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Paraissant le Jeudi et le Bimanclie à la Chanx-de-Fonds

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. '

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa

Douzième Année. — N0 67.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Dimanche 22 Août 1897.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

L'n an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Bimanclie à la Chanx-de-Fonds

ANN0N6ES Provenant de la Suisse 20

» de l'étranger 25 » Minimum d'une annonce 60

Les annonces se paient à'a\

» cent.

ance.

Ors-Hic d e In Société l i i t e r c n n t o i m l e d e s ΙηιΙιιβΙ ries* d u .lui'», de» C l i n m b r c s d e commerce,-des Itnreatix d e c o n t r ô l e e t d e s Syudîcsitw i>rofé»slomiels.

AVI S

N o u s p r i o n s c e u x d e n o s a b o n n é s d e l ' é t r a n g e r q u i n ' o n t p a s e n c o r e p a y é l ' a b o n n e m e n t d e l ' a n n é e 1 8 9 7 , d e b i e n v o u l o i r n o u s f a i r e p a r v e n i r fr. 1 2 p a r m a n d a t p o s t a l , p a r c h è - q u e o u e n t i m b r e s - p o s t e .

L ' a d m i n i s t r a t i o n d u j o u r n a l .

La douane aux Etats-Unis

On annonce que les recettes des doua- nes pour les seize premiers jours d'août présentent un déficit de neuf millions de dollars. Ce déficit ne s'explique pas seu- lement par le fait que les recettes d'août sont toujours plus faibles, mais on y voit la conséquence de l'application du tarif Dingley.

Information

Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison

A . S t e l f e l d f i l s ancienne S t e l f e l d - W ï l k e n s

H a m b o u r g ·

au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .

Maisons suspectes en Angleterre

11 arrive fréquemment q u e , sur la foi d'annonces ou de circulaires, des indus- triels suisses et particulièrement des fabricants d'horlogerie envoient des marchandises à des personnes en Angle- terre sans être assurés, au préalable, de l'honorabilité et de la solvabilité de celles- ci. Ils se contentent généralement de

n'expédier leurs produits dù'après avoir reçu de l'acheteur un billet à o r d r e , le- quel, dans la plupart des cas, leur est retourné protesté, le signataire ayant disparu ou n e possédant aucune fortune.

P a r u n e publication parue dans le numéro de la Feuille officielle suisse du commerce d u 1e r octobre de l'année pas- sée, les intéressés ont déjà été mis en garde contre ce mode de procéder et engagés à ne pas conclure' une affaire avec une maison anglaise inconnue, avant d'avoir pris sur son compte des renseignements précis soit auprès d'une agence sérieuse, soit par l'entremise de la Légation suisse à Londres (Γ>2 Lexham Gardons, Cromwell Road, W.).

On apprend de bonne source que les cas où des maisons suisses sont trom- pées p a r des maisons en Angleterre ont considérablement augmenté ces derniers temps. Il convient donc de renouveler l'avertissement de l'année dernière et de conseiller aux industriels sidsses, dans leur propre intérêt, de s'entourer d'in- formations sûres, avant de nouer des relations d'affaires avec des maisons qui ne leur sont pas connues.

Un point de vue américain sur l'horlogerie en Suisse et au Japon

— Extrait d'un journal de New-York — Pas de montres du Japon, craintes non

fondées du sénateur Gear au sujet de la concurrence japonaise.

Vues des fabricants américains, Etats- Unis et Suisse, les deux seuls pajs fai- sant la montre.

Insuccès de cette industrie an Japon. — Les montres peuvent être faites aussi bon marché ici qu'ailleurs.

Dans le report télégraphique du débat sur le tarif au Sénat, publié par le nu- méro de mercredi du New-York Times, on trouve le paragraphe suivant :

M. Gear (Jowa) fait voir une montre japonaise, genre américain, produite par

des ouvriers japonais et vendue à dollars 8 (fr. 40), alors q u e la m o n t r e américaine d u même genre n e peut p a s être faite à moins de dollars 17 (fr. 85).

