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Réponse aux points faibles et recommandations

N°demande : S3100016476

Domaine : Droit économie gestion

Mention : Management des organisations sportives Note de l’AERES : C

Réponse à l’appréciation générale

Le master est adossé sur le laboratoire « ACP » qui est classé A+ par l’AERES. Ce laboratoire comporte un groupe de travail, le GREHSS dans lequel un axe sociologie des organisations/management existe et participe aux travaux de recherche comme l'atteste l'ouvrage sous presse (aux éditions PUR).

Il est nécessaire de renforcer l’équipe en universitaires et ainsi valoriser la recherche et l'encadrement des étudiants de la mention. Des recrutements de MCF sont demandés pour étoffer l'équipe enseignante et rééquilibrer ainsi le nombre d'enseignants-chercheurs par rapport aux professionnels. L’équipe actuelle d'enseignants-chercheurs est certes réduite mais très investie. Le fait que le laboratoire d’adossement soit classé A+ par l’AERES devrait nous permettre d’obtenir des postes d’enseignants-chercheurs qui seront profilés en économie du sport et en sciences de gestion appliquées au sport. Néanmoins, les liens étroits établis avec les professionnels et le monde de l'entreprise permettent à nos étudiants de master une très bonne insertion professionnelle.

Il est proposé d’accentuer la spécificité de la spécialité MOST en optant pour des contenus plus proches des logiques des concours territoriaux, des stratégies d’aménagement du territoire et de politique territoriale. Quant à la spécialité MOSL, il est proposé d’intégrer dans le programme des cours de marketing de la marque, de gestion du sport et des loisirs et d’économie du sport et des loisirs.

Le souhait de réduire le nombre d’étudiants à 35 par spécialité est une volonté de l’équipe pédagogique qui veut optimiser les taux d’insertion professionnelle (80% actuellement 6 mois après la sortie d’étude).

N°demande : S3100016963

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Management des organisations sanitaires et sociales Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

L’avis global insiste sur la nécessité de rapprochement avec un CHU, des gestionnaires et le développement de la recherche.

Cette mention de master a été conçue dans une perspective pluridisciplinaire alliant économistes, juristes, gestionnaires et sciences de l’information et de la communication (SIC).

Le responsable de cette mention, Christian Bourret, certes MCF en 71e section, est par ailleurs diplômé d’HEC (membre du groupement professionnel HEC Santé). Chercheur publiant, il termine une HDR sur l’évaluation des organisations d’interface en santé et notamment leurs systèmes d’information, thématique à l’articulation des SIC et de la gestion. Un effort d’intégration de gestionnaires est en cours. Il a déjà été mené pour d’autres mentions de master de l’IFIS. Il favorisera aussi l’élargissement de la base de recrutement du master.

Le rapprochement avec le CHU Henri Mondor de Créteil est envisagé ; des contacts ont été pris en ce sens. Un autre axe de coopération est l’articulation avec le nouvel hôpital de Lagny Marne-la-Vallée actuellement en construction à proximité immédiate (environ 500 mètres) de l’IFIS ; en 2008-2009, l’Institut de formation en soins infirmiers de ce centre hospitalier et l’IFIS ont déjà co-organisé des conférences.

Deux nouveaux recrutements d’enseignants associés (PAST) conforteront les aspects gestion (en coopération avec l’EN3S) et la dimension territoriale et santé publique (médecin et docteur en gestion).

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Réponse aux points faibles

Le partenariat avec le CHU Henri Mondor est envisagé. Un médecin va être recruté comme PAST et plusieurs médecins interviennent déjà dans les M2 MESOS (Management des Etablissements, Services et Organisations de Santé) en particulier dans l’option NORS (Nouvelles Organisations et Réseaux de Santé) pour les aspects santé publique, mais aussi évaluation des réseaux de santé, territoires et santé. Ceci dit, aucun médecin n’est inscrit comme étudiant en FC, environ la moitié des étudiants en FC sont des professionnels médicaux (infirmiers ; sages-femmes ; …)

Pour le passage du M1 au M2 nous appliquerons les textes en vigueur.

