Samedi 12 Janvier 1918 - Bureaux: R u e d e la S e r r e , 5 8

: , . . . / . Trente-troisième Année. — N* 3.

P r i x d u n u m é r o : 20 centimes

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Samedi 12 Janvier 1918 - Bureaux: R u e d e la S e r r e , 5 8

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ABONNEMENTS

Un an Six mob

Suisse . . . . Fr 9.05 Fr. 4.Ö5 Union postale » 18.— > 9.—

Compte de Chèques postaux IV b 426

Piratant le ttrenll et li Sund à l t dum-de-Fiiu

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suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

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Bureau des annonces : PUBLIGITAS, Société anonyme suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds.

Succursales et agences dans les principales villes suisses. Nombreux correspondants à l'Etranger. . Il n'est pas de la carrière

Le National suisse a publié il y a quel- ques jours sous ce titre un article d'un colla- borateur occasionnel sur une question sou- vent examinée ici même et qui intéresse tout particulièrement nos lecteurs : notre représentation diplomatique à l'étranger.

L'auteur de cet article s'exprime avec une hauteur de vues, une compétence et une autorité qui permettent de deviner en lui un ancien haut magistrat de notre pays.

Nos lecteurs nous sauront gré de repro- duire les passages essentiels de son remar- quable article, avec les conclusions duquel ils seront certainement d'accord.

« Il y a des formules qui devraient être bannies depuis longtemps de notre réper- toire, parce qu'elles ne sont plus qu'une survivance d'un régime qui a disparu et que l'on ne fera pas renaître et qu'elles ne cadrent plus avec les idées actuelles et avec les besoins de l'avenir. Telle est la formule que l'on applique parfois à des diplomates auxquels nous avons conféré la mission de représenter notre pays à l'étranger, qui le représentent avec distinc- tion et succès, dont on reconnaît les mé- rites, mais auxquels on oppose parfois, très injustement, comme une tare origi- nelle, qu'ils ne sont pas de la carrière! •

« Nous demandons, puisque l'on va se préoccuper de la réforme de notre repré- sentation diplomatique, que l'on ne fasse pas revivre ce préjugé lacustre et que l'on n'oppose plus avec une nuance de discré- dit, les diplomates qui ne sont pas de la carrière, à ceux qui en sont, comme si ceux-ci étaient des êtres surnaturels.

«Certes, nous savons ce que valent pour notre pays les diplomates qui arrivent à un poste diplomatique après une sérieuse pré- paration, mûris par cette expérience que l'on acquiert toujours avec de l'intelligence et de l'assiduité au travail, par des stages successifs accomplis dans diverses léga- tions. Nous n'oublions pas que plusieurs ont fait grand honneur à notre pays et lui ont rendu des services que l'on ne saurait méconnaître sans ingratitude».

L'auteur cite ensuite quelques diploma- tes «de carrière» et d'autres sortis du monde de la politique et des affaires, qui ont, les uns et les autres, rendu de grands services à notre pays, et continue en ces termes :

« Que conclure de ce qui précède? C'est que, dans l'avenir, si nous recrutons tou- jours des diplomates dans la carrière, nous irons encore plus souvent les chercher dans le monde des a(T ires, parmi les hom- mes mêlés à notre vie politique et commer- ciale, et préoccupés surtout de nos intérêts commerciaux et industriels et de la lutte contre nos concurrents. Et il en sera ainsi de plus en plus. Pourquoi? Un homme d'Etat anglais a dit que nous avions tou- jours eu en Europe assez de diplomates, mais pas assez de ceux qui ont l'étoffe du diplomate, c'est-à-dire les qualités que l'on n'acquiert pas à l'école des diplomates, le tact, la discrétion, la clairvoyance et l'in- tuition des événements et par dessus cela le sens pratique et l'expérience des affai- res. Et cela n'a rien de surprenant! On ne devient pas diplomate parce qu'on a une mise élégante, des bottines vernies, un monocle sur l'oeil, parce qu'on s'est plas- tronné des années dans des réceptions et dans des dîners diplomatiques, qu'on a fait peut-être un mariage opulent ou parce qu'on sait parler pour ne rien dire. Des diplomates de cette espèce, il y en aura toujours trop et Vils sont peut-être ceux que l'on préfère dans les pays monarchi- ques, ils ne conviennent nullement à un pe- tit pays démocratique comme la Suisse. Et c'est pourquoi nous devrons donner tou- jours la préférence pour représenter et dé- fendre nos intérêts à l'étranger, aux hom- mes versés dans la pratiqué de nos affaires commerciales et industrielles, et pouvant les discuter en connaissance de cause et avec autorité. Où est de plus en plus l'in- térêt vital de notre pays? Il est dans le dé- veloppement de nos grandes industries d'exportation, de notre influence commer- ciale et de l'expansion de nos produits sur tous les marchés du monde, car c'est de ces ^industries que dépend notre avenir.

