Paraissant le Jeudi et le Dimanche a la tax-de-Fonds

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. _pa

Dixième Année. — N0 53.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Jeudi 2 Juillet 1896.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'aboune a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche a la tax-de-Fonds

ANN0N6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25' » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

Orgrnne d e In Société i n t e r c a n t o n a l e «les Indue* r i e s d u .lui'», d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

Abonnements

N o u s p r i o n s n o s a b o n n é s d e S u i s s e d e v o u l o i r b i e n r é s e r v e r b o n a c c u e i l a u r e m b o u r s e m e n t q u e n o u s p r e - n o n s d e l e u r a b o n n e m e n t d u 2m e

s e m e s t r e d e l ' a n n é e 1 8 9 6 .

L ' A d m i n i s t r a t i o n d u j o u r n a l .

pjî^v., -

Agriculteurs et ouvriers

Los dépêches nous o n l apporte lundi le r é s u m é f'orl incomplet d'un discours prononcé dimanche p a r M. Méline à Soissons. Ce discours a été consacré surtout à la politique d u gouvernement actuel appliquée à l'agriculture. L e pré- sident d u ministère y a défendu, entre autres, le projet de loi d'impôt qui a pour but, en bonne partie, d'alléger les charges fiscales qui pèsent s u r le paysan.

L'orateur a terminé son discours p a r un examen de la question sociale :

κ Ramener les bras, les capitaux, les intelligences à la terre, a-t-il dit, voilà le b u t supérieur à atteindre, la grande œuvre sociale à accomplir, la question qui domine toutes les autres et q u i est la clé de toutes les autres.

« Il faut voir les choses comme elles sont. Le malaise social dont on se plaint ne tient nullement à la mauvaise répar- tition des fruits du travail et à l'insuffi- sance d e s salaires, mais bien à u n mau- vais équilibre de la production elle- même. Q u a n d les bras se portent tout d'un côté, l'engorgement est inévitable, et c'est ce q u i se passe dans les grands centres o ù la question sociale se pose parfois de la façon la plus aiguë.

« O n l'a dit bien souvent et o n ne saurait trop le répéter : c'est dans les campagnes q u e se recrutent Tannée des

sans-travail q u i pèse si lourdement sur le marché de la main-d'œuvre.

« Voilà le mal qu'il faudrait guérir si l'on voulait vraiment faire quelque chose dans l'intérêt des Ouvriers. Mais l'école socialiste refuse de la voir et elle fait tout p o u r l'aggraver..El β n'a qu'une idée fixe, c'est de constitue! les ouvriers des villes à l'état de classq privilégiée, en lui assurant des avantages exception-

nels. • • : . _ - . . .

« Est-ce q u e l'école socialiste s'ima- gine q u e le travailleur de la terre accep- tera longtemps u n e pareille situation, qu'il se résignera indéfiniment à sup- porter le poids du joug sans une minute de répit, q u a n d il saura qu'à côté de lui, à la ville, il y a des Français comme lui q u i ne travaillent que huit heures, qui touchent de gros salaires, qui ont tous les plaisirs et les avantages des villes p e n d a n t qu'il a toutes les fatigues, toutes les rigueurs, toutes les décep- tions de la plus ingrate des professions?

« L e j o u r o ù les socialistes seront arrivés au but qu'ils poursuivent, il faut donc qu'ils en p r e n n e n t leur parti et qu'ils se p r é p a r e n t à trouver d u travail p o u r des milliers de bras nouveaux avec lesquels il sera nécessaire de compter.

« Sans doute, ils auront p o u r les occuper la ressource de diminuer les heures de travail: on pourra les réduire à six heures, à quatre heures, à deux heures même. Mais, p e n d a n t ce temps- là, q u e deviendra la t e r r e ? qui la culti- vera et qui est-ce qui nourrira les ou- vriers? J e vois bien q u e la grande table sociale sera dressée et q u e tout le m o n d e sera appelé à s'y asseoir en frères. Mal- heureusement, il n'y aura rien à mettre sur la table et tout le m o n d e y m o u r r a de faim. L a misère, la famine, voilà, Messieurs, il faut le dire bien haut, le dernier m o t de la politique collectiviste.

