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- Vingtième Année. — N^ 36
P r i x d u n u m é r o : 10 centimes
Dimanche 7 Mai 1905 Bureaux: R u e de la S e r r e , 5 8
:
LAlEDEE GEMMEE
^ S U I S S E ^m
ABONNEMENTS
Un an Six mois:
Suisse . . . . Fr.6»— Fr.3»—
Union postale » 12»— » 6»—
Ou s'abonne a tons les bureaux de poste.
fês
Paraissant le Jeudi et le Dtacbe à la Ghaai de Fonds
A N N O N 6 E S
suisses 20 d., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne
Les annonces se paient d'avance.
Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.
Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .
Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Hubert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.
La colonie suisse de Madrid et le traité de commerce avec l'Espagne
L a C h a m b r e c a n t o n a l e d u c o m m e r c e a r e ç u , d e M a d r i d , le d o c u m e n t s u i v a n t :
La Colonie suisse à Madrid, convoquée par une représentation des différentes branches de commerce de cette ville, dans le but de traiter de In prochaine modification des relations commer- ciales avec l'Espagne, dont la convention est dé- noncée pour le 31 août prochain, a résolu d'en- voyer a qui de droit le vole suivant :
La Ligue agraire suisse vient de déclarer et spécialement par l'organe du conseiller national M. Fonjallaz.
«Que le droit d'entrée de fr. 8 stipulé pour les vins italiens était trop bas pour ceux d'Espagne favorisés qu'ils sont, par la différence du change.
Que In Suisse n'avait aucun intérêt à un traité avec l'Espagne; que celui de 1892 avait été signé parce qu'on comptait alors avec les Colo- nies, ainsi que sur le paiement des arriérés des soldes des régiments suisses. Que dans le cas de conclure un nouveau traité, on y insérât une clause comme condition sine qua non: qu'au droit de fr. 8 soit ajouté lu différence du change, et que les arriérés des soldes des régiments soient payés dans un délai fixe. »
En outre, plusieurs j o u r n a u x suisses ont pu- blié des articles assez hardis dans le même sens.
Comme ceci constitue le plaidoyer d'une des parties intéressées dans le litige économique, la Colonie suisse qui représente principalement les intérêts de l'exportation suisse en Espagne, croit devoir émettre son opinion, tout en éclaircissant quelques-unes des manifestations plus haut énoncées.
M. Fonjallaz, pour justifier sa prétention de traiter plus durement les vins espagnols que les italiens, pour lesquels un droit de fr. 8 a été fixé, prétend que la perle au change de la monnaie de ce pays favorise l'exportateur et lui permet de couvrir en tout ou en partie, les droits avec celte différence.
Le^bénéfice du change n'est pas un tel béné- fice,-parce que la valeur de toute chose en Es- pagne '.estîmajorée du montant de ce change, ou pour mieux dire, de la différence de valeur de la peseta argent avec la peseta or. P a r exemple:
le kilo de pain coule ici 50 centimes de peseta argent, la^jmain-d'œuvre coûte 30 à 40°/o plus cher qu'à l'époque où il n'y avait pas de change, c'esl-à-dire^quand l'or n'avait pas fui et que les paiements pouvaient se faire en celte monnaie.
L'exportation des vins espagnols en Suisse en comparaison avec ceux d'Italie a contre elle la différence des frais de transport qui sont plus élevés pour les premiers et les met déjà de fait dans une situation d'infériorité pour les prix de vente.
L'excédant des vins, le produit le plus impor- tant que l'Espagne vend en Suisse, ne l'inquiète plus comme il y a 14 ans, lorsque le tarif Méline réduisait son exportation en France. On a arra- ché depuis des vignes et n'étaient les droits d'oc- troi exagérés à l'intérieur, elle consommerait en grande parlie sa production.
11 n'est pas exact, comme le dit M. Fonjallaz, que l'appoint des colonies, perdues depuis, ait eu une influence considérable clans la conclusion du traité de commerce de 1892, puisque l'expor- lation dans ces pays a toujours été insignifiante, d'autant plus que ces marchés avaient été mono- polisés par la métropole dans la loi-de cabotage de 1892.
