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Compte rendu analytique provisoire de la septième séance plénière, tenue à l'Hôtel de Ville de Nairobi, le vendredi 5 juillet 1963 à 14h.35.

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(1)

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blo~U6'?

DOCUMENTS OffICE

~ NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIQ,,",-,--_

ET SOCIAL

,. y

OUT

PROVISOIRE Distr.*

LIlYIITEE

E/CN.14/CART/SR.7 E/COlW.43/SR.7 5 juillGt 1963

Ori7inal: ANGLAIS/

Fti.!JTC.t.IS

CONFER3NCE CbR'rom?APHI~uE R.GGIOli"LE DES NATIONS UNIES POUR L'AFRIQu~

Nairobi (Kenya), 1-13 juillet 1963

COlhPTE hENDU

al'f.L

YTIQUE DE LA SEPTI~"~ SEANCE

PROVISOIRE PLENIERE tenu8

a

l'H6tel de Ville de Nairobi, Ie venlredi 5 jui11et 1963

a

14 h. 35

President : M. WARREN (Kenya)

Rapporteur M. DI.l-.lGNE (Senegal)

S80retaire 8xecutif M. Te-Lou TCHJJVJ

SOMMAIRE ,

Or6anisation de la cooperation intarnatio-i.1C1.1e (point 10 de I' o r d.r-e du Jour) (suite)

Projets rS6lCnGUX (point 11 de 11orQr~ uu jour)

*

Distribution nux participants sdulement

Les rectifications au pr o sont compte T&ndu dO:L vent etre c..dT8ssGes 2.. 12- Section doe Langu o s du ~cr8tariC:,t de lE~ Commission cconocu.quc pour

l'Af'rique, B.P. 3001, Addis-Abeba (Et iopio), de maniere

a

lui parv8nir Ie plus tat. possible~ 8t~ en tout c~s, Ie 30 sd0toubre 1963 au ~lus tard;

eLl e s devront 1.i0u r 0 r de pref,srancG sur un e.xemp.l a i.r e UU c ompt e-c-endu proviso ira Quns Id m3~e 13nb~G que Ie toxte uuquel 8118s 80nt apportees.

NAI-63-222

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.

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E!CN.14!CART!SR,7 E!CONF.43!SR.7 .

Organisation de 1a cooper~tion internationale (point 10 de l'ordre du jour) (Documents E!CN.14!CART!17, 30 36 at 67) (suite)

Le PRESIDENT rappelle ~u'a l'occasion des travaux cartogTaphi~ues

frontaliars, la ~ueetion de la cooperation entre les pays a ete soulevee

a

la seance precedente et ~ue des appuis se sont rnanifestes en faveur d'une suggestion reclamant l'adoption d'une resolution concernant la necessite d'une cooperation, ~uoi~ue certains pays n'aient jamais rencontre de dif- ficultes dans ce domaine.

Le representant de la Tunisie a propose un echange de renseignements

techni~ues sur le plan regional et la Conference pourrait recommander ~ue

la responsabilite de ces echanges incombe

a

la Commission economi~ue pour 1'Afri~ue.

Le representant de la Republi~ue Arabe Unie a propose la creation d'un institut dont les fonctions seraiant les suivantes ; rassembler une doou- mentation, etudier les conditions dans les~uelles l'Oruanisation des Nations Unies et d'autres institutions pourraient fournir uno assistance

t echna que , apprecier oritiquement l'interet des procramnlEJs particuliers et constituer une organisation centrale au service des pays ffiembres.

Les observateurs du Bureau hydroGraphi~ue international, de la CCTA et de l'Association des services 68olo6i~ues africains ont signale a l'attention de la Conference l'ampleur de la cooperation internationale aotuelle et passee.

N. COKER (Nigeria) est d'avis ~ue la Conf~rence examine la resolution du Conseil economi~ue et social citee dans le document E!CN.14!CART!30 (resolution XXI) concernant La creation de commissions carto.:oraphi~ues

regionales.

M. TRAIZET (Madagascar) signale ~ue la CCTA!C0A se reunit perio-

di~uement depuis sa fondation pour traiter de toutes les ~uestions de

cooperation. Elle pourrait peut-etre etendre ces activites

a

l'ensemble de l'Afri~ue.

-.

(3)

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lVi. COKER (Nigeria) estime que l'idee de Cre0r un comite regional est excellente, mais 'lu'il exists deja trop de comites. 11

pense 'lu'il n'est pas souhaitable 'lue les activites de la CCTA et cellee de la CEA se chevauchent et il 0stime 'lue CGS deux ortanisations devraient

instituer un comite uni'lue.

