vif St/*S« l
Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.
paNeuvième Année. — Νϋ 55.
P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s
Dimanche 7 Juillet 1895.
B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .
ABONNEMENTS
Un an: Six mois:
Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—
Union postale » 12»— » 6»—
On s'abonne a tous les bureaux rie posle
Paraissant le Jeudi et le Dimanche a la tax-iie-Fonfls.
ANNONSES Provenant de la Suisse 20 <
» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 30 cent.
Les annonces se paient d'avance.
O r « n n e tic Iu Société i n t e r e n i i t o n n l e tics Indust i-icx tin J u r a , de»* C l i a m u r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .
Nouvelles exigences du contrôle russe
Q u e l q u e s maisons suisses d'horlogerie ayant reçu de leurs correspondants de Russie, l'avis que de nouvelles exigences allaient être prises au point de vue du contrôle, l'une d'elles a r é p o n d u comme suit à une d e m a n d e de renseignements l'aile par le Secrétariat général de la Chambre cantonale du C o m m e r c e :«Les renseignements que nous p o u v o n s vous d o n n e r sont ceiikrei :
c Depuis longtemps déjà n o s boites or 1Ί et 18 k., aussi bien que celles d'argent, sont au dire plein titre russe sans tolérance ; en cela, nous avions devancé les mesures prises par le gouvernement russe, lorsqu'il appliqua ce règlement.
« D e r n i è r e m e n t , notre maison de St- l'élersbourg nous annonçait q u e toutes les couronnes or des boites portant les chilfres 'Hi et autres, ainsi q u e les cou- ronnes des boites argent seraient con- tisquées p a r la douane r u s s e , si les couronnes ne donnaient pas, à l'essai, le titre correspondant à celui de la boite.
« Pour nous assurt r, de la chose, nous avons l'ait l'aire plusieurs fontes et essais;
nous avons pu nous rendre compte (pie noire fournisseur de couronnes livrait bien, mais (pic l'or, à la fonte, ne don- nait q u e du 0,380 ' ·_> à 0,582 pour Ie
IΊ k., et la même dillerence p o u r le 18 k., soit la tolérance accordée par la loi suisse, mais qui n'est pas admise en Russie, vu que le contrôle russe exige le litre plein.
«Quant aux couronnes argent, elles donnent du 0,017 à 0,020 environ : nous n'avons donc rien à y changer. Quant aux couronnes or. nous avons, une fois nos essais faits el le résultai connu, annulé toutes nos commandes chez noire fournisseur en lui disant d'atttendre nos o r d r e s .
<< Nous avons l'ait remplacer toutes nos couronnes or aux montres prèles à partir,
et à celles en élablissage, par des cou- ronnes or 0,385 plein pour le 14 k., el 0,735 pour le 18 k. : de cette manière, nous nous trouvons en dehors de tout ce qui pourra arriver de fâcheux, par suite d'inobservation des nouvelles me- sures prises.
« Q u a n t aux anneaux, ils sont depuis très longtemps au litre plein p o u r les massifs el au 0,(500 pour les mi-pleins bouchés or ; nous sommes donc en règle sous ce r a p p o r t . » _ v W . ,Γ 7,^,>
Les fabricants dnorlogerie feront bien de profiter de ces renseignements, d o n n é s par l'une de nos plus anciennes et im- portantes maisons faisant des affaires avec la Russie.
Exposition nationale suisse Genève 1896
Grâce à l'active propagande des membres de la Commission locale, les adhésions à l'Exposition ont atteint un chiffre respectable.
Cependant, de nombreuses maisons de fabri- cation — el des plus importantes — n'ont pas pris encore de décision et il est à craindre que la Cbaux-de-Fonds n'arrive pas, à Genève, avec tout ce qu'elle peu! mettre en ligne dans les différents genres de sa production horlo- gère.
La commission d'aménagement du salon de l'horlogerie sera réunie à Genève, dans une huitaine de jours. S'il est constaté que les participants ne sont pas assez nombreux pour occuper tout l'espace réservé aux produits de l'horlogerie, cet espace sera diminué el une partie affectée à d'autres groupes, qui sollici- tent de plus grands emplacements que ceux qui leur ont été primitivement fixés. Dans ce cas, les demandes tardives risqueront de ne pouvoir être prises en considération, faute de place.