Nous avons vu 'récemment" le tourisme,

l'industrie hôtelière, obtenir des Chambres fédérales une subvention annuelle de 150,000 francs. Sans doute, l'industrie hô- telière représente dans notre économie na- ; tionale un intérêt qui n'est pas à dédai- gner, mais il n'est pas à comparer, avec celui que représente pour la Suisse et son avenir économique l'ensemble de notre production industrielle et de nos indus»

tries d'exportation. Oc, tandis que l'indus- • trie hôtelière a réussi à émouvoir, nos au- torités sur sa situation difficile, qui est sans doute pour une part une conséquence de la guerre, mais qui est due pour une plus grande part, à son défaut de pré- voyance et d'économie et à émarger au budget fédéral pour un crédit annuel de ; ISO.000 francs, on n'a pu obtenir qu'un relèvement de crédit limité à 50,000 francs,, pour améliorer la défense de nos intérêts économiques à l'étranger, la lutte pour, l'extension de nos débouchés et de nos relations commerciales, et pour renforcer dans ce but notre action diplomatique re- connue insuffisante. Ce n'est point là, à notre sens, faire preuve d'une compréhen- . sion intelligente de nos conditions écono- miques; c'est de la politique à courte vue!

Et nous risquons, en la continuant, de ne pas pouvoir sauvegarder à temps, comme il le faudrait, la place que nous avons su . prendre commercialement dans le monde et les positions que nous y avons conqui- ses et qui nous sont disputées par une . concurrence qui va devenir de plus en plus âpre. Nous ne refusons rien à notre défense militaire, alors que nous aurions, pu, avec un peu de discernement, écono- ! miser des millions, surtout pour certaines ' fortifications condamnées par de hautes compétences militaires, sans affaiblir en rien notre défense. Et nous négligerions, de consacrer 300,000 mille francs pour for- tifier nos positions commerciales à l'étran-,.

ger, nos moyens d'action et pour soutenir, par nos légations mieux outillées, l'armée ..

de nos commerçants, et de nos industriels,

dans la lutte pour le développement de

nos exportations et de notre influence com-

merciale dans le monde! Cela ne saurait

être et la motion Buhler doit nous donner

I S LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R K SUISSE

" ' - ' . —

l'occasion de réparer sans qu'il soit t r o p

tard, une e r r e u r qui pourrait avoir pour n o u s des conséquences préjudiciables.

« Et lorsqu'il faudra, dans l'avenir ap précier l'activité d'un de n o s représentants à l'étranger, reconnaître les services qu'il a r e n d u s et lui assigner justement le rang et la rétribution qu'il mérite, attachons- n o u s avant tout, qu'il soit de la carrière ou qu'il n'en soit pas, à ce critère essen- tiel et décisif et en lui s u b o r d o n n a n t tous autres éléments : Est-ce qu'il a contribué par son activité à faciliter et à faire pro- gresser le m o u v e m e n t de n o s importations dans le pays où il est accrédité! Est-ce q u e nos importateurs r e n d e n t témoignage i sa collaboration active et d é v o u é e ? C'est ainsi seulement et pas autrement que nous arriverons à récompenser et à stimuler le Zèle de nos agents diplomatiques à l'étran- ger.

« Nous sommes sûrs, en parlant ainsi, d'être l'interprète du désir, très légitime, de tous nos. gens d'affaires ! »

Exportation de montres et boîtes de montres or, de bjoutene et autres ou-

vrages en or

E n s u i t e d'une conférence qui a eu lieu entre le Directeur du Bureau fédéral des matières d'or et d'argent et la Chambre suisse de 1 horlogerie, les mesures d'appli- cation de l'arrêté du Conseil fédéral du 10 décembre 1917, relatif à l'exportation d ar- ticles en or et qui ont fait l'objet d'une circulaire du Directeur, aux Bureaux: de conti ôle ont été définitivement arrêtées comme suit :"

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'À. Exportation de montres a"or et bottes

de monlreë^d'or. ,s

{Dès le 1

^er

janvier 1918, les montres et boîtes de montres d'or expédiées à l'étranger devront être accompagnées d'autorisations d'exporta-

tion pour chaque expédition.