E n commentant cet exposé, M. Wm-C.

R o b e r t s , président de la N e w - Y o r k Standard Watch C0 dit: Le sénateur Gear ne sait évidemment pas ce qu'il dit ou il ne n o u s aurait pas avancé de telles bourdes.

Il ne se fait actuellement pas de mon- tres au Japon. Il y a quelques années, quelques promoteurs ayant commencé des fabriques d'horlogerie sur différents points de l'Ouest — aucun n'a eu de succès — se sont trouvés en Californie avec un vieil outillage qu'ils o n t trans- porté au Japon où ils o n t installé u n e fabrique à Osaka.

Cela a marché u n moment, mais ja- mais la production infime n'est devenue un facteur sur le marché horloger.

Un ou deux de ces produits ont p u être introduits dans ce pays comme cu- riosités, mais jamais à ma connaissance l'affaire n'a pris u n e extension quel- conque en Amérique.

Quoiqu'il en soit, si les Japonais avaient n o s machines perfectionnées et nos outils p o u r travailler, ils ne pour- raient pas faire sans avoir des opérateurs américains pour les faire marcher.

Les Japonais sont très habiles de leurs mains dans bien des domaines, mais la faculté de guider n o s machines pour en obtenir les meilleurs résultats est tout autre chose q u ' u n e dextérité manuelle et les Américains ont, au plus haut de- gré, la faculté de se servir de leurs ma- chines.

En outre, la mécanique d'aujourd'hui diffère beaucoup de celle d'il y a 5 a n s . Actuellement la machine automatique

(2)

364

LA F É D É R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

nous permet d'obtenir les montres meil- leur marché que précédemment.

Aujourd'hui n o u s voyons seulement d e u x pays fabriquant la montre — les Etats-Unis et la Suisse.

Cette dernière, tout en produisant quelques m o n t r e s soignées de grande valeur, fabrique une qualité inférieure qui est v e n d u e en dessous de nos prix.

Cependant, nous v e n d o n s notre labrica- ti on sur toute la terre, môme au J a p o n

en concurrence avec les produits suisses et à de plus hauts prix.

Les montres américaines sont connues et estimées dans tous les pays et non s p o u v o n s les tenir contre la main-d'œuvre meilleur marché des Suisses et des Ja- ponais.

M. D.-L. Slaffold, secrétaire des bijou- tiers de New-York, dit : Le r e n d u co mple d u sénateur Gear est tout faux et sa base n e repose pas sur des faits.

Même si c'était vrai que les Japonais puissent établir une montre à dollars 8 {fr. 40), n o u s pourrions en faire u n e meilleur marché chez n o u s . Il y a d'ex- cellents mouvements r é p o n d a n t à la m o y e n n e des besoins des hommes d'af- faires et qui se font dans ce pays au prix de dollars 4 (fr. 20) ce qui laisse une m a r q u e de dollars 4 (fr. 20) pour faire u n e boite métal ou une boite argent.

Naturellement, on fait des m o u v e m e n t s meilleur marché et des montres sont m ê m e livrées aux prix de dollars 2 (fr. 10) et dollars 2.30 (fr. 12.50), ce qui laisse du temps p o u r quelques années.

Ce langage au sujet de la main-d'œuvre bon marché e s t e r r o n é . Dans nos fabriques l'usage et par conséquent le prix de la main-d'œuvre a été réduit à son mini- m u m . Le travail est largement fait par des machines automatiques qui produi- sent u n travail uniforme.

Dans une fabrique que j'ai visitée ré- cemment, j ' a i v u de simples machines faisant 5 opérations différentes et une jeune tille a, ellc-seule, représentait le la- b e u r requis pour une de ces machines.

Il n'y a donc aucun danger p o u r que n o t r e marché horloger soit évincé par les Japonais.

