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Section des Formations et des diplômes. Évaluation des masters de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II

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(1)

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de la

Méditerranée – Aix-Marseille II

(2)

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de la

Méditerranée – Aix-Marseille II

juin 2008

(3)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n° 20043336

Domaine : Sciences de la santé Mention : Anthropologie biologique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Ce diplôme de très bon niveau, bien adossé à la recherche, doté d’une identité forte et attractif pour les étudiants, répond à une demande de formation dans un domaine scientifique pas ou peu abordé dans les autres universités françaises. L’avis est très favorable.

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Ce master dont l’objectif est de former dans le domaine de l’évolution et de la variabilité biologique des populations humaines dans l’interface bio culturelle, est la reconduction à l’identique d’un master existant qui a su attirer un nombre croissant d’étudiants. C’est une formation de très bon niveau, bien identifiée, et qui a par conséquent toute sa place en regard de l’offre de formation nationale dans ce domaine.

Points forts :

(4)

• Une évaluation des enseignements est faite par les étudiants à la fin de chaque formation.

Points faibles :

• L’ouverture internationale n’est pas suffisamment visible.

• L’offre en UE optionnelles est restreinte à 1 UE par semestre, y compris au niveau M1. Une plus grande ouverture pourrait être profitable à la formation.

• L’effectif de l’équipe pédagogique paraît bien modeste pour atteindre les objectifs assignés à cette formation.

(5)

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

(6)

Recommandations

• Travailler à une ouverture internationale de la formation.

• Augmenter le nombre d’UE optionnelles, au moins en M1.

• Concernant la présentation du dossier, il aurait été souhaitable de : o Préciser les relations avec la ou les écoles doctorales.

o Donner davantage d’informations sur l’équipe pédagogique et les contenus des matières enseignées.

o Mieux indiquer la spécificité de cette formation qui est indéniable, en particulier en soulignant ce qui la différencie des autres formations dans le même domaine, à Bordeaux par exemple.

(7)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n° 20043366

Domaine : Sciences de la santé

Mention : Ethique, science, santé, société

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): C

L’avis est défavorable pour le renouvellement de ce master. Le dossier n’est pas servi par la forme ; de nombreuses rubriques ne sont pas remplies ou de nombreuses réponses restent approximatives.

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Il s’agit d’une demande de renouvellement d’un master existant. Le dossier ne comporte qu’une demande de mention sans aucune spécialité définie. La demande examinée de master M1 et M2 à orientation Recherche est justifiée par un besoin de formation en éthique médicale au niveau national. Le projet s’appuie sur une équipe multidisciplinaire hospitalo-universitaire à dominante médicale expérimentée et reconnue dans le domaine.

Points forts :

• L’éthique médicale est une spécialité importante, peu enseignée en France.

(8)

• Les parcours de M1 et de M2 reposent sur de nombreux enseignements d’autres universités, ou partenaires non identifiés dans le dossier. Les contenus de certains enseignements sont vagues (les DU ou DIU et les UE d’autres universités), ce qui ne permet pas d’évaluer la cohérence du parcours.

• Le volume horaire total semble inférieur à celui qui est attendu dans le cadre d’un programme de master. Par ailleurs, compte tenu de l’implication importante des enseignements en santé publique, on peut se demander pourquoi cet enseignement n’est pas plutôt une option ou une spécialité d’un master en Santé publique, plutôt qu’un master « autonome ».

• Les modalités de recrutement ne sont pas indiquées dans le dossier mais les niveaux « Licence » ciblés le sont (Médecine, Chirurgie, Odontologie, Pharmacie, Sages-femmes, Cadres de santé, Sciences biologiques, Droit, Philosophie, Psychologie, Psychopathologie, Management, Directeurs d’établissements de soin).

• Les effectifs attendus dans les prochaines années ne sont pas précisés.

• L’affichage d’un objectif prioritairement dédié au développement d’un axe de recherche pour les étudiants semble très ambitieux au regard de l’adossement limité à une seule équipe de recherche (EA 3783).

• Ce master ne semble pas déboucher sur des professions spécifiques. Les seuls débouchés envisagés sont en thèse d’Université.

(9)

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

(10)

Recommandation

• Envisager le regroupement du M2 avec un master plus large et d’en faire une option ou une spécialité d’un autre M2 existant localement avec lequel il serait en cohérence.

(11)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n°20043369

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Management, logistique et stratégie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

La thématique relativement resserrée du Master autour des problématiques de pilotage logistique et stratégique des entreprises et des organisations est déclinée en une spécialité recherche et quatre spécialités professionnelles bien identifiées : en logistique internationale, soutien logistique, distribution et achats et audit- contrôle (CAC). Cette dernière spécialité apparaît quelque peu étrangère à l’intitulé de la mention et son repositionnement permettrait probablement une meilleure lisibilité de l’offre de formation en économie-gestion sur l’université de la méditerranée d’autant qu’elle se situe en étroite proximité voire en concurrence avec de nombreuses formations proches (Audit interne, Comptabilité Contrôle Audit, Contrôle de gestion) sur le site d’Aix- Marseille pour lequel une fusion des universités est attendue. D’un point de vue général, cette offre de formation dans les métiers du supply chain est complète, bien structurée et tout à fait reconnue.

Points forts :

(12)

Point faible :

• La maquette pédagogique comporte des erreurs notamment sur le M1 et il aurait été souhaitable d’avoir une vision globale de la structure du programme pédagogique, et les noms des enseignants qui assurent les cours. Le simple énoncé, toutefois nécessaire, des UE n’offre pas une lisibilité rapide et suffisante.

(13)

Avis par spécialité

Management logistique en milieu international (MALO)

Appréciation : A

La formation offre une bonne adéquation entre les objectifs poursuivis, le contenu de la formation et les débouchés professionnels.

L’avis est très favorable avec deux bémols :

• Organisation en formation continue à Paris où une offre universitaire de niveau comparable existe.

• L’importance du volume horaire au premier semestre.

Points forts :

• Rareté de la spécialité.

• Très bien ancré à l’environnement professionnel.

• Débouchés intéressants pour les étudiants.

Management de la distribution et des achats (DISA)

Appréciation : A

La spécialité « Management des Activités de la Chaîne Agroalimentaire » a été transformée pour devenir la spécialité DISA qui n’est plus spécifiquement agroalimentaire, mais qui reste centrée sur les métiers de la distribution et des achats, ce qui est pertinent.

Points forts :

• Offre originale.

• Adossement à une équipe reconnue dans le domaine.

• L’apprentissage est envisagé.

• Equipe pédagogique.

(14)

Points forts :

• Très bonne spécialité, en particulier pour des étudiants venant de M1, à orientation scientifique, ou des écoles d’ingénieurs.

• Equipe très solide.

• Partenariat avec l’Ecole de l’Air de Salon de Provence.

