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Recommandations de l’OMS Sur les soins intrapartum pour une expérience positive de l’accouchement

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Academic year: 2022

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Recommandations de l’OMS

Sur les soins intrapartum pour une expérience positive de

l’accouchement

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Recommandations de l’OMS

Sur les soins intrapartum pour une

expérience positive de l’accouchement

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© Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional de l’Afrique, 2021

Certains droits réservés. La présente publication est disponible sous la licence Creative Commons Attribution – Pas d’utilisation commerciale – Partage dans les mêmes conditions 3.0 IGO (CC BYNC-SA 3.0 IGO ;

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Citation suggérée Brazzaville. Recommandations de l’OMS sur les soins intrapartum pour une expérience positive de l’accouchement. Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional de l’Afrique, 2021. Licence : CC BY-NC-SA 3.0 IGO.

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Conception par : minimum graphics  

La publication a été initialement publiée en anglais par l’Organisation mondiale de la Santé à Genève en 2018, sous le titre WHO recommendations on intrapartum care for a positive childbirth experience (ISBN : 978-92-4-155021-5)

Recommandations de l’OMS sur les soins intrapartum pour une expérience positive de l’accouchement ISBN 978-929031336-6

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Table deS maTreS

Table des matières

Avant-propos v

Remerciements vi

Acronymes et abréviations vii

Résumé d’orientation 1

Introduction 1

Public visé 1

Méthodes d’élaboration des recommandations 2

Recommandations 2

1. Cadre général 10

1.1 Public visé 11

1.2 Champ d’application des recommandations 11

2. Méthodes 12

2.1 Groupe d’orientation de l’OMS 12

2.2 Groupe d’élaboration des directives 12

2.3 Groupe d’évaluation externe 12

2.4 Groupe de travail technique 12

2.5 Partenaires et observateurs externes 13

2.6 Identification des questions et des critères de jugement prioritaires 13 2.7 Intégration de recommandations reprises de précédentes publications de l’OMS 15

2.8 Objet et approche 15

2.9 Identification et extraction d’éléments factuels 16

2.10 Évaluation de la qualité et classement des éléments factuels 17

2.11 Formulation des recommandations 18

2.12 Prise de décision lors des réunions du Groupe d’élaboration des directives 19

2.13 Déclaration d’intérêt des contributeurs externes 20

2.14 Préparation des documents et examen par des pairs 20

2.15 Présentation du contenu des recommandations 21

3. Données factuelles et recommandations 22

3.1 Soins durant le travail et l’accouchement 22

3.2 Premier stade du travail 42

3.3 Deuxième stade du travail 149

3.4 Troisième stade du travail 195

3.5 Soins du nouveau-né 198

3.6 Soins de la femme après la naissance 201

4. Mise en application de la présente directive : présentation du modèle de soins intrapartum

de l’OMS 204

5. Implication pour la recherche 207

6. Diffusion 209

7. Problèmes d’applicabilité 211

7.1. Impact attendu de la directive sur l’organisation des soins intrapartum 211

7.2. Surveillance et évaluation de l’impact de la directive 211

8. Mise à jour de la directive 212

9. Références 213

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Recommandations de l’oms suR les soins intRapaRtum pouR une exRience positive de l’accouchement

Annexe 1 Questions prioritaires relatives à la directive et résultats 221 Annexe 2. Experts externes et membres du personnel de l’OMS ayant participé à l’élaboration de

la présente directive 225

Annexe 3. Résumé des déclarations d’intérêts des membres du groupe d’élaboration des directives et du groupe de travail technique et de la façon dont elles ont été gérées 229 Annexe 4. Implementation Considérations de mise en œuvre spécifiques à chacune des

Recommandations 233 Web annex. Evidence base (WHO/RHR/18.04; available at

http://www.who.int/reproductivehealth/publications/intrapartum-care-guidelines/en/)

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avanT-propoS

Avant-propos

La dernière publication par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’un guide technique consacré aux soins des femmes enceintes en bonne santé et de leur bébé remonte à plus de vingt ans – Les soins liés à un accouchement normal : guide pratique. Depuis, le panorama des services de maternité a considérablement changé. Aujourd’hui, dans le monde, les femmes sont plus nombreuses à accoucher au sein d’établissements de santé. Pourtant, en raison de la qualité sous-optimale des soins, les résultats sanitaires souhaités ne sont toujours pas atteints. Si, à certains endroits, les interventions fournies aux femmes sont trop rares et trop tardives, dans d’autres milieux, elles sont trop nombreuses et dispensées trop tôt.

L’OMS a publié plusieurs recommandations concernant certains aspects de la prise en charge de

l’accouchement et les principales causes de mortalité et de morbidité maternelles et néonatales en réponse aux besoins des pays. Le programme mondial ne met plus uniquement l’accent sur la survie de la mère et de son nouveau-né. Il vise également à leur assurer l’atteinte de leur plein potentiel en matière de santé et de bien-être et un avenir prospère. La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent (2016-2030) ainsi que le mouvement Chaque femme, chaque enfant catalysent ces efforts. En outre, le troisième objectif du Programme de développement durable à l’horizon 2030 confirme l’engagement mondial à donner les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.

L’une des priorités stratégiques de l’OMS en vue d’atteindre les cibles des ODD dans les cinq prochaines années est d’apporter son soutien aux pays afin de renforcer leurs systèmes de santé et d’accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle. L’OMS apporte son soutien aux pays afin de garantir que toutes les personnes et communautés puissent utiliser et accéder à des services de santé qui couvrent aussi bien la promotion de la santé que la prévention et les soins curatifs, qui répondent à leurs besoins, et soient efficaces et de qualité suffisante sans les exposer à des difficultés financières. La création d’un ensemble de services essentiels couvrant un large spectre de spécialités, notamment la santé reproductive, maternelle, néonatale, de l’enfant et de l’adolescent, permettant d’identifier une série d’indicateurs de prestation de services de base en vue de leur utilisation pour mesurer les progrès vers l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, fait partie intégrante de ces efforts.

Le présent document est un ensemble unifié de recommandations nouvelles et existantes sur les soins essentiels devant être dispensés à toutes les femmes enceintes et leur bébé au cours du travail et de l’accouchement, quel que soit le milieu socio-économique. Il promeut la création d’un ensemble d’interventions essentielles pour assurer un accouchement qui soit non seulement sûr mais qui s’avère également une expérience positive pour les femmes et leur famille. Il souligne dans quelle mesure les soins centrés sur la femme peuvent optimiser la qualité des soins liés au travail et à l’accouchement grâce à une approche holistique basée sur les droits humains. Les recommandations, qui présentent un nouveau modèle de soins intrapartum pouvant être adapté aux contextes spécifiques de chaque pays, permettent de réaliser des économies substantielles grâce à la réduction des interventions non nécessaires pendant le travail et l’accouchement.