Pour ce qui concerne l’adossement à la recherche, les chercheurs de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée relevant de l’IFIS sont intégrés dans une « unité propre » dénommée IDIT (Information, Décision, Intelligence Territoriale), pour laquelle la présidence de l’université cherche une affectation globale au sein du PRES « Université Paris-Est ». Ces chercheurs s’efforcent d’intégrer de nouvelles compétences notamment dans le cadre de nouveaux partenariats évoqués au niveau de chaque spécialité avec intégration de nouveaux HDR.

Enfin, un des MC, deux fois admissible à l’agrégation et HDR pourrait à brève échéance, devenir professeur des universités. Cela pourrait être aussi le cas du responsable de la mention.

Réponse aux recommandations

Comme il a été demandé, les deux parcours « établissements et Services de Santé » (ESS) et « nouvelles organisations et réseaux de santé » (NORS) de la spécialité

« management des établissements, services et organisations de santé » (MESOS) seront regroupés.

L’évolution vers la recherche constitue une des priorités de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée pour conforter ce master. Un recrutement de professeurs d’universités est envisagé, des chercheurs de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée étant déjà titulaires d'une HDR dans ces disciplines ou allant la soutenir prochainement.

Spécialité : Management des établissements, services et organisations de santé Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

L’appréciation décrit correctement la réalité de cette spécialité.

Réponse aux points faibles

Le volume horaire consacré, en réalité à la gestion des ressources humaines est de l’ordre de 40H ; en effet plusieurs enseignements abordent des questions de RH à partir de points de vues organisationnels.

La recherche sera développée à partir de nouveaux partenariats et l’articulation avec d’autres chercheurs issus notamment des sciences de gestion.

Réponse aux recommandations

Conformément à la recommandation de l’AERES, les deux parcours seront fusionnés sous une nouvelle dénomination ; dès l’année universitaire 2008-09, les 2/3 des enseignements de ces deux « parcours » ont été réalisés « en tronc commun ».

Spécialité : Ingénierie de la protection sociale Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

La « fertilisation » scientifique est aussi un des défis auxquels est confrontée notre partenaire EN3S (Ecole Nationale Supérieure de Sécurité Sociale) avec qui nous avons commencé à élaborer des réponses.

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Réponse aux points faibles

Le développement du volet recherche constitue une des priorités. Le responsable de cette spécialité, par ailleurs responsable de la mention de master, soutiendra prochainement son HDR sur une thématique à l’articulation des sciences de l’information et de la communication et de la gestion.

Le partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale (EN3S) qui devrait devenir ENSPS (Ecole Nationale Supérieure de la Protection Sociale) va être conforté par le recrutement en septembre 2009 comme enseignant-associé (PAST) du directeur de la recherche et du développement de l’EN3S. Le responsable de la formation continue de l’EN3S (HDR) s’impliquera dans ce partenariat notamment sur la thématique « protection sociale et territoires » particulièrement d’actualité avec la création des ARS (Agences Régionales de Santé) et le vote de la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires).

Pour les deux spécialités « ingénierie de la protection sociale » et « Management des établissements, services et organisations de santé », des coopérations sont également en cours de finalisation respectivement avec, à Paris, le laboratoire « genre, travail, mobilités » (GTM) (UMR 7217) et, à Toulouse, le laboratoire d'études et de recherches appliquées en sciences sociales (LERASS). Avec le laboratoire GTM la coopération portera sur les métiers de la santé (en particulier des organisations en réseaux) et sur la territorialisation des nouvelles organisations d’interface. Avec le «laboratoire études et recherches appliquées en sciences sociales (LERASS) équipe « changement organisationnel communication qualité » la coopération portera sur les enjeux informationnels et communicationnels en santé et les démarches qualité.