Des démarches sont actuellement en cours pour obtenir de l'autorité fédérale le remplacement de ces ' p e r m i s spéciaux p a r des permis globaux, valables un mois et qui seraient considérés comme deman- des d'autorisations d'exportation.

Les autorisations d'exportation ne seront accordées que pour autant que les boites de montres porteront l'indication du titre accom-

pagnée du poinçon de contrôle fédéral. Pour

les boites de montres au dessous de 14 k.

0.383, l'indication du titre est aussi obliga- toire; ces boites de montres devront être mu- nies de la contre-marque officielle (petite croix fédérale).

Les boites de m o n t r e s p o u r r o n t être présentées aux bureaux de contrôle, poul- ie poinçonnement ou là contre-marque, à l'état brut, par les m o n t e u r s de boites.

Pour les montres-bracelets, l'indication du titre et le poinçon de contrôle ou la contre- marque officielle « petite croix fédérale », sont également obligatoires et devront être appo- sés aussi bien sur les bracelets que sur les boites de montres, que ces montres soient montées ou non sur les bracelets lors de leur exportation.

«•Les bracelets devront être présentés aux bureaux de contrôle avant qu'ils soient montés sur les calottes, avec fermoirs ou- verts, en évitation de retard. -'

Les bureaux de contrôle reçoivent l'ordre de n'accepter au poinçonnement que les boites de, montres d'or dont le poids ne dépasse pas

6o g. pièce. .

Lorsqu'il sera présenté au contrôle des bol- es dont le poids est supérieur à 30'g., lès bu-

reaux devront, pour chaque cas. demander au Bureau fédéral l'autorisation de les poinçon- ner. Ct-s demandes peuvent être présentées par téléphone. s]

P o u r les boites dépassant ce poids, il est conseillé aux fabricants de joindre à l'envoi une demande d'autorisation par simple lettre au bureau de contrôle en in- diquant le pays de destination.

Aucune prescription spéciale n'est édictée pour le contrôle des bottes d'argent.

Les demandes d'autorisation pour les envois de montres et boftes.de montres d'or sont pré- sentées directement par les intéressés au Dé- Êartement fédéral de l'Economie publique,

li vision de l'Economie industrielle de guerre, à B -me. sans être munies du visa des bureaux

de contrôle. '• V/TIJ« '

Les demandes do.;veat être adressées à la Section des métaux et machines de cette Division p o u r toutes

¹

les boites d é m o n t r e s en or et la bijouterie'; en or et à la Section des industries textiles et de luxe de la même Division pour, lés ouvrages en pla- tine ou platine et o r n i "

Il est rappelé aux intéressés que le con- trôle des ouvrages en platine est obliga- toire (arrêté du Conseil fédéral, du 2 fé- vrier 1917). . .<\< -..<

VI--»:

B. Exportation de bijouterie et autres . ouvrages en or.

Pourparlers avec l'Angleterre Depuis quelques jours ont lieu des confé- rences entre l'attaché commercial auprès de la légation britannique à Berne et les repré- sentants du Département fédéral de l'économie publique. Il s'agit d'établir une convention commerciale entre les deux pays, surtout au sujet du tonnage accordé par l'Angleterre, et de l'avance de capitaux de la partde la Suisse.

Jusqu'ici on n'a pas encore fixé ni la durée de la convention ni l'extension des engagements à la charge des deux gouvernements.

Les relations commerciales russo-suisses L'Agence de Presse Russe communique : Le deuxième opuscule de décembre du a Mes- sager de la Chambre de commerce russe en Suisse», qui est imprimé à Berne, en ru*se et en français, vient de paraître. Il contient un article de tête très remarquable, riû à la plume de M. Wladimir Felkner, représentant en Suisse du ministère russe du commerce et de l'industrie et rédacteur en chef responsable du journal. L'auteur expose la situation créée en Russie par le coup d'Etat des maximalistes et parle aussi des conséquences économiques funestes de l'activité des Bolcheviki. Toute- fois, ensuite de certaines considérations d'or- dre économique, il envisage l'avenir avec op- timisme et il laisse espérer que la Chambre de commerce russe en Suisse poursuivra son travail en vue d'encourager l'échange des marchandises entre la Russie et la Suisse.