Pilotage logistique et stratégique des entreprises et des organisations (M2R)

Appréciation : B

Il s’agit du volet recherche de cette mention très fortement orientée vers la logistique. Il est donc nécessaire qu’une préparation à la recherche soit présente sur un site où cette compétence est bien reconnue.

Point fort :

• La spécialité est intéressante et convaincante en elle-même par rapport à ses objectifs et à son contenu.

Point faible :

• Baisse inquiétante des effectifs en un an

.

Il semblerait souhaitable d’adosser cette spécialité à une autre spécialité recherche en sciences de gestion offerte sur Aix-Marseille pour atteindre des flux plus importants. Cela permettrait d’offrir les compétences rares du CRET-LOG en logistique et serait sans doute cohérent avec l’existence d’une école doctorale commune et d’un rapprochement des universités. Plus généralement, des partenariats devraient être recherchés sur Aix-Marseille à divers titres.

Contrôle audit conseil (CAC)

Appréciation : B

Cette spécialité est originale dans son appellation en regroupant des fonctions diverses de la gestion des organisations. Elle ne recouvre pas une réelle spécificité contrairement à l’appellation CCA qui constitue l’affichage national des anciennes formations universitaires orientées vers l’expertise comptable. La tentative d’association de la forme du conseil avec les métiers de l’audit se retrouve en concurrence avec de nombreuses autres formations plus lisibles et plus directement associées à des métiers.

Points forts :

• Spécialité qui tente de proposer dans son contenu et ses débouchés une préparation aux métiers des techniques de contrôle et d’audit.

• Equipe pédagogique de qualité en sciences de gestion.

Points faibles :

• Dimension internationale non suffisamment spécifiée.

• Les volumes horaires ne sont pas spécifiés, ni les enseignants qui assurent les cours.

(15)

• La formation reste très généraliste et finalement assez peu professionnalisée. On conçoit mal qu’un cours diagnostic financier soit présent ici alors que des enseignements plus avancés seraient plus pertinents.

• Les liens avec les milieux professionnels sont faibles.

• Il semble que l’insertion professionnelle ne parvient pas à se stabiliser. Les poursuites d’études et le nombre de sans-emploi est effectivement préoccupant pour une formation de cette nature de même que leur faible spécifité en adéquation avec les objectifs de la spécialité.

Si cette spécialité n’est pas sans intérêt, encore que les compétences spécifiques de l’équipe pédagogique dans les domaines du contrôle de gestion et de l’audit ne soient pas exceptionnellement fortes, il serait souhaitable de la repositionner dans une mention où les complémentarités seraient plus évidentes.

(16)

Recommandations

Si cette mention ne pose pas de problèmes particuliers du point de vue de la qualité pédagogique, on ne peut s’empêcher d’exprimer le souhait d’une remise en cause de la cartographie de l’offre de formation en économie- gestion qui devrait intervenir dans le contexte de la fusion des universités, qui permettra d’éviter des redondances (par exemple entre le M1 de cette mention qui constituerait un excellent M1 pour la mention sciences de gestion demandée par l’université de la méditerranée), tout en permettant une meilleure lisibilité (cf. la multiplication des formations de type Compta. Audit, Contrôle) et une plus grande efficacité de la pédagogie.

(17)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n° 20043371

Domaine : Sciences de la santé

Mention : Industrie des produits de santé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): C

L’avis général est défavorable.

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Ce dossier présente une demande de renouvellement d’un master professionnel existant. Le dossier semble avoir été préparé dans une certaine précipitation et est très difficile à lire. La production scientifique des enseignants n’est pas précisée. L’identité des intervenants professionnels et les volumes horaires de leurs interventions ne sont pasindiqués.

Point fort :

• Les débouchés sont très spécifiques. Cette formation prépare des étudiants à des emplois de cadre administratif en entreprise de pharmacie, cosmétologie ou de branche similaire.

(18)

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

(19)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n° 20043408

Domaine : Sciences de la santé Mention : Pathologie humaine

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

L’avis est favorable compte tenu du positionnement de la mention. L’addition de 2 spécialités, 1R & 1Pro est justifiée et ne pose pas problème au regard des flux étudiants et du contexte recherche.

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Ce master était habilité avec cinq spécialités. L’habilitation est à présent demandée pour sept spécialités dont une recherche et une professionnelle de plus. Ce master « Pathologie humaine » a un caractère transversal, couvrant de nombreux domaines de la recherche biomédicale, et a une place originale dans le paysage français. Le dossier est dense et bien rédigé.

Points forts :

• Le nombre important d’étudiants inscrits dans la mention autorise l’ouverture de 2 nouvelles spécialités (1 Recherche et 1 Professionnelle).

(20)

Avis par spécialité

Conseil en génétique et médecine prédictive

z Appréciation : A L’avis est favorable.

Points forts :

• La richesse des enseignements.

• Le ciblage professionnel.

• L’adossement à la recherche.

• Les structures Santé.

Points faibles :

• Un manque de lisibilité sur l’association des EU pour constituer une spécialité et donc sur la limite entre deux spécialités.

• Un manque de lisibilité de l’organisation pédagogique.

Environnement et santé

z Appréciation : A L’avis est favorable.

Points forts :

• La richesse de la formation.

• La spécificité de cette spécialité.

• L’adossement à la recherche.

Points faibles :

• Un manque de lisibilité sur l’association des EU pour constituer une spécialité et donc sur la limite entre deux spécialités.

• Le suivi des diplômés.

Génomique et santé

z Appréciation : A L’avis est favorable.

(21)

Points forts :

• La richesse de la formation.

• L’adossement à la recherche.

• La mixité sciences-médecine-pharmacie.

Points faibles :

• Un manque de lisibilité sur l’association des EU pour constituer une spécialité et donc sur la limite entre deux spécialités.

• L’organisation des cursus.

• Le devenir des diplômés.

Maladies transmissibles et pathologies tropicales

z Appréciation : A L’avis est favorable.

Points forts :

• La richesse de la formation.

• La spécificité de la spécialité.

• L’adossement à la recherche.

Points faibles :

• Un manque de lisibilité sur l’association des EU pour constituer une spécialité et donc sur la limite entre deux spécialités.

• Un manque de lisibilité de la maquette.

Nutrition, régulations métaboliques et physiopathologie vasculaire

Appréciation : A

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Point faible :

• Un manque de lisibilité sur l’association des EU pour constituer une spécialité et donc sur la limite entre deux spécialités.

Oncologie : pharmacologie et thérapeutique

z Appréciation : A L’avis est favorable.

Points forts :

• La richesse de la formation.

• L’adossement à la recherche.

Points faibles :

• Un manque de lisibilité sur l’association des EU pour constituer une spécialité et donc sur la limite entre deux spécialités.

• Un manque d’information concernant le devenir des diplômés.

Société, environnement, enjeux sanitaires

z Appréciation : A L’avis est très favorable.

Points forts :

• La richesse de la formation.

• L’originalité de l’association entre 3 disciplines : Sciences médicales, sociologie et écologie.

