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nouvelle génération de méthodes simplifiées
Capucine Durand
To cite this version:
Capucine Durand. Stabilité des digues sous chargement sismique : vers une nouvelle génération de
méthodes simplifiées. Sciences de la Terre. Université Grenoble Alpes, 2018. Français. �NNT :
2018GREAU021�. �tel-01907959�
THÈSE
Pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE LA COMMUNAUTE UNIVERSITE GRENOBLE ALPES
Spécialité : Sciences de la Terre et de l’Univers et de l’Environnement
Arrêté ministériel : 25 mai 2016
Présentée par
Capucine DURAND
Thèse dirigée par Pierre-Yves BARD, Ingénieur Général des Ponts, Eaux et Forêts, IFSTTAR, et
codirigée par Emmanuel CHALJUB, Physicien Adjoint, UGA
préparée au sein du Laboratoire Institut des Sciences de la Terre dans l'École Doctorale Terre Univers Environnement
Stabilité des digues sous
chargement sismique : vers une nouvelle génération de
méthodes simplifiées.
Thèse soutenue publiquement le 12 juillet 2018, devant le jury composé de :
Monsieur Pierre-Yves BARD
Ingénieur Général des Ponts, Eaux et Forêts, ISTerre, Grenoble, Directeur de thèse
Monsieur Emmanuel CHALJUB
Physicien Adjoint, ISTerre, Grenoble, Co-directeur de thèse
Monsieur Didier CLOUTEAU
Professeur à Ecole Centrale de Paris, Gif-sur-Yvette, Examinateur
Monsieur Frédéric DUFOUR
Professeur à ENSE3 et INP de Grenoble, Grenoble, Président
Monsieur Jean-Jacques FRY
Ingénieur à Electricité de France, Le Bourget-du-Lac, Invité
Monsieur Romain GRANJON
Ingénieur à Compagnie Nationale du Rhône, Lyon, Invité
Madame Florence RENALIER
Ingénieur-docteur à geophyConsult, Chambéry, Invitée
Monsieur Jean-François SEMBLAT
Professeur à ENSTA ParisTech, Palaiseau, Rapporteur
Monsieur Eric VINCENS
Professeur à Ecole Centrale de Lyon, Ecully, Rapporteur
Remerciements
En premier lieu je souhaiterais remercier mes directeurs de th` ese Pierre-Yves Bard et Emmanuel Chaljub de m’avoir guid´ ee dans mon travail toujours de mani` ere pertinente sur le plan scientifique et avec int´ erˆ et. Merci sinc` erement pour votre bienveillance, votre confiance et votre enthousiasme, qui ont ´ et´ e pour moi des piliers lorsque j’ai manqu´ e de motivation.
Mes remerciements s’adressent ensuite ` a mes co-encadrants Florence Renalier, Romain Granjon et Jean-Jacques Fry. Merci d’avoir continuellement fait ´ evoluer ce travail pour qu’il puisse ˆ etre utile ` a la communaut´ e de l’ing´ enierie hydraulique. Nos r´ eunions bimes- trielles ont permis de fixer des ´ ech´ eances fort utiles ` a mon avancement et ` a la concr´ eti- sation de mon travail.
Je tiens aussi ` a remercier Messieurs Didier Clouteau, Fr´ ed´ eric Dufour, Jean-Fran¸cois Semblat et Eric Vincens d’avoir accept´ e de faire partie de mon jury de th` ese, d’avoir pris le temps d’´ evaluer mon travail et d’avoir contribu´ e ` a son am´ elioration. Merci d’avoir en outre respect´ e des d´ elais tr` es courts pour que je puisse soutenir au mois de juillet.
Mes premiers pas en g´ eophysique ont ´ et´ e accompagn´ es avec patience et p´ edagogie par Denis Jongmans et Simon Carri` ere que je tiens ` a remercier. La rel` eve a ensuite ´ et´ e prise par C´ ecile Cornou. C´ ecile, merci beaucoup pour tout ce que tu m’as transmis, pour le temps que tu as consacr´ e notamment ` a l’´ etude du fameux « site O » et merci d’ˆ etre aussi passionn´ ee et investie dans ce que tu fais. Dans la mˆ eme lign´ ee, mes remerciements vont ` a Bertrand Guillier et Marc Wathelet pour leur aide sur geopsy, la qualit´ e de la formation SESARAY que j’ai eu la chance de suivre et pour les bons moments pass´ es au Liban ou ` a ISTerre.
Je souhaiterais remercier Laurent Baillet d’avoir effectu´ e les premiers calculs num´ eriques sur Comsol ainsi que Johann Valentin de m’avoir aid´ ee ` a r´ ealiser mes premiers mod` eles sur ce mˆ eme logiciel. Merci Emmanuel d’avoir lanc´ e la majorit´ e des calculs SPECFEM tout en m’expliquant le fonctionnement du code et en me laissant une autonomie dans la v´ erification des r´ esultats bruts.
Ce travail n’aurait pas pu ˆ etre effectu´ e sans l’aide de nombreux coll` egues d’ISTerre : merci d’avoir ´ et´ e r´ eactifs lors de mes soucis informatiques, merci de vous ˆ etre occup´ es de mes ordres de mission (g´ en´ eralement donn´ es ` a la derni` ere minute !), merci d’avoir pr´ e- par´ e le mat´ eriel pour aller sur le terrain, merci de m’avoir accompagn´ ee sur les diff´ erentes digues que j’ai ´ etudi´ ees, et merci pour tout ce que vous avez fait ou dit dans l’objectif de m’accompagner tout au long de cette th` ese !
Enfin, je tiens particuli` erement ` a remercier tous ceux qui ont partag´ e mon quotidien au
d´ ecouvrir la culture libanaise, d’avoir continu´ e ` a me passer le frisbee malgr´ e mes passes pourries, d’avoir jou´ e des morceaux d’accord´ eon, de piano, de guitare, de violoncelle, de m’avoir accueillie dans votre bureau, de m’avoir fait d´ eguster du th´ e, du chocolat ou des bons gˆ ateux, de m’avoir guid´ ee dans Santiago, d’avoir pris des pauses avec moi, de m’avoir ´ ecout´ ee rˆ aler, d’avoir souri ` a mes anecdotes – toujours les mˆ emes, d’ˆ etre par- ties en exp´ edition kayak et tortues en Guadeloupe, d’avoir partag´ e des soir´ ees ` a Venon, d’avoir institu´ e les « midi yoga » , d’avoir fait des sorties en montagnes avec moi, d’ˆ etre venu vivre ` a la Tour-du-Pin, d’avoir racont´ e des blagues, de m’avoir aid´ ee ` a d´ em´ enager, d’avoir pr´ epar´ e le pot de la soutenance, merci de m’avoir toujours soutenue dans mes
´
etudes et suivie dans mes choix, . . .