« L o r s q u e les massés ouvrières le c o m p r e n d r o n t et lorsque leur éducation sera faite, lorsqu'elles n e se laisseront plus leurrer p a r des formules vagues et p a r des p r o m e s s e s fallacieuses, l o r s - qu'elles l'echercheront les solutions pra- tiques, leur émancipation se fera toute seule. Peut-être ce progrès est-il p l u s proche qu'on ne pense et, si on en juge à certains s y m p t ô m e s , les ouvriers e u x - mêmes commencent à se r e n d r e compte que la politique de la révolution e s t celle de l'impuissance absolue.

Information

Les intéressés p e u v e n t d e m a n d e r des renseignements s u r les maisons M . L . d e S o l e n g r e , 7 , r u e d e M o n - t r e u i l , V i n c e n n e s ; G r u m b a e h , 15, b o u l e v a r d B o n n e - N o u v e l l e , P a - r i s , au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .

Union suisse des Arts et Métiers

L'Union suisse des A?-ts et Métiers s'est réunie dimanche a Genève. 130 délégués étaient présents. M. le Dr Stossel, conseiller d'Etal, à Zurich, présidait. MM. A. Dunant, conseiller d'Etat de Genève, Th. Turrettini, président du comité central de l'exposition, A. Cartier, directeur, et P. Pictet, secrétaire, ont assisté à la séance.

M. Albert Dunant a donné lecture de l'allo- cution que M. Alphonse Patru, délégué du Conseil d'Etat, empêché par une indisposition, devait prononcer. En voici le passage le plus caractéristique :

« A celte époque-ci, où tant de problèmes surgissent de toutes parts, on aime à entendre la voix des hommes autorisés à parler au nom des multiples éléments dont se compose l'intérêt général.

« Est-ce dire que leurs tendances soient absolument les mêmes dans tous les domaines?

« Cela n'est pas et ne saurait être. Si, les uns et les autres, nous recherchons avec la

•fr^vif-; ^{• .}

270 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

é.me a r d e u r et la môme sincérité les moyens propres à donner plus d'essor et de confiance au travail national dans ses innombrables manifestations, il nous arrive pourtant de différer parfois d'avis lorsqu'il s agit d appré- cier l'efficacité de tel ou tel procédé proposé.

« Un certain n o m b r e de nos confédérés m a r q u e n t volontiers une préférence pour l'extension des compétences de l'Etat et une réglementation serrée de toutes choses, d au- tres _ et nous en sommes — gardent la toi d a n s la responsabilité et l'initiative de 1 indi- vidu.

« M. le conseiller fédéral Deucher, lors de l'inauguration de l'Exposition, le 1er mai der- nier, faisait. allusion à ces deux courants divergents, dont l'un, dans les matières qui nous occupent ici, entend rester dans les limites de l'organisation facultative, tandis que l'autre préconise l'usage de la contrainte légale.

« L'éminent magistrat, que chacun vénère à Genève, s'exprimait sur cette question en ces termes, qu'on nous permettra de rap- peler :

« P l u s nous avons la conviction de l'action bienfaisante d'associations professionnelles facultatives, et plus aussi nous éprouvons d'appréhensions contre l'introduction des syn- dicats obligatoires qui ne seraient que le retour a u x proscriptions coercitives des corps de métier du moyen-âge.

« C'est on suivant le principe de la liberté de commerce et d'industrie, gravé en traits d'airain dans notre Constitution fédérale, que notre petit pays a conquis un r a n g honorable et, à bien des égards, le premier parmi les g r a n d e s nations civilisées: et nous devons bien nous demander si, en changeant le sys- tème, nous ne courrions pas le risque de perdre à jamais notre position actuelle en poursuivant des avantages imaginaires.

c< Ces principes économiques, si clairement et si loyalement formulés dans les paroles qu'on vient d'entendre, sont en h o n n e u r dans notre milieu et concordent de tous points avec la manière de voir du gouvernement gene- v o i s : mais nous n'avons pas la prétention de les imposer à personne, Nous sommes heu- reusement dans un pays de libre examen.

« Si, sur certains points qui ont figuré dans votre p r o g r a m m e , nous aurions des réserves à formuler, nous pouvons cependant applau- dir à vos efforts, si méritants et si patrio- tiques. Tout ce que vous avez fait, par exemple, en vue de développer et de régula- riser les apprentissages a rencontré notre pleine et entière adhésion. Comment ne pas vous féliciter aussi des nombreuses écoles professionnelles, des musées industriels et des publications destinées aux artisans que votre action bienfaisante a fait surgir dans certains cantons?