• L’inscription dans les politiques visant à développer l’expertise dans le domaine de la santé environnementale dont les plans régionaux de santé publique sont un des relais.

Points faibles :

• Un manque de lisibilité sur l’association des EU pour constituer une spécialité et donc sur la limite entre deux spécialités.

• Une description insuffisante de l’organisation pédagogique.

(23)

Recommandations

• Accroître la lisibilité des associations d’UE pour constituer des parcours ou des spécialités.

• Accroître la lisibilité de la maquette concernant l’organisation des enseignements. Il est en particulier nécessaire de préciser :

o Le nombre de crédits pour les modules.

o Le nombre de modules requis pour validation.

o Le nombre de modules partagés entre spécialités qu’elles soient recherche ou Pro.

o L’existence ou non d’un enseignement des langues.

• Donner un récapitulatif commenté du suivi des diplômés.

• Concernant les relations avec l’ED, préciser comment se fait l’attribution des allocations et quel est le lien entre les masters et l’ED.

• Recommandations par spécialité :

o Spécialité « Environnement et santé » : - La lisibilité du cursus est à améliorer.

- Améliorer le suivi des diplômés.

o Spécialité « Génomique et santé » : - Préciser l’organisation des cursus.

- Donner des informations sur le devenir des diplômés.

o Spécialité « Oncologie : pharmacologie et thérapeutique » : - Veiller à préciser et à commenter le devenir des diplômés.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n° 20043419

Domaine : Sciences de la santé

Mention : Prévention des risques et des nuisances technologiques

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

L’avis général est favorable. Le dossier est homogène et assez complet hormis quelques points qui devront donner lieu à modifications. Les effectifs et les taux d’insertion sont excellents et offrent un gage de réussite pour les futurs diplômés.

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

La demande d’habilitation de ce master correspond à une reconduction avec modifications. La formation professionnelle offerte par ce master est de bonne qualité. Mais, elle doit encore mieux respecter l’esprit du LMD. Par ailleurs, elle ignore le reste de l’université, elle est trop centrée sur une faculté. Il n’y a qu’un seul laboratoire de mentionné et il y a un doute sur le laboratoire d’appartenance et le laboratoire d’appui.

Points forts :

• Les taux d’insertion des diplômés de la mention sont excellents.

• La formation professionnelle est certifiée ISO 9001.

• Les effectifs sont élevés et stables (voire, en augmentation).

• Un fort appui sur le monde professionnel et les entreprises.

• Une formation en alternance, plus intéressante en M2.

• Les débouchés existent, surtout si la formation s’ouvre sur les étudiants des pays émergents.

Points faibles :

• La distinction entre les 2 spécialités doit être plus patente en termes de débouchés et d’insertion.

• Seules les UE « Risques Nucléaires » et « Risques Professionnels et Industriels » de 6 ECTS chacune seulement, distinguent le contenu théorique des 2 spécialités. Est-ce suffisant (en dehors du stage) pour nettement différencier ces deux formations ?

(25)

• Ni les volumes horaires des CM/TD/TP, ni les volumes globaux ne sont précisés dans les fiches UE, rendant impossible l’évaluation de l’équilibre entre les différents types d’enseignements, et du respect des proportions horaires entre les UE.

• L’ouverture vers les pays européens est trop limitée. Le déplacement d’étudiants vers des structures d’accueil situées à l’étranger ainsi que l’intégration d’étudiants européens dans la formation constituent des points à développer. Il faut toutefois noter que la formation en alternance (15J/15J) utilisée dans la mention « PRNT », qui présente de grands avantages, limite le déplacement d’étudiants à l’étranger.

• Pas de courriers de soutien de certains des partenaires industriels (dans l’annexe prévue à cet effet, figurent les CV des responsables ou correspondants de la formation).

• L’appui sur la recherche est inexistant. Le directeur de la seule EA mentionnée a-t-il donné son accord ?

• L’université a-t-elle vérifié l’appui de cette formation en recherche ?

• L’esprit LMD n’est pas explicite.

• Les modalités de contrôle des connaissances ne sont pas claires. Elles doivent être précisées car il y a contradiction entre « un contrôle des connaissances est réalisé tant que possible en continu en fin de module » et « Il n’y a pas de deuxième session ». Comment font les étudiants qui n’ont pas validé au contrôle continu ?

(26)

Avis par spécialité

Risques nucléaires

z Appréciation : B

L’avis est favorable compte tenu de la position du master à l’échelle régionale et nationale et de la bonne insertion professionnelle des étudiants. La formation professionnelle offerte par cette spécialité est de bonne qualité mais elle doit mieux respecter l’esprit du LMD en évitant d’être trop centrée sur une UFR. Surtout, cette formation ne semble adosser qu’à une seule unité de recherche ; ce qui est un problème important.

Points forts :

• Il s’agit d’une spécialité dotée d’une bonne expérience.

• Un fort appui sur le monde professionnel et les entreprises.

• Une formation en alternance, plus intéressante en M2.

• Les débouchés existent, surtout si la formation s’ouvre sur les étudiants des pays émergents.

• Le master « PRNT » a été sélectionné par le « Nouvel Obs Etudiants » (en 2006 et 2007) comme une des « Pépites de la Fac », parmi les 300 meilleurs programmes, tous domaines confondus, pour

« décrocher vite un job ». La formation est répertoriée par les revues et sites professionnels (Préventique, AFITE,…).

Points faibles :

• L’ouverture vers les pays de l’union européenne est trop limitée. De plus, la formation en alternance (15J/15J) utilisée dans la mention « PRNT », qui présente de grands avantages, limite le déplacement d’étudiants à l’étranger.

• Seules les UE 3 et 14 (6 ECTS chacune) distinguent la formation théorique des 2 spécialités.

• Ni les volumes horaires des CM/TD/TP, ni les volumes globaux ne sont précisés dans les fiches UE, rendant impossible l’évaluation de l’équilibre entre les différents types d’enseignements ainsi que celle du respect des proportions horaires entre les UE.

• L’appui sur la recherche est inexistant. Le directeur de la seule EA mentionnée a-t-il donné son accord ?

• L’université a-t-elle vérifié l’appuie de cette formation en recherche ?

• L’esprit LMD n’est pas explicite.

• Les modalités de contrôle des connaissances ne sont pas claires car il y a une contradiction entre « un contrôle des connaissances est réalisé tant que possible en continu en fin de module » et « Il n’y a pas de deuxième session ». Comment font les étudiants qui n’ont pas validé au contrôle continu ? Un recours administratif ?

Risques professionnels et industriels

z Appréciation : B

L’avis est favorable compte tenu de la position du master à l’échelle régionale et nationale. L’insertion semble également un atout important. Il est toutefois demandé d’amender le document en prenant en compte des remarques, interrogations et critiques formulées dans les différents items.