R´ esum´ e
Permettant de prot´ eger les populations des inondations, de canaliser l’eau ` a des fins
d’irrigation ou de production d’´ electricit´ e, les digues en terre sont des ouvrages stra-
t´ egiques dont la rupture peut avoir des cons´ equences dramatiques. La stabilit´ e de ces
ouvrages doit ainsi pouvoir ˆ etre assur´ ee, notamment en cas de s´ eisme. Cependant, ´ etant
donn´ e le tr` es grand lin´ eaire qu’ils repr´ esentent, la mise en œuvre de vastes campagnes
de reconnaissances et de mod` eles num´ eriques complexes n’est pas toujours envisageable
dans les zones de sismicit´ e mod´ er´ ee. L’utilisation d’outils simplifi´ es, faisant appel ` a des
donn´ ees facilement mesurables, se r´ ev` ele indispensable pour fournir une indication sur la
stabilit´ e de tron¸cons de digue soumis ` a un chargement sismique. Les m´ ethodes simplifi´ ees
existantes permettant d’estimer la r´ eponse dynamique des remblais sont inadapt´ ees au
contexte des digues. En effet, alors que les digues sont pour la plupart construites dans
des vall´ ees s´ edimentaires, la majorit´ e de ces m´ ethodes, d´ evelopp´ ees pour l’´ etude des bar-
rages, supposent que l’ouvrage est fond´ e directement au rocher. Seules deux approches
permettent de prendre en compte l’interaction entre l’ouvrage et son sol d’assise (effets
de site) : la m´ ethode de Sarma (1979) et celle de Papadimitriou et al. (2014). Cependant,
la premi` ere est bas´ ee sur des hypoth` eses tr` es fortes (elle consid` ere notamment un rocher
rigide et un amortissement uniforme, qui plus est tr` es fort) et la seconde se limite ` a des
ouvrages ayant une hauteur sup´ erieure ` a 20 m. L’approche d´ evelopp´ ee au cours de cette
th` ese repose sur des hypoth` eses plus r´ ealistes, en consid´ erant notamment des g´ eom´ etries
adapt´ ees ` a celles des digues, en prenant en compte les effets de site et en adaptant la
dissipation d’´ energie au niveau de sollicitation. Une ´ etude param´ etrique num´ erique (cal-
cul de la r´ eponse visco-´ elastique par ´ el´ ements spectraux en deux dimensions) est utilis´ ee
pour couvrir un ensemble de configurations g´ eom´ etriques et m´ ecaniques de digues. Pour
prendre en compte la non-lin´ earit´ e, les valeurs d’amortissement et de d´ egradation du
module de cisaillement sont adapt´ ees en chaque point des mod` eles ` a partir des r´ esultats
fournis par une s´ erie de calculs en lin´ eaire ´ equivalent 1D. Les r´ eseaux de neurones ar-
tificiels, dont l’apprentissage est bas´ e sur les r´ esultats des simulations num´ eriques, sont
utilis´ es pour le d´ eveloppement d’une nouvelle m´ ethode simplifi´ ee. Des abaques sont r´ ea-
lis´ es, ` a partir des r´ eseaux de neurones ´ etablis, pour offrir une alternative visuelle ` a leur
utilisation « math´ ematiques » . Les outils simplifi´ es auxquels aboutit cette th` ese font ap-
pel ` a des param` etres facilement mesurables sur le terrain. Des m´ ethodes g´ eophysiques
sont mises en œuvre au niveau de quatre sites de digues afin d’identifier le meilleur com-
promis de mesures permettant d’estimer les param` etres n´ ecessaires ` a l’´ evaluation de la
r´ eponse dynamique de l’ouvrage.
Abstract
Embankments are strategic facilities that, among other things, protect population from flooding and canalize rivers for energy production or for irrigation concerns. Since their rupture can lead to terrible consequences, they must remain stable, especially in case of earthquake. However, given the very large length of embankments, it is rarely possible to conduct complete investigations and complex numerical models in regions of moderate seismicity. Therefore, simplified tools to estimate the dynamic response of embankments using accessible embankments’ features are necessary to estimate their capacity to resist seismic loadings. Existing simplified methods, generally developed to assess the dynamic response of embankment-dams, turn out to be inappropriate to study the particular case of embankments along rivers – or other types of embankment, with small height and large length. The majority of these simplified methods do not take into account site effects : they assume the presence of rock directly at the base of the embankment, whereas most of large length embankments are located in alluvial valleys.
Two methods only – Sarma (1979) and Papadimitriou et al. (2014) – take into account the interaction between the embankment and its soil foundation. However, the first one relies on strong assumptions (among others, that the bedrock is considered rigid and that the viscous damping is supposed to be both spatially uniform and very large) and the second one is limited to tall embankments (higher than 20 m). The method develo- ped in this thesis relies on assumptions that are more realistic : it considers geometries adapted to large length embankments, it accounts for the presence of a soil foundation and includes an energy dissipation process consistent with expected levels of strain. A numerical parametric study is performed based on the computation with the spectral element method of the viscoelastic response of a large set of embankments spanning a wide range of geometrical and mechanical properties. In order to take into account nonlinearity, damping and shear modulus reduction are adapted in each point of the numerical models according to the results of a set of 1D linear equivalent computations.
A new simplified method is derived from the obtained numerical results using artificial
neural networks. Abacuses are produced from the neural networks so that engineers can
have at their disposal a visual tool. This thesis leads to a simplified method that uses
some accessible features of embankments as input parameters. The ability of classical
geophysical methods to provide those input parameters is further estimated on four sites
corresponding to different realistic configurations.