Le régime auquel. sont soumis par les ins t ructions du 13 décembre les envois de bijoute-

rie'et autres ouvrages d'or, n'est pas modifié

par les présentes dépositions. Ces envois con- tinueront à être présentés aux bureaux de contrôle pour vérification, avant leur expédi- tion. Les bureaux devront munir de leur visa et du numéro d'ordre non seulement les for- mulaires de demandes d'exportation, mais aussi les autres papiers d'accompagnement Ä B ^ n k ^ e ^ d ^ M ^ y f t t ^ c l a ^ J Q ^ e i douane). Les colis devront porter sur l'embal- lage (côté de l'adresse) .le numéro d'ordre et le timbre du bureau de contrôle,. . ".

Dans le cas où le visa du bureau ne pour- rait avoir lieu, en raison,du fait que les mar- chandises ne répondraient pas aux prescrip- tions du 13 décembre, les bureaux de contrôle sont tenus d'en aviserjle Bureau fédéral.

Le contrôle en douane à Bâle est assimilé aux bureaux de contrôle pour le visa de ces autorisations d'exportation.

Les fabricants qui désireraient, en évitation d'une revision en douane, faire cacheter et vi- ser leurs envois de montres par les bureaux de contrôle, connue cela a lieu pour les envois de bijouterie, peuveut le faire aux mêmes con- ditions que celles "prescrites' pour la bijou- terie.

Cette faculté constitue une mesure tran- sitoire dont la durée est fixée jusqu'à fin février 1918. P e n d a n t cette période, les boites et bracelets en cours de fabrication ou en stock ne seront pas soumis à l'obli- gation de l'indication du titre, du contrôle ou de la contre-marque. Il en est de m ê m e des boites de montres portant déjà le con- trôle anglais ou français. A l'avenir, les boites brutes destinées à la F r a n c e ou à l'Angleterre devront préalablement être soumises au contrôlé suisse.

Les envois des marchandises actuelle- ment en cours de fabrication ou en stock, devront être présentés dans les bureaux de conti ôle p o u r être cachetés ou plom- bés.

Toutefois, les fabricants auront la lati- tude, lorsqu'il s'agira de colis d'un poids supérieur à 80 kilos de faire procéder à celle vérification à leur domicile, p a r u n employé du contrôle, m o y e n n a n t une fi- nance de fr. 5 par colis.

Mise en garde

I De nombreux industriels et cpmmerçants : suisses, ainsi que des sociétés anonymes, ont

reçu dernièrement une circulaire d'une mai- son d'édition de Leipzig. les invitant à faire insérer, moyennant rétribution, leur raison de commerce dans l'édition de 1918. d'un I t vre d'adresses commerciales et financières de la Suisse, publié à Leipzig. Suivant le pros- pectus; cette pùbtiôaTio'U^dtttt 'etWVéptfridaè dans tous les pays, niais tout particulièrement dans ceux de l'Europe centrale.

La Gazette de Zurich met avec raison les commerçants suisses en garde contre cette publication qualifiée de «suisse» et éditée à l'étranger. Un tel ouvrage n'offre aucune ga- rantie au sujet d'une distinction entre pro- duits suisses et étrangers et donne prise à toutes sortes de confusions qui pourraient avoir des conséquences néfastes pour l'indus- trie suisse.

Foire suisse d'échantillons

La préparation de l'après-guerre s'impose à l'attention de tous comme une des nécessités les plus pressantes de l'heure actuelle. Malgré les difficultés sans nombre que crée la situa- tion, on s'organise de toute part, tant dans les Eays belligérants que dans les pays neutres,

a Suisse ne peut rester en arrière dans ce mouvement; elle doit au contraire se hâter d'asseoir son commerce sur des bases plus conformes à l'esprit des temps présents, où la solidarité de toutes les branches d'activité, de toutes les parties d'un pays, est devenue si sensible. La force de l'ensemble, dans quel- que domaine que ce soit, fait la force de cha- cun. Il est donc de l'intérêt de chacun de don- ner son appui à l'ensemble.

