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Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Gaam-de-Fends

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Academic year: 2022

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P r i x d u n u m é r o : 10 centimes Bureaux: R u e de l a S e r r e , 58

JÂÏEDEK ORLOGEBE

S U I S S E

ABONNEMENTS

Un a n : Six mois:

Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

Ou s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Gaam-de-Fends

ANNONSES

susses 20 ct., étrangères 25 et. la ligne Offres et demandes de place

10 centimes la ligne.

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Ecole de commerce de la Chaux-de-Fonds Année scolaire 1901-1902

Le rapport général de l'année scolaire 1901-1902 vient de paraître; nous en re- produisons le rapport de son distingué di- recteur M. J.-P. Soupert.

Nous constatons une fois de plus et avec une satisfaction nouvelle, cpie l'école de commerce de la Chaux-de-Fonds, qui reste modeste quant au n o m b r e d'élèves qu'elle reçoit cl qu'elle peut ainsi' suivre jour par j o u r dans leurs études, rend de réels ser- vices à noire commerce et à notre in- dustrie.

*

La rentrée de l'année scolaire 1901-1902 a eu lieu le lundi 29 avril.

A l'examen d'entrée du 20 avril, 20 can- didats s'étaient présentés, dont 15 ont été reconnus suffisamment préparés pour sui- vre les cours de l'école.

Avec les élèves non p r o m u s , les classes se sont composées comme suit : 1

1C

année 18, 2

e

année 16 et 3

e

année 18, en tout 52 élèves, soit le chiffre normal de la fréquen-

tation de l'école.

Les départs ont été relativement nom- breux, surtout dans la division inférieure.

P e n d a n t le dernier trimestre, 6 élèves quit- tent la première, 3 la deuxième, et en mai 1901 un élève se relire de la troisième an- née p o u r entrer dans l'administration des postes.

Nous avons eu la douleur de voir la mort frapper deux fois dans lés rangs de nos jeunes gens, en deuxième et en troi- sième année. Accordons un affectueux, pieux et amical souvenir à ces b o n s élèves trop tôt enlevés à l'attachement de tous.

Les départs nombreux en première an- née doivent être attribués au recrutement un peu bigarré de 1901.

Jamais depuis que l'école reçoit des ins- criptions, elle n'a vu se présenter des can- didats d'origine et d'instruction aussi va- riées. Ces jeunes gens avaient en majeure partie dépassé l'Age réglementaire; ils ve- naient auprès de nous pour faire rapide- ment leur instruction commerciale et p o u r

a p p r e n d r e le français. C'est un désir que nulle école de commerce ne peut sérieuse- ment prétendre réaliser en une année.

Cependant, disons tout de suite que, pour l'année scolaire 1902-1903, nous pos- sédons une division inférieure plus n o m - breuse que jamais. Ce recrutement réjouis- sant comme n o m b r e et comme qualité se maintiendra, nous en sommes sûrs, à l'a- venir et permettra à l'école de remplir mieux encore que par le passé, sa vérita- ble mission. Celle-ci consista tSrformer pour le commerce de notre place des jeunes gens intelligents et actifs, aptes à embrasser des affaires d'une certaine envergure; d'en pré- parer d'autres qui s'expatrieront et devien- d r o n t des auxiliaires appréciables de notre commerce d'exportation universel.

Ceux qui à la (in de leurs éludes, rem- portent un bon diplôme réalisent ces con- ditions ; ils réussissent à se placer facilement et dans de bonnes conditions; ils obtien- nent une réduction du temps d'apprentis- sage et sont bien des fois rétribués dès le début de leur carrière. Nous les voyons avancer rapidement et c'est une joie pour nous que de parcourir, après quelques an- nées, la lisle annuelle des diplômés. Elle nous rappelle les noms de tous ceux qui, sur place ou au loin, sont arrivés à se créer des positions honorables.

