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Réponses aux points faibles et recommandations

Spécialité : Aires anglophones Note de l’AERES : B

nécessite beaucoup de temps. Il convient en outre de souligner une nouvelle fois l’origine socioculturelle des étudiants souvent contraints d’exercer une activité salariée pour financer leurs études. Il apparaît donc opportun de ne pas surcharger leur emploi du temps de M2 afin de dégager pour eux suffisamment de temps pour la recherche.

Par ailleurs, les étudiants sont fortement incités à assister aux journées d’études, colloques et séminaires d’IMAGER et du LISAA, ce qu’ils font régulièrement : nos étudiants ont activement participé aux dernières manifestations des centres de recherche en donnant une communication collective au colloque d’IMAGER de Marne-la-Vallée de mai 2008 (communication à paraître dans les actes du colloque), en réalisant une plaquette de présentation des auteurs invités au colloque d’IMAGER à Marne-la-Vallée en juin 2009 et en assistant et participant toute l’année aux séminaires de linguistique de l’équipe linguistique du LISAA EA4120 (axe ‘GL’). Cet aspect de l’initiation à la recherche n’apparaît pas dans le volume horaire de la maquette mais est d’ores et déjà compris par les étudiants comme partie intégrante de leurs obligations. La co-habilitation avec l'université Paris 12 Val de Marne les incitera à assister à encore davantage de séminaires, conférences et colloques de ce type.

Spécialité : Etudes hispaniques et hispano américaines Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

La longue liste des séminaires qui sont offerts aux étudiants grâce à la politique de cohabilitation manifeste une réelle complémentarité et un enrichissement de l’offre de formation pour la recherche.

Réponse aux points faibles

 Concernant les poursuites en thèse, à Marne-la-Vallée, Madame Berthier, spécialiste de cinéma encadre 8 doctorants et a déjà fait soutenir deux thèses ; Madame Benat-Tachot, spécialiste d’études coloniales, encadre cinq doctorants ; une thèse doit être soutenue à la rentrée 2009. On ne peut donc pas considérer qu’il n’y a pas de poursuite en thèse. A l'université Paris 12 Val de Marne la mise place du niveau master n'a débuté qu'avec la mise en place du LMD et il quelque temps pour que des doctorants formés sur place apparaissent.

 Les étudiants en Master viennent en effet pour l’essentiel de l’établissement, cependant, les séminaires de deuxième année se tiennent le plus souvent à l'université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (établissement cohabilité), les étudiants de cette université assistent régulièrement aux séminaires proposés par les professeurs de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée. Le processus de mutualisation et de mobilité (attractivité) est donc en cours et sera renforcé par la nouvelle cohabilitation avec l'université Paris-12 Val-de-Marne.

 Il n’y a aucune redondance entre les propositions de séminaires que font respectivement l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, l'université Sorbonne Nouvelle Paris 3 et l'université Paris 12 Val de Marne. En particulier pour l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, l’analyse filmique, les études coloniales et la géopolitique des mondes hispaniques sont trois secteurs de la recherche complètement absents chez nos partenaires. Actuellement les étudiants de la mention LLCE recherche parcours « espagnol » de l'université Paris 12 Val de Marne suivent des séminaires à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée et l'université

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Sorbonne Nouvelle Paris 3, tant au niveau du M1 qu'au niveau M2, en effet, les séminaires assurés dans ces universités couvrent des domaines de recherche différents. Il y a donc assurance de complémentarité entre séminaires des 3 universités

 Le volume horaire en M2 est d’une faiblesse relative. En effet, les étudiants sont tenus au minimum d’assister (et de participer éventuellement) à toutes les journées d’études, conférences et colloques organisés par le groupe de recherche de l’EMHIS (LISAA - université Paris-Est Marne-la-Vallée) . Ils sont invités aux manifestations organisées par les deux autres universités partenaires. Ils doivent présenter un dossier faisant état de leur assistance assorti de leurs commentaires.

Par ailleurs le deuxième semestre est consacré à la rédaction du mémoire.

Réponse aux recommandations

 Nous prenons grand compte de la recommandation qui nous est faite d’étoffer le M2

 Les articulations entre les spécialités et entre les séminaires devront être étudiées de façon fine après avoir mis en place une structure particulièrement complexe d’une cohabiliation à trois sceaux. Ce bilan analytique (au bout d’un an) permettra de corriger et d’améliorer la lisibilité de l’ensemble du master recherche pour les études hispaniques et hispano américaines.

