• Finance et Gestion de Trésorerie (1 & 2) (15 et 15 heures) Olivier Magnin (Directeur – Rabobank International)
Philippe Rousselot (Professeur – ESC Toulouse) U.E. 4
• Conseil, Audit et Contrôle de Gestion dans le Secteur Public (18 heures) Fabien Goffi (Directeur – PriceWaterhouseCoopers)
• Supply Chain Auditing and Cost Management (Cours donné en Anglais) (18 heures)
Thomas Uhlig (Directeur Supply Chain – Trelleborg) U.E. 5
• Nouvelles Approches en Stratégie (24 heures)
Pierre-Xavier Meschi (Professeur des Universités – Université de la Méditerranée)
• Alliances, Réseaux et Fusions/Acquisitions (24 heures)
Franck Brulhart (Maître de Conférences – Université de la Méditerranée)
REPONSE AUX AVIS EXPRIMES PAR L’AERES
COMPOSANTE FACULTE DES SCIENCES DU SPORT
NIVEAU (L ou M) MASTER
NOM DE LA MENTION STAPS
PORTEUR DU PROJET TEMPRADO JJ
Adresse électronique du porteur du
projet jean-jacques.temprado@univmed.fr
Avis de l’AERES (A B ou C) A
REPONSE AUX COMMENTAIRES DE L’AERES
Le rapport souligne l’originalité, la cohérence et l’aspect structurant du regroupement des cinq universités autour de l’approche pluridisciplinaire de la motricité humaine. Trois points principaux suscitent des réserves ou des recommandations : 1) la place des SHS dans le dispositif; 2) la redondance supposée entre les parcours PESAP et RAPA et 3) l’absence d’adossement recherche de la spécialité Management des organisations et services sportifs (MOSS). Ces trois aspects sont abordés successivement dans la présente réponse.
1. La place des SHS dans le dispositif
En préambule, on peut noter que i) la présence de cinq établissements dans le dispositif, dont certains sont en vague A et d'autres en vague B et qui ont chacun leur politique en matière d’activité scientifique ; ii) le calendrier distinct de l’habilitation de l'Ecole Doctorale « Sciences du Mouvement Humain» (incluant les SHS) où iii) les navettes en cours des dossiers d’habilitations de certaines unités de recherche ne favorisent pas la lisibilité du dossier vis-à-vis des experts. Les éléments présentés ci-dessous devraient permettre de clarifier les différents points évoqués dans le rapport.
1.1. L’adossement à la recherche des SHS au sein du Master.
« Le faible niveau des SHS STAPS mériterait l’appui de laboratoires labellisés dans ce domaine » ; « Très bon adossement à la recherche, exceptée pour les SHS » ; « Le parcours Interactions Sociales s'appuie sur des laboratoires de niveau scientifique insuffisant »
Ces remarques sont cruciales pour le maintien de la pluridisciplinarité de la spécialité recherche, à
laquelle nous sommes attachés, à travers la présence d’un parcours spécifique (« Interactions Psychosociales et
-L’EA 4206 (Conduites Addictives, de Performance, et Santé, Montpellier)
http://www.performance-sante.fr/productions/articles-58.html
-La JE 2516 (Santé, Education, et Situations de handicap, Montpellier)
www.santesih.com
,www.images-du-handicap.santesih.com
- Une EA en cours de labellisation (Laboratoire Education, Santé, Nice)
http://www.unice.fr/ufrstaps/lamhes/
Par ailleurs, 23 collègues émargent dans l’équipe pédagogique concernée par le parcours (cf. Tableau en fin de document) et plus de la moitié de l’effectif est HDR (i. e., 6 PU, 2 PU-PH, et 4 MCU-HDR), ce qui représente un taux d’encadrement significatif. Sur le plan de l’activité scientifique, on peut noter que le niveau et le volume des publications de l’ensemble de l’effectif en SHS est au-dessus des critères exigés classiquement par l’AERES (deux publications de rang A au cours d’un quadriennal qualifie un enseignant-chercheur de « publiant »). Ces publications sont accessibles sur les sites respectifs des différentes équipes d’appui Elles montrent que les cibles les plus élevées sont recherchées, que ce soit dans le domaine de la psychologie ou de la sociologie de la santé, de la psychologie de l’éducation et/ou du sport, ou de la psychologie sociale
(e. g., Disability and Rehabilitation, Journal of Personality and Social Psychology, Journal of Sport and Exercice Psychology, Scandinavian Journal of Medicine and Science in Sports). Enfin, les enseignants chercheurs en SHS des différentes équipes ont développé des contacts privilégiés avec le milieu médical (Montpellier, Marseille) et éducatif (Toulon, Nice), et pilotent des contrats de recherche (e. g., ANR, Conseil Général, Ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports....).