Nous encourageons les prestataires de soins à adopter et adapter ces recommandations car elles constituent une base solide pour la fourniture chez la femme et son nouveau-né de soins complets, centrés sur la

personne et fondés sur les éléments factuels.

Princess Nothemba Simelela Sous-Directrice générale

Groupe Famille, femmes, enfants et adolescents Organisation mondiale de la Santé

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Recommandations de l’oms suR les soins intRapaRtum pouR une exRience positive de l’accouchement

Remerciements

Les Départements de Santé et recherche génésique, et Santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) remercient chaleureusement les nombreuses personnes et organisations qui ont contribué à l’élaboration du présent document.

Olufemi Oladapo, Mercedes Bonet et A. Metin Gülmezoglu, travaillant au sein du Département Santé et recherche génésique, sont à l’initiative des travaux de rédaction de ces recommandations. Olufemi Oladapo s’est chargé de la coordination du projet d’élaboration des recommandations. Ana Pilar Betrán, Mercedes Bonet, A. Metin Gülmezoglu, Olufemi Oladapo, João Paulo Souza et Joshua Vogel, du Département Santé et recherche génésique, et Maurice Bucagu et Anayda Portela, du Département Santé de la mère, du nouveau- né et l’enfant et de l’adolescent, composaient le Groupe d’orientation de l’OMS, en charge du processus d’élaboration des recommandations. Les personnes suivantes, travaillant au siège de l’OMS, ont contribué à l’élaboration des recommandations à diverses étapes du processus : Rajat Khosla, Frances McConville et Özge Tunçalp. Mavjuda Babamuradova, Karima Gholbzouri, Bremen De Mucio, Mari Nagai et Leopold Ouedraogo, agissant en qualité de conseillers régionaux de l’OMS, ont participé aux consultations techniques portant sur les recommandations.

L’OMS remercie également sincèrement Hany Abdel-Aleem, Fernando Althabe, Melania Amorim, Michel Boulvain, Aparajita Gogoi, Tina Lavender, Silke Mader, Suellen Miller, Rintaro Mori, Hiromi Obara, Oladapo Olayemi, Robert Pattinson, Harshad Sanghvi, Mandisa Singata-Madliki, Jorge E. Tolosa et Hayfaa Wahabi, qui composaient le Groupe d’élaboration des directives (GED), ainsi que Pisake Lumbiganon et James Neilson, qui ont présidé les consultations techniques.

Nous souhaitons par ailleurs exprimer notre gratitude aux nombreuses parties prenantes internationales pour leurs retours tout au long de la phase de cadrage du processus d’élaboration des recommandations.

Nous remercions particulièrement les auteurs des revues systématiques Cochrane utilisées dans le cadre des présentes recommandations pour leur assistance et leur collaboration dans leur préparation ou leur actualisation.

Merci aux experts du Groupe de travail technique pour leur soutien méthodologique : Edgardo Abalos, Debra Bick, Meghan Bohren, Monica Chamillard, Virginia Diaz, Soo Downe, Therese Dowswell, Kenneth Finlayson, Frances Kellie, Theresa Lawrie, Julia Pasquale, Elham Shakibazadeh et Gill Thomson. Therese Dowswell et Frances Kellie ont coordonné l’actualisation des revues systématiques Cochrane pertinentes, et Edgardo Abalos, Monica Chamillard, Virginia Diaz et Julia Pasquale se sont chargés d’évaluer la qualité des éléments de preuve de ces revues. Edgardo Abalos, Debra Bick, Meghan Bohren, Soo Downe, Kenneth Finlayson, Elham Shakibazadeh et Gill Thomson ont dirigé les équipes chargées de mener des revues systématiques supplémentaires afin d’éclairer les recommandations. Theresa Lawrie a effectué une double vérification des profils des éléments factuels de toutes les revues systématiques et, avec le concours d’autres membres du groupe de travail technique, elle a préparé un résumé des résultats ainsi que les cadres décisionnels fondés sur les éléments factuels. Theresa Lawrie et Olufemi Oladapo ont rédigé la version finale des recommandations, qui a été soumise à relecture par des membres du Groupe d’orientation et du Groupe d’élaboration des recommandations de l’OMS.

Nous sommes également reconnaissants envers les observateurs suivants, qui ont participé à la dernière consultation technique en représentation de diverses organisations : Diogo Ayres-de-Campos, de la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO), Mechthild M. Gross, de la Confédération internationale des sages-femmes (ICM), Petra ten Hoope-Bender, du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Mary Ellen Stanton, de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), et Alison Wright du Collège royal des obstétriciens et gynécologues (RCOG). Blami Dao, Justus Hofmeyr, Caroline Homer, Vanora Hundley, Barbara Levy et Ashraf Nabhan composaient le comité de lecture du présent document, en tant que membres du Groupe d’évaluation externe.

L’USAID et le Programme spécial de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine (HRP), un programme coparrainé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale et exécuté par l’OMS, ont financé ces travaux. Les Fonds Français Muskoka ont financé la traduction du présent document en Français. Les présentes recommandations n’ont en aucun cas été influencées par les points de vue des organismes de financement. Édition : Green Ink, Royaume-Uni.

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acronymeS eT abréviaTionS

Acronymes et abréviations

A I Auscultation intermittente ECR Essai clinique randomisé

ECRg Essai clinique randomisé par grappes DM Différence moyenne

FIGO Fédération internationale des gynécologues et obstétriciens GED Groupe d’élaboration des directives

GRADE Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation

GREAT Guideline-driven, Research priorities, Evidence synthesis, Application of evidence, and Transfer of knowledge

GRC Comité d’examen des directives HPP Hémorragie du postpartum

HRP Programme spécial PNUD/UNFPA/UNICEF/OMS/Banque mondiale de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine

IC Intervalle de confiance

ICM Confédération internationale des sages-femmes IM Intramusculaire

IV Intraveineuse

MCA Département Santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent (de l’OMS) OMS Organisation mondiale de la Santé

ONG Organisation non gouvernementale OR odds ratio

PCG Groupe Cochrane sur la grossesse et l’accouchement (de l’organisation Cochrane) PICO Population (P), intervention (I), comparator (C), outcome (O)

