Première S2 Exercices sur le chapitre 22 : E6. page n ° 1 2007 2008
E6 Exercice 4 du sujet du bac 2004 aux Antilles Guyane sur 5 points à faire en 40 min…
On considère le tétraèdre ABCD ; on note I le milieu du segment [ AB ] et J celui de [ CD ].
1. a. Soit G1 le barycentre du système de points pondérés { ( A ; 1 ), ( B ; 1 ), ( C ; - 1 ), ( D ; 1 ) }.
La somme des coefficients est non nulle, donc le barycentre existe et pour tout point M du plan, la propriété fondamentale s'écrit : 2 ÄMG = ÄMA + ÄMB − ÄMC+ ÄMD
en particulier pour M = I on a : 2 ÄIG1 = ÄIA + ÄIB − ÄIC + ÄID
Or I est le milieu de [ AB ] donc ÄIA + ÄIB = Å0 donc 2ÄIG1 = ÄCI + ÄID = ÄCD ⇔ ÄIG1 = 1 2 ÄCD Placer I, J et G1 sur une figure. Voir feuille annexe 1. ( 0 ,75 point ).
b. Soit G2 le barycentre du système de points pondérés { ( A ; 1 ), ( B ; 1 ), ( D ; 2 ) }.
La somme des coefficients est égale à 4 donc est non nulle donc le barycentre existe.
De plus, d'après l'associativité du barycentre, G est aussi le barycentre de ( I, 2 ) , ( D , 2 ) Autrement dit G2 est le milieu du segment [ ID ]. Placer G2. Voir annexe 1 ( 0,5 point ).
c. ÄIG1 = 1
2 ÄCD = ÄJD car J est le milieu de [ CD ].
Or ceci prouve que IG1DJ est un parallélogramme.
Or G2 est le milieu du segment [ ID ].
Et les diagonales d'un parallélogramme se coupent en leur milieu.
Donc G2 est le milieu de [ G1 J ]. ( 0,75 point ).
2. Soit m un réel. On note Gm le barycentre du système de points pondérés { ( A ; 1 ), ( B ; 1 ), ( C ; m − 2 ), ( D ; m ) }.
a. Préciser l'ensemble E des valeurs de m pour lesquelles le barycentre Gm existe. ( 0,5 point ).
E = { m ∈ / 1 + 1 + m − 2 + m ≠ 0 }= { m ∈ / 2m ≠ 0 }= *
Dans les questions qui suivent, on suppose que le réel m appartient à l'ensemble E.
b. Gm le barycentre du système de points pondérés { ( A ; 1 ), ( B ; 1 ), ( C ; m − 2 ), ( D ; m ) }.
Donc pour tout M on a 2m ÄMG = ÄMA + ÄMB + ( m − 2 ) ÄMC + m ÄMD
En particulier pour M = I on a 2m ÄIG = ÄIA + ÄIB + ( m − 2 ) ÄIC + m ÄID = ( m − 2 ) ÄIC + m ÄID . Ce qui signifie que Gm appartient au plan ( ICD ).
c. 2m ÄJGm = ÄJA + ÄJB + ( m − 2) ÄJC + m ÄJD = ÄJA + ÄJB + m ( ÄJC + ÄJD ) − 2 ÄJC = ÄJA + ÄJB− 2 ÄJC .
= ÄJI + ÄIA + ÄJI + ÄIB − 2 ÄJC = 2 ÄJI + 2 ÄCJ = 2 ÄCI Donc ce vecteur est constant.
d. En déduire l'ensemble F des points Gm lorsque m décrit l'ensemble E.
CIG1J est un parallélogramme car ÄIG1 = ÄCJ donc ÄCI = ÄJG1 Or ÄJGm = 1
m ÄCI = 1
mÄJG1 m étant non nul.
ÄJGm et ÄJG1 sont colinéaires donc le point Gm appartient à la droite ( JG1 ) Or ÄJGm ne peut pas être égal au vecteur nul car 1
m est non nul.
Donc J ≠ Gm cad si Gm ∈ F alors Gm ∈ ( JG1 ).
