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Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chaoï-de-Foiids

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

pa

Douzième Année. — N0 94.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Jeudi 25 Novembre 1897.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

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On s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chaoï-de-Foiids

ANN0N6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

Orgrane d e l a Société I n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s i>rofet*sioniiels.

Loi sur les fabriques

Le Conseil fédéral a écarté le recours de la lilalure de soie Ernilia Lucchini, à Lugano, demandant le maintien de l'au- torisation qui lui avait été anciennement accordée d'employer des enfants âgés de plus de douze ans. La requérante affirme que sans cette autorisation sa fabrique ne pourrait continuer à mar- cher. Le Conseil fédéral constate que l'autorisation, donnée à titre provisoire, d'employer des enfants au-dessous de quatorze ans, avait été accordée à cause des circonstances particulières d n T e s s i n . Mais il constate aussi que la loi sur les fabriques est en vigueur depuis plus de vingt ans, et qu'il n'est pas possible de laisser subsister plus longtemps une si- tuation illégale. Le Conseil fédéral estime être d'autant mieux fondé à y mettre tin, que la filature Lucchini est le seul établissement en Suisse où soit actuelle- ment tolérée cette dérogation aux dis- positions de la loi.

Réglage

On lit dans la Revue chronomélrique : Nous devons à l'obligeance de notre colla- borateur, M. Thomas, horloger de Io Marine la communication suivante relative au réglage d'un même chronomètre par des spiraux cy- lindriques de métaux différents.

Wf. Thomas a obtenu d'excellentes marches, absolument identiques, avec les spiraux sui- vants:

( Diamètre l Tours . ( Poids . .

11 millimètres.

12 tours.

52 centigranmi"

Les deux spiraux avaient exactement la même épaisseur.

S

Acier

f Diamètre

11 millimètres.

11 tours.

26 centigrammcs

Palladium Tours 1 Poids

Protégez le travail indigène

La nécessité de diminuer les heures de travail, tout en augmentant les sa- laires, rend tous les j o u r s plus âpre et plus difficile la lutte que nos artisans ont à soutenir contre l'importation et la grande industrie. Les bas prix affichés, d'une part p a r l e s étalagistes, les bazars et les maisons de «liquidations» dans les villes, et d'autre part par les colpor- teurs qui,-parcourent nos campagnes, ont reus§f*a attirer bo*n "nombre de con- sommateurs, séduits par leurs réclames trompeuses. La majeure partie des marchandises offertes à bas prix est d'origine exotique, en sorte que des millions de francs prennent le chemin de l'étranger, au grand détriment de nos industries nationales.

Chers compatriotes!

En faisant vos achats et vos comman- des exclusivement chez nos industriels sédentaires, non seulement vous rem- pliriez un devoir de solidarité envers des compatriotes qui, comme vous, supportent courageusement les charges et impôts de l'Etal et des communes, mais encore vous servirez vos p r o p r e s intérêts, en vous procurant des produits d'une solidité et d'une qualité hors ligne.

A l'occasion des prochaines fêtes, fuyez ceux qui, choisissant p o u r devise

« mauvais mais bon marchéi», p r o m è n e n t à travers les foires leurs marchandises de provenances et de qualité douteuses, et- que chacun fasse acte de solidarité nationale, tout en sauvegardant et ses intérêts et sa santé. ι

Le Comité central de l'Union suisse des arts et métiers.

Le gouvernement anglais et le bimétallisme

Le gouvernement anglais a rejeté dé- finitivement les propositions des Etats- Unis au sujet du bimétallisme.

Les propositions de M. Wolcott, formulées au n o m du gouvernement des Etats-Unis, étaient assez draconiennes.

Voici quelques-unes de ces proposi- tions :

1° Réouverture des hôtels des mon- naies de l ' I n d e ;

2° Rappel d e la loi qui reconnaît la livre sterling comme monnaie légale ;

3° Obligation p o u r la banque d'An- gleterre d'avoir un cinquième de ses réserves métalliques en argent;

4° Droit de faire les paiements en ar- gent jusqu'à concurrence de 250 francs ;

S0 Issue de billets de b a n q u e de 25 francs garantis en argent, métal reconnu légal ;

6° Convention par laquelle les pièces d'or de 10 shillings (12 fr. 50) devront être retirées de Ia circulation et rempla- cées par des billets ayant cours légal basé sur l'étalon d'argent;

7° Contrat p o u r la frappe annuelle d'une certaine quantité de pièces d'ar- gent (le chiffre est laissé en blanc).

