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Réponse aux recommandations sur l’ensemble de la mention

Enquête d’insertion professionnelle Elle est réalisée chaque année par l’OFIPE.

Travailler l’attractivité du M1

L’attractivité du M1 est travaillée selon l’option déjà évoquée : le choix d’un effectif de qualité, un bon encadrement enseignant, un enseignement rigoureux et informé sur les développements récents de la recherche. Par ailleurs, le passage du M1 à l’apprentissage prévu sera également de nature à renforcer l’attractivité et à combattre les réticences liées à l’éloignement géographique par rapport au centre de Paris. L’attractivité suppose de conforter la définition thématique du master plus que de le définir par les disciplines (l’affichage du master par la sociologie de l’entreprise et de l’innovation réduirait considérablement l’intérêt porté à ce master, y compris par nos étudiants de licence de sociologie).

Ancrage disciplinaire de la spécialité « Management par les compétences et les organisations »

Cette spécialité relève incontestablement de la sociologie de l’entreprise Pertinence de la spécialité « GRH et mobilité internationale »

Cette spécialité relève incontestablement de la gestion. Elle a démarré fin 2005 et a réussi à trouver son public. Elle avait une équipe d’enseignant un peu réduite qui va être étoffée dès septembre 2009 avec l’arrivée d’une nouvelle maître de conférences et le passage comme professeur d’une des deux responsables de la spécialité. Toutefois, il existe au sein du PRES « Universtié Paris-Est », trois spécialités sur les RH (les deux de cette mention et une spécialité à l'université Paris 12 Val de Marne), il conviendra, au cours du contrat quadriennal, de réfléchir au positionnement réciproque de ces trois spécialités et à leur éventuel rapprochement. Une réflexion sera engagée sur cette question.

Ancrage disciplinaire de la spécialité « Entreprise Innovation et Société »

Nos partenaires ENPC et ESIEE Paris tiennent à la pluridisciplinarité sociologie/gestion.

Ils ont mis des gestionnaires dans le partenariat. Par ailleurs, l’équipe « Technique, Innovation et Organisation » (TIO) du laboratoire techniques, territoires et sociétés (LATTS) sur laquelle la spécialité est adossée est composée de deux tiers de sociologues et d’un tiers de gestionnaires.

Positionnement de la spécialité communication

La spécialité a actuellement un PAST qui relève du domaine de la communication, et deux sociologues spécialistes de la communication.

En conclusion, il est essentiel de rappeler que toute modification de l’organisation de la mention peut avoir un effet négatif sur son attractivité. Il faut, en effet, de nombreuses années pour qu’un master se crée une notoriété. Pour l’essentiel, cette notoriété est acquise, il convient, nous semble-t-il, avant tout de la conforter.

Spécialité : Communication des entreprises et des institutions Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

L’évaluation donnée par le SMBG diffère de celle des évaluateurs, puisque la spécialité a

reçu le trophée de la pédagogie 2009 qui est basé sur une enquête de satisfaction auprès des étudiants. La spécialité est classée 41e sur 400 étudiées, et 2e dans le domaine communication.

Réponse aux points faibles

Taux très élevé de professionnels

Les cours académiques sont assurés par des universitaires, sauf deux qui ont été confiés provisoirement à un sociologue d’Orange Lab qui a son HDR et de nombreuses publications à son actif et à un avocat spécialisé dans le droit de la communication. Quand ces deux cours seront assurés par des universitaires, le taux d’encadrement universitaire sera proche de 40%.

Données peu précises sur l’insertion Voir tableau général sur la mention.

Ouverture internationale peu développée

C’est effectivement une limite qui était identifiée dans l’auto-évaluation. Nous souhaitons améliorer ce point dans le prochain quadriennal.

Aucun enseignant en information-communication

Le Past co-responsable de la formation est un spécialiste d’information-communication.

Par ailleurs, l’autre responsable, professeur de sociologie, dirige la revue « Réseaux » qui est la deuxième revue la plus lue par les enseignants-chercheurs d’information-communication.

Part excessive des enseignements assurés par des intervenants extérieurs

Faute d’enseignant en poste, des cours de sociologie et de droit ont du être confiés à des intervenants extérieurs.

Communication interne ou externe

Des enseignements sont assurés dans les deux domaines. Les étudiants occupent par la suite des postes dans les deux activités.