Table des mati` eres
1 Etat de l’art : l’analyse de la stabilit´ e des digues sous chargement sis-
mique 11
1.1 La s´ ecurit´ e sismique des digues vis-` a-vis du risque de glissement . . . . . 11
1.1.1 L’analyse statique et le facteur de s´ ecurit´ e . . . . 12
1.1.2 L’analyse pseudo-statique . . . . 13
1.1.3 L’analyse pseudo-dynamique . . . . 15
1.2 L’al´ ea sismique de r´ ef´ erence . . . . 18
1.2.1 La caract´ erisation du mouvement sismique . . . . 18
1.2.1.1 L’acc´ el´ eration maximale . . . . 19
1.2.1.2 Le spectre de r´ eponse ´ elastique . . . . 19
1.2.1.3 Autres indicateurs de nocivit´ e . . . . 21
1.2.2 Al´ ea sismique de r´ ef´ erence forfaitaire . . . . 23
1.2.2.1 La carte de zonage sismique en France . . . . 24
1.2.2.2 P´ eriode de retour et classe d’importance des ouvrages . . 24
1.2.2.3 Forme spectrale forfaitaire . . . . 26
1.2.2.4 La composante verticale du mouvement sismique . . . . 28
1.3 La prise en compte des effets de site . . . . 29
1.3.1 Description des effets de site . . . . 30
1.3.1.1 Les effets de site s´ edimentaires . . . . 30
1.3.1.2 Les effets de site topographiques . . . . 35
1.3.2 L’estimation des effets de site . . . . 36
1.3.2.1 L’approche r´ eglementaire . . . . 37
1.3.2.2 L’approche num´ erique . . . . 40
1.4 Techniques de reconnaissance et caract´ erisation du sol . . . . 44
1.4.1 Les techniques de reconnaissance invasives . . . . 45
1.4.2 Les techniques de reconnaissance non-invasives . . . . 46
1.4.2.1 Les m´ ethodes actives . . . . 46
1.4.2.2 Les m´ ethodes passives . . . . 50
1.4.3 Corr´ elations entre la vitesse des ondes S et les param` etres g´ eotech- niques . . . . 54
1.4.4 Courbes de d´ egradation empiriques . . . . 55
1.5 L’analyse simplifi´ ee de la r´ eponse sismique des barrages . . . . 57
1.5.1 Param` etres utilis´ es pour caract´ eriser le chargement sismique d’une
masse glissante . . . . 57
1.5.2 Hypoth` ese d’un bloc rigide . . . . 58
1.5.3 Prise en compte de la r´ eponse dynamique de l’ouvrage . . . . 58
1.5.3.1 L’approche des poutres en cisaillement . . . . 58
1.5.3.2 Abaque de Makdisi et Seed . . . . 60
1.5.3.3 Autres approches simplifi´ ees . . . . 61
1.5.4 Prise en compte de la r´ eponse dynamique de l’ouvrage et du sol de fondation . . . . 62
1.5.4.1 Influence de l’interaction avec une couche de fondation . 62 1.5.4.2 M´ ethode et abaques de Sarma . . . . 63
1.5.4.3 M´ ethode de Papadimitriou . . . . 65
2 Utilisation des m´ ethodes g´ eophysiques pour obtenir les caract´ eristiques d’un site de digue 71 2.1 Mise en place de l’´ etude de quatre ouvrages r´ eels . . . . 72
2.1.1 Caract´ eristiques des sites recherch´ ees . . . . 72
2.2 Choix des sites d’´ etude . . . . 73
2.3 M´ ethodes d’investigation employ´ ees . . . . 73
2.4 « Protocole » de mesures mis en place . . . . 75
2.5 Digue B . . . . 78
2.5.1 Principales donn´ ees disponibles . . . . 78
2.5.2 Dispositifs mis en place . . . . 79
2.5.3 Synth` ese des r´ esultats . . . . 79
2.5.4 Conclusions sur ce site . . . . 81
2.6 Digue C . . . . 82
2.6.1 Principales donn´ ees disponibles . . . . 82
2.6.2 Dispositifs mis en place . . . . 84
2.6.3 Synth` ese des r´ esultats obtenus . . . . 85
2.6.4 Conclusions sur ce site . . . . 91
2.7 Digue D . . . . 92
2.7.1 Principales donn´ ees disponibles . . . . 92
2.7.2 Dispositifs mis en place . . . . 92
2.7.3 Synth` ese des r´ esultats obtenus . . . . 93
2.7.4 Conclusions sur ce site . . . . 98
2.8 Digue E . . . 100
2.8.1 Principales donn´ ees disponibles . . . 100
2.8.2 Dispositifs mis en place . . . 100
2.8.3 Synth` ese des r´ esultats obtenus . . . 101
2.8.4 Conclusions sur ce site . . . 104
2.9 Synth` ese . . . 105
2.9.1 Fr´ equence fondamentale de r´ esonance au niveau du terrain naturel 106
2.9.2 Vitesse des ondes de cisaillement au niveau du terrain naturel . . 107
TABLE DES MATI` ERES 2.9.3 Comparaison de la courbe H/V en crˆ ete et au niveau du terrain
naturel . . . 108
2.9.4 Vitesse des ondes de cisaillement dans le corps de l’ouvrage . . . . 108
3 Etude param´ etrique de la r´ eponse dynamique d’une digue 111 3.1 Pr´ eparation de l’´ etude param´ etrique . . . 112
3.1.1 Prise en compte de l’interaction entre la digue et la vall´ ee dans laquelle elle est construite . . . 112
3.1.1.1 Mod´ elisation du sol sous la digue . . . 112
3.1.1.2 Choix de mod´ elisation de sol de fondation . . . 113
3.1.2 Choix de mod´ elisation de la digue . . . 114
3.1.3 Prise en compte de la dissipation d’´ energie au sein des mod` eles . . 115
3.1.4 Choix de mod´ elisation et de caract´ erisation de la sollicitation sis- mique . . . 117
3.1.5 Grandeurs de sorties d’int´ erˆ et . . . 117
3.2 Situations consid´ er´ ees . . . 118
3.2.1 G´ eom´ etries . . . 118
3.2.2 Propri´ et´ es des mat´ eriaux . . . 120
3.2.2.1 Propri´ et´ es m´ ecaniques dans le domaine lin´ eaire . . . 120
3.2.2.2 Niveaux de sollicitation et d´ egradation des propri´ et´ es m´ e- caniques . . . 126
3.2.3 Sollicitations sismiques . . . 127
3.2.3.1 Signaux de base . . . 128
3.2.3.2 Signaux modifi´ es . . . 130
3.3 Calculs lin´ eaire ´ equivalent 1D . . . 131
3.3.1 Colonnes de sol consid´ er´ ees . . . 135
3.3.1.1 G´ eom´ etries . . . 135
3.3.1.2 Propri´ et´ es ´ elastiques des mat´ eriaux . . . 136
3.3.1.3 Courbes de d´ egradation des mat´ eriaux . . . 137
3.3.2 Sollicitations sismiques . . . 141
