Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chanx-de-Fonds

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Le® Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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' Douzième Année.— N019.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 7 Mars 1897.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chanx-de-Fonds

ANNONSES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O i ' ^ a n c Av Ia S«>ci«'té interca.ntona.Ie «le» InduwtrieM «lu J u r a , «le» Cliauilireei «le c o m m e r c e , «tes B u r e a u x «le c o n t r ô l e e t «les N1VIi(IiCiI(K iirofewMiomtelw.

Les affaires

((Nous sommes dans une bonne pé- riode d'affaires el il faut fabriquer ferme pendant que ça marche» voilà ce que l'on entend dire à nos fabricants; et ils lapent dans le las, comme si ça devait, durer toujours.

Sans doute, que nous sommes dans une bonne période d'affaires; même, il y a trois ans que ça dure et le commen- cement de la présente année tient les promesses de la fin de 1896. Mais c'est justement parce qu'il y a longtemps que ça dure, que l'expérience nous enseigne d'être p r u d e n t s el de nous attendre à de désagréables changements.

Les crises horlogères sont périodiques el se produisent même avec une certaine régularité. Voilà ce (pie l'on oublie trop en fabrique. On l'oublie même tellement, que les crises nous surprennent toujours alors que la fabrication est lancée à toute vapeur. Qu'arrive-t-il ? Il faut bien ter- miner ce qui est en chantier et les stocks s'augmentent de tout ce que notre m a n q u e de prévoyance nous a fait pro- duire en trop.

Déjà maintenant on s'aperçoit, dans quelques pays, d'une abondance inutile de marchandises. Il faut donc croire qu'on fabrique en partie sans commis- sions et que l'on expédié sans ordres.

C'est donc toujours la même chose : le m o m e n t nous semble venu de crier gare.

Non pas que des signes précurseurs d'une grande crise horlogère soient à signaler. Mais noire production générale paraît trop forte en ce moment, princi- palement dans les m o n t r e s à boites argent et métal, dans ces dernières sur- tout, dont on inonde tous les marchés pour le plus grand mal de la stabilité des prix de vente.

Kt puis, l'horizon politique n'est pas si clair, et l'on peut bien se demander

avec inquiétude, comment finira celle question créloise, dans laquelle les grandes puissances pourraient bien être entraînées au delà des limites qu'elles se sont tracées. Ce maintien de la paix à tout prix pourrait bien nous amener la guerre, et avec la guerre, la crise.

Regardez de près vos affaires, fabri- cants et exportateurs d'horlogerie ; ré- duisez votre production au strict néces- saire, prenant p o u r devise l'horreur du stock et faites rentrer vos créances.

\ o u s vous en trouverez bien, même si le nuage passe sans crever.

Information

Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison

C. Grandjean & Cie,

±2, Rue des Sables, B r u x e l l e s au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .

Un congrès international du commerce et de l'industrie

On écrit de Bruxelles:

« L'Union syndicale, celte puissante société qui groupe plus de 1,200 patrons, vient de décider l'organisation d'un Congrès inlerna- lional du commerce et de l'industrie: Il se réunira en septembre: il a pour but d'offrir aux savants, aux économistes, aux ingénieurs, aux jurisconsultes, aux commerçants et aux industriels de tous pays, l'occasion d'étudier en commun quelques-uns des principaux pro- blèmes soulevés par l'activité industrielle et commerciale de notre époque. Voici les principales questions soumises à l'examen du Congrès :

Section du travail industriel. — A: prin- cipe de l'intervention de l'Etat dans les ques- tions suivantes: Assurance contre les acci- dents, l'invalidité, la vieillesse, le chômage,

la maladie: contrat de travail: minimum de salaire: réglementation du travail des adultes;

limitation du nombre d'heures de travail: tra- vail du dimanche — B: Mouvement corpo- ratif: Syndicats ouvriers. Quelles peuvent être, pour l'industrie et les classes ouvrières, les conséquences des associations syndicales organisées !

Section de la propriété industrielle. — A : Législation sur les brevets d'invention. Utilité d'une entente internationale. — B : Législa- tion sur les modèles el dessins industriels.

Utilité d'une législation uniforme.

Section de droit commercial. — A: Légis- lation sur les sociétés anonymes. — Utilité d'une entente internationale. — B : Droit financier international: Jeux de bourse; perte ou vol des litres au porteur; organisation des professions d'agent de change et de courtier:

impôt sur les litres au porteur. — C : Exécu- tion des jugements rendus en pays étrangers, spécialement en matière de faillite.

Section d'économie politique. — A : La question des impôts. — B : Les Sociétés coo- pératives.

Section des relations internationales et des transports. A : Tarifs internationaux de trans- ports: leur légitimité et leur innuence sur les transactions. — B : Admission des étrangers aux adjudications publiques.»

