𝑁=𝜆𝑀𝐴+𝑁𝐴= 𝜆𝑀+𝑁 𝐴

(5)

5 f. Exemple 6

𝑭= 𝑴∈𝓜𝒏,𝟏 𝑹 , 𝒂𝒌𝑨𝒌𝑴=𝟎,

𝒏 𝒌!𝟏

𝑨∈𝓜𝒏 𝑹

𝐹 ≠∅ car 𝑀= 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

∈𝐹. En effet :

𝒂𝒌𝑨𝒌 0 ⋯ 0

⋮ ⋱ ⋮

0 ⋯ 0

=

𝒏 𝒌!𝟏

0

− Soit 𝑀∈𝐹. Dès lors :

𝑀∈ℳ!,! 𝑅 , 𝑎!𝐴!𝑀=0,

!

!!!

𝐴∈ℳ! 𝑅

− Soit 𝑁∈𝐹. Dès lors :

𝑁∈ℳ!,! 𝑅 , 𝑎!𝐴!𝑁=0,

!

!!!

𝐴∈ℳ! 𝑅

Montrons que : ∀𝜆𝑅, 𝜆𝑀+𝑁∈𝐹. Il faut donc montrer que :

𝑎!𝐴!(𝜆𝑀+𝑁)=0,

!

!!!

𝐴∈ℳ! 𝑅

Partons de la partie droite de l’égalité, développons et aboutissons à la partie droite de l’égalité :

𝑎!𝐴! 𝜆𝑀+𝑁 =𝑆

!

!!!

𝑆= 𝑎!𝐴!(𝜆𝑀)+ 𝑎!𝐴!𝑁=𝜆 𝑎!𝐴!𝑀+ 𝑎!𝐴!𝑁=0

!

!!!

!

!!!

!

!!!

!

!!!

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