(27)

La formation professionnelle offerte par cette spécialité est de bonne qualité mais doit encore mieux respecter l’esprit du LMD et être moins centrée sur une faculté. Il n’y a qu’un seul laboratoire de mentionné et il y a un doute sur le laboratoire d’appartenance et le laboratoire d’appui.

Points forts :

• Les effectifs sont élevés et relativement stables.

• Une très bonne insertion pour la mention, donc sans doute pour la spécialité (à confirmer).

• Un fort appui sur le monde professionnel et les entreprises.

• Une formation en alternance, plus intéressante en M2.

• Les débouchés existent, surtout si la formation s’ouvre sur les étudiants des pays émergents.

Points faibles :

• L’ouverture vers les pays de l’union européenne est trop limitée. De plus, la formation en alternance (15J/15J) utilisée dans la mention « PRNT », qui présente de grands avantages, limite le déplacement d’étudiants à l’étranger.

• Seules les UE 3 et 14 (6 ECTS chacune) distinguent la formation théorique des 2 spécialités.

• Ni les volumes horaires des CM/TD/TP, ni les volumes globaux ne sont précisés dans les fiches UE, rendant impossible l’évaluation de l’équilibre entre les différents types d’enseignements ainsi que celle du respect des proportions horaires entre les UE.

• Pas de courriers de soutien (apparemment) fournis.

• L’appui sur la recherche est inexistant. Il n’est pas indiqué dans le dossier que le directeur de la seule EA mentionnée a donné son accord.

• L’esprit LMD n’est pas explicite.

• Les modalités de contrôle des connaissances ne sont pas claires car il y a une contradiction entre « un contrôle des connaissances est réalisé tant que possible en continu en fin de module » et « Il n’y a pas de deuxième session ». Comment font les étudiants qui n’ont pas validé au contrôle continu ? Un recours administratif ?

(28)

Recommandations

• Les données sur l’insertion des diplômés doivent être disponibles pour chacune des deux spécialités, et non pas seulement pour la mention dans sa globalité.

• La structuration par rapport au LMD doit être plus explicite et respectée.

• Ce master devrait comporter des UE obligatoires, des UE optionnelles et des UE libres. En ce qui concerne les UE libres, il faudrait indiquer lesquelles peuvent être choisies dans un autre master du même ou d’un autre domaine.

• Chaque semestre doit correspondre à 30 crédits.

• Cette formation doit s’appuyer sur des laboratoires de recherche labellisés.

• Ces deux spécialités pourraient être associées à celles du master mention « pathologie humaine » du même domaine « sciences de la santé » à Aix-Marseille.

• Le déplacement d’étudiants vers des structures d’accueil situées à l’étranger ainsi que l’intégration d’étudiants européens dans la formation devraient être mieux développés.

• Les modalités de contrôle des connaissances doivent être précisées.

(29)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n°20043420

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Ressources humaines

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

L’objectif de cette mention est de former des cadres et analystes dans les systèmes de management des ressources humaines et de former à la recherche. Cet objectif qui structure toute la mention est décliné dans 3 spécialités dont deux professionnelles.

Points forts :

• Cette mention s’appuie sur une équipe de recherche ancienne et reconnue avec un fort potentiel d’encadrement. On constate une bonne insertion locale avec un partenariat et/ou des correspondants professionnels nombreux.

• Forte implication des personnels CNRS et assimilés.

(30)

La mention de master est bien positionnée avec une approche Ressources Humaines multidimensionnelle et une préparation sérieuse aux métiers. On observe une bonne ouverture des recrutements dans une véritable perspective de professionnalisation. Mais des lacunes dans le dossier laissent planer des incertitudes. Les trois spécialités ne semblent pas suffisamment différenciées (la recherche ne paraît pas assez mutualisée avec les spécialités professionnelles).

(31)

Avis par spécialité

Economie du travail et gestion des ressources humaines

z Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est de donner un haut niveau de compétence dans les métiers et la recherche correspondant à l’intitulé de la spécialité en approfondissant les acquis du M1. L’enseignement théorique consiste à fournir les différents outils permettant d’analyser les carrières, les compétences et les projets dans leur contexte économique et social.

Points forts :

• Cf.les points forts notés dans le cadre de l’avis global sur la mention.

Points faibles :

• Les contenus sont de nature académique et cohérents avec l’ensemble de la spécialité. L’aspect « travail » est diffus dans l’ensemble des UE mais une UE d’Économie du travail donnerait plus de lisibilité par rapport à l’intitulé de la spécialité.

• Le contenu de l’UE « Relations industrielles » paraît très vague et à la périphérie de la spécialité.

• Manque de mutualisation avec les autres spécialités

• Les liens de partenariat (avec l’IAE d’Aix notamment) ne sont pas suffisamment explicités.

Ce parcours recherche est intéressant et combine l’économie et la gestion. La principale recommandation serait de donner une place plus visible à l’économie du travail. Quant à l’UE « Relations industrielles », elle ne paraît pas suffisamment justifiée dans le dossier.

Economie sociale et solidaire : organisation et projets

z Appréciation : A

La spécialité assure la formation de cadres de tous niveaux et de chargés de mission en ESS.

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Points faibles :

• Cette spécialité n’a pas d’options et il n’y a pas de mutualisation avec les autres spécialités.

• L’équipe pédagogique n’est pas individualisée.

• La très grande majorité des étudiants trouve un emploi mais on ne dispose pas de statistiques précises sur la nature de ces emplois et les employeurs.

L’avis est très favorable. Les responsables ont bien compris que l’ESS devait continuer à sortir de

« l’amateurisme », et sur ce point cette spécialité a une bonne longueur d’avance en cas de concurrence.

Gestion des compétences et des ressources humaines

z Appréciation : B

L’objectif est de former au management des organisations et donner les outils nécessaires pour la gestion et le développement des systèmes de management de la ressource humaine.

Point fort :

• Ouverture en formation continue.

Points faibles :

• Cette spécialité n’offre pas d’options et il n’apparaît pas de mutualisation avec les autres spécialités.

• Le dossier n’individualise pas l’équipe pédagogique de la spécialité.

• Le bilan semble bon mais il eut été souhaitable d’avoir des statistiques plus précises sur les métiers, le niveau d’emploi ( cadres, techniciens etc ).

• Le principal point faible du dossier est qu’il est trop flou. Les métiers ne sont pas suffisamment précisés. On ne dispose pas pour ce master professionnel de lettres d’engagement, de conventions en cours ou en négociation attestant de l’intérêt pour cette formation des milieux professionnels visés.

• On ne sait pas si les emplois correspondent à la formation proposée. On ne sait pas non plus le niveau d’embauche : cadre ou pas etc.

Il serait souhaitable que les membres de l’équipe, d’ailleurs non précisée, donnent des réponses aussi détaillées que possible en ce qui concerne les points faibles signalés ci-dessus.

(33)

Recommandations

• Ne serait-ce pas plus pertinent de fusionner au moins 2 des 3 spécialités et de mutualiser des cours de recherche ?