Réponse aux recommandations

Analyser plus précisément les débouchés

En dehors des informations données par l’OFIPE (voir plus haut), il existe une mailing liste des anciens élèves active. C’est grâce à cette structuration virtuelle des anciens élèves que certains étudiants ont trouvé des emplois et que d’autres ont changé de postes.

Cadrage conceptuel

Ce cadrage est assuré par des cours dits académiques. Par ailleurs, l’encadrement des mémoires est pour l’essentiel assuré par des universitaires.

Renforcer le corps enseignant en information-communciation

Il y a actuellement un PAST dans le domaine, et deux sociologues spécialistes de la communication. Un troisième sociologue avec le même type de compétences sera très probablement recruté. Par ailleurs, l’université n’ayant pas de laboratoire en communication, il n’est pas envisagé de recrutement d’enseignant en information-communication.

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Spécialité : Management par les compétences et les organisations Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

L'appréciation générale nous apparaît tout à fait positive : intervenants de grande qualité, positionnement original sur la thématique compétence, vue comme un point fort, auquel on peut associer l'analyse de la logique compétence et de l'évolution du contenu du travail en entreprise. Et bien entendu, le fort recours à l'apprentissage.

Réponse aux points faibles

Nous sommes d'accord pour considérer que le point de vue est davantage sociologique que gestionnaire. C'est un problème d'affichage sans doute à rectifier. Les autres critiques sur ce point en découlent.

Pour les données peu précises concernant l'insertion des diplômés, voir le tableau général. Par contre, nous pensons que l'intervention des professionnels est solide et suffisante. Outre les intervenants, qui, en plus de ceux qui assurent des cours, viennent faire des conférences et des présentations, et bien entendu les échanges permanents avec des professionnels que suppose le suivi rapproché des tutorats (dont il nous semble que l'AERES doit tenir compte), il faut rajouter que le co-directeur de la formation (Gérard Reyre) vient du monde professionnel et continue, comme PAST, à en faire partie. Compte tenu du nombre de ses cours et de son rôle clef dans l'animation de MACOR, cela assure une présence de l'expérience et du point de vue des professionnels forte.

Réponse aux recommandations

Clairement, la spécialité relève de la sociologie de l’entreprise, c’est la première chose qui la distingue de la spécialité RH.

En revanche, il ne nous paraît pas indispensable de renforcer la part d'enseignements assurés par des professionnels.

Spécialité : Gestion des ressources humaines et mobilité internationale Note de l’AERES : C

Réponse à l’appréciation générale

L’appréciation générale ne reflète pas la qualité de la formation telle qu’elle perçue par les étudiants tant en formation initiale qu’en formation continue, par les professionnels des entreprises qui recrutent nos apprentis/stagiaires ainsi que nos diplômés, voire par la presse économique. La description formelle de la formation qui met l’accent sur les statuts et les disciplines d’appartenance responsables de formation et des enseignants ne donne sans doute pas à voir leur investissement dans cette spécialité ni leurs compétences dans le domaine.

Réponse aux points faibles

Données peu précises sur l’insertion des diplômés

La formation n’ayant que 4 ans d’ancienneté et l’OFIPE conduisant ses enquêtes 18 mois après l’obtention du diplôme, peu de données fiables sont effectivement disponibles. Elles ne concernaient au moment de la rédaction de la maquette que la première promotion.

Volume d’enseignement assuré par les professionnels peu important

Le fait de privilégier des enseignements réalisés par des universitaires plutôt que des

professionnels est un choix délibéré dans la mesure où peu de professionnels de haut niveau susceptibles d’animer des cours ont la disponibilité requise pour assurer des cours sur un semestre. La formation mobilise de nombreux professionnels, moins pour des enseignements récurrents que pour des conférences professionnelles au cours desquelles ils apportent des témoignages sur leur expérience de terrain et permettent aux étudiants de se constituer un réseau de professionnels de la GRH.

Faible ouverture internationale compte tenu du positionnement de la formation

C’est effectivement une limite qui était identifiée dans l’auto-évaluation et sur laquelle nous travaillons.

Forte concurrence de formations en GRH dans l’environnement

Il existe effectivement une forte concurrence entre formations en GRH dans l’environnement et à moyen terme une réflexion sur les formations à l’intérieur du PRES

« Université Paris-Est » devra être menée. Soulignons que dans cet environnement concurrentiel, la spécialité GRH et mobilité internationale n’est pas la dernière venue, qu’elle n’a pas de souci d’attractivité puisqu’elle sélectionne tous les ans depuis sa création, 25 étudiants de bon niveau issus de parcours diversifiés.

