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Section des Formations et des diplômes. Evaluation des masters de l'université Paris-Est

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Academic year: 2022

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(1)

Section des Formations et des diplômes

Evaluation des masters de l'Université Paris-Est

Juillet 2009

(2)

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters

de l'Université Paris-Est

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-la-Vallée Demande n°S3100016406

Domaine : Droit Economie Gestion Mention : Expertise Economique

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master vise à former des cadres exerçant des fonctions d'expertise et d'étude, aussi bien dans des organisations publiques nationales ou internationales que dans le secteur privé.

L'orientation recherche du master est dirigée vers les domaines de l'économie du travail, des ressources humaines, de la croissance et du développement économique.

Sur le plan scientifique, sont mobilisées l'évaluation des politiques de l'emploi et de développement ainsi que les décisions des entreprises dans le domaine de l'emploi, de la formation et des compétences. Cette formation assure un bon mixte entre matières théoriques et appliquées, elle apporte une formation pluridisciplinaire et un solide profil en techniques quantitatives.

Une création est demandée pour une deuxième spécialité intitulée «Expertise et ingénierie du développement».

L’environnement local est porteur à travers la présence sur le site d’autres institutions (CEE, IRES, ANPE etc.) qui proposent des stages. Les échanges avec les enseignements de la mention «Management et ingénierie économique» sont opportuns. L'adossement à la recherche est fourni par l'équipe OEP et le CEE.

Au sein du PRES, il s'agit de la seule formation qui offre un cursus complet en matière d'économie du travail et de l'emploi (pour EEC).

Quelques conventions d'échanges offrent une ouverture internationale.

Certaines informations restent cependant trop peu détaillées ou analysées pour permettre une bonne évaluation : ceci concerne la cohérence des parcours LMD (rien n'est dit sur le niveau L), le contenu des cours, les évaluations et le bilan du devenir des étudiants, qui semble essentiellement montrer une insertion professionnelle vers des postes d'experts dans des services d'études économiques et statistiques. Seuls un ou deux étudiants poursuivent en thèse chaque année.

z Points forts :

z Une formation pluridisciplinaire avec des enseignements de qualité (actualité des thèmes abordés et des méthodes étudiées).

z Un partenariat pour la recherche avec plusieurs laboratoires et institutions (OEP, CEE, Fédération TEPP).

z Une offre de stage centralisée et incitative répartie en fonction du classement des étudiants et fondée sur des partenariats intéressants.

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z Points faibles :

z Ouverture sur l’international peu développée notamment par l'accueil d'intervenants étrangers.

z L'attractivité de la mention est limitée (même si le flux d'étudiants est constant depuis 3 ans).

z Niveau moyen de l'assise recherche théorique.

z Prévision d'attractivité et d'insertion professionnelle peu explicitée pour la spécialité en demande de création.

Avis par spécialité

Expertise de l’emploi et des compétences

z Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z Points forts :

z Une formation pluridisciplinaire (économie, gestion, sociologie du travail) originale au niveau du PRES.

z Un bon équilibre des enseignements entre matières fondamentales, techniques d'expertise et techniques quantitatives.

z Une bonne articulation M1-M2.

z Une collaboration fructueuse avec le Centre d’Etude de l’Emploi et d'autres institutions en recherche, tout comme du côté professionnel.

z Un taux de réussite relativement élevé.

z Points faibles :

z Attractivité qui reste limitée.

z Cohérence LMD peu explicitée.

z Peu d'étudiants poursuivent en thèse.

z Nombre d'intervenants professionnels et étrangers.

z Recommandations :

z Une meilleure explicitation de la cohérence LMD et un renforcement de l'adossement recherche seraient nécessaires.

z Un renforcement de l'ouverture internationale par davantage d'intervenants étrangers pourrait aussi améliorer l'attractivité.

Expertise et ingénierie du développement

z Appréciation (A+, A, B ou C) : B

z Points forts :

z Contenu des cours.

z Spécialité répondant à une demande de formation d'experts capables d'élaborer et d'évaluer les politiques et projets de développement économique et sociaux.

z Un réseau diversifié de partenariat avec des universités africaines et des institutions expertes du développement.

z Points faibles :

z Manque d'éléments de prévision permettant d'être convaincu de l'attractivité de la spécialité, surtout dans un contexte où un master «expertise économique et gestion des projets internationaux et expertise et ingénierie du développement» existe déjà à Paris 12 dans le même PRES Paris Est.

z Certains enseignants-chercheurs ne sont pas spécialistes du domaine.

z Interventions et partenariats de professionnels à renforcer.

z Manque d'analyses prévisionnelles de la demande des employeurs éventuels.

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z Recommandations :

z Afin d’assurer l’attractivité de cette nouvelle spécialité et permettre aux étudiants de valider des stages adaptés aux objectifs, il serait souhaitable de renforcer les coopérations avec des universités étrangères et enrichir les liens avec des organismes publics et des ONG dédiés au développement.

z Il conviendrait de mieux expliquer l'originalité de la spécialité dans le riche environnement parisien.

Commentaire et recommandations

z Malgré un paysage universitaire très concurrentiel, la mention «Expertise économique» propose une spécialité originale «Expertise de l'emploi et des compétences» (EEC), qui mobilise les compétences des enseignants-chercheurs de l'OEP (Organisation et Efficacité de la Production) et dans une moindre mesure, celles des chercheurs du Centre d'étude de l'emploi (CEE). Cette formation satisfait convenablement les différents critères d'évaluation avec des enseignements de qualité, bien équilibrés entre théorie et techniques quantitatives et une bonne insertion professionnelle pour la spécialité existante. Toutefois, le flux d'étudiants, bien que constant ces trois dernières années, est relativement faible. La poursuite en thèse, bien qu'en progression en 2008 (2 allocations de thèse) n'est pas très satisfaisante.

