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Section des Formations et des diplômes. Évaluation des masters de l'université Paris 13 - Nord

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Academic year: 2022

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Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters

de l'Université Paris 13 - Nord

octobre 2008

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Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters

de l'Université Paris 13 – Nord

octobre 2008

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Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042141

Domaine : Droit et science politique Mention : Politique et action publique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master a un bon positionnement sur l’action publique, ses cadres juridiques et ses implications territoriales.

Toutefois, la présentation générale du master est un peu trop limitée au M1, issu d’une ancienne maîtrise d’AES. Les deux spécialités de la mention en M2 sont détaillées sans présentation d’ensemble, ce qui nuit à la perception de leur cohérence d’ensemble.

La consultation du site de l’université donne des informations plus précises, mais qui ne correspondent que partiellement avec le dossier et la fiche RNCP. Celle-ci semble en fait additionner certains cours des deux spécialités, mais pas tous. La présentation du dossier est un peu en défaut.

On manque d’indications sur les critères qui distinguent les deux spécialités et en organisent la complémentarité : domaines de politiques publiques étudiés, compétences à acquérir, secteurs d’emploi visés.

z

Point fort :

• La thématique générale est très porteuse, tant sur le plan scientifique et politique que sur celui de la demande sociale. Le positionnement à l’égard des formations de cadres de la fonction publique territoriale ou de l’administration centrale demanderait cependant à être précisé, en particulier par rapport aux préparations aux concours administratifs, non seulement dans les universités qui ont des spécialités proches, mais aussi dans les IEP.

z

Point faible :

• Cohérence d’ensemble et complémentarité des spécialités peu visibles.

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Avis par spécialité

Conduire et évaluer les politiques publiques

z

Appréciation (A, B ou C) : A

z

Points forts :

• Offre de formation adaptée, bonne articulation avec l’environnement institutionnel, appui sur des dispositifs institutionnels innovants.

• Ouverture d’une formation en apprentissage.

• Un processus d’autoévaluation par les étudiants et par un Conseil de perfectionnement (en cohérence avec le thème de l’évaluation enseigné).

z

Points faibles :

• Un adossement recherche vraisemblable, mais peu visible dans le dossier.

• Une liste d’activités dans la fiche RNCP parfois ambitieuses au regard des moyens mis en œuvre (de l’analyse conceptuelle, organisationnelle, et statistique, à l’intervention sociale et politique).

• Mais apparemment peu de formation à l’analyse et au traitement de données quantitatives.

z

Recommandations :

• Préciser à l’avenir l’adossement recherche.

• Mieux cibler les compétences dans la spécialité.

Conseil aux collectivités territoriales en matière de politique de développement durable

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Appréciation (A, B ou C) : B

z

Points forts :

• Une thématique porteuse associant les objectifs du développement et les processus des politiques territorialisées.

• Une ouverture internationale réelle et originale.

• Bonne insertion institutionnelle avec des débouchés professionnels affichés qui sont intéressants.

z

Points faibles :

• Les démarches compétences sont insuffisamment précisées.

• Il manque apparemment une approche critique de la notion de « développement durable » et de ses différents usages actuels, en tout cas dans le dossier transmis, et sur le site de l’université.

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• L’appui sur des travaux de recherche et un laboratoire d’adossement sont à mieux spécifier et probablement à renforcer.

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Recommandations :

• Mieux distinguer les domaines étudiés et les cibles de compétence dans la spécialité.

• Renforcer le caractère réflexif des enseignements.

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Recommandations

Une clarification entre les deux spécialités « Conseil aux collectivités territoriales en matière de politique de développement durable » (CTT) et « Conduire et évaluer les politiques publiques » (CEPP) consisterait à supprimer les redondances entre cours dans les deux spécialités (« Action publique en débat(s) : démocratie et dispositifs de consultation du public » dans UEF2 CTT et dans UEP2 CEPP ; « Recomposition des territoires » dans UEF3 CTT et UEF1 CEPP). Il faudrait sinon afficher explicitement un tronc commun.

Les spécialités gagneraient à justifier ce qui relève d’une base commune (définition des cadres juridiques d’une part et de la dimension européenne d’autre part).

La spécialité CTT serait alors nettement plus ciblée sur :

• Compétences : conseil/intervention.

• Acteurs cibles : collectivités locales.

• Domaine : développement (« durable » ou autre).

et la spécialité CEPP sur :

• Compétences : évaluation/expertise.

• Acteurs cibles : administrations centrales.

• Domaine : politiques publiques et européennes.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042142

Domaine : Droit et science politique Mention : Droit public

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master "Droit public interne et européen" se substitue à l'ancien master de droit public. L'objectif est de promouvoir l’étude de l’influence mutuelle entre droit public interne et droit de l’Union européenne, dans le cadre de deux parcours (interne et européen) partageant un tronc commun. Cette nouvelle orientation a conduit au repositionnement du M1, mention Droit public, désormais dirigé vers l’enseignement du droit européen et l’approfondissement des matières fondamentales du droit public interne. Cette appréhension des rapports entre ordres juridiques se veut innovante même si elle est mise en œuvre de longue date dans d'autres universités européennes.

Ce master se situe résolument dans une perspective académique et doctrinale. Pour autant, on peut gager que la qualité de la formation pourrait assurer à ce diplôme une attractivité aux yeux des milieux de la pratique juridique.

L'adossement à la recherche est satisfaisant et l'équipe pédagogique très solide.

La formation s’inscrit harmonieusement dans le cursus orientant l’étudiant vers le doctorat en droit public en lui donnant la possibilité d’affiner son orientation soit vers le droit européen soit vers le droit public général.

L'ouverture internationale se vérifie sur plusieurs plans : l’équipe pédagogique ménage, dans le cadre du parcours Droit public européen, des enseignants de différents pays européens (Allemagne, Grèce, Pays-Bas, Suède) ; le mémoire de recherche peut être rédigé auprès d’une université étrangère, et le directeur du mémoire peut être un enseignant étranger, à condition toutefois qu’il soit membre de l’équipe pédagogique ; le stage proposé aux étudiants du parcours Droit public européen peut être effectué auprès des institutions européennes. Les étudiants pourront enfin suivre les cours de l’Académie du Groupe européen de droit public, sanctionnés par un certificat, et ayant lieu tous les mois de septembre, en Grèce, pendant trois semaines.

Le contenu des cours semble approprié et en cohérence avec les objectifs et les thèmes majeurs du diplôme.

On se demandera seulement pourquoi offrir un séminaire sur le droit des investissements et rien sur la participation de l’UE à l’OMC alors même qu’une telle participation est importante pour l’UE, que son enseignement existe et qu’il aurait pu être mutualisé. Bien sûr, cette observation ne vaut que si ce thème n’est pas abordé dans l’enseignement sur les relations extérieures.

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z

Points forts :

• Caractère nouveau de l’approche.

• Ouverture internationale.

• Large gamme d’enseignements et de séminaires couvrant de nombreuses questions.

• Complémentarité entre M1 et M2, et entre cours et séminaires du M2.

• Adossement à la recherche.

z

Points faibles :

• Une ouverture vers le monde professionnel perfectible.

• Certains enseignements ne se situent pas exactement dans la logique globale.

• Le projet est compliqué du fait de la multiplication des parcours et des sous parcours.

• Sans constituer un point faible à proprement parler, les recrutements d’enseignants prévus constituent une inconnue qui peut s’avérer déterminante de la qualité de certains enseignements.