b- La formation à la recherche
Les contenus présentés dans maquette du parcours « Interactions Psychosociales et Mouvement Humain » traduisent la forte cohérence entre les thématiques développées dans les différentes équipes d’appui et les publications des enseignants chercheurs concernés. Cette cohérence s’exprime aussi dans la définition des objets de recherche et des contenus de formation comme la sociologie du handicap, les conduites addictives et la performance motrice, les relations entre pairs dans les processus d'acquisition, le couplage risque-émotion dans les Activités Physiques, les Activités Physiques et les conduites de santé.... Nous travaillerons à un renforcement de cette cohérence tout au long du quadriennal.
1.2. Le découplage proposé des SHS vis-à-vis des autres parcours
« L’association des domaines Sciences Sociales avec les Sciences de la vie et l’ingénierie apparaît ici artificielle » ; Afin de garder sa lisibilité et maintenir son haut niveau de formation par la recherche, le parcours interactions sociales devrait être découplé de la spécialité SMH ».
Cette recommandation ne nous semble pas souhaitable pour plusieurs raisons. En premier lieu, comme nous l’avons montré (paragaphe 1.1 ci-desssus), le parcours SHS s’appuie sur des contenus cohérent et des enseignant-chercheurs de qualité. D’autre part, le caractère pluridisciplinaire des formations en STAPS, historiquement fondé, est parfaitement d'actualité. En effet, la présence des SHS dans les masters STAPS, et plus généralement dans toutes les formations aux métiers de la conception et de l’intervention, est aujourd’hui indispensable. De plus, la pluridisciplinarité (qui tend vers l'interdisciplinarité), a été le fil directeur de la conception et de l'évaluation de l'Ecole Doctorale
« Sciences du Mouvement Humain » ainsi que de la création de certaines unités de recherche en cohérence avec les politiques scientifiques des Etablissements.
Loin d’être artificielle aux cotés de l’ingénierie, la place des SHS nous semble au contraire indispensable pour la compréhension approfondie des mécanismes et processus de production du mouvement humain finalisé, en particulier que celui-ci s’inscrit dans un contexte social particulier. De ce point de vue, une grande part de la communauté scientifique s’accorde sur le fait que les connaissances les plus innovantes résultent de la confrontation et de la mise en commun interdisciplinaire des avancées méthodologiques et conceptuelles récentes dans les disciplines de référence. L’étude des relations entre l’activité physique et la santé est une bonne illustration de cette dynamique (e.g., rapport INSERM 2008
« Activité Physique: contextes et effets sur la santé »; appel d'offres de l'ANR "programme vulnérabilités
: à l'articulation du sanitaire et du social"). Le contenu du rapport d’expertise de l'ED463, incitant nos
l’activité physique et la santé est une bonne illustration de cette dynamique (e.g., rapport INSERM 2008
« Activité Physique: contextes et effets sur la santé »; appel d'offres de l'ANR "programme vulnérabilités : à l'articulation du sanitaire et du social"). Le contenu du rapport d’expertise de l'ED463, incitant nos collègues à mieux signifier les interfaces entre les disciplines scientifiques et à identifier des objets de recherche partagés, est une autre invitation à l’interdisciplinarité, à laquelle s’attellent déjà certains membres de l’équipe pédagogique SHS (EA 4206 ; UMR 6233 ; EA MHES).
