• Aucun résultat trouvé

Section des Formations et des diplômes. Évaluation des masters de l'université du Maine Le Mans

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Section des Formations et des diplômes. Évaluation des masters de l'université du Maine Le Mans"

Copied!
89
0
0

Texte intégral

(1)

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters

de l'Université du Maine – Le Mans

juin 2008

(2)

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters

de l'Université du Maine – Le Mans

juin 2008

(3)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20040109

Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Histoire

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Cette formation professionnelle et recherche s’appuie sur une association étroite entre Géographie et Histoire.

Les effectifs annoncés doivent être lus dans ce contexte et ramenés sans doute à une vision quelque peu plus réaliste pour l’Université du Maine.

Globalement, l’offre de formation cherche à répondre à la question du maintien des niveaux M et D au Mans.

Toutefois, l’offre de formation recherche ne définit pas un champ de compétences spécifiques qui permettrait de l’identifier localement et inter-régionalement. L’offre, professionnelle comme recherche, annonce des effectifs et des ambitions scientifiques sans doute difficiles à valider. Comment parler de développement durable et de rudologie sans associer les équipes issus de ST et de SVT dans un tel projet de recherche et de formation ?

L’ancrage régional fait que cette formation est en partie en concurrence avec les offres de formation du Grand Ouest (Nantes et Rennes essentiellement).

L’offre de formation cherche à prendre appui sur des thématiques sociétales à la mode, mais la construction des équipes pédagogiques laisse dubitatif sur la capacité à réaliser certains des projets annoncés (absence des sciences de l’environnement par exemple).

Point fort :

• Une vision bi-disciplinaire histoire et géographie

Points faibles :

• Les effectifs annoncés ne correspondent pas au potentiel étudiant réel de l’Université du Maine.

• Dossier qui manque de clarté. Confusion entre parcours, spécialité et mention.

• Quelques accords pédagogiques sont mentionnés avec le Brésil, l’Argentine, l’Espagne et la Tunisie, sans plus de précision.

(4)

Avis par spécialité

Sociétés, cultures et territoires

z Appréciation : C

Il est difficile de savoir si les auteurs de cette proposition conçoivent leur offre de formation comme une spécialité ou un parcours, car le propos est parfois décousu et difficilement compréhensible structurellement. Il est évident que les choix épistémologiques et méthodologiques se heurtent à une contradiction majeure : comment offrir une formation qui intègre les préoccupations environnementales et le développement rural sans associer des chercheurs et des enseignants-chercheurs spécialistes de ces questions ?

Cette offre de formation souffre d’une contradiction majeure. Elle a la velléité d’être pluridisciplinaire alors que l’équipe de formation structurelle est constituée d’enseignants-chercheurs des sections 21 et 22 du CNU. Il manque donc, surtout en M2, des environnementalistes spécialistes des préoccupations affichées par le projet de formation. De même, l’intervention en M1 des géographes ne lève pas les interrogations relatives à ce projet de spécialité de mention de master. Un rapprochement avec les environnementalistes et des universités voisines résoudrait sans doute les carences épistémologiques et méthodologiques de l’offre de formation.

Point fort :

• Volonté d’offrir une formation en prise avec les questionnements d’actualité.

Points faibles :

• Absence d’environnementalistes dans l’équipe structurelle de formation.

• Conférences valant équivalence de formation de spécialité.

• Tronc commun éclectique.

• Le déficit d’informations sur le suivi d’une cohorte d’étudiants ayant effectué cette formation, leur devenir, leurs arbitrages entre la recherche et la préparation d’un concours.

• La répartition opaque des crédits ECTS où un volume de 12 heures de CM ouvre droit à 4 ECTS pendant qu’un volume de 24 heures de CM donne seulement 3 ECTS ou 10 ECTS.

Valorisation du patrimoine culturel et développement local

z Appréciation : B

Il est difficile de savoir si les auteurs de cette proposition conçoivent leur offre de formation comme une spécialité ou un parcours.

L’offre globale correspond bien à une spécialité professionnelle. Cependant, si il y a des renseignements sur les intervenants professionnels,il n’y a pas d’information sur l’équipe pédagogique de l’Université du Maine.

Par ailleurs, les chiffres fournis sont parfois approximatifs et varient d’une rubrique à l’autre alors qu’ils sont censés donner les mêmes renseignements.

Les finalités professionnelles semblent très optimistes dans une grande région où l’offre de formation professionnalisante est fortement ancrée.

(5)

Points forts :

• Volonté d’offrir une formation en prise avec les réseaux culturels régionaux.

• Pluridisciplinarité dans la formation.

• Stage et projet tutoré en prise avec les acteurs locaux publics et associatifs.

Points faibles :

• Socle épistémologique et méthodologique pas vraiment explicité dans le projet pourtant proposé pour un renouvellement.

• Peu ou pas de retour sur l’insertion professionnelle réelle des étudiants.

• Formation qui entre de fait en concurrence avec l’offre globale dans le Grand-Ouest français.

• Pas d’internationalisation ni dans le recrutement, ni dans les débouchés professionnels, semble-t-il, malgré la mention d’une insertion en Belgique.

(6)

Recommandations

• Pour rendre cette offre de formation crédible sur ses aspects environnementaux, il faut impérativement associer des enseignants-chercheurs et des problématiques issus des champs des SVT et des SPU. Une association à l’échelle du Grand-Ouest s’avère nécessaire (Nantes et Rennes 1 par exemple).

• La division de la mention en spécialités ne se justifie pas. Les spécialités doivent être transformées en parcours orientation recherche et parcours orientation professionnalisante. La mention peut aussi être dite indifférenciée en M1 et être transformée en deux parcours en M2.

(7)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20040183

Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Géographie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

L’objectif scientifique de la mention est bien ciblé. Il s’agit, dans une perspective pluridisciplinaire délibérée, d’appliquer les concepts et les méthodes de la géographie sociale à l’analyse critique des politiques de développement durable cernées dans deux domaines spécifiques : celui de la gestion des déchets et celui de l’aménagement de la ville durable. L’objectif scientifique vise à la fois la recherche fondamentale et des applications concrètes abordées dans le cadre des parcours professionnels du master 2. Les objectifs professionnels sont particulièrement bien définis et très crédibles pour le parcours professionnel de M2 consacré à la gestion des déchets.

Ils restent plus vagues pour la spécialité recherche (création).

L’entrée en M2 est bien contrôlée, mieux qu’en M1.

Les effectifs sont normaux (réalistes pour la spécialité « pro », un peu élevés pour la spécialité recherche de M2).

La part importante prévue en formation continue et EAD est par ailleurs tout à fait appréciable. Les objectifs scientifiques, pédagogiques et professionnels sont clairs. La cohérence d’ensemble est bonne. On peut noter que le master jouit d’une véritable originalité, au minimum à l’échelle régionale et sans doute au-delà. L’organisation pédagogique est à la fois économe et astucieuse, tant en ce qui concerne les enseignements et encadrements, qu’entre présentiel et EAD, formations initiale et continue, sans parler des différentes spécialités et parcours.

La part du tronc commun pourrait être élargie entre la spécialité M2 Recherche et celle du M2 professionnel.

La part des enseignements à caractère plus professionnel, délivrés d’ailleurs par des professionnels, est très significative. Elle est bien équilibrée par les approfondissements et autres fondamentaux qu’apportent les enseignants-chercheurs. La part importante réservée aux stages, mémoires et rapports est également heureuse. On aimerait aussi avoir plus de détails sur la nature et les modalités des tutorats prévus.

