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Section des Formations et des diplômes. Evaluation des masters de l Université de Provence Aix-Marseille 1

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Section des Formations et des diplômes

Evaluation des masters de l’Université de Provence – Aix-Marseille 1

2011

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Section des Formations et des diplômes

Evaluation des masters de l'Université de Provence – Aix-Marseille 1

2011

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Evaluation des diplômes Masters – Vague B

ACADEMIE : AIX-MARSEILLE

Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1

Demande n° S3MA120003809

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Langues et cultures étrangères : Aire culturelle anglophone

Présentation de la mention

Le master « Aire culturelle anglophone » de l’Université de Provence - Aix-Marseille 1 propose de reconduire, avec modifications le master de même nom du quadriennal précédent.

Il a pour objectif de former non seulement des chercheurs et enseignants-chercheurs dans le domaine de l’anglistique, ainsi que des enseignants d’anglais, mais aussi des traducteurs littéraires voire des professionnels des métiers de la presse et de l’édition.

Il propose deux spécialités : « recherche » et « enseignement ». La deuxième année de la spécialité

« recherche » comporte trois parcours : « Littérature et civilisation », « Linguistique », « Traduction littéraire et traductologie ». Cette spécialité est également conçue comme une préparation de l’agrégation d’anglais.

Indicateurs

Effectifs constatés En 2008-2009 il y avait en master 1 89 inscrits et en master 2 35 inscrits

Effectifs attendus M1 : 140 (dont 60 pour la recherche)

M2 : 130 dont 40 pour la recherche)

Taux de réussite En 2008-2009 il y a eu en master 1 49 admis

(taux de réussite 66 %) et en master 2 11 admis (taux de réussite 31 %)

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants

(taux de réponse) 13/20 (65 %). Cette donnée porte sur

l’ensemble du master.

Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants

diplômés ou non (taux de réponses) NR

Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants

(taux de réponse) NR

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Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Le dossier est très clair et lisible. Les informations sont généralement adéquates, même si l’on aimerait disposer de davantage d’informations précises dans certains cas, comme par exemple sur le pilotage de la formation, les raisons des abandons en cours de formation ou les emplois effectivement trouvés par les étudiants.

Le master spécialité « Recherche » vise à former les étudiants à la méthodologie de la recherche dans le domaine habituel des études anglophones : linguistique, littérature et civilisation. La poursuite en doctorat est évidemment possible mais, selon les données, ne concerne qu’un nombre infime d’étudiants. La spécialité est également conçue comme une préparation de l’agrégation d’anglais.

Cette formation doit déboucher sur les métiers de l’enseignement supérieur, mais également de la traduction littéraire.

La préparation aux concours administratifs, aux métiers de la presse et de l’édition est également mentionnée, mais aucun des parcours proposés ne semble toutefois particulièrement orienté dans cette voie, on n’en trouve aucune trace directe dans les enseignements.

Ce master est le seul master recherche LLCER études anglophones de l’université, il constitue la voie naturelle pour les diplômes de LLCER correspondante.

Des liens sont possibles avec d’autres masters accordant une large place aux langues : LEA,

« Traduction », « Négociations internationales et interculturelles » et « Etudes européennes ».

Les programmes des cours ne semblent pas préparer directement à des métiers autres que ceux de la recherche, voire de la traduction. Le dossier montre d'ailleurs que nombre d'étudiants se dirigent par la suite vers des masters professionnalisants. Pour ce qui est du parcours « Traduction » en M2, il serait sans doute souhaitable d’éviter toute concurrence avec le master mention « Traduction ».

Le master est adossé au LERMA (Laboratoire d’études du monde anglophone), EA 853.

On regrette que l’EA ne précise pas comment elle associe les étudiants à ses travaux.

L’adossement aux milieux socio-professionnels devrait pouvoir être amélioré. Même si des passerelles sont mentionnées vers les métiers de la traduction ou de la presse, il ne semble guère y avoir d’interventions de professionnels, et on peut regretter, sinon l’absence d’un conseil de perfectionnement du moins l’absence d’accords avec des éditeurs ou des organismes de presse. L’absence d’UE professionnalisantes avait déjà été remarquée lors de la précédente évaluation. Toutefois, s’agissant d’une spécialité recherche, le débouché naturel reste le doctorat.

Le master offre à tous ses étudiants la possibilité de passer un semestre ou un an dans un pays anglophone, soit grâce à des accords Erasmus, soit dans une université sous forme d’assistanat. Le master organise également de nombreux échanges de professeurs avec des universités britanniques et américaines.

Le master comporte deux spécialités. La spécialisation en parcours intervient en M2 : « Littérature et civilisation », « Linguistique », « Traduction littéraire et traductologie ».

Suivant ainsi les recommandations de l’évaluation précédente, une offre de cours de M1 par télé- enseignement est disponible depuis la rentrée 2010-2011 et sera ensuite proposée en M2. Les horaires d'enseignement ont également été augmentés en M2, ainsi qu’il avait été suggéré.

Il ne semble pas y avoir de stage à proprement parler, ce que l’on peut regretter, en particulier pour répondre aux objectifs autres que la recherche. Les séjours à l’étranger sous forme d’assistanat peuvent néanmoins être considérés comme une des formes d’apprentissage du métier d’enseignant-chercheur.

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Les enseignements sont fortement mutualisés entre les deux spécialités en M1. En M2, certains cours sont mutualisés entre certains parcours. Il pourrait s’avérer utile de développer une mutualisation avec d’autres masters de traduction.

Il n’y a pas de co-habilitation en France ni de convention de partenariat avec des universités étrangères, si ce n’est pour l’accueil des étudiants en tant qu’assistants ou dans le cadre du programme Erasmus.

L’équipe pédagogique est constituée de 6 PR et 1 PRAG.

Les étudiants proviennent majoritairement de la région PACA, mais on constate une présence significative d’étudiants étrangers (environ 10 % en M1, 6 % en M2) majoritairement en provenance d’Europe et d’Afrique.

Le nombre d’étudiants attendus est en hausse.

Bien que les pourcentages affichés dans les tableaux (proportion de réussites, évaluation par les étudiants) soient à relativiser, compte tenu de la faiblesse des effectifs, le taux de réussite en M1 comme en M2 demande à être amélioré (66 % en M1 et 31 % en M2). Il serait bon de connaître les raisons d’un taux d’échec aussi important à ce niveau : s’agit-t-il d’échecs ou d’abandons pour reconversion ? Cette question avait déjà été soulevée lors de l’évaluation précédente.

Pour ce qui est de l’emploi, les chiffres disponibles portent surtout sur ce qui est maintenant la spécialité MEF. Quel est l’avenir professionnel réel des autres diplômés ?

