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Deux théorèmes généraux sur les trajectoires de point et les enveloppes de droites dans le plan

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M. D’O CAGNE

Deux théorèmes généraux sur les trajectoires de point et les enveloppes de droites dans le plan

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 9 (1890), p. 289-293

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(2)

DEUX THÉORÈMES GÉNÉRAUX SUR LES TRAJECTOIRES DE POINTS ET LES ENVELOPPES DE DROITES DANS LE PLAN H ;

PAR M. M. D'OCAGNE, Ingénieur des Ponts et Chaussée*.

\ . Si une droite issue du point M coupe la courbe C au point P sous l'angle 8, je dis que MP est une distance sous Vangle 9 du point M à la courbe C.

Lorsque 9 = o, la distance correspondante est dilc Langentielle; lorsque 9 = -% elle est dite normale.

Soient /{, /2, . . . , In les distances sous l'angle 9 du point M à une ou plusieurs courbes C. Si ces distances sont liées par la relation

o ( / j , /2 / , / ) — o .

le point M décrit une courbe (M) dont nous allons déterminer la normale.

Considérons une1 des distances M P , = /,. Soit Q, le centre de courbure répondant au point P£. L'angle de la normale P,Ü, avec \IP, étant constant, on a le point H, où JMP/ louche son enveloppe en abaissant sur cette droite, du point Qo la perpendiculaire Ü,H,. Soit N, le point où Qiiït coupe la normale cherchée; on a, en ap- pelant ds la différentielle de l'arc de la courbe (M), d<x, la dilïérenlielle de l'angle que fait MP/ avec un axe fixe

( ' ) Le4; énonces de ces théorème»- ont été c o m m u n i q u e s a l'Aca- démie des Sciences ( \ o i r Comptes rendus, séance du ->3 d é c e m b r e

1889).

Ann.de Mathemat., 3e série, t. I \ . ( J u i n i8qo. ) *9

(3)

quelconque du plan

d'où

Mais, si Ü, est le pied de la perpendiculaire abaissée de Qi sur la tangente en M à la courbe (M), on a

MN, par suite

Si donc, dans l'équation obtenue par dilïérentiation de la relation donnée, on remplace dl^ 6?/2, . . . , dln par leurs valeurs tirées de la formule précédente, on obtient, après suppression du facteur commun ds,

MûJ do MQ; dh_ M Û ; do __

T» m » -w " f"*""* I 1* 1 I f - / 1 ' • • • " '\ -m m 'M T 7 ~ î " ^-' •

MHi afi MHo

I

Cette équation exprime, en vertu du théorème des

1 i • ' i 1 do

moments, que le centre de gravite des masses rrr-j—jj- ?

m3L""'MT*zfc'

r e s

P

e c t i v e m e n t

appliquées en

0 , , Qo, . . . , Ö/,, se trouve sur la normale MN< N2. . . Nw. De là ce théorème :

THÉORÈME 1. — Si les distances sous l'angle 9, MP, = /|, M P2= 4 , . . . , M PW= 4 , d'un point M à une ou plusieurs courbes C, sont liées par la relation

et si les centres de courbure QM Q2> • • 9 ^« répondant

(4)

aux points PM P2, . . . . Vnse projettent respectivement e / i HnH2, . . . , Un sur MP<, MP2, . . . , MP„, la normale à la trajectoire du point M passe par le centime de gra-

vilédesmasses ^ £., ^ g , •••., ^ j - £-, respec-

tivement appliquées en Q<, Q2, • • • > &/t-

2. Lorsque 8 = 0 (distances tangentielles ), 11,, H2, •. •, Un coïncident respectivement avec PM P2

P/?. Remarquons alors que

on tombe sur le théorème obtenu récemment par M. J.

Pomey dans les Nouvelles sfnnales (1889, p. £27) par une tout autre voie.