PMNCH Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant PRFI Pays à revenu faible ou intermédiaire

RAM Rupture artificielle des membranes RCF Rythme cardiaque fœtal

RCOG Collège royal des obstétriciens et gynécologues RHR Département Santé et recherche génésique (de l’OMS) RR Risque relatif

SMR Soins maternels respectueux

UNFPA Fonds des Nations Unies pour la population UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’enfance USA États-Unis d’Amérique

USAID Agences des États-Unis pour le développement international VIH Virus de l’immunodéficience humaine

(9)
(10)

Sumé

Résumé

Introduction

Sur les quelque 140 millions de naissances qui se produisent dans le monde chaque année, la plupart concernent des femmes sans facteurs de risque de complications pour elles-mêmes ou leur enfant au début et au cours du travail. Toutefois, l’accouchement reste un moment critique pour la survie des femmes et de leur enfant, dans la mesure où le risque de morbidité et de mortalité peut augmenter considérablement si des complications surviennent. Conformément aux cibles du troisième objectif de développement durable – assurer des vies en bonne santé et promouvoir le bien-être pour tous à tout âge – et à la nouvelle stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents (2016–2030), les programmes mondiaux élargissent leur champ d’action pour garantir que les femmes et leur bébé survivent non seulement aux complications à l’accouchement si elles surviennent, mais aussi qu’ils se portent bien et atteignent leur plein potentiel de santé et d’espérance de vie.

Malgré les débats et recherches considérables depuis plusieurs années, le concept de « travail ou d’accouchement normal » n’est pas universel ou standardisé. Ces deux dernières décennies ont vu croître substantiellement l’application d’une variété de pratiques d’accouchement visant à initier, accélérer, achever, réguler ou contrôler le processus physiologique de l’accouchement, dans l’objectif d’améliorer les résultats pour les femmes et leur enfant. Cette médicalisation croissante des pratiques associées à l’accouchement a tendance à amoindrir la propre capacité de la femme à donner naissance ainsi qu’à produire des effets négatifs sur son expérience de l’accouchement. En outre, l’utilisation croissante d’interventions liées à l’accouchement, en l’absence d’indications claires, continue à creuser le fossé de l’équité en matière de santé entre les milieux à ressources élevées et les milieux à faibles ressources.

Le présent document aborde ces enjeux en identifiant les pratiques les plus communément utilisées pendant les accouchements afin d’établir des normes de bonnes pratiques en vue d’un travail et d’un accouchement sans complications.

Il aborde le concept du vécu des soins comme un aspect essentiel à prendre en considération pour assurer une prise en charge de qualité du travail et de l’accouchement ainsi que de meilleurs résultats quant aux soins centrés sur la femme, et non

simplement comme un aspect complémentaire aux pratiques cliniques de routine. Il est pertinent pour toutes les femmes enceintes en bonne santé et leurs enfants et prend en compte le fait que l’accouchement est un processus physiologique réalisable sans complications pour la plupart des femmes et leur bébé.

Ce document pose l’« expérience positive de l’accouchement » comme une finalité majeure pour toutes les femmes en travail. Il définit une expérience positive de l’accouchement comme une expérience qui doit remplir ou dépasser les attentes et croyances sociales, culturelles et personnelles existantes d’une femme. Il s’agit notamment de donner naissance à un enfant en bonne santé dans un environnement clinique et psychologique sûr, avec le soutien pratique et émotionnel continu d’un/-e ou de plusieurs accompagnant/e(s) et d’un personnel clinique bienveillant et compétent sur le plan technique. Il part du principe que la plupart des femmes désirent vivre un travail et un accouchement physiologiques, et éprouver un sentiment de réussite personnelle et de contrôle en participant à la prise de décision, même lorsque des interventions médicales sont nécessaires ou souhaitées.

Les présentes directives, actualisées, exhaustives et unifiées sur les soins intrapartum essentiels, réunissent les recommandations nouvelles et existantes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui, prises ensemble, garantiront des soins de bonne qualité basés sur des éléments factuels, quel que soit le milieu ou le niveau de soins de santé.

Les recommandations présentées dans le présent document ne sont pas spécifiques à un pays ou une région et prennent en considération les variations qui existent globalement au niveau des services de santé disponibles dans et entre les pays. Elles soulignent l’importance des soins centrés sur la femme pour optimiser l’expérience du travail et de l’accouchement pour les femmes et leur enfant grâce à une approche holistique et basée sur les droits humains. Le document présente un modèle général de soins intrapartum qui tient compte de la nature complexe et variée des modèles de soins et de pratiques contemporaines les plus courants.

Public visé

Les présentes recommandations visent à éclairer l’élaboration de politiques de santé et de protocoles cliniques pertinents au niveau national et local.

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Recommandations de l’oms suR les soins intRapaRtum pouR une exRience positive de l’accouchement

Par conséquent, le public cible inclut les décideurs politiques en matière de santé publique au niveau national et local, les responsables de la mise en œuvre des programmes de santé de la mère et de l’enfant, les responsables des établissements de santé, les organisations non gouvernementales (ONG), les organisations professionnelles impliquées dans la planification et la gestion de services de santé pour la mère et l’enfant, les professionnels de santé (comprenant le personnel infirmier, les sages-femmes, les médecins

généralistes et les obstétriciens) et le personnel académique impliqué dans la formation des professionnels de santé.

Méthodes d’élaboration des recommandations

Dans l’ensemble de ce document, le terme « femme enceinte en bonne santé » est utilisé pour décrire les femmes et les adolescentes enceintes n’ayant aucun facteur de risque identifié pour elles-mêmes ou leur bébé, et qui semblent par ailleurs en bonne santé.

Les présentes recommandations ont été formulées selon les modes opératoires normalisés établis dans le WHO handbook for guideline development.

Brièvement, cela inclut : i) l’identification des questions et critères de jugement prioritaires ; ii) la recherche et la synthèse des éléments factuels ; iii) l’évaluation des éléments factuels ; iv) la formulation de recommandations ; et v) la planification de la mise en œuvre, la diffusion, l’évaluation de l’impact et la mise à jour des recommandations.

La qualité des éléments scientifiques sur lesquels se basent les recommandations a fait l’objet d’une cotation selon l’approche GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation) et CERQual (Confidence in the Evidence from Reviews of Qualitative research), pour les éléments quantitatifs et qualitatifs, respectivement.