De même, à leur retour momentané ou définitif au pays, nos anciens élèves nous a p p r e n n e n t — et nous nous en apercevons en causant amicalement avec eux — com- bien ils ont éprouvé de facilité à s'intro- duire, à se faire apprécier, à se perfection- ner dans les langues el la pratique du com- merce, grâce à la bonne instruction prépa- ratoire reçue à l'école de commerce.

Ils nous disent qu'ils se sont facilement rendu compte de la valeur de la prépa- ration spéciale cpie nous leur avons don- née cl que , d'autre p a r t , leur bagage de connaissances générales n'est pas infé- rieur à celui de leurs collègues sortis d'au- tres écoles du même degré.

Cela ne nous empêche pas de reconnaître que certaines lacunes existent encore dans notre enseignement. Nous aimons à croire

que les développements que notre commis- sion compte très prochainement d o n n e r aux études feront disparaître ces imperfec- tions ducs en partie au temps trop restreint dont nous disposons.

Autrefois on était sceptique à l'égard de l'enseignement commercial; il n'y a plus aujourd'hui de négociant qui ose affirmer que celte instruction n'a q u ' u n effet mé- diocre sur la carrière du futur commerçant.

L'on se plait au contraire à reconnaître que les écoles d e -commerce, bien organisées, marchant avec le progrès, facilitent singu- lièrement la compréhension des affaires et l'avancement du jeune employé par leur enseignement vivant. Il faut par conséquent saluer avec satisfaction la résolution qu'a prise notre Commission, composée d'hom- mes r o m p u s aux affaires, de demander aux autorités que les études soient étendues sur quatre années.

Les opérations de clôture de l'année scolaire ont eu lieu conformément aux nou- velles instructions de la Commission et au règlement établi pour les épreuves de di- plôme.

La nouvelle manière de procéder, con- sistant à supprimer les examens de I

ro

el de II

e

années, à les remplacer par des vi- sites de classe et à faire subir aux candi- dats au diplôme des examens écrits et oraux pour toules les branches, approfon- dis et sévères comme par le passé, mais répartis sur un espace moins long qu'autre- fois, a produit de très bons résultats. Elle évite la fâcheuse interruption des études, à partir du Nouvel-An, par des répétitions exagérées, faites dans l'unique but de bril- ler aux examens, sans considération des lois pédagogiques qui les proscrivent.

Les rapports de MM. les experts distri- buent sur la marche de l'école et les résul- tats obtenus des éloges el des critiques. Ne soyons pas trop fiers de ceux-là el tenons judicieusement compte de celles-ci.

Voici les résultats des promotions de

I'° cl II

e

années, basées sur le travail de

classe, et ceux des examens de fin d'é-

tudes :

(2)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 308

Points obtenus 351 346 333 327 318 312 302 301 281 262 Première année.

18 élèves ; à la clôture 11 ; promus 10 M a x i m u m : 390 poiuts.

1. Olto Hornberger, Bienne 2. César Zahnd, Ghaux-de-Fonds 3. Maurice Steiger, » 4. Jean Christofidés, Le Pirée 5. Georges Dreyfus, Ghaux-de-Fonds 6. Emile Friez, Morteau

7. Charles Lutz, Ghaux-de-Fonds 8. Louis Droz, » 9. Albert, Perrenod, » 10. Camille Schmitt, »

Ce dernier élève est promu conditionnement.

Deuxième année.

16 élèves; à la clôture 1 2 ; promus 12.

M a x i m u m : 420 points. l?inU

r obtenus

1. Georges N o r d m a n n , Chaux-de-Fonds 382 2. J a m e s Perret, » 378 3. Emile Juillard, Corlébert 367 4. Henri Friez, Morteau 359 5. Henri Grandjean, Ghaux-de-Fonds 356

6. Marcel Tétaz, -» 345 7. H e r m a n n Nicolet, » 344 8. Jean Rueff, » 325 9. Gustave Robert, » 312 10. Nestor Jacol, » 308 11. Jules Ullmann, Buenos-Aires 308 12. Berlhold Girardclos, Chaux-de-Fonds 308

Troisième année.