• Il serait souhaitable que, sous une forme ou une autre, validé par un rapport d’expertise dans le cadre du cursus, qu’un ou des groupes de travail soient chargés du suivi des cohortes issues de ce master.

• Enfin, il serait bon de revoir la (trop grande) diversité et la cohérence des mentions présentes sous le domaine « Sciences économiques et de gestion » de cette Université.

(34)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : Aix-Marseille

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n° 20060883

Domaine : Sciences économiques et de gestion

Mention : Sciences de l’information et de la communication

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Les savoirs mobilisés sont de grande qualité mais n’incluent pas toujours suffisamment de savoirs en sciences sociales et historiques, indispensables dans ces métiers (surtout le journalisme). Très bonne formation, visant des secteurs porteurs (sauf le journalisme « classique »). La gestion des effectifs est raisonnable.

Les enseignants réunis sont de valeur et les professionnels nombreux. L’équipe est d’abord constituée de spécialistes de l’économie mais semble toutefois manquer d’enseignants-chercheurs en information et communication.

Le master est bien identifié sur le plan régional et vise une présence nationale ainsi qu’une internationalisation plus forte. On notera la prise de risque sur certaines spécialités, en cherchant une vraie interdisciplinarité pour des métiers nouveaux, ce qui est à encourager. Les débouchés sont présentés comme excellents, proches de 100%.

Toutefois, le mélange de plusieurs objectifs ou métiers brouille parfois un peu la lisibilité de certains cursus.

L'ensemble des masters ne semble pas pouvoir accueillir de la même manière les recherches des collègues.

Pour les spécialités qui le font, l'adéquation est très bonne. Pour les autres (journalisme par exemple) un effort d'orientation des travaux de certains collègues vers la socio-économie du journalisme serait précieux.

Un défaut notable : le déséquilibre trop fort entre les CM et les TD dans beaucoup de spécialités, où l'essentiel du cursus est composé de cours magistraux. Métiers de l’expertise : 450h vs 150h ; Journalisme : 250 vs 250 ; Journalisme spécialisé : 450h vs 50h ; Nouvelles Technologies : 500h vs 0h ; Nouveaux Médias & Médias, Santé : 450h vs 50h. Les mêmes logiques se poursuivent en Master 2.

(35)

Avis par spécialité

Journalisme

z Appréciation : A

Point fort :

• Bon placement des étudiants. L'insertion professionnelle est réussie grâce sans doute à la bonne formation pratique assurée par des professionnels nombreux.

Points faibles :

• Faible originalité de la formation. Formation classique qui semble écarter un peu trop les dimensions

« on line », pourtant de plus en plus présente dans le métier, au profit d'une autre spécialité.

• Pas de travaux de recherche liés au domaine enseigné, soit au journalisme, à ses pratiques, ses modalités de fonctionnement.

Formation qui a réussi le pari de son insertion locale et nationale. Elle demeure toutefois ancrée dans une vision conservatrice de l'enseignement du journalisme, qui pourrait lui nuire à l'avenir. Il conviendrait d'ouvrir davantage la formation à des enseignements de sciences sociales et intégrer les aspects novateurs du journalisme on line dans ce cursus journalisme, qui reste du coup, très classique.

La mise en œuvre d'une réflexion sociologique sur le journalisme et ses pratiques serait aussi des plus utiles, afin que l'équipe enseignante fasse fructifier son capital pédagogique acquis au profit de la recherche et de la communauté académique.

Journalisme spécialisé, information en ligne et communication

z Appréciation : B

Point fort :

(36)

Il conviendrait, de plus, de spécialiser davantage la formation, comme annoncé, et de l’ouvrir à des enseignements de sciences sociales.

Médias, santé et communication

z Appréciation : A

Point fort :

• Anticipation d’un nouveau marché de compétences.

Points faibles :

• Lien précis encore à définir avec ce marché.

Spécialisation très réussie même si le marché est encore à cerner. Offre novatrice dont la démarche mérite d'être appuyée.

Métiers de l’expertise et de la recherche en information, communication et TICS

z Appréciation : A

Points forts :

• Volonté de mêler les dimensions recherche et professionnalisation (hors carrières universitaires).

• Introduction louable de logiques plus professionnalisantes dans un master recherche. Le cursus est équilibré entre CM et TD.

Points faibles :

• Lien précis encore à définir avec les marchés visés.

• Il convient d’être vigilant dans la gestion des effectifs, puisque 40 inscrits sont annoncés.

Proposition de qualité même si le marché est encore à cerner. Il s’agit d’un diplôme qui repense la formation en M2 recherche/pro, sur deux établissements : il faut encourager la prise de risque. Cependant, les débouchés attendus restent à mieux préciser.

(37)

Nouveaux médias de l’information et de la communication

z Appréciation : B

Point fort :

• Les enseignements de veille stratégique.

Points faibles :

• Liens insuffisamment précisés avec les secteurs d'activité vraiment visés.

• Déséquilibre important entre CM et TD

Spécialité au contenu et aux débouchés disparates, qui gagnerait à être mieux définie. Il faudrait davantage indiquer les univers professionnels visés et améliorer l'équilibre CM /TD. Ce diplôme devrait définir plus précisément sa gamme de professionnalisation.

Nouvelles technologies et information stratégique

z Appréciation : A

Point forts:

• Formation centrée sur les nouveaux médias, là où existe une vraie demande économique, d'où une excellente insertion professionnelle.

Points faibles :

• Il n’est prévu aucun enseignement sous forme de TD.

• Certains enseignements ne sont pas assez développés.

Ce cursus, qui ne semble pas pleinement satisfaisant dans son organisation, n'a pas l'air dommageable aux étudiants puisque presque tous ont un travail, lit-on dans le document.

(38)

Recommandations

• Adapter le diplôme journalisme au nouveau contexte communicationnel, ce qui est déjà en partie fait avec le diplôme « journalisme spécialisé », même si du coup, on a du mal à comprendre pourquoi il y a une telle subdivision entre ces deux masters, alors qu'il s'agit d'une formation au même métier, et que le journalisme en général, a déjà et aura de plus en plus besoin de compétences spécifiques en technologie et usages du « on line ».

• Mettre plus l’accent sur les logiques en sciences sociales et historiques et rééquilibrer certains cursus des spécialités où la part consacrée aux TD dans le total des enseignements est inférieure au quart, voire nulle !

• L'articulation de la recherche des membres de l'équipe avec les cours n'est pas toujours bien précisée en fonction des spécialités et gagnerait à être davantage explicitée.

(39)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n°20081172

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Aménagement et développement territorial

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Ce master s’inscrit dans la continuité de la maîtrise de l’IUP « aménagement et développement territorial » et est porté par trois composantes.

Les contenus sont : 9 UE en master 1 et 5 UE en master 2 (concernant les thèmes incontournables : droit, méthodes, gestion, management, aménagement…). Les stages sont valorisés (celui de première année pourrait l’être plus, celui de deuxième année pourrait être revu, voir ci-dessous).