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Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Recommandations

La présentation du master gagnerait à être simplifiée. On peut ainsi s'interroger sur l'opportunité d'un découpage consistant à distinguer des "sous-parcours" au sein de parcours se suffisant à eux-mêmes.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042144

Domaine : Sciences économiques et de gestion Mention : Economie et finance internationales

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention fournit à la fois des enseignements traditionnels de finance, finance internationale ainsi que des outils de l’ingénierie financière. Elle vise à fournir une double compétence : finance et économétrie orientée vers des métiers distincts, mais connexes de la banque et de la finance pour les spécialités professionnelles, justifiant leur articulation, et vers les métiers de la recherche pour la spécialité recherche. L’ensemble apparaît cohérent.

L’adossement recherche et la liaison avec les milieux professionnels sont de bonne qualité. Le dossier n’est cependant pas positionné au sein de l’offre locale et nationale dans ce domaine alors qu’existent de nombreuses formations de ce type, en particulier en Ile de France.

z

Points forts :

• Bon adossement à la recherche (UMR).

• Expertise de l’équipe pédagogique.

• Pluralité des parcours selon l’origine et les objectifs en M1.

• Un parcours en apprentissage.

• Lien avec le monde professionnel et insertion professionnelle annoncée.

z

Points faibles :

• Taux de réussite extrêmement faible en M1 (28 admis pour 69 inscrits), qui témoigne d’une importante déperdition d’étudiants.

• En M2 également, le taux d’échec est très important, provenant sans doute d’une sélection inadéquate des étudiants.

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• L’effectif en M1 est trop faible pour pouvoir soutenir trois spécialités avec des étudiants de qualité.

On manque d’informations sur la provenance des étudiants en M2.

• De plus, la séparation entre voie professionnelle et voie recherche n’est pas très attractive pour les étudiants et l’existence d’une finalité professionnelle du master recherche (louable dans l’absolu) est surprenante compte tenu de la proximité des débouchés visés avec ceux des spécialités professionnelles.

• Manque d’informations sur le devenir des étudiants.

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Avis par spécialité

Banque, finance, gestion des risques

z

Appréciation (A, B ou C) : A

z

Point fort :

• Spécialité professionnalisante, attractive pour les étudiants, avec une filière apprentissage et un double parcours en M1.

z

Points faibles :

• Taux d’échec en M1.

• Pas d’initiation à la recherche, alors que des étudiants poursuivent en thèse CIFRE.

z

Recommandation :

• Développer une initiation à la recherche, centrée sur une partie des cours de la spécialité EIFR.

Ingénieries financières et modélisation

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Appréciation (A, B ou C) : A

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Points forts :

• Spécialité intéressante du point de vue de l’insertion des étudiants, diplôme attractif sur le marché du travail.

• Double parcours en M1.

• Cours de remise à niveau à l’entrée du M2.

• Double compétence visée.

z

Points faibles :

• Pas d’initiation à la recherche pour la poursuite en thèse évoquée.

• Faible effectif : 12 diplômés en 2007.

z

Recommandation :

• Développer une initiation à la recherche, centrée sur une partie des cours de la spécialité EIFR.

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Economie internationale, finance et régulation

z

Appréciation (A, B ou C) : C

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Points forts :

• Nombre d’étudiants : 25.

• Cohérence globale de la maquette.

z

Points faibles :

• Taux de réussite faible.

• Spécialité spécifiquement recherche, dont on peut s’interroger sur le devenir des étudiants. Que deviennent les étudiants ne partant pas en thèse ? Que deviennent les docteurs issus de cette formation ?

z

Recommandation :

• Cette spécialité semble souffrir d’une attractivité plus faible que les deux spécialités professionnelles et ne bénéficier que d’un nombre limité d’allocations de recherche pour ses lauréats. L’organisation d’un parcours recherche au sein des spécialités professionnelles permettrait éventuellement d’élargir ce potentiel ou d’offrir des possibilités de thèses plus appliquées. La recommandation est donc d’abandonner cette spécialité, et d’intégrer les cours « recherche » comme module des deux spécialités professionnelles, afin de donner une formation professionnalisante aux étudiants de la voie recherche ne désirant pas poursuivre en thèse, et une initiation à la recherche aux étudiants des spécialités professionnelles.

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Recommandations

• La recommandation essentielle concerne l’abandon de la spécialité recherche en tant que telle pour en faire un parcours parmi les spécialités professionnelles.

• Une réflexion sur les moyens de réduire le taux d’échec en M1 s’avère aussi nécessaire.

• Enfin il faut développer l’information sur l’insertion professionnelle des étudiants.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042147

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Informatique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Il s’agit d’une nouvelle proposition effectuée par les membres du LIPN et de l’Institut Galilée. Les objectifs sont clairement définis de par les expériences des membres du LIPN-UMR 7030 et du département d’informatique de l’Institut Galilée, et de par celle d’un précédent master contenant deux spécialités. Un des points forts de cette proposition est qu’elle repose sur un lien étroit entre les missions de formation et de recherche dévolues aux enseignants-chercheurs.

La première année de master donne les bases théoriques et pratiques en informatique, et la seconde année propose des spécialisations tout en offrant un tronc commun solide à toutes les spécialités. Ce master contient trois spécialités clairement identifiées ; chacune de ces spécialités est indifférenciée (professionnelle et recherche).

L’objectif de ce master est donc de former des Bac +5 en informatique décisionnelle (spécialité EID), en exploration de données textuelles et extraction de connaissances (spécialité DoTEC) ou en programmation de logiciels sûrs (spécialité PLS).

Les débouchés sont très nombreux à l’heure actuelle. Sur Paris notamment, mais bien sûr également en France ou à l’international, les étudiants de ce master pourront trouver un emploi immédiatement après l’obtention de leur diplôme. Les trois spécialités sont pertinentes en matière d’emploi. L’informatique décisionnelle est l’un des pans majeurs des emplois de cadre en informatique, la spécialité EID est donc particulièrement bien choisie.

Au sein de l’Université Paris 13, il existe un master mathématique-informatique, mais qui a une vocation à former à un niveau théorique très élevé des étudiants se destinant principalement à la recherche. Le master proposé dans ce dossier n’est donc pas du tout redondant au sein de l’université Paris 13 puisqu’il vise à former des étudiants dont le cœur de métier sera l’informatique avec notamment de nombreuses visées applicatives. Il existe bien sûr d’autres masters d’informatique sur Paris, mais ne présentant pas les mêmes objectifs spécifiques au niveau scientifique et professionnel. Des cours sont mutualisés avec l’école d’ingénieur de l’Université Paris 13 (Sup Galilée) et avec le master Mathématique-informatique de cette même université.

La plupart des enseignants-chercheurs de ce master sont membres du LIPN qui est une UMR CNRS reconnue nationalement et internationalement. Les enseignants-chercheurs ont une activité de publication reconnue dans leurs domaines ainsi qu’une visibilité internationale. Les thèmes abordés dans ce master et les thèmes de recherche des

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membres du LIPN sont tout à fait en adéquation, ce qui assure un niveau d’excellence du contenu des enseignements dispensés. On notera aussi :

• un lien avec le pôle de compétitivité « CapDigital » dans lequel la composante « exploration et extraction de connaissance » est importante ;

• un échange formation - recherche important avec 18 projets relatifs à ce master, effectué durant ces 4 dernières années (dont 5 bourses CIFRE).