18 élèves; à l'examen 1 6 ; 16 obtiennent le diplôme de fin d'études.

M a x i m u m : 430 points. P°l n , s

1 obtenus

1. W e r n e r Geiser, Chx-de-Fds lent. uiSÜDCtiOll 412 2. Joseph Braichet

3. Charles Virchaux 4. Raoul Gorgerat 5. Charles Fuog 6. Charles Piclet 7. Robert Dubois 8. Gustave Gentil 9. André Favre 10. Georges Blum 11. Edouard Perret 12. Louis Rozat 13. Francis F a h r n y 14. Georges Kunz 15. Francis Perret 1C. Arthur Brandt

L'on r e m a r q u e r a le n o m b r e réjouissant de diplômés de celte IIIe année, obtenant p r e s q u e tous de b o n n e s mentions. Un fait à noter aussi : tous habitent La Chaux-de- F o n d s .

Ces j e u n e s gens ont constitué une très b o n n e division supérieure. Nous leur sou- haitons du succès dans le négoce. S'ils veulent bien y e n t r e r avec le sérieux et l'application d o n t ils ont m o n t r é des dispo- sitions à l'école, ils éviteront la plupart des d é s a p p o i n t e m e n t s contre lesquels la volonté, l'instruction et la b o n n e conduite peuvent toujours lutter avec avantage. Nous aimerions qu'ils o p p o s e n t aux difficultés d e la vie une ténacité à toute épreuve, beaucoup de modération dans les amuse- m e n t s , de l'application, de l'obéissance et le désir continuel de se perfectionner.

Il n'y a pas lieu de faire de r e m a r q u e bien particulière ni désobligeante q u a n t à la discipline. Elle a été régulière et si, en q u e l q u e s occasions, n o u s n o u s sommes vus obligés d'user de fermeté, il laut en attribuer la cause aux habitudes d'écolier de certains élèves, manières d'un antre Age, surtout dans une école de commerce qui doit être l'image du comptoir.

Un peu m o i n s de b r u s q u e r i e , plus d'ur- banité et de savoir-vivre, beaucoup de cor- rection, voilà les qualités extérieures que n o u s désirons inculquer à nos futurs com- merçants.

Q u a n t au travail de classe, il n'est pas toujours assez personnel et bien des fois trop intermittent.

Si n o u s ne réclamions pas sans relAcho

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satisfaisant

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397 394 383 378 377 375 369 367 366 363 362 349 328 320 320

des efforts individuels, l'élève par ancienne habitude demanderait à être guidé pas à pas à travers tous les d é v e l o p p e m e n t s des cours. O r , aucune carrière ne réclame une plus forte initiative que le négoce. C'est p o u r cette raison que n o u s ne devons pas n o u s lasser de stimuler constamment, par tous les m o y e n s d o n t n o u s disposons, le vrai esprit d'indépendance et l'énergie de notre jeunesse.

Les travaux domestiques se ressentent du môme inconvénient auquel vient s'ajou- ter, dans bien des cas, un m a n q u e complet de méthode dans l'étude ; ou encore une passion exagérée pour les sports qui, mal- heureusement, absorbent la jeunesse d e nos j o u r s autrement que ne la tente le tra- vail. Nos jeunes gens oublient tout à fait qu'il convient de faire la part des occupa- tions sérieuses et celle des réjouissances.

Nous souhaitons vivement que les p a r e n t s circonspects s'alarment de ces funestes ha- bitudes. Si n o u s voulons d o n n e r à notre école le développement qui lui revient, le concours des autorités, de la commission, du corps enseignant n'est pas suffisant ; il faut que parents et élèves sachent q u e , sans leurs efforts constants, toutes les dé- penses et tous les sacrifices faits p o u r l'en- seignement commercial ne p o r t e r o n t pas les fruits auxquels ils s'attendent.