Les objectifs sont bien ciblés, cohérents et le master s’inscrit dans une offre de formation allant du DUT aux licences générales et professionnelles centrées sur les métiers de la montagne.

L’objectif professionnel est de répondre au besoin de main d’œuvre qualifiée (niveau cadres) pour le développement économique durable de la montagne. La liaison avec les milieux professionnels est bien assurée (équipe pédagogique, contenus des enseignements, stages, débouchés)

(40)

Points forts :

• Ce master correspond à la transformation de l’actuelle maîtrise de l’IUP créée en 2002.

• Il est le seul master « spécialité métiers de la montagne » en France.

• Localisé dans une zone de montagne, il s’appuie sur une étude de 2001 concernant les métiers de la montagne.

• Il propose une approche transversale des perspectives professionnelles en montagne.

Points faibles :

• Peu d’enseignants-chercheurs sur le site.

• Un peu éloigné des équipes de recherche.

L’avis est favorable au moins pour une période d’expérimentation en raison des synergies à l’œuvre.

(41)

Avis par spécialité

Métiers de la montagne

z Appréciation : B

Les points forts et les points faibles sont les mêmes que pour la mention.

L’avis est favorable au moins pour une période d’expérimentation en raison des synergies à l’œuvre.

(42)

Recommandation

• Etablir ou renforcer les liens avec les chercheurs de Grenoble, les équipes pédagogiques d’autres institutions (voir plus haut) et assurer un adossement à la recherche.

• Afin de permettre une meilleure relation avec la recherche, il serait préférable de combiner le rapport de stage et le mémoire bibliographique en un seul mémoire effectué sur un thème précis, défini avant le début du stage en accord avec l’organisme du stage, l’équipe pédagogique et le stagiaire et se prêtant à l’élaboration d’un travail original et d’une recherche bibliographique.

• Etablir des liens pédagogiques avec d’autres écoles ou instituts concernés : IAR (Aix-Marseille II), Centre des Hautes Etudes Touristiques d’Aix-en-Provence, Université de Savoie (Centre Interdisciplinaire Scientifique de la Montagne), IUP « Métiers du transport, de l’hôtellerie, du tourisme et des loisirs ».

(43)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n°20081177

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Banque et affaires

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

La mention « Banque et Affaires » se présente comme la transformation en master de l’IUP « Banque-Finance- Assurance » et le regroupement de 3 spécialités professionnelles antérieures qui étaient :

Management des risques financiers (option entreprise).

Management de projets internationaux.

Ingénierie des affaires internationales.

Le résultat de ce regroupement est une spécialité professionnelle « Ingénierie des Affaires Internationale » qui prend la forme d’un master intégré (M1 + M2). Le positionnement de cette spécialité unique autour de deux options

(44)

Avis par spécialité

Ingénierie des affaires internationales

z Appréciation : B

Les deux options de la spécialité apparaissent très intéressantes à la condition d’oublier leur rattachement à un IUP Banque Finance avec lequel elles n’ont manifestement que peu de rapports.

Points forts :

• Il s’agit d’une bonne formation de généralistes en management de projets de genres divers. Peuvent être concernées les entreprises en développement à l’international.

• La masterisation de l’iup banque finance assurance est a priori une bonne chose, si elle se fait sur la base d’objectifs professionnels, sectoriels et de métiers, aux contours clarifiés.

Points faibles :

• La spécificité de la formation qui se veut centrée sur « l’international lié aux métiers de la banque et de l’entreprise » ; est-elle « payante » en terme de métiers et d’insertion professionnelle ( ?). Si ce double objectif d’employabilité dans les banques et dans les entreprises est pertinent, il faudrait l’expliquer autrement.

• Les contenus de la formation ne sont pas orientés vers le secteur financier, ni vers celui de l’assurance (quid alors de l’employabilité dans ces secteurs ?).

• Seules les qualités des membres du comité de pilotage sont mentionnées.

• Il manque les informations sur l’équipe de recherche, ainsi que sur la composition de l’équipe pédagogique qui semble assez faible en termes de compétences sur les sujets abordés.

• Une liste d’entreprises partenaires accueillant des étudiants en stage est versée au dossier mais il ne figure aucun renseignement en ce qui concerne l’insertion professionnelle des étudiants issus de l’ancien IUP Banque finance assurance.

• La maquette pédagogique est très sommaire, elle ne laisse apparaître que les intitulés des enseignements et le nombre d’heures. Si son caractère synthétique est appréciable, elle aurait pu valablement être complétée par un détail des contenus plus explicite.

Les objectifs de la formationgagneraient à être approfondis en termes de profils des métiers associés ainsi qu’en termes sectoriels ; d’autres ajustements en découlent.

L’adossement à la recherche devrait être mieux précisé ainsi que l’équipe pédagogique. Un rapprochement avec d’autres options en économie-gestion mériterait d’être envisagé afin de ne pas à avoir une démultiplication de M1 identiques sur des options qui ont des finalités finalement assez proches.

(45)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n°20081178

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Sciences de gestion

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

La mention présentée est issue de la MSG préexistante, ouverte en 1991. La particularité étant conservée en ce qui concerne notamment l’existence d’une épreuve nationale, message permettant l’accès en L3 à un parcours sciences de gestion. La volonté des porteurs du projet est de maintenir également la continuité du cursus de MSG en délivrant la maîtrise de sciences de gestion à l’issue du M1 en conservant cet intitulé pour la mention du master.

Si la formation présentée est effectivement satisfaisante en ce qu’elle s’appuie sur un programme pédagogique de qualité et une équipe pédagogique de très bon niveau, le contexte dans lequel elle est censée se mettre en place oblige à une réflexion plus globale sur l’offre de formation sur le site d’Aix-Marseille. Il existe déjà une mention sciences de gestion dans l’université d’Aix-Marseille 3. Dans un contexte de fusion des universités peut-on envisager raisonnablement de faire coexister deux mentions sciences de gestion qui fonctionneront finalement dans un esprit

(46)

Avis par spécialité

Management des coopérations intra/inter entreprises

z Appréciation : B

La spécialité envisagée Management des coopérations intra/inter entreprises a un intitulé peu explicite et peu attractif mais ne présente pas de problèmes particuliers quant à son organisation pédagogique même si dans le cadre d’une option tournée vers l’international, on aurait pu s’attendre à avoir des coopérations institutionnelles et l’organisation d’échanges académiques structurés.

Du point de vue de l’organisation, on ne dispose pas d’information sur le lien entre enseignants et enseignements.

Enfin, il y a un effet de brouillage dans la sélection des étudiants puisque l’accès au M2 se fait de droit pour ceux qui ont réussi le concours message organisé à l’entrée du L3. Un tel particularisme qui coexistera avec le principe normal de sélection à l’entrée du M2 pour les autres étudiants attendus dans les options de la spécialité envisagée semble un peu étrange.