Nous faisons un nouvel appel à nos fabri- cants d'horlogerie, chefs d'ateliers el ouvriers, les invitant chaleureusement à prendre part à l'Exposition.
Tous renseignements -peuvent être pris au Secrétariat général de la Chambre cantonale, rue de la Serre '21.
La Chnux-de-Fonds, le 5 juillet 1895.
La Commission locale.
A propos d'un contrat
On nous écrit :
11 arrive trop souvent (pie d e s jeunes g e n s , au m o m e n t d ' e n t r e r . dans u n e maison de commerce, soit comme em- ployés soit comme v o y a g e u r s , sont obligés de signer des contrats tout pré- parés à l'avance, qu'on leur laisse à peine le temps de lire, el qui contiennent d e s clauses qui enchaînent leur liberté pour un avenir plus ou moins long.
Sans doute qu'ils sont libres de signer ou de ne pas signer. Mais on se rend facilement compte de la difficulté qu'il y a, p o u r ι η jeune homme, de discuter avec un négociant r o m p u aux affaires, n'ayant pas trop de scrupules et bien a r m é , par conséquent, pour venir à bout de son inexpérience.
Un exemple entre p l u s i e u r s , a élé fourni par une maison d'horlogerie, dans le contrat qu'elle a l'ail signer, il y a quelques a n n é e s , à un jeune homme qu'elle engageait comme voyageur. Ayant eu l'occasion d'avoir ce contrat sous les yeux, je ne puis résister au désir d'en communiquer les clauses principales à vos lecteurs, dans le but de les mettre en garde contre la tentation de signer ou de laisser signer aux jeunes gens qu'ils peuvent avoir sons leur surveil- lance ou sous leur direction, des enga- gements de la nature de ceux q u ' o n va lire.
Nous appellerons le chef de la maison Y. et son employé X. : je souligne les passages les plus caractéristiques de ce contrat.
« En quittant la maison soit à la de- mande de ses chefs soit à sa d e m a n d e M1' X. s'engage à ne pas faire usage d e s adresses des clients de la maison et à ne faire aucune concurrence à son patron
310 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
a n c i e n p e n d a n t cinq ans à p a r t i r d e sa s o r t i e d e la m a i s o n . A cet cJl'el il est i n t e r d i t à M1' X . d e faire a u c u n c o m m e r c e d e m o n t r e s d e p o c h e et d e f a n t a i s i e a v e c la R u s s i e e n t i è r e , la P o l o g n e et la F i n - l a n d e . Il lui est i n t e r d i t p e n d a n t ce m ê m e l a p s d e t e m p s , d e v o y a g e r o u d e faire v o y a g e r a u c u n e p a r t i e d e la R u s s i e p o u r l e s m o n t r e s d e p o c h e et d e fantaisie ç t d'accepter aucun emploi dans une maison c o n c u r r e n t e .
« D a n s le c a s o u M1 X . n e r e s p e c t e r a i t p a s cet e n g a g e m e n t il p a i e r a à M1 Y . ou à sen /ils l a s o m m e d e quinze mille francs fr. 15.0OU à litre d ' i n d e m n i t é . C e t t e c l a u s e subsistera en tout temps quelles que soient les modifications apportées aux relations d e M'' V. et d e M1' X . M1 X . s e r a d é l i é d e r e n g a g e m e n t ci- d e s s u s , si la m a i s o n V. o u d e s e s IiIs v i e n t à se d i s s o u d r e ou p a s s e t o t a l e m e n t en d ' a u t r e s m a i n s . »
Il c o n v i e n t d e faire r e s s o r t i r :
1° Q u e le c o n t r a t n'était fait q u e p o u r u n e a n n é e .
2" Q u ' a p r è s c e l l e a n n é e , l e v o y a g e u r , s'il v e n a i t à q u i t t e r la m a i s o n o u à e n ê t r e r e n v o y é , n e p o u v a i t , p e n d a n t 5 a n s , a c c e p t e r d ' ê t r e v o y a g e u r , c o m p t a b l e , c o m m i s o u s i m p l e c o m m i s s i o n n a i r e d a n s u n e m a i s o n c o n c u r r e n t e .
•1° Q u e la c l a u s e c o n c e r n a n t l e s lils d u p a t r o n était a b s o l u m e n t a b u s i v e , a t t e n d u (pie l e s d i t s (ils n ' é t a i e n t q u ' e m p l o y é s d e l e u r p è r e .