J'adresse p o u r terminer, aux autorités communales, cantonales et fédérales les remerciements de tous ceux qui contri- buent par leur travail à la b o n n e marche de l'école ; leur constante sollicitude facilite celte tache dans une m e s u r e notable.

La direction et le corps enseignant ont, vis-à-vis de MM. les m e m b r e s de la com- mission et de MM. les experts, des sujets d'obligations trop n o m b r e u x p o u r que je puisse me dispenser d'en exprimer ici, au nom de tous mes collaborateurs et en mon nom personnel, ma profonde reconnais- sance. >

Enfin, je dois r e n d r e justice à toute la correction et au grand savoir-faire que MM. les professeurs ont déployé dans l'exercice de leurs délicates fonctions.

Régime des voyageurs de commerce en Russie

portance dans cette contrée. P o u r le moment il ne s'agit que de la production en masse de la montre de poche bon marché, en grande partie à boile nickel.

L'augmentation de l'exportation des produits allemands peut être attribuée à celte cause, dit la Deutsche Uhrmacherzeitung. L'exportation des horloges, pendules et réveils s'élève annuelle- ment à environ 12 millions de m a r k s et l'expor- tation de montres de poche s'est élevée à 334,458 pièces l'année passée et la majeure partie de cette exportation consiste en montres de poche à boite nickel, soit à 320,458 pièces.

L'industrie de la grosse horlogerie allemande en Autriche

Dans la Neue Freie Presse de Vienne le di- recteur de l'école d'horlogerie de Karlstein si- gnale, dans un aperçu général sur l'industrie horlogére de l'Univers, que les importantes fa- briques de grosse horlogerie de l'Allemagne créent des succursales de fabrication en Au- triche.

Ainsi une succursale occupant 250 ouvriers est établie à Bregenz par la maison Mauthe, de Schwenningen, une à Branau par les Fabriques réunies de F r i b o u r g en Silésie, une autre à Ko- motau (Bohème) par la maison Schlenker &

Kienzle, de Schwenningen. Dernièrement la maison J u n g h a n s frères de Schramberg a fait l'acquisition d'une fabrique à Ebensee et compte en faire un des plus importants établissements en Autriche.

Union douanière

La Feuille d'Informations du 27 avril 1901 a publié la teneur d'un avis du Conseil de l'Em- pire sanctionné par l'Empereur et réglant depuis le 1e r janvier 1901 le régime des voyageurs de commerce circulant en Russie.

Jusqu'à présent, quoique promulgué, ce règle- ment était resté en suspens et plusieurs voyageurs s'étaient vu refuser par les bureaux auxquels ils s'adressaient les sommes qu'ils étaient décidés à verser pour obtenir une patente. Il n'en sera plus ainsi dorénavant. Le ministre russe des Finances a rendu, en effet, obligatoire, par une circulaire adressée dernièrement aux Chambres des Finan- ces de chaque district, le port des patentes pour les voyageurs de commerce étrangers représen- tant des maisons qui n'ont pas d'établissements en Russie.

Tous les voyageurs de commerce devront donc se munir dès leur arrivée, soit sur le territoire russe, soit dans la ville où ils se proposent de faire des opérations, de la patente correspondant à leur profession.

Celle patente devra être retirée par eux et le montant en devra être soldé, dans les bureaux des douanes ou dans ceux des différentes Cham- bres de commerce (ouprava des marchands).

Le lord du Trésor vient de faire à la Chambre des communes une déclaration importante. 11 a annoncé que le gouvernement renonçait au pro- jet d'une union douanière de l'empire britanni- que. On sait que ce projet était préconisé surtout par M. Chamberlain. Cette déclaration faite à la veille de la conférence que M. Chamberlain doit avoir avec les représentants des colonies soulève de nombreux commentaires.