z L'université demande la création au sein de la même mention d'une nouvelle spécialité, «Expertise et Ingénierie du développement» (EIC). On peut légitimement se demander s'il est opportun d'ouvrir cette nouvelle formation, alors même qu'il existe une offre similaire à Paris 12 dans le même PRES. Ainsi, une vigilance particulière devra être apportée à l’attractivité de la mention et plus particulièrement de la nouvelle spécialité «Expertise et ingénierie du développement». En effet, puisque l’évaluation de cette nouvelle spécialité n’est de fait pas possible, il aurait été souhaitable de fournir quelques éléments de projections plus précis sur le nombre de flux et l’insertion attendue des étudiants. Dans cette perspective, il apparaît donc nécessaire de renforcer les partenariats avec les universités étrangères et d’autres organismes dédiés au développement (les professionnels intervenant dans cette spécialité viennent majoritairement de ECOPA et IRD-DIAL). Il serait aussi bienvenu de travailler à la différenciation avec Paris 12 pour la spécialité «EIC» en continuant par exemple les séances de travail communes avec Paris 12 sur ce sujet

z Par ailleurs, il conviendrait de renforcer un peu l'adossement recherche théorique et de poursuivre les efforts pour maintenir un certain flux d'étudiants vers le doctorat.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-la-Vallée Demande n° S3100016442

Domaine : Droit Economie Gestion Mention : Management

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette offre de formation de l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée se distingue bien des autres offres universitaires (formation spécifique en management des services, seule formation universitaire consacrée aux métiers du luxe et du design). On note malgré tout, une spécialité «Audit et Contrôle» en décalage par rapport aux autres.

Globalement, le positionnement scientifique est original, il faudrait cependant le clarifier entre «Economie des Services» et «Management des activités de services». Le projet est porté par une équipe centrée sur une même problématique.

L’adossement à la recherche semble réel (appui du laboratoire, organisation et efficacité de la production, équipe d’accueil 2550). Il est spécifié que les deux thématiques centrales du laboratoire sont le management des services et le management de l’innovation. On regrette de ne pas savoir comment les enseignants-chercheurs de cette formation se positionnent par rapport à ces deux axes. Les activités de publication de l’équipe sont convenables.

L’encadrement doctoral pour la gestion reste faible car il y a peu de rang A.

La professionnalisation de la formation est réelle (possibilité de suivre la formation en alternance ; intervention réelle de professionnels dans la formation).

Les effectifs sont faibles en M1 et pour certains parcours en M2 («Collectivités territoriales» pour

«Management, Ingénierie des services et Technologies de l’Information et de la Communication»). L’objectif d’atteindre 150 étudiants en première année de Master semble ambitieux.

Sur le plan des programmes, on note une spécialisation très marquée en faveur de l’ingénierie et le management des services, avec un tronc commun en M1 mutualisé avec des spécialisations marquées à partir du S2, et un choix d’option adéquat pour les spécialités en lien avec les services. En revanche, le choix d’options est insuffisant et non suffisamment ciblé pour la spécialité «Audit et Contrôle», et il n’y a pas de véritable initiation aux problématiques de la recherche. Les parcours «Recherche» sont peu explicites pour les spécialités les plus ancrées

«services» («Innovation, design, luxe» et «Marketing et production des services».) et il n’y a pas de référence à une école doctorale.

Il existe des conventions d’échange entre l’Université Paris Est et l’Allemagne, l’Espagne, la Grande Bretagne, le Canada. Les étudiants peuvent suivre à l’étranger un à deux semestres au cours du master.

Le bilan du devenir des étudiants est effectué chaque année et atteste d’un placement satisfaisant de ces derniers.

Le dossier présenté a été rédigé avec beaucoup de soins. Il est très bien documenté et présente les informations de manière très précise. Il est globalement satisfaisant malgré quelques redondances pour les spécialités

«Management, Ingénierie des services et Technologies de l’Information et de la Communication» (MITIC) et

«Management, Ingénierie des services et Patrimoines Immobiliers». (MIPI).

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z Points forts :

z Formation professionnalisante de qualité ouvrant de réels débouchés aux étudiants.

z Positionnement original du Master sur le «Management et la gestion des services».

z Un positionnement professionnel marqué.

z Des débouchés pour les diplômés.

z Points faibles :

z Le point relatif à la formation à la recherche devrait être développé.

z Peu d’enseignants de rang A en Sciences de Gestion.

z Une spécialité «Audit et Contrôle» qui peine à trouver sa place dans la mention.

z Deux spécialités redondantes entre «MITIC» et «MIPI» qui pourraient constituer deux parcours.

Avis par spécialité

Audit et Contrôle

z Appréciation (A+, A, B ou C) : B

z Points forts :

z Formation professionnalisante répondant aux besoins des entreprises.

z Partenariat avec le cabinet KPMG de Marne la Vallée.

z Une spécialité qui correspondrait à une demande locale.

z Un positionnement ambitieux par rapport à une mention traditionnelle «Comptabilité Contrôle Audit»

(CCA).

z Points faibles :

z Les modes d’évaluation des différentes matières ne sont pas fournis.

z Le pourcentage d’intervention des professionnels au niveau des cours dispensés est insuffisant (25 %).

z Les taux de chômage indiqués sont relativement élevés (14,3 % en 2006 et 17 % en 2005 ; à quoi est-ce dû ?).

z La spécialisation «Ressources humaines et communications» brouille la lisibilité globale de la spécialité.

z Une spécialité en retrait par rapport à une spécialité CCA traditionnelle.

z Pas d’ancrage avec la Recherche.

z Recommandations :

z Proposer une spécialité «Audit et Contrôle» davantage en lien avec le secteur des services ou renforcer l’ancrage vers la comptabilité.

z Renforcer la dimension comptable de la formation pour les étudiants attirés par la filière Expertise Comptable.

z Au niveau de la présentation des différents membres de l’équipe, il aurait été intéressant de préciser les domaines de recherche de chacun d’entre eux.

z Il conviendrait de préciser les modalités d’évaluation du stage en M1 et M2 (y a-t-il une soutenance ? comment est composé le jury ?).

z Au niveau du devenir des étudiants, il faudrait fournir la liste des postes occupés, de même que celle des entreprises ayant recruté les diplômés.

Innovation, design, luxe

En collaboration avec ESIEE Management.

z Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z Points forts :

z Formation originale répondant aux besoins des entreprises.