Pour le prochain quinquennal, il est prévu la mise en place d’un télé-enseignement à la rentrée 2011 en M2.

La fiche d’autoévaluation mentionne un effort de communication envisagé pour renforcer la visibilité et la lisibilité de l’offre à l’extérieur.

L’équipe de formation étudie les résultats des enquêtes menées auprès des étudiants par l’OVE, dans un but d’amélioration du fonctionnement du master.

Points forts :

Adossement à un laboratoire reconnu et présence de nombreux PR.

Effectifs annoncés importants.

Bonne offre de mobilité internationale.

Points faibles :

Devenir professionnel des étudiants pas assez pris en compte dans l’offre de cours.

Taux d’abandon trop élevé.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

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Recommandations pour l’établissement

Il serait souhaitable de préciser les relations entre l’équipe et le master qui lui est adossé.

Si les objectifs divers annoncés doivent correspondre à une réalité d’emploi il serait sans doute bon de prévoir dans le cursus des enseignements plus professionnalisants, de faire intervenir aussi des professionnels de ces métiers, éventuellement de proposer des stages ainsi que le font d’autres mentions de l’établissement qui proposent des objectifs proches.

Enfin, il faudrait veiller à éviter toute concurrence avec d’autres mentions offertes par l’établissement.

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Appréciation par spécialité

Recherche

Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Recherche », hormis la spécialité enseignement, voir l’appréciation de la mention.

Enseignement et formation en anglais

Cette spécialité sera évaluée a posteriori.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague B

ACADEMIE : AIX-MARSEILLE

Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1

Demande n° S3MA120003811

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Langues et cultures etrangères : aire culturelle arabe, musulmane et sémitique

Présentation de la mention

Cette mention est le résultat d’une reconduction, mais avec modifications, d’une mention déjà existante. En effet, à la spécialité « Recherche » sont venues s’ajouter deux autres spécialités, « Enseignement et formation en Arabe » (EFA) et « Tourisme, langue et patrimoine en développement durable » (TLP). La formation envisagée dans ces trois spécialités vise l’acquisition de compétences linguistiques solides, ainsi que des connaissances spécialisées en littérature et civilisation, dans les mondes arabe, musulman et hamito-sémitique. Adossé à l’UMR 6568 IREMAM, ce master a construit une série de partenariats aussi bien avec des universités étrangères qu’avec des organismes locaux, officiels et professionnels. Il accueille aussi des étudiants étrangers.

Cette formation est placée sous l’autorité de l’équipe pédagogique qui se compose d’onze enseignants- chercheurs, dont cinq PR. Il existe un conseil de perfectionnement. En M1, la mutualisation est forte entre les trois spécialités de la mention, particulièrement entre les spécialités « Recherche » et « TLP ». En M2, la spécialisation prend réellement forme. Des stages sont prévus et obligatoires en M2. Les formations de ce master ont été évaluées par l’Observatoire de la vie étudiante (OVE).

Indicateurs

Effectifs constatés 40

Effectifs attendus 60

Taux de réussite 51 %

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 50 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 50 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Fortement interdisciplinaire, cette formation s’intègre dans un ensemble de masters autour des « aires culturelles ». Elle est en plus unique dans la région PACA. Elle tente de construire plusieurs partenariats avec le monde professionnel et les organismes officiels, surtout régionaux. Les informations sont néanmoins un peu vagues à cet égard. De nombreuses relations avec des universités étrangères sont annoncées, dont des échanges Erasmus avec Bayreuth et Venise. Un module de mise à niveau en arabe est mis en place, ainsi qu’un autre de mise à niveau en français écrit. Chacun bénéficie de 60 heures de cours. La variété des langues enseignées est à noter (plus de 10 langues enseignées). Elle est certainement en partie à l’origine de la présence d’étudiants étrangers dans ce master.

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La diversité des champs de connaissance abordés est remarquable. Il s’agit d’une formation originale à cet égard, ouverte sur trois mondes : arabe, musulman et hamito-sémitique. L’adossement à l’UMR IREMAM est important, ainsi que l’ouverture internationale sur le réseau des centres français du Maghreb et du Moyen Orient. Il est cependant étonnant que peu d’enseignants de l’IREMAM enseignent dans ce master. Les informations qui sont données sur cette relation de la spécialité « Recherche » avec l’IREMAM, relation en elle-même fort intéressante, sont malheureusement assez vagues. La spécialité « EFA » offre d’autres débouchés, vers les concours d’enseignement cette fois-ci. Le dossier ne donne pas beaucoup d’informations sur les enseignements donnés, mais il est certain que cette formation en deux ans présente une utilité certaine, lorsque l’on sait que seules Paris et Lyon offrent une préparation aux concours d’enseignement. La spécialité « TLP » offre une préparation aux métiers du tourisme, basée là encore sur une bonne connaissance des langues, la connaissance des techniques de communication, de traduction et d’interprétariat, ainsi que de l’histoire de l’art et de l’archéologie. Cette spécialité correspond à une réalité économique, celle de l’importance des activités liées au tourisme dans la région PACA. Cependant, le lien avec le monde arabe n’est pas très clairement affiché.

Points forts :

Ouverture vers l’étranger.

Equipe pédagogique solide.

Diversité des langues et cultures étudiées, ainsi que des spécialités.

Points faibles :

Ancrage au monde professionnel plutôt vague.

Peu d’enseignants de l’UMR IREMAM présents dans la formation.

Peu d’informations précises sur les enseignements dispensés dans le parcours enseignement.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement

Il serait souhaitable de tisser un réseau de liens solides avec les organismes professionnels de la région PACA, susceptibles de recevoir en stage ou même d’employer les étudiants diplômés de cette mention. Il serait également intéressant d’impliquer davantage les chercheurs de l’IREMAM dans cette formation. Le lien entre la formation

« Tourisme » et le monde arabe gagnerait à être explicité.

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Appréciation par spécialité

Recherche

Présentation de la spécialité :

Cette formation vise à l’accroissement des connaissances linguistiques, littéraires et civilisationnelles concernant les mondes arabe, musulman et hamito-sémitique. Elle initie les étudiants aux méthodologies de la recherche, ainsi qu’à la diffusion et la valorisation de celle-ci. Un mémoire est obligatoire en M2, ainsi qu’un stage d’au moins trois mois.

Indicateurs :

Effectifs constatés NR

Effectifs attendus 20

Taux de réussite NR

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

Le contenu de cette spécialité, dont l’intérêt semble incontestable dans une perspective euro- méditerranéenne, reste vague par excès de généralité. Son adossement à l’Institut de recherches sur le Monde Arabe et Musulman (IREMAM), une UMR, pourra lui confèrer cependant une crédibilité scientifique, sous réserve d’un investissement réel des chercheurs dans la formation.