L’ensemble des composantes STAPS impliquées dans ce Master manifestent leur attachement au renforcement des SHS par, entre autres, une politique de recrutement concrétisée par la campagne 2008 qui affiche la publication de cinq postes spécialisés en SHS dans trois des Etablissements impliqués dans le Master :
-un PU à Montpellier (Février 2008) -un PU à Nice (Juin 2008)
-un MCU à Nice (juin 2008) -un MCU à Marseille (juin 2008) -un MCU à Montpellier (juin 2008)
L’ensemble de ces éléments suggère que la dissociation du parcours SHS des autres parcours de la spécialité SMH serait préjudiciable pour la qualité et la cohérence du dispositif, tant du point de vue de la spécificité de la 74
esection et des objectifs de formation du Master, que des enjeux sociétaux et scientifiques actuels
.Ces éléments ne nous exonèrent pas cependant du travail à poursuivre pour améliorer le niveau de publication, l'ouverture internationale de nos équipes de recherche et augmenter le nombre de projets interdisciplinaires. Pour cela, nous pourrions mettre en place un dispositif propre au Master dont la mission serait d’observer l'évolution des SHS et de dynamiser les collaborations au sein du projet scientifique de formation inter-site du Master « Grand Sud ».
2. La redondance entre les parcours RAPA et PESAP
La présence de deux parcours distincts RAPA et PESAP se justifie par les différences réelles existant entre les objectifs, les contenus de formation et les métiers propres aux deux parcours, en dépit du fait qu’il se réfèrent tous deux au vaste domaine de la « Santé ». La clarification des caractéristiques propres des parcours RAPA et PESAP atteste de l’absence de redondance au profit d’une complémentarité.
Objectifs, contenus et métiers spécifiques du parcours PESAP :
L’objectif de ce parcours est de doter les étudiants de connaissances scientifiques et technologiques leur
permettant de fonder une démarche de conception et de supervision de programmes de prévention et
d’éducation pour la santé. Ces programmes visent à prévenir par l’activité physique les risques de
sédentarité (obésité…), de conduites addictives, de troubles du comportement alimentaire, de mal-être
(adolescent, adulte au travail) et de trouble de l’interaction sociale. Le parcours PESAP, qui a été initié
En conséquence, nous proposons de maintenir cette distinction entre les parcours PESAP et RAPA dans la spécialité IEAPS. Nous allons cependant mettre en chantier une réflexion qui devrait conduire, à l’issue du présent quadriennal, à donner davantage de lisibilité au domaine « APA et Santé » à travers une nouvelle spécialité qui comprendrait (à minima) les parcours RAPA et PESAP. C’est dans ce cadre que nous engagerons un rapprochement avec les formations existantes dans le domaine de la santé ; notamment celles proposées par les facultés de médecine. Ce rapprochement, déjà amorcé dans le domaine de la recherche, entre des cliniciens situés sur les sites des facultés de médecine et plusieurs équipes de recherche impliquées dans le Master sera, de ce point de vue, un élément facilitant pour parvenir à l’harmonisation des formations existantes.
3. Adossement à la recherche de la spécialité Management
Le rapport préconise de renforcer les interactions avec d’autres structures spécialisées en management, marketing, etc… Nous avons pleinement conscience de la nécessité de renforcer ces interactions, comme en témoignent le nombre et la qualité des partenaires académiques spécialisés dans ces domaines impliqués à la fois dans la recherche et la dans la formation en management de notre Master.
L’adossement du parcours localisé à Marseille (MOS) à la chaire « Société, Sport et Management » (partenariat IEP Aix en Provence – Université de la Méditerranée) lui permet de disposer de ressources diversifiées et complémentaires dans des domaines très spécialisés, à la fois pour la formation et pour la recherche. Les activités de recherche de la chaire « Société, Sport et Management » s’inscrivent dans le cadre de celles du laboratoire CERPA de l’IEP d’Aix-en Provence (Coryance, Espace, Régulation, Politique et Administration) qui comprend 95 chercheurs et 8 universités partenaires. Pour la recherche (appliquée), la chaire a la vocation innovante de jouer un rôle d’interface entre les équipes académiques, les politiques sportives et le management des organisations sportives. Les premiers travaux ont déjà diffusé lors de colloques et cycles de conférence. Dans ce contexte, la FSS de Marseille développe également ses ressources propres en management des organisations sportives grâce à une politique de recrutement de PRAS (2 actuellement, dont 1 qualifié aux fonctions de Professeurs des Universités).
Pour le parcours localisé à Montpellier (MTSS), depuis plusieurs années déjà, l’équipe pédagogique a pris conscience d’un renforcement nécessaire de l’adossement à des laboratoires de recherche. Des orientations précises sont privilégiées pour répondre à ce souci : renforcement de l’équipe par des intervenants académiques membres d’équipes de recherche labellisées, incitation des membres de l’équipe à publier dans le champ thématique du management. Le nombre et le niveau de publications des membres de l’équipe pédagogique sont en amélioration constante. L’évolution vers des interactions plus fortes avec des formations d’autres structures académiques spécialisées est l’objet d’une réflexion en cours au sein de l’université de Montpellier 1 (par exemple à travers la « mastérisation » de l’IUP).