Spécialité : Commerce international Note de l’AERES : A

Réponse à l’appréciation générale

Nous sommes satisfaits que l'évaluation de l'AERES reconnaisse les atouts réels de cette spécialité. Pour renforcer un point fort de la formation, l’insertion professionnelle des étudiants, pendant les stages, et à la sortie, lors de leur recherche de CDI, nous avons impulsé la création, par les étudiants du master CIIEE, de l’association HERMES. Cette association des « étudiants en commerce international de l’UFR Langues et Civilisations », vise à regrouper les étudiants en cours et les anciens, créant ainsi un réseau, outil privilégié d’interaction avec les entreprises et les professionnels.

Réponse aux points faibles

Le faible nombre d’interventions de professionnels, surtout en M2, est principalement du à la faiblesse de la rémunération des intervenants vacataires. Celle-ci rend nos propositions de recrutement difficiles. Nous avons cependant réussi à recruter début 2008-2009, une nouvelle professionnelle en « négociation commerciale interculturelle ». La précédente étant partie à la fin de l’année universitaire 2007-2008, trouvant sans difficulté ailleurs meilleure rémunération et plus de prestige.

Concernant l'adossement à la recherche, nous sommes éminemment favorables au recrutement des enseignants-chercheurs, maîtres de conférence ou professeurs des universités, qui nous font défaut dans la mesure où leur profil est orienté « LEA ».

Afin d'améliorer le taux de réussite en M2, la solution mise en place dès 2008-2009, a été d'avancer le début de la préparation du mémoire de « projet professionnel tutoré » (PPT) de M2 à la fin du M1 (choix du sujet et du tuteur et début du tutorat dès l’été). Ce PPT était auparavant préparé en même temps que le stage et la rédaction du rapport de stage, au

deuxième semestre du M2, d’où un télescopage et un mise en difficulté des étudiants.

Les domaines de recherche des laboratoires liés à l’UFR sont assez éloignés du contenu de formation de cette spécialité. Ceci rend difficile les passerelles. L’interaction avec la voie recherche se fait naturellement par l’intervention de nos enseignants-chercheurs dans les enseignements de la spécialité.

Réponse aux recommandations

Afin de renforcer l'équipe pédagogique un professeur agrégé en « économie et gestion », spécialisé en « commerce international » a été recruté pour la rentrée 2009. Par ailleurs, une demande d’une création de poste supplémentaire en « marketing international » a été présentée au conseil d’UFR.

L'intégration de la spécialité dans la mention s’effectue déjà, dans la mesure du possible, avec l’autre spécialité professionnelle « traduction spécialisée » mais elle est plus difficile avec les spécialités orientées recherche.

Spécialité : Traduction spécialisée Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale

Nous sommes globalement d’accord avec l'appréciation faite par l'AERES et nous avons d'ores et déjà pris plusieurs mesures qui nous ont déjà permis de progresser. Nous avons mis en place un conseil de perfectionnement. Il est constitué de 4 enseignants-chercheurs et de 2 PAST, traducteurs et/ou interprètes actuellement en poste à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée. Les échanges avec les autres professionnels intervenant de la formation, nous permettent de suivre les évolutions de la profession et d'y adapter nos enseignements. Par ailleurs, notre candidaturee au « Label European Master in Translation » de la Direction Générale de la Traduction (DGT) de la Commission Européenne nous a permis de faire un diagnostic précis de nos forces et de nos faiblesses. Cette candidature nous contraint à respecter le référentiel de compétences établi par la DGT, et notamment à travailler davantage encore sur les dispositifs d'insertion professionnelle.

Réponse aux points faibles

Il est fait référence :

 au manque de lisibilités de l' originalité des parcours par rapport à l’offre de la région. Nous considérons que dans le projet de demande d’habilitation pour 2010, nous avons pris en compte cette remarque en mettant par exemple l’accent sur l’option traduction audiovisuelle et en renforçant les enseignements en traduction éditoriale mutualisés avec les spécialités recherche, langue et civilisation.

