P r i x d u n u m é r o : 10 centimes Bureaux : R u e de la S e r r e , 5 8

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P r i x d u n u m é r o : 10 centimes Bureaux : R u e de la S e r r e , 5 8

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Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Les boîtes contrôlées

Total de tous les bureaux.

1 9 1 2 J a n v i e r .

Février.

Mars

J a n v i e r . . . Février.^,».,,, Mars • . •.:- y

Boites or

60,224 65,682 67,480

Boites argent

213,566 239,090 237,326 1 9 1 3

54y547 218,659 52^950 243,974 - 56,279 235,164

Total

273,790 304,772 304,806

273,206 296,924 291,443 Bureau de la Ghaux-de-Fonds.

J a n v i e r . Février.

M a r s . .

J a n v i e r . Février.

Mars

Janvier Février Mars .

1 9 1 2

Boites or

41,869 45,600 46,258

1 9 1 3 35,677 36,555 37,710

Boites argent

2,954 2,803 5,099

Total

44,823 48,403 51,357

5,111 8,041 2,640 Bureau de Bienne

1 9 1 2

Boites or

4,278 3,895 4,331

Boîtes argent

27,082 27,115 27,702 1 9 1 3

3,956 24,486 3,258

3,575

23,835 24,402

Janvier Février Mars .

Bureau du Locle.

1 9 1 2

Boites or

. 10,218 . 11,286 . 11,366

Boites argent

12,051 10,483 11,588

Janvier , Février , Mars .

1 9 1 3

10,510 10,832 8,775 12,135 9,679 8,779

40,788 44,596 40,350

Total

31.360 31,010 32,033

28,442 27,093 27,977

Total

22,269 21,769 22,954

21,342 20,910 18,458

La baisse des fonds d'Etat

C ' e s t e n 1889 q u e l e s f o n d s d ' E l a t o n t a t t e i n t l e s c o u r s l e s p i n s é l e v é s . C e u x d e s p u i s s a n c e s d e p r e m i e r o r d r e o n t l e p l u s b a i s s é . L e s a u t r e s , a u c o n t r a i r e , o n t p r o - g r e s s é . C ' e s t ce q u e m o n t r e le t a b l e a u s u i - v a n t c o m m u n i q u é , il y a q u e l q u e s j o u r s , p a r M . l e b a r o n M o u r r e , à la S o c i é t é d ' é - c o n o m i e p o l i t i q u e d e P a r i s .

2janv. 1897 3 "/• Français . . .

Argentin 5 °/o 1886 Autriche 4 °/o or . . Belgique 3 °/o 1873 Brésil 4 °/o or . . . Chinois 4 °/o or . . Egypte 3 '/* */° o r • Extérieure 4 7» • • Finlande 3 lfc °/o . Hellénique 5 °/o . . Hongrie 4°/° or . . Italien 5 % -. . . . Norvège 3 '/a

/°

102,30 431,—

105,—

101,60 68,90 106,30 101,70 7 1 , - 612,—

147,50 105,80 93,40 100,75

2 janv. 1913 89,30 532,—

92,85 79,25 84,75 97,30 91,90 92,25 509,—

290,—

92,85 98,80 92,50 102,90(4°/o) 96,—

68,10 84,50 104,55 93,50 346,— 445,—

111,1VI6(2'/2) 7 5 , — 99,— 78,20

Résultat du premier trimestre : 1912 . 1913 Boites or . . . . 193.386 163.776

» argent . 689.982 697.797 Total . . 883.368 861.573 Il y a d o n c d i m i n u t i o n d e 29.610 b o i t e s o r , m a i s a u g m e n t a t i o n d e 7815 b o i t e s a r - g e n t s u r la p é r i o d e c o r r e s p o n d a n t e d e 1912.