Points forts :

Adossement à l’UMR IREMAM.

Etendue et diversité du champ étudié.

Points faibles :

Contenu de la formation plutôt vague.

Peu de participation de chercheurs de l’IREMAM dans la formation.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement

Il serait intéressant de développer la collaboration avec d’autres chercheurs de l’IREMAM, tout comme celle avec des universités de la Méditerranée.

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Enseignement et formation en arabe (EFA)

Cette spécialité sera évaluée a posteriori.

Tourisme, langues, patrimoine en développement durable (TLP)

Présentation de la spécialité :

Cette formation est destinée à préparer les étudiants aux métiers liés au tourisme et au patrimoine. Une connaissance linguistique de bon niveau est un de ses objectifs, mais aussi celle des techniques de traduction et interprétariat. Les connaissances dans les domaines de l’histoire de l’art et de l’archéologie sont favorisées. Les métiers visés sont ceux de conservateur, chargé de mission tourisme, interprète et traducteur.

Indicateurs :

Effectifs constatés NR

Effectifs attendus 20

Taux de réussite NR

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

Cette spécialité présente un intérêt manifeste pour une catégorie d’étudiants, dans la mesure où elle vise, dans un souci de professionalisation, un débouché concret et le passage à la vie active plutôt que la poursuite d’études. Elle offre une solution de rechange à une formation plus traditionnelle et généraliste, et paraît adaptée au cadre économique local.

Points forts :

Formation tournée vers le monde professionnel.

Formation qui correspond à une réalité économique de la région.

Existence d’un conseil de perfectionnement.

Point faible :

Le lien entre le monde arabe et cette spécialité n’est pas clairement établi.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement

Il serait bon de mieux faire ressortir le lien entre le monde arabe et les métiers du tourisme. Le développement de rapports avec des organismes de la zone méditerranéenne est une opportunité à saisir.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague B

ACADEMIE : AIX-MARSEILLE

Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1

Demande n° S3MA120003815

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Négociation internationale et interculturelle

Présentation de la mention

Le master « Négociation internationale et interculturelle » de l’Université de Provence - Aix-Marseille 1 propose de reconduire, avec des modifications, le master « Négociation internationale » proposé dans le cadre du quadriennal précédent.

Il a pour objectif, grâce à l’acquisition de compétences linguistiques, interculturelles, et opérationnelles dans divers domaines professionnels, de former des cadres trilingues qui seront capables de piloter des projets de développement au niveau international, au profit d’entreprises ou d’organisations dans des environnements culturels particuliers.

Indicateurs

Effectifs constatés 51 en M1

59 en M2

Effectifs attendus M1 : 40

M2 : 40

Taux de réussite 90 %

Résultat de l'évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l'analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l'analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Le master apparaît comme une excellente formation qui correspond à une demande réelle. Il exploite un créneau original et intéressant et ouvre directement sur la vie professionnelle, ainsi que le montre le bon taux d’insertion sur le marché de l’emploi.

Toutefois, compte tenu de ces bons résultats, il est permis de s’interroger sur la pertinence de la dimension recherche pour laquelle des renseignements complémentaires seraient les bienvenus.

Le master vise à l’acquisition de compétences à trois niveaux : linguistiques (français, anglais et une troisième langue au choix), interculturelles et opérationnelles dans un domaine professionnel donné (commerce international,

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environnement, communication, information, diplomatie), et ce dans des zones géographiques correspondant aux langues enseignées, par exemple en Turquie, en Egypte, en Corée, au Brésil, au Vietnam, etc. Les cadres trilingues ainsi formés doivent être capables de proposer des stratégies et de piloter des projets de développement dans un cadre international au profit d’entreprises ou d’organisations dans des environnements culturels particuliers.

Le master, formation unique en France, est l’héritier d’un magistère créé dès 1985. Il est ouvert à toutes les licences de lettres, langues, sciences humaines. Si plusieurs masters dans le domaine international existent au sein même de l’université et dans la région, la différenciation tient essentiellement aux conditions de recrutement, aux compétences visées et aux langues pratiquées. Au sein même de l’université ; il se distingue du master LEA et de celui intitulé « Etudes européennes » par le choix des domaines linguistique et culturel, peu courants (valorisant ainsi le potentiel de langues enseignées dans cette université), associé à celui d’une formation à la négociation dans le domaine international. Ce master jouit d’une force d’attraction considérable, grâce à son originalité et ses résultats objectifs. Le rôle des anciens élèves de cette formation est de plus en plus important pour l’insertion professionnelle des promotions suivantes. Il n’est pas étonnant, lorsque l’on lit son dossier, d’apprendre que ce master a été classé parmi les meilleures formations universitaires dans son domaine par le magazine spécialisé « le MOCI ».

Les intervenants appartiennent à six laboratoires de recherche correspondant aux aires géographiques étudiées : IREMAM (Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman), LEO2T (Littératures d’extrême-orient, textes et traductions), CAER (Centre aixois d’études romanes), MAP (Maison Asie pacifique), IRSEA (Institut de recherche sur le sud-est asiatique), CREDO (Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie).

Les étudiants intéressés par la dimension recherche peuvent choisir cette voie à partir du semestre 3, ils sont intégrés aux équipes existantes précitées, selon des modalités qui restent à préciser. La formation est fortement intégrée dans le tissu économique régional, national et international du fait de la présence de nombreux anciens étudiants dans les entreprises et institutions opérant à ces divers niveaux. L’utilisation des réseaux sociaux professionnels permet de garder le contact avec les anciens diplômés et de bénéficier de leur expérience. Des conventions sont régulièrement passées avec des entreprises ou organismes français et étrangers pour accueillir les étudiants. Les débouchés sont le plus souvent extérieurs à la région PACA. Le conseil de perfectionnement permet de garder un lien étroit entre l’équipe pédagogique et le monde professionnel.

Des accords signés avec d’autres universités permettent aux étudiants de passer une partie de leur master à l’étranger. Il faut toutefois signaler la difficulté à trouver des universités avec des cursus adaptés. Par ailleurs, étant donné le nombre de candidats étrangers, la question du développement d’enseignements en anglais doit se poser, tout en restant dans un cadre légal.

Le master est composé de quatre parcours. Chaque parcours correspond à une aire culturelle : Extrême Orient, Monde arabe, Brésil et Amérique hispanophone et enfin Turquie, Inde et aires diverses. Dès l’entrée en master, les étudiants choisissent le parcours qu’ils garderont pendant les deux années de formation.

Le tronc commun porte sur les matières professionnelles non linguistiques. Les enseignements spécifiques à chacune des aires portent sur l’acquisition des compétences linguistiques et interculturelles.