1e PRESIDENT rappelle l'entretien 'lue Ie Secretaire executif de la Conference et Ie representant de la CCTA ont eu recemment

a

Nairobi et demande au Secretaire executif de bien vouloir preciser les fonctions respectives des deux organisations.

1e SECRETAIRE EXECUTIF indi'lue 'lue Ie GEl. et la CCTA possedent l'une at l'autre des organes de decision composes de representants de leurs Etats membrGs. Au cours de l'entretien mentionne par Ie Presidont, 'lui se si tuai t sur Le plan des acci.vi tes pra ti'lues, il a ete admis que Le s deux organisations collaboreraient pour l'ex8cution de leurs programmes. 11 n'est pas en mesure de dire si l'une d'elle pourrQit coiffer IGS travaux de l'autru, car ce sont IdS instances superiaures qui ont entrepris

d'etudier la 'luestion d'une cooperation. Quoi 'lu'il en soit, il affirme 'lue la CEA se propose de collaboreT avec toutos les organisations inter- natlonales existQnt en Afri'lue pour travailler dans l'intcret du continent, mais 'lu'elle n'entend nullemGnt 'lue ses trav~ux fassent double emploi avec caux 'des autrdS.

lli. COKER (Nigeria) rem2rcie Ie Secret~ird 8X8CUtif de ses expli- cations, mais estime que la ConfGrdnC8 ulen aevrait pas mains examiner sa suggestion.

1e PRESIDENT note ([ue 10. CEA at 1<:1 CCTA ont en",age des negocia- tions et souli~ne 'lue la Conf6rence a ete invitee

a

etudier la possibilite de creer un orLanisme national sous IJS auspices de l'Organisation des Nations Ilnd e s ,

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Uf_ klUY

E!CN.14/CART/SR.7 E!CONF.43/SR.7·

Page 3

M. KHALIFA (Soudan) appuie la proposition du representant de la Nigeria, en consideration specialement du fait que certains pays n'appartiennent pas simultanemcnt

a

la CEA et

a

la CCTA.

M. LOXTON (Kenya) estime que la Conference devrait prendre une decision au sujet des zones b80graphiques

a

attribueT

a,

la comp~tence des comites cartoc;raphiqu6s, In. competance de In CEA s'et8nd

a

l'ensefJlble du continent africain, ~ais celle de In CCTA nux pays d'Afrique situes au sud du Sahara seulement. La Conference pourrait etudier s'il serait opportun de fractionner l'Afrique en regions plus petites aux fins de la discussion.

M. SIMPSON (Ghana) est d'avis qu'il faudrait creer un comite de coordination mixte CEAjCCTA pour les travaux de cartographie, Car il pense que les membres de la CCTA n'appartiennent pas tous

a

l'Organisation des Nations Unies.

M. EV4NS (observateur de la CCTA) repond a une question du President, en declarant qu'a sa connaissance tous 'Les membres de la CCTA appartiennent

a

l'Organisation des Nat~ons Unies, mais que certains pays du nord de l'Afrique ne sont pas membras de la CCTA. II precise que tous les pays africains independants peuv~nt adhsrer

a

la CCTA et que, d'ail1eurs, 1a mention "au sud du Sahara" a disparu du titre de la Commission depuis

la conference d'Abidjan en 1962.

M. WHITTAKER (Ouganda) demande

a

l'observateur de la CCTA de

vou1oir bien donner un aper9u de le politique de son organisation en mati~re

decarto 5raphie, afin que la Conference soit en mesure de juger s'il pourrait Gxister un chavauchemGnt de S8S trevaux sur CdUX du centra envisage.

M. EVAlfS (observateur de la CCTA) estime que fu. Traizet, en sa qualite de president du comits topo6raphique et cartooraphique de la CCTA, est mieux place que quiconque pour repondre au representant de l'Ouganda.

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M. TRAIZET (Madagascar) raJpalle alors Que Ie comite dont il est Ie presidont s'est rouni pour la yremi~re lois

a

BUkavu afin de normaliser et d'unifier 18s tJpes de cartes an vue de faciliter leur comprehension. 10 Comite a recommande l'emploi de l'ellipsoid~ de Clarke 1880 modifie, l'adoption de 10. projection UTM en fuseaux de 60 pour les cartes terrestres

a

echolle mOydnne, l'adoption des coupures de 10. carte internationale du monde pour los 5randes echelles, la substitution des eohelles metriqu3s aux 6chelles ~xprim6as en pouces par rapport au mille ou en mi11es par rapport au pouce at l'unification des signes convention- nels. Enfin, La reunion de Bukavu a preconise l'institution du Conu t e interafricain pour l'6tab1issement des cartes et leves topographiQues.