Roumain 57»

Serbe 4 7» . . . Suède 3 V» 7» . . Ottoman 4°/o 1890 Consolidés 3 7 " . Allemand 37o

M. M o u r r e d o n n e d ' a i l l e u r s d e c e l t e a n o - m a l i e u n e e x p l i c a t i o n t r è s a d m i s s i b l e . Il la r a p p o r t e , e n effet, à t r o i s c a u s e s p r i n c i - p a l e s :

1° D ' a b o r d le s o c i a l i s m e q u i r o n g e la p l u p a r t d e s p a y s d e p r e m i e r o r d r e e t q u i a d é t e r m i n é c e r t a i n s p o r t e u r s à v e n d r e l e u r s t i t r e s p o u r a l l e r c h e r c h e r d a n s d e s p a y s d e s e c o n d o r d r e u n e s é c u r i t é q u ' i l s s ' i m a g i n e n t p l u s g r a n d e ;

2° B e a u c o u p d e p a y s m a l a d m i n i s t r é s o n t r é f o r m é l e u r s f i n a n c e s e t o n t lini p a r g a g n e r la c o n f i a n c e d u p u b l i c ;

E n f i n , 3° la h a u s s e p e r s i s t a n t e d e la v i e d e p u i s 1897 a d é t e r m i n é u n c e r t a i n n o m - b r e d e p o r t e u r s à v e n d r e l e u r s t i t r e s d e p r e m i e r o r d r e p o u r c h e r c h e r d e s r e v e n u s p l u s é l e v é s .

11 c o n v i e n t d e r e m a r q u e r q u e la h a u s s e d e c e r t a i n s f o n d s d ' E t a t et la b a i s s e d ' a u - t r e s n e s e c o m p e n s e n t p a s . C ' e s t la b a i s s e q u i d o m i n e . M . M o u r r e c r o i t q u ' i l faut v o i r là u n e d e s c o n s é q u e n c e s d e la h a u s s e d u t a u x d e l ' i n t é r ê t .

L'emprunt de guerre et la situation financière en Allemagne.

Le point culminant de la situation actuelle englobe et fait un tout de la préparation de la loi militaire allemande et du projet d'impôt. SI l'on connaît les grandes lignes de la loi militaire, il n'en est pas de même du second, et toutes les informations lancées par la presse sont prématu- rées.

Tout ce que l'on sait d'à peu près certain, c'est que l'idée première de cette contribution de guerre a été suggérée à l'empereur Guillaume par des financiers qui lui montrèrent les difficultés qui surgiraient inévitablement de l'émission d'un nouvel emprunt d'un milliard, et sur la baisse des valeurs d'Etat qui en serait la suite. Tandis que sous forme d'impôt, comme le gouvernement n'aura pas besoin d'un milliard en une fois, les paiements pourront s'espacer sur plusieurs exer- cices et n'obligeront pas les contribuables à de trop brusques réalisations, puisqu'ils auront la faculté de les acquitter par acomptes.

Mais les partis de droite se méfient et ne voient dans cette mesure qu'un moyen détourné de transformer une contribution unique en un im- pôt permanent sur la propriété, qu'ils repoussent ônergiquement. Afin de les rassurer, il a été pro- posé de donner une prime, pouvant aller jusqu'à vingt pour cent du montant de l'impôt, à ceux qui le solderaient en une fois. Toutefois, si cette proposition constitue un compromis assez bien accueilli dans les milieux financiers, elle n'est envisagée qu'avec une certaine répugnance par les gros propriétaires fonciers sur lesquels elle va lourdement peser.

On connaît quelques grandes familles alsacien- nes de France dont la fortune immobilière et ter- ritoriale sera grevé de ce fait de trois cent mille à cinq cent mille francs, et pour répondre, à cet impôt de guerre allemand prélevé sur des pro- priétés appartenant à des F r a n ç a i s , l'opinion examine s'il n'y aurait pas lieu de soumettre toutes les entreprises allemandes s'exerçant en France à un impôt équivalent. L'idée est en marche : il se pourrait que, demain, elle fût une réalité.

Quoi qu'il en soit, la situation économique continue à ne pas être brillante en Allemagne.

Les grandes banques ne publient plus de rapports hebdomadaires, pour ne pas inquiéter leurs cli- ents, et si la Banque d'Empire n'augmente pas le taux de son escompte, c'est pour empêcher qu'une semblable mesure ne fasse une trop grande impression à l'étranger. Mais on paie l'argent en liquidation 8 '/» à 9 7» et, pendant ce temps, les banques ayant ouvert leurs guichets à la souscription d'un nouvel emprunt d'empire n'ont jamais vu aussi peu d'empressement à souscrire.