C'est cette idée que la Foire suisse d'échan- tillons veut mettre en pratique. Elle s'est donné pour tâche de rapprocher les régions diverses de notre patrie, de développer dès maintenant, les échanges intérieurs, de prou- ver que, pour bon nombre d'articles, nous n'avons nul besoin de l'étranger qui avait su nous rendre tributaires de ses fabriques. La seconde partie de sa tâche, la plus importante, est de préparer le mouvement d'exportation pour la période de paix. L'accueil fait à la Foire prouve que ses aspirations répondent aux préoccupations générales.;Les adhésions sont venues de partout, plus nombreuses en- core que l'année dernière.

La Suisse occidentale ne saurait rester [en

arrière. Par ses industries si variées, elle joue

LA F É D É R A T I O N H O R L r t f l È R K S U I S S E 1 9

d a n s l'économie d u p a y s u n r ô l e d e p r e m i e r p l a n , q u i r e n d précieux s o n c o n c o u r s p o u r une œ u v r e telle q u e la F o i r e d ' é c h a n t i l l o n s . Sa p a r t i c i p a t i o n lui s e r a i t u t i l e a u s s i . L'hor- logerie, p o u r n e p a r l e r q u e d e la p r i n c i p a l e i n d u s t r i e d u c a n t o n d e N c u c k â l e l , vient d e c o n n a î t r e u n e période b r i l l a n t e d e p r o s p é r i t é d u e à d e s c i r c o n s t a n c e s spéciales. La l u t t e r e p r e n d r a e n s u i t e , p l u s difficile peut-être; il est nécessaire d e s'y p r é p a r e r dès m a i n t e n a n t . La F o i r e suisse d'échantillons à Bâle e n offre l'occasion.

Les a d h é s i o n s s e r o n t acceptées p a r la D i r e c - t i o n j u s q u ' à la fin d e cette s e m a i n e .

Les arrivages de charbon

A u m o i s d e d é c e m b r e , n o u s a v o n s r e ç u : 1.

d ' A l l e m a g n e e t de Belgique, 93,604 t o n n e s d e h o u i l l e , 29,776 d e b r i q u e t t e s et 33,984 de c o k e , soit e n tout 157,364 t o n n e s ; 2. d ' A u t r i c h e - H o n g r i e 236 t o n u e s d e h o u i l l e e t 917 d e coke, au t o t a l 1153; 3 . d e s p«ys alliés. 2726 t o n n e s de h o u i l l e . 13 d e b r i q u e t t e s e t 4403 d e coke, au total 7142.

D a n s l ' e n s e m b l e , n o u s a v o n s a i n s i r e ç u 96,566 t o n n e s d e h o u i l l e , 29,789 d e b r i q u e t t e s et 33,304 d e coke, soit e n tout 165,659 t o n n e s .

Histoire de la Pendulerie Neuchâteloise

( H o r l o g e r i e d e g r o s et m o y e n v o l u m e ) p a r A L F R E D C H A P U I S , a v e c la c o l l a b o r a t i o n d e

L é o n M o n t a n d o n . M a r i u s F a l l e t , Alfred B ü h l e r , A l b e r t B e r n e r , A r n o l d Ca vin, P a u l D i t i s h e i m , A l b e r t F a v a r g e r , H e n r i

R o s a t e t E r n e s t Sandoz.

Préface d e P a u l R o b e r t , d i r e c t e u r d e la F a b r i q u e d'horlogerie d e F o n t a i n e m e l o n .

I I

Le c h a p i t r e I I I est consacré a u x horloges d e clochers d o n t la fabrication, p r e m i è r e en date, p a r a i t r e m o n t e r à la seconde moitié d u XIVm e

siècle. A cette i n d u s t r i e , q u i e u t s o n h e u r e d e p r o s p é r i t é , se r a t t a c h e n t p l u s p a r t i c u l i è r e m e n t les n o m s d e q u a t r e familles : L e s P é t r e m a n d à N e u c h â t e l - V i l l e ; l e s Bçandt-dit Ç r i e u r i n ; les Ducomniun-dit-BoudTyiîeCles D u c o m m u n - d i t - ï i n n o n à La C h a u x - d e - F o n d s .