A partir du deuxième semestre, deux options sont offertes :« Négociation internationale » et « Systèmes nationaux d’information ».

Un choix est proposé entre une finalité professionnelle ou recherche au troisième semestre. Il est recommandé d’effectuer un stage linguistique en M1. Les étudiants choisissant la voie professionnelle effectuent un stage de quatre mois, souvent à l’étranger (50 % en 2009-2010). Ceux qui prennent la voie de la recherche font un stage dans une institution de recherche. Il serait intéressant de connaître plus en détail la forme de ces derniers stages. Il ne semble pas y avoir de mutualisation des enseignements, ce point gagnerait à être éclairci. Il existe des conventions de coopération avec l’IEP d’Aix-en-Provence, ainsi qu’avec le Centre français de culture et de coopération du Caire. Ce type de liens, dont il faut souligner l’intérêt, est certainement à développer avec d’autres écoles ou institutions.

L’équipe pédagogique est composée de 41 enseignants (4 PR, 16 MCF dont 1 HDR, 4 PRAG, 2 lectrices, 2 chargés de cours et divers intervenants extérieurs). Cinq enseignants sont responsables des différents parcours.

Dans le cadre du tronc commun, 40 % des intervenants proviennent du milieu professionnel et s’occupent plus particulièrement des matières d’application.

L’admission en M1 se fait sur dossier et entretien et elle peut être directe en M2, à condition de posséder les prérequis dans la langue et la culture de l’aire choisie. Pour les autres enseignements, un module d’adaptation de 80 heures est obligatoire.

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Des enquêtes d’insertion et de suivi des diplômés sont réalisées par l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), tout comme par les réseaux des anciens.

Le master attire des étudiants de provenance géographique et universitaire diverse (près de la moitié provient d’autres universités françaises) et ayant des profils de formation très diversifiés. On relève par exemple la présence de 28 % d'étudiants étrangers en master « Négociation internationale ». Il existe également un public en formation continue.

En 2008-2009, il y avait 51 inscrits en M1 et 59 en M2 (dont 12 en formation continue). Le nombre total de diplômés fut de 53, ce qui est satisfaisant.

Il faut toutefois noter que, pour tenir compte des capacités d’accueil matériel et humain, les effectifs sont désormais limités à 40 étudiants par promotion. Compte tenu de l’originalité de la formation et de son intérêt l’instauration, certes compréhensible, d’un numerus clausus apparaît regrettable, même si dans l’immédiat elle permet de recruter des étudiants particulièrement motivés. La mise en place d’une formation à distance pourrait être un moyen de répondre à une demande qui devrait s’accroître à l’avenir.

Pour ce qui est de l’emploi, des enquêtes d’insertion sont réalisées par l’OVE et par les réseaux des anciens.

91 % des étudiants diplômés ont un travail au bout de deux ans. Les stages sont un moyen important pour trouver un emploi de cadre moyen ou supérieur, parfois à l’étranger (32 %).

Le bon classement du master dans les palmarès nationaux laisse penser que son attractivité et son acceptation par les milieux professionnels continuera.

Un suivi permettant de disposer de données précises est assuré par les responsables de la mention.

Points forts :

Réalité et variété des débouchés.

Présence de nombreux professionnels dans les enseignements.

Valorisation des langues enseignées au sein de l’université.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+

Recommandations pour l’établissement

Dans la mesure du possible, il serait souhaitable de continuer de développer les liens avec des universités et des entreprises étrangères.

Compte tenu du succès de la formation et du numerus clausus instauré, il serait peut-être souhaitable de trouver des moyens de développer la formation à distance.

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Appréciation par spécialité

Négociation internationale et interculturelle

Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Négociation internationale et interculturelle », voir l’appréciation de la mention.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague B

ACADEMIE : AIX-MARSEILLE

Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1

Demande n° S3MA120003817

Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Etudes européennes

Présentation de la mention

Singulier dans l’offre de formation d’Aix-Marseille Université (AMU), ce master créé en 2005 se positionne dans la continuation d’une Maitrise des sciences et des techniques (MST) « Cultures économies européennes » créée en 1993. Tout à fait spécifique dans le cadre régional du Grand Sud de la France, cette formation fournit aux collectivités territoriales et aux services de l’État de ce territoire une partie de leurs cadres en charge des affaires et des programmes européens. Les diplômés trouvent à s’insérer professionnellement dans toute la France et dans l’Union européenne.

Le master s’appuie sur une expertise effective dans ses champs de compétences (former des professionnels des politiques et des programmes européens). Il bénéficie d’un réseau d’anciens diplômés en poste dans des collectivités territoriales, des associations ou auprès d’institutions nationales et européennes.

Le master a passé une convention avec la Commission européenne, un partenariat avec les conseils régionaux, le Parlement européen, la cellule Europe des universités, des cabinets de conseil et d’assistance technique. Il a noué des relations étroites, à toutes les échelles : indicateur de légitimité et d’efficacité.

La mention « Etudes européennes » s’adresse à des étudiants titulaires d’une licence en droit, en sciences politiques, en histoire, en langues, en géographie… Elle affiche pour but la formation de professionnels capables d’agir dans tous les métiers en lien avec l’Europe, en particulier au sein des collectivités locales (aide au montage de projets européens) ou dans les entreprises privées, mais aussi des spécialistes de la recherche en études européennes.

Le master « Etudes européennes » bénéficie d’une très forte attractivité, puisqu’un tiers de ses étudiants seulement est issu de la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), plus d’un tiers venant du reste de la France et plus d’un quart de l’étranger. Cette situation est due à l’originalité de la formation.

La mention ne compte qu’une seule spécialité, mais deux parcours. La première année est commune aux deux parcours, « Recherche » et « Professionnel », et vise à donner une formation pluri-disciplinaire assez homogène (histoire, géographie, droit, économie, langue vivante) ; la deuxième année voit la dissociation entre les parcours recherche et professionnel.

Au S1, l’enseignement se fait essentiellement sous la forme de cours magitraux (CM) d’histoire, de géographie et de droit/économie, auxquels s’ajoutent des travaux dirigés (TD) d’anglais et d’option. La forme « CM » n’est peut- être pas la plus appropriée au niveau master. On peut aussi déplorer qu’une seule langue (l’anglais) soit obligatoire : dans un parcours européen, on se serait attendu à un minimum de deux langues obligatoires, dont l’anglais.

Le S2 se passe à l’étranger. Au S3, curieusement, près des trois quarts de la formation sont communs aux deux parcours, alors même que les objectifs sont très différents. C’est d’ailleurs la logique « professionnalisante » qui, très logiquement, semble l’emporter. Au S4, les étudiants des deux parcours doivent effectuer un stage de cinq mois (6 ECTS) et un travail de recherche (15 ECTS).