On cite certains établissements financiers qui n'ont pas eu une seule souscription dans toute la première journée d'ouverture. Il se répète

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184 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

aussi que l'émission des bons du trésor prussien est encore plus difficile.

Cette gène se généralise, et plus la tension européenne dure, plus la tension économique s'aggrave. Déjà la cause profonde de ce marasme a produit tous ses effets, soit en Autriche, soit en Italie, par le retrait de l'argent étranger, surtout de l'or russe, dont la réserve est maintenant de un milliard huit cent quarante-six mille roubles.

Il en est de même pour les banques françaises qui viennent de retirer l'argent qu'elles avaient encore en Allemagne et en Italie, où l'agio est monté subitement à 2 '/s, mouvement qui a obli- gé son gouvernement à renoncer au g<*and em- prunt qu'il préparait à l'étranger. Si l'Allemagne a trouvé une compensation partielle dans l'or américain, elle n'a pas empêché l'insuccès de son emprunt, et la pression du gouvernement français sur les établissements de crédit ne lui laissent guère l'espoir d'un prochain changement.

On évalue à plus d'un milliard les capitaux français qui ont été retirés d'Allemagne. Laissant de côté l'Autriche, où depuis longtemps l'argent français ne jouait qu'un rôle secondaire, il n'en est pas moins acquis que ce retrait est pour beau- coup dans les résultats peu brillants des émis- sions allemandes.

Dans beaucoup de milieux, on n'est pas loin de conclure que la contribution de guerre que le gouvernement allemand se propose d'élever en pleine paix, devant l'impossibilité d'établir de nouveaux impôts, prendra tout à fait le carac- tère d'une confiscation encore plus odieuse que l'impôt forcé levé par l'Autriche en 1854, et de divers côtés l'on se prépare à s'y soustraire par tous les moyens que peuvent offrir certaines com- binaisons financières.

Cette situation n'empêche cependant point l'in- dustrie allemande de livrer au dehors des mas- ses considérables de marchandises à crédit, mais l'Allemagne ne vit plus comme dans le passé de ses revenus qu'elle tenait provisoirement à Paris.

Elle en est réduite à vivre de son capital, qu'elle va soumettre demain à une saignée formidable, et s'y l'on y rencontre peu d'adversaires irréduc- tibles du projet financier préparé par le Chance- lier de l'Empire, on y voit plus d'un front creusé par les noirs soucis de l'avenir. L. B.

(Lettre de Paris au Radical Vaudois).

Les faillites en Allemagne

Acculés à la faillite, MM. Puppe, père et fils, directeurs de la banque Gustav» Puppe, de Kus- trin, ont pris la fuite. Le passif dépasse 37 mil- lions de francs. On craint que cette catastrophe financière entraine de nombreux désastres.

D'autre part on mande de Darmstadt qu'à la suite de la liquidation de la Banque coopérative impériale et de la faillite de plusieurs banques de prêts, la Banque coopérative a dû déposer son bilan. Son passif est évalué à plus de 1 million 250.000 francs.

La chasse aux jaunes Un crime de C. G. T.

On écrit de Paris :

Q u i donc a recueilli ce billet q u ' u n pau- vre ouvrier écrivait hier à sa femme qui pleure un mort aujourd'hui ?

Il est terrible dans son laconisme.

« T u iras chercher mes outils, 21, rue de

«la Pépinière. Ils te les r e n d r o n t . Em-

« brasse n o t r e fille; je ne veux pas rester

« à votre charge. »

Quatre lignes qui r é s u m e n t un drame des plus poignants.

Il s'agit d'un crime de la G. G. T. et qu'aucun des socialistes qui la craignent n'aura le courage de flétrir tout haut, comme ils le font sûrement dans leur privé.

Celui qui a écrit ce billet à sa femme était un ouvrier p e i n t r e , Louis Goubert.

marié et père d'une fillette de 11 ans, il habitait depuis 10 ans le même logement, dans le quartier des Epinettes. Il y a deux ans, au m o m e n t de la grève générale du bâtiment, il commit l'imprudence de tra-

vailler. II fut déclaré « j a u n e » par ses compagnons, qui le traquèrent sur tous les chantiers où il réussissait à se faire e m b a u c h e r ; il fut en butte à la chasse sau- vage au renard et souvent il fit con- naissance avec la «chaussette à clous».

