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Section des Formations et des diplômes. Evaluation des masters de l'université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

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Academic year: 2022

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(1)

Section des Formations et des diplômes

Evaluation des masters

de l'Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Juillet 2009

(2)

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters

de l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Juillet 2009

(3)

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Demande n°S3100018227

Domaine : Cultures Humanités et Sciences des Sociétés Mention : Histoire culturelle et sociale

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette formation présente une insertion claire dans le PRES Universud en lien avec l’université et l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSAV).

Elle témoigne d'un souci permanent de l'orientation et des débouchés professionnels des étudiants inscrits. Elle offre des spécialités originales qui se révèlent attractives (d'après l'origine des étudiants). Le projet est cohérent et bien structuré.

Deux des quatre spécialités sont professionnalisantes, de plus dès le S1 est prévu un forum des métiers liés à ce master, des stages dans les spécialités au M2, sans compter le partenariat avec les archives et l’ENSAV.

Les flux montrent que près de 40% des étudiants ne viennent pas de l’UVSQ et que ce master attire environ 10%

d’étrangers avec une progression en ce sens les deux dernières années.

La présentation matérielle du dossier est remarquable.

z

Points forts :

z Un réel accompagnement de l’étudiant pour l’aider dans sa progression, une aide à la mise à niveau lorsque il ne vient pas d’une formation d'histoire. Un souci de l’insertion professionnelle qui propose deux spécialités professionnelles sur quatre en tenant compte des souhaits exprimés précédemment par les étudiants.

z Un solide adossement à la recherche.

z La formation est bien intégrée dans l’environnement et dans l’université. L’attractivité et les taux de réussite sont très satisfaisants. Des mesures sont prévues pour les améliorer.

z Des équivalences sont prévues pour les admissibles aux concours de l’enseignement.

z

Points faibles :

z Les effectifs sont assez faibles, si on les rapporte à l’offre de séminaires, peut-être trop grande / trop dispersée.

z L’ouverture à l’international apparaît difficile pour les spécialités recherche, malgré des tentatives en ce sens.

(4)

Avis par spécialité

Histoire culturelle et sociale de l’Antiquité au monde contemporain

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z

Points forts :

z Volonté de donner une formation historique pour déboucher sur l’enseignement et la recherche mais sans s’y enfermer, afin de pouvoir prétendre à d’autres métiers dans le monde de la culture, de l’édition.

z Très bon adossement à la recherche.

z Un encadrement et une formation à la recherche renforcée.

z Des débouchés vers le doctorat (5 à 8 par an), vers l’enseignement secondaire (une dizaine chaque année), d’autres se dirigent vers un master professionnel après avoir obtenu leur master recherche.

z

Point faible :

z Constat d’une dizaine d’abandons par an, mais on note la volonté d’y remédier par un encadrement renforcé et des entretiens réguliers et obligatoires.

z

Recommandation :

z Il faudrait pouvoir faciliter le passage vers des masters professionnels après le M1. Les abandons seraient alors des orientations positives.

Histoire sociale et culturelle de l’architecture et des formes urbaines

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z

Points forts :

z Analyse des liens entre production architecturale et production urbaine.

z Formation pluridisciplinaire aux méthodes de l’historien, de l’historien d’art et de l’architecte.

z Deux types de débouchés sont offerts : ceux qui, dans le secteur public touchent à la valorisation du patrimoine, ainsi que ceux de l’enseignement et de la recherche.

z Si l’ENSAV est le maître d’œuvre, la relation est forte avec l’université (collaboration ancienne dans le cadre d’un DEA).

z

Point faible :

z Les étudiants suivant cette spécialité sont peu nombreux, mais peut-être est-ce lié à la provenance des étudiants.

Métiers de la culture – archives

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

z

Points forts :

z Fort pourcentage de professionnels (90%) et enseignement archivistique de l’ordre de 80%.

z Liens solides avec les Archives départementales et les archives de Paris (conventions).

z Une formation centrée sur les supports nouveaux, les téléprocédures, les nouveaux moyens de conservation. Connaissance des nouveaux logiciels.

z Accent mis sur la dimension internationale à un moment où les normes archivistiques et les méthodes tendent à s’harmoniser.

z Tous trouvent un emploi dans leur spécialité.

z Importance de l’anglais professionnel.

z Stage au cours du semestre S4.

z Le lien actif avec les anciens diplômés.

(5)

z

Point faible :

z Il ne semble pas y avoir de stages intermédiaires recommandés qui pourraient préparer les étudiants au stage final destiné à l'insertion professionnelle.

z

Recommandations :

z Souhait d’aide à la mobilité pour des stages à l’étranger.

z Souhait d’un doctorat en archivistique, afin de s’aligner sur les pays voisins et faciliter ainsi l’insertion professionnelle à l’étranger ou au moins la mobilité professionnelle.

z Très grande dispersion du nombre d’intervenants et donc des cours pour les étudiants. Spécialité confiée à un maître de conférences dont le domaine de recherche semble assez éloigné du contenu de cette formation. L’essentiel de l’enseignement est confié à un professeur invité : problème de la perpétuation de la formation ?

Patrimoine bâti et contemporain : histoire et projet

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z

Points forts :

z Volonté de répondre à un souhait d’étudiants pour leur insertion professionnelle.

z Origine disciplinaire multiple puisque ils peuvent venir d’histoire, d’histoire de l’art, de l’ENSAV, de droit, gestion, d’ingénierie, en vue de débouchés vers la maîtrise d’ouvrage comme de la maîtrise d’œuvre.

z Seule formation de ce type en Ile-de-France.

z Une quinzaine d’étudiants est prévue chaque année.

z L'enseignement prévoit l'étude de cas concrets ; les étudiants prennent ainsi l’habitude de faire un travail collectif ce qui est indispensable pour leur futur métier.

z Originalité de la formation proposée par rapport à l’offre existante. Partenariat avec l’ESAV et un institut de Mayence.

z

Points faibles :

z Le lien avec les professionnels non universitaires, aussi bien dans l’enseignement que dans l’offre éventuelle de stage reste pour le moment peu étoffé.

z Il s'agit plutôt d'une contradiction : il est prévu que le rapport final soit rédigé en partie en anglais et présenté à l’oral en anglais, certes, mais les principaux partenaires étrangers sont allemands. Les étudiants inscrits ne pourraient-ils bénéficier d’une formation en allemand (et un peu plus que des rudiments)?

z

Recommandation :

z Il faudra veiller à ce que l’aide à l’insertion professionnelle ne soit pas uniquement le fait d’une association d’anciens étudiants. Il existe un observatoire qui peut et doit assurer le suivi pour permettre à la formation d’évoluer.

Commentaire et recommandations

z Veiller à donner une qualification linguistique solide et reconnue (le CLES par exemple).