Q u e l q u e s c o n s i d é r a t i o n s s u r les fondeurs d e cloches, p a s s a b l e m e n t n o m b r e u x d a n s l e s can- t o n s suisses a u XIV"" et XVm e siècles, e t u n t a b l e a u des p r i n c i p a l e s d a t e s c o n c e r n a n t les h o r l o g e s de clochers d e s c o m m u n e s n e u c h â t e - loises, complète cet i n t é r e s s a n t c h a p i t r e e t n o u s a m è n e n t à l ' h i s t o i r e d e la p e n d u l e r i e d ' a p p a r t e m e n t s , sujet p r i n c i p a l d u livre, com- p r e n a n t les six d e r n i e r s c h a p i t r e s d e la p r e m i è r e p a r t i e . L e c o n t e n u e n est s i r i c h e q u e n o u s d e v o n s n o u s b o r n e r à l'énoncé d e s quel- ques t i t r e s s u i v a n t s :

« — Les d é b u t s d e la p e n d u l e r i e à Neuchâ-

« tel-Ville — A u x M o n t a g n e s — La pendule- c< r i e a u XVIIIm o siècle e t dan3 la p r e m i è r e

« moitié d u XIXm" siècle — A La Chaux-de-

« F o n d s — A u Loclc — A u x Brenets — A la

« S a g n e e t a u x P o n t s — A la B r é v i n e — A u

« Val-de-Travers — A u Val-de-Ruz — A Neu-

« châtel-Ville et a u V i g n o b l e a p r è s 1730 —

<t Les p e n d u l i e r s n e u c h â t e l o i s e t le mouve-

« m e n t p e r p é t u e l — R e l a t i o n s avec l a p e n d u -

« lerie suisse — Le déclin d e l a p e n d u l e r i e

« neuchâteloise.

a A p p r e n t i s e t m a î t r e s — Le milieu, l e s ca-

« r a c t è r e s . les m œ u r s .

« La boîte e t sa d é c o r a t i o n — L e s accessoi-

« r e s : c a d r a n s , aiguilles, v e r r e s des p e n d u l e s ,

« l a n t e r n e s de p e n d u l e s , a n c i e n n e s recettes.

« D e q u e l q u e s belles p e n d u l e s et d e quel-

« ques g e n r e s spéciaux ».

D a n s cette r e v u e , r i e n n'a été o m i s , croyons- n o u s , d e ce q u i touche à l'histoire d e la pen- d u l e r i e neuchâteloise, a n x différentes phases de son d é v e l o p p e m e n t , q u i a t t e i n t s o n apogée e n t r e 1720 e t 1790. d e son déclin, d a n s l a pre- m i è r e moitié d u XIX"18 siècle, et d o n t les cau- ses s o n t b o n n e s & m é d i t e r . Tous l e s t y p e s d e p e n d u l e s , s i m p l e s e t c o m p l i q u é e s , d e c a r t e l s , de pièces d e c a r r o s s e , c o n s t r u i t s d a n s n o t r e canton p e n d a n t l e s XVIII™ e t XIXm» siècles sont s o i g n e u s e m e n t d é c r i t s e t a b o n d a m m e n t r e p r é s e n t é s , soit e n v i g n e t t e s d a n s le t e x t e , ou s u r d e s u p e r b e s p l a n c h e s h o r s t e x t e , en couleurs et e n h é l i o g r a v u r e . N o u s v o y o n s dé- filer successivement n o s m a î t r e s p e n d u l i e r s d e p u i s l e s p r é c u r s e u r s d e s XVmt e t XVI»» siè-

cles, c o m m e le s e r r u r î è r Moser, R e n a r d Co- lon. M a î t r e Claude, M ' i t r e P i e r r e Uegavilly, J e a n R o y . p u i s , a u XVtl"18 et XVIIIm e s èeles, les J o s u é S i b e l i n . les P é t r e m a n d , l e s P e r r e t - d i t - T o r n a r e , l e s Petit|n'erre, les B o r e l . les Droz, l e s P e r r e t , les H u g u e n i n , e t t a n t d'au- t r e s d o n t r é n u n i é r a t i d i i ' s e r a i t t r o p longue. M.