La question des arriérés des soldes des régi- ments suisses n'entra pas non plus en ligne de compte lors de la signature du Iraité de 1892 ; elle était déjà trop impopulaire à celle époque, pour qu'on songeât à s!en servir, comme d'un levier, en faveur de nos intérêts commerciaux, et l'on a grand tort de vouloir l'y mêler en ce moment. Si un arrangement final a été signé en 1900 pour une somme de pis. 900.000 qui après déduction des commissions, que l'on dit être d'un tiers suivant contrat du gouvernement suisse avec le consulat, et du change, la réduira à frs. 400 ou 450,000; ce n'est p^s là une affaire d'importance telle pour qu'on l'enchaîne comme un sabot aux discussions d'un Iraité de com- merce et qu'on y lie les intérêts commerciaux et industriels de deux nations; n'étaient la mala- dresse dans les négociations et la cupidité des agents intermédiaires, celte affaire qui pèse comme un cauchemar sur la colonie, sérail liqui- dée il y a vingt a n s et aurait produit des mil- lions.
Il est vraiment surprenant qu'on paroisse atta- cher aussi peu d'importance aux relations d'inté- rêt avec l'Espagne, qui. occupe cependant tou- jours le septième ou huitième rang dans l'échelle de l'exportation suisse. Dans les statistiques elle vient immédiatement après la Russie et avant la Belgique et la Hollande. Elle s'est élevée dans les dernières années en moyenne de 16 à 20 mil- lions par a n , sans compter que bien des mar- chandises échappent au contrôle parce qu'elles ont pris le chemin d'autres nations avant d'être définitivement destinées à ce pays.
Nous avons sous les yeux les chiffres de notre commerce réciproque entre les deux pays en 1901 qui se présente comme suit :
Importation en Espagne.
1™ clus.-e: Verreries et articles simil. 47.887 2mc » Fers forgés et ouvrés . . . 412.426 3"'e » Couleurs, saccarine . . . 654.904 4"IC » Colons filés, broderies est. 810.321 Tm » Soieries s. tous leurs aspects 2.209.143 8",c » Estampes et cartonnages . 198.,'.08
9""= » Bois 261.380 A reporter 2.595.569
10"'" ») 11'"0 » 11 bis»
13",c » 13"'° »
Report 4.591.569
Bétail 101.882 Montres 6.772.620 Electricité et machines
Conserves, fromages . Tissus de gomme . . Divers
2.800.90'.) 2.951.146 288.432 752.373 18.261.931 Exportation pour la Suisse Bois, tonnellerie . . . . 135.265
Huile 26.600 Vins 1.074.41«
Tonneaux pour reiour 319.-H+
Divers 10.366 . 2 J 6 5 . 7 9 1 Différence en faveur de la Suisse . . 16.090.140
Des chiffres ci-haut, il rôsulle que l'Espagne a exporté en Suisse en 1901 pour pesetas 2.165.791 de produits, parmi lesquels pour pesetas 1 mil- lions 674.416 de vins.
P u r contre elle a importé pour pesetas 18 mil- lions 261.931 de marchandises, soit eh notre faveur pesetas 16.096.140; est-il donc logique de sacrifier toute notre industrie dans le seul but de difticuller l'importation de ses vins dont le peu d'importance vis-à-vis de notre exportation saute aux yeux.
Si une rupture de relations se produisait, le fisc espagnol appliquerait dès le premier septembre prochain son tarif de la première colonne et plus lard sans doute un autre plus onéreux, qu'il prépare déjà. Nous aurions de suite une éléva- tion de droits considérable et absolument prohi- bitive. Il y a des articles comme les soies, lés broderies de Sl-Gall, les montres qui payeraient jusqu'à 8 ou 10 fois les droits actuels el qu'il se- rait par conséquent impossible d'importer.
Il faudra donc, avant de conclure aussi carré- ment à une rupture de relations, ou à y contri- buer par des exigences maladroites, s'assurer de l'opinion des fabricants suisses en général, dont un grand nombre ne travaillent que pour l'Es- pagne el pour lesquels celte rupture serait In ruine. . .
Ici le purli protectionniste espagnol propose de ne plus se lier avec la Suisse, de continuer aux autres pays le tarif conventionnel actuel et de l'en exclure ; car c'est le Iraité de 1892 qui a formé la base du régime douanier espagnol des 12 dernières années et qui en vertu de la clause de la nation la plus favorisée fut appliqué a u x autres pays de l'Europe. C'est ce traité qui n empêché ies Espagnols de pousser au prohibi- tionnisme.