(6)

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Demande n° S3100018231

Domaine : Culture, Humanités, Sciences Humaines et Sociales Mention : Sociologie Démographie

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master, qui existe depuis 2004, présente un certain nombre d’originalités et de nouveautés. A l’occasion de sa demande de renouvellement, il instaure un second parcours en M1, intitulé «AES - Conduite de projet», pour offrir un débouché plus logique aux licenciés d’AES, et fournir une meilleure transition vers la spécialité de M2 «Conduite du Changement». Les spécialités proposées sont originales et des liens solides sont établis avec le laboratoire Printemps, mais également avec le Cesdip, l’Ined, et l’environnement professionnel, notamment dans le domaine des «métiers de la ville».

L’équipe pédagogique de la mention comprend cinq professeurs et une maîtresse de conférences avec HDR. L’idée de favoriser la perméabilité, en proposant des préparations simultanées d’une mention professionnelle et de la mention recherche est une bonne option face aux fluctuations de public de cette dernière mention.

z

Points forts :

z Organisation pédagogique claire et équilibrée avec une place satisfaisante des stages et de la méthodologie. Il existe des modules de préparation à l’insertion professionnelle. Nombreuses passerelles entre spécialités.

z Place des approches quantitatives.

z Les thèmes du master ont une réelle pertinence socioprofessionnelle.

z Enseignements sur les entreprises et sur les territoires.

z Séminaires de recherche pour les étudiants en parcours de spécialité professionnelle.

z Accompagnement de la professionnalisation des étudiants grâce aux stages.

z

Points faibles :

z Une certaine irrégularité des effectifs d’une année à l’autre, avec une tendance à la baisse pour le M2 Recherche.

z Le taux d’abandon en cours de M1 paraît élevé.

z Les relations internationales paraissent peu développées.

Avis par spécialité

Sociologie des professions et de l’action publique

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est bien adossée à deux laboratoires de recherche pointus, le Printemps et le Cesdip. Elle bénéficie de sa prise en charge par les enseignants-chercheurs du laboratoire Printemps, équipe ambitieuse et fortement impliquée dans les formations de l’Université de Versailles Saint-Quentin.

(7)

Il faudra surveiller la question de l’évolution des effectifs et le taux d’abandon.

z

Points forts :

z L’originalité thématique est incontestable.

z L’équipe pédagogique est forte et cohérente. Elle comprend sept professeurs détenteurs d’HDR, avec un tiers d’intervenants extérieurs.

z La spécialité a entamé une démarche de redéfinition, en favorisant la perméabilité avec les M2Pro : l’idée est qu’un seul mémoire et un seul travail de terrain, correspondant au stage, permettent de valider le M2 Pro et le M2 Recherche.

z Des partenariats sont recherchés avec les universités voisines.

z Le laboratoire Printemps a décidé d’instaurer un séminaire de suivi des doctorants élargi aux étudiants de M2. Le niveau d’insertion des docteurs est très satisfaisant : au cours des quatre années passées, 12 docteurs en sociologie de l’Université de Versailles Saint-Quentin sur 17 ont trouvé un emploi conforme à leur projet.

z

Points faibles :

z Baisse des effectifs à l’entrée (autour de la dizaine).

z Un taux d’abandon en cours de M2 trop élevé, qui nécessiterait d’améliorer le tutorat. Plusieurs voies sont explorées pour y pallier : possibilité offerte à de bons étudiants (susceptibles d’entrer en thèse) de suivre simultanément le M2 Recherche et un M2 pro.

z On manque de précisions sur les relations internationales mentionnées dans le dossier, alors qu’elles pourraient donner lieu à des stages/séjours de terrain.

z

Recommandation :

z Il conviendra de suivre les effets des initiatives mentionnées afin de parer à la baisse de l’effectif.

Développement social urbain et action publique

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Cette spécialité professionnelle est bien intégrée dans la mention et se caractérise par une définition précise de ses objectifs professionnels et des stages bien pensés. Tout est organisé en vue d’une professionnalisation efficace aux « métiers de la ville », en maintenant cependant l’objectif de favoriser une posture réflexive et critique dans l’évaluation et la mise en œuvre des politiques. Un stage de quatre mois est proposé, avec un tutorat effectif. Le professionnel responsable du stage participe au jury de soutenance du mémoire. Une association des anciens de la spécialité existe et organise une réunion avec les étudiants. Il faudra surveiller la question de l’évolution des effectifs.

z

Points forts :

z Des passerelles existent avec le M2 Recherche.

z Forte participation de professionnels à l’enseignement.

z Bonne insertion des diplômés dans le monde du travail.

z L’objet de la spécialité correspond à un des axes de recherche du laboratoire Printemps.

z L’équipe pédagogique cohérente, essentiellement adossée au laboratoire Printemps, et complétée par des intervenants professionnels.

z Partenariat avec des professionnels québécois.

z Flux d’étudiants important, le plus élevé de la mention (entre 20 et 30).

z

Point faible :

z Le flux d’étudiants semble en baisse (tendanciellement 20). Il faudra évaluer les effets des initiatives prévues pour y parer.

z

Recommandations:

z Il conviendra de dresser le bilan des passages entre spécialités, et de rendre exploitables les données sur le devenir des diplômés.

(8)

Conduite du changement

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Les objectifs et les débouchés professionnels de cette spécialité sont bien délimités et désormais nettement reliés à un parcours de M1 (le parcours AES- Conduite de projet), qui améliore la cohérence de l’ensemble. Il existe un comité de pilotage de la spécialité, constitué de professionnels du secteur.

En revanche les liens avec la recherche paraissent plus ténus.

z

Points forts :

z Fonctionnement en alternance, avec un stage très long, qui commence en M1 (3 mois), et comprend au moins 6 mois en M2. Au total, il est possible de faire 18 mois de stage au même endroit.

z Deux options sont proposées, qui correspondent à des contextes d’action et témoignent d’une certaine transversalité et diversité des débouchés : action publique et associative, entreprise et marché.

z La grande majorité des étudiants ont déjà une promesse de CDD ou de CDI au moment de la soutenance de leur mémoire.

z

Points faibles :

z Les liens avec la recherche paraissent assez ténus.

z Pas de contacts internationaux mentionnés.

z Insertion professionnelle des étudiants à préciser (perspective favorable, information incomplète)

.

z

Recommandations :

z Cette spécialité est paradoxalement la moins bien servie par l’évolution des programmes du Printemps.

Elle doit faire l’objet d’une attention particulière.

z Il conviendra de suivre les effets des initiatives mentionnées afin de parer à la baisse de l’effectif.