Récemment, il fut frappé plus violemment que d'habitude ; il dut quitter son chantier.

Après des semaines de chômage, il avait trouvé du travail, rue P é p i n i è r e ; mercredi matin, à 9 heures, une équipe de la C.G.T.

l'assaillit ; il dut s'enfuir sans pouvoir em- porter ses outils; il rentra chez lui, écrivit cet adieu déchirant à sa femme et se brûla la cervelle.

Voilà le drame dans toute sa stupéfiante simplicité. Ils sont n o m b r e u x ceux qui sont en butte aux tyrannies des bandits du syndicalisme à outrance. Jamais les abus des anciennes jurandes ne connurent de semblables abominations.

La soit-dlsant œuvre sociale des coopératives

L

^T

ne assemblée de soixante vendeurs de la So- ciété coopérative de consommation de Zurich a décidé à l'unanimité de repousser le nouveau règlement sur les salaires.

Toutes les vendeuses de la société ont déclaré adhérer au mouvement et ont signé la protes- tation.

Le comité de la coopérative avait envoyé à ses employés une circulaire dans laquelle il exigeait l'acceptation des nouveaux règlements sur la menace de renvoi.

Que pense de cette façon de procéder M. le député socialiste Naine, qui voit dans la coopé- rative le remède à tous les maux dont souffre la classe ouvrière '.

L'Epicier suisse.

Doit-on frapper le plaqué or d'un droit de garantie ?

Consulté sur cette question par le Syndicat de la Fabrique d'horlogerie de Besançon, le Syndicat de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie de Paris vient de répondre négativement. Voici, du reste, le rapport très détaillé présenté en cette occasion, à la dernière assemblée générale de la B. J. O., par M. Ettlinger, président de la commission de contrôle de ce groupement.

Rapport de la commission de contrôle

Le Syndicat de la Fabrique d'horlogerie de Besançon, frappé de la concurrence faite par les articles en plaqué or aux articles en or, a décidé d'étudier si, pour défendre nos industries, il n'y aurait pas lieu d'appliquer un droit sur le plaqué or et nous a demandé de lui faire connaître notre avis à ce sujet.

La commission du contrôle pense qu'il n'y aurait aucun avantage à frapper le plaqué d'un droit quelconque et que, loin d'être favorable à nos industries, cette mesure ne pourrait que leur faire le plus grand tort.

L'établissement de ce droit entraînerait tout naturellement l'apposition d'un poinçon degaran- tie, ce qui ne pourrait que diminuer la valeur que le monde entier reconnaît aux poinçons français ou donner du prix à un article qui, in- trinsèquement, n'en a pas.

D'un autre côté, le plaqué or n'est pas un pro- duit défini, mais un simple procédé de fabrica- tion : le procédé actuel est même appelé à dispa- raître dans un temps assez rapproché, pour être remplacé par un dépôt galvanique auquel on arrive a donner à peu près l'épaisseur que l'on veut; ce procédé encore peu connu en France, parait devenir d'un usage de plus en plus cou- rant à l'étranger; et alors, comment fera-t-on la distinction entre la simple dorure et la dorure faite par ces nouveaux procédés !

Le plaqué or, tel qu'il est fait actuellement, varie énormément en richesse ; il en existe dans lequel il n'entre que deux grammes d'or par kilo- gramme, et d'autres dans lesquels la quantité d'or s'élève jusqu'à 120 grammes par kilogr., il sem- blerait impossible de faire supporter ies mêmes droits à des articles aussi différents. Mais com-

ment pourrait-on reconnaître pratiquement la proportion d'or employée ?

De plus, s'il était assez facile au fabricant de connaître la proportion d'or qui existe dans le plaqué au début des apprêts, il est bien difficile, sinon impossible, de savoir combien il en reste lorsque l'article est terminé : toute opération de fabrication, et particulièrement le ponçage et le poli, attaquant principalement la surface et dimi- nuant par suite la quantité d'or ; d'où impossibi- lité, pour le public, de savoir exactement ce qu'il achète, malgré le poinçon qui prétendrait le lui garantir. La fraude aurait beau jeu à s'exercer sur ces articles, une remise à neuf permettant, par un simple coup de poli, d'enlever la plus grande partie de l'or après que la pièce aurait été contrôlée et compensant largement le faible droit qui aurait été perçu.