L’adossement à la recherche est excellent via le GREGUM et l’UMR ESO. L’équipe pédagogique est compétente, sérieuse et dynamique. De plus, elle est interdisciplinaire et complétée par d’excellents professionnels. Cette équipe est cependant de taille réduite par rapport aux tâches à accomplir.

(8)

Points forts :

• Articulation des formations à la recherche.

• Qualité de la réflexion d’ensemble, ainsi que des liens et passerelles ménagés entre spécialités et parcours.

• Capacité de choix progressif laissée aux étudiants et, au bout du compte, proposition d’une offre plutôt diversifiée sur les thèmes du rapport géographie sociale/développement durable.

• Bon dosage des matières enseignées, des formations techniques dispensées, des stages et des travaux personnels.

• Bonne inscription régionale et dans les milieux professionnels.

• Bonne équipe, solide et soudée.

Points faibles :

• Déficit d’enseignement dans le domaine économique.

• Beaucoup d’EAD, ce qui peut être à la fois considéré comme un avantage et un inconvénient.

• Effectif un peu élevé, peut-être pas suffisamment sélectionné et intégrable avec des difficultés probables sur le marché de l’emploi au niveau du M2 Recherche.

(9)

Avis par spécialité

Géographie sociale et politiques territoriales de développement durable

z Appréciation : B

L’application de la géographie sociale aux thématiques des politiques territoriales du développement durable ouvre effectivement un champ novateur de recherches aux débouchés pratiques. La qualité de l’interface géographie sociale/politiques territoriales de développement durable ainsi que son originalité relative dans le panorama national, peuvent au final militer en faveur de cette formation mancelle.

L’objectif scientifique vise la recherche fondamentale dans ce domaine.

Les objectifs professionnels restent relativement vagues pour la spécialité recherche. Le site du Mans met sur ce plan en interaction des chercheurs en géographie sociale et en sciences sociales, mais aussi des chercheurs rudologues et environnementalistes qui peuvent constituer un creuset de formation à la recherche tout à fait intéressant. Avec la part de risque que comporte un isolement relatif des futurs chercheurs en formation.

L’ensemble révèle cependant une incontestable cohérence. L’aspect formation à la recherche est assez satisfaisant mais il manque d’ouverture aux sciences sociales (aspect fondamental pour la géographie sociale).

Une ombre au tableau réside dans les problèmes d’incertitude sur le placement des diplômés de la spécialité recherche.

L’organisation pédagogique est à la fois économe et astucieuse pour les enseignements et encadrements, tant entre présentiel et EAD qu’entre formations initiale et continue, sans parler des différentes spécialités et parcours.

Mais la part des EAD paraît considérable pour ce M2 Recherche. La part du tronc commun est trop réduite entre la spécialité du M2 Recherche et celle des M2 professionnels. La possibilité de stage apparaît comme une sorte de compromis, pas vraiment satisfaisant, entre recherche et professionnalisation. Un stage obligatoire (soit en laboratoire de recherche pour les futurs chercheurs), soit en entreprise/collectivité pour les autres, serait nécessaire pour cette spécialité.

L’obligation des mémoires est heureuse.

Rappelons que la question des débouchés est assez préoccupante pour cette spécialité qui navigue entre recherche et débouché professionnel de second rideau. Les effectifs envisagés semblent très élevés au regard des débouchés que l’on peut raisonnablement escompter.

L’adossement à la recherche est excellent via le GREGUM et l’UMR RESO.

L’équipe pédagogique est formée d’éléments connus pour leur compétence, leur dynamisme et leur sérieux dans le domaine scientifique en cause. Elle est peut-être insuffisamment nombreuse compte tenu des tâches lourdes d’organisation et de suivi des étudiants du domaine.

Points forts :

• L’adossement à la recherche.

• La réunion de chercheurs compétents en géographie sociale et dans les disciplines de l’environnement comme du développement urbain durable ou de la rudologie, particulièrement aptes à travailler ensemble sur l’interface proposée.

(10)

Points faibles :

• Incertitude sur les débouchés en dehors de la recherche.

• Absence de stage obligatoire (en laboratoire ou entreprise/collectivité).

• Présence trop discrète d’enseignements fondamentaux sur la géographie sociale et, plus largement, les sciences sociales.

Recommandations :

• Instauration de stages obligatoires. Il faut absolument que des étudiants parvenus à ces niveaux de formation soient confrontés à des réalités, de préférence extra-universitaires.

• Ouverture plus grande des enseignements aux sciences sociales en général.

• Diminution sensible des flux prévus.

Ingénierie des déchets, pollutions et ville durable

z Appréciation : A

Cette spécialité succède à une formation antérieure (DESS), surtout pour le parcours 1 Ingénierie des déchets.

Les objectifs professionnels sont donc crédibles.

L’objectif scientifique est bien ciblé. Il s’agit, dans une perspective pluridisciplinaire délibérée, d’appliquer les concepts et les méthodes de la géographie sociale à l’analyse critique des politiques de développement durable cernées dans deux domaines spécifiques : celui de la gestion des déchets et celui de l’aménagement de la ville durable. L’objectif scientifique vise aussi, par-delà la recherche fondamentale, des applications concrètes abordées dans le cadre des parcours professionnels du master 2. On peut penser que l’expérience professionnelle engrangée à l’occasion de ces formations et des contacts avec les professionnels permettra d’acquérir une compétence accrue sur les questions d’écologie urbaine.

Bonne cohérence interne et bonne articulation avec le monde extra-universitaire : le master jouit d’une véritable originalité au minimum à l’échelle régionale et sans doute au-delà, pour cette spécialité à caractère professionnel.

L’organisation pédagogique des cursus est réaliste et cohérente. La spécialisation de chaque semestre, l’un dans les enseignements, l’autre dans le stage et le rapport est tout à fait heureuse. On aimerait tout de même en savoir un peu plus sur les suivis de stages qui sont proposés aux étudiants. Les dispositifs d’évaluation sont par ailleurs satisfaisants.

La dimension économique des questions traitées ne semble pas vraiment abordée, ce qui est dommage pour la spécialité.

La dimension professionnelle est très bonne, particulièrement dans le premier parcours. Le partenariat avec les milieux professionnels et les stages figurent comme autant de points positifs. On espère que les débouchés seront aussi nombreux à l’issue du parcours 2, qu’ils le sont actuellement pour l’équivalent du parcours 1.

Les flux sont raisonnables pour chacun des parcours de cette spécialité. Les statistiques et éléments qualitatifs fournis pour le parcours 1 existant d’assez longue date sous la forme d’un DESS valident cette appréciation.

Qualité de l’équipe pédagogique et adossement recherche : avis très favorable.

Points forts :

• Une organisation cohérente, des spécialités et des parcours diversifiés autour d’une thématique générale bien cernée.

(11)

• Un excellent adossement à la recherche.

• Une équipe soudée et une qualité reconnue des responsables.

• Une bonne position régionale de l’équipe et de la formation.

Points faibles :

• Déficit d’enseignement dans le domaine économique.

• Parcours 2 restant à tester sur le marché de l’emploi.

Recommandations :

• Création d’un conseil de perfectionnement associant les personnalités extérieures du domaine de compétence afin de mieux saisir l’évolution des métiers pour lesquels on forme.

• Introduire une dimension économique dans les enseignements proposés.

(12)

Recommandations .

• Créer un conseil de perfectionnement associant des personnalités extérieures du domaine de compétence afin de mieux saisir l’évolution des métiers pour lesquels on forme.

• Introduire une dimension économique dans les enseignements proposés.

• Accroître les enseignements en « présentiel ».