Outre les coopérations déjà évoquées (Catalogne, Royaume-Uni, Québec), une nouvelle coopération est en train d’être mise en place avec Mälardalen University (Stockholm, Suède) avec le professeur Klauss Sölberg sur les aspects territoriaux de la santé.

Réponse aux recommandations

Conformément aux recommandations précédentes, le choix a été fait de fusionner les deux parcours de la spécialité « Management des établissements, services et organisations de santé ». Le parcours NORS désormais fusionné ne peut donc plus être intégré séparément à cette spécialité.

Spécialité : Management de l’insertion par l’économie sociale et solidaire Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

Pour répondre à l’observation de « décalage scientifique », il peut être indiqué que la dynamique de création de la chaire d’économie sociale et solidaire (un comité de pilotage de la chaire est en place depuis juin 2009 avec un objectif à six mois de création de la chaire en janvier 2010) a déjà permis de commencer à répondre au décalage scientifique noté dans l’appréciation générale.

Cela a été fait à plusieurs niveaux : par le rapprochement du laboratoire Prism-IRG (janvier 2010) né du rattachement de l’équipe Prism-OEP au laboratoire IRG de l'université Paris 12 Val de Marne ; par la nouvelle responsabilité exercée par Hervé Defalvard ; pour mémoire : recherches réalisées telles que le rapport Dares 2008 et article dans « Travail et emploi » à paraître ; communications au colloque RIUESS (juin 2009) sur

« l’entreprise sociale, un nouage symbolique » et colloque RIODD de Lille (juin 2009) sur

« les trois régulations sociales de l’entreprise capitaliste » ) ou en cours (recherche avec la DDTEFP77 sur la mesure de la performance des structures de l’insertion par l’activité économique) et direction de trois thèses financées (depuis 2008) sur les thématiques de l’insertion et du social.

Réponse aux points faibles

Dans le cadre de la création de la chaire, une convention de partenariat a été signée entre l’université de Hallym (Corée du Sud), et l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée qui porte sur des échanges au niveau des étudiants et de la recherche, et qui couvre le champ des structures d’insertion par l’activité économique. Un nouveau membre de l’équipe pédagogique actuelle, Stéphanie Laguérodie, revient d’un séjour professionnel en Corée (sur la base des entretiens et réunions qu’elle y a eux, elle prépare un article dans la revue recma). Plus généralement, le développement de relations internationales sur la thématique de l’insertion et du social sera renforcée autour de deux axes : l’Asie du sud-est (Japon en plus de la Corée du sud) et les pays arabes (contacts ne cours avec le Syrie et l’Arabie Saoudite par Antoine Bouvy, membre de l’équipe pédagogique).

Le rapprochement de la spécialité du laboratoire Prism-IRG a déjà généré une dynamique de recherche autour de l’entrepreneuriat social et de la finance solidaire impliquant plusieurs enseignants-chercheurs : Amina Bécheur (MCF), Cécile Fonrouge (MCF), Hervé Defalvard (MCF), Pascale Terrisse (Prag) et Stéphanie Laguérodie (MCF). Ces recherches sont naturellement orientées sciences de gestion même si elles font l’objet de regards croisés avec l’économie et la sociologie. A l’avenir, cet axe de recherche sera un des points forts de la chaire en économie sociale et solidaire.

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N°demande : S3100016978

Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Management du tourisme Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

La mention de master « management du tourisme » vise au développement des compétences rendues nécessaires pour appréhender et capturer les opportunités de croissance dans le secteur du tourisme qui offre la particularité d’être sectoriellement complexe. Les acteurs directs du tourisme sont très nombreux et en totales interactions avec des acteurs indirects situés en amont et en aval, au niveau local comme au niveau international. La formation, si elle insiste sur le management, se doit également d’intégrer une dimension économique, géoéconomique voire géopolitique forte. Les futurs cadres doivent, en effet, être en mesure de comprendre les stratégies des acteurs œuvrant dans un monde dynamique, ouvert mais aussi particulièrement réversible (risques géopolitiques, naturels, environnementaux, contraintes de pouvoir d’achat, chocs énergétiques, …).