Enfin, si le droit était équivalent au droit ac- tuel sur l'or, la plupart des articles actuellement fabriqués : bagues, broches, brisures, épingles, etc., étant d'un poids très faible, ne payeraient qu'une somme insignifiante (0 fr. 05 ou 0 fr. 10) qui n'influerait en rien sur la vente, de sorte que la mesure, au lieu de protéger notre industrie, lui ferait un tort considérable en donnant au pu- blic l'impression que l'article ainsi poinçonne a une réelle valeur et se différencie tellement des articles similaires en métal doré que l'adminis- tration et les fabricants bijoutiers eux-mêmes l'assimilent aux articles en or.

Ce rapport a été approuvé par le Syndicat de la B. J. O., et M. Templier, président, a été chargé de faire connaître au syndicat de la Fa- brique d'horlogerie de Besançon l'avis de son groupement.

La France Horlogère.

* * *

Dédié à ceux qui préconisent la défense de vendre, en Suisse, de la bijouterie à un titre inférieur au k. 18 et qui conseillent au public, d'acheter des articles en plaqué.

Les poinçonnements français D'après les renseignements de la Chambre de commerce de Besançon, il a été contrôlé, dans les bureaux de garantie du département du Doubs, pendant le mois de février 1913 les quantités sui- vantes de montres et boites de montres :

Bureau de Besançon. — 9.258 montres or et

29.530 montres argent, de fabrication française ; 290 boites argent, de fabrication étrangère.

Bureau de Montbéliard. — 673 boites d'ar-

gent de fabrication étrangère.

Bureau de Morteau. — 2.318 boites or,

111 montres d'or finies: 3.695 boites argent et 763 montres argent finies, toutes de fabrication étrangère.

Bureau de Pontarlier. — 866 boîtes or,

86 montres or; 2.294 boites argent, 130 montres argent, toutes de fabrication étrangère.

Dans la boîte or

La Société des fabricants de boites or a décidé, à la majorité, la fermeture, jusqu'à nouvel ordre, des fabriques et ateliers, toute la journée de samedi.

Du côté ouvrier, on fait remarquer, que les patrons non syndiqués, sont libres de travailler comme ils l'entendent et certains patrons qui su- bissent, moins que d'autres, les effets du ralen- tissement des affaires, font quelques réserves sur l'opportunité de la mesure.

A quoi on peut répondre que dans un groupe- ment organisé, c'est la majorité qui décide.

L'émigration

«Il est certain que, dans l'exercice 1912, plus de deux millions de personnes ont émigré d'Eu- rope. »

Cette affirmation est contenue dans le rapport du Département politique fédéral, que vient d'ap- prouver le gouvernement suisse.

L'émigration européenne dans les pays d'ou-

tre-mer, dit-il encore, a pris en 1912 une impor-

tance qu'elle n'avait jamais eue. Aux moments

où le mouvement a été le plus considérable, soit,

au printemps, vers l'Amérique du Nord, et, en

automne, vers l'Amérique du Sud, on a eu peine

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malgré la mise en service de nouveaux navires, à suffire au transport des emigrants.

11 convient de remarquer, d'autre pari que le nombre de ceux qui sont revenus en Europe a aussi été extraordinairement élevé en 1912, et peut être évalué au tiers de celui des emigrants.

De janvier à la fia de novembre, il est revenu des Etats-Unis en Europe 254.337 anciens emigrants, et il a élé refoulé 17.400 emigrants qui ne satisfaisaient pas a u x dispositions des lois d'immigration.

Quel est la part de la Suisse d a n s j c e mouvement des populations?

Les agences suisses d'émigration participent aussi à cet important mouvement d'émigrants ; il en résulte un g r a n d surcroît de travail pour les autorités chargées de la surveillance de l'émi- gration. En 1899, il y avait en Suisse dix agences d'émigration et agences de passage ; il y en a quarante aujourd'hui, q u i occupent 250 sous agents. En 1899, les agences suisses ont expédié 7923 personnes (Suisses et étrangers) ; en 1912, elles en ont expédié 93.881 (50.374 en 1911), savoir :

2910 passagers, personnes "voyageant pour leur agrément, etc.) ;

1895 emigrants munis de billets achetés à l'étranger ;

58.983 emigrants expédiés en transit s u r l'ordre d'agences étrangères (passagers en transit) ;

24.222 emigrants étrangers ; 5871 emigrants suisses.