Ce Comite s'est reuni

a

10ndres en 1955, au Cap (Afrique du Sud) en 1957,

a

Lisbonna en 1960 at enfin

a

Salisbury en 1962. Au cours de ces diverses reunions, le Comite a reCommo.nde 10. prep,:,r"tion de fonds de cartes

a

tres

petites echel1es pouvant Jtre utilises pour 10. cartograpnie thematiQue.

Toutes ces recommandations ont tte adopt6as at ellas ont cte mises an pratique jusqu'a present.

En mati8re de cooperation directe entre les Etats membras, on a insiste sur 10. necessite d'echanger des rensei5nements topographiQues,

notammdnt pour l'etablissemont des cartes frontalieres.

En terminant, N. Traizet rappelle Que 10. CCTA est un organisme purement

africain, puisque les Etats europe8ns qui l'ont Cree8 ne sont plus que des

membres fondateurs participant aux deliberations sans droit de vote. Par consequent, les decisions de la CCTA sont prisas par las Etats africains.

A son avis, il serait souhaitable d'etablir una etroite collabor3tion entre la CCTA et 10. CEA.

M. EVillJS (observat~ur do 10. CCTA) rspond

a

10. Question de

M. WASSEF (Repub.lLque Arabe Unie) en donnant La liste des pays membr-e s de son organisation, qui Bont au nombrd de vint,t-cinqo La Be16ique, la

France et Ie Royaume-Uni, Qui sont membras fondateurs, restent etroitement e s aoci e a aux actLvi te s cie 10. CCTA, assistant a l'Ass8mblee et parti cLpgrrt

de plain droit

a

sas deliberations, mais sans disposer du droit de vote;

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,---~'

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Page 5

ces trois pays apportent ~ l'organisction une contribution financi~re

qui correspond ~ une importante proportion de son budc;et. En reponse

a

une question de M. MM~O (Et iopie) il cjoute que Ie siege aruninistratif de llorganisaticn est stabli

a

LaGus au Ie Becrstaire general et Ie Secretaire general adjoint ont leurs bul'~sux, un bur8au QGS publications est installe

a

1onQr~s~ un bur8au internfricain ue p8dolo~ie

a

Paris, un bureau int8rafric~indu travail ~ Brazzaville 0t un secretariat scienti- fique

a

Nai roo.i , Enfi n , r-e pcnc.ant

a.

une question du Pr-e su derrt , l' c.bs0rV[1- tauT de la CCTA precise qu'il n'0xist8 2 prOprGfficut ~~r18r aucun centre de topobraphi~ et de carto5raphie~ 188 Question cor~;8pondantesincombant

a.

un comite qui d.esi6ne un nouveau p:<.:'88ii-i0 n t a~n'es c huque session.

Le PL.GSIDENT r eme.rque que La CellA rE.":.sSGrable deJa La p.l upnr-t des pays representss

a

la Conferenco, m~is que lesp~ys,qui n'en sont pas encore iHti.lbres sont nornbr eux, I I esti m., que la Confe r-en c e devrait da1ibe- reI' sur Le point de savoi r- si e Ll.e db·sire pr-o po ao r 13 creation d.'un centre cartographiqu8 unique pour tous IdS pays a.fricains OU si ella entend que la CCTA poursuivo ses o"ctivites pour Ie compte de SGS seuls l1i0mbrGs, un centre distinct eto.nt a.lo rs cr88 pour 108 autre s pa~is.

Nt. COKER (:rJ"igG~in) sU6b8re de d2f,18,wier

a

la CEA et

a

la

cc'rA

d' etudier In possibili te elloeUIJTer par l' entr-emi se d'un ort)C1nisme commun au lieu de travailLJr i801em..::;nt.