De son côté, M. Barton, premier ministre de la Fédération australienne, a déclaré, dans un banquet offert en son honneur, que le Zollverein était chose impossible. «Peut-être pourrons-nous, a dit le ministre, arriver a quelque résultat sur la base de concessions mutuelles, mais pas de Zollverein ! » Celte tiédeure subite qui se mani- feste de toutes parts, au moment même ou l'idée de l'Union douanière paraissait devenir populaire- soulève de très vifs commentaires. Le caricatu, riste Gould publie à ce propos un dessin repré- sentant John Bull en train de faire la leçon à une classe de petits garçons, parmi lesquels on reconnaît Chamberlain et Seddon. « M e s e n f a n t s , leur dit J o h n , je vois qu3 vous avez besoin d'étu- dier l'économie polilique. »

M. Barton, le ministre australien, a ajouté encore qu'il n'était pas possible pour le moment de résoudre la quesiion de la contribution des colonies à la défense de l'empire, II faudra voir, a-l-il dit, si l'Australie donnera son contingent à la flolte impériale ou si elle ne préférera pas créer une Hotte australienne. »

L'industrie de la montre de poche dans la Forêt-Noire

L'industrie de la montre de poche prend à côté do celle do In ETI-OSSO. horlogerie une certaine im-

Le canal interocéanique

On assure que la conférence interparlemen- taire entre les délégués des deux Chambres, à Washington, pour arriver à élaborer un projet commun relativement au canal interocéanique, ne sera qu'une simple formalité.

La Chambre serait toute prèle à se rallier au projet favorable à P a n a m a , à la condition qu'il soit exclusivement américain. Ce qui parait con- firmer celte disposition, ce sont les déclarations des chefs mêmes du parti du Nicaragua au Sénat, MM. Morgan et Hitl :

J e voulais que le canal fût construit par le tracé de Nicaragua, a dit M. Morgan, parce que je croyais que celle voie est la meilleure. Mais en somme, j'accepterai volontiers le tracé de P a n a - ma, parce qu'avant tout il nous faut un canal ; la question de la voie est secondaire, bien que je croie que le peuple américain aurait préféré le Nicaragua.

Cette volte-face de M. Morgan, jusqu'ici un des plus acharnés défenseurs du Nicaragua, est 1res significative. Elle serait suivie de celle de nombreux membres de la Chambre des réprésen- tants qui ont voté le bill Hepburn. Cependant le Nicaragua conserve des défenseurs qui prétendent

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que M. H a n n a n'a enlevé le vole du P a n a m a dans le Sénat qu'en promettant à des sénateurs qui soutiennent les intérêts des producteurs de sucre de betterave que le projet de réduction des droits sur les sucres de Cuba ne sera pas voté. Le vote, d'après e u x , serait donc plutôt dû à cette ma- n œ u v r e qu'a une conversion réelle des législa- teurs au projet de P a n a m a .

Quoi qu'il en soit, il parait bien décidément que le vent souffle de ce côté, d'autant plus que les volcans du Nicaragua se mettent même de la partie. Les cratères du Momotombo et du Santa- Maria, situé à l'ouest des lacs que traverse le tracé du canal, émettent depuis la fin de mai des colonnes de vapeur et de gaz qui causent de vives inquiétudes aux habitants et justifient les craintes qu'inspire au point de vue de la sécurité le projet du canal de Nicaragua.

Liste des brevets français

délier es du 16 au 22 mai IQ02.

Communication de l'Office H . Bœttcher, pour l'obtention des brevets français et étrangers, 2, boulevard Bonne-Nouvelle, P a r i s .

S u i s s e »

23.210. — Cadran de montre. — Arnold Maire, Chaux-de-Fonds.

23.211. — Montre perfectionnée. — Norman Growther, Huddersfield (York, Grande-Breta- gne.)

23.212. — Encliquetage de barillet perfectionné.

Emile Emonot fils, Sorvilier (Suisse).

23.213. — Mouvement d'horlogerie avec dispo- sitif de remontage électrique. — Auguste- Edouard Lebret, P a r i s .