(13)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20081400

Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit des affaires

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs visent pour l’essentiel à restructurer l’offre en droit des affaires par concentration et remaniement de l’existant.

La formation présentée est professionnalisante dans des secteurs en expansion et, pour ce qui concerne les assurances, particulièrement en rapport avec les besoins locaux. Il s’agit de former des juristes spécialisés en droit des affaires. Les débouchés répondent aux objectifs notamment dans le domaine de l’assurance et de la banque.

Les partenariats des spécialités « Assurance, Responsabilité et Bancassurance » et « Banque et bourse » sont tout à fait satisfaisants. Ils laissent préjuger de possibilités satisfaisantes de débouchés.

Les effectifs prévus paraissent optimistes par rapport à ceux prévus en M1 ; ils sont adéquats à une bonne dynamique des enseignements.

Les modalités de recrutement se veulent d’emblée sélectives (sur dossier et éventuellement sur entretien), ce qui se conçoit bien pour un master intégré (4 semestres), ce qui se conçoit moins pour un master non intégré (2 semestres + 2 semestres) comme c’est le cas dans ce dossier.

En ce qui concerne les spécialités « Concurrence et distribution » et « Banque et bourse », il semble cependant nécessaire de spécifier que l’ouverture mentionnée aux étudiants issus d’IEP et d’écoles de commerce suppose qu’ils justifient d’avoir reçu un enseignement de droit par des professeurs de droit dans certaines matières constituant des prérequis, de façon à éviter une trop grande hétérogénéité de l’acquis dans des promotions de taille modeste ou bien que des étudiants aient des attentes injustifiées par rapport aux critères réels de sélection.

Il faudrait s’aligner sur les spécifications qui, elles, figurent à propos de l’admission d’étudiants étrangers pour qui des difficultés de même nature risquent de se présenter.

Il y a une bonne cohérence entre l’offre de M1 et celle de M2. L’offre paraît en cohérence avec l’organisation du LMD dans l’université.

(14)

L’évaluation de l’organisation pédagogique est difficile à établir en raison de l’absence de précisions concernant différents aspects de l’offre de formation :

En ce qui concerne les volumes horaires de l’offre :

Il existe un décalage entre les chiffres relatifs au volume de l’offre par spécialité et le total obtenu en cumulant UE communes et propres à la spécialité :

• « Assurance, Responsabilité et Bancassurance », on trouve 345 H d’UE spéciales. En ajoutant les 160 H mentionnées au titre des UE communes. L’offre correspond à un total de 475 H.

• « Concurrence et distribution » propose 230 H d’UE spéciales. En cumulant avec les 160 H d’UE communes, l’offre correspond à un total de 390 H.

• « Banque et Bourse » comporte 200 H d’UE spéciales. En cumulant avec les 160 H d’UE communes, l’offre correspond à un total de 360H d’offre.

Or, le volume d’heures offertes par chacune de ces formations est indiqué à hauteur de « 344 H y compris heures tutorées ». Il serait souhaitable que la maquette soit explicitée sur ce point.

Il semble, dans ces conditions, évident que certaines matières seront obligatoires et d’autres optionnelles au sein de chaque spécialité et il conviendrait que cela soit précisé aussi bien pour les UE communes que pour celles propres à l’option.

En ce qui concerne la mise en œuvre de la fonction professionnalisante de la formation, la répartition entre les enseignements de type cours ou séminaires (des TD sont même annoncés) n’est pas précisée, ni entre les matières, ni à l’intérieur de chacune d’elles. Tous les enseignements sont signalés comme des cours magistraux, ce qui ne convient pas à l’optique de la formation.

Le tronc commun est, a priori et d’un point de vue très général, en adéquation avec d’une part la formation M1 et d’autre part les exigences de chaque spécialité. L’impossibilité de savoir si ce tronc commun est entièrement obligatoire pour les étudiants ou si ces derniers peuvent ou doivent effectuer un choix entre les matières proposées ne permet pas d’éclairer suffisamment l’évaluateur. Par exemple, un étudiant suivant la spécialité « Concurrence et distribution » devrait-il toujours suivre l’enseignement de droit du patrimoine ?

Les enseignements proposés semblent recouvrir les aspects essentiels des domaines de spécialité auxquels ils se rapportent. Les contenus répondent bien dans l’ensemble aux objectifs. Deux réserves doivent toutefois être faites pour le M 1 : d’une part, la présence du droit des successions dans une mention droit des affaires et, d’autre part, l’absence du droit commercial international qui aurait pu être substitué au droit international privé. De plus, il n’existe en M1 qu’un seul enseignement de 36 H de droit international privé. La question est de savoir s’il ne faudrait pas créer un enseignement (commun, obligatoire ou optionnel) de droit international et communautaire des affaires mériterait donc d’être creusée.

Le dossier examiné ne comporte aucun élément quant à l’ouverture internationale de la formation.

La liste de l’équipe pédagogique fait apparaître que les enseignants universitaires de la Faculté sont membres du centre de recherche de la Faculté du Maine « Thémis-UM » dont la composante GERDA a organisé des colloques en 2006 et 2007, celle CDRRUM en 2000, 2003 et 2007. Cette équipe est forte de 17 enseignants : 6 PR, 9 MCF dont 3 HDR, 1 PRAG, 1 PAST et de professionnels pour le M2. L’équipe enseignante manifeste quelques faiblesses pour encadrer le M1 et trois spécialités de M2.

Dans les mentions « Assurance, Responsabilité et Bancassurance » et « Banque et bourse », la participation des professionnels est importante et de qualité. Pour la spécialité « Concurrence et distribution », il n’est fait mention de la participation que d’un seul professionnel (avocat) au titre des enseignements propres à l’option, alors même que la demande concerne le renouvellement de l’habilitation.

Points forts :

• Le bassin d’emplois et le partenariat d’entreprises constituent un atout majeur du projet de Master.

(15)

• Existence d’UE communes d’approfondissement de matières fondamentales garantissant l’adaptabilité des diplômés dans leur pratique professionnelle future.

• Diversité des UE spéciales préparant aux différentes nécessités de la pratique.

Points faibles :

• Critères d’admission au diplôme excessivement larges dans deux spécialités, ne garantissant pas une bonne information des candidats sur leurs chances d’être admis à suivre la formation ou l’homogénéité du niveau des promotions.

• Absence de précisions sur la répartition cours magistraux/séminaires.

• Absence de précisions sur la répartition entre matières obligatoires et matières optionnelles par spécialité.

• Participation des professionnels dans au moins une des spécialités.

• Faiblesse globale de l’équipe pédagogique en termes d’effectifs.

• Absence de référence au droit des affaires communautaire et international dans la présentation des UE.

• Outre l’ouverture internationale, le nombre de spécialités de M2 induit une prévision des effectifs trop faibles pour chacune d’entre elles.

L’intérêt de la formation proposée est indéniable.

Globalement, le projet de Master Droit des Affaires présente des atouts certains dans le contexte régional des emplois potentiels, mais encore faut-il compter avec les formations proposées dans le même segment d’offre par les universités environnantes.

L’offre de 3 spécialités en M2 (Assurance-Responsabilité-Bancassurance, Banque et Bourse, Concurrence et Distribution) semble surdimensionnée par rapport au potentiel d’encadrement. Il semblerait utile d’envisager la fusion ou le rapprochement des deux spécialités Assurance-Responsabilité-Bancassurance et Banque et Bourse, avec trois parcours identifiés : Assurance, Banque, Bourse.