4" Q u e le p a t r o n p o u v a i t m a n q u e r à t o u s s e s e n g a g e m e n t s s a n s p r é j u d i c e p o u r l u i - m ê m e .
5° Q u e l ' e m p l o y é p o u v a i t ê t r e t e n u à p a y e r l ' i n d e m n i t é a u x s u c c e s s e u r s d e s o n p a t r o n , si c e s d e r n i e r s é t a i e n t les lils v i s é s d a n s la c o n v e n t i o n .
E n v o i l à a s s e z p o u r m e t t r e en g a r d e c e u x q u i s e r a i e n t l e n t e s d e s i g n e r , s a n s l ' é t u d i e r à f o n d , u n c o n t r a t p r é p a r é à l ' a v a n c e .
Subventions fédérales en faveur des écoles primaires
IJI' Conseil fédéral est entré en matière sur le projet de loi fédérale présenté par le Dépar- tement de l'intérieur, concernant les subven- tions fédérales à accorder aux écoles primaires publiques. Il l'a adopté avec cette modification que les subventions de la Confédération ne pourront être accordées qu'après l'approbation des comptes présentés par le canton.
Le projet prévoit la division des cantons en trois classes au point de vue des subventions:
L'v classe, canton recevant 0 fr. 30 par tète de population domiciliée: Zurich, Claris, Zoug, Baie-ville, Schaffliouse, Vaud, Ncuchàtel et Genève. —-2me classe, cantons recevant 0 fr. 40 Berne, Lucerne, Obwald, Fribourg, Soleure, Bàlc-eampagne, Appen/.ell, (Rhodes-Exlér.), St-CaII, Grisons, Argovic et Thurgovie. — 2"" classe, cantons recevant 0 fr. 5 0 , Uri, Schwytz, Nidwald, Appen/.ell (Rliodes-Int.), Tessin et Valais.
Chaque canton sera libre d'accepter ou de refuser la subvention qui lui est offerte.
D'après l'art. 2 du projet, les subventions de la Confédération ne peuvent être utilisées que pour les écoles primaires publiques, et
dans les buts suivants : construction de nou- veaux bâtiments d'école, création de nouveaux postes d'instituteurs par suite de la division des classes trop nombreuses, acquisition d'ob- jets d'enseignement, fournitures gratuites du matériel scolaire, nourriture et habillement des enfants pauvres, amélioration du traite- ment des instituteurs, installation des salles de gymnastique.
Suivant l'article 3, les subventions fédérales ne doivent pas avoir pour conséquence une diminution des subsides accordés par les can- tons et par les communes.
L'art. 4 dit que pour la prochaine période de 5 a n s . devant commencer le P'' janvier 1897. une somme annuelle de 1,500,000 fr.
sera inscrite dans ce but au budget. Celte somme pourra, si l'état des finances de la Confédération le permet, être élevée pour une nouvelle période de 5 a n s .
L'arrangement Franco-Suisse
L a c o m m i s s i o n d e s d o u a n e s a a d o p t é à l ' u n a n i m i t é m o i n s t r o i s v o i x l ' a r r a n - g e m e n t c o m m e r c i a l f r a n c o - s u i s s e M.
M é l i n e a é t é n o m m é r a p p o r t e u r .
• A la c o m m i s s i o n d e s d o u a n e s , p l u - s i e u r s m e m b r e s d e m a n d e n t q u e d e s p r i m e s s o i e n l a c c o r d é e s a u x i n d u s t r i e l s et a u x o u v r i e r s q u e l ' a b a i s s e m e n t d e s d r o i t s p o u r r a i t a t t e i n d r e . C e l t e m o t i o n a é l é r e p o u s s é e . L a c o m m i s s i o n a e s t i m é (pie l'Etat n e p o u v a i t s a n s d a n g e r s ' e n - g a g e r d a n s c e l t e v o i e . D ' a i l l e u r s a u c u n e c o m p e n s a t i o n n ' a é t é a c c o r d é e a u x c o m - m e r ç a n t s , a u x i n d u s t r i e l s el a u x o u v r i e r s q u i o n t eu à souffrir d e Ia m a j o r a t i o n d e s d r o i t s au m o m e n t d e l ' é t a b l i s s e m e n t d u tarif d o u a n i e r . — M. M é l i n e lira s o n r a p p o r t s a m e d i à la c o m m i s s i o n : la d i s - c u s s i o n à la C h a m b r e s e r a d e m a n d é e p o u r l u n d i .