Points forts :

• Une offre cohérente portée par une équipe clairement gestionnaire.

• La volonté d’exploiter les complémentarités.

• Evaluation systématique des enseignements (procédures décrites).

• Des stages suivis, riches et parfaitement inclus dans les cursus.

• Des ancrages disciplinaires marqués que l’on retrouve dans les contenus.

• La sélection des étudiants.

• Huit acteurs territoriaux en appui de la mention.

Points faibles :

• Le terme “coopération” dans le M2 MCIIE n’est pas réellement mis en avant, en tant que spécificité.

• L’intitulé de la spécialité qui n’est pas très attractif ni très explicite du contenu.

• Pas de données sur quel enseignant dispense quel enseignement.

• Pas d’ancrage recherche. Quelle est l’articulation de la mention avec les 4 M2 recherche de l’environnement Aix Marseille II ? Quelle formation à la recherche pour les étudiants qui voudraient poursuivre en thèse ?

(47)

Recommandations

Cette mention souffre d’un manque global de cohérence de l’offre de formation en gestion sur le site d’Aix- Marseille. Si la MSG préexistante avait un réel attrait et une réelle pertinence il serait souhaitable qu’elle puisse, notamment au sein de l’offre de formation de l’Université de la Méditerranée, qui est globalement de bonne qualité dans cette discipline, prendre une place qui ne la cantonne pas à des figures de style susceptibles de mettre en difficulté son positionnement voire sa visibilité.

(48)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n° 20081299

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Environnement marin

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Ce master, avec sa spécialité M2 professionnel « Mer, aménagements, ressources et risques industriels et naturels », vise à former des spécialistes des milieux marins, qui ont des compétences en sciences, mais aussi en économie et droit de l’environnement. Tel qu’il est construit, le dossier n’est pas convaincant sur l’opportunité de créer une filière de ce type : ce M2 professionnel en remplace un autre et il n’est expliqué nulle part quelles ont été les raisons de ce changement. De plus, il n’y a pas de statistiques d’embauche ni d’étude de marché de l’emploi montrant qu’il existe de vrais besoins justifiant une spécialité professionnelle avec 25 étudiants. Enfin, ce dossier est conçu comme un projet de M2 professionnel seul et pas comme un projet global de master sur deux ans, avec des spécialités R et P, à l’échelle des géosciences dans les universités marseillaises.

Le M2 professionnel actualise et modifie le M2 professionnel “Economie et Environnement” et s’appuie sur deux pôles de compétitivité « Mer » et « Risques » dans la région PACA. C’est un M2P à l’interface des géosciences marines et des sciences économiques et sociales, qui forme des cadres spécialistes de l’environnement marin. Le constat est qu’en cette période où de forts effets anthropiques sur l’environnement sont identifiés (industrialisation, environnements côtiers, changement climatique), il existe clairement un besoin de cadres dans ces domaines et les objectifs professionnels spécifiés dans la demande apparaissent pertinents.

Toutefois les statistiques d’embauche du précédent M2 professionnel ne sont pas décrites dans le dossier. Une liste de structures ayant pris des stagiaires est fournie. Il s’agit essentiellement de collectivités territoriales, d’associations ou d’organismes de l’Etat. On peut noter une sous-représentation d’entreprises du secteur privé. Un point faible du document est que, si on arrive à saisir où les étudiants font leur stage, on ne comprend pas bien quels emplois ils exercent après leur M2 professionnel et quel bassin potentiel d’emplois justifie une promotion de 25 étudiants. Il n’est mentionné nulle part de réseau des anciens de cette formation, alors que ce type de structure est un atout fort pour trouver des stages et des emplois.

Le document ne décrit pas comment ce M2 professionnel s’inscrit dans le cursus « géosciences » de l’Université Aix-Marseille II, ni comment il est complémentaire des autres spécialités de master. Comme c’est le seul débouché professionnel de la filière géosciences, il apparaît un peu comme une sortie, par défaut, permettant de diplômer les étudiants du M1 de la filière « Sciences de la Mer et de l’Environnement »

(49)

En M1, 4 modules sont obligatoires (anglais, économie, méthodes quantitatives, projet tutoré) et 6 modules sont optionnels, à choisir soit dans le M1 (6 choix) soit en master MASS (dont le programme n’est pas fourni). Par rapport au M2 professionnel « Economie et Environnement » qui disparaît, la plupart des modules restent les mêmes, aves quelques nouveautés : observation du milieu marin, pollution des eaux, gestion durable, modélisation des risques. En M2 professionnel, droit et économie sont obligatoires (12 ECTS en tout), les autres modules sont optionnels (4 modules de 6 ECTS à choisir parmi 10). Le programme est très multidisciplinaire : économie, réservoirs d’hydrocarbures, houle, …, et il est difficile de comprendre la cohérence d’ensemble. Des choix seraient à faire pour mieux focaliser cette liste de modules optionnels sur des thématiques techniques avec des débouchés identifiés.

L’anglais apparaît dans un module séparé, alors qu’il serait possible de faire certains cours en anglais et de former les étudiants à cette langue à travers des rapports écrits et des oraux sur des thématiques techniques correspondant au domaine de la formation.

Il semble que les enseignants préparant à cette formation soient compétents dans le domaine, avec notamment le centre d'océanologie, l'OSU et les pôles de compétitivité. On peut donc gager d'un niveau d'enseignement de bonne qualité. En revanche, il faudrait absolument clarifier les parcours et instaurer une mention plus large pour une plus grande lisibilité à l’égard les étudiants. Il est difficile de trouver une cohérence à cet ensemble très diversifié de modules. Comment les étudiants choisissent-ils les modules? Est-ce qu’ils ont des entretiens les aidant à définir un projet professionnel ?

Le contenu de la formation est, à quelques détails près, en accord avec les finalités. Un point précis sur la place des professionnels et le devenir des étudiants serait utile pour soutenir le dossier.

Point fort :

• L’aspect interdisciplinaire sciences de la mer – économie – droit.

Points faibles :

• Le dossier est incomplet : en effet, manquent la structure de mention et le lien avec les autres spécialités, les publications des équipes scientifiques, les contrats, un bilan précis des professionnels intervenant et des statistiques sur les débouchés.

• Le marché de l’emploi potentiel n’est ni décrit ni argumenté.

• Au vu du dossier actuel, la formation M2P ne parait pas avoir de débouchés professionnels convaincants.

• Le dossier est incomplet : absence de statistique sur le devenir des étudiants, absence de programme du master MASS sur lequel le M2 professionnel s’appuie, absence de mise en perspective avec les autres M2 des universités de Marseille et de mise en relation avec le projet d’établissement.

Un M2 profesionnel plus spécialisé sur les technologies de la mer serait sans doute plus adapté. Dans l’état actuel, l’ouverture de cette spécialité n’est pas suffisamment justifiée.