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z Forte participation des intervenants extérieurs (50 %).

z Co-habilitation et diversité des étudiants intégrant la deuxième année de Master.

z Environnement Recherche favorable.

z Diversité des étudiants constituant le M2.

z Possibilité de VAE.

z Professionnalisation assurée par le biais de l’alternance.

z Points faibles :

z Les modalités d’accès ne sont pas très claires (comment la sélection est-elle vraiment opérée ?).

z Les modalités d’évaluation du mémoire professionnel ne sont pas précisées. Idem avec la gestion du projet innovant (à quoi cela correspond t-il ? qui se charge de l’évaluer ? Y a-t-il une présentation devant un jury ? Si oui, quelle est sa composition ?).

z Confidentialité de la spécialité.

z Potentiel Recherche inexploité en termes de parcours.

z Pas d’ouverture Internationale.

z Recommandations :

z Il conviendrait de fournir la liste des postes occupés par les diplômés, ainsi que la ventilation entre CDD et CDI.

z Expliciter et développer les séminaires «recherche».

Marketing et production des services

z Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z Points forts :

z Formation répondant aux besoins des entreprises.

z Taux de placement des étudiants très satisfaisant.

z La formation à la recherche est satisfaisante.

z Stabilité des effectifs.

z Une spécialité qui semple porter le Master.

z Professionnalisation également déclinée en formation continue.

z Spécialité pour laquelle l’encadrement doctoral est le plus marqué (2 PU).

z Point faible :

z Le pourcentage de cours assurés par les professionnels est encore un peu faible (il doit y avoir, par ailleurs, une erreur dans les pourcentages donnés pages 35 et 36. Si 80 % des enseignements sont assurés par des enseignants de l’établissement (page 35), il ne peut pas y en avoir 35 % assurés par les professionnels.).

z Recommandations :

z Fournir la liste des postes occupés par les diplômés.

z Comment les stages et le mémoire professionnel sont-ils évalués ?

z Il conviendrait de présenter les champs de recherche des différents intervenants du diplôme.

z Expliciter et développer les séminaires «recherche».

Management, Ingénierie des services et Technologies de l’Information et de la Communication (MITIC)

z Appréciation (A+, A, B ou C) : A En partenariat avec ESIEE Management.

z Points forts :

Formation répondant de manière pointue aux besoins des entreprises.

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z Alternance.

z Stabilité des effectifs constituant un noyau dur pour le Master.

z Points faibles :

z Peu de potentiel Recherche.

z Il manque un Professeur des Universités pour animer cette formation.

z La part des enseignements assurée par des enseignants de l’établissement n’est pas fournie.

z Recommandations :

z Il conviendrait de fournir la liste des postes occupés par les diplômés de même que celle des entreprises les ayant recrutés.

z Il conviendrait de préciser les modalités d’évaluation du mémoire professionnel.

Management, Ingénierie des services et Patrimoines Immobiliers (MIPI)

z Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z Points forts :

z Formation pointue de qualité répondant aux besoins des entreprises.

z Bonne sensibilisation à la recherche.

z Parcours en Formation Continue.

z Passerelle avec la Vae.

z Point faible :

z Potentiel de recherche limité.

z Recommandations :

z Préciser le mode d’évaluation du mémoire professionnel.

z Préciser la liste des postes occupés par les diplômés.

Commentaire et recommandations

On peut suggérer de penser la spécialité «Audit et Contrôle» comme un parcours du type «Gestion et pilotage des entreprises de services» pouvant s’intégrer dans les autres spécialités «services». Sinon renforcer l’équipe pédagogique dans ce sens.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-la-Vallée Demande n°S3100016476

Domaine : Droit Economie Gestion

Mention : Management des organisations sportives

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs sont clairement définis pour la mention. Le secteur d’activité associé à la mention «Management des organisations sportives» est bien délimité. Toutefois, les objectifs des deux spécialités sont redondants.

Cette formation est complémentaire d’une formation proposée par l’Université Paris XII, plus orientée sur la communication dans le domaine sportif.

L’adossement à la recherche est lié à la participation des enseignants-chercheurs qui dispensent les cours dans les deux spécialités. Mais cet appui en termes de recherche est, a priori, inexistant en management. Les laboratoires rattachés traitent l’un, de l’analyse des pouvoirs, et l’autre, de la mobilité des transports.

Le responsable est maître de conférence en sciences et techniques des activités physiques et sportives, déconnecté des logiques managériales.

Le parcours LMD est cohérent avec des liens entre le master «Management des organisations sportives» et le master «Management du tourisme» de l’IFIS et le master «Cultures sportives» de l’UFR Staps. Toutefois, la différenciation entre les deux spécialités «Management des Organisations Sportives et de Loisirs» (MOSL) et

«Management des Organisations Sportives Territoriales» (MOST) de la mention n’est pas claire au regard des UE dispensées.

Malgré la richesse du contenu de l’ensemble des UE, on peut remarquer qu’une grande majorité des cours est assuré par des professionnels, il y a donc probablement un déficit recherche et peu de référence à des cadres théoriques. Les libellés sont intéressants. On peut se poser la question des contenus, sachant qu’un PAST effectue 130 h de cours, dont l’approche est très dispersée, que les cours de management sont donnés par un MCF de la 74ème section et le cours de droit par un ATER de la 74ème section. Tout cela est étonnant. Par ailleurs, il manque quelques cours fondamentaux du type marketing de la marque, économie du sport, économie des loisirs.

L’équipe pédagogique est réduite à huit enseignants-chercheurs de l’université et trois autres enseignants- chercheurs d’autres universités, dont un seul enseignant en section 06, c’est trop peu pour former au management.

On note une large palette d’intervenants d’entreprises et des partenariats importants avec le monde de l’entreprise.

Les étudiants proviennent à 95 % de Marne-la-Vallée.

Le flux d’étudiants est en baisse.

z Points forts :

z Objectifs professionnels et débouchés.

z Positionnement de la mention.

z Intervenants professionnels.

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z Points faibles :

z Equipe pédagogique peu en adéquation avec les objectifs scientifiques.

z Equipe universitaire réduite.

z Différenciation peu claire entre les spécialités «MOSL» et «MOST».

z Intitulé «Management» galvaudé.

z Pas d’adossement à la recherche en management.

z Problème de voir des enseignants faire des cours dans des matières qui ne correspondent en aucun cas à leur formation pédagogique et scientifique.