8° F r a p p e de la monnaie d'argent dans les colonies b r i t a n n i q u e s , en Egypte, e t c . . L'association s'étant pro- noncée à l'unanimité contre les projet américain, le gouvernement anglais n'a pas même à discuter les propositions de M. Wolcott.

A l'ambulant

Très utile, la boite aux lettres de l'am- b u l a n t ; aussi voit-on, chaque jour, de nombreuses p e r s o n n e s , y glisser des missives en retard. On gagne ainsi u n train et, dans les affaires, ça compte.

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• '

516 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E Mais csl-on bien sur de rallraper le

retard, en utilisant l'ambulant? Pas tou- jours, malheureusement. Hàtons-nous de dire que l'administration n'y est pour rien... du moins dans Ie cas que nous allons citer.

D e u x de nos abonnés, absolument dignes de foi, n o u s ont raconté avoir vu, lundi 22 courant dans l'après-midi, u n monsieur dont nous tairons le nom p o u r le m o m e n t , enlever lestement et mettre en poche (comme quelqu'un qui n'en est pas à son coup d'essai) une lettre q u ' u n commissionnaire avait eu l'intention de glisser dans la boite aux lettres de l'ambulant, mais qui, mal en- gagée dans le couloir, était restée en partie sur le rebord, où elle était par- faitement visible.

Vivement poursuivi et interpellé, le monsieur en question déclara qu'il n'a- vait pas commis l'acte indélicat qu'on lui reprochait et s'offrit à être fouillé.

Nos deux abonnés jugèrent qu'ils n'a- vaient pas le droit de procéder à celte p e u amusante besogne. C'est grand dom- mage !

Nous nous b o r n o n s donc, pour le moment, à recommander aux intéressés de surveiller très attentivement Ie glisse- m e n t complet des lettres dans le couloir de la boite de l'ambulant.

Les abus du régime industriel contemporain et leur suppression

(Suite et fin.)

Ces propositions ont été soumises au comité de propagande en faveur des Syndicats obli- gatoires, dans sa séance du G janvier 1897, et l'idée générale en a été approuvée. Le comité central du Gewerbeverein en a adressé en- suite copie aux sections de la Suisse romande.

Sans constituer une œuvre plus définitive que les postulats eux-mêmes, adoptés par l'assemblée de Bàle, le projet de M. de Girard est sans doute de nature à promettre satisfac- tion à la tendance cantonaliste d'une grande partie de nos confédérés.

Si une même profession comprend en même temps la grande fabrication, le commerce en gros et la petite industrie, les producteurs de celte profession peuvent se diviser en trois groupes indépendants: le groupe des fabriques, celui du commerce de gros et celui de la pe- tite industrie.

a) La fabrique est l'exploitation qui ne livre ses articles qu'aux revendeurs et les produit en gros.

b) Le commerce de gros est l'exploitation qui, à l'exclusion de toute fabrication, ne livre les marchandises qu'aux reven- deurs.

c) La petite industrie est l'exploitation qui travaille directement pour le con- sommateur ou pour un entrepreneur, ou qui vend ses marchandises directe- ment au consommateur.

Dans les cas de doute sur la classification des exploitations, c'est l'instance supérieure qui juge en dernier ressort.

Si, pour des raisons d'ordre économique ou pratique, ou encore dans le but de pouvoir rester indépendant dans la fabrication de ses produits principaux, une maison englobe plusieurs professions, elle n'est soumise aux

charges et devoirs syndicaux que pour une seule profession, à la condition, toutefois, que

les autres branches ne servent qu'aux besoins mêmes de l'exploitation.

Pour l'incorporation à un syndical, on prend en considération la nature du produit principal ou la branche qui emploie le plus d'ouvriers. Cependant si une maison fabrique ou vend des produits qui, vu leur nature, ne devraient être fabriqués ou vendus que par des professions spéciales, cette maison doit être syndiquée pour toutes les professions qui rentrent dans son exploitation.

Obligations.

L'instance supérieure a pour tâche de veil- ler non seulement aux intérêts du syndicat, mais encore aux intérêts généraux du pays.