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Indicateurs

Effectifs constatés 25

Effectifs attendus 25

Taux de réussite 95 %

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

L’attractivité réelle et les résultats très positifs, du master « Etudes européennes » montrent tout l’intérêt de cette formation. Celle-ci semble cependant orientée beaucoup plus vers la professionnalisation que vers la recherche.

Points forts :

Une thématique intéressante.

La pluridisciplinarité de la formation.

La qualité des résultats.

L’insertion professionnelle.

L’ouverture internationale de la formation.

Points faibles :

Une sous représentation de la dimension recherche, ce qui affaiblit la légitimité de l’existence des deux parcours.

La faiblesse de l’enseignement des langues.

Le dispositif d’autoévaluation à améliorer.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B

Recommandations pour l’établissement

Il serait souhaitable de développer la formation à la recherche. Il faudrait élargir l’enseignement des langues.

Il serait aussi souhaitable de créer des liens avec une université scandinave ou balte. Une réflexion serait nécessaire quant à l’opportunité du maintien d’un parcours « recherche ».

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Evaluation des diplômes Masters – Vague B

ACADEMIE : AIX-MARSEILLE

Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1

Demande n° S3MA120003819

Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Education et formation

Présentation de la mention

Le master « Education et formation », proposant des spécialités professionnelles et de recherche, fait l’objet d’une demande de reconduction avec modifications, ces dernières portant sur la création de deux nouveaux parcours dans l’une des spécialités professionnelles. Ainsi, quatre spécialités et dix parcours sont définis, afin de mieux affirmer la dimension professionnalisante du master en offrant aux étudiants des débouchés caractérisés dans des secteurs à forte employabilité et des enseignements ciblés. Il répond de la sorte à une demande importante et bien identifiée dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la formation, y compris dans les demandes qui lui sont faites au plan national via l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRTS) et l’Institut national de sécurité routière et de recherches (INSRR) (création des deux nouveaux parcours).

Les débouchés visés en termes de métiers sont très nombreux et en accord avec les contenus d’enseignement (ex. : Enseignement public ou privé (primaire, secondaire et supérieur), Formation d’adultes, Recherche (si poursuite en doctorat), Emplois de Cadres en GRH, Responsable de formation, Conseiller en insertion professionnelle, Cadre formateur dans le champ de la santé ou du travail social, Consultant en gestion du risque, Ingénieur de formation au risque et à l’éducation routière…).

L’accès à ce master est offert à toutes les licences LSH avec, en M1 (tronc commun), des UE de remise à niveau pour les étudiants n’ayant pas une licence de sciences de l’éducation.

Tout en se différenciant de la mention de master M.E.E.F. (concernant les métiers de l’enseignement et assurée par l’I.U.F.M.), il propose des passerelles avec ce dernier, notamment pour le parcours « Recherche ». Il permet ainsi aux étudiants non lauréats des concours de recrutement enseignant (P.E., C.P.E., C.A.P.E.S.) de se ré- orienter dans les métiers de l’éducation et de la formation.

(19)

Indicateurs

Effectifs constatés

Master 1

– en 2006-2007 : 191 inscrits – 63,9% d’admis - en 2007-2008 : 182 Inscrits – 82,4% d’admis - en 2008-2009 : 212 Inscrits – 68,9% d’admis - en 2009-2010 : 215 Inscrits

Master 2

- en 2006-2007 : 175 inscrits – 68,6% d’admis - en 2007-2008 : 190 Inscrits - 70,5% d’admis - en 2008-2009 : 199 Inscrits – 74,9% d’admis - en 2009-2010 : 233 Inscrits

Effectifs attendus

M1 : 240 (sur les 2 sites : Aix et Lambesc) M2 : 320

A – Recherche : 60

B - Responsable de formation et intervenants en organisation : 60

C - Encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social : 100

D - Ingénierie de formation par la pédagogie de l’alternance, accompagnement en sécurité routière, gestion des risques et développement durable : 100

Taux de réussite

Suivant les 4 dernières années, les taux de réussite varient en M1 de 63% à plus de 80% et ceux de M2 se situent entre 68% et 74%.

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)

613 étudiants interrogés en Master : environ 30% de réponses.

Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)

Source OVE : promotion des diplômés 2006, 83%

des répondants ont un emploi Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les

sortants (taux de réponses) NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Le master « Education et formation » s’enrichit chaque année de nouvelles inscriptions et montre un taux d’insertion professionnelle très satisfaisant.

L’offre de formation, attractive et de qualité, est congruente, en articulation avec le premier niveau (M1) et déclinée en M2 de manière cohérente : une spécialité « Recherche » et trois spécialités professionnelles bien identifiées et sans recouvrement, faisant par ailleurs preuve d’innovation dans la création de deux parcours dans des milieux professionnels rarement investis dans la discipline :

Spécialité A - Recherche en éducation et en formation

Spécialité B - Responsable de formation et intervenants en organisation (consultants et coachs) B 1 - Responsable de formation

B 2 – Consultants et coachs

Spécialité C- Encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social C 1 – Cadre de proximité dans le secteur sanitaire et social

C 2 – Formateur dans le secteur sanitaire et social C 3 -Education thérapeutique

Spécialité D - Ingénierie de formation par la pédagogie de l’alternance, accompagnement en sécurité routière, gestion des risques et développement durable

D 1 – Accompagnement en sécurité routière et gestion des risques

D 2 – Ingénierie des systèmes de formation par la pédagogie de l’alternance : valorisation de l’expérience et élaboration de compétences

D 3 – Education et formation au développement durable

(20)

Il s’agit pour les étudiants, d’une part, d’être en mesure de conduire des dispositifs de recherche en éducation en choisissant le positionnement épistémologique, la méthode et les outils pertinents au projet de recherche et, d’autre part, d’intervenir en éducation et en formation dans les différents segments sociaux où se construisent des relations éducatives : le scolaire, la formation d’adultes, la santé, l’entreprise, la médiation sociale, la prévention des risques, la sécurité routière.

L’équipe pédagogique, composée d’enseignants-chercheurs de 70ème section est clairement adossée à une UMR (ADEF) de qualité scientifique reconnue et le partenariat avec le milieu professionnel est très riche aux plans régional et national.

Un très gros travail est fourni sur le suivi des étudiants et sur les différents niveaux d’évaluation, dans une concertation qui vise à l’amélioration de l’ensemble du dispositif et de ses contenus (mise en place par exemple d’un conseil de perfectionnement pédagogique). Mais on attendrait davantage de renseignements concernant la poursuite d’études en doctorat.