Ce master s’inscrit dans le parcours classique de formation universitaire à l’informatique, à savoir : licence, master, éventuellement doctorat, en informatique. Localement, ce master fait donc suite à la licence d’informatique proposée au sein de l’Université Paris 13. Tout étudiant ayant suivi une licence d’informatique en France peut candidater à ce master qui ne nécessite pas de pré-requis spécifiques autres que ceux d’une licence d’informatique classique.

Le dossier fait état d’une incitation envers les étudiants à une mobilité vers l’étranger, mais il n’est pas fait état des moyens mis en œuvre pour y parvenir et pour aider les étudiants à cet objectif.

Le dossier indique que les nombreux contacts internationaux des membres du LIPN permettent d’assurer une mobilité des étudiants, mais le dossier ne donne pas plus d’information sur ce point.

Le responsable de ce master, un professeur très reconnu dans son domaine, est l’un de ceux sur lequel repose le master. L’équipe pédagogique est de très grande qualité. L’équipe est bien étoffée sur tous les domaines du master, ce qui lui procure une solidité certaine.

On peut constater dans ce dossier que des efforts importants de mutualisation ont été réalisés. Au premier semestre du M1, trois unités (12 ECTS) sont à choisir parmi 8 unités, dont 4 sont mutualisées avec le master Mathématique-informatique ou l’école sup-Galilée. Au second semestre du M1, 4 unités (16 ECTS) sont à choisir parmi 8 unités, dont 2 résultent de la mutualisation avec l’école Sup-Galilée. Au total, environ 50 % de la première année est donc constituée du tronc commun, les 50 % restants étant des options à choisir parmi un ensemble très raisonnable d’unités permettant aux étudiants de s’orienter progressivement vers la spécialité de leur choix en deuxième année.

Au premier semestre de deuxième année, 3/5 des unités sont communes à toutes les spécialités, les 2/5 restants étant spécifiques à chacune des spécialités. Au second semestre de deuxième année, deux unités (8 ECTS) sont spécifiques à chaque spécialité et une unité (4 ECTS) est destinée à un enseignement complémentaire à choisir parmi 8 unités communes à toutes les spécialités.

Le contenu de ce master est très intéressant et il ne fait aucun doute qu’il a été travaillé avec soin. De façon classique, la première année de master est commune à toutes les spécialités. Le contenu est relativement classique pour un M1. C’est principalement en M2 que la spécificité de ce master apparaît.

Le module « les métiers de l’informatique » est intéressant pour que les étudiants appréhendent réellement la vie quotidienne d’un informaticien.

La formation proposée est tout à fait professionnalisante puisqu’elle forme de façon très sérieuse à de nombreux métiers et secteurs de l’informatique. Des intervenants du monde industriel font partie de l’équipe pédagogique, ce qui permettra aux étudiants d’avoir une vision plus nette du métier d’informaticien au travers d’études de situations concrètes rencontrées en entreprises.

Certains enseignements du master, notamment en deuxième année, proposent des contenus de haut niveau proches du monde de la recherche. L’excellence des enseignants-chercheurs dans le domaine de la recherche est un garant de la qualité de la formation à la recherche dispensée au sein de ce master.

Les flux constatés sont bons pour l’ancienne spécialité EID, ils sont nettement plus faibles pour l’ancienne spécialité MICR. Le dossier explique que les deux spécialités DoTEC et PLS résultent d’une refonte de l’ancienne spécialité MICR. MICR ayant eu des effectifs de 11 étudiants en 2007, on se demande s’il sera réellement possible, comme l’affirme le dossier, d’attirer 20 étudiants en DoTEC et 20 étudiants en PLS. On peut penser que DoTEC et PLS ayant moins une connotation master recherche que l’ex MICR, les étudiants ne seront pas rebutés par ces spécialités comme ils devaient l’être pour MICR qui semblait plus destinée à former à la recherche spécifiquement.

L’insertion professionnelle des étudiants est excellente pour la spécialité EID, tous les étudiants étant en CDI dans des sociétés de tailles diverses et souvent de bonne renommée. Le retour d’enquête sur le devenir des étudiants de l’ancienne spécialité MICR est plus problématique et semble d’ailleurs justifier la refonte totale de cette spécialité

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en deux nouvelles spécialités supposées être bien plus attrayantes pour les étudiants et leur apporter de bien meilleures perspectives professionnelles.

z

Points forts :

• Ce master repose sur une équipe d’enseignants-chercheurs de grande qualité.

• Cette mention repose sur un adossement au LIPN et bon positionnement par rapport aux pôles de compétitivité.

• Les thèmes abordés dans ce master sont très porteurs pour les années à venir.

• La taille du master lui confère une solidité importante.

• Les trois spécialités sont aussi bien orientées recherche que professionnel.

• Le positionnement des trois spécialités est clairement énoncé.

• Cette mention intègre des élèves ingénieurs de Sup Galilée.

• Le programme comprend aussi bien des UE informatiques que des UE facilitant l’insertion professionnelle des nouveaux diplômés.

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Points faibles :

• La lisibilité pour les étudiants n’est pas forcément évidente entre EID et DoTEC qui se targuent toutes les deux de former à l’extraction de connaissances.

• Comment être sûr qu’une spécialité recherche MICR qui attirait de moins en moins d’étudiants puisse, en se dédoublant en deux nouvelles spécialités (DoTEC et PLS), accroître les flux d’étudiants ?

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Avis par spécialité

Exploration informatique des données

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Appréciation (A, B ou C) : A

z

Points forts :

• Domaine attractif pour les étudiants, mais surtout pour les entreprises à la recherche d’informaticiens dans ce domaine.

• Equipe d’enseignants-chercheurs de haut niveau dans le domaine.

• Spécialité qui fait suite à une spécialité du même nom dans le quadriennal précédent et qui a connu un franc succès.

• Relation avec des pôles de compétitivité du domaine.

• Volonté de former des personnes pouvant travailler aussi bien en R&D qu’en étude dans de nombreux secteurs d’activité.

• Mutualisation importante avec les deux autres spécialités.

• Sur les deux dernières promotions, 100 % d’embauche sur le lieu de stage.

• Effectif en constante augmentation.

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Points faibles :

• Le titre de cette spécialité aurait pu être plus « accrocheur » pour attirer encore plus l’attention des entreprises sur les étudiants qui y sont formés. Faire apparaître le terme « informatique décisionnelle » aurait pu être valorisant par exemple.

• Le système de tutorat pour la recherche et surtout de suivi des étudiants en stage n’est pas encore mis en place (mis en place dans le prochain plan quadriennal).

• Le cycle d’une dizaine de conférences effectuées par des professionnels en complément du cours n’est pas encore proposé (mis en place dans le prochain plan quadriennal).

• Les conditions d’admission pour les autres M1 informatique sont prises en compte, mais pas clairement explicitées (que signifie « vérification du niveau en Informatique » ?).

z

Recommandations :

• Régler les points faibles indiqués.

• Proposer un niveau plus élevé en bases de données dès le M1 au lieu d’une simple initiation.

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Programmation et logiciels sûrs

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Appréciation (A, B ou C) : A

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Points forts :

• PLS est l’émanation de la spécialité MICR (Modélisation informatique des connaissances et du raisonnement) à finalité recherche de l’ancien plan quadriennal.