« Vous avez rendu à ces différents égards un signalé service à la cause du travail natio- n a l .

« Certes, c'est très bien de dire que l'homme, quand il est adulte, doit travailler pour sub- venir seul à sa propre existence: mais le travail qui fait vivre n'est pas offert à tout le monde également, il va de préférence à ceux qui sont capables de le bien exécuter.

« Reconnaître ces faits, c'est proclamer la nécessité d'un apprentissage sérieux.

« P a r vos efforts persévérants, vous avez déjà réduit le nombre de ceux qui s'attardent d a n s l'inaction ou la paresse, au risque de devenir des incapables et des m a l h e u r e u x .

« P r o c u r e r à chacun le moyen de gagner sa vie, faciliter au plus grand nombre l'accès des carrières lucratives, répandre dans tous les milieux une large instruction technique et u n e forte éducation, ajouter à la sécurité du travail national, rendre le travail de plus en plus h o n o r é et honorable, la patrie de plus

en plus prospère, c'est là une mission dont vous pouvez être fiers. »

L'assemblée a voté les postulats relatifs aux examens d'apprentis et décidé d'appuyer les postulats relatifs aux syndicats profes- sionnels obligatoires.

La réunion a été suivie d'un banquet.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

L I S T E DES BREVETS E N R E G I S T R É S Eni'ejsisti'eiiient!*.

Kl. 64, Nr 11658. 4. Dezember 1895, 8 UIir a.

— N'eue Staffeleinrichtung fur Repetier- u h r e n . — Fischer, Martin,, Zeltweg 40, Zurich V (Schweiz).

Cl. 64, n° 14,659, 29 janvier 1896, 5s/< h. p.

— Montre avec médaille de garantie. — Didisheim-Goldschmidt, Fanny, fabri- cante d'horlogerie, 62, rue Léopold-Robert, Ch.-de-Flls (Suisse). Mandataire : Mathey- Doret, A., Chaux-de-Fonds.

Cl. 64, n° 11,060. 6 février 1896, 61/. h. p. — Mécanisme à poussoir pour montres à répé- tition et à grande sonnerie. — Meylan- Piguet, H.S., fabricant d'horlogerie, au Brassus(Suisse). Mandataire: Imer-Schnei- der, E., Genève.

Cl. 64, n° 11,001. 10 février 1896, V/, h. p.

— Mécanisme perfectionné de mise à l'heure pour montres à remontoir à couronne et tige de couronne, mobiles dans le sens de l'axe longitudinal du pendant. — Le Conl- tre & O , manufacturiers, Sentier (Vaud, Suisse). Mandataire : Ritter, A., Bàle.

Cl. 04, n° 11,062. 24 février 1896, 8 h. a. — Nouveau r e s s o r t - b a s c u l e , pour montres genre Roskopf. — Grosjean-liedard, P', fabricant d'horlogerie, Geneveys-sur-Cof- frano (Neuchàtel, Suisse).

Cl. 65, n° 11,663. 4 décembre 1895, 51A h. p.

Cadran synchronique applicable à toutes les horloges existantes. — de Gravisi, Férédéric, Marquis, avocat: et Salerno, Léonard, professeur, tous deux à Naples (Italie). Mandataire : v. W a l d k i r c h , Ed., Berne.

Cl. 108, n° 11,707. 2 février 1896, 3 h. p. — Compteur-avertisseur de conversations télé- phoniques Lebet. — Lebet, Arthur, fabri- cant d'horlogerie. 61, rue du Nord, Chaux- de-Fonds (Suisse). Mandataire : Mathey- Doret, A., Chaux-de-Fonds.

!*!'<>( t'I't i o i l SlIIK cx|M>Mition.w N" 18. Admis le 25 mai 1896, à l'exposition

nationale suisse de 1896, à Genève. De- mande du 29 mai 1896, 8 h. p. — Montre avec boite en forme de tète de mort. — Dilisheim, Paul, fabricant d'horlogerie, 11, rue de la P a i x , Chaux-de-Fonds (Suisse).

M a n d a t a i r e : Mathey-Dorct, A., Chaux-de- Fonds.

N° Ii). Admis le 4 mai 1896, à l'exposition nationale suisse de 1896, à Genève. De- mande du 2 juin 1890, 4 h . p. — I n d i c a t e u r j de marche simplifié. — Capt, Alexis, à

rOrient-de-1'Orbc (Vaud, Suisse).