3.3.3 Validit´ e de l’approche en lin´ eaire ´ equivalent . . . 141
3.3.4 Mise en œuvre des calculs . . . 142
3.3.5 Post-traitement des donn´ ees . . . 143
3.3.6 Niveaux de d´ eformation, amortissement et module s´ ecant obtenus 144 3.3.7 Impact de la non-lin´ earit´ e . . . 146
3.4 Mod` eles num´ eriques 2D . . . 147
3.4.1 Caract´ eristiques des simulations num´ eriques . . . 147
3.4.1.1 Mod´ elisation num´ erique . . . 147
3.4.1.2 Lancement des simulations et coˆ ut . . . 148
3.4.1.3 Donn´ ees de sortie des simulations num´ eriques . . . 149
3.4.2 Propagation des ondes dans les mod` eles . . . 151
3.4.2.1 Propagation des ondes sismiques dans le domaine lin´ eaire 151 3.4.2.2 Propagation des ondes sismiques pour des mat´ eriaux d´ e- grad´ es . . . 154
xi
3.5 Post-traitement des donn´ ees num´ eriques . . . 155
3.5.1 Convolution . . . 155
3.5.2 R´ esultats conserv´ es : valeurs maximales . . . 155
3.5.2.1 Acc´ el´ erations maximales au niveau de chaque station . . 156
3.5.2.2 Acc´ el´ erations maximales de blocs potentiels de glissement 156 3.5.2.3 D´ eformations de cisaillement maximales au niveau de chaque station . . . 157
3.6 R´ esultats . . . 157
3.6.1 Validation des mod` eles par comparaison aux calculs 1D en lin´ eaire ´ equivalent . . . 158
3.6.1.1 Acc´ el´ erations maximales en champ libre . . . 158
3.6.1.2 D´ eformations maximales de cisaillement . . . 161
3.6.2 Ph´ enom` enes g´ en´ eraux d´ eterminant la sollicitation dynamique de l’ouvrage . . . 164
3.6.2.1 Amplification/att´ enuation par la couche de sol . . . 165
3.6.2.2 Amplification/att´ enuation par la « digue 1D » li´ ee au contraste de vitesse avec la couche de sol . . . 168
3.6.2.3 Amplification/att´ enuation li´ ee ` a la g´ eom´ etrie 2D de la digue . . . 169
3.6.2.4 Amplification/att´ enuation g´ en´ erale de la digue . . . 170
3.6.2.5 Amplification/att´ enuation g´ en´ erale du syst` eme digue/couche de sol . . . 171
3.6.2.6 Amplification/att´ enuation de l’acc´ el´ eration maximale d’un bloc potentiel de glissement par rapport ` a l’acc´ el´ eration maximale en crˆ ete . . . 172
3.6.2.7 Acc´ el´ eration maximale d’un bloc potentiel de glissement par rapport au mouvement incident . . . 173
3.6.3 Analyse du rˆ ole de la r´ esonance de la digue . . . 173
4 Utilisation des r´ eseaux de neurones artificiels pour le d´ eveloppement d’une m´ ethode simplifi´ ee de pr´ ediction de la sollicitation sismique d’une digue 181 4.1 Les r´ eseaux de neurones artificiels . . . 183
4.1.1 Description d’un r´ eseau de neurones . . . 183
4.1.2 Cr´ eation d’un r´ eseau de neurones . . . 185
4.1.2.1 Indicateurs de performance . . . 186
4.1.2.2 Elaboration et validation d’un r´ ´ eseau de neurones multi- couche statique . . . 188
4.1.3 Utilisation d’un r´ eseau de neurones . . . 191
4.1.3.1 Obtention des param` etres cl´ es du probl` eme . . . 192
4.1.3.2 Obtention des sorties recherch´ ees . . . 192
4.2 D´ eveloppement de quatre r´ eseaux de neurones artificiels . . . 194
4.2.1 Sorties des r´ eseaux et param` etres d’entr´ ees . . . 194
4.2.1.1 Param` etres de sortie . . . 194
TABLE DES MATI` ERES
4.2.1.2 Param` etres d’entr´ ee . . . 195
4.2.2 Nombre de neurones sur la couche cach´ ee . . . 206
4.2.3 Fonctions d’activation . . . 206
4.2.4 Synth` ese : quatre r´ eseaux d´ evelopp´ es . . . 207
4.2.4.1 Ajustement de l’acc´ el´ eration maximale en crˆ ete . . . 207
4.2.4.2 Ajustement de l’acc´ el´ eration maximale d’un bloc poten- tiel de glissement . . . 208
4.3 Evaluation de la performance des r´ ´ eseaux d´ evelopp´ es . . . 208
4.3.1 R´ eduction de l’´ ecart-type normalis´ e . . . 208
4.3.2 Corr´ elation entre les sorties et les valeurs cibles normalis´ ees . . . . 210
4.3.3 R´ epartition des r´ esidus . . . 211
4.4 Utilisation des r´ eseaux d´ evelopp´ es . . . 213
4.4.1 Obtention des sorties recherch´ ees . . . 213
4.4.2 R´ epartition des poids synaptiques . . . 214
4.4.3 D´ eveloppement d’abaques . . . 215
4.4.3.1 Abaques pour la pr´ ediction de l’acc´ el´ eration maximale en crˆ ete . . . 216
4.4.3.2 Abaques pour la pr´ ediction de l’acc´ el´ eration maximale d’un bloc potentiel de glissement . . . 221
4.5 Discussion . . . 224
Conclusions et perspectives 231 Bibliographie 240 A Compl´ ements sur l’´ etude d’ouvrages r´ eels 261 A.1 Digue A . . . 261
A.1.1 Principales caract´ eristiques de la digue . . . 261
A.1.2 Mesures ponctuelles des vibrations ambiantes . . . 262
A.2 Digue B . . . 266
A.2.1 Donn´ ees g´ eotechniques . . . 266
A.2.2 Courbes de dispersion . . . 266
A.2.3 Mesures ponctuelles de vibrations ambiantes : compl´ ements . . . . 268
A.3 Digue C . . . 269
A.3.1 Donn´ ees g´ eotechniques . . . 269
A.3.2 Courbes de dispersion . . . 269
A.3.3 Mesures ponctuelles de vibrations ambiantes : compl´ ements . . . . 271
A.4 Digue D . . . 273
A.4.1 Donn´ ees g´ eotechniques . . . 273
A.4.2 Courbes de dispersion . . . 275
A.4.3 Mesures ponctuelles de vibrations ambiantes : compl´ ements . . . . 276
A.4.4 Analyses compl´ ementaires ` a partir de profils synth´ etiques . . . 278
A.4.4.1 Analyse de la coh´ erence des courbes H/V . . . 281
A.4.4.2 Courbes de dispersion synth´ etiques . . . 285
xiii
A.5.2 Courbes de dispersion . . . 289
A.5.3 Mesures ponctuelles de vibrations ambiantes : compl´ ements . . . . 292