(16)

Avis par spécialité

Assurance, responsabilité, bancassurance

z Appréciation : B

La formation présentée est professionnalisante dans des secteurs en expansion et, pour ce qui concerne les assurances, particulièrement en rapport avec les besoins locaux. Il s’agit d’assurer la formation de cadres professionnels de la banque et de l’assurance. Pour les étudiants, l’objectif est d’acquérir une polyvalence dans les domaines du droit bancaire, du droit des assurances et du droit de la responsabilité.

Les partenariats sont tout à fait satisfaisants et laissent préjuger de possibilités très satisfaisantes de débouchés.

Il y a une bonne cohérence entre l’offre de M1 et l’offre de M2.

L’évaluation de l’organisation pédagogique est difficile à établir en raison de l’absence de précisions concernant différents aspects de l’offre de formation :

En ce qui concerne les volumes horaires de l’offre :

Il existe un décalage de 40H entre les chiffres relatifs au volume de l’offre par spécialité et le total d’heures obtenu en cumulant UE communes et celles propres à la spécialité : il semble que l’on en soit à 345 H d’UE spéciales.

En ajoutant les 160 H mentionnées au titre des UE communes, l’offre correspond à un total de 475 H. Or, le volume d’heures offertes par chacune de ces formations est indiqué à hauteur de « 344 H y compris heures tutorées ». Est-il bien normal que l’offre de la spécialité soit établie par référence aux seules UE spéciales, sans tenir compte des UE communes ?

Il est probable que certaines matières seront obligatoires et d’autres optionnelles au sein de chaque spécialité.

Il conviendrait que cela soit précisé aussi bien pour les UE communes que pour celles propres à l’option.

En ce qui concerne la mise en œuvre de la fonction professionnalisante de la formation, la répartition entre les enseignements de type cours ou séminaires (des TD sont même annoncés) n’est pas précisée, ni entre les matières, ni à l’intérieur de chacune d’elles. Tous les enseignements sont signalés comme des cours magistraux, ce qui ne convient pas à l’optique de la formation. L’importance de la participation des professionnels dans l’équipe pédagogique devrait facilement permettre d’y remédier.

L’impossibilité de savoir si ce tronc commun est entièrement obligatoire pour les étudiants ou si ces derniers peuvent ou doivent effectuer un choix entre les matières proposées ne permet cependant pas d’éclairer suffisamment l’évaluateur.

L’ensemble des matières de tronc commun est, a priori et d’un point de vue très général, en adéquation avec d’une part la formation M1 et d’autre part les exigences de la spécialité. Les enseignements proposés semblent recouvrir largement les domaines de spécialité auxquels ils se rapportent.

Il n’y a aucune mention de l’ouverture internationale dans le dossier examiné.

Les liens entre la formation et le milieu professionnel sont réels et mis en évidence par le partenariat qui accompagne cette spécialité, par la forte contribution de professionnels à la formation et par l’existence de stages à finalité d’insertion professionnelle. La participation des professionnels est importante et de qualité.

Toutefois, la durée minimale du stage fixée à deux mois paraît trop faible.

Le responsable de la spécialité est Maître de conférences habilité à diriger des recherches, il enseigne le droit civil, le droit des obligations et le droit des assurances, ce qui peut correspondre pour partie au contenu de la formation ; en revanche, aucune précision n’est apportée sur le domaine de son activité de recherche. La liste de l’équipe pédagogique fait apparaître que les enseignants universitaires de la Faculté sont membres du centre de

(17)

d’ailleurs sur l’identification de son sigle. L’équipe pédagogique dans son ensemble paraît satisfaisante, sauf à constater la faiblesse de la composante universitaire de celle-ci qui comprend 6 personnes dont 3 MCF de l’Université du Maine, 1 PR de l’Université d’Evry et 1 MCF de l’Université de Tours.

Les effectifs attendus sont de l’ordre d’une quinzaine d’étudiants, ce qui peut paraître satisfaisant d’un point de vue pédagogique, mais ce qui l’est beaucoup moins si l’on se rapporte au coût de la formation.

Le bilan du devenir des étudiants sur les cinq dernières années est largement positif en termes de délai pour accéder à un premier emploi après diplôme ainsi qu’en termes de rémunération.

Points forts :

• Le bassin d’emplois et le partenariat d’entreprises constituent un atout majeur de cette spécialité.

• Existence d’UE communes d’approfondissement de matières fondamentales garantissant l’adaptabilité des diplômés dans leur pratique professionnelle future.

• Diversité des UE spéciales préparant aux différentes nécessités de la pratique.

• Approche interdisciplinaire.

Points faibles :

• Une équipe pédagogique dont la composante universitaire ne semble pas suffisamment étoffée sur le plan local pour répondre à l’objectif de formation.

• Absence de précisions sur la répartition cours magistraux/séminaires.

• Absence de précisions sur la répartition entre matières obligatoires et matières optionnelles par spécialité.

• Intégration de la dimension communautaire et internationale dans le contenu des enseignements.

• Absence de référence au droit des affaires communautaire et international dans la présentation des UE.

La spécialité Assurance, Responsabilité et Bancassurance porte la marque de la restructuration dont elle est issue par l’adjonction d’un pôle à responsabilité au M2 Assurance-Bancassurance antérieur. Cette adjonction n’apporte aucune spécificité à la spécialité qui reste dominée par le thème de l’assurance.En outre, l’utilisation du terme bancassurance risque d’entretenir une équivoque sur le contenu de la formation qui a pour constante le thème de l’assurance : le fait que les produits d’assurances soient distribués par des entreprises d’assurances ou des entreprises bancaires n’a pas d’impact déterminant sur le contenu de la formation et tend à entretenir une possible confusion avec la spécialité Banque et Bourse proposée au sein du même master.

Les références à la responsabilité et à la bancassurance dans l’intitulé de la spécialité Assurance, Responsabilité et Bancassurance sont superflues et entraînent de ce fait une lisibilité atténuée du contenu de la formation, tant pour les étudiants que pour les employeurs.

Par ailleurs, dans une autre approche quantitative, il serait peut être opportun d’opérer des synergies avec les spécialités de Master proposées dans les mêmes domaines par les universités environnantes sous forme de mutualisation de cours ou de co-habilitation de diplôme.

(18)

Banque et bourse

z Appréciation : B

La formation présentée est professionnalisante dans des secteurs en expansion et, pour ce qui concerne les assurances, particulièrement en rapport avec les besoins locaux. Il s’agit d’assurer la formation de juristes spécialisés dans les domaines de la banque et de la finance. La formation pluridisciplinaire est centrée sur l’étude approfondie des contrats et du droit des sociétés appliqué aux opérations bancaires et financières.

Les liens entre la formation et le milieu professionnel sont mis en évidence par le partenariat qui accompagne cette spécialité, par l’importante contribution de professionnels à la formation et par l’existence d’un stage à finalité d’insertion professionnelle. Toutefois, la durée minimale du stage fixée à 8 semaines paraît trop faible.

Il y a une bonne cohérence entre l’offre de M1 et l’offre de M2.

L’évaluation de l’organisation pédagogique est difficile à établir en raison de l’absence de précisions concernant différents aspects de l’offre de formation :

En ce qui concerne les volumes horaires de l’offre :

Il existe un décalage de 26 H entre les chiffres relatifs au volume de l’offre et le total obtenu en cumulant UE communes et propres à la spécialité : on compte 200 H d’UE spéciales. En cumulant avec les 160 H d’UE communes, l’offre correspond à un total de 360 H. Or, le volume d’heures offertes par chacune de ces formations est indiqué à hauteur de « 344 H y compris heures tutorées ». Est-ce bien normal ?