Des revues systématiques actualisées ont servi à préparer les profils des éléments factuels pour les questions prioritaires analysées. Le cadre GRADE EtD (Evidence to Decision), un outil d’utilisation d’éléments factuels pour la prise de décision qui inclut les critères relatifs aux effets, aux valeurs, aux ressources, à l’équité, à l’acceptabilité et à la faisabilité des interventions, a été utilisé pour guider la formulation des recommandations par le Groupe d’élaboration des directives (GED) – un groupe d’experts internationaux constitué dans le but d’élaborer ce document– lors de deux consultations techniques en mai et en septembre 2017. En outre, les recommandations pertinentes provenant de directives OMS existantes approuvées par le comité d’examen des directives (GRC) ont été systématiquement identifiées et intégrées dans ce

guide dans le but de fournir un document complet aux utilisateurs finaux.

Recommandations

Les consultations techniques de l’OMS ont permis de formuler 56 recommandations concernant les soins intrapartum : 26 d’entre elles sont de nouvelles recommandations et les 30 autres sont tirées de recommandations OMS existantes. Les recommandations sont présentées en fonction du contexte intrapartum pour lequel elles sont pertinentes, c’est-à-dire pour les soins tout au long du travail et de l’accouchement, les soins pendant le premier stade du travail, les soins pendant le deuxième stade du travail et les soins pendant le troisième stade du travail, les soins immédiats du nouveau-né et les soins immédiats de la femme après l’accouchement. D’après les évaluations basées sur le critère GRADE EtD, qui en ont guidé la formulation, et dans certains cas, selon le contexte spécifique, le GED a classé chaque recommandation dans l’une des catégories définies ci-dessous :

Recommandée : cette catégorie indique que l’intervention ou l’option devrait être mise en œuvre.

Non recommandée : cette catégorie indique que l’intervention ou l’option ne devrait pas être mise en œuvre.

Recommandation seulement dans un contexte spécifique : cette catégorie indique que

l’intervention ou l’option s’applique uniquement pour la situation, l’environnement ou la

population spécifiés dans la recommandation, et devrait seulement être mise en œuvre dans ces contextes précis.

Recommandation sulement dans un contexte de recherche rigoureuse : cette catégorie indique qu’il existe des incertitudes importantes pour cette intervention ou option. Dans ces cas, la mise en œuvre peut quand même avoir lieu à grande échelle, à condition qu’elle se fasse sous forme de recherche capable de répondre aux questions et incertitudes non résolues liées à la fois à l’efficacité de l’intervention ou de l’option, et à son acceptabilité ou faisabilité.

Pour garantir que chaque recommandation soit correctement comprise et appliquée dans la pratique, les experts ont apporté des précisions complémentaires, le cas échéant. Lorsque le Groupe d’élaboration des directives (GED) a recommandé une intervention ou une option limitée à un contexte spécifique ou seulement dans le cadre de la recherche rigoureuse, des

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précisions supplémentaires ont été incluses sur le contexte particulier et sur les enjeux clés à examiner, respectivement. Les utilisateurs de ces recommandations devraient se référer auxdites précisions, présentées directement sous chaque recommandation dans la version complète du document. Les recommandations sur les soins intrapartum pour une expérience positive de l’accouchement sont résumées dans le tableau ci- dessous.

Lors des consultations techniques, les

considérations relatives à la mise en œuvre de chaque recommandation et de l’ensemble des recommandations ont été examinées. Le Groupe d’élaboration des directives a convenu que, pour garantir aux femmes et à leur nouveau-né une expérience positive de l’accouchement, les recommandations incluses dans ce document devraient être mises en œuvre en tant qu’ensemble de soins dans tous les contextes par des

professionnels de santé bienveillants, compétents et motivés, travaillant dans un environnement où les ressources matérielles essentielles sont disponibles.

Les systèmes de santé devraient chercher à mettre en place ce modèle OMS de soins intrapartum pour permettre à toutes les femmes d’accéder aux soins centrés sur la femme qu’elles souhaitent et dont elles ont besoin, et apporter une base solide à ces soins, selon une approche basée sur les droits humains.

Les produits dérivés de ce guide incluront des outils de surveillance du travail pour leur utilisation à différents niveaux de soins. Conformément au processus de mise à jour des directives de l’OMS relatives à la santé maternelle et périnatale, un processus continu et systématique d’identification et de réduction des insuffisances en matière de données sera utilisé dès que les recommandations seront mises en œuvre. Dans le cas où de

nouveaux éléments factuels (qui pourraient potentiellement affecter la base factuelle actuelle pour une recommandation) seraient identifiés, la recommandation sera mise à jour. L’OMS accueille favorablement les suggestions portant sur des questions supplémentaires à inclure dans les futures mises à jour des présentes recommandations.

Sumé

(13)

Recommandations de l’oms suR les soins intRapaRtum pouR une exRience positive de l’accouchement

Liste récapitulative des recommandations de l’OMS concernant les soins intrapartum pour une expérience positive de l’accouchement

Option de soin Recommandation Type de

recommandation Soins durant le travail et l’accouchement

Soins maternels

respectueux 1. Les soins maternels respectueux, qui consistent à assurer à toutes les femmes un accès à des soins de santé dédiés qui préservent leur dignité, leur intimité et leur confidentialité, leur garantissent l’absence de préjudices et de mauvais traitements et leur permettent des choix éclairés et un soutien continu pendant le travail et l’accouchement, sont recommandés.

Recommandée

Communication

effective 2. Une communication effective entre les prestataires de soins de maternité et les femmes qui accouchent, au moyen de méthodes simples et culturellement acceptables, est recommandée.

Recommandée

Accompagnement durant le travail et l’accouchement

3. Il est recommandé que les femmes soient accompagnées par une personne de leur choix tout au long du travail et de l’accouchement.

Recommandée

Continuité des

soins 4. Des modèles de continuité des soins sous la direction de sages-femmes, dans lesquels une sage-femme connue ou un petit groupe de sages-femmes connu soutient une femme sur l’ensemble du continuum constitué par les périodes prénatale, intrapartum et postnatale sont recommandés pour les femmes enceintes dans les situations où les programmes de maïeutique fonctionnent bien.a

Recommandation spécifique au contexte

Premier stade du travail Définitions de la phase de latence et de la phase active du premier stade du travail

5. L’utilisation des définitions suivantes des premières phases du travail : phase de latence et phase active, est recommandée pour la pratique.

— La phase de latence (du premier stade du travail) est une période qui se caractérise par des contractions utérines douloureuses et des modifications variables du col

comprenant un certain degré d’effacement et une progression lente de la dilatation allant jusqu’à 5 cm pour le premier accouchement ainsi que pour les suivants.