Les emigrants suisses sont donc au nombre de 5871, qui se répartissent comme suit entre les cantons :

Zurich Berne Lucerne Uri Schwitz

Unterwald-lehaut Unterwald-le-bas Glaris

Zoug Fribourg Soleure Bàle-ville Bâle-campagne Schaffhouse

Appenzell R h . Ext.

Appenzell R h . Int.

St-Gall Grisons Argovie Thurgovie Tessin Vaud Valais Neuchâtel Genève

773 1102 147 28 248 69 16 61 67 53 99 347 118 54 55 5 541 152 204 162 696 231 166 244 233

De ces 5871 emigrants, 4195 sont allés a u x Etats-Unis, 969 dans l'Argentine, 228 au Brésil, 209 au Canada ; les autres se sont dispersés dans toutes les parties du monde.

Le Conseil fédéral a dû s'occuper, en 1912, de 105 réclamations pour infractions à la loi s u r l'émigration et pour observation de décisions de l'autorité de surveillance. Il a donc invité quelques autorités cantonales â avoir l'œuil ouvert sur l'activité d'agents secrets et chargé le con- sultât général de Suisse à Rio de Janeiro de ré- clamer l'intervention des autorités du Brésil contre l'engagement illégal d'émigrants p a r des agents brésiliens.

La marine marchande au Japon

C'est en 1896 que la première loi instituant des primes à la navigation est en vigueur ; depuis cette époque, le Japon s'est efforcé, avec succès d'ailleurs, de favoriser le développement de sa marine marchande par des subventions directes ou indirectes de l'Etat. De 350.000 tonneaux en 1895, le tonnage global est passé à plus de 1.800.000 tonneaux en 1911.

Registre du commerce Enregistrements :

3 mare 1913. — Mulïer,& Vaacher S. A. (siè- ge à Bienne), a établi une succursale à Genève, 100, Rue du Rhône.

10 m a r s 1913. — Willy & Paul Ghoffat, socié- té en nom collectif, fabrication et vente d'hor- logerie, Tramelan-dessous.

10 mars 1913. — A. Prélat, fabrication de boî- tes argent et galonné, Montfaucon.

14 mars 1913. — Gustave Nussbaumer, fabri- que de fournitures d'horlogerie, Neaveville.

20 mars 1913. — Fabrique de bijouterie et d'é- maux de Genève S. A., ayant pour objet la fabrication et la vente de bijouterie, émaux et de tous articles similaires, rue de St-Jean 80, Genève.

22 mars 1913. — G. Droz-Meylan, horlogerie de St-Pierre, Lausanne.

25 m a r s 1913. — Marcel Grosjean, bijouterie, horlogerie et orfèvrerie, r u e du Grand Pont 6, Territet.

26 mars 1913. — C.-E. Droz, exportation d'hor- logerie, bijouterie et orfèvrerie, 14, Cours de Rive, Genève.

1 avril 1913. — Ch. Huguenin, fabrique de res- sorts, rue de la Flore 12, Bienne.

Changements :

3 m a r s 1913. — La maison M. Bader, fabrica- tion et commerce d'horlogerie et bijouterie, modifie son inscription en ce sens qu'elle ne conserve qu'un siege unique^fà Genève, 8, place du Molard, a u x enseignes « F a b r i q u e M a x i m a » et «Ancienne maison Fritz Piguet

& B a c h m a n n » .

3 m a r s 1913. — La société en nom collectif Grai- zely & G", Madretsch, est dissoute. L'actif et le passif sont repris p a r A. Graizely, fabrica- tion et commerce de boites de montres, Ma- dretsch.

3 m a r s 1913. — La société en nom collectif Ma- yor & G0, Neuchâtel, est dissoute ; la liqui-

dation en sera opérée sous la raison Mayor

& C", en liquidation, horlogerie, Neuchâtel.

4 m a r s 1913. — La société en nom collectif E.

Vautravers & fils, Gouvet, est dissoute. L'ac- tif et le passif sont repris par J. Vautravers, fabrication d'outils d'horlogerie, Gouvet.