Avis par spécialité

Management des Organisations Sportives et de Loisirs (MOSL)

z Appréciation (A+, A, B ou C) : C

z Point fort :

z Diversité et richesse des intervenants professionnels.

z Points faibles :

z Différenciation peu claire avec la spécialité «MOST».

z Equipe universitaire réduite.

z Cours en très faible nombre, n’existant qu’au semestre 3 et où le secteur des loisirs n’est absolument pas abordé.

z Recommandations :

z Revoir le positionnement avec la spécialité «MOST», en créant une seule spécialité et deux parcours, dans une autre mention existante de l’Université de Marne-la-Vallée.

z S’appuyer sur davantage d’enseignants en section 06 notamment.

z Il aurait été préférable de distinguer l’équipe pédagogique et les intervenants professionnels pour chaque spécialité afin de voir la spécificité de chacune des spécialités.

Management des Organisations Sportives Territoriales (MOST)

z Appréciation (A+, A, B ou C) : C

z Points forts :

z Diversité et richesse des intervenants professionnels.

z Débouchés très intéressants pour les étudiants.

z Points faibles :

z Positionnement proche de la spécialité «MOSL».

z Faible place des cours optionnels et, a priori, quasi-inexistence de préparation aux concours de la fonction publique territoriale.

z Recommandations :

z Pour la cohérence de la mention, il faudrait repositionner les deux spécialités «MOSL» et «MOST», en créant une seule spécialité et deux parcours, et en insérant cette spécialité dans une autre mention de l’Université de Marne-la-Vallée.

z Renforcer l’équipe pédagogique d’intervenants universitaires.

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Commentaire et recommandations

z Renforcer l’équipe pédagogique et l’adossement à la recherche avec des enseignants-chercheurs, notamment de section 06. Il est difficile d’avoir une mention avec un intitulé «Management» et si peu d’enseignants en section 06.

z Renforcer la différenciation entre les deux spécialités, ou bien, il paraît plus pertinent pour la cohérence des parcours de faire une seule spécialité avec deux parcours différents.

z Plus globalement, il serait judicieux de supprimer cette mention et de créer une spécialité

«Management des Organisations Sportives» pour l’insérer par exemple, dans la mention «Management et Ingénierie Economique» de l’Université de Marne-la-Vallée. Cela permettrait à la fois, de clarifier l’offre pour les étudiants et d’organiser le master dans une mention fortement liée au management avec des enseignants de section 06.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-la-Vallée Demande n°S3100016963

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Management des Organisations Sanitaires et Sociales

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Au sein du PRES Paris-Est, la formation proposée constitue un point d’appui pour le développement d’un pôle protection sociale et santé.

Les métiers sont bien décrits mais il y a peu d’informations chiffrées. La formation étant essentiellement en formation continue, les débouchés sont tout trouvés.

Bien située au sein du PRES Paris Est, il serait souhaitable de la rapprocher peut-être d’un CHU, mais aussi et surtout de gestionnaires. En effet, cette mention est adossée sur différentes équipes de recherche, mais où la place faite à la gestion est quasiment inexistante.

Par ailleurs, la mention est dirigée par un MCF de la 71ème section ; or, la communication ne fait pas spécialement partie des Sciences de gestion.

Enfin, si les libellés des cours sont plutôt intéressants, là encore, le management n’est pas pris en charge par des universitaires de ce domaine. Beaucoup de professionnels interviennent.

La mention se situe dans le prolongement de licences professionnelles, ce qui mériterait d’être justifié, et on note l’existence d’un diplôme d’Université “ Management d’unités fonctionnelles dans les services de santé ”.

Il y a quelques efforts de coopération avec des structures étrangères (espagnoles, anglaises, canadiennes) mais l’ouverture reste faible (ceci dit, en matière de santé, les structures nationales prévalent).

On note dix mois de stage répartis sur les deux années de formation, et des partenariats actifs avec le monde professionnel dans les trois spécialités.

Actuellement, il y a plus de 80 étudiants en Master 2 pour les trois spécialités existantes. A priori, les flux sont surtout en formation continue, plutôt faibles concernant les étudiants en formation initiale.

Une maquette de synthèse aurait été la bienvenue.

Points forts :

Partenariats et qualité des intervenants professionnels.

Au cours de ce quadriennal, l’Université souhaite créer au moins quatre chaires d’entreprise (Véolia, La Poste, partenaires de l’économie sociale et solidaire, INA).

Stages en entreprise.

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Points faibles :

Pas de partenariat avec un CHU (en particulier celui de Créteil) et il n’est pas précisé s’il y a effectivement des médecins en M2 FC et, si oui, combien.

Passage en M2 dès lors que 70 % des ECTS sont obtenues en M1.

Très faible adossement à la recherche, voire absence de recherche (aucun professeur des universités).

Une équipe universitaire réduite et très peu de gestionnaires.

Avis par spécialité

Management des Etablissements, Services et Organisations de Santé (MESOS)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité est le prolongement de la spécialité «Ingénierie des Organisations de Protection Sociale, de Santé et d’Action Sociale» (IOPSSAS) de la mention «Ingénierie des Services» (habilitée en 2006) et, auparavant, DESS

«Ingénierie des réseaux de santé» habilité depuis juillet 2000.

Cette spécialité est organisée en deux parcours : «Etablissements et Services de Santé» (ESS) et «Nouvelles Organisations et Réseaux de Santé» (NORS).

Points forts :

Qualité des contenus.

Stage de quatre mois en M1, de six mois en alternance en M2.

Utilisation des équipements spécifiques de l’IFIS dans ses nouveaux locaux du Val d’Europe et de la plateforme du campus numérique de l’Université.

Comme pour la mention, bons partenariats professionnels et un dispositif de stages structuré.

Points faibles :

Volume horaire de «Gestion des Ressources Humaines» faible : 20 h.

Aucun MCF HDR ou Professeur des Universités.

Recherche extrêmement faible.

Recommandations :

Fusion des deux parcours (20 étudiants en tout en M2).

Réaménager le dossier.

Ingénierie de la Protection Sociale (IPS)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Positionnement porteur mais sans passerelle ou «fertilisation» scientifique.

Points forts : Partenariats.

Réponse à une demande bien ciblée.

Stages.

Points faibles :

Aucun vrai volet recherche : un seul chercheur HDR.

Aucun professeur si ce n’est la présence très ponctuelle (quelques heures) de Claude Le Pen comme

«caution scientifique».

Equipe pédagogique universitaire.

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Recommandation :

Eventuelle intégration du parcours «NORS» de la spécialité «MESOS».