C h a p u i s n ' a n a t u r e l l e m e n t pas oublié les Mail lu n i e t, les R » y , les R o b e r t , e t ces deux famil- l e s : les Brandt-dit-Griejuriii et les D u c o m m u n - d i t - B o u d r y q u i d o n n è r e n t u n e t r è s forte i m - pulsion à la f a b r i c a t i o n ' d e la p e n d u l e d a n s n o t r e ville. Les g r a n d e v i r t u o s e s : les J.iquet- DrOz, les B e r l h o u d , les<Breguetet les l l o u r i e t figurent égHleinent e n b o n n e place d a n s cette i n t é r e s s a n t e galerie, 'ii'.q

M. C h a p u i s n o u s : a p p b r t e a u s s i d e s préci- s i o n s s u r l'histoire d e lianiel J e a i i R i c h a r d , q u i n o u s est c o n n u s u r t o u t p a r le récit q u e n o u s a laissé le b a n n e r e t O s t e r w a l d . r é c i t exact d a n s ses g r a n d e s ligues, niais t e i n t é s c e p e n d a n t d'un peu d e fantaisie."'c'è''qui s'explique d'ail- leurs p a r le fait q u e l e s ù f ë b u t s d e Daniel J e a n - R i c h a r d c o m m e h o r l o g e r d a t e n t d e 1679. a l o r s q u e la r e l a t i o n d ' O s t e r w a l d d a n s le Journal helvétique, n ' a été pujbLiée qu'en 1764.

A j o u t o n s , à t i t r e d e Curiosité, le m e n u fait s u i v a n t , relatif à nôtrfe-'grand J e a n - J a c q u e s , q u i a v a i t d e q u i t e n i r ' c o m m e h o r l o g e r , e t d o n t les d i s p o s i t i o n s d a n s l'art du l'habilleur se manifestèrent, p a r a î t il, p e n d a n t s o n séjour a u V a i l l e - T r a v e r s , p a r q u e l q u e s r é p a r a t i o n s de p e n d u l e s . En g u i s e de r e m e r c i e m e n t s p o u r ses s e r v i c e s , l a famille d e Sandoz-Roy lui e n - voya u n coq. q u e T h é r è s e L e v a s s e u r t r o q u a c o n t r e u n v i e u x , e n g a r d a n t b i e n e n t e n d u la différence d a n s sa poche. C o m m e q u o i , la r a c e d e s profiteurs n e date p a s d ' a u j o u r d ' h u i .

O n l i r a certainemeriiPävec p l a i s i r les pages, piquées de s a v o u r e u s e s a n e c d o t e s , q u e M. Cha- puis a consacrées « a u ' m i l i e u , a u c a r a c t è r e , a u x . m œ u r s » , e t o n s e r a ' h e u r e u x d ' a p p r e n d r e q u e n o s a r t i s t e s é t a i e n t n o n s e u l e m e n t b i e n d o u é s sous l e r a p p o r t ' ' d e l ' i n t e l l i g e n c e , d e l ' i m a g i n a t i o n , d e la d e x t é r i t é m a n u e l l e , m a i s q u ' i l s a v a i e n t g é n é r a l e m e n t aussi les q u a l i t é s de l ' h o m m e d e ccéur. 'tffa'ïls é t a i e n t b i e n v e i l - l a n t s et^serviablesr'à ÏWiirfi d e l e u r s Confrères q m b a r r a s s é s y ^ a r 'quelque;1 p r d b l e m é ' d ' o r d r e t e c h n i q u e .

D ' u n m a n u s c r i t ' d ' A b r a h a m - L o u i s Sandoz,

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(A suivre.) P A U L B E R N E R .

Registre du commerce

27 d é c e m b r e 1917. — La. r a i s o n Etienne Hof- mann. r e s s o r t s d e m o n t r e s e t r e s s o r t s p o u r a p p a r e i l s électriques? Biennë, e s t r a d i é e . L'actif et le passif s o n t r e p r i s p a r la société en n o m collectif Les fils de Etienne Hof- mann ( H a n s H.-Möri<,;> E d o u a r d H.-Stadel- i n a n n , o r i g i n a i r e s d e K i r c h d o r f ) , fabrica- tion et v e n t e d e r e s s o r t s d e m o n t r e s et r e s - s o r t s p o u r a p p a r e i l s ' é l e c t r i q u e s , r u e d u V i a d u c t 23, Bienne. ^ "

26 d é c e m b r e 1 9 1 7 . — L é capital-social d e la Swiss Jewel Go, société, anonyme, succes- seur de la maison Çt tMpjonnr fils et Co, Genève, e s t p o r t é à fr.1.000.000 a u p o r t e u r . 24 d é c e m b r e 1917. — La société a n o n y m e