Au plan international, hormis des parcours de mobilité Erasmus avec les universités de Barcelone, Coïmbra et Vérone, sous forme d’échanges d’enseignants et de mobilité étudiants et des échanges avec le Québec (CREPUQ), il n’est pas fait référence à des équipes étrangères en termes de partenariats ou travaux en commun.

Une dernière remarque d’importance : aucune des spécialités n’a fait l’objet d’une fiche de présentation spécifique. Le dossier s’en trouve de fait d’analyse assez difficile pour ce qui concerne les spécialités individuelles et la dispersion des renseignements particuliers concernant chacune de ces spécialités n’en facilite pas l’évaluation individuelle complète.

Points forts :

Bonne insertion professionnelle à l’issue du diplôme.

Fort adossement à la recherche, ainsi qu’aux secteurs socio-professionnels concernés par cette formation.

Evolution et créativité de l’offre de formation en vue d’en améliorer la visibilité.

Conception de l’architecture d’ensemble favorisant les choix d’orientation et les passerelles.

Points faibles :

Pas suffisamment de partenariat établi à l’international.

Un taux d’échec en M1 important : Se pencher sur le taux d’échec en M1 professionnel dans le but de trouver des solutions pour y remédier (e.g., déterminer des pré-requis d’entrée en M1).

Pas d’information sur la poursuite d’études en doctorat (nombre, thématiques, etc.).

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il conviendrait de veiller à ce que des données complètes et précises, notamment sur les taux de réussite et les poursuites d’étude, soient disponibles à la fois pour l’ensemble de la mention et pour chacune des spécialités.

(21)

Appréciation par spécialité

Recherche en éducation et en formation

Présentation de la spécialité :

La spécialité « Recherche en éducation et formation » constitue le tronc commun de la formation en M1, dont elle forme le noyau disciplinaire. Elle fonctionne comme spécialité recherche indépendante en M2, où elle est ouverte en formation initiale et continue.

Indicateurs :

Effectifs constatés M2 : 62

Effectifs attendus M1 global : 240

M2 : 60

Taux de réussite environ 60 %

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

Cette spécialité centrale dans le domaine disciplinaire apparaît solide et bien conçue, de nature à remplir ses objectifs spécifiques de préparation à la recherche. On s’interroge toutefois sur le taux de réussite (36 sur 57 étudiants en 2007-2008, 27 sur 49 en 2008-2009) et sur la réalité de la poursuite en doctorat (0,5 % des diplômés de 2006 (ensemble de la mention) en poursuite d’études selon l’enquête de l’OVE).

Points forts :

Couverture du champ disciplinaire.

Adossement à la recherche et préparation à la recherche.

Effectifs étudiants soutenus.

Points faibles :

Taux de réussite améliorable.

Faiblesse apparente de la poursuite d’étude en doctorat.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il conviendrait de veiller à renforcer le taux de réussite en M2, ainsi que le suivi des diplômés et en particulier de vérifier la réalisation des perspectives de poursuite d’étude en doctorat.

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Responsable de formation et intervenants en organisation (consultants et coachs)

Présentation de la spécialité :

Cette spécialité de M2 à finalité professionnelle, ouverte en formation continue et en formation à distance, comporte deux parcours, respectivement intitulés « Responsable de formation » et « Consultants et coachs ».

Elle fait partie des spécialités « renommées », mais le dossier ne permet pas de comprendre facilement la correspondance avec l’organisation précédente, ce qui ne permet pas de renseigner précisément le tableau d’indicateurs ci-dessous.

Indicateurs :

Effectifs constatés NR

Effectifs attendus 60

Taux de réussite NR

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

L’identité spécifique de cette spécialité professionnelle de M2 est fondée sur le champ d’intervention clairement délimité par son intitulé.

Elle présente par ailleurs les mêmes caractéristiques génériques que les autres spécialités professionnelles de la mention : organisation de la formation conforme à la maquette d’ensemble de la mention et à ses indications générales ; définition des objectifs en termes de connaissances et compétences spécifiques conforme à l’intitulé de la spécialité et de ses parcours ; dimension professionnelle affirmée à travers notamment des liens solides avec les organismes et intervenants du monde professionnel.

Points forts :

Dimension professionnelle affirmée.

Attractivité se traduisant par des effectifs étudiants soutenus.

Point faible :

Manque d’indications précises sur le bilan et les évolutions de cette spécialité.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il serait souhaitable de renforcer l’identification de cette spécialité en précisant les éléments de fonctionnement et de bilan.

(23)

Encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social

Présentation de la spécialité :

Cette spécialité de M2 à finalité professionnelle, ouverte en formation continue et en formation à distance, comporte trois parcours, respectivement intitulés « Cadre de proximité dans le secteur sanitaire et social »,

« Formateur dans le secteur sanitaire et social » et « Education thérapeutique ».

Elle fait partie des spécialités « renommées » et apparemment restructurées, en partie sans doute à partir de la spécialité précédemment intitulée « Education en santé, travail social, sécurité routière », mais le dossier ne précise pas la correspondance avec l’organisation précédente, ce qui ne permet pas de renseigner précisément le tableau d’indicateurs ci-dessous.

Indicateurs :

Effectifs constatés NR

Effectifs attendus 100

Taux de réussite NR

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

L’identité spécifique de cette spécialité professionnelle de M2 est fondée sur le champ d’intervention clairement délimité par son intitulé.

Elle présente par ailleurs les mêmes caractéristiques génériques que les autres spécialités professionnelles de la mention : organisation de la formation conforme à la maquette d’ensemble de la mention et à ses indications générales ; définition des objectifs en termes de connaissances et compétences spécifiques conforme à l’intitulé de la spécialité et de ses parcours ; dimension professionnelle affirmée à travers notamment des liens solides avec les organismes et intervenants du monde professionnel.

Points forts :

Dimension professionnelle affirmée.

Attractivité se traduisant par des effectifs étudiants soutenus.

Point faible :

Manque d’indications précises sur le bilan et les évolutions de cette spécialité.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il serait souhaitable de renforcer l’identification de cette spécialité en précisant les éléments de fonctionnement et de bilan.

(24)

Ingénierie de formation par la pédagogie de l’alternance, accompagnement en sécurité routière, gestion des risques et développement durable

Présentation de la spécialité :

Cette spécialité de M2 à finalité professionnelle, ouverte en formation continue, comporte quatre parcours, respectivement intitulés « Accompagnement en sécurité routière et gestion des risques », « Ingénierie des systèmes de formation par la pédagogie de l’alternance : valorisation de l’expérience et élaboration de compétences »,

« Education et formation au développement durable », et « Responsable des systèmes d’évaluation, d’organisation et de formation ».