— La phase active (du premier stade du travail) est une période qui se caractérise par des contractions utérines douloureuses régulières, un degré important d’effacement du col de l’utérus et une dilatation du col de l’utérus plus rapide allant de 5 cm à la dilatation complète pour le premier accouchement ainsi que pour les suivants.

Recommandée

Durée du premier

stade du travail 6. Les femmes devraient être informées que la durée standard de la phase de latence n’a pas été établie et peut grandement varier d’une femme à l’autre. Toutefois, la durée de la phase active (de 5 cm de dilatation jusqu’à dilatation complète) ne dépasse généralement pas 12 heures pour les premiers accouchements, et 10 heures pour les accouchements suivants.

Recommandée

a Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS concernant les soins prénatals pour que la grossesse soit une expérience positive.

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Option de soin Recommandation Type de

recommandation Progression du

premier stade du travail

7. En cas de début de travail spontané, le seuil de vitesse de dilatation cervicale de 1 cm/heure au cours de la phase active du premier stade du travail (représenté par la ligne d’alerte du partogramme) n’est pas suffisamment précis pour identifier les femmes présentant des risques de dystocie et n’est donc pas recommandé à cette fin.

8. Une vitesse de dilatation de 1 cm/heure au minimum au cours de la phase active est peu réaliste et trop rapide pour certaines femmes et n’est donc pas recommandée pour identifier la progression normale du travail. La seule dilatation du col de l’utérus à une vitesse inférieure à 1 cm/heure ne devrait pas être une indication systématique pour une intervention obstétricale.

9. Le travail peut ne pas s’accélérer naturellement avant qu’un seuil de dilatation du col de l’utérus de 5 cm ne soit atteint. Par conséquent, l’utilisation d’interventions médicales pour accélérer le travail et l’accouchement (comme l’administration d’ocytocine ou la césarienne) avant ce seuil n’est pas recommandée lorsque l’état de la mère et celui du fœtus sont rassurants.

Non recommandée

Non recommandée

Non recommandée

Politique d’admission en salle de travail

10. Pour les femmes enceintes en bonne santé chez qui le travail s’est déclenché spontanément, une politique d’attente du début de la phase active du premier stade de travail pour l’admission en salle de travail est recommandée uniquement dans un contexte de recherche rigoureuse.

Recommandation spécifique au contexte (recherche) Examen clinique

du bassin à l’admission

11. L’examen clinique du bassin à l’admission pour la prise en charge du travail n’est pas recommandé chez les femmes enceintes en bonne santé.

Non recommandée

Examen de routine du bien-être du fœtus lors de l’admission pour la prise en charge du travail

12. La cardiotocographie systématique n’est pas recommandée pour évaluer le bien-être du fœtus lors de l’admission pour la prise en charge du travail des femmes enceintes en bonne santé chez qui le travail s’est déclenché spontanément.

13. L’auscultation à l’aide d’un appareil à ultrasons Doppler ou d’un stéthoscope fœtal de Pinard est recommandée pour évaluer le bien-être du fœtus lors de l’admission pour la prise en charge du travail.

Non recommandée

Recommandée

Rasage du

périnée/du pubis 14. Le rasage systématique du périnée/du pubis n’est pas

recommandé avant un accouchement par voie basse.a Non recommandée Lavement à

l’admission 15. L’administration d’un lavement pour réduire le recours à

l’accélération du travail n’est pas recommandée.b Non recommandée Toucher vaginal 16. Un toucher vaginal toutes les quatre heures est recommandé

pour l’évaluation systématique de la progression de la phase active du premier stade du travail chez les femmes à faible risque obstétrical.a

Recommandée

Cardiotocographie continue pendant le travail

17. La cardiotocographie continue n’est pas recommandée pour évaluer le bien-être du fœtus chez les femmes enceintes en bonne santé chez qui le travail s’est déclenché spontanément.

Non recommandée

Auscultation intermittente du rythme cardiaque fœtal pendant le travail

18. L’auscultation intermittente du rythme cardiaque fœtal avec un appareil à ultrasons Doppler ou un stéthoscope fœtal de Pinard est recommandée chez les femmes enceintes en bonne santé pendant le travail.

Recommandée

Sumé

a Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS pour la prévention et le traitement des infections maternelles du péripartum.

b Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS relatives à l’accélération du travail.

(15)

Recommandations de l’oms suR les soins intRapaRtum pouR une exRience positive de l’accouchement

Option de soin Recommandation Type de

recommandation Analgésie

péridurale pour le soulagement de la douleur

19. L’analgésie péridurale est recommandée pour les femmes enceintes en bonne santé demandant un soulagement de la douleur pendant le travail, selon les préférences de la femme.

Recommandée

Opiacés pour le soulagement de la douleur

20. Des opiacés parentéraux, comme le fentanyl, la diamorphine ou la péthidine, sont des options recommandées pour les femmes enceintes en bonne santé demandant un soulagement de la douleur pendant le travail, selon les préférences de la femme.

Recommandée

Techniques de relaxation pour la gestion de la douleur

21. Les techniques de relaxation, incluant la relaxation musculaire progressive, la respiration, la musique, la pleine conscience et d’autres techniques, sont recommandées pour les femmes enceintes en bonne santé demandant un soulagement de la douleur pendant le travail, selon les préférences de la femme.

Recommandée

Techniques manuelles pour la gestion de la douleur

22. Les techniques manuelles, comme le massage ou l’application de compresses ou patchs tièdes, sont des options recommandées pour les femmes enceintes en bonne santé demandant un

soulagement de la douleur pendant le travail, selon les préférences de la femme.