« M ü l l e r e t V a u c h e r S . A . ». siège à Bienne, et succursale à Genève, a modifié ses sta- t u t s ; la r a i s o n est r e m p l a c é e p a r la nou- velle r a i s o n « F a b r i q u e d ' h o r l o g e r i e Recta S. A. », celle d e la s u c c u r s a l e est é g a l e m e n t modifiée et d e v i e n t Fabrique d'horlogerie Recta S. A., succursale de Genève, 3, Place d e s 22 Gantons, Genève*

27 d é c e m b r e 1917. — La société e n n o m col- lectif « P . P e r r e n o d e t fils», à Genève, est d i s s o u t e . L'actif et le passif s o n t r e p r i s p a r A. Perrenod (Adolphe-Jean P . , d e G e n è v e ) , fabrique d ' é c h a p p e m e n t s , 24, r u e d e la S e r - v e t t e , Genève.

29 d é c e m b r e 1917.— La r a i s o n Donxé Alcidé, fabrication e t m o n t a g e d e boites a r g e n t , Pommerats, est r a d i é e . L'actif e t le passif sont r e p r i s p a r Donzé frères, société e n n o m collectif (Aloïs, J u l e s , G e r m a i n e t J o s e p h D . . d e s Breuleux^). fabrication d e boites ar- gent, Les Pommerais ( J u r a b e r n o i s ) . 28 d é c e m b r e 1917. — J. Uonard, fabrique d e

b i j o u t e r i e et j o a i l l e r i e . Genève, e s t r a d i é e . La suite d e s affaires e s t r e p r i s e p a r / . Bo- nard. S. A., société a n o n y m e , cap.-social fr. 86JJ00 n o m . , fabrication d e j o a i l l e r i e , b i j o u t e r i e e t t r a v a u x s'y r a t t a c h a n t , a c h a t et vente d e p i e r r e s p r é c i e u s e s , Place d e l a F u » t e r i e 12, Genève.

29 d é c e m b r e 1917. — La r a i s o n R. Zürcher, Garouge, est r a d i é e . La suite d e s affaires est r e p r i s e p a r M. Zü-rher ( C o n s t a n t - M a r - cel Z.,.de R ü d e r s w i l . B e r n e ) , a t e l i e r p o u r la c o n s t r u c t i o n d e petites m a c h i n e s d e m é - c a n i q u e e t é l e c t r i q u e s , e s t a m p a g e , décou- page e t fabrication d ' e s t a m p é s , 3 , r u e d e l a C o l l i n e , Carouge, G e n è v e .

27 d é c e m b r e 1917.— La r a i s o n Virgile Bouille, au Boèchet, e s t r a d i é e . L'actif e t l e passif s o n t r e p r i s p a r Virgile Bouille et fils, so- ciété: en n o m collectif (V. B , p è r e , A r t h u r et Achille B . , fils, o r i g i n a i r e s d e M u r i a u x ) , fabrication d e b o i t e s d e m o n t r e s a r g e n t , a c h a t e t v e n t e d e déchets o r e t a r g e n t , L e * Buis ( J u r a b e r n o i s ) .

29 d é c e m b r e 1917. — L a société a n o n y m e Paul üihsheim S.A.. h o r l o g e r i e , La Chaux- d e - F o n d s . p o r t e s o n cap.-social à francs 750,000 n o m .

29 d é c e m b r e 1 9 1 7 . — Dégoumot's et Co, s o - ciété e n n o m collectif (Daniel-Achille D . , d e Trameïart, Charles-Max P e r r e t , d e La S a g n e et d e La Chaux-de-Fonds), r e p r e n d et conti- n u e la fabrique d e b o î t e s d e m o n t r e s e n o r d ' E r n e s t F r o i d e v a u x , a u N o i r m o n t . Bu- r e a u x : R u e d e F r a n c e 10, Le Locle.. t,-..;i

R a d i a t i o n s : *--''-' 26 d é c e m b r e 1917. — A. Stoppant & Co, a t e -

l i e r m é c a n i q u e île p r é c i s i o n , société e n n o m collectif e n l i q u i d a t i o n , Berne, ux* -fïia^.frt 28 d é c e m b r e 1917. — Robert-Ct. Fallet, fabri-

q u e d e p i v o t a g e s , Ûombresson.

28 d é c e m b r e 1917. — R. Hofer-pon Kaenel.

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