Management de l'Insertion par l'Economie Sociale et Solidaire (MIESS)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité correspond à l’ex DESS «Gestion des entreprises d’insertion» créé en 1992. Professionnalisant mais en décalage scientifique.

Points forts :

Positionnement singulier.

Formation très professionnalisée, avec une ancienneté qui renforce l’expérience.

Points faibles :

Ouverture à l’international.

Peu de recherche sur un domaine scientifique en fort développement (entrepreneuriat, dynamiques territoriales, formation).

L’équipe pédagogique universitaire, notamment en Sciences de gestion.

Commentaire et recommandations

Fusion des parcours «ESS» et «NORS» de la spécialité «MESOS» dans la mesure où les effectifs en FC sont faibles et que les effectifs en FI sont moins nombreux que dans les deux autres spécialités. Les étudiants du parcours «NORS», désireux de faire plus de «social» pourraient aussi «se rabattre» sur la spécialité

«IPS».

Ce Master, issu de deux DESS, n’a pas su évoluer vers la recherche. Son positionnement opérationnel est intéressant, en particulier au regard de partenariats professionnels mais correspond clairement à celui d’un IUP. Sans le recrutement d’un Professeur des universités titulaire, en poste à l’Université de Marne- la-Vallée, il paraît difficile d’envisager un grade de master, la recherche étant sous-développée voire inexistante.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-la-Vallée Demande n° S3100016978

Domaine : Droit Economie Gestion Mention : Management du tourisme

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les débouchés semblent réels et l’excellent niveau des diplômés en langues étrangères est un atout (rappelons que la maîtrise de l’anglais est exigée à l’entrée du master). On peut toutefois s’interroger sur le niveau en économie et gestion à ce même stade.

Les relations internationales semblent très bonnes, on note la délivrance d’un double master avec des universités étrangères.

La mention est dirigée par un MCF HC Section 05. L’équipe pédagogique est faible : la proportion de Past et de Prag est élevée, et il manque de PR, de MCF et d’enseignants-chercheurs de section 06.

L’adossement à la recherche en Management est très faible et la formation à la recherche est faible.

En M2, la part de tronc commun devrait être réduite afin de renforcer les aspects spécifiques des spécialités.

De plus, les enseignements de management et de marketing relationnel sont à renforcer dans les spécialités du M2.

Des partenariats avec des entreprises plus orientées vers le management sont à développer.

Les flux sont corrects, la mention a une bonne attractivité, et l’insertion est bonne d’après les données communiquées.

z Points forts :

z Très bonne ouverture internationale, avec délivrance d’un double master avec des universités étrangères.

z Les débouchés semblent réels et l’excellent niveau des diplômés en langues étrangères est un atout évident.

z Points faibles :

z Faiblesse de l’équipe pédagogique.

z Faible adossement à la recherche.

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Avis par spécialité

Tourisme d’Affaires, Congrès et Evènementiel (TACE)

z Appréciation (A+, A, B ou C) : B

z Points forts :

z Bonne ouverture internationale.

z Débouchés réels.

z Points faibles :

z Insuffisance des enseignements spécifiques à l’intitulé de la spécialité.

z Faible adossement à la recherche.

z Recommandation :

z La part de tronc commun devrait être réduite afin de renforcer les aspects spécifiques à cette spécialité en termes de management, communication, vente et marketing.

Tourisme et Hôtellerie Haut de Gamme (T2HG)

z Appréciation (A+, A, B ou C) : B

z Points forts :

z Bonne ouverture internationale.

z Débouchés réels.

z Excellent niveau des diplômés en langues étrangères.

z Points faibles :

z Insuffisance des enseignements spécifiques à l’intitulé de la spécialité.

z Faible adossement à la recherche.

z Recommandation :

z La part de tronc commun devrait être réduite afin de renforcer les aspects spécifiques à cette spécialité en termes de communication, de psycho-sociologie des clientèles du tourisme et de l’hôtellerie haut de gamme, marketing relationnel.

Commentaire et recommandations

Ce master est le résultat de la fusion assez réussie de certains éléments de l’IUP et du DESS en management du tourisme d’affaires. La maîtrise de l’anglais est exigée à l’entrée de ce master et de nombreux enseignements sont dispensés dans cette langue, ce qui est un réel atout pour les diplômés.

En M2, la part de tronc commun devrait être réduite afin de renforcer les aspects spécifiques à chacune des spécialités. Ces aspects correspondent souvent aux dimensions managériales, commerciales et marketing qu’il conviendrait de renforcer. Dans cette même perspective, l’équipe pédagogique devrait aussi être renforcée par la présence d’enseignants-chercheurs de la section 06 (sciences de gestion).

De même, l’adossement à la recherche de ce master en «Management du Tourisme» devrait être renforcé par le développement de liens et de partenariats orientés vers des laboratoires et équipes de recherche en management.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-la-Vallée Demande n°S3100017079

Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Cultures et métiers du web

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Né de l’éclatement de plusieurs spécialités du master AIGEME, ce projet de master adopte un positionnement original : former des étudiants généralistes en sciences humaines et sociales, à des métiers du web alliant compétences techniques, capacité de conception et capacité d’analyse et management de projets multimédia. Il ambitionne également de réussir la transition entre un recrutement effectué auparavant en licences professionnelles des filières en informatique vers les filières généralistes précitées.

Sur l’ensemble du document et à travers la fiche RNCP, on identifie clairement les objectifs professionnels de cette mention (et spécialité) qui vise à former des cadres en charge de piloter des projets web ou multimédia, maîtrisant à la fois, la dimension technique, culturelle et managériale du métier. La mention « Cultures et métiers du Web » cherche audacieusement à trouver sa place parmi des formations bien implantées aux débouchés relativement similaires (cadres amenés à piloter des projets TIC et notamment multimédia), mais recrutant des profils différents : scientifiques (école d’ingénieur IMAC) ou gestion (master MITIC). Une telle concurrence, plus technicienne, risque de nuire au bon placement des futurs diplômés.

Les informations fournies dans le dossier concernant l’insertion professionnelle sont quelque peu contradictoires. Dans un premier temps, il est indiqué que « neuf étudiants sur dix trouvent un emploi immédiatement au sortir de leur formation ». Puis, il est indiqué que l’Observatoire des Formations et des Insertions Professionnelles, Evaluations (OFIPE) « montre, pour les deux spécialités du master AIGEME, une insertion professionnelle qui, bien que satisfaisante, reste perfectible ».