Recommandée

Soulagement de la douleur pour prévenir la prolongation du travail

23. Le soulagement de la douleur pour prévenir la prolongation du travail et réduire le recours à l’accélération du travail n’est pas recommandé.a

Non recommandée

Liquides et nourriture par voie orale

24. Chez les femmes à faible risque obstétrical,la prise de liquide et de

nourriture par voie orale pendant le travail est recommandée.a Recommandée Mobilité et

position maternelle 25. Il est recommandé d’encourager la mobilité et une position verticale pendant le travail chez les femmes à faible risque obstétrical.a

Recommandée

Toilette vaginale 26. La toilette vaginale systématique à la chlorhexidine pendant le

travail n’est pas recommandée pour prévenir le risque infectieux.b Non recommandée Prise en charge

active du travail 27. Un paquet de soins pour la prise en charge active du travail en

prévention d’un travail prolongé n’est pas recommandé. Non recommandée Rupture artificielle

des membranes systématique

28. Le recours à la rupture artificielle des membranes seule pour

prévenir la prolongation du travail n’est pas recommandé.a Non recommandée Rupture artificielle

des membranes et ocytocine précoces

29. Le recours à la rupture artificielle des membranes précoce associée à une accélération précoce du travail par ocytocine pour prévenir le travail prolongé n’est pas recommandé.a

Non recommandée

Ocytocine pour les femmes sous analgésie péridurale

30. L’utilisation de l’ocytocine en prévention de la prolongation du travail chez les femmes bénéficiant d’une analgésie péridurale n’est pas recommandée.a

Non recommandée

Antispasmodiques 31. L’utilisation d’antispasmodiques pour prévenir le travail prolongé

n’est pas recommandée.a Non recommandée

Liquides intraveineux en prévention de la prolongation du travail

32. L’administration de liquides intraveineux en vue de raccourcir la

durée du travail n’est pas recommandée.a Non recommandée

a Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS relatives à l’accélération du travail.

b Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS pour la prévention et le traitement des infections maternelles du péripartum.

(16)

Option de soin Recommandation Type de

recommandation Deuxième stade du travail

Définition et durée du deuxième stade du travail

33. L’utilisation de la définition et de la durée suivantes du deuxième stade du travail est recommandée pour la pratique.

— Le deuxième stade du travail correspond à la période allant de la dilatation complète du col à la naissance du bébé, pendant laquelle la femme ressent une envie involontaire de pousser, provoquée par des contractions utérines d’expulsion.

— Les femmes devraient être informées que la durée du deuxième stade du travail varie d’une femme à l’autre. La naissance survient généralement au bout de trois heures pour un premier accouchement alors que pour les accouchements ultérieurs, la naissance intervient dans une limite de temps de deux heures.

Recommandée

Position

d’accouchement (pour les femmes n’ayant pas reçu d’analgésie péridurale)

34. Pour les femmes n’ayant pas reçu d’analgésie péridurale, il est recommandé d’encourager l’adoption des positions d’accouchement de leur choix, y compris les positions verticales.

Recommandée

Position

d’accouchement (pour les femmes sous analgésie péridurale)

35. Pour les femmes sous analgésie péridurale, il est recommandé d’encourager l’adoption des positions d’accouchement de leur choix, y compris les positions verticales.

Recommandée

Méthode de

poussée 36. Les femmes qui se trouvent en phase d’expulsion du deuxième stade du travail doivent être encouragées et aidées à suivre leur envie de pousser.

Recommandée

Méthode de poussée (pour les femmes sous analgésie péridurale)

37. Pour les femmes sous analgésie péridurale au cours du deuxième stade du travail, il est recommandé de retarder la poussée pendant une ou deux heures après la dilatation complète ou jusqu’à ce que la femme retrouve le besoin de pousser dans un contexte où les ressources sont disponibles pour une durée prolongée du deuxième stade et où l’hypoxie périnatale peut être correctement évaluée et gérée.

Recommandation spécifique au contexte

Techniques de prévention des traumatismes périnéaux

38. Pour les femmes dans le deuxième stade du travail, les techniques visant à réduire le traumatisme du périnée et à faciliter l’accouchement spontané (y compris le massage du périnée, les compresses chaudes, et une surveillance

« manuelle » du périnée) sont recommandées, selon les préférences de la femme et les options disponibles.

Recommandée

Indication de

l’épisiotomie 39. L’épisiotomie systématique ou sa large utilisation n’est pas recommandée chez les femmes qui accouchent spontanément par voie basse.

Non recommandée

Expression

abdominale 40. L’expression abdominale pour faciliter l’accouchement pendant le deuxième stade du travail n’est pas recommandée.

Non recommandée

Sumé

(17)

Recommandations de l’oms suR les soins intRapaRtum pouR une exRience positive de l’accouchement

Option de soin Recommandation Type de

recommandation Troisième stade du travail

Utérotoniques

prophylactiques 41. L’utilisation d’utérotoniques en prévention de l’hémorragie du post-partum durant le troisième stade du travail est recommandée pour tous les accouchements.a

42. L’ocytocine (10 UI, IV/IM) est l’utérotonique recommandé en prévention de l’hémorragie du post-partum.a

43. Dans les contextes où l’ocytocine n’est pas disponible, l’utilisation d’autres utérotoniques injectables

(l’ergométrine/la méthylergométrine ou ou l’association d’ocytocine et d’ergométrine ou du misoprostol oral (600 µg) est recommandée.

Recommandée

Recommandée Recommandée

Clampage tardif du

cordon ombilical 44. Le clampage tardif du cordon ombilical (pas avant la 1ère minute après la naissance) est recommandé pour une meilleure santé de la mère et du nourrisson ainsi que pour des raisons nutritionnelles.b

Recommandée

Traction contrôlée du cordon ombilical (TCC)

45. Dans les contextes où du personnel qualifié pour les accouchements est disponibles, la traction contrôlée du cordon (TCC) est recommandée pour les naissances si le prestataire de santé et la parturiente prennent en considération l’importance d’une légère diminution de la perte de sang et d’une légère diminution de la durée du troisième stade du travail.a

Recommandée

Massage utérin 46. Le massage utérin soutenu n’est pas recommandé en tant qu’intervention visant à empêcher l’hémorragie post partum (HPP) chez les femmes ayant reçu de l’ocytocine prophylactique.a

Non recommandée

Soins du nouveau-né Aspiration

systématique de la bouche et du nez

47. Pour les nouveau-nés dont le liquide amniotique est clair et qui respirent spontanément après la naissance, l’aspiration de la bouche et du nez ne devrait pas être réalisée.c

Non recommandée

Contact peau-à-

peau 48. Les nouveau-nés sans complications devraient être gardés en contact peau-à-peau avec leur mère pendant la première heure après la naissance afin de prévenir l’hypothermie et d’encourager l’allaitement maternel.d

Recommandée

Allaitement

maternel 49. Tous les nouveau-nés, y compris les enfants à faible poids de naissance qui sont capables de prendre le sein, devraient être mis au sein le plus rapidement possible après la naissance dès qu’ils sont cliniquement stables, et que la mère et l’enfant sont prêts.e

Recommandée

Prophylaxie de la maladies hémorragique par vitamine K

50. Tous les nouveau-nés devraient recevoir 1 mg de vitamine K par voie intramusculaire après la naissance (c’est à dire après la première heure durant laquelle l’enfant devrait être en contact peau-à-peau avec sa mère et l’allaitement maternel devrait être initié).d