(50)

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

(51)

Recommandations

Le dossier doit être clarifié, intégré à plus large échelle et argumenté sur certains points, notamment sur les débouchés professionnels offerts, sur la mise en perspective avec les autres M2 des universités de Marseille, au delà de leur simple énumération, et sur le positionnement dans le projet de l’établissement.

(52)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n°20081316

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Ingénierie économique et financière

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention qui présente un environnement scientifique de niveau international peine à trouver la place qu’elle mérite dans un contexte de fusion des universités d’Aix-Marseille. Ce contexte qui aurait pu donner lieu à une restructuration de l’offre de formation en économie-gestion visible et cohérente n’a pas été mis à profit. On constate en effet une abondance de masters dans ces disciplines avec 7 mentions présentées uniquement sur l’université de la Méditerranée et 19 spécialités. Pour la mention Ingénierie Economique et Financière, il en résulte un flux de 12 diplomés/an en M1 et de 30 diplomés/an en M2 pour les deux spécialités, ce qui est faible. Quant on sait que ni le corps professoral, ni la qualité des enseignements proposés, et leur variété, ou encore l’excellence du laboratoire d’appui, ne déméritent par rapport à des masters parisiens ou toulousains renommés, il faudrait se poser quelques bonnes questions.

Points forts :

• Qualité du corps enseignant.

• Niveau et visibilité scientifique.

• Spécialité M2 pro qui répond à un besoin et qui semble avoir une bonne insertion professionnelle.

• Forte Ouverture à l’international, nombreux cours en anglais.

Point faible :

• L’UFR de Sciences Eco et Gestion propose 7 mentions de Master : o Master Ingénierie Economique et Financière.

o Master Economie et Gestion Publiques.

o Master Economie et Finance Internationales.

(53)

o Master Banque et Affaires (ancien IUP Banque-Finance-Assurance).

o Master Ressources Humaines.

o Master Management Logistique et Stratégie.

o Master Sciences de Gestion (ancienne Maîtrise de Sciences de Gestion, MSG).

On remarquera que 3 mentions partagent les champs d’économie et de finance. La multiplication de 7 mentions de Masters en Eco-gestion pose le problème des redondances. Le contexte général est celui de fusion. Il n’est pas mis en oeuvre ici.

Insertion professionnelle des étudiants de la spécialité Analyse Economique, Econométrique et Finance : il est curieux de souligner qu’une proportion non négligeable de diplômés de ce master recherche (44%) trouve un débouché…dans un master professionnel !

Le dossier est concis, mais trop succinct. On aimerait avoir plus de détails sur le tronc commun, sur les effectifs ventilés par spécialité, sur l’équipe pédagogique, etc.

(54)

Avis par spécialité

Analyse économique, économétrie et finance (économic analysis, économetrics and finance)

z Appréciation : B

Spécialité clairement Recherche alors que le double objectif R et P est affiché. Les effectifs sont problématiques (12 admis/an). Impression cependant d’une accumulation importante de moyens pédagogiques pour une productivité très faible. Il existe liste d’enseignements de haut niveau et une bonne progression M1 et M2 avec un large choix d’options. Ce choix d’options déborde d’ailleurs sensiblement de l’intitulé de la mention puisque certaines d’entre elles s’orientent vers l’économie publique (?) ou l’économie du développement. On peut regretter que l’offre de formation soit finalement tellement éclatée qu’un étudiant qui souhaiterait par exemple suivre une trajectoire en Finance ne puisse bénéficier d’une formation complète à la fois en mathématiques de la finance, en économétrie et obtenir une bonne connaissance des instruments financiers.

Globalement, l’offre de formation reste par sa spécificité (économie mathématique, économétrie, finance) unique en son genre dans la région et serait susceptible de rivaliser sur le plan national avec des formations de contenu équivalent à Toulouse ou Paris.

Points forts :

• Offre de formation très large et très riche.

• Equipe pédagogique d’excellence.

• Support du laboratoire GREQAM parfaitement en adéquation avec les objectifs de la spécialité.

• Enseignements en anglais (indispensable pour une attractivité internationale).

Point faible :

• L’intitulé de la spécialité n’est pas explicite.

L’avis est favorable au titre de la conservation de la biodiversité.

Partant de l’hypothèse qu’il existe un besoin de pôles recherches de haut niveau en Economie, la spécialité Recherche doit être préservée. La fusion est à envisager avec la spécialité Recherche de la Mention EFI si la dimension Finance est privilégiée.

Il y a un problème de positionnement auquel le choix d’intitulés clairs et explicites de la spécialité (mais aussi de la mention ) pourrait remédier facilement.

Econométrie bancaire et financière

z Appréciation : A

Si la spécialité professionnelle semble bénéficier d’une attractivité plus forte que la spécialité recherche, elle présente un contenu beaucoup moins riche. L’intitulé de la spécialité est ici encore assez peu explicite. Le contenu des UE en se déclinant sur les 3 volets : Econométrie de la finance, économétrie de la banque et de l’assurance et économétrie du change n’est pas convaincant car il ne parvient ni à suggérer la pertinence de cette taxinomie ni à couvrir correctement l’un ou l’autre de ces domaines.

(55)

Points forts :

• Objectif de la formation plus précis que la spécialité recherche, mais dont l’intitulé reste peu lisible.

• Nombreux enseignements en anglais.

• Attractivité satisfaisante et insertion qui ne semble pas poser de problèmes.

Points faibles :

• On aurait aimé avoir un descriptif synthétique du programme pédagogique permettant de mieux apprécier la structure du programme.

• On ne sait pas qui enseigne quoi.

(56)

Recommandations

Il est nécessaire de s’interroger sur la poursuite d’un M1 qui présente certes une offre pédagogique abondante et de qualité, mais au bénéfice d’un nombre d’étudiants beaucoup trop limité. Il en résulte une formation d’un coût prohibitif. Cette démarche est d’autant plus problématique que cette offre pourrait être partagée avec les autres mentions axées notamment vers la finance.

(57)

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 2 Demande n°20081321

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Economie et finances internationales

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global :

(sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention pose le problème global de la cohérence de l’offre de formation en éco-gestion de l’Université de la Méditerranée et de sa démultiplication. De même une redondance réelle en interne ou avec les autres universités du site aurait pu être résolue dans un contexte de rapprochement envisagé à l’horizon 2009. Elle souffre également des clivages internes à cette université qui font obstacle à la mise en place d’une offre de formation véritablement lisible et cohérente même si les potentialités sont effectivement présentes.

Les appellations sont peu précises et ne correspondent pas nécessairement au contenu attendu. L’intitulé de la mention « Economie et finance internationale » est repris pour la spécialité Recherche et Professionnelle, mais inclut une spécialité management international du tourisme. Si c’est le caractère international qui doit être pris comme dénominateur commun celui-ci semble finalement assez «cosmétique ». Le M1 a des effectifs relativement faibles (50)

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