Notre positionnement par rapport aux établissements voisins peut se résumer dans le pari de la pluridisplinarité. Face aux autres formations de l'est parisien, - Paris 7 (fortement tournée vers les industries de la langue), Paris 3 (orientée vers la traduction juridique) et Paris 12 (ouverture rentrée 2010, spécialité seulement en M2, avec un accent plus fort sur les métiers de la rédaction que sur ceux de la traduction) - nous avons estimé que nos étudiants avaient de meilleures chances d'insertion professionnelle s'ils étaient familiers de l'ensemble des métiers de la traduction. Dans leur recherche de stage comme dans leur recherche d'emploi , ils sont en mesure de répondre à un plus grand nombre d'offres

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d'emploi. La profession est en constante évolution, la capacité à réorienter ou créer sa propre activité est le facteur décisif de la réussite: nous avons voulu donner à nos diplômés la chance de pouvoir travailler dans des secteurs et pour des clients très divers.

Conscients que ce parti-pris peut comporter un déficit de spécialisation dans tel ou tel domaine, nous avons mis l'accent sur la formation aux techniques et méthodologies de différents métiers de la traduction et sensibilisons nos étudiants à la nécessité de la formation continue et les aidons à mettre en œuvre des stratégies d'auto-formation efficaces qui leur seront utiles tout au long de leur carrière. Les professionnels intervenant dans la formation exercent des métiers différents (directeur d'agence, traducteur juridique, interprète, rédacteur technique, etc) et les formations mises en place en collaboration avec le service de la formation continue du syndicat national des traducteurs professionnels donnent à nos étudiants une excellente vue des conditions réelles de l'exercice du métier.

Cette démarche nous semble porter ses fruits. L'enquête d'insertion que nous avons réalisée dans le cadre de notre candidature au label EMT de la DGT, montre que nos diplômés travaillent dans des secteurs très divers (traduction audiovisuelle, traduction médicale, gestion de projets, traducteur salariés de grands groupes industriels, traduction institutionnelle, traducteurs indépendants, etc.).

 à la grande fluctuation des effectifs. Les chiffres ne reflètent pas la réalité étant donné que nous avons de nombreux étudiants Erasmus et que, certaines années, le parcours « anglais-allemand » n'est pas ouvert, faute d'un nombre suffisant de candidat (M2 en 2005-2006, M1 en 2008-2009). L'ouverture du parcours « anglais-chinois » à la rentrée 2010, devrait permettre de neutraliser en partie ces fluctuations.

Par ailleurs les fluctuations des effectifs et des taux de réussite de M2 sont dus à des redoublement d'étudiants n'ayant pas réussi mener à bien la rédaction de leur mémoire-glossaire de fin d'études concomitamment à leur stage. Forts de ce constat nous avons, depuis la rentrée 2007 articulé la préparation de ce mémoire de fin d'études sur les enseignements de M1, de sorte que les étudiants murissent leur démarche scientifique et terminologique sur plusieurs semestres, sous le contrôle de leur directeur. Ce travail porte ses fruits puisque pour 2009-2010, toutes les soutenances ont eu lieu en juin (42%) ou sont programmées en septembre.

Domaine Droit, Économie, Gestion

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N°demande : S3100016406

Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Expertise économique Note de l’AERES : B

Réponse à l’appréciation générale.

Le mention de master « expertise économique » se situe dans la continuité de la mention de licence « économie et gestion » de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée. Cette mention de licence se caractérise par un parcours commun pour les étudiants d’économie et de gestion au cours des deux premières années de leur cursus.

Pour la troisième année deux parcours sont individualisés pour les étudiants qui se destinent à une carrière, ou à une prolongation d’étude en Master, soit en économie, soit en gestion.

Le parcours « économie » de la 3ème année de la licence est principalement axé sur l’apprentissage et l’approfondissement des théories économiques (économie du travail et de l’emploi, économie internationale, théories de la croissance, développement durable) ainsi que sur l’initiation aux techniques statistiques et économétriques. Par ailleurs, des compétences en analyse économique des organisations sont acquises à travers la rédaction encadrée d’un rapport de stage et la réalisation d’une expertise économique appliquée (analyse conjoncturelle, sectorielle).

Les étudiants qui suivent ce parcours sont donc préparés à aborder la mention de master

« expertise économique » dont les spécialités concernent l’emploi et le travail d’une part, et le développement économique d’autre part. Ils acquièrent également en troisième année de licence les bases des techniques quantitatives qui sont ensuite développées et approfondies au niveau M1 et M2.