Comme ce sont eux qui ont voix au chapitre en face du consommateur indifférent ou sans influence: il n'est donc pas à croire que l'Espa- gne tienne énormément à solliciter des t r a i t é s , ' d'autant plus qu'il est dans son intérêt de res-
•
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ar
288 LA F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E Ircindre son importation, afin d'incliner lu ba-
Innce économique en sa faveur, pour améliorer son change.
L'Espagne est en pleine éclosion industrielle, les centaines de jeunes gens qui fréquentent les écoles suisses en témoignent.
Le desideratum de la Ligue agraire suisse de renoncer é un traité avec l'Espagne remplirait les vœux des industriels espagnols.
Les concurrents de la Suisse, tels que la Bel- gique, l'Allemagne, la France, qui désirent ar- demment le traité avec l'Espagne, sauraient en profiter, puisque l'application des tarifs de repré- sailles, qui serait la conséquence d'une rupture, évincerait les produits suisses du marché es- pagnol.
Madrid, en Avril 1905.
SlGNATURKS :
Pour la branche de machines et d'électricité : G. Relor, ing. ; Gh. Isler, ing. ; F. Rohr, ing. ; E. Speçker; K. Franck; E. Schœchlin ; G.
Grimm ; A. Oetlli, ing.; E. Zehnder; C. Sehul- Ihess; F.Weydmann ; IL Schneider; E. Bi'ili- kofer; Slrub; J. Banlli; J. Schneider; L.Vul- iioud ; R. Zwink; H. Hornberger.
Pour la branche d'horlogerie :
A. Buser; P. Siegrisl; J. Calamc; Gérard Girod; J.Jequier; J.-G. Girod; G.J.equier;
G. Kuppler: L. Grosclaude; Chs. Marchand;
E. Degen; J. Richard; R. Moser; P. Heiner;
J. Schneider; P. Suhli; Ghs. Voumord ; J.
Grosclaude; S. Bertini; K. Rolli.
Pour la branche de tissus, broderies, etc.
A.Graf; J.Graf; IL Wellauer ; E. Htcring;
W:\Vullschleger; IL Meyer; Arnold; Vir- chaud ; A. Bceschinger.
Pour la branche de moulins : R. Schal/.mann ; F. Wœlchlc.
Représentations et divers :
J. Senrihauser; IL Bcrlschinger ; \Y. Grillet;
A. Guerra; IL Kuoch ; F. Ruchonnel; E. G.
Frefel: E.Thalmann: F.Ochsenbein; Wernli;
E. Lehmann; J. Lardelli ; F. Malossi ; G.
Bloch; Moesle; Ad. Mcnet; Ammann ; W.
Kuhn; J. Schœ.r; D. Johner.
— _ Contrôle fédéral;
la question de la soudure
Dans le but d'apporter »ne solution à la question des soudures aux boites de mon- tres d'or, le Département fédéral des Fi- nances, d'où dépend actuellement le Bu- reau fédéral des matières d'or et d'argent, a décidé de recueillir les avis d'une com- mission composée de représentants d'ad- minislralions des bureaux de contrôle des matières d'or et d'argent, de fabricants d'horlogerie el de chefs de fabriques et d'ateliers de boites d'or.
Celte commission de laquelle sont égale- ment appelés à faire partie le secrétaire de la Chambre suisse de l'Horlogerie ainsi qu'un e s s a y e u r - t e c h n i c i e n , tiendra ses séances à Berne, au Palais fédéral et la première est convoquée pour le 17 et.
La commission est composée comme suit : .
M. L.-II. Brandt, fabricant d'horlogerie, prési- dent de l'Administration du contrôle de la Ghaux-de-Fonds.
M. Favre-Perret, chef de fabrique de boites d'or, membre de l'Administration du contrôle de la Chaux -de-Fonds.
M. Ad.-H. Frossard, chef du Bureau de contrôle de la Chaux-de-Fonds.
M.-F. Hugucnin, secrétaire de la Chambre suisse de l'Horlogerie, La Chaux-dc-Fonds.