Recommandée

a Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS pour la prévention et le traitement de l’hémorragie du post- partum.

b Recommandation reprise des recommandations de l’OMS relatives au clampage tardif du cordon pour l’amélioration des issues sanitaires et nutritionnelles maternelles et néonatales, disponibles en anglais [WHO Guideline: delayed cord clamping for improved maternal and infant health and nutrition outcomes].

c Recommandation reprise des recommandations de l’OMS relatives aux premiers soins de réanimation du nouveau-né, disponibles en anglais [WHO Guidelines on basic newborn resuscitation].

d Recommandation reprise des recommandations de l’OMS relatives à la prise en charge des affections courantes de l’enfance : éléments factuels pour l’actualisation technique du mémento, disponibles en anglais [WHO Recommendations for management of common childhood conditions: evidence for technical update of pocket book recommendations].

e Recommandation reprise des recommandations de l’OMS relatives à la santé du nouveau-né, disponibles en anglais [Integrated from WHO recommendations on newborn health].

(18)

Sumé

Option de soin Recommandation Type de

recommandation Soins du nouveau-né

Bain et autres soins postnatals immédiats du nouveau-né.

51. Le bain devrait être reporté au moins 24 heures après la naissance. Si cela n’est pas possible pour des raisons culturelles, le bain devrait être reporté au moins six heures. Il est recommandé de vêtir l’enfant correctement en fonction de la température ambiante. Cela signifie une ou deux couches de vêtements de plus que les adultes, ainsi que des bonnets/capuchons. La mère et l’enfant ne devraient pas être séparés et devraient rester dans la même pièce 24 heures sur 24.

Recommandée

Option de soin Recommandation Type de

recommandation Soins de la femme après l’accouchement

Surveillance de la

tonicité utérine 52. La surveillance de la tonicité utérine dans le post-partum pour l’identification précoce de l’atonie utérine est recommandée pour toutes les femmes.b

Recommandée

Antibiotiques en cas d’accouchement par voie basse sans complications

53. L’antibiothérapie prophylactique systématique n’est pas recommandée chez les femmes ayant eu un accouchement par voie basse sans complications.c

Non recommandée

Antibiothérapie prophylactique systématique en cas d’épisiotomie

54. L’antibiothérapie prophylactique systématique n’est pas

recommandée chez les femmes ayant eu une épisiotomie.c Non recommandée

Surveillance maternelle postpartum de routine

55. Toutes les femmes dans le post-partum devraient avoir un examen régulier systématique du saignement vaginal, des contractions utérines, de la hauteur utérine, de la température et de la fréquence cardiaque pendant les premières 24 heures à compter de la première heure après la naissance. La tension artérielle devrait être mesurée rapidement après la naissance. Si elle est normale, une deuxième mesure devrait être effectuée dans les six heures.

La diurèse devrait être vérifiée dans les six heures.a

Recommandée

Sortie de l’hôpital après un accouchement par voie basse sans complications

56. Après une naissance sans complications dans un établissement de santé, les mères en bonne santé et leur nouveau-né devraient recevoir des soins dans l’établissement pendant au moins 24 heures après la naissance.a,d

Recommandée

a Recommandation reprise des recommandations de l’OMS relatives aux soins postnatals de la mere et du nouveau-né, disponibles en anglais [WHO recommendations on postnatal care of the mother and newborn].

b Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS pour la prévention et le traitement de l’hémorragie du post- partum.

c Recommandation reprise des Recommandations de l’OMS pour la prévention et le traitement des infections maternelles du péripartum.

d Pour le nouveau-né, la prise en charge inclut une évaluation immédiate à la naissance, un examen clinique complet environ une heure après la naissance et un autre examen avant la sortie.

(19)

Recommandations de l’oms suR les soins intRapaRtum pouR une exRience positive de l’accouchement

1. Cadre général

On dénombre environ 140 millions de naissances chaque année dans le monde (1). La plupart sont des accouchements par voie basse chez des femmes enceintes ne présentant aucun facteur de risque de complications identifié pour elles ou leur bébé en début de travail (2, 3). Toutefois, en cas de survenue de complications pendant le travail, le risque de morbidité sérieuse et de mortalité augmente aussi bien pour la femme que pour le bébé. Plus d’un décès maternel sur trois et une grande partie des situations les plus menaçantes pour la vie des femmes enceintes sont imputables aux complications qui surviennent durant le travail, l’accouchement ou le post-partum immédiat, souvent à la suite d’une hémorragie, d’une dystocie mécanique ou d’un sepsis (4, 5). De même, près de la moitié des mortinaissances et d’un quart des décès néonatals sont causés par des complications au cours du travail et de l’accouchement (6). Les pays à revenu faible et intermédiaire enregistrent une charge de mortalité maternelle et périnatale disproportionnellement plus lourde que les pays à revenu élevé. Par conséquent, l’amélioration de la qualité des soins intrapartum, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire, a été identifiée comme la stratégie ayant le plus d’impact pour réduire les mortinaissances ainsi que les décès maternels et néonatals, plus même que les stratégies liées aux soins prénatals et du post- partum (7).

Depuis une vingtaine d’années, les femmes sont encouragées à donner naissance à leur enfant au sein d’un établissement de santé afin de leur garantir une prise en charge par des professionnels de santé qualifiés et la possibilité d’être rapidement orientées si des soins supplémentaires s’avéraient nécessaires.

Toutefois, l’accès aux soins liés au travail et à l’accouchement au sein d’un établissement de santé peut ne pas être gage de soins de qualité. Dans beaucoup d’établissements de santé partout dans le monde, il arrive que des soins irrespectueux et sans considération pour la dignité de la personne soient dispensés, notamment au sein des populations défavorisées. Cela constitue une violation des droits humains et dissuade les femmes de s’adresser aux services médicaux pendant l’accouchement (8). En outre, le modèle de soins intrapartum prédominant dans de nombreuses parties du monde, qui permet au prestataire de soins de contrôler le processus de mise au monde de l’enfant, peut exposer des femmes enceintes visiblement en bonne santé à des interventions médicales inutiles, qui interfèrent avec le déroulement naturel de l’accouchement.

Des études ont montré qu’une part importante des femmes enceintes en bonne santé subit au moins une intervention clinique pendant le travail et l’accouchement, comme l’induction du travail, l’accélération du travail par l’ocytocine, la césarienne, l’accouchement par voie basse avec assistance instrumentale ou l’épisiotomie (9, 10).

