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Chapitre 4 : Les suites

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Chapitre 4 : Les suites I - Rappels

1. Définitions Définition :

Une suite numérique de nombre réels est une liste ordonnée de nombres réels.

Vocabulaire :

La notation un est appelée notation indicielle.

Le nombre réel un s'appelle le termed'indice n de la suite ou terme général de la suite.

La suite est noté (un).

Définition :

Une suite (un) est définie de façon explicite lorsque le terme général un est exprimé en fonction de n. I existe une fonction f définie sur 0 ;+ telle que un = f n( ).

Définition :

Le premier terme d'une suite (un) étant donné, elle est définie par récurrence lorsque le terme un+1 dépend du terme précédent, un .

2. Variations d’une suite Définitions :

- (un) est croissante si et seulement si pour entier naturel n, un+1 ≥ un. - (un) est décroissante si et seulement si pour entier naturel n, un+1 ≤ un. - (un) est constante si et seulement si pour entier naturel n, un+1 = un. - (un) est monotone si elle est croissante ou décroissante.

Propriété :

Soit (un) une suite définie de façon explicite par un = f n( ). - Si f est croissante sur 0 ;+  alors la suite (un) est croissante.

- Si f est décroissante sur 0 ;+  alors la suite (un) est décroissante.

- Si f est constante sur 0 ;+  alors la suite (un) est constante.

Propriété :

- Si pour tout entier naturel n, un+1 – un ≥ 0 alors la suite (un) est croissante.

- Si pour tout entier naturel n, un+1 – un ≤ 0 alors la suite (un) est décroissante.

Propriété :

Soit (un) une suite dont tous les termes sont strictement positifs.

- Si pour tout entier naturel n, n 1 1

n

u u

+  alors la suite (un) est croissante.

- Si pour tout entier naturel n, n 1 1

n

u u

+  alors la suite (un) est décroissante.

(2)

3. Représentation graphique a. Suite définie de façon explicite

Soit f une fonction définie sur

0 ;+ 

et (un) une suite définie par un = f n( ).

La représentation graphique de la suite (un) est l'ensemble des points Un de coordonnées

(

n f n; ( )

)

.

Remarque :

n est un entier naturel, il ne faut pas relier les points.

Exemple :

La suite (un) est définie par un =n2−6n+1

b. Suite définie par récurrence

Le plan est muni d'un repère orthonormé

(

O ;i ; j

)

.

On représente ici les termes de la suite sur l'axe des abscisses.

Etapes :

1. Tracer la courbe Cg représentant la fonction g ainsi que la droite (d) d'équation y=x. 2. Placer u0 sur l'axe des abscisses.

3. Placer sur la courbe Cg le point A0 d'abscisse u0. A0

(

u0 ; ( )g u0

)

c'est à dire A0

(

u0 ;u1

)

. 4. Placer sur la droite (d) le point B0 ayant la même ordonnée que A0. B0

(

u1;u1

)

.

5. On projette orthogonalement B0 sur l'axe des abscisses et on obtient u1.

Exemple :

La suite (un) est définie par

0 1

-1

-2 n 5

n

u

u + u





=

= − g x: -2x−5

(3)

+ r + r + r + r + r + r u0 u1 u2 u3 u4 u5

II - Suites arithmétiques 1. Généralités Définition

Une suite (un) est arithmétique s’il existe un nombre réel r tel que, pour tout nombre entier naturel n : un+1 = un + r. r est appelé la raison de la suite arithmétique.

Propriété :

S’il existe un réel r tel que pour tout entier n, un+1 – un = r alors (un) est arithmétique de raison r.

Remarque :

Une suite arithmétique est déterminée

par la donnée d’un terme (éventuellement u0) et de sa raison r.

Propriétés :

Le terme général d’une suite arithmétique de 1er terme u0 et de raison r est : un = u0 + nr.

Si le premier terme de la suite est u1, on a : un = u1 + (n – 1)r.

Quels que soient les entiers naturels p et q, on a : up = uq + (p – q)r 2. Sens de variation

Propriétés :

Soit (un) une suite arithmétique de raison r.

- Si r > 0 , alors la suite (un) est strictement croissante.

- Si r < 0 , alors la suite (un) est strictement décroissante.