M. G. Steiner, essayeur-juré au Bureau de con- trôle de lu Ghaux-de-Fonds.
M. J. Guillod-Gaillard, président du syndicat des chefs de fabriques de boites de montres d'or, à la Ghaux-de-Fonds.
M. P. Junod, secrétaire du dit syndicat à la Chaux-de-Fonds.
M. W. Rosol, fabricant d'horlogerie, président de l'Administration du contrôle du Locle.
M. E. Jnccard-Sandoz, chef d'atelier de mon- teurs de boites d'or, au Locle. .
M. Aug. Weber, président de l'Administration du contrôle de Bieniie.
M. J. W'yss, chef d'atelier de monteurs de builes d'or, à Bienne.
M. A. Maunoir, conseiller d'Etat, president de la Commission de surveillance du Bureau de contrôle de Genève.
M. M. Colomb, président de l'Association des fabricants et marchands d'horlogerie, Genève.
Chambre syndicale des horloges, bijoutiers et orfèvres du Département des Ar- dennes.
Celte association a pris récemment un certain nombre de résolutions au nombre desquelles figurent: la fusion générale de toutes les associa- lions horlogères de France; le relèvement de la fabrication des montres, pendules et réveils;
l'entente unanime de tous les fabricants de France et de l'étranger ; le retour, dans les maga- sins de la vente des montres, horloges el pen- dules; le relèvement des prix pour la réparation des articles d'horlogerie ; le monopole de la vente des objets d'or el d'argent, etc.
La formation des ouvriers et des artisans en Allemagne
Extrait d'un rapport de AI. Louis Arqué, gérant du Vice • Consulat de France'à Nuremberg.
Dans les petits métiers ( menuisiers, plombiers, maçons, etc.), la formation des apprentis a été depuis quelques années réglée àdminislralivcrnent en Allemagne par suite de la création des Chambres des métiers (Ilniiihnikskiiiiiiiiern) cl du rétablissement des corporalions libres et des corpora- tions (Innungen). Il y a des corporations libres el des corporalions obligatoires. Les mem- bres d'un corps de melier peuvent, dans chaque ville, rétablir à la majorité des voix, avec l'approbation du gouvernement de la province, la corporation obligatoire. La Chambre des métiers établit le lien enlre les Corporalions, dont elle est la représen- tation légale. Un de ses principaux attri- buts est la surveillance de l'apprentissage el des clauses du contrai entre patrons et familles d'apprentis. De concert avec les corporations, elle réglemente des épreuves nécessaires pour passer du rang d'apprenli à celui de compagnon et pour accéder du compagnonage à la maîtrise. Nid ne peut porter le litre de maître s'il n'a subi avec succès l'examen régulier. Corporations el Chambres des métiers fondent, dirigent el entretiennent des Ecoles professionnelles.
Ces Ecoles donnent à la fois l'enseigne- ment, technique et l'instruction générale.
Beaucoup d'entre elles sonl autorisées à jouer le rôle d'Ecoles de «continuation»
professeurs el artisans des corporalions distribuent de concert renseignement aux élèves. Chambres des métiers et Corpora- tions organisent enfin des cours de maî- trise. La culture générale continue d'y tenir sa place à côté de la science profes- sionnelle. Et une grande importance est attribuée aussi à l'arithmétique commer- ciale.
Le Musée bavarois des métiers {Baye- risches Gewerbe-Museum), établissement d'Etat dont le siège est à Nuremberg, se- conde énergiquemeirt les corporalions dans l'œuvre des cours de maîtrise. Des cours y ont été professés en 190)1 pour les serru- riers, les menuisiers et les cordonniers.
Le cours de cordonnerie par exemple com- prenait des leçons de chimie, des leçons
de calcul commercial, des leçons sur diffé- rents cuirs, des leçons sur les -machines usitées en cordonnerie et un cours sur l'analomie du pied.