Part trop faible des enseignants en gestion dans le cursus. Seuls deux MCF en poste y sont impliqués.

Il est regrettable que l’appartenance disciplinaire en économie d’une des responsables de la formation ainsi que d’une autre enseignante empêche de les comptabiliser dans le noyau dur des contributeurs clés en poste à l’université.

Pas d’enseignement des autres domaines de la gestion pour cadrer la GRH Le cours de management des organisations (Semestre 1) contribue à ce cadrage.

Contenu des enseignements de GRH décrits de façon très générale Les plans de cours plus détaillés de chaque enseignement sont disponibles.

Réponse aux recommandations

Développer la dimension internationale

C’est le principal axe de développement sur lequel nous projetons de travailler dès 2009 en collaboration avec le département des relations internationales de l’université. Comme mentionné dans la maquette, des contacts ont déjà été pris au Canada et en Espagne et doivent déboucher sur des accords plus formalisés dans l’avenir.

Renforcer l’équipe d’intervenants professionnels

Comme indiqué plus haut, les intervenants professionnels sont nombreux et de nouveaux interviennent chaque année de manière ponctuelle mais la prise en charge d’enseignements complets et du suivi des étudiants qui y est associé est de préférence confié aux professionnels associés à l’université ou aux enseignants.

Renforcer le corps enseignant en Sciences de gestion

Ce mouvement est entamé dans la mesure où une maître de conférences en sciences de gestion, spécialisée en GRH rejoint l’équipe de la spécialité dès septembre 2009 et prendra en charge une partie des enseignements de techniques de GRH.

L’une des responsables de la formation devient également professeur de sciences de gestion en septembre 2009.

Encadrer les cours de GRH avec une formation générale en gestion

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L’introduction d’un cours de gestion supplémentaire au cours de management des organisations peut aussi être envisagée mais un arbitrage devra alors être fait avec des cours de spécialité afin de conserver le volume horaire fixé pour la formation.

Spécialité : Entreprise, innovation et société Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

Cette spécialité s’inscrit dans un double partenariat avec des écoles d’ingénieurs et avec le GIS IFRIS. Nos partenaires d’enseignement et de recherche appartiennent aux deux disciplines sociologie et gestion. Notamment, l’équipe TIO du LATTS a des chercheurs dans les deux domaines. Le caractère pluridisciplinaire de la formation est donc un choix essentiel de cette formation.

Réponse aux points faibles

Faibles effectifs

Nous sommes conscients de cette faiblesse. C’est pourquoi, nous avons construit des partenariats avec deux autres écoles d’ingénieurs : AgroParistech et l’ESIEE Paris. Par ailleurs, certains cours sont suivis par des étudiants de 3e année de l’ENPC et des séminaires communs ont été mis en place, dans le cadre de l’IFRIS, avec le master du Centre Alexandre Koyré (EHESS).

Débouchés visés par la spécialité

Thèse pour une minorité. Pour les autres : stratégie et politique d’innovation dans des grandes entreprises ou comme conseil, création d’entreprise, ingénieur brevet, management de projet d’innovation.

Formation à la sociologie et pas à la gestion

Sur 14 enseignants, il y a 8 sociologues, 5 gestionnaires, une économiste. Parmi les gestionnaires, deux représentent les deux écoles d’ingénieurs directement engagés dans le partenariat. L’un est impliqué à l’ENPC (et dirige aussi à mi-temps le programme doctoral du MBA de la Business School de l’université de Manchester, cette formation a été classé 1e par le Financial Times), l’autre est un des responsables de l’enseignement de gestion à l’ESIEE Paris.

Peu de liens avec le M 1

Effectivement, les trois écoles d’ingénieurs avec qui nous collaborons ne souhaitent pas que leurs étudiants de 2e année quittent l’école pour suivre un M1 spécifique. Leur intégration dans une formation commune ne peut se faire qu’en M2.

Taux de redoublement surprenant en 2006-2007

Il s’agit d’un phénomène exceptionnel lié au fait que 5 étudiants n’avaient pas terminé leur mémoire et ont dû redoubler pour le finir. Cette situation ne s’est pas reproduite l’année suivante.

Réponse aux recommandations

Regrouper la spécialité ou accroître les effectifs

Les partenariats avec AgroParistech et l’ESIEE Paris devraient permettre d’augmenter les effectifs. Il n’y a pas d’autres spécialités proches au sein du PRES « Université Paris-Est » avec lesquelles un regroupement pourrait être envisagé.