Traitement des données quantitatives et démographie

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

La spécialité propose à la fois une formation d’expert-démographe et de spécialiste des enquêtes et bases de données statistiques, capables de réaliser des enquêtes de A à Z et de se livrer à une lecture « intelligente » des données. Les débouchés offerts sont les services d’études et les services statistiques publics et privés. Les enseignements proposés par la spécialité sont largement mutualisés entre les diverses spécialités. Cette spécialité professionnelle est fortement adossée au laboratoire Printemps et aussi à l’Ined, et les étudiants sont invités à participer à des séminaires et colloques de recherche. Il est à noter que la spécialité attire beaucoup d’étudiants n’appartenant pas à l’université de Versailles Saint Quentin.

z

Points forts :

z L’encadrement est bon, il n’y a pas d’abandons en cours, et le suivi du devenir des diplômés est satisfaisant.

z Un stage de trois mois est organisé, il correspond à une opération de collecte et/ou d’analyse de données.

z L’apprentissage de l’outil informatique est une des grandes préoccupations.

z Le devenir des anciens étudiants est suivi par l’envoi de questionnaires à 6 mois, et à 18 mois.

z Des intervenants professionnels nombreux sont invités.

z

Points faibles :

z Une certaine irrégularité dans les effectifs, mais avec un redressement dans la dernière année.

z Effectif faible, quoique relativement stable (entre 10 et 15).

z L’insertion professionnelle des étudiants est à préciser (information inexploitable).

z

Recommandations :

z Il conviendra de dresser le bilan des passages entre spécialités, et de rendre exploitables les données sur le devenir des diplômés.

(9)

Commentaire et recommandations

z La mention fonctionne de façon très satisfaisante, notamment du fait de sa prise en charge par les enseignants-chercheurs du laboratoire Printemps, équipe ambitieuse et fortement impliquée dans les formations de l’Université de Versailles Saint-Quentin.

z Il conviendra de dresser le bilan des passages entre spécialités, et de rendre exploitables les données sur le devenir des diplômés.

z Les flux sont en baisse : il conviendra de suivre les effets des initiatives mentionnées afin d’y parer. Si des dispositions ont été prises pour améliorer l’alimentation du M2 recherche, il ne faut sans doute pas se résigner à un taux d’abandon aussi élevé en M1 et prendre des dispositions pour favoriser la réussite également à ce niveau.

z Une politique d’échanges internationaux pourrait être développée.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Demande n°S3100018234

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Biologie - Santé

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La demande d’habilitation du master « Biologie - Santé » déposée par l’Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines propose six spécialités :

z « Biologie intégrative et moléculaire» (BIM).

z « Agents infectieux : interactions avec leurs hôtes et l’environnement» (A2I).

z « Biologie des génomes » (BG).

z « Coordinateur d’études dans le domaine de la santé » (CEDS).

z « Méthodologies des interventions en santé publique » (MISP).

z « Matières premières naturelles cosmétiques (MPNC) ».

Les quatre premières spécialités (BIM, A2I, BG et CEDS) sont issues d’un rapprochement de deux anciennes mentions. L’effort mérite d’être souligné, même s’il aboutit à un ensemble qui manque parfois de lisibilité. Les spécialités « MISP » et « MPNC » sont très particulières et, bien que la pertinence de ces formations ne soit pas remise en cause, leur positionnement au sein de cette mention pourrait se discuter avec la possibilité d’un rapprochement avec les secteurs SHS et Chimie, respectivement (voir les sections relatives aux spécialités). La répartition des formations professionnelles et « recherche » est équilibrée.

Les objectifs scientifiques sont globalement bien définis et en adéquation avec le potentiel de l’équipe pédagogique. Cette dernière n’apparaît pas très structurée à l’échelle de la mention. On peut regretter l’absence de représentants de certaines structures impliquées dans la formation et un manque de précisions sur les prérogatives exactes de l’unique responsable de la mention et sur celles de l’équipe pédagogique, tels que le suivi des orientations, de l’insertion post-master, des évaluations…

Les objectifs pédagogiques sont cohérents avec les débouchés professionnels diversifiés, mais la réalité de l’offre du marché potentiel à court et moyen terme font rarement l’objet d’une analyse conséquente (hormis pour la spécialité « MPNC »). Globalement, la formation s’articule autour d’un tronc commun agrémenté d’UE optionnelles.

Cependant, la mutualisation semble assez limitée et la spécialité « MPNC » paraît tubulaire.

L’adossement « recherche » est remarquable par son excellence qualitative et quantitative, via les équipes Inserm, CNRS, INRA, Instituts ou Ecoles, permettant une capacité d’accueil étoffée et adaptée. L’effort consacré à la formation par la recherche, avec la mise en place de stages de longue durée est important.

L’ouverture internationale, notamment européenne via les programmes d’échanges ERASMUS, n’est pas développée malgré la diversité des débouchés et le potentiel « recherche ».

z

Points forts :

z L’adossement « recherche » est cohérent, de qualité et offre une capacité d’accueil importante. La formation par la recherche fait l’objet d’une attention très conséquente.

z La formation est ouverte aux étudiants de l’UFR de médecine.

z Les contenus pédagogiques répondent aux objectifs fixés, même s’ils manquent parfois de lisibilité.

(11)

z

Points faibles :

z La qualité générale du dossier est limitée du fait des redondances de paragraphes, de l’utilisation (trop) importante d’acronymes, des analyses de données fragmentaires.

z L’organisation globale (S1 à S4) des structures de chaque spécialité n’est pas présentée sous forme d’un schéma récapitulatif.

z La formation n’est pas soumise à une orientation progressive pour certaines spécialités (MISP et MPNC).

z L’équipe pédagogique n’apparaît pas clairement structurée à l’échelle de la mention.

z Aucune ouverture à l’international (entrante ou sortante) n’est mentionnée.

z Les bilans quantitatifs et qualitatifs des flux d’étudiants sont trop imprécis.

Avis par spécialité

Biologie intégrative et moléculaire

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

z

Points forts :

z L’adossement « recherche » est de qualité, cohérent avec les objectifs de la formation et propose une diversité d’approches génomiques, cellulaires et physiologiques.

z Il existe de nombreux partenariats avec un souci de mutualisation des enseignements.

z L’architecture de cette formation offre un large choix d’enseignements.

z

Points faibles :

z Cette spécialité peut sembler peu attractive pour les étudiants issus de l’Université de Versailles.

z Le nombre de parcours paraît (trop) important au regard des effectifs.

z La logique de progression pédagogique n’est pas suffisamment claire pour les semestres n°2 et n°4.

z Les enseignements ne sont pas évalués et le bilan des diplômés est lacunaire.

z

Recommandations :

z L’attractivité limitée de la formation pour les étudiants locaux devrait faire l’objet d’une réflexion (effort de communication, aménagement des enseignements en L3…).

z Les différents parcours devraient être mieux balisés pour faciliter les orientations des étudiants.

z La création d’un parcours professionnel (avec étude préalable prenant en compte les effectifs globaux, le maintien des autres parcours, l’insertion professionnelle potentielle) pourrait être envisagée.

z Le rôle de l’équipe pédagogique mériterait d’être précisé et une évaluation de la formation et des enseignements devrait être mise en place.

z La part importante de la poursuite des études des diplômés en doctorat devrait inciter les responsables de la spécialité à détailler les liens avec les Ecoles doctorales.