Cet avis est partagé aux Rureaux de la W a l t h a m , de l'Elgin et de la W a t e r - b u r y Watch C0; elles exportent leurs m o n t r e s au J a p o n et elles ne craignent pas la concurrence japonaise dans notre p a y s comme dans tout autre.

A la Douane, voici la statistique des m o n t r e s importées du J a p o n en Amé- rique :

D u 30 juin 1892 au 30 juin 1893 p o u r dollars 0 (fr. 0).

D u 30 juin 1893 au 30 juin 1894 pour dollars 29 (fr. 145).

Rien en 1895.

D u 30 juin 1895 au 30 juin 1896 p o u r dollars 40 (fr. 200).

Rien en 1897 (du 30 juin 1896 au 30 juin 1897).

Soit un total de dollars 69 (fr. 345), de 1892 au 30 juin 1897.

Le protectionnisme aux Etats-Unis

Le Trésor vient de décider que les rubans en soie seront frappés de 50 */» de droits ad valorem à fifre de soies manufacturées. Mais la passementerie restera frappée de 60 u/o. Il a été décidé aussi que la présence des expor- tateurs ou dé leurs agents aux consulats amé- ricains pour; obtenir la validation des certifi- cats consulaires ne serait pas exigée.

— On mande de New-York que le prix du blé ne cesse de monter; il était, le lu, à 92 sous les 27 kilos, soit 17 fr. 60 le quintal, li- vrable en septembre. Le comptant s'est coté 18 fr. 75. L'argent, au contraire, est plus faible que jamais. Sous la pression des ventes américaines,· il est est tombé à 54 sous 3/10, soit 90 fr. 60 le kilo, poids de "200 francs en monnaie blanche.

Arbitrage

La conférence interparlementaire pour l'ar- bitrage a été ouverte le 14 août clans la salle de la Cliambre de représentants.

Etaient représentés: l'Angleterre, laFrance.

l'Autriche-Hongrie, l'Allemagne, l'Italie, l'Es- pagne, le Danemark, la Suède, la Hollande, la Roumanie et les Etals-Unie.

M. Beemaert,' président de la Chambre belge, a été élu président de l'assemblée.

U a prononcé un discours remerciant les membres et faisant ressortir que la conférence compte aujourd'hui près de 2000 membres, tant députés que sénateurs ou anciens députés.

Il s'est félicité de la présence des délégués de la grande République américaine qui, pour la première fois, adhère à la conférence.

Le président a déterminé le but de la con- férence qui est: la discussion des questions de l'arbitrage et la recherche des moyens pro- pres à provoquer l'établissement d'une Cour permanente d'arbitrage international.

M. de Favereau, ministre des Affaires étran- gères, a souhaité, au nom du gouvernement belge, la bienvenue aux étrangers.

La France est représentée par.MM. Bertrand, rie Labattut, Saisy, Hervé, Labiche, Laroze, Marel, Passy. Les représentants italiens sont:

le général Turr et le sénateur Berlin.

M. Frédéric Passy a cité une série de faits qui tendent a établir la marche triomphale des idées d'arbitrage.

Le prochain discours de rentrée de la Cour de cassation de France aura pour sujet la question de l'arbitrage.

D'autre part, l'Académie des sciences mo- rales vient de décerner son grand prix a M. de Brazza_aui a su civiliser tout un pays sans tirer un èbup de fusil.

M. Passy a .ajouté : « C'est encore la presse qui, d'abord railleuse, devint enthousiaste des idées d'arbitrage : c'est encore la diplomatie qui daigne maintenant prêter l'oreille à ces idées.

En conclusion, M. Passy a déclaré pouvoir espérer que le dix-neuviéme siècle, commencé dans le massacre et le sang, ne s'achèvera pas avant qus;l'arbitrage ait reçu sa consé- cration solennelle el définitive.

Une ferme pénitentiaire

Des philanthropes anglais ont fondé à Ling- field, dans le comté de Surrey, une ferme spéciale pour les pauvres hères arrêtés comme vagabonds ou qui n'ont pas de moyens d'exis- tence, les estropiés, les enfants abandonnés en. un mot pour les déshéritiés de la société.