Elle surveille les affaires du syndicat et s'as- sure que les principes et les règlements trou- vent leur entière application. Elle veille, en outre, soit directement, soit par voie d'avis aux autorités compétentes, à ce que les limites fixées pour la défense des intérêts profession- nels ne soient pas dépassées: en d'autres termes, elle protège les consommateurs contre les abus, et en particulier contre l'exagération du prix.

Les compétences nécessaires à cet effet, ainsi que celles du Conseil fédéral, sont réglées par la loi.

La loi accorde aux syndicats professionnels les compétences nécessaires pour l'accomplis- sement de leur tàçhe. Celle-ci comprend :

a) Le relèvement de la considération et de la productivité de la profession par la réglementation de l'apprentissage et l'encouragement de l'instruction profes- sionnelle, par la constante surveillance de la qualité des produits, par l'essai de nouvelles inventions, de matières pre- mières, de modes de travail, etc.

b) La suppression des abus signalés dans les exploitations et dans la production ainsi que dans la fixation des prix des marchandises et des salaires, etc., con- formément aux intérêts du bien public et de la prospérité de la profession.

c) La répartition rationnelle du travail d'après les besoins de la consommation, afin que le travail et l'existence soient assurés à tous les syndiqués. A cet effet, les syndicats professionnels auront à prendre des mesures au sujet du place- ment des ouvriers, du nombre d'appren- tis à engager chaque année, des condi- tions d'engagement et de renvoi, du temps de travail, des facilités à accorder pour l'installation d'établissements de vente (halles industrielles) ou de l'éta- blissement de dépôts, etc.

Charges, compétences, pénalités, etc.

Afin de lui assurer une plus grande neutra- lité, les frais occasionnés par l'instance supé- rieure seront couverts par la Confédération '), tandis que les syndiqués auront à supporter toutes les autres dépenses.

Le succès du projet dépendant en premier lieu de la stricte? application des règlements à établir par les syndicats, la législation devra faciliter cette application en concédant Ie droit de créer des commissions de surveillance, d'imposer aux syndiqués l'exercice de cette surveillance, d'édicter des amendes, de procé- der à des recherches techniques et d'en re- mettre les actes à la juridiction compétente, etc.

Les pénalités devront être réglées de la même façon que dans la loi sur les fabriques, afin de rendre possible le maintien de l'ordre.

Enfin, il y a lieu de prévoir une modifica- tion de l'art. 31 de la constitution ainsi que d'autres dispositions légales, pour autant que cette modification sera nécessaire en vue de la réforme projetée, ί

') D'après le projet de M. le Dr de Girard, ces frais seraient couverts en partie par la Confédération, en partie par les cantons.

Perceuse automatique à forets multiples L'opération du perçage des trous de plati- nes des mouvements d'horlogerie est appelée à subir une transformation complète avec l'introduction de la machine spéciale cons- truite à cet effet, dans les ateliers de M. Ed.

Moser, fabricant à St-Aubin.

Cette machine qui a été enfin réalisée après b' ans d'étude et d'essais nombreux figurait déjà à l'Exposition nationale, à Genève:

malheureusement les conditions d'installa- tions de la dite étaient telles, qu'il a été impossible de la mettre en marche, en sorte qu'elle a passé inaperçue pour la grande majorité des visiteurs, ce qui est vivement à regretter.

Nous ferons précéder la description de la nouvelle perceuse de quelques indications rappelant les opérations qui se rattachent au perçage, telles qu'elles sont généralement établies en fabrique. La platine préalablement dressée sur ses 2faces est pointée à l'aide de la plaque à pointes et ensuite elle passe au per- çage. En raison de la sensibilité qu'il requiert, ce travail est généralenîenl confié à des ou- vrières.

Malgré toute l'habileté de celles-ci, il arrive que sous le fait d'un peu de précipitation, le foret n'est pas engagé normalement dans le point, il en résultera un trou plus ou moins déjeté : quelquefois aussi un excès de pres- sion fera céder le foret et le trou se percera en biais. — Pour n'être pas souvent percep- tible de prime abord, ces défauts n'en existent pas moins et ne tarderont pas à se révéler dans les opérations ultérieures du taraudage, fixage des Ponts, etc.

Avec la nouvelle machine, ces chances d'erreur et d'irrégularités tombent, et du même coup, elle permet de supprimer le poin- tage préalable. — Passons à sa description.