B ´ Etude pr´ eliminaire de la r´ eponse dynamique d’une digue 299 C Formulations associ´ ees aux familles de courbes de d´ egradation 313 C.1 (Ishibashi et Zhang, 1993) . . . 313
C.2 (Darendeli, 2001) . . . 314
C.3 « Mod` ele ECP » . . . 316
C.4 Lien entre profondeur et contrainte de confinement . . . 317
D Validation du code de calcul SPECFEM2D 319 D.1 Codes de calcul . . . 319
D.2 Mod` eles consid´ er´ es . . . 320
D.3 Comparaison des r´ esultats . . . 322
D.3.1 Cas purement ´ elastique . . . 323
D.3.2 Cas d’un amortissement de 3% . . . 324
E Utilisation de la r´ egression lin´ eaire pour fournir une loi de pr´ ediction de l’acc´ el´ eration maximale en crˆ ete de digue 327 E.1 R´ egression lin´ eaire multiple sans interaction . . . 328
E.2 R´ egression lin´ eaire multiple avec interactions . . . 329
F Matrices de poids et biais des r´ eseaux neuronaux 333 F.1 R´ eseau ANN1-A . . . 333
F.2 R´ eseau ANN1-B . . . 335
F.3 R´ eseau ANN2-A . . . 336
F.4 R´ eseau ANN2-B . . . 338
G Abaques avec une ´ echelle de couleurs continue 341 G.1 Abaques r´ ealis´ es ` a partir des r´ eseaux de neurones d´ evelopp´ es . . . 341
G.2 Exemple d’un r´ eseau de neurones surajust´ e . . . 342
G.2.1 R´ eseau ` a 5 param` etres d’entr´ ee . . . 342
G.2.2 Nombre de neurones sur la couche cach´ ee . . . 343
Table des figures
1 Exemples de digues. . . . . 7 2 Exemple de rupture par ´ erosion. . . . 8 3 Rupture du barrage du Fujinuma lors du s´ eisme de Tohoku (2011). . . . 8 4 Glissement du parement amont du barrage de Van Norman lors du s´ eisme
de San Fernando (1971). . . . 9 1.1 Efforts appliqu´ es sur une masse potentielle de glissement. . . . 14 1.2 (a) Analogie entre masse potentielle de glissement et bloc sur plan inclin´ e
et (b) lien avec l’acc´ el´ eration critique et calcul du d´ eplacement irr´ eversible (Newmark, 1965). . . . 16 1.3 Illustration sch´ ematique du processus de calcul des d´ eplacements irr´ ever-
sibles, inspir´ ee du sch´ ema pr´ esent´ e par Hynes-Griffin et Franklin (1984). . 16 1.4 Acc´ el´ erations maximales obtenues lors de l’´ etude pr´ eliminaire pour une
mˆ eme digue, reposant soit (a) sur une couche de sol molle, soit (b) sur une couche de sol raide. . . . . 17 1.5 Exemple de mouvement sismique, base de donn´ ees RESORCE (Akkar
et al., 2014). . . . 18 1.6 Acc´ el´ eration maximale de la composante transversale du mouvement sis-
mique pr´ esent´ e sur la figure 1.5. . . . 19 1.7 Pseudo-spectres de r´ eponse en acc´ el´ eration du mouvement sismique pr´ e-
sent´ e sur la figure 1.5 calcul´ es pour diff´ erentes valeurs d’amortissement. . 20 1.8 Carte de zonage sismique de la France (entr´ ee en vigueur le 1er mai 2011).
D’apr` es l’article D.563-8-1 du code de l’environnement. . . . 25 1.9 Forme spectrale r´ eglementaire (Eurocode 8, 2004)(axes logarithmiques). . 28 1.10 (a) Illustration d’une colonne de sol 1D reposant un substratum semi-
infini ; (b) Amplification par la couche de sol dans le domaine spectral. . 32 1.11 (a) ´ Evolution de la contrainte de cisaillement avec la d´ eformation et mo-
dule de cisaillement ´ equivalent ; (b) Exemple d’´ evolution du module de
cisaillement ´ equivalent avec la d´ eformation. . . . 33
1.12 (a) Illustration d’une boucle d’hyst´ er´ esis et d´ efinition de l’amortissement ; (b) Exemple de courbe d’´ evolution de l’amortissement avec la d´ eformation de cisaillement. . . . 34 1.13 Formes spectrales r´ eglementaires de dimensionnement, composante hori-
zontale (Eurocode 8, 2004). . . . . 38 1.14 Figure extraite de Kim et al. (2013), illustrant la validit´ e de l’approche en
lin´ eaire ´ equivalent. Zone en bleu : spectre de r´ eponse en acc´ el´ eration sous- estim´ e de 10% ` a 30% par une analyse en lin´ eaire ´ equivalent (par rapport
`
a une analyse en non-lin´ eaire). Zone en orange : spectre de r´ eponse en acc´ el´ eration sous-estim´ e de 30 % (ou plus) par une analyse en lin´ eaire
´ equivalent. . . . 42 1.15 Illustration d’une it´ eration du module de cisaillement et de l’amortisse-
ment par lecture sur les courbes de d´ egradation. . . . 43 1.16 Illustration du principe de la sismique r´ efraction. . . . . 47 1.17 Illustration du principe de l’analyse de la propagation des ondes de surface,
inspir´ e du sch´ ema pr´ esent´ e par Foti et al. (2014). . . . . 48 1.18 Exemple de point´ e d’une courbe de dispersion suite ` a une analyse FK. . . 50 1.19 Sch´ ema de l’algorithme de calcul de la courbe H/V, extrait de Bonnefoy-
Claudet (2004). . . . 52 1.20 Influence de l’indice de plasticit´ e sur la d´ egradation du module de cisaille-
ment (d’apr` es Vucetic et Dobry (1991)). . . . . 55 1.21 Influence de la pression effective (et donc de la profondeur z) sur (a) la d´ e-
gradation du module et (b) l’augmentation de l’amortissement (d’apr` es la formulation de Darendeli (2001).(Param` etres utilis´ es : IP “ 0%, OCR “ 1, f
c“ 3 Hz, N
c“ 20 cycles, ρ “ 2000 kg{m
3, sol satur´ e). . . . 56 1.22 Influence du coefficient de surconsolidation sur (a) la d´ egradation du mo-
dule et (b) l’augmentation de l’amortissement (d’apr` es la formulation de Darendeli (2001).(Param` etres utilis´ es : IP “ 15%, σ
10“ 10
5Pa, f
c“ 3 Hz, N
c“ 20 cycles). . . . . 57 1.23 Abaque propos´ e par Makdisi et Seed (1978) pour l’estimation de l’acc´ el´ e-