Le master vise donc à développer une véritable culture du management et de l’ingénierie du tourisme permettant aux futurs cadres et dirigeants d'appréhender les nouvelles stratégies et les nouveaux comportements touristiques dans une optique internationale. Il s’agit d’appliquer et de transmettre les principales techniques et méthodes du management des entreprises du tourisme mais aussi de comprendre les enjeux économiques et sociétaux de la mise en tourisme des territoires.

Professionnel, cette mention de master n’en néglige pas pour autant la dimension recherche tant dans ses collaborations en France qu’à l’étranger que dans les publications des enseignants-chercheurs et les séminaires de recherches en M2. Les recherches théoriques et appliquées s’inscrivent dans la problématique générale et pluridisciplinaire portant sur : l’attractivité des territoires et des destinations touristiques, la mise en perspective des « clusters » de tourisme et l’analyse des retombées socio-économiques de la mise en tourisme des territoires, et l’évolution des marchés et segments touristiques émergents.

La responsable de la mention est maître de conférences hors classe (passage CNU), HDR depuis 1997. Sans être Professeur, elle est « enseignant-chercheur publiant », membre du comité de rédaction d’une Revue classée par le CNRS et l’AERES (Mondes en Développement), dont elle a dirigé en 2005 un numéro spécial consacré au thème

« tourisme et développement ». Un nouveau numéro de cette revue sera consacré au thème du tourisme en 2011 dirigé conjointement par la responsable du master et la directrice de l’équipe EIREST de l’Université Paris I - Panthéon - Sorbonne. L’expertise de la responsable du master dans le secteur du tourisme lui a valu d’être co-auteur avec J.M.

COUVE, député du Var et Président du groupe Tourisme de l’Assemblée Nationale, d’un rapport remis au Premier Ministre à l’été 2008 sur le tourisme. Elle est également membre de diverses commissions de réflexion et de Think Tanks dont la Fondation Concorde sur l’attractivité touristique des territoires. Sa légitimité, tant statutaire qu’académique, semble incontestable.

Réponse aux points faibles

L’Institut Francilien d’Ingénierie des Services (IFIS), a, ces dernières années, connu de nombreux départs d’enseignants-chercheurs (retraites et mutations) qui n'ont pas été remplacés. L’équipe pédagogique du master en subi les conséquences. Un rapprochement avec enseignants de l’UFR d’économie et gestion paraît envisageable à échéance de deux à trois ans.

Les enseignants-chercheurs de l’IFIS sont intégrés dans une unité propre de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée dénommée « information, décision et intelligence territoriale » (IDIT) pour laquelle la présidence de l’université cherche une affectation globale au sein du PRES « Université Paris-Est ». Par ailleurs, dans le domaine du tourisme, deux enseignants-chercheurs dont la responsable participent aux travaux et à la dynamique de l’équipe pluridisciplinaire EIREST (Equipe Interdisciplinaire de REcherches Sur le Tourisme) portée par l’IREST (Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures sur le Tourisme) de l’Université Paris 1 – Panthéon – Sorbonne.

Les thèmes développés tant à l’IDIT qu’à l’EIREST sont relatifs aux ressorts de l’attractivité des territoires, à la mise en réseau des acteurs, aux pôles de compétitivité et aux clusters de tourisme. Ces diverses activités de recherche permettent d’alimenter les enseignements ainsi que la formation à la recherche.

Réponse aux recommandations

Les enseignements en anglais seront progressivement renforcés grâce un approfondissement de nos partenariats internationaux. Il n’est, en effet, pas toujours aisé de trouver localement des enseignants-chercheurs désireux d’enseigner dans la langue de Shakespeare. Jusqu’à présent, l’adossement à la recherche s’est reposé sur la thématique pluridisciplinaire du tourisme et de la mise en tourisme des territoires. Ce cap sera maintenu mais, comme souligné plus haut, une ouverture de l’équipe pédagogique aux enseignants-chercheurs en management du tourisme et, plus généralement, des services sera faite à échéance de 2 à 3 ans.