Brevets d'invention
Horlogerie et Bijouterie
LISTE DES BREVETS E N R E G I S T R É S E n r e s f i x t i H î i i i e n t i * .
Cl. 0 1 , n" 9755. 18 janvier 1895. 7Va h. p. — Mécanisme perfectionné pour montres à ré- pédition. — Le Coultre, Benjamin, de la maison: Le Coultre & Cie», manufactu- riers, au Sentier (Vaud, Suisse). Manda- taire: RiI 1er, A., Bàle.
Cl. 04, n" 9771. U février 1895, O1/. h· p- — Nouveau pendant pour montres à remon- toir. — Dubail, Monnard, Frossard &
Cie. Porrentruy (Suisse). Mandataire:
Imer-Schneider, E., Genève,
Cl. (il. n" 9777. 13 février 1895. 0% h. p. — Isolateur de rattrapante. — Audemars, CIi.-Ii., père au Brassas (Suisse). Manda- t a i r e : Imer-Sclineider, E., Genève.
Kl. 04, n- 9788. 19. F e b r u a r 1895. 7 U h r p.
— Vereinfacbte Taschc-nuhr. — Firme : Obrecht & (JIe.. P.. l'Iirenfabrik, Gren- chen (Solothurn. Sehweiz). Vertreter : Fur- rer, Cottfried, Biel.
Cl. 64, n" 9789. 20 février 1895, 10Vs h. a. — Mouvement remontoir simplifié. — lion i t CVe. fabrication d'ébauches. Moutier (Suis- se). Mandataires: Hanslin &Cie, C , Berne.
Cl. 05, n° 979-2. 21 février 1895, OVs h. p. — Dispositif de fixage de l'arbre de barillet, permettant l'enlèvement de ce dernier sans enlever le pont de barillet. — Rosselet,\u'
de Lucien, fabrique d'horlogerie, St-lmier (Suisse). Mandataire: Imer-Schncider, E., Genève.
Kl. IVi. Nr. 9890. 14. April 1895. 4 Uhr p. — Neuer dreiarmiger Balancier, Schrauben- facon aus einem Stûck fur Tasclicnuhren.
— Wj-ss, A do If, Balancierfabrikanl, Lyss (Bern, Sehweiz). Vertreter: F u r r e r , Cott- fried, Biel.
Cl. 05, n" 9743. 25 décembre 1894, 8 li. n. — Outillage destiné à la fabrication mécanique des boites de montres ornementées et d'ob- jets analogues. — Eeaubert, Frédéric. 434,
Vanderbill Avenue, Brooklin (Etats-Unis A. du N.) Mandataire: Imer-Schncider, E., Genève.
Cl. 05, n° 9770. 12 février 1895. 7V2 h. p. — Mécanisme de répétition pour pendules et pendulettes de voyage, ainsi que pour montres à verre, à remontoir au pendant et à actionnement de la répétition par le pendant. — Le Coultre, Benjamin, de la m a i s o n : « Le Coultre & Cie», manufactu- riers, au Sentier (Vaud, Suisse). Manda- t a i r e : Ritter, A., Bàle.
Cl. 04. Brevet additionnel n" 8419/182. 4 mars 1895, OVs li. p. — Montre perfectionnée.—
Geismar& CAe. B., fabrique d'horlogerie,' Taragno/.-Besançon (Doubs, Franco). Man- d a t a i r e : Imer-Schncider, E., Genève.
R i u l i a t l o n t k
Cl. 04. n ' 1919. Nouveau système de montre à répétition.
Cl. 04, n° 1938. Nouvelle montre de poche.
Cl. 04, n" 470(i. Mécanisme de mise à l'heure perfectionné s'appliquant a n'importe quel calibre de montre.
Cl. 64, n" 4729. Mécanisme de chronographe avec ou sans compteur.
Cl. 04, n° 8000. Mécanisme perfectionné île mise à l'heure au pendant.
Kl. 05, N r . 0340. Bohrer-Schleifmaschine fur Ulirmacher, Juwelier etc.
Cl. 05, n" 0001. Compteur Paul Ditisheim.
Nr. 100. 14 avril 1890. — 3 modèles. — Montres.