3. Lorsque 0 — — (distances normales), H4, H2, .. ., Hn coïncident respectivement avec ÛM O2? • • • ? &n qui se trouvent alors sur M Pn MP2, .. ., MP„. Or, d'après le théorème de Lagrange et Leibnitz, le centre de gravité

1 do 1 do 1 do

des masses ^7— -~- > ^77- -77- > • • • > rrrr ^7" appliquéesJMÜ! a / i iYH22 dl<2, Miïa dln r r *

en 0<, 02, . . . , 0/; se trouve sur la résultante des vecteurs

do do do . i T%T T • '

-7-1-> -77-> • • • ? -yf issus de IVl et respectivement diriges

dli dl2 dln r ö

suivant M ûo M û2, . . . , M Ûf l, ou, ce qui revient au même, MPM MP2, . . . , M P « . Cette résultante se con- fond donc avec la normale en M à la courbe (M) et Ton retrouve ainsi le classique théorème de Poinsot (4), gé- néralisé pour le cas du plan.

(*) Journal de l'École Polytechnique, XIIIe Cahier, p. 206-241.

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4. De même, si la perpendiculaire élevée en A à la droite D coupe la courbe C au point P sous l'angle 9, je dis que AP est une distance sous l'angle 6 de la droite D à la courbe C.

Cherchons à déterminer la normale à l'enveloppe d'une droite D dont les distances, sous l'angle Q, lK, /o, . . . , / „ à diverses courbes C sont liées par la relation

< ? ( / i , / * , . . . . ln) = o .

Soient A j P / = // une de ces distances, et 0/ le centre de courbure répondant au point P/; l'angle de A/P/ avec la normale P / 0 / étant constant, le point 11/ où A/P/

touche son enveloppe est le pied de la perpendiculaire abaissée sur cette droite, du centre de courbure 0/.

Soit M le point où la droite D touche son emeloppe (D). La normale à la courbe (D), c'est-à-dire la perpen- diculaire élevée en M à la droite D coupant 11/0/ en N/, ce point est le centre instantané de rotation de l'angle droit P/A/ M, etN/ A/ est la normale4 à Ja courbe décrite par le point A/. On a donc, en appelant (7a la différen- tielle de l'angle que fait la droite D a\ec un axe fixe quelconque du plan

ou, si Q't est le pied de la perpendiculaire abaissée de i), sur la droite I),

La différentiatîon de la relation donnée conduit donc, en tenant compte de cette formule et supprimant le facteur commun r/a, à l'équation

ch tfc <rfo

dlx dL> - dln ll ' i -t i des q u i m o n t r e q u e le c e n t r e d e g i a \ i t e d e s m a s s e s ~~-,

(6)

dy dy . T ^ ^

- ~ > • • • ? -7^-* respectivement appliquées en ü , , ü2, .. ., Qn se trouve sur la normale cherchée MN, N2. . . N«. On peut donc énoncer la proposition suivante :

THÉORÈME I I . — Si les distances sous l'angle 8, /<, /2, . . . , /// d'une droite D à une ou plusieurs courbes C, s o Fit liées par la relation

o(lul2, . . . , / „ ) = o,

la normale à l enveloppe de la droite D passe par le do do do

centre de gravite des niasses -ji~, -7-f ? • • • » -j>L ? respec-

b dlx dl2 dltl i tivement appliquées aux centres de courbure corres- pondants des courbes C.

5. Lorsque 0 = - (distances normales), Q, ,Ü2? • • • ? ^/i sont respectivement situés sur At P<, A2Po^ - • • > A,ZPW-, on voit donc alors, en projetant sur la droite D, que le point de contact M est le centre de gravité des niasses

do do do . ,. i

dt' ~dT ' " ' ' IF r e sPe c t l v e m e i l t appliquées en A{, A 2, . . . , A /z.

On retrouve ainsi un théorème que M. H. Laurent a ohtenu par la voie analytique (* ).

(*) Nouvelles Annales, ^ série, t. \ I 1 I , 1871.

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