Agents infectieux : interactions avec leurs hôtes et l’environnement

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

z

Points forts :

z L’intégration « en marche » dans le cadre du PRES « UniverSud » est un atout.

z Le travail de réorganisation pédagogique après fusion des deux anciennes mentions mérite d’être souligné.

z Le contenu pédagogique est parfaitement cohérent avec les objectifs scientifiques.

z Le pilotage de la formation par un comité pédagogique est judicieux et permettra notamment de pérenniser le taux de réussite élevé.

z

Points faibles :

z Les flux d’étudiants sont relativement faibles et le suivi des diplômés n’est pas suffisamment détaillé.

z La formation ne propose pas de préparation spécifique à une sortie professionnalisante.

z L’ouverture internationale n’est pas mentionnée.

(12)

z

Recommandations :

z Le comité pédagogique est invité à s’efforcer d’améliorer le suivi des étudiants diplômés en précisant notamment les liens avec les Ecoles doctorales et le bilan des doctorants issus de cette spécialité.

z La mise en place d’une évaluation de la formation et des enseignements devrait être concrétisée par une analyse des données obtenues, susceptible de renforcer ou modifier le pilotage de la spécialité.

z La création d’un parcours professionnel étayé par une étude préalable des flux entrants et des débouchés potentiels pourrait être envisagée.

z Un effort sur l’attractivité de la spécialité, notamment à l’encontre des étudiants issus de formations médicales permettrait d’augmenter les effectifs et de diversifier l’expertise des futurs diplômés.

Biologie des génomes

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

L'effort de concertation mené à l'échelle du PRES « UniverSud » aboutit à la présentation par l'Université de Versailles d’un projet novateur, dont les objectifs pédagogiques originaux sont en accord avec les flux devenus modestes de chaque université partenaire. Ce projet fait le choix de privilégier l'apprentissage de la démarche scientifique pour mettre en œuvre une pratique expérimentale en recherche en Génomique/Microbiologie.

z

Points forts :

z L’adossement « recherche » est important, avec l’appui notable de plates-formes technologiques.

z La spécialisation en Génomique/Microbiologie est originale à l’échelle nationale.

z La mutualisation est importante dans le cadre du PRES « UniverSud ».

z Le souci d’encadrement et de suivi des étudiants est à souligner.

z

Points faibles :

z Les effectifs paraissent fragiles malgré le regroupement de deux mentions.

z Les taux d’abandon et de réussite ne sont pas très positifs et le pourcentage de diplômés qui poursuivent en doctorat est limité.

z Aucune préparation spécifique pour une sortie professionnalisante n’est proposée alors que bon nombre d’étudiants suivent cette voie.

z

Recommandations :

z Des co-habilitations (ou d’autres solutions) pourraient être mises en place pour limiter les problèmes d’effectifs.

z La concrétisation du projet de création d’un site Web permettrait d’augmenter la lisibilité et l’attractivité.

z Une sortie professionnalisante appuyée par une étude de marché préalable pourrait être envisagée.

z La mise en place d’une évaluation de la formation et des enseignements devrait être concrétisée par une analyse des données obtenues, susceptible de renforcer ou modifier le pilotage de la spécialité.

Coordinateur d’études dans le domaine de la santé

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

z

Points forts :

z Cette spécialité est innovante et répond à la nécessité de développer des formations académiques aux métiers de la recherche clinique et épidémiologique.

z La formation en alternance est particulièrement adaptée avec un contenu pédagogique en adéquation avec les objectifs.

z La participation de plusieurs composantes de l’Université, en accord avec les nécessités de débouchés, est un gage d’interdisciplinarité de la formation.

(13)

z

Points faibles :

z Aucun justificatif (courriers et/ou enquêtes) n’est fourni pour justifier la demande de création.

z La formation n’est pas appuyée par une équipe de recherche de l’UFR « Droit et Sciences Politiques ».

z L’organisation en apprentissage ne tient pas compte des contraintes semestrielles du LMD.

z Les rôles de l’équipe pédagogique ne sont pas précisés.

z

Recommandations :

z Les dispositions concernant l’organisation en apprentissage devraient être plus détaillées avec une prise en considération des contraintes du LMD.

z Les enquêtes et lettres de soutien de professionnels, éléments déterminants à la création de la spécialité, permettraient de mieux évaluer le potentiel de recrutement des futurs diplômés.

z L’accompagnement de l’étudiant-apprenti nécessite la mise en place d’un dispositif adapté et minutieux.

z Les rôles de l’équipe pédagogique devraient être précisés.

Méthodologies des interventions en santé publique

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

L’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines est l’établissement porteur de cette spécialité. Il est regrettable que le dossier fourni par cet établissement soit si mal présenté alors que la présentation faite par l’Université Paris 11, établissement co-habilité, permet d’apprécier plus réellement la valeur de cette spécialité.

z

Points forts :

z La formation accueille en semestre n°3 des étudiants d’origines variées.

z Le contenu pédagogique est en adéquation avec les objectifs scientifiques et les débouchés visés.

z

Points faibles :

z Le dossier est incomplet et parfois confus (informations redondantes, rubriques renseignées a minima).

z La spécialité semble annoncée à la création dans le document de politique générale alors qu’elle existe déjà au vu du dossier.

z La structure et le vocabulaire utilisé donnent parfois l’impression d’un schéma Maîtrise/DEA-DESS plutôt que celui d’une formation de master.

z La formation repose sur les compétences d’une seule équipe de recherche.

z La pertinence de la co-habilitation n’est pas suffisamment explicite.

z Le taux de réussite est faible.

z

Recommandations :

z Le dossier mériterait d’être mieux structuré. Une relecture approfondie éviterait certaines redondances et plusieurs points pourraient être mieux argumentés, comme la co-habilitation avec l’université Paris 11, l’insertion professionnelle, la durée du stage, le rapport de stage (5 pages selon le document fourni).

z La possibilité d’intégrer cette spécialité (après corrections) dans une autre mention de l’université pourrait être envisagée.

z La composition et les rôles du comité pédagogique devraient être précisés.

z La fiche RNCP et l’ADD devraient être mises à jour car l’intitulé de la mention a changé.

Matières premières naturelles cosmétiques

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

z

Points forts :

z La formation est originale, interdisciplinaire et fonctionne en alternance.

z Le secteur industriel de la filière Cosmétique est en expansion, tout particulièrement dans le domaine de la cosmétique naturelle.

z Le contexte local académique et industriel est favorable.

z Les enseignements sont cohérents avec les objectifs professionnels.