Il semble en tout état de cause évident que certaines matières seront obligatoires et d’autres optionnelles au sein de la spécialité. Il conviendrait que cela soit précisé aussi bien pour les EU communes que pour celles propres à l’option.

En ce qui concerne la mise en œuvre de la fonction professionnalisante de la formation, la répartition entre les enseignements de type cours ou séminaires (des TD sont même annoncés) n’est pas précisée, ni entre les matières, ni à l’intérieur de chacune d’elles. Tous les enseignements sont signalés comme des cours magistraux, ce qui ne convient pas à l’optique de la formation.

Le tronc commun est, a priori et d’un point de vue très général, en adéquation avec d’une part la formation M1 et d’autre part les exigences de la spécialité.

L’impossibilité de savoir si ce tronc commun est entièrement obligatoire pour les étudiants ou si ces derniers peuvent ou doivent effectuer un choix entre les matières proposées ne permet cependant pas d’éclairer suffisamment l’évaluateur.

Les enseignements proposés semblent recouvrir très largement les aspects essentiels de la spécialité auxquels ils se rapportent. L’approche interdisciplinaire est particulièrement intéressante.

En l’état du dossier, les aspects formation à la recherche n’apparaissent pas.

Il n’existe aucun élément sur l’ouverture internationale dans le dossier examiné.

Le responsable de la spécialité Banque et Bourse est Maître de conférences, habilité à diriger des recherches, et il enseigne des disciplines correspondantes à la formation. Aucune indication n’est fournie sur ses axes de recherche. La spécialité est adossée pour la recherche à l’équipe Thémis-UM, plus particulièrement à une composante de celle-ci : GRDA-UM (sans doute Groupe de Recherches en Droit des Affaires ?) dont on ne sait si la banque et la finance figurent parmi ses axes de recherche. Hormis le responsable de la spécialité, l’équipe pédagogique ne comprend que des professionnels.

Les effectifs attendus en formation initiale sont de l’ordre d’une quinzaine d’étudiants pour 2008 et d’une vingtaine pour les années ultérieures et en formation continue de l’ordre de 3 pour 2008 et de 5 par la suite. Ces effectifs correspondent au flux souhaitable pour ce type de formation.

Il est particulièrement regrettable que le dossier ne comporte aucun élément quant au devenir des étudiants et à leur insertion professionnelle, alors même que les outils pour effectuer cette mesure sont prévus.

(19)

Points forts :

• Le panel des enseignants professionnels.

• Le partenariat de l’Autorité des Marchés Financiers.

• Existence d’UE communes d’approfondissement de matières fondamentales garantissant l’adaptabilité des diplômés dans leur pratique professionnelle future.

• Diversité des UE spéciales préparant aux différentes nécessités de la pratique.

Points faibles :

• Inexistence d’une équipe pédagogique universitaire.

• Absence de précisions sur la répartition cours magistraux/séminaires.

• Absence de précisions sur la répartition entre matières obligatoires et matières optionnelles par spécialité.

• Absence de référence au droit des affaires communautaire et international dans la présentation des UE.

Si la spécialité Banque et Bourse propose une formation qui semble satisfaisante, il reste qu’elle repose sur une assise universitaire extrêmement légère que ne peut compenser la qualité et les compétences des intervenants professionnels.

La spécialité Banque et Bourse ne semble pas profiter d’un environnement correspondant à la technicité requise par la formation, certainement pour ce qui concerne l’équipe pédagogique universitaire, peut-être aussi pour ce qui intéresse la recherche et le tissu économique régional.

Etant donné que le segment Banque de cette spécialité constitue un point de jonction avec la spécialité Assurance, Responsabilité, Bancassurance, il serait possible de concevoir une fusion de ces deux entités dans une seule spécialité qui pourrait alors comprendre trois parcours : banque, bourse, assurance.

Concurrence et distribution

z Appréciation : C

La spécialité a pour objectif de former des juristes d’affaires aptes à assurer un emploi dans les entreprises et les cabinets d’avocats dans les secteurs de la concurrence, de la distribution et de la consommation.

Il s’agit de donner une formation spécifique dans les domaines de la concurrence, de la distribution, de la consommation et plus généralement dans celui du droit du marché, donc de former des juristes d’affaires spécialisés dans les secteurs de la concurrence et de la distribution pour les entreprises et les cabinets d’avocats.

Les liens entre la formation et le milieu professionnel sont mis en évidence par l’obligation d’effectuer un stage d’une durée minimale (3 mois ou 8 semaines : le dossier contient ces deux durées !) qui paraît faible en M 2 pour une insertion en entreprise. Par ailleurs, il est fait mention de partenariats développés auprès d’entreprises du secteur de la distribution et de cabinets d’avocats sans autre précision. Un seul professionnel se trouve mentionné comme apportant sa contribution à la formation.

L’évaluation de l’organisation pédagogique est difficile à établir en raison de l’absence de précisions concernant différents aspects de l’offre de formation :

En ce qui concerne les volumes horaires de l’offre :

Il existe un décalage de 56 H entre le chiffre relatif au volume de l’offre de la spécialité et le total obtenu en cumulant UE communes et UE propres à la spécialité : on trouve 230 d’UE spéciales. En cumulant avec les 160H d’UE communes, l’offre correspond à un total de 390H. Or, le volume d’heures offertes par chacune de ces formations est indiqué à hauteur de « 344 H y compris heures tutorées ». Est-ce bien normal ?

(20)

Il semble, par ailleurs, évident que certaines matières seront obligatoires et d’autres optionnelles au sein de chaque spécialité et il conviendrait que cela soit précisé aussi bien pour les EU communes que pour celles propres à l’option.

En ce qui concerne la mise en œuvre de la fonction professionnalisante de la formation, la répartition entre les enseignements de type cours ou séminaires n’est pas précisée, ni entre les matières, ni à l’intérieur de chacune d’elles. Tous les enseignements sont signalés comme des cours magistraux, ce qui ne convient pas à l’optique de la formation.

Des mentions contradictoires sont données concernant la durée du stage : « au moins 3 mois », puis « durée minimale de 8 semaines ».

Le tronc commun est, a priori et d’un point de vue très général, en adéquation avec d’une part la formation M1 et d’autre part les exigences de chaque spécialité.

L’impossibilité de savoir si ce tronc commun est entièrement obligatoire pour les étudiants ou si ces derniers peuvent ou doivent effectuer un choix entre les matières proposées ne permet cependant pas d’éclairer suffisamment l’évaluateur. Par exemple, un étudiant suivant la spécialité « Concurrence et distribution » devrait-il toujours suivre l’enseignement de droit du patrimoine ?

Les enseignements proposés semblent recouvrir les aspects essentiels des domaines de spécialité auxquels ils se rapportent.

Le dossier examiné ne comprend aucune information relative à l’ouverture internationale.

Les effectifs attendus en formation initiale sont de l’ordre d’une quinzaine d’étudiants pour 2008 et d’une vingtaine pour les années ultérieures et en formation continue de l’ordre de 3 pour 2008 et de 5 par la suite. Ces effectifs correspondent au flux souhaitable pour ce type de formation.

Il est particulièrement regrettable qu’aucune indication relative au devenir des étudiants et à l’insertion professionnelle des diplômés ne figure dans le dossier. Il est seulement fait référence à l’existence d’outils pouvant effectuer cette mesure.