- Si r = 0 , alors la suite (un) est constante.

3. Somme de termes consécutifs Propriétés :

La somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique de r, est donnée par :

S = " " " "

" "

2

premier termes dernier termes

nombre de termes  +

u0 + u1 + … + un = + 

(

n 1

)

u0+2un u1 + u2 + … + un = n u1+2un

Pour tous entiers p < n : up + … + un = − + 

(

n p 1

)

up2+un

Cas particulier : 1 + 2 + 3 + … + n

(

1

)

2 n n+

=

(4)

III - Suites géométriques 1. Généralités Définition :

Une suite (vn) est géométrique s’il existe un nombre réel q tel que, pour tout nombre entier naturel n : vn+1 = q × vn. q est appelé la raison de la suite géométrique.

Propriété :

(vn) est une suite numérique telle que pour tout entier naturel n, vn  0.

S’il existe un réel q > 0 tel que pour tout entier n, n 1

n

v q

v

+ = alors (vn) est géométrique de raison q.

Remarque :

Une suite géométrique est déterminée par la donnée d’un terme (éventuellement v0) et de sa raison q.

Propriétés :

Le terme général d’une suite géométrique de 1er terme v0 et de raison q est : vn = v0 qn. Si le premier terme de la suite est v1, on a : vn = v1 qn1.

Quels que soient les entiers naturels p et s, on a : vp = vs qp s

2. Sens de variation Propriétés :

Soit (vn) une suite géométrique de raison q (q > 0).

Si 0 < q < 1 et v0 > 0 alors la suite (vn) est strictement décroissante.

Si q > 1 et v0 > 0 alors la suite (vn) est strictement croissante.

Si 0 < q < 1 et v0 < 0 alors la suite (vn) est strictement croissante.

Si q > 1 et v0 < 0 alors la suite (vn) est strictement décroissante.

3. Somme de termes consécutifs Propriétés :

La somme de termes consécutifs d’une suite géométrique de raison q, est donnée par : S = "premier terme"  1 " "

1

nombre de termes

q

q

v0 + v1 + … + vn

1 0

1 1

qn

v q

+

=  − v1 + v2 + … + vn 1

1 1

qn

v q

=  −

− Pour tous entiers p < n : vp + … + vn

1 1

1

n p p

v q

q

− +

=  − Cas particulier : 1 + q + q2 + … + qn

1 1

1 qn

q

+

= −

v0 v1 v2 v3 v4

• • • • • • •

 q  q  q  q  q

(5)

IV - Limites

Déterminer la limite d’une suite, c’est étudier les termes de la suite lorsque n prend des valeurs de plus en plus grandes (on dit que n tend vers +, on note n→+).

Pour une suite

( )

un , cette limite se note nlim→+

( )

un . Propriété :

Si 0 q 1 alors nlim→+

( )

qn =0 Si q=1 alors nlim→+

( )

qn =1

Si q1 alors nlim→+

( )

qn = +

Exemples :

3 > 1 donc n→+lim 3

( )

n = + 0 12 1 donc n→+lim   12 n 0

 

=

Propriétés :

u est une suite numérique, a et b sont deux réels avec a0 Si nlim

( )

un 0

→+ = alors nlim

(

a un

)

0

→+  = ; nlim→+

(

b u+ n

)

=b et nlim→+

(

b a u+  n

)

=b

Si nlim

( )

un

→+ = + et a0 alors nlim

(

a un

)

→+  = +

Si nlim→+

( )

un = + et a0 alors nlim→+

(

a un

)

= −

Si nlim→+

( )

un = + alors nlim→+

(

b u+ n

)

= + Si nlim→+

( )

un = − alors nlim→+

(

b u+ n

)

= −

Exemples :

( )

lim 3 0,5n 0

n→+  = n→+lim -2 0,7

(

n

)

=0 n→+lim 3 0,2

(

+ n

)

=3

( )

lim 2 5n

n→+  = + n→+lim -2 3

(

n

)

= − n→+lim 2 4

(

+ n

)

= +

( )

lim 2 3 4n

n→+ +  = + n→+lim 2 3 7

(

−  n

)

= − n→+lim 3 4 0,2

(

−  n

)

=3

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