(14)

z

Points faibles :

z Cette nouvelle formation semble redondante avec une formation déjà opérationnelle au sein de l’Université de Versailles et une formation similaire semble proposée à la création en master « Chimie ».

z Dans l’état, la formation paraît tubulaire.

z L’organisation en apprentissage, bien que pertinente, n’est pas suffisamment explicite.

z

Recommandations :

z La cohérence de l’offre globale de l’Université de Versailles gagnerait à rassembler les différentes formations de ce domaine (Chimie/Biologie, c’est à dire « Matières premières naturelles » et « Matières premières naturelles cosmétiques »), d’autant que cette spécialité n’a pas d’UE mutualisée avec les autres.

z L’organisation en apprentissage, favorable à l’insertion professionnelle pourrait de facto (après quelques précisions) être étendue à un plus grand nombre d’étudiants chimistes ou biologistes.

z Le potentiel de recrutement d’étudiants issus de L3 « Chimie » ou « Biologie » mériterait d’être précisé.

z Le rôle de l’équipe pédagogique dans le pilotage de la formation devrait être mieux détaillé.

Commentaires et recommandations

L’Université de Versailles propose un dossier résultant de la fusion de deux précédentes mentions. Malgré les potentiels des laboratoires de recherche et les partenariats, l’effort patent de concertation et de réorganisation du dossier (qui est à souligner), le document fourni n’apparaît pas optimal.

z La réorganisation de la mention autour des quatre spécialités « BIM », « A2I », « BG » et « CEDS » assurerait une meilleure lisibilité.

z Les spécialités « MPNC » et « MISP » pourraient être déplacées au sein de l’offre de formation de l’Université de Versailles.

z L’ouverture internationale, avec l’appui des laboratoires de recherche et de leurs collaborations, devrait faire l’objet d’une attention particulière.

z Le suivi de l’insertion professionnelle pourrait être plus conséquent concernant la durée d’accès et la localisation géographique à l’emploi, les salaires et l’évolution de l’emploi…

z Les évaluations, leur analyse et leur utilisation pourraient être plus conséquentes.

z La mise en place d’un comité pédagogique proposée par la spécialité « A2I », avec des prérogatives clairement définies et adaptées à chaque formation, pourrait être étendue aux autres spécialités.

z L’attractivité peut encore faire l’objet d’amendement, notamment par le biais de schémas récapitulatifs homogènes et simplifiés de la structure de la mention.

(15)

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Demande n°S3100018236

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Chimie

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’offre de formation du master est largement diversifiée et donne accès à sept spécialités. Ce master propose un panel de formations aussi bien à finalité « recherche » (4 spécialités) que professionnelle (3 spécialités). L’offre de formation est issue des domaines d’expertises en recherche fondamentale des équipes de recherche qui participent à l’accueil (stages, projets) et la formation par la recherche des étudiants. La mention s'appuie parfaitement sur l'environnement local. Les partenariats avec le monde professionnel sont bien mis en place dans les masters professionnels et sont très actifs. Les masters « recherche » disposent, quant à eux, de partenariats avec le monde professionnel pour les stages. La formation à la recherche est présente dans le master notamment au travers de stage et par le biais des enseignements dispensés par des chercheurs ou des enseignants-chercheurs. Les flux d'étudiants sont à surveiller pour chacune des spécialités.

z

Points forts :

z Ce master propose une formation très variée.

z La formation s'appuie sur des équipes de recherche de qualité.

z De nombreuses spécialités sont en co-habilitation au sein du PRES.

z La première année est commune pour cinq spécialités.

z

Points faibles :

z L'absence de tronc commun en M2 tend à multiplier les enseignements.

z Les faibles flux d'étudiants sont à surveiller.

Avis par spécialité

Chimie et physico-chimie : des molécules aux biosystèmes

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Ce projet est élaboré en concertation avec l'ENS Cachan et l'Université d'Evry Val d'Essonne. Il vise à offrir une formation de haut niveau en chimie et physico-chimie, en insistant sur les interfaces avec la physique et la biologie.

Trois parcours sont proposés :

z « Chimie bio-organique et bio inorganique ».

z « Physicochimie : concepts et pratiques ».

z « Chimie inorganique moléculaire et du matériau ».

Les débouchés visés concernent les métiers d'enseignants-chercheurs et de chercheurs des organismes publics ainsi que le métier d'enseignant du secondaire. Cette spécialité est une spécialité « recherche ».

(16)

z

Points forts :

z Cette formation s'adosse sur des laboratoires de recherche de grande qualité.

z Les étudiants effectuent un stage de dix-huit semaines en milieu professionnel.

z Cette spécialité pluridisciplinaire est de haut niveau et insiste sur les interfaces biologiques et physiques.

z

Point faible :

z L'existence de trois parcours risque d'entraîner des flux très faibles pour chacun d'eux.

z

Recommandation :

z Veiller au maintien des flux.

Recherche et développement en synthèse, chimie pharmaceutique et produits naturels

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité vise à former des cadres, chercheurs ou experts pour l'enseignement supérieur, les grands organismes de recherche publics ainsi que l'industrie chimique et pharmaceutique. A l'issue de cette formation, les diplômés sont aptes à gérer un projet de recherche dans son ensemble depuis la conception des voies de synthèse à la détermination des structures obtenues. Cette mention est à vocation purement « recherche ».

z

Points forts :

z Cette formation pluridisciplinaire de haut niveau conjugue théorie et pratique en synthèse organique et pharmaceutique.

z Les étudiants effectuent un stage de six mois en milieu professionnel.

z L'adéquation avec l'environnement recherche local est excellent.

z Le contenu des enseignements est disponible par voie électronique.

z

Point faible :

z Les effectifs de la formation sont faibles.

z

Recommandation :

z Veiller au maintien des effectifs.

Chimie supramoléculaire et colloïdale (Master européen EMASCO- COSOM)

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est proposée en co-habilitation avec l'INSTN (CEA) et en partenariat conventionné avec les Universités de Regensbourg et de Florence. Il s'agit d'une spécialité « recherche » qui offre une spécialisation dans le domaine de la chimie supramoléculaire et colloïdale alliée à une bonne connaissance de la physico-chimie des milieux complexes et des méthodes d’analyse. La dimension européenne de la spécialité se traduit par l'obligation pour les étudiants d'obtenir dans une université étrangère au minimum un tiers des crédits nécessaires à l’obtention du master. Les débouchés visés pour les diplômés concernent les postes d'ingénieurs en laboratoire de développement dans les secteurs d'activités très divers relevant de la spécialité.

z

Points forts :

z Ce master européen requiert quarante ECTS dans une université étrangère.

z La formation s'adosse sur d'excellentes équipes de recherche.

z L'ouverture à l'international est excellente.

z

Points faibles :

z Les effectifs de la formation sont faibles.

z Le financement des études à l'étranger ne semble pas acquis dès le début de la formation.

(17)

z

Recommandation :

z Veiller au maintien des effectifs.