19 m a r s 1913. — La raison B. Jeanrichard &

G", Bienne, est radiée. L'actif et-le passif sont repris par B. Jeanrichard, fabrication de ca- d r a n s émail en tous genres, Bienne.

26 m a r s 1913. — La maison Breguet Frères &

G", Société Anonyme, Le Locle, change sa raison sociale en Aciéra, S.A. Ateliers de constructions mécaniques, Le Locle.

28 m a r s 1913. — La maison L. Borget, Genève modifie sa raison sociale en L. Beauverd- Borgel, fabrique de boîtes de montres imper- méables à vis Borgel, Plainpalais, Genève.

Radiations :

4 m a r s 1913. — L.-A. Golayfils, achat et vente de contrepivots et pierres percées pour l'horlo- gerie, Le Sentier.

5 m a r s 1913. — B. Abbt, commerce d'objets en métal précieux, joaillerie, bijouterie, horloge- rie et objets d'optique, Zurich I.

12 m a r s 1913. — Johann Wicki, horlogerie, Wolhusen, (Lucerne).

14 m a r s 1913. — Ernest Kunzli, fabrique de fournitures d'horlogerie, Neuveville.

14 mars 1913. — lialler et Lutz, fabrication de la bijouterie et décoration de boîtes de montres, La Ghaux-de-Fonds.

17 m a r s 1913. — A la Précision, Franz Barton, horlogerie, bijouterie, Delémont.

25 m a r s 1913. — E x c e l s i o r Biel, G.-F. Berner- Deckelmann, échappements et assortiments à ancre, Bienne.

27 m a r s 1913. — Fritz Benfer, montage de boites argent, St-Imier.

27 m a r s 1913. — Hermann Leppert & O , hor- logerie, Tvamelan-dessus.

27 m a r s 1913. — A. Gindrat-Vuille, horlo- gerie, Tramelan-dessus.

27 m a r s 1913. — L. Ghatelain-Gygax, horlo- logerie, Tramelan-dessus.

29 m a r s 1913. — Ch. Dubois, fabrication de cadrans, Bienne.

29 m a r s 1913. — G.-F. Bochat, horlogerie, pierres fines et fournitures d'horlogerie, Pont (Vallée de .Joux).

m a r s 1913. — Bienne.

Faillite:

JoseJ Miserez, termineur,

Brevets d'invention

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Cl. 69 n° 58947. 22 février 1912, 8 h . p . — Machine parlante. — Wilburn Norris Den- nison, mécanicien, Hayes (Middlesex, Gande- Bretagne). Mandataire: E. Imer-Schneider, Ge- nève.

Cl. 7 1 , d. n° 58948. 2 m a r s 1912, 6 */* h . p . — Mouvement de montre de poche à échappe- ' ment cylindre. — A. Schild, fabricant, Gran- ges (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Ghaux-de-Fonds.

Cl. 71 f, n° 58949. 2 1 octobre 1911, 7 h . p. — Porte horloge avec dispositif d'éclairage. —

Wilhelm Tacke, Aspirant-Ingénieur de ma- rine, Elisabethstrasse 2 1 , Kiel-Gaarden (Alle- magne). Mandataires : Dr. Forrer & H u g , Bàle.

Cl. 71 f, n° 58950. 9 décembre 1911, 8 h . p. — Montre avec monture permettant de la fixer à un doigt ou dans u n e boutonnière. — René Tardy, joaillier-bijoutier, 8, R u e d'Italie, Ge- nève (Suisse). Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève.

Cl. 7 1 , f. n° 58951. 28 m a r s 1912, 6 '/» h . p . — Boite de montre-bracelet. — Robert Gygax.

fabricant, St-Imier (Suisse). Mandataire : A.

Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 71 h , n° 58952. 20 février 1912, 7 h . p . — Mouvement de montre-réveil perfectionné. — Ami Lecoultre-Piguet, fabricant d'horlogerie, Brassus (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Do- ret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 72 c, n° 58953. 6 décembre 1911, 7 h . p . — Montre à remontage électrique. — Elehtro- Mechanih G. m. b. H., Linksstrasse 2 5 , Berlin

(Allemagne). M a n d a t a i r e s : E. Blum & Co., Zurich.

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