Spécialité : Tourisme d’affaires, congrès et événementiel Note de l’AERES : B

Réponse aux points faibles

La maquette a été pensée avec un tronc commun pour les deux spécialités de la mention

« management du tourisme » à un moment où il semblait important de tenir compte des contraintes budgétaires et en personnel inhérentes à un trop fort éclatement des cours. Ce souci d’économie semble par trop affecter la crédibilité de cette spécialité. Des ajustements de la maquette seront donc introduits.

S’agissant de la recherche, les réponses apportées plus haut pour la mention sont tout aussi valables pour la spécialité et ne seront donc pas reprises ici.

Réponse aux recommandations

Il sera apporté à la maquette initiale une modification dans l’architecture des cours qui nous permettra de renforcer la dimension managériale du diplôme. C’est ainsi qu’au premier semestre du M2 (semestre 3), nous allons proposer de supprimer des cours communs ce qui permettra de renforcer le module de spécialisation « meeting industry » et de renforcer le séminaire de recherche sur le TACE afin de comprendre les enjeux stratégiques pour les acteurs et les territoires du développement de ces activités. Nous

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allons également proposer de réduire le tronc commun du second semestre du M2 (semestre 4) et des cours plus spécifiques pourront être introduits : marketing et vente appliqué aux différents segments du TACE, marketing de la destination, communication touristique et management du TACE.

Spécialité : Tourisme et hôtellerie haut de gamme Note de l’AERES : B

Réponse aux points faibles

La maquette a été pensée avec un tronc commun pour les deux spécialités de la mention à un moment où il semblait important de tenir compte des contraintes budgétaires et en personnel inhérentes à un trop fort éclatement des cours. Ce souci d’économie semble par trop affecter la crédibilité de cette spécialité. Des ajustements de la maquette seront donc introduits.

S’agissant de la recherche, les réponses apportées pour la mention sont tout aussi valables pour la spécialité et ne seront donc pas reprises ici.

Réponse aux recommandations

Il sera apporté à la maquette initiale une modification dans l’architecture des cours qui nous permettra de renforcer la dimension managériale du diplôme. C’est ainsi qu’au semestre 1 du M2 (semestre 3), nous allons propose de supprimer les cours communs ce qui permettra de renforcer le module de spécialisation « luxury industry » et de renforcer le séminaire de recherche afin de mieux appréhender la dimension sociologique et comportementale du secteur du luxe et les enjeux stratégiques pour les acteurs et les territoires du développement du tourisme haut de gamme. Nous proposerons également de réduire le tronc commun du semestre 2 du M2 (semestre 4) et des cours plus spécifiques pourront alors être introduits : marketing et vente de la destination, communication touristique, marketing relationnel, psycho-sociologie des clientèles haut de gamme et management du T2HG.

N°demande : S3100018418

Domaines : Droit, économie, gestion (domaine primaire)

Sciences, technologies, santé (domaine secondaire) Mention : Qualité

Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

Le master Qualité est une formation ancienne à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEMLV). Le DESS d’origine a été créé il y a plus de 10 ans. Cette formation est maintenant une formation reconnue et appréciée dans le monde des qualiticiens et des démarches de progrès.

Le seul master potentiellement concurrent est implanté à l’université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, qui se situe à l’opposé de l’Ile-de-France.