N0 20. Admis le 28 mai 1896, à l'exposition nationale suisse de 1896, à Genève. De- mande du Ie' juin 1896, 71 /t h. p. — Ra- quette-tenon à double mouvement circulaire.

— Parid, Jean-Louis-Alphonse, 4. Grand- Quai. Genève (Suisse).

IC : ι. I i ;ι ι i o n . *

Cl. 04, n° 6409. Nouveau système de chrono- graphe.

Cl. 65, n° 8002. Nouvel échappement pour montres et pendules.

Kl. 05, Nr 9713. Uhrenzeiger.

LISTE DES D E S S I N S ET MODÈLES D c p ô t o

N" 3307, 1 " juin 1896, 33/ , h. p. _ Ouvert. — 1 modèle. — P e n d a n t s de montres. — Keu- komm & Montandon, St-Imier (Suisse) Mandataires : Hanslin & Cip, C , Berne!

N0 3309. 1« juin 1890, 8 h. a. — Cacheté. — 6 modèles. — Calibres pour montres sim- ples, répétitions et chronographes — Lu- grin, A., Orient-de-1'Orbe (Suisse).

N° 3370. 4 juin 1896. I l3/ , h. a. — Cacheté.

— 2 modèles. — Aiguilles de montres. — Boulot, Edouard, Ch.-de-Fonds (Suisse) N" 3389. 6 juin 1896, 127* h. p. - Cacheté.

— 21 dessins. — Fonds de boites de mon- tres décorés. — Bregnard fils, Paul, Ch.-de-F*1 (Suisse). Mandataire : Mathey- Doret. A., Chaux-de-Fonds.

I V o l o i i g « « ions*.

N» 190. 17 avril 1891, 3 h. p. (HI""= période 1896/1901). - 2 modèles. - Aiguilles de montres. — Boillot, Edouard, Chaux-de- Fonds (Suisse): enregistrement du 5 juin

1890. J

R a d i a t i o n s .

N" 901. 14 avril 1894. — 1 modèle. — F o n d s de boites de montres décorés.

N'1 017. 14 avril 1894. — 3 modèles. — Hor- logerie.

Un péril national

On lit dans le Journal de Genèce :

« Deux mille trois cent soixante et une nais- sances, 2512 décès — soit un excédent de 151 décès — tel est, d'après le rapport de gestion du Conseil d'Etat, le bilan de lu vie et de la mort dans le canton de Genève pen- dant l'année 1895. La diminution de popula- tion porte exclusivement sur les Genevois, qui donnent 030 naissances seulement contre 944 décès, soit l'énorme différence de 314 nu profit de la mortalité, tandis que les Suisses d'autres cantons ont 755 naissances contre 016 décès et les étrangers 970 naissance^

contre 947 décès.

ν Pour la population suisse considérée dans son ensemble, nous avons donc 1385 nais- sances contre 1560 décès, soit un déficit de 175 urnes.

« Depuis le dernier recensement fédéral, soit pour les sept années 1889 à 1895, l'addi- tion des tableaux annexés aux comptes rendus de gestion donne les chiffres suivants :

Naissances :

Genevois. Confédérés. Etrangers. Total

4,679 4,838 6.764 16,291 Décès :

Genevois. Confédérés. Etrangers. Total

6,673 3.079 6,180 10,500

« Dans le chiffre total de 10,500 décès sont compris2:2 inconnus.

« Nous avons donc, au total, pour ces sept années, un excédent de 209 décès. D'où cette première conclusion que la population dimi- nuerait sans l'immigration.

« E t . pour l'ensemble des sept années comme pour la seule année 1895, c'est la population de nationalité genevoise seule qui diminue, ou plutôt qui diminuerait dans des proportions effrayantes si les naturalisations ne venaient combler les vides. En sept a n s , par le jeu des naissances et des décès, elle a perdu 1994 tètes, soit en moyenne 285 par a n . Si cela continuait, il ne resterait plus, dans quelque 150 ans, un seul représentant des familles tçenevoises actuelles.

L A F E D E R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E

•

277

Référendum

Le nombre des signatures déposées j u s q u ' à m a r d i soir à la Chancellerie fédérale s'élève à soixante-sept mille contre le code disci- plinaire, soixante-mille contre la loi sur la comptabilité des chemins de fer et q u a -

rante-cinq mille contre la loi sur le commerce des bestiaux. Le succès du triple référendum dépasse donc de beaucoup les prévisions de ses partisans.