ration maximale d’un bloc a
blocmax` a partir de l’acc´ el´ eration maximale en crˆ ete a
crˆetemax. . . . . 61 1.24 Situation consid´ er´ ee par Sarma (1979). . . . 63 1.25 Abaques issus des formulations propos´ ees par Papadimitriou et al. (2014)
pour (a) l’estimation de l’acc´ el´ eration maximale d’un bloc potentiel de
glissement et (b) l’estimation de l’acc´ el´ eration maximale en crˆ ete. . . . . 69
2.1 Site B : principales caract´ erisiques du site. . . . 78
2.2 Site B : localisation des mesures r´ ealis´ ees. . . . 79
TABLE DES FIGURES 2.3 Site B : synth` ese des vitesses des ondes de cisaillement d´ eduites des diff´ e-
rentes mesures. Le trait en pointill´ es violet (- - -) mat´ erialise les limites de p´ en´ etrations (maximales) th´ eoriques des m´ ethodes de sismiques actives non-invasives (MASW et r´ efraction). . . . 81 2.4 Site B : vitesse des ondes de cisaillement dans la digue. R´ esultats de la
tomographie sismique en ondes S le long du profil transversal ` a l’axe de la digue. L’axe horizontal correspond ` a l’abscisse des g´ eophones, le profil de mesure est orient´ e de l’Is` ere au cˆ ot´ e sec (premier g´ eophone, d’abscisse 0 cˆ ot´ e Is` ere). . . . 82 2.5 Site B : vitesse des ondes de cisaillement au niveau du terrain naturel.
Comparaison entre les r´ esultats de la r´ efraction et du MASW. . . . 83 2.6 Site B : courbes H/V en crˆ ete et au niveau du terrain naturel. — : courbe
moyenne et - - : courbe multipli´ ee ou divis´ ee par l’´ ecart-type logarithmique. 83 2.7 Site C : photo du talus aval de la digue prise depuis le terrain naturel.
Illustration du contexte ` a trois dimensions du site. . . . 84 2.8 Site C : Localisation des mesures r´ ealis´ ees. . . . 85 2.9 Site C : synth` ese des vitesses des ondes de cisaillement d´ eduites des dif-
f´ erentes mesures. Le trait - - - mat´ erialise les limites de p´ en´ etrations (maximales) th´ eoriques des m´ ethodes de sismiques actives non-invasives (MASW et r´ efraction). . . . 87 2.10 Site C : vitesse des ondes de cisaillement depuis la crˆ ete de digue. . . . . 88 2.11 Site C : vitesse des ondes de cisaillement au niveau du terrain naturel. . . 89 2.12 Site C : courbe H/V obtenue au niveau du terrain naturel. . . . 89 2.13 Site C : illustration du plateau d’amplification de la courbe H/V en crˆ ete
de digue, (a) comparaison avec la courbe H/V au niveau du terrain naturel (pas de plateau d’amplification) et (b) effet directionnel associ´ e au plateau d’amplification en crˆ ete. . . . 90 2.14 Site C : comparaison de la courbe H/V en crˆ ete de digue aux fonctions de
transfert associ´ ees aux profils 1D des ondes S pr´ esent´ ees sur la figure 2.10. 91 2.15 Site D : synth` ese des donn´ ees g´ eotechniques. . . . 93 2.16 Site D : localisation des mesures r´ ealis´ ees. . . . . 93 2.17 Site D : synth` ese des vitesses des ondes de cisaillement d´ eduites des dif-
f´ erentes mesures. Le trait - - - mat´ erialise les limites de p´ en´ etrations (maximales) th´ eoriques des m´ ethodes de sismiques actives non-invasives (MASW et r´ efraction). . . . 95 2.18 Site D : vitesses des ondes de cisaillement obtenues par les analyses en
r´ eseau au niveau du terrain naturel. En noir est repr´ esent´ e l’un des profils invers´ es, utilis´ e par la suite comme profil de r´ ef´ erence en champ libre. . . 96
xvii
2.19 Site D : diagramme de dispersion des ondes de Rayleigh obtenu suite au tir d’offset -10 m au niveau du terrain naturel. Illustration de la superposition de modes. . . . 96 2.20 Site D : (a) comparaison des courbes H/V en crˆ ete et au niveau du terrain
naturel et (b) polarisation de la courbe H/V en crˆ ete. . . . 97 2.21 Site D : positionnement des fonctions de transfert 1D associ´ ees aux profils
de vitesse invers´ es au niveau du terrain naturel grˆ ace aux mesures en r´ eseau (voir figure 2.18) aux courbes H/V obtenues en chaque point des r´ eseau et ` a la courbe H/V de r´ ef´ erence au niveau de la section principale d’´ etude. . . . 98 2.22 Site D : illustration de l’effet de la pr´ esence d’une couche raide en surface
du terrain naturel sur (a) la fonction de transfert 1D et (b) la courbe d’ellipticit´ e des ondes de Rayleigh. . . . . 99 2.23 Site E : synth` eses des principales donn´ ees g´ eotechniques. . . 101 2.24 Site E : localisation des mesures r´ ealis´ ees. . . 101 2.25 Site E : synth` ese des vitesses des ondes de cisaillement d´ eduites des dif-
f´ erentes mesures. Le trait - - - mat´ erialise les limites de p´ en´ etrations (maximales) th´ eoriques des m´ ethodes de sismiques actives non-invasives (MASW et r´ efraction). . . 103 2.26 Site E : vitesse des ondes de cisaillement depuis le terrain naturel. . . 104 2.27 Site E : vitesse des ondes de cisaillement depuis la crˆ ete de digue. . . 105 2.28 Site E : (a) comparaison des courbes H/V en crˆ ete et au niveau du terrain
naturel et (b) polarisation de la courbe H/V en crˆ ete. . . 106 2.29 Site E : comparaison de la courbe H/V en crˆ ete de digue aux fonctions de
transfert associ´ ees aux profils 1D des ondes S pr´ esent´ ees sur la figure 2.27. 107 3.1 Acc´ el´ erations maximales obtenues lors de l’´ etude pr´ eliminaire pour une
mˆ eme digue, reposant soit (a) sur une couche de sol molle, soit (b) sur une couche de sol raide. . . . 113 3.2 D´ eformations maximales obtenues pour un mod` ele de l’´ etude pr´ eliminaire :