Du fait du changement des métiers, la mention de master « qualité » a un positionnement particulier : il se situe sur 2 domaines, « droit, économie, gestion » (domaine primaire) et

« sciences, technologies, santé » (domaine secondaire). Sa force se situe au niveau des débouchés professionnels et des liens avec les entreprises d’accueil des apprentis. Cette formation se fait uniquement en apprentissage sur le M1 pour les 2 spécialités, et en formation continue et en apprentissage sur le M2 pour les 2 spécialités également. Ceci nous permet d’avoir une excellente visibilité auprès des entreprises partenaires. Nous disposons d’un flux important d’étudiants grâce aux propositions d’apprentissages des entreprises. Un grand nombre de grands groupes nous prennent tous les ans des apprentis pour leurs missions en qualité. On peut citer : Orange Business Services, PSA, Snecma, Calyon, Société Générale, EDF, Bouygues, RATP ..…

Dès l’origine, le choix a toujours été de former des managers de la qualité, mais aussi de s’adapter aux évolutions des démarches de progrès et maintenant des besoins des entreprises, notamment en matière de qualité, de sécurité et d’environnement.

Ce master est rattaché à l’institut francilien d'ingénierie des services (IFIS ). L’équipe de recherche liée à cet institut est en recomposition. Les chercheurs travaillent principalement dans les sections 71 et 61 ce qui justifie la composition l’équipe pédagogique du master.

Nous travaillons aussi en partenariat avec l’université de technologie de Compiègne (UTC). Nous travaillons sur un rapprochement avec l’UFR de sciences économiques et gestion pour une meilleure participation des enseignants de section 06.

Le nombre d’étudiants en M1 est actuellement de 80, dont 10 pour l’option « banque ». Le M2 option « banque » démarrera à la rentrée 2009/2010, c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas encore de taux de réussite. La seule « garantie » est la demande des banques qui nous assurent 20 postes en apprentissage pour la rentrée prochaine en M1, et le maintien en poste des M1 actuels.

La pyramide des âges dans la banque nous rassure sur l’insertion professionnelle de nos M2.

Réponse aux points faibles

Un rapprochement est envisagé avec l’UFR de Sciences économiques et de gestion.

Nous essayons de travailler sur un lien avec la recherche en 2 points : un lien avec l’UTC et la redéfinition des projets de recherche du master vers des sujets de transfert. Un point

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fondamental est la participation d’un bon nombre de nos enseignants aux différents organismes pour la qualité.

Par exemple, Marc Bazinet, enseignant depuis le démarrage du DESS et qui co-encadre pédagogiquement le M2 va être recruté en septembre 2009 comme PAST, est :

• Chef de la délégation française à l’ISO TC 176 « Qualité et Management », Membre du Comité d’Orientation Stratégique « Management et Services », Membre de la Commission de Normalisation « Qualité et Management » (AFNOR Normalisation) ;

• Membre du Comité National Qualité Performance (CNQP) sous l’égide du ministère MINEFI - DGE : Recommandations pour promouvoir la Qualité en France ; en charge d’un groupe de travail sur la normalisation, et membre du groupe de travail « Qualité et Education »

• Coauteur d’un ouvrage « Le guide du Benchmarking » (Editions d’Organisation - mai 2003), Préface d’un ouvrage « Qualité et Systèmes de Management » (Edition AFNOR - octobre 2005), Concepteur et Préface d’un ouvrage « Passeport pour les dirigeants » (Edition AFNOR - avril 2008.

• Auteurs d’articles : Les outils du management qualité : Outil d’évaluation des processus Achats – Cahier Qualité en Mouvement - Enjeux N°284 (mai 2008)

Précédemment, il était :

• Président du Groupe de Coordination Transverse « Systèmes de Management des Organismes » (AFNOR) ;

• Président de sous-comité au sein du Comité de certification "Electricité-Electronique" ; (AFAQ) (1992-2002) et du Comité de Certification "International Systems"

(AFAQ AFNOR International) (1998-2006);

• Membre du Groupe Stratégie Normative et Certification d’EDF ; Président du groupe ad' hoc sur la stratégie normative en matière de "Management et Assurance de la Qualité, Certification, et Essais" (1998).

Pour les licences professionnelles, nous recrutons les meilleurs apprentis (classés dans les 5 premiers de leurs promotions et mention « bien » au minimum pour la très grande majorité). Le master ne peut se faire que par la voie de l’apprentissage. Le recrutement correspond à de réels besoins d’entreprises.