M. DIAGNE (S6n8g~1) ne croit ~JS que las deux 3ystsffies soient opposes puis~U8 la CEa groupe taus 18s Et~ts africains et que les membrus de plein droit de 18 CellA sont taus afric2.ins. II sutS'odre que La Conference demande aux Etats qui no e orrt ;;)0.8 rnembre s de In CCT·A d ' Y adher8r ou d 'indi- quer 108 raisons pour l::sQuG118S i1s nu croient iJEiB utile de Ie faire • .A La Lumi.e r-e de c08renS8ii5namcnts, 12. Ccnf cr-cn c o exarm.rier-a Le cas

echeant 1a qU8stionie Ie- creation d'un centre unique pour l'GnseDble de L'afr i.que •

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11. llASSEF (R&publicr1e Aretbe Unie) di t quo let CCT,-, semble avoi r pour seul but du rour-nc.r aux Et.at s m'vrnbrds des renseie:;ndrnents techniques d101'd1'8 _Dratiqu8 concc rnaut las ffiothodes d'6tabli.::-semant des cartes.

i'·~aintenant que c c Lut C1

-ito

~tt0in'"t uTac8

a

Is, recommal:1datlon faitE:J aux gOUVtH'n8ffi0mts d' ob s e r ver- G-$S nc rme e urrif orme s , ~I:.~ vlassef se derc.ande quelle sara deSOrtilais 18, tache de 1& CCI1A.

I". SHiPSON (Ghana) _,stLe que, pui equ s Le Comi t c pour l' &tablis- sern6nt des c~rtes, org~n8 con3ultatif de l~ CCTA, a ses propres Obj8Ctifs~

i1 nly a pas de raison de proposer SOn r~mplacemcnt )~r un autre organisme.

~. EVANS (Observat8ur pour la CCTA) ajoute quia la recente reunion des Chefs d'Etat ufricains

a

Adciis-AbGba, il a et" co nvcnu que La

ceTA

serait ffiQintenu8 en activite dt cette Commission, ainsi que la

Direct ion scientif ique de 11 Union arri oui n« et ma1b'ache, O'1t Gte cilarg88s de travailler en etroite collabor~tion~ jusqu'n C8 que 11 rsanisation de l'unite africaine entre en activit8 , late

a

lequello la CCTA deviendra sans doute llor~anisation sp8cia18m~nt chargoe des questions techniques ot scLerrt Lf'Lques , 11 semble doric que Ir; Ccnf8rence d'Addis-,i.bsiJa eli t considers 1a CCTA COffiIT~ l'embryon d'~ne org~nisation technique 8t scien- tifique pan-africaine de developpcmunt.

JYi. -wASSEF (R6pu-blique Arl1be Uni e ) airr;0rait prendre connaissance de la resolution adoptee lors ~e Ia reunion des ~hefs d'Etat africains.

k. EVaNS (Obs~rvateur pour 10 CCTA) promet de se proour~r Ie texts de oetta rtsolutlon pour In proGhaine seancu, ~ai8 assure Ie repre- eerrt an t oe La :Hepublique .d..r~b8 Unie qui il en a donne 10. 3ubst<.:'llC8.

h. l-iL'-wl~'lO (Ethiopie) pI'eCiS8 (lue son pays n ' est pa s .iembr-c de La CCTA. TOUt8fois~ Ie suvet qui est usbattu cc~cernG 1a cr8ation~ GOllS les auspices ~e l'Organisution Qes J~ations Unies7 d'un comit~ central qui sloccuparait de cartoors:.phie pour Ie COffi:ft" de tous les Etats ~ui

particij)0nt

a

la ~l~eSGnte Conference. A son sens i1 vaud.rait mi oux CrG8r ce cooite au sein do la CEL. II n'y a pas lieu do demanteler la CeTA; au contraire, i l o mvi ent d'US0I' do son Dxperi6nce ::,;ur creer un Jrg:.nisL1e

e~ntral pour tous Iss ~tats africains, au lieu d'av0ir plusieurs comites dissemines dans differents endroits.

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1e PRESIDENT demande si Ie personnel de la ceTA co~pte en

permanenc~ un cartographe ou un 66omdtre.

M. EVaNS (Observateur pour la eeTA) ropond que la eeTA ne dispose pas de personnel co.rto6rc.phique permanent. L8 Comite pour l'etablissement des cart8s, qui 0St au service des Et~ts membros, est un or~ane s~ecial.

M. lJiALIFA (Soudan) dit que son pays n'est pas membre de la CCTA. II est partisan d'un seul comite place sous les auspices de la CEA et se prononce contre l'existence de plusieurs comites, ce qui serait une dispersion des efforts.

1e PRESIDENT invite les representants des Etats membres de la CCTA

a

formuler des observatlons.

M. COKER (Nigeria) dit que, d'apres l'experience faite par son pays, les fonctions de la CCTA et de la CEA sont plus ou moins

semblables. 1'aide qu'elles dispensent toutes deux, selon la nature des projets, presente la meme necessit6. M. Coker cite des exemples de l'assistance que son pays a regue de chacune des ces organisations. II ne tient pas

a

ce que la CCTA soit absorbee par la CEA. II suggere simple- ment qu ' elles parviennent

a

un accord' pour travailler de concert.