Par ailleurs, les femmes continuent d’être soumises à des pratiques systématiques inefficaces voire potentiellement dangereuses, comme le rasage du périnée, le lavement, la rupture artificielle des membranes, ainsi que l’administration de liquides intraveineux, d’antispasmodiques et d’antibiotiques même en cas d’accouchement par voie basse sans complications (11). Cette approche interventionniste n’est pas assez sensible aux besoins, valeurs et préférences personnels de la femme (et de sa famille), et peut altérersa propre capacité à accoucher et avoir un impact négatif sur le vécu de l’accouchement (11). De plus, l’utilisation discutable de technologies dans les milieux à revenu élevé, alors que les bénéfices cliniques demeurent incertains, a creusé le fossé de l’équité pour les femmes enceintes et les nouveau-nés des populations moins favorisées.

Tel que souligné dans le cadre de référence de l’OMS pour la qualité des soins maternels à l’accouchement, l’expérience des patientes vis- à-vis de leurs soins est aussi importante que la prestation des soins pour atteindre les résultats souhaités centrés sur la personne (12). Toutefois, peu d’établissements considèrent encore comme prioritaires les pratiques non cliniques, tel que le soutien psychologique apporté par un accompagnant pendant le travail, la communication effective et les soins respectueux, qui sont

probablement peu coûteux à mettre en œuvre. De même, les options de soins liées à l’accouchement qui respectent ce qui est important aux yeux des femmes et favorisent leur participation à la prise de décision au cours du premier et du deuxième stades du travail ne sont pas toujours proposées. Ces aspects non cliniques du travail et de l’accouchement sont des composantes essentielles de l’expérience des soins qui devraient compléter toute intervention clinique nécessaire afin d’optimiser la qualité des soins fournis à la femme et à sa famille.

Dans le contexte de pénurie de professionnels de santé qualifiés dans les milieux à faible revenu, la médicalisation de l’accouchement normal peut avoir pour effet de surcharger les personnels de

(20)

1. cadre général

première ligne et, partant, se traduire par des soins intrapartum de faible qualité et des conséquences défavorables pour l’accouchement. Il est donc important de recourir aux interventions cliniques intrapartum uniquement lorsqu’il peut être clairement établi qu’elles peuvent améliorer les résultats et minimiser les risques potentiels (13).

La surveillance efficace du travail et de

l’accouchement passe, quel que soit le milieu, par une compréhension claire de ce que l’on entend par un début normal et une progression normale du travail. Toutefois, les définitions du début et de la durée des différents stades du travail « normal » ne font pas consensus (14). L’utilisation systématique du partogramme a été longtemps largement encouragée par l’OMS. Toutefois, la validité des composantes essentielles desa courbe de dilatation du col, de la ligne d’alerte et de la ligne d’action est remise en question depuis une dizaine d’années.

Les résultats de plusieurs études suggèrent que le travail peut effectivement être plus lent que les limites sur lesquelles ces lignes sont basées et qui ont été définies dans les années 1950 (15–18). La question de savoir si la courbe de dilatation du col actuellepermet d’identifier en toute sécurité et sans équivoque les femmes en bonne santé dont le travail a commencé et qui courent un risque de dystocie fait débat dans le cadre des orientations cliniques relatives aux soins intrapartum et il a été demandé de faire preuve de prudence quant aux éléments factuels appuyant son utilisation.

Les présentes directives, actualisées, exhaustives et unifiées sur les soins intrapartum essentiels, réunissent les recommandations nouvelles et existantes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui, prises ensemble, garantiront des soins de bonne qualité basés sur des éléments factuels quel que soit le milieu ou le niveau de soins de santé.

En plus de définir les pratiques cliniques et non cliniques essentielles pour favoriser une expérience positive de l’accouchement, les présentes

recommandations signalent les interventions non basées sur les éléments factuels et potentiellement dangereuses qui entravent la capacité innée des femmes à accoucher, gaspillent les ressources et aggravent les problèmes d’équité.

1.1 Public visé

Les présentes recommandations s’adressent principalement aux professionnels de santé en charge de l’élaboration des protocoles au niveau local et national et aux prestataires de santé directement en contact avec les femmes et leur nouveau-né, quel que soit le milieu. Cela inclut les

sages-femmes, le personnel infirmier, les médecins généralistes, les obstétriciens et les responsables des programmes de santé maternelle et infantile.

Elles seront également utiles aux organisations professionnelles impliquées dans la prise en charge des femmes enceintes, aux organisations non gouvernementales (ONG) travaillant à la promotion des soins maternels centrés sur la femme et aux responsables de la mise en œuvre des programmes de santé maternelle et infantile.

1.2 Champ d’application des recommandations

Ces recommandations concernent les soins à dispenser à toutes les femmes enceintes et à leur bébé au cours du travail et de l’accouchement, quel que soit le type d’établissement de santé. Partant du principe que toutes les femmes sont en droit de recevoir des soins intrapartum de qualité élevée, les recommandations incluent les pratiques essentielles pour toutes les femmes enceintes, quel que soit leur niveau de risque. Dans l’ensemble de ce document, le terme « femme enceinte en bonne santé » est utilisé pour décrire les femmes et les adolescentes enceintes n’ayant aucun facteur de risque identifié pour elles-mêmes ou leur bébé, et qui semblent par ailleurs en bonne santé. La prise en charge des femmes enceintes présentant des complications du travail ou dont la grossesse est jugée à haut risque et qui nécessitent des soins intrapartum spécialisés n’entre pas dans le champ de ces recommandations. Le présent document vient compléter un autre guide de l’OMS relatif à la prise en charge des complications pendant la grossesse et l’accouchement à l’usage des sages-femmes et des médecins : Managing complications in pregnancy and childbirth: a guide for midwives and doctors (19).

Les questions et critères de jugement prioritaires ayant orienté la synthèse des éléments factuels et la prise de décision pour les recommandations formulées dans ce document sont répertoriés en annexe 1. Sont couverts les soins essentiels qui devraient être dispensés tout au long du travail et de l’accouchement ainsi que les interventions spécifiques au premier et au deuxième stades du travail. Les questions et critères de jugement prioritaires des recommandations existantes de l’OMS intégrées dans le présent document, y compris ceux concernant le troisième stade du travail et les soins dispensés aux femmes et à leur nouveau-né après l’accouchement, peuvent être consultés dans les documents de recommandations dont ils ont été repris.

Références

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