Nanosciences

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est proposée en co-habilitation avec l'ENS de Cachan, SUPELEC, IOGS, l'Ecole Polytechnique et l'Ecole Centrale.

Elle permet aux étudiants d'obtenir des compétences en nano-physique et nano-optique, physique et chimie des nanostructures, physico-chimie des surfaces, microscopie, imagerie, procédés de nano-fabrication, nano- matériaux et nano-biotechnologies. Les métiers visés par cette spécialité sont des métiers très fortement liés au domaine des nanosciences et des technologies émergentes aussi bien dans le secteur public que dans le secteur de la recherche.

z

Points forts :

z Cette formation est très complète sur le domaine des nanosciences.

z La spécialité s'appuie sur un nombre important de laboratoires de recherche reconnus.

z Un parcours international en langue anglaise est proposé.

z

Point faible :

z L'existence de quatre parcours risque de diluer les effectifs.

z

Recommandation :

z Veiller au maintien des effectifs.

Chimie, physique des énergies décentralisées, embarquées et renouvelables

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est une spécialité professionnelle en apprentissage qui forme des scientifiques aux nouvelles technologies de l'énergie réparties en trois filières : le photovoltaïque, les piles à combustibles et les accumulateurs.

z

Points forts :

z Les thématiques de la spécialité s'inscrivent dans les enjeux sociétaux très actuels des énergies non polluantes.

z La spécialité s'adosse sur un laboratoire de recherche coordonné avec le CEA.

z Des chercheurs et des industriels participent à la formation.

z

Point faible :

z Les effectifs sont faibles.

z

Recommandation :

z Veiller au maintien des effectifs.

Formulation et évaluation sensorielle des industries des parfums, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A+

Cette spécialité est une spécialité professionnelle par apprentissage en alternance. Elle est proposée en co- habilitation avec l'Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l'Aromatique alimentaire (ISIPCA). L'objectif est de former des cadres possédant une formation scientifique de haut niveau, une grande créativité dans le domaine de la formulation mais aussi des aptitudes à assumer de hauts niveaux de responsabilité et de décision.

(18)

z

Points forts :

z Cette formation en alternance est basée sur l'apprentissage en partenariat avec les professionnels de la spécialité.

z Cette spécialité est pluridisciplinaire et conjugue théorie et pratique.

z La réalisation par les étudiants d'un projet professionnel basé sur la production et le lancement d'un produit constitue un réel plus dans leur formation.

Matières premières naturelles en cosmétique

z

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est une spécialité professionnelle par apprentissage en alternance, proposée en co-habilitation avec l'Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l'Aromatique alimentaire (ISIPCA). Elle a pour objectif de former des responsables de projets en recherches avancées sur les matières premières et/ou extraits d’origine naturelle, ainsi que des responsables « Recherche et Développement » sur les produits finis ou la production de la filière cosmétique tant au niveau national qu’international.

z

Points forts :

z Cette formation professionnelle est proposée par l'apprentissage en alternance.

z Il s'agit d'une offre dans l'univers de la cosmétique avec une double compétence Chimie et Biologie.

z

Point faible :

z Le risque de confusion avec la spécialité « Formulation et évaluation sensorielle des industries des parfums, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire » est réel.

z

Recommandation :

z Un regroupement avec la spécialité « Formulation et évaluation sensorielle des industries des parfums, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire » devrait être envisagé.

Commentaires et recommandations

z L'absence de tronc commun en M2 fait peser un risque sur certaines spécialités dont les flux d’étudiants pourraient être trop faibles pour être maintenues.

z Une place plus importante devrait être donnée aux enseignements en anglais par l'intervention de spécialistes étrangers.

z Une mutualisation entre les spécialités « Formulation et évaluation sensorielle des industries des parfums, de la cosmétique et de l’aromatique alimentaire » et « Matières premières naturelles en cosmétique » devrait être envisagée dans l’avenir pour la partie « Cosmétique ». Ceci permettrait de garantir des flux d’étudiants suffisants.

(19)

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Demande n°S3100018238

Domaine : Sciences et Technologies, Santé

Mention : Sciences, Arts, Culture, Innovation, Multimédia

Demande n°S3100022471

Domaine : Culture, Humanités et Sciences des Sociétés Mention : Sciences, Arts, Culture, Innovation, Multimédia

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs pédagogiques sont cohérents, bien articulés et en lien avec l’environnement, universitaire d’une part, social d’autre part. Par contre, la part consacrée à des préoccupations plus en lien avec les sciences de l’information et de la communication est réduite.

L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs de multiples disciplines et de professionnels occupant des postes clés dans les domaines professionnels concernés. Il y a deux responsables déclarés, venant des sections 25 et 11 du CNU. Leurs travaux de recherche sont éloignés des spécialités et du positionnement du master. Il faut relever une faible implication pédagogique directe dans la formation, à la lecture des maquettes.

Des écoles sont associées au master : il s’agit de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles et de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, mais ces liens ne sont pas détaillés. De même, des partenariats internationaux sont évoqués, mais gagneraient à être mieux mis en valeur dans le dossier.

Des objectifs professionnels sont clairement annoncés. Les étudiants sont conduits, au cours de leur formation, à mener des actions qui les rattachent au monde professionnel concerné (organisation de manifestations par exemple) et il faut souligner une bonne implication des professionnels dans la formation, qui sera encore renforcée par la création prévue d’un Conseil d’orientation. Toutefois, les débouchés sont très larges et ne renvoient pas à des spécialisations clairement marquées surtout en deuxième année. La reprise de la liste des 21 métiers auxquels le Master déclare former les étudiants montre assez l’éclatement des objectifs professionnels et les doutes que cet éclatement génère sur la claire identification par tous ces professionnels concernés de ce master :

(20)

Métiers :

• Gestionnaire d'établissement (public ou privé) scientifique et artistique, français ou étranger

• Consultant en communication des organisations

• Responsable de la communication institutionnelle

• Responsable de communication événementielle et de diffusion culturelle

• Consultant(e) en ingénierie culturelle

• Chargé(e) d’organisation d’événements culturels

• Chargé(e) de communication (entreprises privées, collectivités territoriales...)

• Management culturel

• Concepteur multimédia

• Concepteur de produit d’e-formation

• Chargé(e) de production ou de diffusion

• Administrateur (trice) de festival/ d’équipement culturel

• Directeur (trice) de manifestations culturelles

• Journaliste web et radio

• Journaliste scientifique

• Programmateur de spectacles

• Chargé(e) de web-communication (veille concurrentielle, marketing, développeur d’audience)

• Animateur (trice) de l’architecture et du patrimoine

• Régisseur et attaché (e) à la conservation du patrimoine

• Attaché(e) territorial de conservation du patrimoine

• Chef de projet patrimonial (collectivités locales)

En ce qui concerne les effectifs, il est prévu une montée en puissance du nombre d’étudiants en cours de contrat, pour atteindre en M1 avec 50 à 80 étudiants (en formation initiale). C’est à la fois imprécis et c’est sans doute trop large au regard des données ou des actions qui justifient ces prévisions.