• Bon positionnement de la spécialité au niveau francilien et national. Domaine qui permet de bons débouchés professionnels si la formation n’est pas uniquement théorique.

• Volonté de répondre à un besoin non satisfait : « approfondir ses connaissances théoriques en logique et automates et les appliquer avec profit à la construction et à la certification de logiciels par le biais de la programmation fonctionnelle… ».

• Besoin également identifié dans le pôle de compétitivité System@tic avec création d’un groupe thématique sur le développement de logiciels libres sûrs.

• Forte volonté d’offrir une spécialité indifférenciée (professionnelle et recherche) en réponse aux limites de l’ancienne spécialité MCIR uniquement centrée sur la recherche.

• Les conditions d’admission pour les autres M1 informatique sont clairement précisées (contrairement aux deux autres spécialités).

• Mutualisation importante avec les deux autres spécialités.

• Equipe d’enseignants-chercheurs de haut niveau dans le domaine.

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Points faibles :

• Quatre domaines d’activité ont été identifiés (Web, transport, domaine bancaire et financier et télécommunications) ainsi que les entreprises en contact avec le LIPN, mais les métiers précis ne sont pas identifiés : ingénieur en développement de logiciels sûrs uniquement ?

• Tous les professionnels devant intervenir en M2 ne sont pas encore clairement identifiés.

• La formation espère avoir un nombre d’inscrits équivalent à l’actuelle spécialité MICR (11 diplômés en 2007). Risque de petits effectifs.

• Concurrence avec d’autres masters parisiens bien que le dossier essaie de convaincre du contraire.

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Recommandation :

• Mieux identifier l’ensemble des métiers accessibles à la sortie de cette spécialité avec l’option professionnelle

Documents textuels et extraction de connaissances (DoTEC)

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Appréciation (A, B ou C) : A

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Points forts :

• Emanation de la spécialité MICR (Modélisation informatique des connaissances et du raisonnement) à finalité recherche de l’ancien plan quadriennal pour proposer une spécialité indifférenciée.

• Positionnement orienté sur la gestion documentaire et les techniques d’extraction de connaissances pour des informaticiens.

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• Complémentaire à l’offre de formation francilienne du même domaine destinée essentiellement à des linguistes ou des spécialistes de la communication.

• En cohérence avec la politique de l’Université Paris 13 fortement impliquée dans le pôle de compétitivité « CapDigital » .

• Volonté de rapprochement avec les archives nationales.

• Mutualisation importante avec les deux autres spécialités.

• Domaine porteur actuellement et pour les années à venir.

• Equipe d’enseignants-chercheurs de haut niveau dans le domaine.

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Points faibles :

• La formation espère avoir un nombre d’inscrits équivalent à l’actuelle spécialité MICR. Risque de petits effectifs.

• Les domaines couverts par la spécialité sont énoncés (en liaison avec le pôle de compétitivité), mais les métiers ne sont pas mis en avant.

• Rapprochement avec les archives nationales souvent évoqué, mais est-ce qu’un professionnel de ces archives intervient dans cette spécialité ?

• Les conditions d’admission pour les autres M1 informatique sont prises en compte, mais ne sont pas clairement explicitées.

• Concurrence de la spécialité EID qui a un passé attrayant.

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Recommandations :

• Mieux identifier l’ensemble des métiers accessibles à la sortie de cette spécialité avec l’option professionnelle pour attirer les étudiants vers cette nouvelle spécialité.

• Pourquoi ne pas avoir fusionné les deux spécialités EID et DoTEC et avoir créé deux parcours au sein d’une seule spécialité ?

• Proposer un niveau plus élevé en bases de données dès le M1 au lieu d’une simple initiation.

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Recommandations

Il s’agit d’une mention Informatique de bonne qualité qui va former des informaticiens de haut niveau qui n’auront aucun mal à s’insérer dans le marché du travail sur des emplois de grandes qualifications et à fortes progressions de carrière. Les trois spécialités semblent répondre à des besoins réels. Quelques recommandations mineures :

• Travailler l’ouverture internationale.

• Anticiper les problèmes de flux.

• Il est dommage que les bases de données ne soient pas abordées systématiquement dès la licence, car dispenser un cours d’initiation aux bases de données en M1 est pénalisant pour la maturité souhaitée dans ce domaine à la sortie du M2. Il serait plus judicieux que le cours prévu en M1 soit descendu en licence et que le cours de bases de données avancées prévu en M2 descende en M1.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042148

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Mathématiques et informatique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master en deux spécialités regroupe trois mentions du quadriennal en cours (Mathématiques (Math) de l’Université Paris 13, Mathématiques et informatique (Math-info) de l’Université Paris 13 et Mathématiques et application au codage et à la cryptographie (MACC) de l’Université Paris 8, ouvert en 2005). Les mentions Math et MACC deviennent deux parcours (Mathématiques Fondamentales (MF) et Protection de l’information (PI)) de la spécialité « Mathématiques fondamentales et protection de l’information » avec une demande de co-habilitation avec la mention « Mathématiques et applications » de Paris 8 (en termes de lisibilité, n’aurait-il pas mieux valu que les intitulés soient identiques ?). La deuxième spécialité « Algorithmique, modélisation, image » fait suite à la mention

« Mathématiques et informatique » et se décline en deux parcours : « Modélisation aléatoire et déterministe » (MAD) et « Structures de calcul et optimisation » (SCO). Les objectifs sont bien identifiés, essentiellement dans le secteur académique et l’enseignement, mais avec des ouvertures professionnalisantes qui concernent trois des quatre parcours dans les secteurs protection de l’information, recherche opérationnelle, traitement d’images et ingénierie financière.

L’adossement recherche est de premier plan et en adéquation avec les objectifs : il est constitué du LAGA, UMR de réputation internationale, qui fusionne avec le MAATICAH de Paris 8, et de certaines équipes du LIPN (UMR) concernées par l’algorithmique, la combinatoire et la complexité. La cohérence dans l’architecture LMD est en théorie claire, vu les conditions d’admission et les débouchés, mais on ne trouve que peu d’informations dans le dossier sur la cohérence locale dont on va voir qu’elle est difficile en termes de flux et de taux de réussite. Le master accueille en M2 les élèves de l’Institut Galilée avec possibilité d’un double diplôme. L’ouverture internationale semble limitée à l’encouragement à suivre des cours et stages à l’étranger.

L’équipe pédagogique qualifiée correspond aux membres du LAGA, MAATICAH et d’une partie du LIPN auxquels s’ajoutent un nombre conséquent d’intervenants extérieurs (un total de 11). La part tronc commun / options existe en M1 sous la forme d’un socle d’unités de base mutualisées pour l’ensemble des spécialités. Les options sont multiples en M2 et permettent un réel choix entre UE très ciblées et UE plus généralistes. Les contenus sont bien réfléchis et adaptés aux objectifs. Outre les intervenants extérieurs, les liens et partenariats avec les entreprises sont évoqués sans plus de précision. Les aspects de formation à la recherche sont indéniables. Des mutualisations sont prévues avec le master d’Informatique de Paris 8 et Paris 13.

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Les flux cumulés sont donnés de façon précise et sont convenables pour un master de mathématique et informatique (le flux pour le parcours mathématiques fondamentales est à surveiller) surtout dans la compétition régionale, mais il est à confronter au nombre de parcours. Il est clair que la mention MACC a joué un rôle attractif depuis sa création. En cumulant les trois mentions actuelles on trouve en M1 entre 40 et 60 étudiants suivant les années, et en M2 une moyenne de 30 inscrits sur les trois dernières années.