Le responsable de la spécialité Concurrence et Distribution est Professeur et il enseigne des disciplines correspondantes à la formation. Aucune indication n’est fournie sur ses axes de recherche. Il est également responsable de la mention Droit des Affaires. La spécialité se trouve adossée pour la recherche à l’équipe Thémis-UM, plus particulièrement à une composante de celle-ci : GRDA-UM (Groupe de Recherches en Droit des Affaires ?) dont on peut supposer que la concurrence et la distribution figurent parmi ses axes de recherche. Hormis le responsable de la spécialité, l’équipe pédagogique ne comprend qu’un professionnel.

Point fort :

• Le thème de la spécialité. La concurrence et la distribution sont en effet des secteurs pour lesquels il existe peu de formations.

Points faibles :

• L’absence d’une équipe pédagogique universitaire et professionnelle.

• Absence de précisions sur la répartition cours magistraux/séminaires.

• Absence de précisions sur la répartition entre matières obligatoires et matières optionnelles par spécialité.

• Absence de référence au droit des affaires communautaire et international dans la présentation des UE.

Si la spécialité Concurrence et Distribution propose une formation qui semble satisfaisante, il n’en demeure pas moins qu’aucune équipe pédagogique ne lui est affectée de manière spécifique.

Au vu du dossier, la spécialité Concurrence et Distribution ne semble pas bénéficier d’un environnement

(21)

Recommandations

• L’intérêt de la formation proposée est indéniable.

• Globalement, le projet de Master Droit des Affaires présente des atouts certains dans le contexte régional des emplois potentiels, mais encore faut-il compter avec les formations proposées dans le même segment d’offre par les universités environnantes.

• L’offre de 3 spécialités en M2 (Assurance-Responsabilité-Bancassurance, Banque et Bourse, Concurrence et Distribution) semble surdimensionnée par rapport au potentiel d’encadrement. Les universitaires sont peu nombreux au regard de l’offre et les professionnels n’interviennent pas toujours à la hauteur souhaitée.

• Il semblerait utile d’envisager la fusion ou le rapprochement des deux spécialités Assurance- Responsabilité-Bancassurance et Banque et Bourse, avec trois parcours identifiés : Assurance, Banque, Bourse.

(22)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20081401

Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit public, droit privé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

La mention examinée vise à former des juristes polyvalents dans un cadre pédagogique transcendant les frontières droit public/droit privé. Ces juristes pourront au fil de leur formation se spécialiser dans la discipline de leur choix. L’option qui est ainsi retenue paraît très judicieuse car elle part des réalités qui sont celles d’une faculté de taille modeste, mais qui, à juste raison, ne renonce pas à l’ambition d’offrir à ses étudiants la meilleure formation possible. De plus, la structuration de cette mention procède d’une analyse des besoins conduite avec les divers partenaires de l’Université et en tenant compte également des besoins de la région en cadres juridiques.

Les objectifs et débouchés professionnels sont bien identifiés.

La construction de mention en trois spécialités se répartissant entre le droit public, le droit privé (appréhendé sous l’angle du contentieux) et le droit notarial (cette troisième spécialité répondant à une forte demande locale) permet de couvrir l’essentiel des champs considérés. A cet égard, le dispositif est cohérent.

On peut toutefois regretter, d’une part, que les enseignements de droit public se limitent au droit administratif et, d’autre part, qu’aucun enseignement de droit communautaire et européen ne soit dispensé.

Points forts :

• Ancrage régional fort.

• Une mention visant à la formation de juristes polyvalents.

• Une offre de formation cohérente dans sa construction.

(23)

Points faibles :

• Une limitation des enseignements de droit public au seul droit administratif.

• L’absence d’enseignements en droit communautaire et européen.

L’avis est très favorable.

(24)

Avis par spécialité

Contentieux privé

z Appréciation : A

L’objectif scientifique poursuivi par cette spécialité est très clair : former des juristes à la rédaction de contrats, au contentieux social, au droit de l’immobilier ou aux prodédures de recouvrement. Au-delà, ce diplôme en retenant le contentieux comme axe central entend préparer les diplômés aux professions judiciaires ou para- judiciaires.

Le cursus est assuré par des enseignants et des praticiens ce qui en assure le caractère complet et professionnalisant. Dans cette perspective, on relève que des synergies existent entre la Faculté et l’Institut d’études judiciaires.

Points forts :

• Formation adaptée aux besoins des opérateurs publics et privés régionaux.

• Approfondissement de l’étude des contentieux.

• Coopération étroite avec l’IEJ qui pourrait créer une véritable dynamique et inciter les étudiants du Mans à ne pas partir vers d’autres universités suivre une formation semblable.

Point faible :

• Insuffisance de l’enseignement des matières européennes pour un diplôme de ce niveau alors même que l’exercice des professions judiciaires nécessite aujourd’hui une bonne connaissance des règles conventionnelles et communautaires.

Juriste de droit public

z Appréciation : A

Le Master 2 « Juriste de droit public » propose aux étudiants une offre de formation en droit public destinée à les spécialiser afin qu’ils puissent se présenter aux concours administratifs, travailler dans des collectivités locales etc…

Cette spécialité correspond de manière très réaliste à la fois à la demande des étudiants et aux attentes des opérateurs publics et privés de la région.

Il convient de relever l’absence d’enseignement de matières européennes (UE et CEDH) pourtant indispensables à la formation de juristes publicistes (pour les marchés publics, les délégations de service public, le droit de la concurrence, les aides, le contentieux etc…). Il s'agit de l'une des faiblesses non seulement de la spécialité, mais plus largement de la mention.

Des praticiens sont associés à la formation (sans toutefois qu'aucun pourcentage ne soit indiqué)

.

Des contacts sont en cours avec les Barreaux de la Sarthe et de la Mayenne afin de renforcer les relations entre l'Université et les milieux professionnels. La professionnalisation est également assurée au moyen d'un stage obligatoire.

(25)

Points forts :

• Une spécialisation bien conçue en droit public et en droit des affaires publiques.

• Fort ancrage local. Cette spécialité répondant aux attentes conjuguées des étudiants qui souhaitent s’orienter dans cette voie et des milieux professionnels.

Points faibles :

• L’option recherche qui, en se limitant au seul droit administratif, n'embrasse pas l’ensemble des disciplines du droit public préparant à la recherche et à l’enseignement supérieur.

• Absence d'enseignements en droit européen. Or, les avocats qui se spécialisent en droit public doivent connaître le contentieux communautaire et CEDH de même que les jurisprudences des cours européennes.

L’avis est favorable. Cette spécialité apparaît comme nécessaire et contribue à un très bon équilibre de la mention généraliste. Néanmoins, une action renforcée pour la Recherche pourrait être entreprise notamment en se rapprochant d’écoles doctorales existantes ou d’autres universités faisant de la recherche. L’ouverture vers l’Europe et l’international est toujours attractive non seulement pour les étudiants français, mais aussi pour les étudiants étrangers.

Droit notarial

z Appréciation : A

La Faculté de droit du Mans demande la transformation d'un DU "droit notarial" en master national. Cette spécialité se justifie par la forte demande des professionnels et l’évolution démographique de la profession de notaires et de clercs de notaires.

L'objectif est de fournir, aux étudiants ayant suivi le parcours droit notarial de M1, une formation pré- professionnelle. Ce master constitue la première année des études menant au Diplôme supérieur de notariat.

L’ensemble des domaines du droit notarial est couvert y compris le droit international privé notarial et l’informatique notarial.

Les notaires de la Chambre départementale de la Sarthe interviennent régulièrement dans la formation.

Un partenariat étroit est établi à la demande de la Chambre interdépartementale des notaires du Maine et Loire, de la Mayenne et de la Sarthe ce qui assure le caractère très professionnalisant de cette formation.