Nr. 557. 4 avril 1893. — 1 modèle. — Calibre de montre.
l ' i ' o l o i i s r i t f ioia.w.
Nr. 574. 10 mai 1893. 5 h. p. — ( I F ' période 1895 98.) — 1 modèle. — Calibre de' mon- tre 9 lignes. — Monnier <x Frej-, Bienne (Suisse). Mandataire: F u r r e r , Goltfried.
Bienne: enregistrement du 14 juin 1895.
N r . 580. 27 mai 1893. 8 h. a. — ( I F période 1895/98.) — 1 modèle. — Boites de montres en métal. — Hirsch, AeIdIIe. Chaux-de- Fonds (Suisse): enregistrement du 5 juin
1895.
0<''l>ôt.«i
Nr. 2190. 13 juin 1895. 5 h. p. — Ouvert. — 2 modèles. — Calibres de montres de 13 et 121Zi lignes. — Yuille-Degoumois. Adol- phe, Bienne (Suisse). Mandataire : F u r r e r ,
Gottfr.. Bienne.
L'émigration allemande
On lit dans le Courrier des Etals-('nis : Les Etats-Unis d'Amérique sont-ils menacés de devenir peu à peu allemands? On pourrait le craindre, à en juger d'après un rapport récemment publié à Chicago.
A Chicago même, en effet, sur une popula- tion d'un million et demi d'habitants, on en compte près de 400.000 d'origine germanique, alors que les Américains natifs ne sont qu'au nombre de 300,000 environ. Les autres races se répartissent dans lés proportions suivantes : Irlandais 215.000, Tchèques 55,000, Polonais
LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 311
50,000, Suédois 40,000, Norvvégièns 40,000.
Anglais 30,000, François 13,000 seulement.
Dc cetlc émigration continuelle des Allemands vers l'OuesL, il résulte une diffusion de plus
•en plus rapide de la langue allemande, de la librairie allemande, de l'éducation universi- taire allemande.
Au budget du Board of Education de l'Etat de l'Illinois, budget qui monte à plus de six millions de dollars, on voit une somme de près de 200,000 dollars uniquement attribuée a u x honoraires des professeurs d'allemand, à l'achat de livres allemands. L'Amérique, qui luttait déjà contre l'invasion des Chinois, (levra-t-ellc un jour se défendre conLre l'enva- hissement des Germains ! On se demande quelles mesures prohibitives elle pourrait
•employer; et, si elle n'en emploie aucune et si l'immigration teutonne continue, ce sera un spectacle assez curieux qu'offrira l'Ouest d a n s trente ou quarante a n s .
Nouvelles diverses
N o u v e a u t é h o r l o g è r e . — Nous avons sous les yeux une montre-bijou qui aura certainement du succès.
L'inventeur Mr 1'. S. a eu l'idée de renfer- m e r dans une très petite boite, un rouage de
minuteries avec le cadran et les aiguilles: ce rouage correspond à un grand mouvement qui se cache dans l'intérieur de la cravate ou sous le corsage : ce bijou a donc l'avantage de pouvoir être porté aussi bien par les mes- sieurs que par les d a m e s : clans ce dernier cas surtout l'effet est des plus gracieux lorsque le bijou est tenu par une broche-nœud, comme c'est la grande mode actuellement.
On peut prédire un joli succès à cette inno- vation. •
Des nouvelles lois de banques dans
l ' E t a t d e N e w - Y o r k décident q u e , pour l'avenir, aucun administrateur de banque ne peut se faire prêter de l'argent à lui-même par la banque sans l'approbation de la majorité des a d m i n i s t r a t e u r s ; qu'aucune banque ne peut prêter de l'argent sur ses propres actions ou les acheter si ce n'est pas pour éviter une p e r t e : que chaque banque appliquera, tous les trois mois, '/io du profit net au fond de réserve, j u s q u ' à ce que celui-ci forme 2 0 % du capital ; enfin que l'administration d'une caisse d'épargne ne pourra être composée en majorité de personnes appartenant en môme temps à d'autres banques. Dans le cas où le gouvernement croirait à la possibilité de la faillite d'une caisse d ' é p a r g n e , il prendrait immédiatement possession de cette caisse en attendant la décision de la cour.
Agence
Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p - t a b l e , rue de la Gare, 1, à Bienne.
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