Elle fait partie des spécialités « renommées » et apparemment restructurées, en partie sans doute à partir de la spécialité précédemment intitulée « Education en santé, travail social, sécurité routière », mais le dossier ne précise pas la correspondance avec l’organisation précédente, ce qui ne permet pas de renseigner précisément le tableau d’indicateurs ci-dessous.

Indicateurs :

Effectifs constatés NR

Effectifs attendus 100

Taux de réussite NR

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

L’identité spécifique de cette spécialité professionnelle de M2 est fondée sur le champ d’intervention clairement délimité par son intitulé.

Elle présente par ailleurs les mêmes caractéristiques génériques que les autres spécialités professionnelles de la mention : organisation de la formation conforme à la maquette d’ensemble de la mention et à ses indications générales ; définition des objectifs en termes de connaissances et compétences spécifiques conforme à l’intitulé de la spécialité et de ses parcours ; dimension professionnelle affirmée à travers notamment des liens solides avec les organismes et intervenants du monde professionnel.

Points forts :

Dimension professionnelle affirmée.

Attractivité se traduisant par des effectifs étudiants soutenus.

Point faible :

Manque d’indications précises sur le bilan et les évolutions de cette spécialité.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il serait souhaitable de renforcer l’identification de cette spécialité en précisant certains éléments de fonctionnement et de bilan.

(25)

Evaluation des diplômes Masters – Vague B

ACADEMIE : AIX-MARSEILLE

Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1

Demande n° S3MA120003821

Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Psychologie

Présentation de la mention

L’Université de Provence est la seule de l’Académie d’Aix-Marseille à proposer une mention « Psychologie » en licence et master et la seule, également, de toute la région PACA à proposer un éventail diversifié et représentatif des métiers de la psychologie permettant un recrutement régional et national (en fonction des spécialités).

L’Université de Provence est une des trois universités françaises classées par le « Center for Higher Education Development » pour la psychologie (rapport CHE Excellence Ranking in Europe, octobre 2009). Sept laboratoires labellisés soutiennent la mention (4 UMR et 3 EA), les spécialités pouvant être adossées à plusieurs équipes de recherche et couvrant l’ensemble des spécialités de la psychologie :

- Centre de recherche en psychologie de la connaissance du langage et de l’émotion, (PsyClé), - Laboratoire de psychopathologie clinique et psychanalyse,

- Laboratoire de psychologie cognitive, - Laboratoire de neurobiologie de la cognition,

- Laboratoire de neurobiologie intégrative et adaptative, - Laboratoire parole et langage,

- Laboratoire de psychologie sociale.

Indicateurs

Effectifs constatés 611(382+229)

Effectifs attendus NR

Taux de réussite M1 = 62/M2 = 92

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 25 à 30 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :

Les dernières recommandations de l’AERES ont été prises en compte pour donner plus de lisibilité, notamment dans les orientations des spécialités. Par ailleurs, le souci du devenir professionnel des étudiants est très présent et montre que les responsables de cette mention orientent leur politique scientifique et pédagogique en fonction des contraintes économiques actuelles, tout en revendiquant une offre de grande qualité.

(26)

L’offre de formation a été conçue en prenant en compte l’évolution de la profession et vise à promouvoir davantage la poursuite d’études en doctorat. Les effectifs ont été revus à la baisse afin de garantir la meilleure insertion professionnelle possible, en tenant compte de la situation de l’emploi « qui incite à ne pas augmenter le nombre de psychologues formés. L’AEPU, la FFPP, les syndicats et les associations de psychologues demandent en effet de ne pas augmenter le nombre de diplômés en psychologie et même de réduire l’augmentation récente liée au LMD. », selon l’argumentation du dossier.

Les mutualisations ont été renforcées eu égard à la précédente évaluation de l’AERES : au premier semestre, une UE de 6 ECTS est commune à toutes les spécialités et bon nombre d’enseignements de M1 sont communs au sein des champs disciplinaires (ex. psychologie sociale) voire au sein de domaines (ex. ergonomie et psychologie du travail). En M2, chaque spécialité propose des contenus spécifiques, la forme de l’organisation en UE restant relativement proche (existence de séminaires de recherche et TER, stage et groupe de régulation des pratiques par exemple).

La mention « Psychologie » propose ainsi aux étudiants un « vrai » choix d’orientation en fonction des spécificités des spécialités et des demandes issues du terrain. Le renforcement des mutualisations peut aider à renforcer l’image même des psychologues, tandis que des enseignements spécifiques poussés peuvent permettre de spécialiser les étudiants et de bien les préparer aux attentes réelles du terrain.

Dans cette offre originale et complexe, il apparait toutefois d’importantes inégalités entre les diverses spécialités, quant à la formation et la recherche, la mutualisation des enseignements, les procédures d’évaluation, la mise en place de conseils de perfectionnement des spécialités, l’ouverture à l’international… Sur tous ces points, la mention reste encore perfectible et devrait pouvoir continuer à gagner en cohérence.

Points forts :

Un encadrement soutenu des étudiants tout au long du master.

La mutualisation des enseignements d’éthique, de déontologie, de professionnalisation, d’anglais.

L’introduction d’une sélection en M1 et la diversité des spécialités.

Le positionnement du master dans l’environnement régional et national.

Un réseau professionnel étendu et de qualité.

Un effort d’ouverture à l’international pour certaines spécialités.

Points faibles :

Une mutualisation insuffisante des enseignements dans certaines spécialités, en particulier au niveau du M2.

La finalité recherche insuffisamment valorisée pour certaines spécialités.

Les procédures d’évaluation insuffisamment détaillées et appliquées pour certaines spécialités.

Le recours insuffisant aux TICE dans la plupart des spécialités.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

Il est écrit, dans la fiche d’évaluation de la mention, que « l’offre de formation a été conçue en prenant en compte l’évolution de la profession et vise à promouvoir davantage la poursuite d’études en doctorat ». Pour un master qui revendique une double finalité professionnelle et de recherche, ce dernier point, justement, aurait mérité d’être plus largement développé au niveau de la maquette. Les enseignements et les encadrements préparant les étudiants à « postuler pour un contrat doctoral », on attendait plus qu’un développement succinct pour savoir ce qui était prévu, au niveau du master, pour renforcer la finalité recherche, comme cela est souligné dans les objectifs scientifiques.

Un conseil de perfectionnement est envisagé au niveau de la mention. Il serait plus que souhaitable qu’il soit mis en place, de même que des comités de pilotage pour chacune des spécialités avec la participation de professionnels.