Le master est adossé à deux équipes de recherche principales (deux équipes d’accueil), dont les centres d’intérêt principaux sont éloignés des formations et à une dizaine d’autres, encore moins directement concernées pour l'une des spécialités. En dépit de tous ces centres d’adossement à la recherche, on peut s’étonner qu’il n’y ait aucune reprise des travaux des sciences de la communication sur les thèmes forts du master (rapports arts-sciences, communication scientifique, muséologie…).

Points forts :

Un recrutement d’étudiants venant de formations variées.

Une formation en Sciences humaines et sociales à destination des étudiants de Sciences exactes.

Une formation qui intègre très bien les dimensions professionnalisantes avec un suivi de l’insertion professionnelle.

Un dispositif d’enseignement bien structuré, riche et complet sur les aspects traités.

Points faibles :

Il manque des enseignements sur la conception des produits communicationnels et/ou médiatiques. De façon générale, la discipline attendue (71e) compte tenu des métiers à former apparaît faiblement représentée.

La formation à la méthodologie de la recherche est assez faible dans les enseignements. Un séminaire est indiqué sans que l’on sache l’implication dans celui-ci (il paraît plutôt optionnel). L'adossement à la recherche manque de clarté.

Il y a trop d’équipes de recherche à l’appui de la mention (deux principales et quinze autres indiquées), ce qui ne laisse pas présager d'une implication forte de celles-ci dans la formation.

Une trop faible différenciation entre les deux spécialités (« sciences, cultures, multimédia » et entre

« arts, cultures et multimédia ») dans les enseignements.

Un panel de métiers visés qui apparaît peu réaliste et qui mériterait d'être plus soigneusement choisi.

(21)

Avis par spécialité

Arts, cultures, multimédia

Appréciation (A+, A, B ou C) : B Points forts :

Le partenariat avec le centre de recherche du château de Versailles, même si le dossier précise mal la nature exacte des liens.

Un des trois responsables de la formation est issu de la discipline principalement concernée par la formation (sciences de l’information et de la communication) a une activité de recherche sur la communication des sciences.

Les stages et la mise en place de projets, la réalisation d’un événement.

L’utilisation prévue des techniques multimédias.

Points faibles :

La formation à la recherche peu présente via l'étude, les courants de recherche, des auteurs et de la méthodologie.

Le titre de la spécialité « arts, cultures, multimédia » ne correspond pas bien à la formation, ni aux débouchés professionnels (faiblesse en particulier des enseignements multimédias ou des réflexions sur les écritures multimédias ou sur l’art numérique).

L’information culturelle et ses spécificités sont absentes.

La présence de trois enseignants chercheurs de disciplines différentes responsables d'une spécialité qui ne repose pas sur trois orientations différentes. Un seul responsable, en sciences de l’information et de la communication, se justifierait amplement.

Recommandations :

Renforcer la spécificité de la formation dans le domaine du multimédia (sites web, sites d’artistes, ou d’exposition).

Développer un enseignement sur l’information culturelle.

Renforcer les connaissances dans le domaine des pratiques culturelles (et indiquer les courants de recherche dans ce domaine).

Un seul responsable de la spécialité, en sciences de l’information et de la communication, suffirait amplement.

Science, cultures, multimédia

Appréciation (A+, A, B ou C) : B Points forts :

Une responsable de la formation issue de la discipline concernée par la formation (sciences de l’information et de la communication) et qui a une activité de recherche sur la communication des sciences.

La réalisation de projets.

L’utilisation des techniques de communication (multimédia) bien que le contenu soit peu détaillé.

Points faibles :

Pas de spécialiste du multimédia dans l’équipe pédagogique.

Dossier trop succinct (tout est dans la présentation générale du master).

Faiblesse de la dimension recherche.

Absence d’enseignements sur la communication scientifique, la connaissance des institutions de diffusion de la culture scientifique, ni sur les organisations productrices de savoirs (fonctionnement des laboratoires de recherche) dans les enseignements fondamentaux.

(22)

Recommandations :

Réaffirmer la dimension communicationnelle de la formation (et donc éviter des enseignements sur l’histoire des sciences, l’histoire de la culture, la didactique…) au profit des travaux sur la communication des sciences (médiatisation, publicisation, muséologie…).

Introduire des exercices sur les écritures de produits de communication et sur l’activité des médias.

Patrimoines et créations (en M2 uniquement)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A Points forts :

La spécialité vise l’approfondissement de connaissances relatives à la préservation, la valorisation ou la médiation du patrimoine et qui cherche, se faisant, à pallier un déficit de formation tant au niveau national qu’international.

Formation envisagée selon plusieurs modalités : initiale, formation continue, en alternance, avec une ouverture internationale.

Un dispositif de professionnalisation innovant : un stage projet tutoré en groupe qui voit collaborer des étudiants de provenance diverse.

Points faibles :

Dossier qui ne marque pas assez sa différence par rapport aux formations existantes dans le secteur.

Les questions de médiation et/ou de patrimoine étant largement traitées en sciences de l’information et de la communication, la discipline apparaît mal représentée dans l’argumentaire.

Imprécisions sur la nature des travaux de recherche centrés sur les questions de patrimoine, entendu ici au sens large.

Recommandation :

Adossement à la recherche sur les questions de patrimoine qui reste à préciser entre les treize laboratoires mentionnés.

Commentaire et recommandations

La formation à la recherche doit être développée. En effet, il n’y a pas une initiation à la recherche assez forte, même les mémoires sont liés au stage et au projet.

Affirmer plus nettement la dimension communicationnelle des activités scientifiques et artistiques : à plusieurs niveaux, dans l’équipe pédagogique, dans les enseignements et dans l’adossement à la recherche.

L'objectif devrait être de mieux ancrer le projet dans la discipline où elle demande à être labellisée, afin de donner plus de cohérence aux maquettes. Si conformément ce qui est écrit p.13, les formations universitaires en particulier en Sciences Humaines et Sociales sont souvent interdisciplinaires, elles le sont à partir d’un socle solide et identifié, ce qui devrait être ici, les sciences de l’information et de la communication. L’interdisciplinarité n’est pas l’addition de disciplines.

Indiquer clairement une hiérarchie entre les treize centres présentés comme source d'adossement à la recherche de la spécialité uniquement M2.

Offrir une liste de métiers visés plus réaliste.

(23)

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : VERSAILLES

Établissement : Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines

Demande n° S3100018241

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Informatique

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs scientifiques et pédagogiques de cette mention « Informatique » sont globalement cohérents mais ne sont pas mis en avant au niveau de la mention, mais plutôt au niveau des spécialités, en particulier

« Informatique : des concepts aux systèmes » (COSY) et « Ingénierie des réseaux et des systèmes » (IRS). Les deux autres spécialités défendent une position basée sur l’existence d’un marché du travail, par ailleurs certain, et une qualité d’organisation en vue de l’insertion professionnelle. On peut regretter que le dossier reste évasif sur le contenu des cours et ne permette pas de situer à quel niveau de compétences techniques et théoriques sont portés les étudiants du master.