Réciproquement soit M un point de la droite ( JG1 ) distinct de J.
Alors cela signifie qu'il existe un réel a tel que ÄJM = a ÄJG1 Posons m = 1
a avec m ≠ 0 alors ÄJM = 1
m ÄJG1 donc M = Gm donc M appartient à F.
Donc l'ensemble F des points Gm est la droite ( JG1 ) privée du point J.
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P 261 n ° 68.
Soit S la sphère de centre O et de rayon 1.
Soit a un réel de ] 0 ; 1 [ Soit P le plan d'équation z = - a.
Soit A ( 0 ; 0 ; 1 )
Soit K le cône de sommet A et ayant pour base C P 257 n ° 33.
On trace dans le plan ( xOy ) la droite D d'équation y = 2x.
On fait pivoter la droite D autour de ( Oy ) : elle engendre un cône de révolution C.
a. Soit C le cône de révolution de sommet O et d'axe ( Oy ) dont chaque génératrice forme un angle θ avec cet axe.
Soit M un point quelconque de l'espace de coordonnées ( x ; y ; z ).
Alors M ∈ C ⇔ x² + z² = y² tan² θ Or ici tan q = opp
adj = 1 2 .
Donc une équation de C dans le repère est x² + z² = 1 4 × y² b. Soit S la sphère de centre O et de rayon 1.
Soit M un point de l'espace appartenant à la fois à la sphère et au cône.
Alors ses coordonnées ( x ; y ; z ) vérifient : x² + y² + z² = 1 et 4x² − y² + 4z² = 0 Donc les points d'intersection sont situés dans le plan ( xOz ).
P 257 n ° 34.
Soit C le cône d'équation x² + y² = z².
Soit P le plan d'équation z = 2 dans lequel on construit le repère ( Ω ; →i , →j ).
Déterminons l'intersection de C avec P par son équation dans le repère ( Ω ; →i , →j ).
Soit M un point de l'espace appartenant à la fois au cône C et au plan P.
Alors ses coordonnées ( x ; y ; z ) vérifient x² + y² = z² et z = 2 ⇔ x² + y² = 4.
L'intersection de P et de C dans le repère ( Ω ; →i , →j ) est le cercle d'équation x² + y² = 4.
p 261 n ° P 261 n ° 61.
Soit S la sphère de centre O et de rayon 1 et le plan P d'équation z = a avec 0 < a < 1.
Ce plan coupe ( Oz ) au point A et coupe S suivant un cercle C.
a. Donnons une équation de C dans le plan P rapporté au repère ( A ;
→
i , →j ).
S est la sphère de centre O et de rayon 1 donc son équation est x² + y² + z² = 1.
P est le plan d'équation z = a.
A est le point d'intersection de P et de ( Oz ) . donc A ( x ; y ; a ).
C est l'intersection de S et de P.
Soit M un point de C alors ses coordonnées ( x ; y ; z ) vérifient : x² + y² + z² = 1 et z = a ⇔ x² + y² + a² = 1 ⇔ x² + y² = 1 − a².
une équation de C est donc x² + y² = 1 − a².
b. Soit K le cône de révolution d'axe ( Oz ) dont une génératrice est ( OM ).
Où M est un point quelconque de C.
Soit Q la portion de K comprise entre les plans d'équations z = 0 et z = a.
Une équation de K est x² + y² = z² tan² b P 261 n ° 62.
Soit C le cône d'équation x² + y² = 3z².
a. L'axe de ce cône est ( Oz ) et l'angle θ que font les génératrices avec cet axe vérifie : tan² θ = 3 ⇔ tan θ = 3 ⇔ θ = 60 °.
b. Démontrons qu'il existe trois points A, B, et C d'abscisses 2 ; 1 et - 1 appartenant au plan d'équation z = - 2 et d'ordonnées y à déterminer…
4 + y² = 12 ⇔ y² = 8 ⇔ y = 8 ou y = - 8 1 + y² = 12 ⇔ y² = 11 ⇔ y = 11 ou y = - 11 1 + y² = 12 ⇔ y² = 11 ⇔ y = 11 ou y = - 11