Points forts :

• Formation très professionnalisante de ce M2, qui répond aux besoins locaux.

• L’association avec les chambres départementales et interdépartementales des notaires devrait créer une dynamique.

• Des contenus couvrant l'essentiel du droit notarial.

• Cohérence de l'articulation M1/M2.

Points faibles :

• Des éléments concernant le cursus pédagogique (coefficients, UE) ne sont pas précisés dans le dossier.

• Le nombre et la qualité des professionnels intervenant ne sont pas indiqués.

L’avis est favorable.

(26)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20081403

Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Economie appliquée

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs scinetifiques sont de former les étudiants aux outils de l’analyse économique utiles aux deux spécialités « finance et assurance » et « ingénierie du recrutement et gestion des carrières ».

Plus professionnellement, il s’agit de former des étudiants pour des postes de responsabilité ou à forte composante méthodologique au sein des banques, des compagnies d’assurances et des grandes entreprises. Les métiers visés sont très différents selon les spécialités et pas complètement définis.

Les deux spécialités de la mention sont très différentes et le tronc commun peut être qualifié de circonstance.

Points forts :

• Le contexte général de la faculté est favorable à la mention économie appliquée.

• L’orientation de chacune des deux spécialités a un intérêt professionnel.

Points faibles :

• Le contenu des UE est difficile à évaluer dans la mesure où les programmes des UE ne figurent pas dans le dossier.

• Les 2 spécialités sont trop différentes pour figurer dans la même mention et justifier un aussi grand nombre de cours communs.

• Risque de concurrence forte de la part des formations plus directement orientées vers la gestion des risques ou la gestion des relations humaines dans les entreprises.

• Très peu d’informations sur les débouchés et le taux d’insertion des diplômés.

(27)

Avis par spécialité

Assurance et finance

z Appréciation : B

Il s’agit d’une formation conjointe avec l’université d’Angers pour le parcours « conception et gestion de produits d’assurances ».

Cette spécialité permet de former des spécialistes de l’évaluation et de la gestion des risques pour les banques et les compagnies d’assurance.

Scientifiquement, elle permet de développer le socle scientifique commun aux métiers de gestion des risques pour les banques et les compagnies d’assurance.

Point fort :

• La spécialité assurance et finance est justifiée par les emplois des secteurs économiques concernés.

Points faibles :

• Manque d’informations sur l’insertion des diplômés.

• La différenciation de la spécialité en deux parcours « Conception Gestion de Produits d’Assurance » et « finance et économétrie » au niveau du M2 n’est pas vraiment justifiée.

• La mise en commun d’UE entre spécialités très différentes de la même mention apparaît surtout comme une commodité.

Autant les UE communes entre les deux parcours de la spécialité se justifient pleinement, la mise en commun d’UE avec l’autre spécialité (recrutement et gestion des carrières) est plus difficile à concevoir.

La spécialité assurance et finance présente un intérêt certain par rapport aux débouchés qu’elle peut offrir dans ces deux grands secteurs économiques.

Il est étonnant que les liens avec les milieux professionnels de l’assurance ne soient pas davantage exploités.

Le parcours Finance Econométrie est lisible et très directement axé sur l’utilisation de l’économétrie. Le parcours assurance est intéressant mais couvre à la fois l’économie de l’assurance, la gestion des produits d’assurance et aborde même le droit des assurances. Il serait intéressant de mieux préciser les objectifs professionnels et d’en tirer les conséquences en termes de contenu du parcours de formation.La différenciation en deux parcours au sein de la même spécialité ne semble pas pleinement justifiée. Une réelle différenciation pourrait se justifier si elle débutait dès le M1, ce qui n’est pas le cas. La cohabitation de deux spécialités aussi différentes que « assurance et finance » d’une part et « ingénierie du recrutement et gestion des carrières » d’autre part au sein de la même mention ne manque pas de surprendre.

(28)

Ingénierie du recrutement et gestion des carrières

z Appréciation : B

Cette spécialité permet de former aux métiers de l’enseignement et de la recherche ainsi qu’à ceux de l’entreprise dans le domaine de l’économie du travail et de la gestion du personnel. Cette spécialité affiche à la fois une finalité recherche et professionnelle sur les thématiques de l’économie du travail et de la gestion des ressources humaines. Les métiers visés par la formation sont très différents puisqu’ils vont de l’enseignement et la recherche jusqu’à ceux de l’entreprise privée ou des instituts publics.

La thématique générale de la spécialité centrée sur l’économie du travail conduit à des emplois relativement nombreux dans les entreprises et les organisations. Les débouchés de la finalité recherche sont certainement plus restreints.

Points forts :

• Continuité d’un diplôme existant depuis 12 ans sous la forme d’un DEA.

• Ajout d’une ouverture professionnelle vers l’entreprise.

Points faibles :

• Spécialité assez éloignée de l’autre spécialité « finance et assurance » à laquelle elle est associée dans la mention.

• Contenu des programmes non détaillé.

(29)

Recommandations

• Différencier davantage les deux spécialités dès le M1.

• Eviter le cloisonnement entre parcours de la même spécialité dans le M2.

(30)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20081405

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Acoustique et mécanique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention est caractérisée par un ensemble d’enseignements relevant de l’acoustique au sens large (acoustique physique, vibro-acoustique, traitement du signal et méthodes numériques). Elle est composée de trois parcours :

• Un parcours recherche Acoustique caractérisé par un ensemble d’enseignements avancés donnant aux étudiants des compétences dans divers domaines de l’acoustique.

• Un parcours recherche Matériaux et acoustique qui est à l’intersection de la mécanique, des matériaux et de l’acoustique pour donner une formation permettant aux étudiants d’acquérir des compétences en acoustique et mécanique des matériaux.

• Un parcours professionnel Acoustique des transports qui est une formation à vocation nationale qui a pour objectif de donner à des étudiants une formation d’ensemble sur les problèmes du bruit des moyens de transports sous leurs divers aspects environnementaux dans une démarche de développement durable.

Il s’agit d’une mention bien spécifique et bien positionnée en termes d’environnement local. Elle est adossée à un grand laboratoire d’acoustique et matériaux.

Points forts :

• Offre de formation bien lisible et très bien positionnée sur le plan national.

• Equipe enseignante et adossement recherche d'excellente qualité.

• Très bonne ouverture au milieu professionnel.

• Flux d'étudiants satisfaisant compte-tenu du contexte actuel.

(31)

Point faible :

• Ouverture un peu limitée à l'international et à l'Europe en particulier.

(32)

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

(33)

Recommandations

• Il conviendrait de réfléchir à un renforcement possible des enseignements généraux en mécanique (en particulier en mécanique des fluides).

• La participation d’enseignants non ″acousticiens″ serait souhaitable pour élargir le champ thématique de cette formation.

• Il faudrait améliorer le suivi des débouchés des étudiant et augmenter l’ouverture internationale.

• Un renforcement par l’Université du Maine à un soutien administratif de cette mention est souhaitable.

(34)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20081406

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Mathématiques et applications

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention, sans co-habilitation, comporte une seule spécialité : Assurance et mathématiques pour la finance. Elle fait suite de droit à une licence Mathématiques ou Mathématiques appliquées ou sur dossier pour une autre formation à Bac +3. Ce master est centré sur les applications liées aux activités de l’équipe d’adossement, EA 3263 « Statistique et processus », équipe de taille modeste, mais de grande notoriété nationale et internationale dans ce domaine, et de ses partenariats (contrat de recherche et de formation avec la CPAM Le Mans sur 4 ans). Quelques accords internationaux en cours et en construction apportent une bonne ouverture.