Pour ce qui est du contenu des cours, ils allient aussi bien en M1 qu’en M2 des éléments d’analyse économique avancée et des outils d’expertise économique tels que l’analyse statistique, l’économétrie, l’informatique appliquée à la gestion des données économiques.

L’idée fondamentale est que la maîtrise des outils d’expertise doit reposer sur une bonne conceptualisation des phénomènes économiques et sociaux qui sont étudiés.

En raison de cette orientation, chaque année certains étudiants effectuent leur stage dans un laboratoire d’études et de recherche (par exemple au Centre d’Etudes de l’Emploi avec lequel les liens sont étroits) qui donne lieu à des mémoires orientés vers la recherche. Les étudiants qui effectuent ce type de stage poursuivent souvent en thèse. Si le flux des étudiants qui sont dans ce cas demeure modeste, il devrait s’améliorer avec la réorganisation de l’école doctorale. En effet, en raison des évolutions récentes (création du PRES « Université Paris-Est »), l’école doctorale ETE (Entreprise Travail Emploi) dont faisait partie jusqu’à présent le Master est remplacée par une école doctorale recentrée autour de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée et l’université Paris 12 Val de Marne. Cette école devrait permettre un renforcement des coopérations en matière de recherche et d’encadrement de doctorants des deux universités.

Réponse aux points faibles

Les débouchés des étudiants concernant les années passées ne portent que sur la spécialité existante « expertise de l’emploi et des compétences ». Le taux d’insertion à six mois des diplômés de la spécialité recensé par l’OFIPE (Observatoire des Formations,

Insertion Professionnelle, Evaluation) est supérieur à 90% pour les deux dernières promotions. Ces débouchés sont souvent liés à la compétence en techniques quantitatives acquise par les étudiants : administrateur de bases de données, chargé d’études de statistiques économiques. Des débouchés faisant appel à des compétences plus générales sont également observés : conseiller ANPE, consultant ou expert en organisation.

D’une manière générale, au niveau du M2 pour la spécialité « expertise de l’emploi et des compétences», mais également pour la spécialité « expertise du développement et management des projets internationaux » dont la co-habilitation pourrait être envisagée dans un proche avenir avec l’université Paris 12 Val de Marne, la pratique systématique de stage de 3 à 6 mois à partir du mois de mars de chaque année devrait renforcer l’adéquation entre la formation dispensée et les débouchés professionnels. Dans cette perspective, il faut mentionner que, pour l’ensemble de la mention « expertise économique », l’agrément pour l’apprentissage a été demandé et obtenu au début de l’année 2009. L’objectif est de réaliser le passage progressivement. Il devrait être effectif dès la rentrée 2009 pour la spécialité « expertise de l’emploi et des compétences ».

Une telle évolution va dans le sens de pratiques qui sont devenues courantes dans les entreprises, cabinets de consultants, mais aussi dans les organisations publiques ou parapubliques chargées de la politique de l’emploi (au niveau national, mais aussi au niveau départemental, voire local) et plus généralement de l’administration économique.

Elle va surtout à la rencontre d’une demande croissante des étudiants pour des formations professionnalisantes.

Réponse aux recommandations.

Les analyses de l’AERES concernant les similitudes qui apparaissent entre la spécialité

« expertise et ingénierie du développement » dont la création était demandée, et la spécialité « expertise économique et gestion des projets internationaux » existant à l’université Paris 12 Val de Marne ont été prises en compte par les responsables du master de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée. De fait, les remarques sur ce point ont été anticipées puisque des discussions sont en cours depuis plusieurs mois entre les porteurs de projets des deux universités pour parvenir à une proposition de co-habilitation des deux spécialités qui pourrait prendre le nom de « expertise du développement et management des projets internationaux ». Ce projet, en attente d’examen par les instances universitaires, est détaillé ci-dessous dans la partie réservée à cette spécialité.

La nouvelle architecture de la mention de master « expertise économique » de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée comprendrait donc un tronc commun en M1 qui permettrait aux étudiants de choisir en M2 entre la spécialité « expertise de l’emploi et des compétences » propre à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée et une spécialité « expertise du développement et management des projets internationaux» co-habilitée avec l’université Paris 12 Val de Marne.

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Spécialité : Expertise de l’emploi et des compétences Note de l’AERES : A

Réponse aux points faibles et aux recommandations