Les progrès de l'étalon d'or

Le Sénat américain discute toujours la question du bi-métallisme quoiqu'elle n'inté- resse plus la grande majorité des sénateurs.

Le pèlerin hi-métalliste, M. AYolcott n'a rencontré aucun encouragement en Europe.

A Londres on a sympathisé à son courage et c'est tout.

Qu'il y ait une réunion internationale ou non à Paris à ce sujet, la question est enterrée d'avance.

Nous donnons ci-après la liste des différents pays qui ont adopté l'étalon d'or.

En 181(5 l'Angleterre adopta l'étalon d'or.

En 1854 le Portugal adopta également l'éta- lon d'or.

En 1871 l'Allemagne adopta 1 étalon d'or.

En 1873 la Belgique suspendit la frappe de l'argent.

En 1873 la Hollande, imitant l'exemple de la Belgique, suspendit la frappe des monnaies d'arçent.

106 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

En 1873 le Danemark et la Suède adoptèrent l'étalon d'or.

En 1873 l'Allemagne démonétisa ses mon- naies d'argent.

En 1875 la Norwége adopta l'étalon d'or.

En 1874 les nations faisant partie de l'Union latine (la France, l'Italie, la Suisse, la Belgi- que el la Grèce) limitèrent la frappe de leurs monnaies d'argent.

En 1875 la frappe de l'argent fut suspendue pour les colonies hollandaises.

En 187(5 la France suspendit la frappe de l'argent.

En 1877 la Finlande adopta l'étalon d'or.

En 1878 l'Espagne suspendit la frappe libre de l'argent.

En 1878 les pays faisant partie de l'Union latine suspendirent la frappe de l'argent à l'exception des monnaies divisionnaires.

En 18711 !'Autriche-Hongrie suspendit la frappe libre de l'argent.

En 1880 la Roumanie et l'Egypte adoptèrent l'étalon d'or.

En 181Jl la Tunisie adopta également l'éta- lon d'or.

En 1892 !'Autriche-Hongrie adopta en prin- cipe l'étalon d'or.

En 1893 les hôtels des monnaies de l'Inde arrêtèrent la frappe libre de l'argent.

En 1893 la Russie décida de frapper cent millions de roubles d'or.

En 1895 le Chili adopta l'étalon d'or.

En 1895 Costa-Rica adopta aussi l'étalon d'or.

Actuellement le Japon se p r é p a r é e adopter l'étalon d'or.

Le temps décimai

La 17e scientifique, dans son n" 5 3 , du 3 octobre 1896, a plubliésous le litre de « l'heure décimale», nn article de M. P . Grépy, ancien élève de l'Ecole polytechnique, dans lequel l'auteur expose comme il suit ses idées s u r le système décimal appliqué à la notion du temps et des a n g l e s :

« La nature nous impose pour le temps une unité que nous ne pouvons pas discuter, c'est le jour, c'est à dire la durée de la rotation de la terre: la seule chose dont nous soyons maître, c'est la division de cette unité fonda- mentale. Actuellement, nous la partageons en

"24 parties é g a l e s : et cela non parce que 24 est un multiple de 12, mais bien parce que 24 est un diviseur eu nombre 3(50, et qu'il est, depuis des sciécles, convenu que la circonfé- rence comprend 300 degrés. Il résulte de là que, en une heure, la terre tourne s u r elle- même d'un nombre entier de degrés, 15 en l'espèce. Dans cette ordre d'idée, on aurait tout aussi bien pu prendre 12 ou 15 ou 30 pour le nombre des heures du jour ; mais le système n'est rationnel que si l'on prend pour unité d'angle l'angle d'un degré.

« Or, en mathématiques, l'unité d'angle n'est pas l'angle d'un degré, — c'est l'angle droit, — et les fondateurs du système métri- que, qui étaient de bons mathématiciens, ne s'y sont point trompés; ils ont pris pour lon- gueur du mètre,

. . . . la 10,000,000e partie de l'arc du méridien terrestre qui correspond à l'unité d'angle.

«Si donc nous voulons être conséquents avec nous-mêmes, si nous voulons que l'unité de temps se rattache par quelque lien au sys- tème métrique, il faut la définir : Le lemps pen- dant lequel la terre tourne autour de son axe dans l'angle égal à l'unité, autrement dit, c'est le quart du jour qui devient l'unité fondamen- tale qu'on partagera ensuite décimalement, pour la facilité de la pratique, en unités plus petites

« L e jour, unité naturelle, devrait donc être partagé en quatre parties égales: nuit, matin,

journée et soir, dont chacune comprendail dix heures. Le jour aurait donc quarante heures. Ces heures se subdiviseraient en unités de dix en dix fois plus petites, correspondant au lemps que met la lerre à tourner de 1,10, 1/100, 1/1000 d'angle droit autour de son a x e .