, Celle ferme à une superficie de prés de 100 hectares. L'installation est parfaite. Quicon- que veut travailler trouve un emploi a sa con- venance. On y cultive les céréales, les légu- mes et les fruils les plus variés, les Heurs qui se vendent Ie mieux. Le bétail est nombreux : de vastes pâturages suffisent amplement à sa

? nourriture. La ferme produit du la't, du ' beurre, des œufs, du fromage, de la viande î de boucherie, elc. La volaille et les abeilles l fournissent des ressources spéciales. Les es- - tropiés sont spécialement chargés d'assortir - les fruits el les fleurs: il s'occupent aussi de - la fabrication des paniers. D'ici peu on instal-

lera des ateliers divers, une fabrique de con-

t fitures, une scierie mécanique, elc.

> Des personnes dévouées et vouées au bien ' consentent à travailler avec les malheureux , que le sort amène à cette ferme : elles les gui- .' dent, les consolent, leur enseignent la bonne , parole et les aident à sortir de l'ornière de

l'inutilité. Ces apôtres du bien abandonnent tout pour se vouer â la rédemption de leurs frères malheureux.

En attendant que Ia ferme puisse supporter ses habitants, les municipalités paient 5 schil- lings par semaine pour chaque personne qu'elles y envoient. De tels établissements assainissent les bas-fonds sociaux et relèvent le moral des miséreux. Les habitués des asi- les de nuit sont envoyés à celle ferme lorsqu'il devient constant qu'ils ne veulent rien faire.

De telles fermes sauvent de la faim, encou- ragent nu travail, relèvent le moral et préser- vent du crime.

Mises au concours

Le poste de Secrétaire pour l'enseigne- ment commercial, créé par lu loi fédérale du 26 mars 1897, concernant l'organisation du Déparlement du commerce, de l'industrie et de l'agricullure, est mis au concours.

Ce fonctionnaire sera chargé des travaux résultant de l'exécution de la loi fédérale pour l'encouragement de l'enseignement commer- cial et notamment de l'inspection des écoles de commerce subventionnées.

Traitement dans les limites de la susdite loi.

Les offres doivent être adressées à la Divi- sion du commerce du Département soussigné jusqu'au 6 septembre prochain.

Berne, le 16 août 1807.

Département fédéral du commerce, de l'industrie et de l'agricullure.

La place de traducteur français à la di- vision du commercedu Département soussigné est mise au concours.

Les candidats doivent connaître à fond les langues française et allemande; la connais- sance d'autres langues est aussi désirée.

Traitement dans les limites de la loi fédérale du 26 mars 1897, concernant l'organisation du Département du commerce, de l'industrie et de l'agriculture.

Les offres doivent être adressées à la Divi- sion du commerce jusqu'au β septembre prochain.

Berne, le 16 août 1807.

Département fédéral du commerce, de l'industrie et de l'agriculture.

Congrès ouvrier

Le programme, avec les rapports el propositions pour le congrès de la pro- tection ouvrière, vient de paraître. Il forme une brochure de cent soixante pages. La liste provisoire des délégés arrive à un total de 328, auxquels il faut ajouter 118 invités.

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L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 365

L c C o n s e i l f é d é r a l y a d é l é g u é M.

Schiller, i n s p e c t e u r d e s f a b r i q u e s . P a r m i les g o u v e r n e m e n t s q u i o n t a n n o n c é l ' e n v o i d e d é l é g u é s , Z u r i c h s e r a r e p r é - s e n t é p a r N M . G r o b et L o c h e r , c o n s e i l - l e r s d ' E l a t ; B e r n e , p a r M. d e S t e i g e r , c o n s e i l l e r d ' E l a t ; Z o u g , p a r M. M e r z ; Bàle-Ville, p a r M. P h i l i p p i ; A r g o v i e , p a r M . F a h r l i i n d e r : L u c e r n e p a r M. Y o g e l ; Sl-GaIl, p a r M. S c h e r e r ; le T e s s i n , p a r M. Casella. La m u n i c i p a l i t é d e Z u r i c h d é l è g u e IM. Y o g c l s a n g e r .