La nouvelle organisation protectionniste des métiers n'a peut-être nulle part d'efl'cls plus sensibles qu'à Nuremberg, puisqu'en dehors des industries travaillant pour sa- tisfaire les besoins, de la vie locale (serru- riers, boulangers, etc.), qui sont restées, là comme ailleurs, à l'état de petits métiers, nous voyons en oulre substituer dans Celle ville, avec la même -simplicité dorganisa- lion, un grand nombre de petites' indus- tries originales, travaillant indirectement pour l'exportation. Nous voyons celle lé- gislalion exercer son influence sur l'ap- prentissage des batteurs de métaux, des fondeurs d'élain, des faiseurs de compas, des imprimeurs sur lôle, des faiseurs de brosses, des faiseurs de pinceaux, des can- tonniers, des faiseurs de miroirs, des en- cadreurs, des cordiersi des -tourneurs sur bois el encore d'autres corps de métiers dont nous n'avons pu parler, comme les tourneurs de pipes el les faiseurs de vis.
Dans la grande industrie' les fabriques entreprennent souvent elles-mêmes la for- mation de leurs apprentis. Elles instituent dans l'usine, à côté des cours techniques, des cours d'instruction générale. Les élè- ves sonl ainsi dispensés de suivre d'autres leçons à l'extérieur. L'Ecole de continua- lion se Louve transportée dans la fabrique.
Un exemple nous en est justement pré- senté dans les usines Schlickert. Dans l'é- cole des apprentis de la Société Schlickert, la durée de l'enseignement est de quatre ans. Les fils des ouvriers de la maison sont admis de préférence. On reçoit des élèves et rangers, moyennant., le. prix ^ft^UJLjqar-k*
Il y avait en 190)3 un élève japonais. Un contrat régulier d'apprentissage intervient entre la direction de l'Ecole et les familles des élèves. L'établissement comprend deux seclions, entre lesquelles les élèves sont répartis suivant leurs aptitudes : la grosse mécanique et la mécanique fine. L'Ecole élait dirigée en ÎOCKI, pour la partie tech- nique, par l'ingénieur K u l m e , inventeur de divers perfectionnements aux horloges électriques. Ces horloges sont fabriquées en grand nombre par la section de méca- nique line et elles sont vendues au public.
Les antres articles fabriqués dans les deux sections sont cédés, après avoir été sévè- rement éprouvés par un contre-mailre, aux usines Schlickert, pour leur propre usage.
L'Ecole est donc considérée par les usines comme un petit atelier indépendant, avec lequel on traile pour l'achat de ses pro- duits. L'Ecole doit ainsi couvrir une grande partie des frais généraux par la vente de sa production au public el aux usines. Dès le premier moment, les élèves se trouvent plongés au milieu des conditions réelles du travail industriel et tout ouvrier médiocre se trouve impitoyablement écarté.
B r e v e t s d ' i n v e n t i o n
Horlogerie et Bijouterie
LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS Eiircgintrcmciit*.
Cl. M, n" 31933. 28 juin 1904, 8 h. p. — Montre
de poche. — Bernard Iledepenning, fabri-
cant, 732 ^Yest Madison Street, Chicago (Illi-
nois, Etats-Unis de l'Amérique du Nord). Man-
dataire: Palenlbank Confidcnlia soc. an. Zu-
LA FEDERATION HOKLOGÉRE SUISSE 289
Cl. 64, n" 31934. 15 août 1904, G '/> h. p. — Mé- canisme de remontage et de mise à l'heure. — Girard-Degoumois, fabricant d'horlogerie, St-Imier (Suisse). Mandataire: A. Malhey-Do- ret, Ghaux-de-Fonds.
CI. 04, n" 31935. 20 septembre 1904, O1/,- h. p. — Mécanisme de remontage et de mise à l'heure.
— Henri-A. Ln'grin, 33, Linden Street, Brooklyn (E.-U. d'Am.). Mandataire: E. Imcr- Schneider, Genève.
Ci. 04, n° 31936. 21 seplembre 1904, ti'/s h. p.
— Cadran de montre. — Fernand Pellet- Leuba, remonleur, 20 a, Route Gare Niduir, Bienne (Suisse). Mandataire: E. Imer-Scluiei- der. Genève.
Cl. 04, n" 31937. 14 novembre 1904, 7 '/s h. p.
— Mouvement de monlre-chronographo. — Nuina Robert-Yd'lti, horloger, 2 1 , Rue du Puits, Chaux-de-Fonds-(Suisse). Mandataire:
A. Malhey-Doret, Chaux-de-Fonds.
Cl. 64, n° 31938. 19 novembre 1904, 8 h. p. — Mécanisme d'arrôtage pour barillets-moteurs.