L’offre de formation en sciences de gestion sur les trois universités de Montpellier est en restructuration
et a été soumise pour évaluation. A partir du dispositif qui sera mis en place à partir de 2008-2009, des
complémentarités et des mutualisations et des validations croisées seront initiés pour les prochaines
années. Afin d’accroître la lisibilité de la formation et son rayonnement, les résultats du projet européen
de développement de programmes d’études (27936-CP-1-2004-ERASMUS-1) sont en voie de
finalisation au sein de l’université de Montpellier 1 (accord de principe, à soumettre aux Conseils). Ce
projet permet la délivrance d’un certificat commun de Master au sein du Consortium EIMAPS
(Enseignement Interdisciplinaire appliqué au Management de l’Activité Physique et Sportive) entre
quatre universités européennes (Varsovie, Prague, Louvain-la-Neuve, Montpellier 1), augmentant ainsi
les possibilités d’une mobilité et d’une reconnaissance internationale aux étudiants de Master.
REPONSE AUX AVIS EXPRIMES PAR L’AERES COMPOSANTE U.F.R. Sciences de Luminy (U2)
U.F.R. Mathématiques Informatique Mécanique (U1)
NIVEAU (L ou M) Master
NOM DE LA MENTION Informatique
PORTEUR DU PROJET Jean-Luc Massat, MCF 27ème, U2, Denis Lugiez, PR 27ème, U1.
Adresse électronique du porteur du
projet massat@univmed.fr
denis.lugiez@lif.univ-mrs.fr Avis de l’AERES (A B ou C) A pour la mention,
A pour la spécialité IF (finalité recherche), A pour la spécialité I2A (finalité professionnelle), B pour la spécialité CCI (finalité professionnelle) Réponse concernant la mention
A propos des deux sites d'enseignement
Historiquement, le Master a pris la suite de deux maîtrises situées à Luminy et à château-Gombert. Il était donc normal que le M1 soit dupliqué sur les deux sites (aux options près). Le contenu des cours est coordonné entre les deux sites mais l'organisation des examens n'est pas encore commune.
La cohérence des deux sites doit être replacée dans le contexte du projet de fusion des trois universités d'Aix-Marseille. Une fois la fusion réalisée, c'est-à-dire dans deux ans, nous pourrons revoir la cohérence géographique de l'offre de formation. Dans ce cadre, nous envisageons déjà de regrouper à mi-parcours les deuxièmes années sur le site de Luminy.
Répartition actuelle des enseignements entre les sites
Au niveau M1, il n'y a pas de politique de répartition des étudiants entre les deux sites. Chaque étudiant choisit le lieu le plus approprié. Au niveau M2, la répartition des enseignements est basée sur les compétences des enseignants. Trois équipes du LIF sont majoritairement situées au nord et deux au sud.
Position par rapport au Master S.I.S
L'équipe pédagogique du Master Informatique est favorable au regroupement de tous les parcours d'informatique dans un Master d'informatique unique sur Aix-Marseille. Ce regroupement n'a pas été possible pour cette demande d'habilitation, mais nous espérons que dans le cadre de l'Université unique cette mise en cohérence sera facilitée.
Dichotomie entre filière recherche et professionnelle
Lors de la précédente habilitation, nous nous sommes posés la question d'une éventuelle fusion des anciens DEA et DESS. Nous avons préféré garder des parcours spécifiques tout en augmentant le nombre d'UE partagées. La première année est commune aux deux spécialités et 50% des UE de M2 de la spécialité recherche sont ouvertes aux étudiants de la spécialité professionnelle.
Étude des flux d'étudiants
En M2, plus en 80% des étudiants de la spécialité I2A proviennent de la première année. 20%
viennent de l'étranger ou d'autres formations de Master. La répartition est la même pour la spécialité IF. Pour la spécialité CCI, 20% des étudiants proviennent de l'Université de la Méditerranée et 80%
de l'extérieur.
Réponse pour la spécialité « Informatique fondamentale »
Dans le document
Section des Formations et des diplômes. Évaluation des masters de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II
(Page 158-165)