Le bilan des diplômés pose questions. Il est imprécis : on ne connaît ni les résultats en M2-Math et M2-Math- Info en 2005, ni le nombre de reçus en M1-MACC. Les informations fournies montrent des taux parfois très faibles et irréguliers, notamment pour la mention MACC avec débouchés professionnels et la mention Math : pour le M1-Math on trouve 6/25 (2005), 6/13 (2006) et 2/9 (2007), pour le M1-Math-info 7/16 (2005), 9/19 (2006), 3/12 (2007), le M2- MACC 4/11 (2006), 2/12 (2007), M2-Math 6/7 (2006), 2/2 (2007) et M2-Math-Info 6/14 (2006) et 8/12 (2007). Quelles sont les raisons de tels taux d’échec ? Sont-ils liés à l’absentéisme des étudiants ? Que deviennent les étudiants reçus en M1 ? Aucune analyse de ces chiffres n’est fournie autre que les espoirs d’augmenter les flux via la nouvelle structure plus visible, et d’accueillir plus d’étudiants des licences locales via une meilleure communication (Sera-ce suffisant ?). Néanmoins, on peut s’interroger avant toute chose sur la viabilité de la future spécialité « Mathématiques fondamentales et protection de l’information » avec des taux parfois si faibles et peu de renseignements sur le devenir des étudiants autres que ceux qui poursuivent en thèse (7 sur les 14 diplômés de 2006 et 2007 pour Math et MACC) ? N’y a t-il pas un problème d’ordre pédagogique pour mettre en équation le niveau réel des étudiants et les objectifs ? Les étudiants viendront-ils dans une spécialité aussi peu diplômante ? En ce qui concerne la future spécialité « Algorithmique, modélisation, images » les données sont aussi incomplètes (6 sur les 14 diplômés en 2006 et 2007 poursuivent en thèse soit au LIPN, soit au LAGA, 1 a été embauché à l’issue de son stage et 4 « poursuivent » en master professionnel). Si le LAGA et le LIPN doivent trouver par cette formation un moyen d’accueillir des très bons étudiants en thèse, si cette formation est aussi adaptée pour former aux métiers de l’enseignement via l’agrégation (mais, là encore, les données quantitatives manquent), il faut aussi trouver une solution pour diplômer les étudiants s’orientant vers d’autres types de débouchés. La spécialité AMI est une piste à confirmer. Le parcours PI n’a pas fait la preuve de ses capacités en ce domaine. Les interrogations ci-dessus restent sans réponse à la lecture du dossier.

Le dossier est bien présenté, mais incomplet : il montre un effort notable pour structurer l’offre avec une bonne synergie entre les porteurs de projet de Paris 13 et Paris 8, mais manque d’une analyse des données chiffrées qu’il faut collecter pour la faire évoluer.

z

Points forts :

• Adossement recherche.

• Parcours bien définis.

• Ouverture académique et en entreprise.

• Lien avec les formations d’ingénieurs.

z

Points faibles :

• Flux à surveiller globalement et surtout en mathématiques fondamentales.

• Suivi du devenir des étudiants en entreprise.

• Pas de lien avec le niveau licence, recrutement interne faible.

• Taux d’échec inquiétant et non expliqué.

(25)

Avis par spécialité

Mathématiques fondamentales et protection de l’information

z

Appréciation (A, B ou C) : B

(Reprise des termes pour la mention co-habilitée à Paris 8)

z

Points forts :

• Adossement recherche.

• Restructuration du projet faisant suite à la réorganisation des unités de recherche.

• Structure pédagogique claire et bien conçue mutualisée avec d’autres masters.

• Objectif de formation à la recherche atteint.

• Liens avec les industries.

z

Points faibles :

• Lien inexistant avec le niveau licence local et pas assez étoffé avec les formations d’ingénieur.

• Flux d’étudiants à surveiller en mathématiques fondamentales.

• Taux d’échec inquiétant et non expliqué.

• Intervenants extérieurs.

• Suivi des étudiants absent, notamment pour les débouchés dans l’industrie.

• Ouverture internationale.

z

Recommandations :

• Développer les liens avec le niveau licence et les écoles d’ingénieurs.

• Renforcer l’aspect professionnalisant par d’autres interventions extérieures.

• Une ouverture internationale plus ambitieuse permettrait peut-être aussi d’attirer des étudiants.

Algorithmique, modélisation, images

z

Appréciation (A, B ou C) : B

z

Points forts :

• Adossement recherche.

• Mutualisation avec d’autres masters.

• Objectif de formation à la recherche atteint.

• Débouchés industriels et intervenants extérieurs nombreux.

• Liens avec la formation d’ingénieur Sup Galilée.

(26)

• Ouverture vers les mathématiques financières.

z

Points faibles :

• Lien avec le niveau licence local.

• Flux d’étudiants moyen pour deux parcours et taux de réussite mitigé.

• Positionnement par rapport au master d’Informatique de Paris 13 et aux autres masters parisiens ?

z

Recommandations :

• Développer le recrutement venant du niveau licence local.

• Etoffer les mises en commun avec la formation d’ingénieur de Sup Galilée.

• Un travail d’analyse du positionnement de cette spécialité parmi les autres masters environnants thématiquement proches est à faire. Le lien effectif avec le Pôle de compétitivité « Cap Digital » mériterait d’être expliqué.

• La cryptographie est mentionnée comme un domaine applicatif d’expertise et un domaine d’ouverture pour cette spécialité, mais le partage des UE du parcours PI de l’autre spécialité semble insuffisant au S8 et inexistant au S9. Ce point est à revoir.

(27)

Recommandations

• Si l’offre est belle et bien pensée dans son organisation et ses contenus d’un point de vue théorique, elle est confrontée à la réalité de l’adéquation avec le contexte local (recrutement venant des licences de Paris 8 et Paris 13) et régional avec la concurrence avec d’autres masters. Ceci se mesure d’abord avec les flux, les taux de réussite et les débouchés effectifs. La co-habilitation avec Paris 8, logique du point de vue de l’adossement, est intéressante du point de vue des flux, mais pas du point de vue des taux de réussite ni des débouchés autres qu’académiques pour l’instant. Avec les flux actuels, la présence de deux spécialités et quatre parcours ne permet sans doute pas d’enseigner toutes les UE optionnelles.

• La première chose à faire est donc une analyse plus fine des évolutions des flux (L-M1, M1-M2), une analyse des taux d’échecs en commençant par collecter les données quantitatives, et un suivi quantitatif pendant et après le master, ceci pour garantir la viabilité de l’offre, en adaptant si besoin les contenus, tout en permettant aux deux laboratoires de trouver dans ce master un vivier de futurs doctorants.

• Il serait également souhaitable de développer des coopérations internationales pour attirer des étudiants et de resserrer les liens avec les formations d’ingénieurs, pour attirer d’éventuels étudiants de bon niveau et profiter d’un savoir-faire au niveau du suivi et des débouchés.

(28)

Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042149

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Images et réseaux

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’objectif du master est de former des spécialistes des domaines suivants : traitement du signal et de l’image, télécommunications numériques et réseaux informatiques. Il couvre un domaine raisonnable et cohérent. Le secteur couvert est un secteur en pleine évolution et qui a besoin encore aujourd’hui de compétences (ingénieurs ou chercheurs en réseaux et internet ou des experts en image, multimédia et loisirs numériques). On peut être raisonnablement optimiste pour l’insertion des diplômés.