Les signatures proviennent de tous les can- tons et demi-cantons, s a n s exception. Elles se répartissent à peu près comme suit entre les principaux cantons : Yaud 11,800, Fribourg 11,500, Neuchatel 5,400, Valais 5,000, Berne 4,100, Grisons 4,500, Tessin 4,000, St-GaIl 3,200, Genève 3,000, Obwald 1,400, Lucerne 1,500 (contre la loi disciplinaire et la loi sur le bétail), Schwytz 1000, Uri 1000, Zurich 1000 (contre les trois lois, et en outre un cer- tain nombre contre la loi sur le bétail), Glaris 1000, Schatthouse 1000, Bàle-Ville 850, Nid- wald 800, Appenzell (Rh.-Int.) 500, etc, etc.

Nouvelles diverses

C o n s u l a t s . — Dans sa séance du "23 juin, le Conseil fédéral a nommé M. Alfred Keller, de Pfyn. consul suisse à Guatemala; il a en même temps décidé d'examiner la question de savoir s'il y a utilité de créer un vice-consul à Retalhulen.

J u r y d e l ' E x p o s i t i o n . — Le président du j u r y de l'Exposition, M. G. Ador, fait publier un avis suivant lequel toutes les nouvelles données ces jours-ci par divers j o u r n a u x sur les operationsidu jury doivent être considérées

comme n'ayant aucune valeur. Les proposi- tions des jurys de groupe doivent être sou- mises au jury général et au j u r y supérieur.

E c h a n g e d e la m e s s a g e r i e a v e c l ' I t a - lie. — P a r suite de l'ouverture de nouvelles lignes de chemin de fer en Italie, les taxes de transport des envois de messagerie à destina- tion de ce pays ont subi de nombreuses modi- fications. Ces modifications ont nécessité la refonte du tarif de messagerie suisse. Le nou- veau tarif ne renferme au reste pas de chan- gements fondamentaux, ni en ce qui concerne les prescriptions d'expédition en général, ni en ce qui a trait à la manière de calculer les taxes. Il entrera en vigueur le !"'juillet 1890.

Avertisseur pour téléphone

Nous avons donné dernièrement la descrip- tion d'un appareil avertisseur pour la durée des conversations téléphoniques, que nous avons présenté comme une innovation. On nous apprend que la maison Couleru-Meuri, de notre ville, en fabrique depuis longtemps : les premiers ont été livrés en Mai 1803. Un des derniers modèles figure à l'Exposition de Genève et les Brevets sont pris dans plusieurs pays ; on nous le décrit comme suit :

«Cet avertisseur pour conversations inter- urbaines peut se régler à volonté selon les unités adoptées: e x e m p l e : en France, ces unités sont de 3 et 5 minutes, suivant la distance: en Suisse l'unité est de 3 minutes.

Il s'utilise dans tous les pays : il suffit de placer un bouton mobile sur le chiffre cor- respondant à l'unité adoptée.

« P o u r la Suisse, l'unité étant de 3 minutes, sitôt la communication établie le mécanisme

de l'avertisseur est mis en marche : au bout de 2 '/a minutes un marteau frappant sur un timbre donne un premier signal d'avertisse- ment et les 3 minutes écoulées, un deuxième signal annonce qu'une nouvelle unité com- m e n c e ; si la conversation se prolonge, l'ap- pareil avertit chaque fois qu'une nouvelle unité va s'écouler. Une aiguille indique cons- tamment le temps employé.

«Cet avertisseur est livré avec ou sans en- registreur de conversations. Dans la Suisse, l'enregistreur permet de contrôler les conver- sations de 5, 30, 50 et 75 et.

« I l n'est guère possible de construire un appareil répondant mieux à toutes les exigen- ces. — Fabriqué mécaniquement, il est très simple, solide et fonctionne d'une manière

parfaite. » Communiqué.

AVIS

Nous prions les personnes qui nous transmettent des offres ou des demandes de renseignements se rapportant à des annonces de bien vouloir répéter exactement le numéro de l'annonce et de joindre un timbre de 10 cts ou une carte postale pour la réponse.

C o t e d e l ' a r g e n t

du Ier juillet 1896 •

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