Pour les spécialités professionnelles, les objectifs professionnels sont en cohérence avec les débouchés (l’informatique continue à offrir une offre soutenue d’emplois) et bénéficient de nombreuses interactions industrielles. En ce qui concerne la spécialité « recherche » « COSY », les objectifs sont cohérents avec les compétences « recherche » de l’Université de Versailles ; cependant, l’insertion professionnelle est plus problématique.

La mention comporte des possibilités de formation en alternance bien intégrées au cursus.

Il est regrettable que le document relatif à la politique de formation de l’Université de Versailles ne dise pratiquement rien sur le positionnement de cette mention par rapport aux autres filières (le mot informatique apparaît une seule fois dans la politique générale, rubrique Licence, et cela en économie !). De plus, la mention dans sa globalité n’est pas vraiment positionnée dans le contexte francilien.

L’offre informatique est cependant réelle, et donne des débouchés à ses étudiants. Aussi, les compétences développées en réseaux, bases de données, sécurité ou calcul à haute performance offrent des chances de diversification ou des complémentarités avec d’autres disciplines (environnement, gestion…).

Le master est adossé sur le laboratoire PRISM, UMR CNRS 8144. Plusieurs enseignements sont visiblement ancrés sur des spécialités de recherche connues et à ce titre, donnent un niveau de confiance élevé. Cependant, les publications récentes ne sont listées que pour les responsables de la formation et non, pour tous les enseignants- chercheurs.

La mention est organisée de façon conforme au LMD. Les spécialités professionnelles et « recherche » sont dissociées, et il n’y a pas d’élément dans le dossier sur un éventuel rapprochement entre spécialités professionnelles et « recherche », ou même sur une éventuelle réflexion sur ce sujet. La mention est largement ouverte en M1 et M2 ; des possibilités sont données au niveau de quatre licences locales. Il y a apparemment une prise en charge verticale des compétences mathématiques-informatique aboutissant au M2, la spécialité « SECRETS ».

L’ouverture internationale est possible même si l’anglais est la seule langue vivante obligatoire. Une seconde langue, éventuellement optionnelle, aurait pu être introduite. Il y a cependant peu d’étudiants venant de l’UE dans les spécialités professionnelles. Les auteurs du dossier relèvent eux-mêmes un certain déséquilibre dans l’impact international. Il semble que la spécialité « COSY » ait attiré beaucoup d’étudiants étrangers, francophones mais cette année la situation est-elle aussi bonne ?

(24)

L’équipe pédagogique comporte des enseignant-chercheurs du PRISM, et il est mentionné quelques intervenants extérieurs. A propos du contenu des cours, il est difficile de donner un avis. On renvoie donc à la crédibilité de l’adossement « recherche ». Il y a une participation correcte de vacataires issus de l’industrie.

Concernant l’organisation de la mention, elle est bonne avec un M1 commun et des parcours préparant aux M2 (qui auraient pu être plus clairement présentés et justifiés). Dans chaque spécialité du M2, il y a un tronc commun et des parcours différenciés. Un certain nombre d’UE sont optionnelles. L’alternance est bien prise en compte.

Il manque cependant une architecture globale faisant apparaître les parcours possibles pour l’étudiant, les passerelles, les arrivées/départs de/vers d’autres formations universitaires. D’une façon générale, il manque une description (liste d’items au minimum) de chaque UE. Les titres des UE ne peuvent pas être suffisants. On renvoie encore à la crédibilité de l’adossement « recherche » car il est impossible de se faire une idée du niveau obtenu, ni des équilibres entre aspects techniques et aspects abstraits. Les équilibres disciplinaires sont également peu explicités. Par exemple, on peut s'interroger sur la place qui est laissée à l'architecture de machine, l'algorithmique et ses aspects distribués, les méthodes de développement logiciel et la programmation Objet, les systèmes. A ce niveau, les considérations générales présentées ne suffisent pas.

Une évaluation globale de la formation est demandée aux étudiants. Il n’y a pas d’évaluation des enseignants par les étudiants, et apparemment pas de réflexion sur les conséquences de l’évaluation sur le pilotage pédagogique.

Un bilan des flux d’étudiants entrants et sortants est donné sous forme graphique, mais il manque un commentaire sur ces flux qui semblent néanmoins corrects. Le flux d’étudiants de M1 est modeste (30 à 40 étudiants).

On constate un bon taux d’insertion pour les spécialités professionnelles (il y a un suivi conséquent que le dossier reflète bien). Par contre, le taux d’échec est important en M2 « recherche » « COSY » et le taux de poursuite en thèse semble faible. On ne sait pas non plus ce que deviennent les titulaires « COSY » qui ne font pas de thèse. Par ailleurs, rien n’est mentionné sur la possibilité offerte aux étudiants issus d’un M2 professionnel de faire une thèse.

Le dossier est globalement acceptable dans sa présentation, mais il manque des précisions pourtant importantes sur certains aspects mentionnés ci-dessus.

z

Points forts :

z La présence du laboratoire d’adossement (le PRISM) se ressent dans l’ensemble du dossier. Cette présence se traduit par des spécialités actuelles et crédibles.

z L’organisation du master est bien faite avec des modules partagés, une offre bien ventilée entre professionnalisation et « recherche ».

z L’intégration de l’enseignement par alternance, et l’insertion industrielle apparaissent comme le point le plus fort du master, qui est tiré en avant par la spécialité « IRS », ancienne, reconnue et bien définie.

Un effort de dialogue évident a été accompli avec les organismes et acteurs professionnels ou territoriaux (CCI, CFA, Conseil régional…). Cet effort se traduit par un nombre conséquent d’étudiants

« apprentis », ce qui peut drainer un public plus important vers la formation.

z

Points faibles :

z Il manque au dossier un schéma d’architecture globale de la mention dans le contexte LMD et un positionnement de la mention dans le contexte francilien. Le bilan des années précédentes n’est pas analysé ni commenté, ce qui semble refléter une réflexion insuffisante sur les évolutions futures.

z Les contenus des cours présentés dans le rapport sont imprécis et ne permettent pas d’évaluer le niveau demandé aux étudiants et les compétences pratiques, et d’abstraction, qu’ils obtiennent. Le seul argument de compensation est l’adossement « recherche ».

z On peut s’interroger sur la solidité dans le temps du recrutement international (pour la spécialité

« COSY » par exemple), comme c’est le cas pour d’autres formations en France.

z Le soutien de l’Université de Versailles est une interrogation en regard de la politique générale énoncée et de la faiblesse des moyens matériels mis à disposition du master.

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