Le positionnement de ce master est correct en raison de sa double orientation réseaux et images. Il est ainsi différencié de masters géographiquement proches, mais ne traitant que des réseaux. En outre, l’offre du master est faite conjointement avec l’Institut Galilée, l’école d’ingénieur de Paris 13. Le positionnement national et international ne sont pas développés.

Le master repose sur le Laboratoire de Traitement et Transport d’Information (L2TI–EA 3043), en collaboration avec le Laboratoire Analyse, Géométrie et Applications (UMR 7539) pour la spécialité SIM, dont la compétence est manifeste dans les domaines visés par le projet de master.

Ce master est accessible directement pour les étudiants de licence Sciences pour l’ingénieur de Paris 13 et éventuellement pour d’autres licences, si le niveau en Mathématiques et Signal est suffisant. Il serait intéressant de proposer des UE d’adaptation en M1 pour ouvrir de manière plus large le master. L’orientation des étudiants est progressive avec un choix de spécialités en M2.

Des volontés sont exprimées en termes d’ouvertures internationales, mais ne sont pas très convaincantes. En particulier, seuls les programmes généraux (Erasmus, Crepuq…) sont évoqués. Le bilan ne fait apparaitre aucun échange par le passé, alors que la mise en place de relations internationales est un travail sur le long terme. L’accueil d’étudiants étrangers est possible dans le cas de candidatures spontanées.

L’équipe pédagogique a les compétences nécessaires à l’enseignement dispensé. Elle est principalement composée d’enseignants de 61ème section, rattachés au L2TI. Elle fait également appel aux compétences de collègues d’autres laboratoires pour des enseignements spécifiques.

(29)

Le tronc commun reste le M1. Le semestre 3 est organisé autour de deux spécialités à finalité indifférenciée (recherche et professionnelle) : RIM et SIM. Six ECTS sont communs entre les deux spécialités. Le semestre 4 est dévolu à un stage en entreprise ou dans un laboratoire. Il faut ajouter qu’à part la nature du stage, des modules optionnels (8 ECTS) permettent de donner une coloration professionnelle ou recherche au parcours choisi par l’élève.

Les contenus sont cohérents vis-à-vis des métiers visés.

Le programme d’enseignement de l’anglais est très ambitieux puisqu’il vise à rendre l’étudiant parfaitement autonome dans la langue avec seulement 60h d’enseignement sur 3 années. Est-ce bien réaliste ?

L’aspect professionnel est peu visible dans le dossier. Aucune entreprise n’est citée, que ce soit pour l’accueil d’étudiants en stage (ces informations auraient pu être fournies dans le bilan), l’embauche des étudiants ou des partenariats éventuels. La formation n’est pas ouverte aux contrats de professionnalisation. Le bilan fait apparaitre une intervention de professionnels du domaine à hauteur de 47h, ce qui est bien faible sur les 1563h de la formation.

Pour la demande actuelle, le volume d’intervention de professionnels n’est pas indiqué.

Le contenu de la formation est en adéquation avec les axes de recherche dans les laboratoires d’appui. Dans les UE orientées recherche, ayant très peu d’heures de travaux dirigés et de travaux pratiques, un travail personnel des élèves en recherche bibliographique, pour compléter le contenu des cours dispensés, peut être intéressant.

Les flux espérés sont corrects avec une bonne attractivité (M1 : 48, M2-RIM : 40, M2-SIM : 40). Entre 2006-2007 et 2007-2008, on peut constater une chute des effectifs en M1 (-26) et une hausse en M2 (+19), sans explication. On assiste donc à une variabilité rapide des effectifs et il est donc difficile de faire des projections sur le long terme.

Au niveau de l’orientation professionnelle, le bilan est trop parcellaire pour en tirer des conclusions, ce qui est regrettable. On peut noter, par exemple, en 2007, 28 sondés, 5 retours, 60 % en recherche d’emploi. Si on s’en tenait à ces chiffres, il faudrait refuser l’habilitation ! Au niveau de la recherche, le bilan fait apparaitre pour 2007, 10 sondés, 10 retours dont 6 en thèse.

z

Points forts :

• Les objectifs du master correspondent à une demande socioprofessionnelle.

• Laboratoire d’appui de bon niveau.

z

Points faibles :

• Relations avec l’entreprise faibles.

• Relations internationales non développées.

• Quelques données manquantes dans le dossier (partenariat industriel, insertion professionnelle…).

• Faible taux de réussite des élèves dans la spécialité STIRM, probablement dû à la qualité des candidats.

(30)

Avis par spécialité

Réseaux, applications Internet et multimédia

z

Appréciation (A, B ou C) : B

z

Points forts :

• Compétences de l’équipe pédagogique.

• Domaine porteur.

• Possibilité de parcours individualisés.

• Laboratoire d’appui.

• Appartenance au pôle de compétitivité « Cap Digital ».

z

Points faibles :

• Intervention faible de professionnels.

• Volume des enseignements en informatique trop juste pour justifier le titre « applications Internet ».

• Manque d’enseignements obligatoires sur les technologies mobiles.

z

Recommandations :

• La spécialité pourrait s’appeler « Réseaux informatiques et contenus multimédia » pour correspondre plus au programme présenté.

• Veiller à la qualité des candidatures externes en M2, ainsi qu’au suivi du devenir professionnel des élèves.

• Introduire des interventions professionnelles.

Signal, image et multimédia

z

Appréciation (A, B ou C) : A

z

Points forts :

• Adéquation de l’équipe pédagogique et du projet.

• Possibilité de parcours individualisés.

• Laboratoire d’appui.

• Contenu pédagogique.

• Objectifs professionnels.

• Appartenance au pôle de compétitivité « Cap Digital ».

(31)

z

Points faibles :

• Dichotomie entre des enseignements très théoriques autour du traitement du signal, et des enseignements d’ouverture vers le multimédia et le cinéma.

• Faible intervention de professionnels extérieurs.

z

Recommandations :

• Veiller à la qualité des candidatures externes en M2, ainsi qu’au suivi du devenir professionnel des élèves.

• Introduire des interventions professionnelles.

(32)

Recommandations

• Le master « Images et réseaux » se base sur des compétences solides et affirmées de l’équipe pédagogique et propose des programmes cohérents, mais qui doivent être renforcés dans certains domaines. En particulier :

o Le volume en informatique semble insuffisant pour les objectifs visés à la fois dans les UE du domaine et dans les orientations du master par rapport aux débouchés annoncés, principalement pour la spécialité RIM.

o La part des travaux pratiques est assez faible, autour de 25 % en M1 et en dessous en M2.

o Il manque des enseignements sur les réseaux mobiles en tronc commun. On ne peut pas former des spécialistes des réseaux sans présenter de manière précise et détaillée, les concepts et technologies mobiles actuelles et futures.

• Un travail important doit être mené pour le renforcement des liens avec l’entreprise à tout point de vue.

(33)

Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042152

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physico-chimie, procédés, énergie (PCPE)

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’objectif est de former des cadres et des chercheurs dans des domaines de connaissances fondamentales très différents : de la maîtrise des procédés à la chimie quantique.

Le contenu scientifique et les méthodes pédagogiques sont décrits de façon sommaire. Ils correspondent à une suite de l’existant par la refonte de l’ensemble des masters sous forme de masters indifférenciés (recherche et professionnel). L’adossement à la recherche n’est pas mentionné et l’ouverture internationale est inexistante.