(27)

Il y a peu de partenariats internationaux pour ce master. Cinq spécialités ont, pour l’instant, des programmes d’échange qui restent encore relativement discrets avec des universités étrangères. Trois conventions Erasmus ont été signées. Davantage que « projetée », l’ouverture internationale mériterait d’être plus largement réalisée et la mobilité encouragée.

L’utilisation des TICE, comme support pédagogique de formation, ne semble effective que dans la seule spécialité « Ergonomie ». Ne peut-on étendre plus largement le recours à ce support ?

(28)

Appréciation par spécialité

Psychologie clinique et psychopathologie

Présentation de la spécialité :

La spécialité « Psychologie clinique et psychopathologie » a pour objectif de transmettre des connaissances en psychologie clinique et en psychopathologie de l’adulte, de l’adolescent et de l’enfant présentant des troubles psychiques (névroses, psychoses, perversions, états limites, autisme…), psychosomatiques, ou en situation de vie difficile (accompagnement fin de vie etc., désocialisation, incarcération, exclusion, etc.). Elle a pour objectif de préparer le psychologue clinicien et psychopathologue à l’exercice professionnel dans ses différents lieux de pratique.

Dans ce but, elle vise à transmettre des compétences concrètes et opérationnelles.

Indicateurs :

Effectifs constatés 202 (146+56)

Effectifs attendus NR

Taux de réussite M1 = 54/M2 = 100

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de

réponses) NR

Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

La spécialité est surtout tournée vers la professionnalisation. La finalité recherche, par contre, est moins visible. On ne note aucune poursuite d’études (sur les données arrêtées en 2008) en doctorat, et l’on n’a pas de renseignements sur la place de cette spécialité dans Psyclé. La fiche d’évaluation de la spécialité et la maquette signalent pourtant que certains travaux d’étudiants peuvent être poursuivis en thèse. On ignore le nombre de thèses réalisées dans cette spécialité lors du dernier quadriennal.

L’équipe pédagogique de la spécialité est composée de 5 EC (plus un à recruter), tous MCF (dont 3 HDR). 10 autres EC interviennent dans la formation (dont 6 PR). 23 professionnels (presque tous des psychologues cliniciens) assurent des cours ou l’encadrement des stages. On aurait souhaité connaître la part exacte des professionnels dans l’enseignement, mais aussi la répartition, le volume et le contenu des enseignements. On ne dispose pas non plus, pour les EC, d’informations sur les UE où ils interviennent (combien de temps ?)

Points forts :

Une bonne insertion professionnelle.

La qualité de l’encadrement des étudiants tout au long du master.

Points faibles :

La dimension recherche semble peu développée.

Pas de conseil de perfectionnement au niveau de la spécialité.

Une ouverture internationale insuffisante.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B

(29)

Recommandations pour l’établissement

Dans les documents fournis pour cette spécialité, on ne sait pas quels professionnels interviennent dans les enseignements, dans quelles UE et pour combien de temps. Il en est de même pour les EC de l’équipe pédagogique.

Un conseil de perfectionnement est indispensable.

Psychanalyse et psychopathologie clinique

Présentation de la spécialité :

La spécialité a pour objectif de dispenser des connaissances métapsychologiques, psychanalytiques, de transmettre des compétences en psychopathologie de l’adulte, de l’adolescent et de l’enfant, de permettre l’élaboration de méthodologies de recherche et de méthodologies cliniques en référence aux paradigmes de la psychanalyse.

Indicateurs :

Effectifs constatés 136(69+67)

Effectifs attendus NR

Taux de réussite M1 = 57/M2 = 95

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

La spécialité offre une formation de bon niveau universitaire dans le champ de référencement psychanalytique.

Ses objectifs sont nettement définis. Les étudiants bénéficient, de la part des enseignants et des professionnels, d’un encadrement étroit et individualisé, tant au niveau des stages que des travaux de recherche. Le fait que la spécialité ne soit pas fermée à des approches pluridisciplinaires est sûrement un facteur supplémentaire d’aide à l’insertion professionnelle. On aurait souhaité, toutefois, connaître la part exacte des professionnels dans l’enseignement et avoir davantage de détails, au niveau de l’équipe pédagogique, sur le répartition, le contenu et le volume des enseignements. On ne sait pas non plus, au niveau du dernier quadriennal, combien d’étudiants de cette spécialité débouchent ensuite en thèse et obtiennent un contrat doctoral. On manque aussi de références précises sur le devenir des diplômés de cette spécialité, sur leur taux d’insertion à deux ans et sur les emplois occupés (la fiche d’évaluation de la spécialité précise seulement que 90 % des diplômés trouvent du travail dans l’année qui suit – quelle est la source de ces statistiques ?).

Points forts :

Un adossement solide à la recherche.

Des mutualisations efficaces .

L’encadrement des étudiants et toute la démarche d’accompagnement professionnalisante.

Points faibles :

L’absence d’un conseil de perfectionnement de la spécialité.

Le faible niveau de mobilité des étudiants et de l’ouverture internationale.

(30)

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A

Recommandations pour l’établissement

L’installation d’un conseil de perfectionnement de la spécialité ne devrait pas poser de problèmes et constituer un bénéfice réel pour tous, à commencer par les étudiants.

Psychologie et neuropsychologie des perturbations cognitives

Présentation de la spécialité :

L’objectif de cette spécialité est de former des psychologues spécialisés dans le diagnostic et la prise en charge des troubles du fonctionnement cognitif, repérables dans les activités non spécifiques et dans les tâches particulières auxquelles sont confrontés les individus dans le cadre de leur activité journalière.

Indicateurs :

Effectifs constatés 45 (28+17)

Effectifs attendus NR

Taux de réussite M1=77/M2=89

Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR

Appréciation :

Cette spécialité est majoritairement tournée vers la recherche, adossée à quatre UMR, et a des liens étroits, au niveau de la mutualisation des enseignements, avec l’ergonomie. Pour cette spécialité, qui parait solide et bien construite, on aurait aimé en savoir davantage sur le contenu précis des cours. On aurait souhaité en savoir plus aussi sur l’équipe pédagogique, qui parait importante (30 EC et 22 professionnels) et sur la répartition des enseignements, ses contenus et les volumes de ceux-ci. On aurait souhaité également avoir des informations plus précises sur le devenir des diplômés à 2 ans et sur les emplois qu’ils occupent.

Points forts :

L’adossement à la recherche.

La mise en place d’un conseil de perfectionnement.

Les conventions avec les universités de Mons-Hainaut et Bologne.

Efforts réels pour l’ouverture internationale.

Points faibles :

Peu de renseignements sur les enseignants (chercheurs ou professionnels) qui interviennent dans les cours et sur le suivi des stages et des recherches.

La formation est très dense et semble tenir à l’écart les professionnels en reprise d’études, compte tenu de leurs engagements professionnels.

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