Les objectifs de ce master étaient au départ de former des managers dans le domaine de la qualité, avec une orientation essentiellement industrielle. Les évolutions des métiers nous ont poussé à l’orienter vers le triptyque QSE (Qualité Sécurité Environnement) et vers l’ensemble des secteurs d’activités (industriels et tertiaires). Les différentes options ont été créées pour répondre aux besoins des entreprises sur des métiers particuliers : dans les domaines de la santé, de la maintenance et des systèmes d’informations. Pour la santé, il s’agit de mettre en place la qualité dans les établissements hospitaliers et médico-sociaux. Pour l’option maintenance, il s’agit de s’adapter aux demandes des industries, en particulier la demande des sous-traitants automobiles pour le groupe de Sens (89) et pour les systèmes d’informations, répondre aux besoins des responsables en gestion des systèmes d’information ou en conception logicielle.

Chaque option représente ¼ des heures totales. Les mémoires de recherches ainsi que les rapports d’activités professionnelles sont évidemment orientés en rapport avec l’option.

Le M1 de la spécialité forme les apprentis sur les fondamentaux de la qualité. Une grande partie des M2 ne vient pas du vivier M1 (40%). La mixité dans le M2 est une richesse pour cette formation.

La création de la spécialité Banque provient de la demande des banques de former des directeurs d’agences.

Réponse aux recommandations

L’insertion professionnelle de ce master est très bonne. Elle se situe parmi les meilleures de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée

Spécialité : Management de la qualité, de l’environnement et de la sécurité au sein des organismes

Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

Les points forts de cette spécialité sont l’ancienneté de la formation, le lien avec le milieu professionnel et son adaptation aux métiers et aux besoins et attentes des organisations.

Il est renforcé par la participation d’un grand nombre de professionnels reconnus dans les enseignements. Le fait que le nombre de non-apprentis ou formations continue est négligeable assure une bonne insertion.

Réponse aux points faibles

La création des options est liée aux métiers et à la réorientation du master vers le triptyque QSE. Le volume de chaque option représente un quart du volume horaire global. Les différents projets sont en rapport avec l’option choisie par le candidat. Chaque option est suivie par un professionnel du domaine de l’option.

Les métiers du master, à partir des promotions sorties, sont maintenant bien identifiés : ingénieur contrôle qualité, ingénieur qualité, ingénieur qualiticien, responsable contrôle qualité, responsable qualité, auditeur qualité, chef du service audit qualité, consultant qualité, directeur contrôle qualité, directeur de la qualité, chef de projet « progrès continu ».

Pour la nouvelle option « maintenance », il s’agit de former des managers de la maintenance, intégrés au management global de l’entreprise, et/ou de l’organisation productrice de biens ou de services. Ces cadres ont un rôle de management stratégique pour organiser et participer à la gestion des moyens de production grâce à leur très bonne connaissance du processus de production.

Pour la nouvelle option « prestation de services en informatique », il s’agit de former des managers de la DSI capable d’encadrer des activités de planification et d’organisation, d’acquisition et de mise en place de solutions, de surveillance et d’évaluation (notamment dans le domaine du management des risques opérationnels) et de management des fonctions de supports aux utilisateurs et clients de la DSI. Il s’agit aussi de former des consultants interne ou externe aux entreprises pouvant manager des projets d’évolutions de systèmes d’information au regard des organisations et des nouvelles technologies.Pour la nouvelle option « santé », il s’agit de former des managers de la qualité et de la gestion des risques au service des établissements de santé publics ou privés.

Réponse aux recommandations

L’évaluation des étudiants est différente entre le M1 et le M2.

Pour le M1, les examens finaux ont lieu tout au long de l’année. S’il y a du contrôle continu, il ne représente qu’au maximum un tiers de la note finale.

Pour le M2, les examens sont regroupés sur une journée par semestre. Toutes les matières font l’objet d’une évaluation par un examen qui prend au moins une fois la forme

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