23.214. — Cadran pour pièces d'horlogerie à 12 et 24 heures. — Charles Robert-Tissot, Ghaux- de-Fonds.

23.380. — Perfectionnement aux montres Ros- kopf. — L. W e r r o fils, Chaux-de-Fonds.

23.381. — Mouvement de montre Roskopf per- fectionné. — Arnold Baumgartner, Granges.

23.382. — Montres de poche. — Veuve Jean Aegler, Bienne.

RADIATIONS

497. — Perfectionnement apporté à la construc- tion des ressorts moteurs pour montres, pen- dules, boîtes à musique, etc.

18.370. — Montre à quantième.

20.795. — Montre simplifiée.

21.041. — Dispositif perfectionné de réglage de la position du char porte-échappement pour montres de tous genres.

21.311. — Montre-réveil.

22.707. — Mécanisme de répétition.

17.134. — Boite de montre métallique.

18.711. — Nouvelle aiguille-indicateur pour mon- tres de poche.

DESSINS ET MODÈLES

8.629. — Fonds de montres de poches. — Arthur Bandelier, Genève.

8.634. — Couvre-rochets pour mouvements de montres Roskopf. — B a u m g a r t n e r & Michel, Granges (Suisse),

8.635. — Décoration de boîtes de montres. — Chs Edouard Fath fils, Chaux-de-Fonds.

8.649. — Mouvement de montre. — L. A & J . Ditesheim, Chaux-de-Fonds.

8.658. — Calibres de montres. — E. K œ h n , Ge- nève.

8.671. — Platine de montre avec plaque circu- laire munie de rayons placée sous l'emplace- ment du balancier. — Ernest Degoumois, St- Imier.

8.690. — Calibres de montres. — Louis Müller, Bienne.

8.694. — Mouvement de montre. — U l . Miserez, Herzogenbuchse (Suisse).

8.698. — Calibres de montres. — Fabrique d'é- bauches de Sonceboz, Sonceboz (Suisse).

8.703. — Boites de montres et articles de bijou- terie. — Wittnauer & G0, Genève.

8.709. — Mouvements de montres. — Kurth frères, Granges.

8.712. — Mouvement de montre. — René Er- hardt, P o r r e n t r u y . .

8.715. — Boîtes de montres. — Louis-Camille Calame-Stattmann, Bienne.

8.735. — Mouvement de montre. — D. Perret fils, Neuchàtel.

E t a t s - U n i s « l ' A m é r i t f u e .

698.732. — Outil pour bijoutier. — Albert A.

Nilson, Denison, Texas.

Nouvelles diverses

La S o c i é t é p o u r la r é f o r m e d u c r é d i t à P f o r z h e i m . — Dans son assemblée générale celte société a pris la décision de fonder une asso- ciation par actions pour établir un comptoir pour la vente de la bijouterie dans l'Asie orientale et de demander l'appui des gouvernements badois et de l'empire.

L'horloge de l'hôpital de St-Pierre. —

Cette horloge est seule restée intacte dans la ca- tastrophe qui vient d'anéantir la capitale de la Martinique à la population nombreuse. Les ai- guilles se sont arrêtées à 7 h . 50 et cette horloge sera une relique qui m a r q u e r a a u x futures géné- rations l'heure terrible de cet épouvantable malheur.

Ce fait n'est pas isolé dans l'histoire. Dans le grand incendie de Chicago en 1871, une feuille d'une bible, contenant les lamentations de Jéré- mie, a été épargnée par le feu, parmi un million de livres dans le quartier de la librairie.

Cote d e l ' a r g e n t

du. 25 Juin 1902

Argent fin en grenailles . . fr. 94.— le kilo.

A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boîtes de montres fr. 96.— le kilc.

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(4)

310 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Ecole d'horlogerie et de mécanique du Locle

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Mise au concours

L'Ecole d'horlogerie de Porrentruy

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la place de IIIG74 P

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