Abandonner le label gestion, recentrer sur le sociologie de l’innovation

Pour nos partenaires ENPC et ESIEE Paris qui ont mis des gestionnaires dans le partenariat, c’est une exigence difficile. Par ailleurs, l’équipe TIO du LATTS sur laquelle la spécialité est adossée est composée de deux tiers de sociologues et d’un tiers de gestionnaires.

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N°demande : S3100017743

Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Histoire

Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

La préparation de la maquette de la mention de master « histoire » s’est faite dans des circonstances qui expliquent largement certaines remarques : l’avancement du calendrier de remise des maquettes a coïncidé avec l’annonce ministérielle de la mastérisation des concours, sans qu’aucun contenu précis de cette réforme n’ait été dévoilé à ce moment.

L’évaluation des effectifs du master s’intègre dans ce contexte : nous avons anticipé les flux d’étudiants issus de la licence d’histoire (mais aussi d’autres licences) qui, se destinant aux concours de l’enseignement primaire et secondaire, n’intégraient jusqu’alors qu’en faible partie le master histoire

Réponse aux points faibles

L’ouverture internationale de la formation est l’un des objectifs, affirmé au niveau de l’université, pour les prochaines années. Compte tenu de la réalité sociologique du public étudiant, il nécessite un fort accompagnement, notamment budgétaire, qui est un des enjeux futurs.

Le souci d’accompagner les étudiants du master vers un débouché professionnel dans la fonction publique territoriale nous a conduit depuis quelques temps à proposer un certain nombre d’enseignements spécifiques. Dans le délai imparti pour la remise du dossier, la réflexion n’avait pu être menée à son terme, mais elle a depuis été relancée. Sur le fond, nous assumons l’idée qu’une formation générale en histoire, associée à des enseignements spécifiques, adaptés à la réalité des fonctions nouvelles exercées dans les collectivités locales, est à même d’ouvrir à nos étudiants des débouchés professionnels dans ce secteur. La systématisation des stages en collectivité locale pour les étudiants de ce parcours est en cours de mise en place, en liaison étroite avec les collectivités locales partenaires.

Le fort taux d’abandon en M2 s’expliquait largement – par delà la difficulté inhérente à une première expérience de la recherche historique, déjà présente en M1 – par le choix fait par de nombreux étudiants d’intégrer la préparation au CAPES à l’issue du M1. L’intégration de la préparation des concours dans le master apporte une partie de la réponse à ce problème. Les redoublements sont étroitement dépendants des conditions socio-économiques que connaissent nos étudiants ; c’est en particulier pour faciliter leurs conditions d’études que nous avons proposé à un nombre significatif d’étudiants de participer – en étant rémunérés – au travail mené dans le cadre d’une des ANR pilotées par l’équipe de recherche ACP.

Réponse aux recommandations

Le niveau de l’encadrement en enseignants-chercheurs, notamment HDR, ne relève pas de notre responsabilité et nous partageons le souhait de voir augmenter le nombre d’HDR.

Deux soutenances d’habilitation sont prévues en 2010-2012 et deux en 2013 parmi les membres du laboratoire, et nous espérons que son récent classement (A+) facilite plusieurs recrutements.

Comme indiqué ci-dessus, l’ouverture internationale et la mise en place d’une formation aux métiers de l’administration territoriale constituent des enjeux forts du prochain quadriennal, sur lesquels nous travaillons. A côté de cette formation spécifique, le master est intégré dans le dispositif Phénix, qui promeut l’insertion des diplômés de sciences humaines dans les entreprises.

L’accompagnement des entrants jusqu’au bout du master est très lié à ces développements, et dépend étroitement de l’articulation entre master et métiers de l’enseignement, aujourd’hui encore fort floue.

Nous allons pouvoir bénéficier pour nous accompagner dans cette structuration des travaux de l’OFIPE.

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N°demande : S 31000118385

Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Science politique

Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

L’appréciation est exigeante mais équilibrée. Elle prend en compte l’insuffisante homogénéisation disciplinaire du master ainsi que son ouverture à de nouvelles thématiques et son originalité pluridisciplinaire et innovante.

La diversité des enseignements qui fait la richesse du master est un atout à conserver.

L’évaluation de l’AERES peut néanmoins constituer une base très utile et stimulante pour mieux organiser cette diversité et assurer une formation effectivement davantage orientée vers la science politique en tant que discipline académique stabilisée. (C’est le sens du changement opéré entre le quadriennal 2006-2009 et le quadriennal 2010-2013 entre lesquels on passe symboliquement d’une mention « sciences politiques » à une mention

« science politique ».)