Un croquis ferait bien notre affaire et surtout nous dispenserait de longues explications. — A défaut, nous essaieront de nous en tirer de notre mieux en nous bornant à donner l'ex- plication du principe de construction de la dite perceuse. Qu'on veuille bien se repré- senter un fort bâti en fonte, rappelant par son aspect extérieur une table ronde à pied uni- que et dont ce dernier servirait d'emboiture à un prisme quadrangulaire, jouant verticale- ment d'une façon analogue à celui d'un ba- lancier-découpoir. Pour sa partie inférieure, le prisme appuie sur une canne de forme sinueuse qui en détermine le va et vient, la partie supérieure sert de support à un grand plateau circulaire en fonte de 32 c/m de dia- mètre environ, logé librement dans la table du bàli, et participant à tous les mouvements du prisme auquel il est attenant. Sur le pla- teau circulaire est posé un 2" disque, de même diamètre mobile autour de son centre et manœuvrant sur galets à la façon d'une plaque tournante. — Le disque en question porte une série de bandes d'acier réunies 2 à 2 de façon à former autant de V symétriques, entre les branches desquels se placeront les platines à percer, une 3me bande, appuie par une de ses extrémités terminée en forme de coin symétrique sur la tranche de la platine et la fixe solidement. Le serrage et le désert rage se font automatiquement et à temps voulu. La partie extérieure de la table du bâti affecte la forme d'une couronne circulaire, fixe, à l'intérieur de laquelle joue le grand plateau supportant la plaque tournante et les platines à percer.

Sur cette couronne on dispose et fixe, suivant une plaque de réglage, autant de perceuses que la platine doit compter de trous, soit 18 à 20 et même plus. Ces perceuses sont à cylindre vertical, indépendantes les unes des autres. — Les arbres de ces dernières sont reliés entre eux par une même corde dont les brins se croisent sur chaque poulie;

ils relient ainsi l'ensemble à la poulie motrice,

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L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 517

qui imprime à chaque foret une vitesse de 300 tours a la minute.

Ployons maintenant des platines dans leurs encadrements et mettons la machine en marche. Le plateau actionné par la canne dont il a été question plus haut s'élè- vera progressivement jusqu'à ce que les platines rencontrent les forets qui opèrent simultanément; les sinuosités de la canne permettront alternativement l'élévation et le retrait du plateau et partant le dégagement des copeaux, jusqu'à ce que chaque platine soit percée de part en part. — A ce moment le retrait définitif du plateau a lieu, une 2m c

canne entre en action en faisant mouvoir une alidade qui dégage la plaque tournante et la rend mobile, tandis qu'un levier terminé en pied de biche fera tourner cette môme plaque d'une division, c'est-à-dire que chaque platine est mise en regard d'un nouveau foret qui fait suite à celui qui vient d'opérer. La m a n œ u v r e ascensionnelle des platines se répète et un nouveau trou est percé. Les opérations se succèdent ainsi jusqu'au retour de chaque platine à son point de départ. — E l l e est alors dégagée automatiquement, on l'enlève et lui substitue une nouvelle platine.

La machine opère ainsi d'une façon inin- terrompue, le desservant .enlève et replace alternativement de nouvelles platines.

En 10 heures environ 1300 à 1500 a u r o n t leurs trous percés. Ces chiffres qu'il nous a été donné de contrôler peuvent facilement être dépassés à ce qu'affirme le constructeur. Cette indication nous dispense de tout commen- taire.

Nous présumons toutefois que des objec- tions vont être soulevées d'une part, ensuite de la suppression du pointage avant le per- çage et de l'autre ce sera le mode de perçage

lui-même qui motivera des doutes en ce qui concerne le degré de. précision à atteindre.

A ceci nous répondrons, que sous réserve de certaines conditions, d'ailleurs bien réali- sables, mais qu'il importe de remplir aussi minutieusement que possible, la régularité et le degré de précision dans le travail que four- nit cette machine satisfait a u x exigences de de la fabrication mécanique.

Il résulte, en effet, des nombreux mesu- roges et vérifications auxquels nous nous sommes livrés s u r des platines de séries diffé- rentes, percées par le procédé en question, que l'écart maximum entre 2 trous donnés corres- pondants, ne dépassait pas 0,02 m / m d'une platine à l'autre, en outre leurs axes étaient rigoureusement perpendiculaires au plan de la platine; également la mesure des diamètres des trous établit que les différences sont in- signifiantes. (Toutes les mesures ont été opé- rées à l'aide du micromètre T h u r y . )

Après avoir énumêrè les avantages de notre machine, il nous reste maintenant à préciser les conditions auxquelles nous avons fait allu- sion plus haut et qui sont absolument requises si l'on veut assurer les conditions de précision qu'elle permet de réaliser.