Le taux de réussite était relativement faible (68% en 2005-2006). Ceci est expliqué dans le dossier par « un hiatus entre les attentes des étudiants issus de filières SHS ou littéraire et le contenu de la formation » (trop informatique). Cela laisse à entendre que les mêmes soucis sont à redouter pour ce nouveau master qui semble trop informatique pour des étudiants avec une formation de base en sciences humaines.

La formation a la particularité de fonctionner en alternance entre cours et stage tout au long de l’année académique et sur les deux années du master, ce qui renforce son lien permanent avec le milieu professionnel, même si l’alternance dès le 1er semestre de master paraît prématurée (semestre 1 : étudiants pas encore formés ni spécialisés). Il aurait été souhaitable de préciser davantage les missions et lieux de stage visés, en M1 et en M2.

Une nouvelle équipe pédagogique est en place depuis mai 2008 et tente de faire évoluer la formation vers un public ciblé. Renouvelée, cette équipe enseignante s’appuie davantage sur la recherche. Le changement est donc en cours et ne peut être redevable d'un bilan. Un adossement à la recherche, fondé sur trois laboratoires locaux, est affirmé. Mais le lien entre leurs thèmes de recherche et les contenus de la formation semble très limité et interroge sur la solidité de l'adossement. Ainsi, il apparaît un grand éloignement entre la thématique de recherche (Pouvoir et territoires ; Pouvoir, savoir, discours ; Cultures sportives) du laboratoire « Analyse Comparée des Pouvoirs » et les compétences disciplinaires d’un spécialiste dans la « Production des contenus Web et multimédia ». Difficile également de valoriser comme adossement à ce master, un laboratoire « Littérature savoirs et arts », dont un seul membre intervient qui plus est dans une matière optionnelle (« Histoire de l’art ») en première année du master.

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La formation à la recherche est pleinement intégrée dans la formation, en M1 et M2, à travers des cours méthodologiques et des séminaires animés par des chercheurs titulaires. La soutenance de mémoire en M1 se transforme en projet hypermédia en M2, ce qui interroge : quelle pertinence sur le plan scientifique ? Comment le valoriser si une poursuite en doctorat est envisagée par l’étudiant ? Comment faire converger sur un même projet concret, différentes recherches venant de disciplines diverses ?

z Points forts :

z Efforts pour développer la formation à la recherche dans une formation à visée professionnelle.

z Alternance entre cours et stage en entreprise renforçant les liens avec le milieu professionnel.

z Enseignements disponibles en formation à distance.

z Points faibles :

z Insertion professionnelle pas évaluée sur les deux dernières promotions.

z Pas de mémoire soutenu en M2, ce qui peut pénaliser la poursuite éventuelle d’études en doctorat.

z Orientation très informatique de la formation qui ne laisse sans doute pas toute sa place aux usages et aux enjeux socio-économiques du multimédias.

z Présenter une nouvelle mention (« Cultures et métiers du Web ») qui ne se retrouve pas parmi les dénominations nationales n’est pas justifié pour la spécialité « Production des contenus Web et multimédia ».

z Les objectifs scientifiques et pédagogiques ambitieux annoncés sont irréalistes par rapport à une partie du public visé. C’est irréaliste de penser qu’après ce master, qui n’exige « aucun pré-requis en informatique », un étudiant avec une licence en sciences humaines (histoire, géographie, sociologie, lettres modernes, philosophie, langues, …) peut prétendre devenir « expert en technologie Internet et multimédia ».

z La production scientifique du responsable de la mention, MCF en « Histoire contemporaine », n’a aucun lien avec le contenu disciplinaire du master. Il faut noter de plus, la forte présence de profils d’enseignants en histoire et géographie en M1 ce qui est surprenant pour un tel diplôme.

z Utiliser le mémoire de recherche (projet individuel en première année) comme support à un projet de réécriture hypermédia (projet collectif en deuxième année) semble incompatible, car les objectifs des deux projets sont très différents.

z Il n’y a aucune UE concernant les fondements du multimédia (numérisation, standards et normes, compression, indexation et structuration du contenu (MPEG-7, MPEG-21, XML, RDF…))

z Il n’y a pas non plus d’UE fournissant des savoirs de base en réseaux informatiques (architectures, protocoles, services, réseaux haut débit, réseaux sans-fil, sécurité, …).

Avis par spécialité

Production des contenus web et multimédia

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Commentaire et recommandations

z Diminuer la part accordée aux enseignements informatiques, parfois trop pointus pour le public et les métiers visés. Et dans ce cas, renforcer les enseignements liés aux métiers et stratégies d’entreprises sur Internet.

z Développer la connaissance des stratégies éditoriales (contenus) multimédias et de façon générale lister de façon plus exhaustive les apprentissages fondamentaux du multimédia.

z Intégrer des enseignants-chercheurs en information-communication dans l’équipe pédagogique.

z Renforcer les liens avec les activités de recherche des laboratoires de rattachement.

z Préciser la nature du partenariat avec l’INA.

z Revoir l'argumentaire à destination du public étudiant non spécialiste pour éviter des désillusions.

z Revoir aussi la pédagogie, en l'adaptant aux spécificités de ces étudiants et en fixant des objectifs plus réalistes. Une spécialité « Production des contenus Web et multimédia » qui s’adresse aux étudiants issus de filières Sciences humaines et sociales ou littéraire, demande une réflexion plus poussée sur les connaissances de base indispensables pour un tel master, qui devront se retrouver dans la maquette.

z Rendre le dossier plus cohérent, en éliminant les informations contradictoires, comme les crédits ECTS de certaines UE qui changent d'un tableau à l'autre.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-la-Vallée Demande n° S3100017097

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Génie des systèmes industriels

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master « Génie des systèmes industriels » (GSI) composée d’une seule spécialité, est l'un des deux masters de ce type de l'académie de Créteil, au sein du PRES Université Paris-Est. Le master « GSI » de l’université Paris 12 est à dominante « Maintenance », celui de l’université de Marne-la-Vallée à dominante « Etude des produits et de leur technologie de production ». Le contexte académique de Créteil montre un vrai déficit de formation technologique à bac+5 par rapport au nombre élevé de bacheliers technologiques formés, alors que l'environnement industriel est avéré.