Réponse aux points faibles

La grande diversité des enseignements est une question importante, mais qui est essentiellement un héritage d’une équipe pédagogique à l’origine très interdisciplinaire mais qui a vocation à se normaliser progressivement au fur et à mesure des recrutements actuels et futurs.

L’évaluation nous invite à une meilleure analyse de la maquette, avec comme perspective une séparation davantage assumée entre une première année générale et les spécialisations de seconde année. En outre, à l’avenir, il convient de renforcer en dotation horaire les sous-disciplines déjà représentées et de développer les autres. Il est à noter cependant que cette évolution a été amorcée avec la création d’enseignements obligatoires en sociologie politique, puis en analyse des politiques publiques, et enfin en histoire des idées politiques et en relations internationales. L’évaluation doit nous permettre de renforcer les dotations horaires notamment des deux premières sous-disciplines et à réfléchir à une meilleure lisibilité générale du point de vue des évolutions de la discipline.

L’insuffisance des enseignements en méthodologie a commencé d’être palliée par la création de T.D. et le renforcement de séminaires pour 2009-2010. Cette évolution doit effectivement être continuée dès 2010-2011 avec d’autres enseignements pratiques de méthodologie des sciences sociales.

Le fractionnement des enseignements est un véritable problème qui est évoqué. Il devra être pris en compte lors d’une refonte des grilles et unités d’enseignement pour créer des blocs sous-disciplinaires et thématiques importants et clarifiés, si possible d’ici la fin du contrat quadriennal.

L’équipe pédagogique soutient à nouveau le diagnostic de l’AERES qui indique, à l’instar de ce qui fut dit lors de l’évaluation précédente, que l’équipe pédagogique doit être renforcée. Après la création d’un deuxième poste de maître de conférences en science

politique, pourvu en 2006, l’unité de recherche doit normalement obtenir une autre création d’un poste à pourvoir en 2010. Compte tenu des besoins criants, elle demandera également d’ici 2012 la création d’un quatrième poste de maître de conférences. Enfin, l’équipe pédagogique envisage de demander éventuellement, dans le cadre du quadriennal suivant, la création d’un poste de professeur des universités en science politique.

Réponse aux recommandations

Concernant la science politique, il convient en effet de renforcer les enseignements relevant directement de la science politique en tant que discipline universitaire, à la fois en ce qui concerne leur nombre et leurs dotations horaires. Cette évolution devra s’inscrire dans une modernisation de la maquette et dans une logique d’établissement d’une cohérence pédagogique accrue, toutes deux rendues possibles par un futur renforcement de l’équipe pédagogique de science politique.

L’équipe compte prendre en considération la remise en cause d’enseignements très spécifiques. Une politique d’harmonisation a été lancée avec la suppression de plusieurs enseignements périphériques à la rentrée 2009. Elle doit se poursuivre lors des rentrées 2010, 2011 et 2012 pour produire davantage de cohérence.

Sur la formation recherche, les remarques sur l’insuffisance des dotations sont justifiées.

Une réflexion sera menée afin de proposer une normalisation de cette formation lors du prochain quadriennal.

Sur les préparations au concours, la remarque est légitime. L’étude de la mise en place de formations ad hoc que ce soit pour les concours d’enseignement ou les concours de la fonction publique territoriale par exemple est à l’œuvre ; pour l’accès aux formations de langue pour les étudiants en recherche, la demande est notée et sera acquise pour 2010/2011.

La référence à la formation doctorale était effectivement absente du dossier du master.

Celle-ci existe et fonctionne avec environ une vingtaine de doctorants en science politique et plusieurs soutenances chaque année. L’encadrement assuré par une professeur des universités et un HDR, sera renforcé par la soutenance d’une HDR par un autre maitre de conférences d’ici 2012 et devra l’être encore par la suite par le biais de nouveaux recrutements.

Bien que l'établissement soit globalement sous encadré, la demande du renforcement de l’équipe pédagogique est amplement justifiée au regard du sous-encadrement actuel, les recrutements futurs en science politique devant assurer à la fois la pérennité de la formation mais également son recentrage disciplinaire.

Spécialité : Géopolitique et études européennes Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

La demande de clarification des objectifs de la spécialité est retenue. L’idée de concentrer l’optique de cette spécialité sur les « relations internationales » ou sur les « études européennes » sont les deux pistes principales étudiées.

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