illustration de la non-uniformit´ e de la d´ eformation, en particulier entre la digue et la couche de sol (acc´ el´ eration maximale au rocher affleurant ´ egale
`
a 3.6 m { s
2). . . 116 3.3 Configurations de sites de digue mod´ elis´ ees et param´ etrisation des mod` eles.119 3.4 Gradients d’´ evolution de la vitesse des ondes de cisaillement dans la couche
de sol en fonction de V
S30. . . 122 3.5 Illustration de la solution Flamant-Boussinesq pour le calcul du confine-
ment en chaque point de la couche de sol. . . . 123
TABLE DES FIGURES 3.6 Illustration de quelques valeurs de vitesses des ondes de cisaillement dans
les mod` eles, pour V
d= 300 m { s, H
c> 30 m et (a) H
d= 4 m et V p
c= 125 m{s ; (b) H
d= 20 m et V p
c= 125 m{s ; (c) H
d= 4 m et V p
c= 500 m{s ; (d) H
d= 20 m et V p
c= 500 m{s. . . 125 3.7 Repr´ esentation de l’incr´ ement de vitesse des ondes de cisaillement sous
l’effet du confinement apport´ e par la digue, pour V
d= 300 m{s, H
c> 30 m et (a) H
d= 4 m et V p
c= 125 m{s ; (b) H
d= 20 m et V p
c= 125 m{s ; (c) H
d= 4 m et V p
c= 500 m{s ; (d) H
d= 20 m et V p
c= 500 m{s. . . 127 3.8 Spectres de r´ eponse issus de la r´ eglementation sur la base desquels est
bas´ ee l’adaptation des acc´ el´ erogrammes r´ eels. . . . 128 3.9 Signaux de base dans le domaine (a) temporel, signaux coup´ es ` a 40s ; (b)
fr´ equentiel. . . 130 3.10 Positionnement des formes spectrales des signaux d’origine par rapport
aux formes spectrales auxquelles ils sont associ´ es : (a) forme spectrale Z 4A
n; (b) forme spectrale Z4BCD
n. . . 132 3.11 Signaux modifi´ es normalis´ es. . . 133 3.12 Spectres de Fourier des signaux modifi´ es normalis´ es. . . 134 3.13 Pseudo-spectres de r´ eponse en acc´ el´ eration (pour un amortissement de
5%) des signaux modifi´ es normalis´ es. . . 134 3.14 Illustration expliquant (a) le choix des colonnes de sol 1D et (b) l’interpo-
lation entre deux colonnes de sol 1D pour obtenir les caract´ eristiques en chaque point des mod` eles 2D. . . 136 3.15 Param´ etrisation des mod` eles 1D en lin´ eaire ´ equivalent. . . 137 3.16 Illustration des limites des courbes de d´ egradation propos´ ees par (Ishiba-
shi et Zhang, 1993). Application dans le cas IP = 0%, ´ evolution (a) du module de cisaillement et (b) de l’amortissement avec la d´ eformation de cisaillement pour diff´ erentes profondeurs z sous la surface du sol. En trait pointill´ e rouge, limite amortissement n´ egatif et rapport G{G
maxsup´ erieur
`
a 1. . . 139 3.17 Comparaisons des courbes de (Darendeli, 2001) (en rouge) et du mod` ele
ECP (en bleu) bas´ e sur (Nakagawa et Soga, 1995; Gatti, 2017) dans le cas IP = 0% d´ ecrivant l’´ evolution (a) du module de cisaillement et (b) de l’amortissement avec la d´ eformation de cisaillement pour diff´ erentes profondeurs z sous la surface du sol. Sans marqueur : z = -0.1 m ; 4 : z
= -30 m ; ˝ : z = -100 m et ˆ : z = -300 m. . . 139 3.18 Comparaisons entre les courbes obtenues avec (Darendeli, 2001) pour IP
= 0% (rouge) et IP = 15% (vert) d´ ecrivant l’´ evolution (a) du module de cisaillement et (b) de l’amortissement avec la d´ eformation de cisaillement pour diff´ erentes profondeurs z sous la surface du sol. Sans marqueur : z
= -0.1 m ; 4 : z = -30 m ; ˝ : z = -100 m et ˆ : z = -300 m. . . 140
xix
3.19 Positionnement des situations consid´ er´ ees lors des calculs en lin´ eaire ´ equi- valent par rapport aux seuils de 0.1% et 0.4% propos´ e par (Kim et al., 2013). . . 142 3.20 Exemple d’amortissement moyen calcul´ e ` a chaque profondeur pour le cas
H
dloc“ 0 m, H
c“ 10 m, P GA z “ 0.5 g et (a) V p
c“ 125 m{s (b) V p
c“ 500 m { s. . . 144 3.21 Amortissements ´ equivalents obtenus suite ` a la s´ erie de calculs en lin´ eaire
´ equivalent pour les cas H
d“ 10 m, V
d“ 300 m{s, P GA z “ 0.1 g et (a) V p
c“ 125 m{s, (b) V p
c“ 500 m{s. . . 145 3.22 Amortissements ´ equivalents obtenus suite ` a la s´ erie de calculs en lin´ eaire
´ equivalent pour les cas H
d“ 10 m, V p
c“ 500 m { s, P GA z “ 0.5 g et (a) V
d“ 200 m{s, (b) V
d“ 300 m{s. . . 145 3.23 Caract´ erisitation de l’effet de la non-lin´ earit´ e en champ libre pour (a)
P GA z “ 0.1 g et (b) P GA z “ 0.5 g. . . 146 3.24 Sch´ ema illustrant les principales caract´ eristiques des mod` eles num´ eriques
dans le cadre de l’´ etude pr´ eliminaire (´ echelle non respect´ ee). . . 148 3.25 Pulse en d´ eplacement dans le domaine (a) temporel, zoom sur sur les 0.5
premi` eres secondes ; (b) fr´ equentiel. . . 148 3.26 Exemple de maillage utilis´ e (zoom atour de la digue). Cas H
d= 10 m, H
c= 30 m, V p
c= 125 m{s et P GA = 0.3 g. En vert : la digue ; en jaune : la couche de sol ; en violet : la partie sup´ erieure du rocher. . . 149 3.27 Sch´ ema illustrant la position des stations o` u les donn´ ees des simulations
num´ eriques sont sauvegard´ ees. . . 150 3.28 Exemple de positionnement des stations (sans les stations en « champ
libre » ) pour la g´ eom´ etrie d´ efinie par H
d= 10 m et H
c= 30 m. . . 150 3.29 Signaux obtenus au niveaux de trois stations en surface libre (z “ 0 m), en
« champ libre » (x “ 100 m, x “ 200 m et x “ 300 m) pour la couche de sol caract´ eris´ ee par H
c“ 30 m et (a) V p
c“ 125 m{s ou (b) V p
c“ 500 m{s.