Si les poursuites en thèse pour les parcours recherche sont conformes, un nombre significatif d’étudiants poursuivent leurs études par un autre master, ou une autre spécialité du master, ce qui montre une non-adéquation (au moins au niveau professionnel) de la formation proposée, alors que les débouchés potentiels existent. Ainsi, bien que ce master puisse apparaître original au premier abord, la refonte en parcours indifférenciés ne lui permet pas de se démarquer des formations ingénieur. De plus, le manque d’enseignements non disciplinaires pour un master indifférencié (connaissance de l’entreprise, communication) n’aide pas davantage la formation professionnalisante.

La co-habilitation de ce master avec l’Université Paris-est Marne-la-Vallée est la bienvenue.

Malheureusement, on ne peut que constater qu’il n’existe que peu de liens entre les spécialités dans une mention où elles ne semblent qu’être juxtaposées. Ainsi, l’architecture même de cette mention semble mal construite : les flux d’étudiants ne pourront pas alimenter quatre spécialités. L’existence de deux d’entre elles (Energie et Chimie théorique et applications) paraît d’ailleurs difficilement justifiable.

z

Points forts :

• Co-habilitation entre les deux universités.

• Originalité du master.

(34)

z

Points faibles :

• Concurrence nette avec les formations ingénieur, et la mention proposés ne s’en démarque pas suffisamment.

• Aucune description de l’offre pédagogique : aucun détail des contenus des UE, ce qui rend l’expertise succinte.

• Dossier excessivement sommaire : pas d’équipe de mention spécifiée, pas de CV des responsables de spécialité ou de mention.

• Manque d’enseignements professionnalisants hors domaine, et trop peu de mutualisations entre les spécialités.

• Le flux est notoirement insuffisant pour la spécialité Energie et Chimie théorique (au cours du précédent quadriennal, ces deux spécialités n’ont pas ouvert, ou ont ouvert avec un effectif inférieur à 5). Les effectifs des deux autres spécialités sont limites, mais conformes (sur deux établissements) ; néanmoins, ils fluctuent suivant les années. L’attractivité est insuffisante pour justifier le maintien des quatre spécialités.

• Le stage en entreprise en M1 ne devrait pas être optionnel.

• Tronc commun en M1 trop important.

(35)

Avis par spécialité

Chimie théorique et applications

z

Appréciation (A, B ou C) : C

Bien que le cursus proposé pour la Chimie théorique et applications semble original et important, la justification de cette spécialité n’est pas argumentée de facon convaincante et encore moins pour une formation professionnalisante : les débouchés ne sont pas clairement identifiés et les liens avec le monde socio-professionnel sont insuffisants.

z

Points forts :

• Originalité du parcours.

• Fort lien avec la spectroscopie, qui est une spécialité forte du site.

• Adossement à la recherche en chimie quantique (bien que cet aspect ne soit pas mis en avant dans le dossier).

z

Points faibles :

• Flux d’étudiants beaucoup trop faible (0 en 2004 ; 5 en 2005, 5 en 2006, 5 en 2007).

• Il n’est pas justifié de créer une spécialité professionnelle sans mettre en œuvre quelques UE optionnelles tournées vers le monde professionnel.

• Il n’y a pas d’analyse précise des débouchés prévus.

• Les liens avec le monde industriel ne sont pas précisés.

• Dossier confus et incomplet.

z

Recommandation :

• L’intégration du parcours Chimie théorique et applications aux spécialités Génie des procédés et Procédés pour la qualité de l'environnement en tant que parcours est fortement recommandée.

Energie

z

Appréciation (A, B ou C) : C

L’Energie est un sujet intéressant et d’actualité, mais ceci ne justifie pas pour autant l’ouverture d’une spécialité dans la mention. La pertinence d’une finalité recherche pour la spécialité Energie doit être mieux justifiée, quasiment aucun étudiant n’est sorti aujourd’hui de cette formation.

z

Point fort :

• Aucun

(36)

z

Points faibles :

• Adossement à la recherche.

• Flux d’étudiants beaucoup trop faible : cette spécialité n’a ouvert qu’une fois en 4 ans faute d’un flux d’étudiants suffisant.

• Les débouchés sont très incertains (notamment au vu de l’expérience passée).

• Dossier confus et incomplet.

• Les totaux horaire décrits dans le dossier ne sont pas cohérents : un total de 284h au maximum, en contradiction avec les 304h obtenues en faisant la somme des semestres, et des 350h revendiquées.

z

Recommandation :

Cette spécialité pourrait être intégrée à la spécialité Génie des procédés en tant que parcours.

Génie des procédés

z

Appréciation (A, B ou C) : B

La spécialité de Génie des procédés est atypique en raison de son offre de formation assez spécifique en simulation et modélisation numérique des procédés, ainsi que des procédés d’élaboration des matériaux et des procédés à applications environnementales et énergétiques.

Il est difficile de conserver un master uniquement recherche en génie des procédés, comme l’attestent les nombreuses continuations d’études des diplômés actuels. Une ouverture sous forme de master mixte (professionnel et recherche) préconisée dans le dossier est donc astucieuse, mais devrait comporter beaucoup plus d’enseignements professionnalisants.

z

Points forts :

• Spécialité riche et variée.

• Débouchés importants (bien qu’en compétition avec les écoles d’ingénieurs).

z

Points faibles :

• Aucune description du parcours pédagogique.

• Manque d’enseignements non disciplinaires et d’enseignements transverses.

• Manque d’interventions de professionnels et d’enseignements professionnalisants.

• Concurrence avec les formations ingénieur.

• Dossier incomplet (adossement recherche…).

z

Recommandations :

• La mutualisation des UE avec la spécialité Procédés pour la qualité de l'environnement est fortement recommandée.

• Il conviendrait d’intégrer davantage d’interventions de professionnels et d’enseignements professionnalisants.

(37)

Procédés pour la qualité de l'environnement

z

Appréciation (A, B ou C) : B

La formation Procédés pour la qualité de l'environnement est bien ancrée, solide et en progresion.

z

Points forts :

• Attractivité de la formation au vu des besoins actuels.

• Débouchés potentiels (dans le milieu socio-professionnel en tout cas).

• Formation déjà en place.

z

Points faibles :

• Aucune description du parcours pédagogique.

• Manque d’enseignements non disciplinaires et d’enseignements transverses (qui n’apparaissent qu’en option au semestre 4…).

• Dossier incomplet (adossement recherche…).

z

Recommandations :

• Repenser le M2 pour lui donner un aspect professionnalisant plus poussé.

• La mutualisation des UE avec la spécialité Génie des procédés est fortement recommandée.

• Pour enrichir la formation Procédés pour la qualité de l'environnement, la spécialité Chimie théorique et applications pourrait devenir un parcours de cette spécialité.

(38)

Recommandations

• L’organisation du master telle que présentée dans le dossier ne semble pas pertinente : il faudrait repenser l’architecture de la mention. Il serait ainsi souhaitable que l’ensemble soit réorganisé afin de n’offrir que deux spécialités :

¾ un master mixte Génie des procédés (qui intégrerait en partie la spécialité Energie), avec une refonte des programmes ;

¾ un master professionnel Procédés pour la qualité de l’environnement (qui intégrerait en partie la spécialité Energie et la spécialité Chimie théorique et applications qui pourraient en devenir des parcours), avec beaucoup plus d’enseignements professionnalisants, et une mutualisation de modules avec Génie des procédés.