Cette formation a fait ses preuves dans le domaine, et conduit à un diplôme bien valorisé dans l'industrie. Elle s'inscrit dans un contexte logique à l'université de Marne-la-Vallée.

L'objectif pédagogique du master « GSI » est de former des cadres supérieurs dans les domaines de la production et de la conception de systèmes industriels dans un contexte d’ingénierie simultanée. Il est clairement bâti sur un IUP qui a « glissé » la formation sur L3, M1 et M2. Il ne comporte qu'une seule spécialité professionnalisante. Un très fort appui sur les stages et l'implication du monde industriel est mis en avant. L'objectif professionnalisant est bien affirmé et l'appui sur l'environnement industriel est bien étayé. Les objectifs professionnels et débouchés se situent au niveau Ingénieur dans l'industrie mécanique. Les fonctions occupées sont clairement définies au niveau Ingénieur d'étude, Chef de projet, Ingénieur méthodes, qualité ou maintenance.

Les débouchés semblent convaincants vu les bilans du devenir des étudiants. On note un taux de chômage nul à dix-huit mois, un temps d’accès à l’emploi d’environ trois mois avec un taux de CDI de l’ordre de 90 % pour la promotion 2005/06. Tous ces chiffres constituent des indicateurs nets de réussite.

Trente-cinq étudiants sont attendus en M1, ce qui paraît optimiste si on compare à la moyenne (fluctuante) de vingt-cinq étudiants depuis 2005. Il est annoncé trente étudiants pour le M2, ce qui paraît très optimiste si on compare aux dix-neuf et seize étudiants constatés en 2007 et 2008. Le dossier ne fournit pas d'explications pour ces variations de flux. Les modalités de recrutement sont correctes, mais on note un manque d'ouverture en entrée du M1 et du M2.

Cette formation a très peu d'adossement à la recherche, en particulier dû à l'absence de spécialité ou d'UE à caractère « recherche ». Le laboratoire MSME (FRE habilitée au 1er janvier 2008) fournit seulement quatre enseignants sur l'ensemble de l'équipe pédagogique (avec un seul professeur d'université locale).

L'ouverture à l'international n'est pas développée dans le projet.

z Points forts :

z Une formation de profil « ingénieurs de conception de produits et de systèmes » avec des compétences en production, bien en phase avec le contexte socioéconomique.

z Un caractère professionnalisant affirmé, par les stages nombreux, l'implication forte d'enseignants industriels, la présence d'un conseil de perfectionnement.

z Une formation labellisée de type IUP bien insérée dans le LMD.

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z La très bonne insertion, prouvée par enquête, des étudiants dans le monde du travail.

z Un parcours cohérent du L3 au M2, même si il existe peu d'entrées ou de sorties au cours de ces trois ans.

z Une équipe enseignante compétente du point de vue technologique.

z Une formation nécessaire vu la faible couverture en formations technologiques de ce niveau dans l'académie, comparé aux nombre de bacheliers technologiques de cette académie.

z Points faibles :

z Une mention de master de taille très réduite : une seule spécialité professionnalisante, environ quarante étudiants sur l'ensemble M1-M2. Les inconvénients dus à cette faible taille rendent difficile la mutualisation des enseignements avec d'autres spécialités ainsi qu’une absence de contexte recherche, faute entre autres, de spécialité ou d'UE recherche.

z Un manque important d'enseignants MCF et surtout Pr. lesquels pourraient faire profiter de leurs compétences acquises en recherche.

z Le faible adossement au laboratoire MSME.

z L’absence de projet de développement des relations internationales, en particulier il n'est pas fait mention de possibilité de suivre une des deux années à l'étranger pour les étudiants français dans le cadre de programmes tel qu’ERASMUS.

z Le volume horaire est assez faible (en tout, 373 heures en M1 et 242 heures en M2).

z On constate également certains manques dans les contenus d'UE, comme par exemple l’absence d’enseignement en gestion de production et très peu en production ; ce qui est un peu en contradiction avec un des points de l'objectif professionnel affiché.

Avis par spécialité

Ingénierie de la production et de la conception de produit

L’avis concernant la spécialité est identique à celui de la mention.

Commentaires et recommandations

Il paraît important de renforcer les points suivants :

z Mieux valoriser les aspects « recherche », peut-être en adossant la spécialité à une mention de master plus large comportant des spécialités « recherche ». Cela permettrait de proposer des parcours

« recherche » aux étudiants.

z Faire assurer une part plus significative d'enseignements par les enseignants-chercheurs de MSME. Plus particulièrement, il serait souhaitable d'impliquer davantage de chercheurs orientés « Conception » dans l'équipe.

z Proposer des possibilités de cursus à l'étranger pour les étudiants du master.

z Rééquilibrer les volumes d'UE et leurs crédits ECTS (à titre d’exemple, pour un stage qui peut durer au maximum 21 semaines en M1 et au minimum le même temps en M2, les crédits passent de 15 à 30 ! En M2, 9 crédits sont attribués pour 36 heures d’enseignement (UE 1S3) puis, 6 crédits seulement pour 60 heures (UE 3S3)…).

z Envisager la possibilité de mutualisation d'UE avec la formation « Ingénieur 2000 » (formation en alternance), filière « Génie mécanique », qui dispense des enseignements dans le même domaine. Cette mise en commun devrait être possible malgré le régime alternant des étudiants « Ingénieur 2000 ».

z Une part plus importante pourrait être attribuée aux options et permettre ainsi une introduction des thèmes organisation/gestion industrielle.

z Une autre piste est évidemment le rapprochement avec le master proche proposé par une autre université du PRES.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris-Est Marne-La-Vallée Demande n°S3100017166

Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : STAPS

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La proposition de ce master, portée par l’UFR STAPS de l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée (en partenariat avec l’université Paris 12 Val-de-Marne), est organisée autour d’une seule spécialité, « Cultures sportives ». La mention offre à la fois, une sortie recherche et à une sortie professionnelle. L’objectif de formation est de « préparer par la maîtrise de connaissances de pointe et par le développement d’une démarche de recherche critique et la connaissance des contextes de pratique, à la recherche dans le domaine des sciences sociales (histoire, sociologie, sciences de l’éducation) et à l’enseignement ». Fondée sur un tronc commun en M1, l’offre de formation se différencie en M2 en proposant trois parcours : un parcours recherche « Sciences Sociales et Sport » (PR3S) et deux parcours professionnels, « Enseignement de l’EPS dans le secondaire » (PEES) et « Enseignement primaire » (PEP).