Cas d’un faible niveau de sollicitation ( P GA z “ 0.01 g), pour une mˆ eme digue (H
d“ 10 m et V
d“ 500 m{s). Les traits pointill´ es noirs et rouges indiquent respectivement les instants th´ eoriques de premi` ere et seconde arriv´ ees (apr` es un aller-retour), estim´ es ` a partir de H
cet V
S30, le d´ ecalage correspond ` a celui pr´ esent au d´ ebut du signal impos´ e (voir figure 3.25(a)). 152 3.30 Signaux obtenus au niveau de quelques stations situ´ ees sur l’axe de sym´ e-
trie (x “ 0 m)) ` a faible niveau de sollicitation ( P GA z “ 0.01 g), pour une
mˆ eme digue (H
d“ 20 m et V
d“ 200 m{s), reposant sur une couche de sol
caract´ eris´ ee par H
c“ 30 m et (a) V p
c“ 125 m{s ou (b) V p
c“ 500 m{s. Le
trait pointill´ e noir signale l’arriv´ ee de l’onde directe au niveau de chaque
station. . . 153
TABLE DES FIGURES 3.31 Signaux obtenus au niveau de quelques stations situ´ ees sur l’axe de sy-
m´ etrie (x “ 0 m)) pour une configuration interm´ ediaire de digue/couche de sol (H
d“ 10 m, V
d“ 300 m{s, H
c“ 30 m et V p
c“ 250 m{s) ` a diff´ e- rents niveaux de sollicitation : (a) P GA z “ 0.01 g, (b) P GA z “ 0.1 g, (c) P GA z “ 0.3 g et (d) P GA z “ 0.5 g. . . 154 3.32 G´ eom´ etries des blocs potentiels de glissement consid´ er´ es pour le post-
traitement des donn´ ees. . . 156 3.33 Lien entre les diff´ erents r´ esultats (1D et 2D) et pr´ esentation des notations
utilis´ ees. . . 158 3.34 Comparaison des acc´ el´ erations maximales obtenues en champ libre avec
les mod` eles num´ eriques 2D et 1D. . . 160 3.35 Comparaison des d´ eformations de cisaillement maximales estim´ ees en 2D
et en 1D (a) dans la digue et (b) dans la couche de sol. . . 162 3.36 Comparaison des d´ eformations de cisaillement maximales estim´ ees en 2D
(en int´ egrant les d´ eformations selon la direction horizontale) et en 1D (a) dans la digue et (b) dans la couche de sol. . . 163 3.37 Comparaison des param` etres ´ equivalents moyens estim´ es en 2D et en 1D
dans la digue : (a) amortissement et (b) r´ eduction du module. . . 164 3.38 Histogramme de r´ epartition de l’att´ enuation/amplification de l’acc´ el´ era-
tion maximale par la couche de sol. . . 166 3.39 Histogrammes de r´ epartition des rapports permettant de caract´ eriser l’ac-
c´ el´ eration maximale de blocs potentiels de glissement. . . 166 3.40 Histogrammes de r´ epartition des rapports permettant de caract´ eriser l’ac-
c´ el´ eration maximale en crˆ ete de digue. . . . 167 3.41 Comparaison entre l’amplification en champ libre et l’amplification r´ egle-
mentaire. . . . 168 3.42 Repr´ esentation de l’amplitude du rapport a
crˆetemax{P GA
F Fdans le plan
form´ e par V
d{ V p
cet H
c{H
ddans le cas (a) lin´ eaire (b) fortement non-lin´ eaire.171 3.43 Repr´ esentation de l’amplitude du rapport a
maxcrˆete{ P GA z dans le plan
form´ e par V
d{ V p
cet H
c{ H
ddans le cas (a) lin´ eaire (b) fortement non-lin´ eaire.172 3.44 Rapport spectral permettant de caract´ eriser la r´ eponse dynamique de la
digue d´ efinie par H
d“ 10 m et V
d“ 200 m { s dans le domaine lin´ eaire. Le trait pointill´ e rouge positionne la fr´ equence th´ eorique de la digue, selon l’´ equation 1.35 . . . 175 3.45 Rapport spectral permettant de caract´ eriser la r´ eponse dynamique de la
digue d´ efinie par H
d“ 10 m et V
d“ 500 m{s dans le domaine lin´ eaire. Le trait pointill´ e rouge positionne la fr´ equence th´ eorique de la digue, selon l’´ equation 1.35 . . . 177
xxi
4.1 Sch´ ema illustrant le fonction associ´ ee au neurone j reliant les entr´ ees e
i(i
= 1 ` a n
E) ` a la sortie s
j. . . . 184 4.2 Sch´ ema illustrant l’architecture d’un r´ eseau de neurones statique mul-
ticouche comprenant trois couches (couche d’entr´ ee contenant n
Ipara- m` etres, couche cach´ ee contenant n
Hneurones et couche de sortie conte- nant n
Oneurones, correspondant aux diff´ erentes grandeurs ` a pr´ edire par le mod` ele). . . 185 4.3 Exemple de corr´ elation entre les donn´ ees cibles et de sortie. . . 187 4.4 Sch´ ema illustrant le principe de surajustement d’un mod` ele. . . 189 4.5 Illustration de l’arrˆ et pr´ ecoce de l’apprentissage : le r´ esultat conserv´ e est
celui conduisant ` a la valeur minimale de M SE obtenue sur le sous-groupe de validation (ici ` a l’it´ eration 13). . . 189 4.6 Histogrammes de r´ epartition des grandeurs de sortie des r´ eseaux de neu-
rones au sein des simulations num´ eriques. . . 195 4.7 Corr´ elation entre le proxy pour la d´ eformation maximale
{P GA HcxVc
2