1. La fabrication des forets de forme V2 cy- lindrique, qui sont l'objet de soins particuliers, seront meules et aiguisés s u r une machine ad hoc.

2. Tout foret monté s u r le cylindre de la perceuse sera vérifié avec minutie en s'assu- rant surtout que la pointe est rigoureusement sur le prolongement de l'axe du cylindre.

3. Les surfaces des pièces à percer seront aussi unies que possible, aucune strie ne doit être tolérée, afin de ne pas risquer de déjeter le foret.

4. 11 est indispensable que la plus grande

attention préside à tout ce qui a trait au fonc- tionnement de la machine. Nous dirons même que c'est le mécanicien qui doit la diriger ou à défaut, une personne experte dans le manie- ment des machines.

Nous sommes arrivés à la finale de notre ex- posé et nous nous permettons d'attirer l'atten- tion deschefs ou directeurs de fabriques, ou inté- ressés à un titre ou à un autre, sur cette ques- tion du perçage automatique résolue de la façon qui vient d'être indiquée. — Ajoutons qu'une telle machine est toujours visible et en fonctionnement M. Moser répondra volon- tiers à toute demande faite à ce propos et même opérera tels perçages d'essai dont on voudra bien le charger.

Bienne, le 11 novembre 1897.

G.-F. BKRNKR.

Madretsch, le 11 novembre 1S97.

F . SCHLATTER.

Agence

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p - t a b l e , rue de la Gare, 1, à Bienne.

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318 LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE

Déclaration.

J e s o u s s i g n é J a c o b R i e d e r , f a b r i c a n t d e c a - d r a n s , à L a G h a u x - d e - F o n d s , r e c o n n a i s p a r la p r é s e n t e a v o i r m i s e n c i r c u l a t i o n d e s c a d r a n s f a b r i q u é s e n c o n t r e f a ç o n d u b r e v e t n° 502 d é l i v r é à M . J . W y s s fils, l e 2 3 f é v r i e r e t

p u b l i é l e 1<=> a v r i l 1 8 8 9 . 4574 J e m ' e n g a g e s u r l ' h o n n e u r à n e p a s f a b r i q u e r e n S u i s s e

le g e n r e d ' é m a u x b r e v e t é , s o i t p o u r c a d r a n s , f o n d s , b i j o u - t e r i e , e t c . , e t c . r e c o n n a i s s a n t q u e Mr a e W y s s , s u c c e s s e u r d e J . W y s s fils, e s t a u b é n é f i c e d ' u n b r e v e t p r o t é g e a n t la p l a q u e d e c u i v r e d e l'orme e t d i m e n s i o n q u e l c o n q u e , g u i l l o e l i é e o u d é c o r é e d e n ' i m p o r t e q u e l l e m a n i è r e , r e c o u v e r t e d ' u n é m a i l t r a n s p a r e n t l a i s s a n t v o i r le b r i l l a n t e t l e s d é c o r a t i o n s d e la d i t e p l a q u e d e c u i v r e .

L a C h a u x - d e - F o n d s , 17 n o v e m b r e 1 8 9 7 .

J . R i e d e r . i

!déclaration

Je soussigné, déclare par la présente, avoir contrefait le bre\

r

et délivré à M. J . W y S S fils, fabricant de cadrans à L a Chaux-de-Fonds sous n° 502, le 23 avril 1889, pour une invention dont la revendication est énoncée comme suit dans l'ex- posé produit à l'appui du dit brevet:

REVENDICATION

« Je revendique par la présente demande

« de brevet, à titre de nouveau produit industriel

« les plaques en cuivre de formes et de dimen-

« sions quelconques, guillochées ou décorées de

« n'importe qu'elle m a n i è r e , recouvertes d'un

« émail transparent de n'importe quelle couleur,

« l a i s s a n t v o i r l e b r i l l a n t e t l e s d é -

« e o r a t i o n s d e l a p l a q u e d e c u i v r e . »

Je m'engage sur l'honneur à ne plus fabriquer le genre d'émaux breveté, soit pour cadrans, fonds, bijouterie, etc., etc., reconnaissant ainsi que M a d a m e «F. W y S S fils en est seule proprié-

taire. 4573

(Signé) J . A r n o u l d

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