« I l saule au yeux qu'il faudrait du même coup modifier le système de mesure des angles et adopter Ia division centécimale de l'angle droit en centigrades, division qui esl actuelle- ment en usage dans le service du génie mili- taire en France, et donne dans les calculs une réelle el importante simplification : de sorte que l'heure nouvelle vaudrait un décagrade et que l'unité correspondant à Ia seconde actuelle vaudrait un centigrade. »

L'heure nouvelle durerait trente-six minutes anciennes; la minute nouvelle(I/100 d'heures), vaudrait 21s6. La seconde nouvelle (1/100 de minutes), vaudrait 0*216, c'est a dire un peu plus de l/s de la seconde actuelle.

Dans son nu 58 du 7 novembre 1896, la Vie scientifique a publié, sous le titre: « L e sys- tème décimal et l'heure décimale» un article de M. le contre-amiral P . Serre dans lequel il d i t :

« Le système décimal des poids et mesures, suivant qu'un le regarde comme un monu- ment élevé par la science française sur les débris du passé ou comme un simple régle- mentd'utilitê publique, peutètre l'objet d'appré- ciation bien différentes Il est con- cevable que les admira leurs de l'o'vre cherchent a généraliser: mais il ne faut pas s'étonner que ceux dont le temps et la réflexion ont refroidi l'enthousiasme discutent, et les mérites de l'œuvre primitive, et les conséquences de son extension. »

Sur la question spéciale des heures, liée intimement à celle de la mesure des angles, M. Serre repousse d'abord l'idée émise par M. P . Grépy de prendre pour unité l'angle droit divisé en 100 parties égales, et à l'appui de son opinion, il invoque l'impossibilité où l'on serait de pouvoir exprimer en nombres et en chiffres l'angle du triangle équilatéral et celui de l'hexagone, si fréquemment employés.

M. Serre reconnaît que dans certains cas l'usage de la division décimale du cercle simplifie les calculs, mais il pense que les intéressés, qui sont le plus souvent des ingé- nieurs et des savants, ne sont pas gens à reculer devant les difficultés de l'arithmétique.

Restent les m a r i n s : M. Serre estime en ce qui les concerne, qu'ils verraient avec peine troubler leurs habitudes. A ces a r g u m e n t s , M. Serre en joint d'autres tirés de quelques usages el habitudes de la vie civile, et il termine en disant que l'adoption du pro- gramme proposé isolerait la France.

«Croyez-vous, dit-il, que nos voisins sacri- fieraient leurs traditions et leurs intérêts à ce que nous pouvons considérer comme un hommage et qu'ils appelleraient une fantaisie.

« P o u r conclure, pauca verba. L'heure décimale est une absurdité, je suis convaincu que, parmi ceux qui la proposent, il en est plus d'un qui, acculé a u x conséquences, re- fuseraient d'y souscrire.

(Revue chronométrique.)

Exposition universelle de 1900

Voici le 15e groupe, dans lequel figure l'horlogerie :

Quinzième groupe. — Industries diverses.

Classe 9 1 . Papeterie.

» 92. Coutellerie.

» 93. Orfèvrerie.

» 94. Joaillerie et bijouterie.

» 95. Horlogerie.

» 96. Bronze, fonte et ferronnerie d'art, métaux repousses.

» 97. Brosserie, maroquinerie, tabletterie et vannerie.

>> 98. Industrie du caoutchouc, objels de voyage.

» 99. Bimbelotterie.

Les faux billets de la Banque d'Angleterre

On écrit de Londres, au journal de Genève:

«Dans la correspondance de Londres pu- bliée dans votre numéro du 27 février, votre correspondant a reproduit un récil relatif a une émission fausse de 1000 billets de Ki li- vres sterling de la banque d'Angleterre, tiré du Dailj· Mail, dont il dit quelles informa- tions, quoique sensationnelles, ne sont pas toujours à dédaigner. Or, ce récit ne fait pas exception à la règle.

« Les faux billets qui ont paru en dernier lieu ici sont de 20 livres stirling et non de 10, el, jusqu'à présent, on en a présenté qu'une quarantaine à la Banque d'Angleterre: ils portent tous la lettre M au-dessus d'un 8 avant le numéro d'ordre et sont datés du 15 janvier 1896: cette conbinaison-là ne peut être qu'un faux. Le papier, comme dans tous les cas précédents, laisse beaucoup à désirer. Ces billets sont pour ainsi dire tous arrivés de Vienne.