L’organisation pédagogique (mutualisations inter parcours et inter mentions) et l’appui scientifique d’un laboratoire pluridisciplinaire rend compte de la bonne implantation académique du projet. La mention regroupe les forces locales impliquées en sciences sociales appliquées au sport. Pour autant, le dossier est perfectible sur le plan de la lisibilité et de l’adossement formation à la recherche. Il serait en effet souhaitable de positionner plus clairement la dimension professionnalisante de la mention, de préciser la formation à la recherche et d’envisager d’étendre les appuis scientifiques à d’autres laboratoires institutionnellement reconnus.

z Points forts :

z L’organisation pédagogique est opérante. Elle est cohérente avec des objectifs scientifiques et pédagogiques clairement définis (orientés pour l’essentiel vers l’enseignement et la recherche).

L’architecture en Y définit un tronc commun en M1 (avec système optionnel en semestre 2 préfigurant le M2) et 3 parcours (recherche, enseignement primaire, enseignement secondaire) en M2.

z La mutualisation de la formation STAPS avec les enseignements d’histoire donne du corps à la formation et assoit la cohérence du système optionnel. Le croisement STAPS – Sciences Sociales, favorisé par l’adossement au laboratoire EA 3350, est bien étayé. Les contenus proposés offrent ainsi de nombreuses possibilités d’individualisation des parcours en mettant en œuvre des mutualisations multiples.

z La mention s’inscrit de manière pertinente dans la cohérence des parcours LMD. La spécialité se positionne en effet à la fois comme un prolongement de la Licence STAPS (elle est également en cohérence avec d’autres parcours Licence SHS) et à la fois comme une étape nécessaire vers une poursuite potentielle en doctorat (pour le parcours « Recherche en sciences sociales et sport »).

z Points faibles :

z La composition de l’équipe pédagogique semble en décalage avec une offre de formation qui affiche clairement une dominante recherche dans ses enseignements. L’équipe enseignante de l’établissement est ainsi constituée de 11 PRAG et de 6 enseignants-chercheurs. Présentant globalement la même répartition, l’équipe des enseignants provenant d’autres établissements rassemble 6 PRAG et 3 enseignants-chercheurs.

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z L’aspect professionnalisant de la formation en direction de la sphère privée apparaît peu significatif. La revendication d’une formation qui se veut en partie professionnalisante vers les entreprises ne se concrétise ni dans les enseignements proposés, ni dans la composition de l’équipe pédagogique (intervenants professionnels).

z La formation à la recherche, présentée comme un point fort de la mention par les porteurs du projet, n’est pas assez présente dans les contenus. Elle n’est qu’une option aux semestres 3 et 4. Par ailleurs, il n’est pas clairement indiqué dans le dossier comment « les étudiants sont étroitement intégrés au travail de l’équipe durant leur stage » (e. g. séminaires, travaux de recherche en cours, …). Enfin, la construction de la recherche et l’originalité de l’approche en Sciences Sociales, pour la filière recherche ne sont pas bien traduites à travers les propositions de formation. Compte tenu des liens établis avec un laboratoire d’Histoire (Politique), cela pourrait être précisé dans le dossier.

z L’adossement à la recherche reste perfectible. Une seule équipe de recherche constitue l’appui scientifique de la mention. Par ailleurs, cette équipe pluridisciplinaire (composée d’historiens, de géographes, et d’historiens et sociologues du sport) comprend peu de chercheurs en sport et apparaît un peu hétérogène sur le plan de la production scientifique (un PU en STAPS associé à 2 MCF publiants, les autres sont non publiants, un PU historien associé à un MCF historien ; des chercheurs externes en appui à Paris 12 et Paris 10).

z L’ouverture internationale est à développer. Le dossier mentionne uniquement « la participation aux programmes d’échanges internationaux ».

Avis par spécialité

Cultures sportives

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Commentaire et recommandations

Cette proposition de master est adossée à l’Université de Marne-la Vallée. Une partie des enseignements est mutualisée avec le département histoire de cette même université. La mention est annoncée, comme étant « la seule du PRES Paris-Est à offrir une spécialisation sportive dans le domaine des sciences sociales ». On peut néanmoins s’interroger sur le manque de collaboration/mutualisation au sein des masters STAPS du PRES. N’eût-il pas été cohérent de mutualiser un certain nombre d’enseignements sous forme d’un tronc commun introductif aux autres mentions ouvertes sur le PRES (Management et didactique) ? La revendication d’une formation professionnelle n’est pas fondée en-dehors d’une professionnalisation vers les métiers de l’enseignement qui est visible, tant à travers les contenus d’enseignements qu’à travers les compétences des professionnels annoncés comme intervenants dans ce master. Les résultats des promotions antérieures sont satisfaisants néanmoins, le dossier ne fait pas apparaître de suivi de cohorte et les 5 exemples fournis, confortent l’idée que ce master prépare aux formations d’enseignant. Les contenus de formation sont cohérents, si on extrait la dénomination « professionnalisante vers les entreprises ». Ce master résolument recherche souffre à la fois d’un adossement à une seule équipe d’accueil, même si celle-ci s’avère pluridisciplinaire par sa composition essentiellement 22ème et 74ème sections et à la fois du manque d’enseignants- chercheurs composant l’équipe pédagogique. Afin d’améliorer la lisibilité de l’ensemble et de renforcer l’adossement à la recherche, il serait par conséquent souhaitable :

z De préciser l’affichage général de la formation. Il semble nécessaire : (1) soit d’afficher plus clairement le cursus recherche/métiers de la formation ; (2) soit de mieux structurer la partie « professionnalisante vers les entreprises » en renforçant l’intervention de professionnels du secteur.

z De préciser la formation à la recherche (participations aux séminaires, aux lignes de recherche, liens avec les écoles doctorales…).

z D’étendre la liste des unités de recherche pouvant servir d’appui scientifique à la spécialité (ouverture en direction du PRES Paris-Est, ouverture en direction de l’ensemble des composantes STAPS de la région Parisienne).

z De renforcer l’ouverture internationale de la mention (e. g. collaborations européennes dans le cadre des réseaux en sciences du sport).

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