— Compagnie des Montres Invar, 13, Rue du Commerce, Choux-derFonds (Suisse). Man- dataire: A. Malhey-Doret, Chaux-de-Fonds.
Cl. G4, n" 31939. 26 novembre 1904, 8 h. p. — Mouvement pour montre avec balancier visi- ble. — Charles Ditislieun, fabricant d'horlo- gerie, 5S, Rue Leopold Robert, Ch-uix-de-
Fouds(Suisse). Mandataire: A. Ma'hey-D.jrclj Chaux-di -Fonds.
C h a n s o n n i e r J a q u e s D a l c r o z e . — En si- gnalant l'apparition de ce joli v o l u m e , nous avons omis do dire que les éditeurs en était M. Sandoz, .Jobin & O ' , à NeuchâU-l.
Cote de Tareront
du 6 Mai IQO5 •
Argent fin en g r e n a i l l e » . . f- 100.— lu k r . A r g e n t fin l a m i n e , devant servir de bm*e pour
le calcul des litres de l'argent <h'* bottes de montres . . . . fr. 102.— le kib .
. . . fr. 100.137, Change sur Paris
C o m m e r c e d e s d é c h e t s d ' o r e t d ' a r g e n t
Tableau des opérations d'achat, de fonte et d'essai de déchets d'or et d'argent faites pendant le 1" trimestre de l'année 1905.
Arrondissements
1.
2.
3.
4.
5.
S.
9.
10.
11.
12, 13.
Bienne
Chaux-de-Fonds . Uclômonl . . Fleurier . . . Genève . . Granges (Soloure) Locle . . • • • Neuchalel . Noir-mont . Porrenlruy . , .', St-Imier . ..._ . Schaffhousè . '.
Tramelan . ~T . 1 " trimestre 1905 1 " » 1904 lliflïr« en fiiteur iln 1er Irimcslrc 1905
» » » » 1904
:'-.v -•- .
B e r n e , l e 2 9 A v r i l 1 9 0 3 .
Aclie'ctirs, (omlnirs cl essayeurs
autorisés
o 2 1 o 7 2 10
• 0
o 2 4 3 1
Opérations (Bordereaux rentrés) janvier Février Hhrs TOTAL trimestre
1904 1-82
546 7 17
s:
22 90 24 10 47 45
•15 49 1,147 1,210 03
168 059 6 8 73 19 93 12 28 Q2 68 5 64 1,205 1.389 124
219 583 11 14 79 23 100 24 l - . i
75 50 9 57
509 ,788 24 39 239 64 283 60 03 184 103 29 170 1,203 3,075 1,383 3.982 120 !| 307
II
: 545 2,038
30 49 V 247 , 5 2 ' 311
• 70 08 198 141 30 197 3,982
Déchets achetés (valeur payée) Jacvis; Fcv ier
Fr.
55,087 90 148,108 35
4,840 50 3,810 80
Fr.
34,778 05 147.139 85 3,177 65
543 40 20,533 15
2,771 05
|24,548 00 933 20 1,351 05 3,220 20 8,719 10 5,858 40 1,790"95
31,541 70 2,004 55 20,720 45 8,880 45 2,710 75 4,217 05 11,108 — 500 50 2.328 15 28S,252 45
307,328 20
275,783 15 255,350. 70 19,075 75
20,420 45
Man
Fr.
42,700 95 95.89S 50 4,791 95 595 95 11,053 85 1.014 85 21,083 25
1,749 55 1,054 95 4,070 40 9,724 40 3,189 25 2.052 10
TOTAL
199,585 95 250.281 75
50,095 80
Fr.
133,107 50 391.200 70 12.810 10
4,956 15 09,128 70
5,851 05 72,358 30 11,563 20 5,123 3-5 12,119 05 29,551 50 9,608 15 0.177 20 703.021 55 818,900 05 55,345 10
1" trimestre 1904 Fr.
144,348 430,021 12,609 5,189 00,450 3,102 78,041 5.292 23,538 9,848 18,353 15,854 0,251
ÖD 50 20 90 80 00 15 05 45 40 30 20 55 818,900 65
I t i i i - c s u i f<-<l<»i':il <!<••* m i i t i ô r c M i l ' o r c-l < l ' ; n m n ( .
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D É C O R A T I O N D E B O I T E S O R
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