L u n d i , à h u i t h e u r e s , p r e n d r o n t la p a r o l e : M M . B e c k , d e F r i b o u r g , et B r a n d i , d e S t - G a I l , s u r le t r a v a i l d u di- m a n c h e . M a r d i : M M . le D1' Gelïrig et l l c i m a n n , s u r le t r a v a i l d e s e n f a n t s e t d e s j e u n e s g e n s . M e r c r e d i : M. Sigg, d e G e n è v e , et M"e G r e u l i c h , s u r l e s f e m m e s d ' o u v r i e r s . J e u d i : M M . L a n g , d e Z u r i c h , e t S o u r b e c k , c o n s e i l l e r n a t i o n a l , s u r le travail d e s a d u l t e s . V e n d r e d i : M M . E r i s - m a n n , d e Z u r i c h , cl H é r i t i e r , à L a u s a n n e , s u r le travail d e n u i t et d e s i n d u s t r i e s i n s a l u b r e s . S a m e d i : M. D e c u r l i n , c o n - seiller n a t i o n a l , s n r l e s v o i e s et m o y e n s d e r é a l i s e r la p r o t e c t i o n o u v r i è r e , et M.

C u r t i , c o n s e i l l e r n a t i o n a l , s u r l'ollice in- t e r n a t i o n a l d e la p r o t e c t i o n o u v r i è r e .

Trains en retard et postes fédérales

Un correspondant de Ia Berner Yolkzei- tung attribue aux postes fédérales le 50°/o des retards que subissent les trains suisses. Qui- conque voyage un peu souvent sur nos lignes a pu remarquer qu'a presque chaque station d'embranchement, le transport de centaines et de miliers de colis postaux d'un train dans un autre, non seulement exige des arrêts ré- glementaires beaucoup trop prolongés, mais retarde presque régulièrement les heures des départs. La direction des postes aurait déjà du depuis longtemps prendre des mesures à ce sujet. Au lieu de recompter deux, trois et même quatre fois les colis pendant leur voyage à travers la Suisse, on pourrait m u n i r les fourgons postaux-iide compartiments, dont chacun ne recevrait que les paquets destinés à tel ou tel e m b r a n c h e m e n t : on les décharge- rail alors tous ensemble, sans perte de temps, à leurs stations respectives. J e suis persuadé, dit le correspondant du journal bernois, qu'un habile constructeur de w a g o n et un employé de la poste expérimenté n'auraient pas de peine à appliquer aux wagons postaux le système indiqué plus haut. Il diminuerait certainement la longeur des arrêts et le nom- bre des relards.

Nouvelles diverses

1.235.461 livres sterlings. Il est à remarquer que la frappe de la monnaie de cuivre a aug- menté sensiblement depuis l'installation des machines automatiques. L'Angleterre possède plus de 600.000 de ces appareils. En 1896 l'Hôtel des Monnaies du R o y a u m e - U n i a frappé 23.228.109 pièces de plus qu'en 1895:

ces pièces représentent une valeur de 1.519.603 livres sterling.

La richesse monétaire du monde. — Un statisticien a établi que la circulation mo- nétaire du monde comprend :

716.521.000 livres sterling de pièces d'or.

8 0 8 . 5 4 0 . Q O O » » » » d'argent.

321.000.000 » » » » de cuivre.

La frappe des monnaies en 1898. — L'année dernière l'Hôtel des .Monnaies a frappé 95.837.815 pièces diverses. Les pièces d'or frappées représentent une valeur de 4.308 mille 800 livres sterlings: les pièces d'argent,

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h a p a r d , c o m p - t a b l e , rue de la Gare, 1, à Bienne.

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