M. DIAGNE (Senegal) seraH bien 8mbarrasse de dire si son

Gouvernement est satisfait ou non de llensemble des activites de la CEA.

Certains dele5UeS ont parle de la creation d'un organisme purement africain mais sans preeiser les activiteB de cet orG'anisme. Certains envd aag errt In.

question du point de vue de la cooperation, d'autres de l'assistance tech- nique et d'autres enfin du point de vue puremdnt scientifique. Or, la' CEA, qui "roupG 25 Etats j,jer.JbrGs afri cai.na , oeuvr-e deja ces trois domaines.

jii.B.AMORY (Mali) ainlerait savoir si tous Les Et at s ont consulte leurs techniciens sur l'opprotunite d'adherer

a

1", CCTA. A son avis, les techniciens sont les seules autorites competentes en la matiere. Par ailleurs, si les Etats airicains sont deja membles de la CEA et de la CCTA, il ne voit pas l'utilite de creer un troisieme organisme africain •

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E/CN.14/CART!SR.7 E!CONF.43/SR.7 Page 8

Projets regionaux , Point 11 de l 'ordre du jour (Document E!CN.14/CART/38) • Le SECP~TAIRE EXECUTIF presente Ie document E/CN.14/CART!38 et

precise que les projets qui y sont mentionnes ont ete approuves par la Commission economique pour l'Afrique

a

sa derni~re session. Le secretariat doit assurer l'execution de ces projets at la Conf~rence pourrait emettre des suggestions utiles

a

cet effet.

Le PRESIDENT precise que I,: Ccnf erence doi t examiner deux

questions, celIe de la formation, qua a deja. ete Longuement debattue, et la proposition du deleGue de la Republique Arabe Unie tend~nt a. creer un centre. J. son avis, il viludrait mieux differer l'examen de cette derniere question jusqul

a

ce que los commissions tecnni que s se soient reunies. II invite les membres de la Conference a. se prononcer sur l'opportunite de creer un centre regional pour 1I interpretation ue La photo"l'ammetrie aerienne.

M. WASSEF (Republique Arabe Unie) croit que cette question devrait

~tre examinee sous Le point 10 de 1I ordre du jour (cooperation i;lternat~.onale), car elle fait partie de sa proposltion tendant

a

etablir un centre commun

qui fournirait des services techniques specialises et comprendrait un centre de caleul et un centre d'information.

M. COKER (Nigeria) demande si lion prevoit des centres differents pour l'interpretation de la photogrammetrie aerienne et pour la formation en photogrammetrie et en prospection 6Gophysique aerienne.

Le SECRETAIRE EXECUTIF repond par 11affirmative.

M. WASSEF (Republique Arabe Unie) dit qu'il a simplem8nt demande quel sera Ie role de la CCTA une fois la normalisation finie. AUX dires .du deleg'ue du lligeria, la CCTA s' occupe cle 1Ioctroi cie bourses et de La

formation, mais l'observat8ur pour la CCTA n'a rien dit

a

oe sujet.

En ce qui oonC0rne les observations du delegue du Senegal sur la cOoperation en Jurique, il croit ~ue la CCTA et los autres or6a rr i sations inter"ouvernementales i.ltereSSees sent utiles pour les questions de politi que

(10)

E!C~.14!CART!SR.7 E!CONF.43!SR.7 Page

9

generale; neanmoins3 18 besoin se fait toujours sentir d'une organisation chargee de coordonner les efforts des pays africains en vue de resa dre leurs prob13mes dans Le domai.no de la ;)roduction technique. Cette organi- sation devrait pouvoi r rbsoudre les prob101118S soumis par les gouvornemsnts africains Bt ~id8r ega16IDcnt

a

r0soudre ceux d'autres p~ys. Une tells organisation dovrcit dispuser d'une Jonne bibliotheque, de technicians at d'experts9 avoir aeoes

a

un centre de calaul ou avoir son propre service de calaul at entretenir des relatlons etroites avec les centres scienti-

fi~ues 108 plus importants du maude.

M. COKER (Nig'eria) demands pcur-quoi i l d.evr-ai t -;yr avoi r deux

centres au lieu d'un seul.

La SECH3TAIRE ~XECUTIF siGnals que 18 SGcrGtariat 8X8cutera les instructions qui lui sont donnees dans Ie programme de travi1il adopte par la CEA.

Le Fi.1~SIDElIfT SU6"G'8re de reprend.re cat to discussion lars de La

proch~ine seance.

II en est ainsi decide

La seance est loved a 15 h. 55

Références

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