C’est une formation en probabilités et statistique avec deux parcours : l’un à finalité professionnalisante dans les domaines appliqués des assurances et de la finance et l’autre à finalité recherche permettant d’envisager une thèse en statistique des processus et EDP stochastiques au sein de l’EA 3263.

L’objectif professionnalisant est de former des cadres de la finance travaillant dans les secteurs des banques ou des assurances (chargés d’études en actuariat, analyste financier, ingénierie statistique…) et de la santé. D’autres débouchés sont envisagés mais non avérés dans le domaine du développement durable.

L’organisation des parcours est conçue avec 30 ECTS par semestre, un M1 commun aux deux parcours et des interventions d’extérieurs dans le parcours professionnalisant. En l’absence de précision sur la nature des UE (UEO, UEP et UEC), elle est assez peu lisible. Il semble que la part optionnelle n’intervienne qu’aux S3 et S4 du M2.

Certaines UE sont communes avec une autre spécialité Assurance et finance du master Economie et gestion, avec lequel d’ailleurs une passerelle est possible en M2 (mais on trouve pas d’information sur les enseignants concernés).

Les contenus sont standards et cohérents.

L’équipe pédagogique comprend les membres de l’EA (9 EC et un PRAG) augmentée d’intervenants extérieurs.

Les flux attendus sont de 25 étudiants en M1 et de 20 en M2, en cohérence avec l'évolution des années précédentes. Le flux pour chaque parcours n’est pas indiqué.

(35)

Points forts :

• Master ayant un bon flux d’étudiants.

• Nombreuses interventions de professionnels.

• Spécialité cohérente répondant à une demande professionnelle forte.

• Insertion professionnelle excellente.

• Suivi du devenir des étudiants en parcours professionnel assuré.

• Enseignements cohérents et complets, tant en ce qui concerne la recherche que les débouchés professionnels.

Points faibles :

• La part obligatoire/optionnelle des parcours n’est pas clairement indiquée.

• Il n’y a pas de distinction dans les statistiques des flux (attendus) entre les parcours recherche et professionnel.

• Il n’y a pas d'information sur des éventuels étudiants ayant poursuivi en thèse.

• L’adossement aux disciplines « économie-gestion » n’est pas clairement décrit.

• Tel que présenté, le dossier semble un peu faible en ce qui concerne les contacts potentiels avec les universités voisines (Angers et Nantes qui sont partenaires au sein d’une fédération CNRS, ou encore Rennes).

(36)

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

(37)

Recommandations

• L’orientation professionnelle actuariat/finance est un point fort du master. L’équipe pédagogique semble vouloir élargir les débouchés professionnels. Il faut veiller à ce que cela ne se fasse pas au détriment du débouché professionnel actuellement visé, d’autant que pour les débouchés envisagés, l’adossement à la recherche n’est pas aussi évident.

• Il conviendrait de mieux renseigner les débouchés du parcours recherche, afin de mieux comprendre si le master joue son rôle d'adossement à la recherche pour l'équipe du Mans (qui compte 5 HDR).

(38)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : NANTES

Établissement : Le Mans Demande n° 20081407

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Génie informatique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Le master « Génie informatique » a pour objectif de former des cadres de niveau ingénieur sur les spécialités de l’ingénierie éducative, des interfaces homme-machine et de l’informatique industrielle temps réel. L’objectif de la spécialité « CHM » est de former des spécialistes sur le domaine de l’interaction homme-machine. L’objectif de la spécialisation « ASITR » est de former des spécialistes, ingénieurs et développeurs, en informatique temps réel pour les systèmes informatiques embarqués, les systèmes industriels destinés à la mesure, le traitement du signal, le contrôle industriel, et la commande de processus, les réseaux informatiques et les télécommunications. Il est raisonnable de se focaliser ainsi sur deux spécialités bien identifiées et s’appuyant sur les forces locales vu le flux d’étudiants.

Les flux concernent 40 étudiants en M1 et 40 en M2 avec un recrutement de titulaires de licences d’informatique ou de titulaires de licences orientées « Sciences humaines et sociales / éducation » pour des étudiants ayant acquis un bagage informatique suffisant pour la spécialité « CHM ». Le recrutement est orienté informatique, système, traitement du signal pour la spécialité « ASITR » (informatique, EEA, GEII ou école d’ingénieurs).

L’organisation n’est pas lisible. Il y a en parallèle des crédits ECTS et des coefficients presque proportionnels, mais pas vraiment. Certaines UE communes entre deux parcours ne rapportent pas le même nombre de crédits (mais le même nombre de coefficients !) selon qu’on soit dans un parcours professionnel ou recherche. Il faut impérativement uniformiser la présentation.

Le M1 repose sur un tronc commun avec une pré-spécialisation vers le parcours M2 choisi. Bien que des options soient affichées en M1, le compte des crédits ECTS les rend toutes obligatoires… Le parcours CHM-IE propose un choix de trois UE parmi quatre et le parcours GIIPS un choix d’une parmi quatre. Globalement, cela conduit à des parcours assez figés.

Le contenu des UE n’est pas décrit dans le dossier (n’y figurent que les titres !). L’ensemble semble assez cohérent et logique. Cependant, l’intitulé « Programmation concourante » fait penser plutôt à « Programmation concurrente », ce qui serait plus habituel… .

(39)

La quasi totalité de l’équipe pédagogique fait partie du LIUM, équipe d’accueil EA 4023 depuis 2006. Les spécialités du laboratoire correspondent bien aux spécialités proposées.

Exceptés les membres du LUIM, l’équipe comporte deux membres du LAUM (laboratoire d’acoustique) et un PRAG en informatique. On peut regretter le peu d’interventions effectuées par des professionnels venant d’entreprises régionales sur des matières non transversales (management, techniques de communications…).

Points forts :

• L’adossement aux compétences du LIUM.

• Les thématiques originales nationalement, abordées dans les spécialités.

• La présence de deux stages et de deux projets tutorés est aussi intéressante.

Points faibles :

• La lisibilité de l’offre de formation : pourquoi utiliser à la fois des crédits ECTS et des coefficients ? Pourquoi avoir des UE qui attribuent des crédits différents selon le parcours ?

• Le dossier est globalement assez mal présenté et peu compréhensible, il ne comporte pas d’éléments permettant d’apprécier l’insertion professionnelle des diplômés ni les flux d’étudiants par spécialité.

Références

Documents relatifs

ANALYSE CHIMIQUE, Méthodes et techniques instrumentales modernes Francis Rouessac , Annick Rouessac Ed.. Etablissement :Université A.Mira de Bejaia Intitulé du master :

Cette formation à fait ses preuves depuis près de 25 ans (anc. DEA) et ne saurait être confondue avec une autre spécialité de la même mention - spécialité professionnelle «

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 50 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)

z Pour la cohérence de la mention, il faudrait repositionner les deux spécialités «MOSL» et «MOST», en créant une seule spécialité et deux parcours, et en insérant

• De plus, la séparation entre voie professionnelle et voie recherche n’est pas très attractive pour les étudiants et l’existence d’une finalité professionnelle du

Pour 2010, l’UVSQ a décidé de s’engager encore plus concrètement dans la structuration, au sein du Domaine SETE, domaine dont la mention IDD fait partie, d’un mécanisme

1) Articulation avec les autres formations du domaine de la santé publique : un séminaire commun est organisé entre les masters de santé publique de Toulouse, Lyon, Marseille

Cette mention poursuit un double objectif : de formation à la recherche à travers les spécialités recherche en sociologie et en science politique, de formation dite