• Cette mention doit se démarquer de la formation que l’on peut trouver dans les écoles d’ingénieurs, notamment en mettant plus en valeur la chimie théorique.

(39)

Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris Nord

Demande n° 20042153

Domaine : Humanités, sciences de l'homme et du comportement Mention : Histoire, territoires, cultures

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention s’inscrit dans la continuité de l’offre de formation offerte par l’Université de Paris 13 en cycle L dans le domaine SHS. Elle cherche à se positionner en nouant des liens avec le Conseil général 93 ainsi qu’avec des professionnels, mais elle est peu crédible lorsqu’elle imagine former ses étudiants à des concours tels ceux d’entrée à l’ENA… alors qu’aucune option de droit n’est offerte.

z

Point fort :

• L’intérêt porté aux nouvelles technologies qui renouvelle la perspective classique du master Histoire et patrimoine.

z

Points faibles :

• Projet optimiste quant à l’évolution des flux.

• Un certain manque de précisions dans la présentation du dossier. On aimerait être éclairé sur la nature des conventions passées avec des établissements partenaires, par ailleurs, on peut s’étonner, concernant la mention « Territoires et développement durable » de ne pas compter davantage de partenaires scientifiques, à part le Muséum d’histoire naturelle. On regrette par ailleurs que les liens internationaux ne soient pas davantage précisés (on ne peut se contenter de voir évoqués des

«échanges Erasmus (Grande-Bretagne, Italie, Espagne) ».

• L’ouverture internationale est seulement esquissée.

(40)

Avis par spécialité

Histoire et patrimoine

z

Appréciation (A, B ou C) : B

z

Points forts :

• Accent mis sur les supports virtuels. Liens avec le master SLATEL (Métiers du texte et de l’image).

• Gestion des événements culturels.

z

Points faibles :

• Certains enseignements proposés semblent un peu éloignés de l’intitulé de l’objet de la spécialité (Religion et société de l’Antiquité à nos jours ; Initiation aux problèmes et aux travaux de références en matière d’histoire de la santé et des maladies appliquées au monde du travail), même s’ils ont leur place sur le plan de la recherche. Il serait sans doute utile d’y intégrer des enjeux patrimoniaux.

• Pas de lien clair avec l'histoire de l'art. Faible ouverture internationale

z

Recommandations :

• Revoir certains enseignements.

• Prévoir d’ouvrir la formation au droit.

(41)

Territoires et développement durable

z

Appréciation (A, B ou C) : B

z

Points forts :

• Le thème choisi, le développement durable est attractif. Mais attention aux effets de mode.

• Bonne inscription dans la politique de recherche et d'insertion professionnelle de Paris XIII.

z

Points faibles :

• Concernant les enseignements proposés, si certains intitulés s’intègrent dans l’objet de la spécialité, d’autres ont des intitulés un peu vague : UE 9 : épistémologie, UE 10 : Territoire, identité et durabilité.

• Il serait utile d’en savoir davantage sur les objectifs de la spécialité comme sur le recours à Erasmus et aux stages (où et comment ?).

z

Recommandation :

• Préciser les contenus des enseignements proposés.

(42)

Recommandations

• Il serait nécessaire d’offrir des options de droit.

• Eviter les enseignements trop directement issus des thématiques des membres de l’équipe pédagogique, mais qui n’ont pas de rapport avec les thématiques retenues par les spécialités de cette mention.

(43)

Habilitation des diplômes Masters – Vague C

ACADÉMIE : CRETEIL

Établissement : Université Paris 13 – Paris-Nord

Demande n° 20042155

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Sciences du sport

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention apporte de nouvelles compétences scientifiques aux étudiants issus de la Licence STAPS et complète l'offre de formation de niveau Master ouverte en STAPS en Ile de France. L'adossement à la recherche est correct bien que variable selon les spécialités. La formation par la recherche se limite au stage de recherche, ce qui parait insuffisant. Les trois spécialités n'ont aucun enseignement en commun ce qui en fait, de fait, trois mentions différentes. L'intention d'offrir plus de débouchés professionnels aux étudiants est clairement affirmée. Elle mérite toutefois d'être précisée pour au moins une spécialité, en particulier les bassins d'emploi devraient être mieux précisés.

z

Points forts :

• L'élargissement de l'offre de formation STAPS en Ile de France.

• L'intention déclarée de travailler avec le secteur privé pour bien identifier les débouchés.

• Le regroupement de plusieurs universités parisiennes autour d'une seule mention de master.

• Les flux d'étudiants attendus sont corrects du fait du regroupement d'universités.

z

Points faibles :

• Les trois spécialités sont tubulaires ; il n'y a ni mutualisation d'enseignements en master 1 ni passerelles entre les spécialités.

• Les industriels susceptibles d'accueillir des stagiaires ne sont pas indiqués.

• La faible durée des stages en master 2.

(44)

• Le suivi des étudiants sortants de la formation est très partiel.

• Les équipes pédagogiques sont présentées par spécialités, ce qui n’est pas très structurant pour une mention de master.

• Les contenus sont mentionnés sans précision quant aux objectifs et aux compétences attendues.

• Les spécialités sont principalement à vocation professionnelle, le stage constituant l'élément principal de la formation à la recherche.

• Le taux de poursuite en master 2 ne représente que 50 % de l'effectif en master 1.

(45)

Avis par spécialité

Entrainement : Biologie, nutrition, santé

z

Appréciation (A, B ou C) : B

La fusion des deux spécialités « Biologie intégrée du mouvement du muscle » et « Entrainement sportif, nutrition, santé » de l'ancien master mention STAPS en une seule avec un parcours indifférencié jusqu'à la fin du semestre n°3 rend plus lisible cette formation, ce qui devrait ainsi en augmenter l'attractivité. L'adossement à la recherche, l'insertion professionnelle et les enseignements communs avec les autres spécialités devraient être renforcés pour une meilleure efficacité et une meilleure lisibilité.

z

Points forts :

• L'offre de formation accrue pour les étudiants en STAPS en dehors de la préparation au CAPEPS.

• La mutualisation des enseignements dès le master 1 entre les universités de Paris V, XII et XIII.

• Le choix de l'orientation « recherche » ou professionnelle en semestre n°4 (stage).

• La qualité de l'équipe pédagogique.

• La pluridisciplinarité de la formation qui permet d'envisager des débouchés dans de nombreux secteurs d'activités.

• Le dispositif mis en place pour l'accompagnement des étudiants.

z

Points faibles :

• L'absence d'enseignements communs et de passerelles avec les autres spécialités.

• Le suivi de l'insertion professionnelle est insuffisant (20 réponses sur 39 diplômés). Ces insertions sont peu convaincantes et à un niveau trop faible (Bac +3).

• L'absence d'écoles doctorales pouvant accueillir de futurs doctorants.

• La courte durée du stage et une préparation insuffisante à la recherche.

• L'ouverture internationale est faible.

z

Recommandations :

• Renforcer l'adossement à la recherche.

• Diversifier les profils composant l’équipe pédagogique.

• Introduire une unité d'enseignement pour préparer à la recherche. Le stage, trop court, n'est qu'une étape de découverte.

• Etablir des liens avec les autres universités parisiennes pour insérer la spécialité dans un master plus large.

Références

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