«Depuis quelques années, on a présenté très peu de billets faux à la Banque d'Angle- terre, el on en a découvert que huit ou neuf dans le courant da 1896. »

L'opinion américaine et l'ivrognerie

La Post de la ville de Washington fait une constatation statistique, et sur celle constata- tion des réflexions que nous sommes heureux de pouvoir transcrire ici.

L'année 1890, industriellement et commer- cialement, a été une des plus mauvaises. Il y a eu pourtant une exception à enregistrer. La fabrication, la venle el la consommation des boissons fermenlées n'a cessé d'augmenter, du Ie' au 31 décembre. Cincinnati et la Nou- velle-Orléans font seuls exceplion. Dans l'en- semble du pays, l'augmentation a élé de dix pour cent.

Mais, en même temps, on a pu constater une baisse sensible en ce qui regarde les boissons distillées des différentes sortes. E t voici la conclusion de la Post :

La substitution de la bière au whiskey est, sans aucun doute, un progrès dans la tempé- r a n c e : mais, le plus g r a n d instrument en cette œ u v r e est le sentiment public, qui, tou- jours avec plus de force et de conviction, con- damne l'ivrognerie. L'opinion publique force les hommes à la modération dans l'usage des spiritueux. Les individus adonnés à la boisson se font chasser des places officielles ainsi que des positions privées impliquant une certaine responsabilité.

Voilà qui est réjouissant. L'opinion publique est certainement plus sévère aux Etats-Unis qu'autre part pour les ivrognes. Un individu en état d'ivresse n'est pas autorisé à utiliser les t r a m w a y s et la police n'y fait pas tant de façon pour le coffrer comme un malfaiteur vulgaire. Un homme se laisse-t-il surprendre par la boisson, ses amis cherchent à le cacher et font en sorte que Ie scandale ne soit pas cennu parce qu'il pourrait lui nuire. O h ! sans doute, la victoire décisive n'est pas remportée encore. Le bar américain restera pour bien des malheureux l'assommoir de Zola : mais il faut se féliciter bien sincèrement de voir comment le public d'outre-mer juge quelqu'un

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 107

qui renonce momentanément à l'usage de la raison pour se mettre au r a n g de la brute idiote.

Nouvelles diverses

Q u e s t i o n d e l a n g u e s . — La France, à la fin du siècle dernier, formait 27 °/« de la popu- lation des grandes puissances de l'Europe, et de toute elle était la plus forte au moins par le chiffre de ses habitants. La langue française était donc lu plus répandue cpj'il y eut dans le monde civilisé. Elle vit aujourd'hui sur son passé. Il y a 4(5 millions d'hommes qui savent le français de naissance: tel est le nombre des lecteurs que peut espérer un livre écrit en français. Mais si ce livre est écrit en allemand, le cercle de ses lecteurs augmente du simple au double: il s'élève à plus de 97 millions d'hommes : s'il est écrit en anglais, il a chance de se répandre s u r la terre entière, car l'an- glais est la langue maternelle de plus de 115 millions d'hommes.

La transformation des artisans en

c o m m e r ç a n t s est une des conséquences du développement moderne de la grande indus- trie. Au cours de la discussion douanière qui a lieu en Danemark, les chapeliers, (parmi lesquels un certain nombre portent des noms français), ont demandé l'abolition ou r a b a i s - sement des droits d'importation. Ils recon- naissent qu'il faut fabriquer en grand au lieu de continuer à fabriquer en petits ateliers.

Leur exemple sera suivi par les cordonniers et autres artisans.

A B o m b a y , le commerce et les affaires monétaires sont presque entièrement arrêtées.

Presque tous les commerçants indigènes et les shroffs ou prêteurs d'argent ont quitté la ville, et tandis que la peste n'attaque pas les Européens, un nombre considérable des Parsees meurent. Personne ne pense à de- mander le paiement des traites commerciales, et les affaires ne recommenceront pas avant que la peste ne soit terminée.

E t a l o n d ' o r a u J a p o n . — Le gouverne- mentjaponnais a décidé l'adoption d'un étalon d'or dans la proportion de 32 7" e^ L Le yen d"argenl sera graduellement retiré de la circu- lation. La plus basse monnaie d'or sera 5 yen.

On se propose d'appliquer cette réforme au mois d'octobre prochain.

A g e n c e

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p - t a b l e , r u e de la Gare, 1, à Bienne.

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108 LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE

AVIS IMPORTANT

MM. les fabricants d'ébauches et chefs d'ateliers, sont instamment priés de remplir et de signer le questionnaire accompagnant la circu- laire qui leur a été adressée par la Chambre cantonale du Commerce, et de le mettre à la poste sans plus de retard, en utilisant l'enveloppe affranchie qui leur a été remise pour cet usage.

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