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Compte rendu analytique provisoire de la cent cinquante et unième séance : tenue à la Maison de l'Afrique, a Addis-Abeba, le jeudi 13 février 1969, à 10h 35

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Texte intégral

(1)

,

N ATI 0 N SUN I ES

!

CO"N 5 ElL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

PROVISOIRE

E.CN.14/SR.151(IX) 14 fevrier 1969 FRaNCAIS

Original: ANGLAIS DOcUMEN fS Qt'1-1'-r.

COM~ISSION ECONOMI~UE POUR L'AFRIQUE NeQvieme session

Addis-Abeba, 3-14 fevrier 1969

~' I LEe 0P l'

NO TO BE TAKEN OUT

COMPTE RENDU ANALYTIQUE PROVISOIRE DE LA CENT CINC.UANTE ET UNIEME SEA~rv8

tenQe

a

la Maison de l'AfriqQe,

a

Addis-Abeba Ie jeQdi 13 fevrier 1969,

a

10 h 35

SOMl\lAIREI

President:

Secretaire execQtifl Secretaire!

M. EI-Nabi (SoQdan) M. R.K.A. Gardiner 1\1. H.L. Senghor

Lettres de creance

Cooperation economiqQe sOQs-regionale (Point

7

i) de l'ordre dQ jOQr).

Les representants qQi desirent apporter des rectifications aQ present compte rendu provisoire sont pries de les transcrire sQr deQx exemplaires dQ compte rendQ, qQ'ils devront faire parvenir Ie plQS tot possible aQ bQreaQ dQ Secretaire de la Commission. Au besoin, les comptes rendQs rectifies pOQrront etre envoyes par la poste, apres la session, aQ bQreaQ dQ Secretaire de la Commission economiqQe pOQr l'AfriqQe, P.O. Box 3001; Addis-Abeba, Ethiopie.

M69-531

(2)

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..

--h.4!l~

I

E/CN.14/SR.151(IX)

L~'RES DE CR~ANCE

Le FRESID~NT declare que, conform~ent ~ l'article 13 du

. - ..~

Reglement interieur de la Commission, les lettres' de creance des representants ont ete examinees par ses soins, en presence du- Vice-president at du Rapporteur, et trouvees en regIe.

COOPEh;,.TION EC()NO..JIQUE SOUS-REGIONALE (E/(,j~.14/399,

'E/cN.

14/UNCTAD II/4) (point

t

i) de l'ordr~ du jour).

M. j,IBNSAH (Secretariat), qua expose Le point consid~re,

deolare que les pays africains, depuis la derniere re~ion de la

Commission, ont progresse dans la voie de la creation ou du renforcement

de~ institutions de cooperation economique. La situation qui existait

a

Iii-):'~n doe

,19.§1,

estexposee- dans Le document E/CN.14/UNCTAD II!4. Les points saillantsdes a\ltres .\lrogres realises au cour s de cette mll,ne annee sont l'e'l:r~e en vigueur du Traite de cooperation Jie l'Afrique orientale en decembre 1967 et Ie premier rapport officiel,intervenu. ". ,. . -

" . , .

entre lesrepresentants des Etats de l'Afrique de l'ouest en vue de la creation d'une Communaute economique sous-regionale.

Le Traite instituant la Cornmunaute de'l'Afrique orientale est actuellement applique et Ie Burundi, l'Ethiopie, la Sanalie, la Zambie at le'Rwanda ont aemande leur adhesion

a

cette Communaute. Des

conversations preliminaires ont eu lieu avec ces pays, et,une s<orie de net.ociations est, sur Le point de comm ence r , Certains des pays ayant pose leur candidature'sont principalement interesses dans' l'immediat par Ie renforcement de leurs liaisons de transport'et voies de telecommunications respectives avec' les pays de l'Afrique orientale, mais il a egalement ete propose qu'une zone de libre

echange,Qu autre arrangem ent com.n ercial anal ogue , soi t insti1;uee entre la,Communaute et certains des pays candidate,

Les Nations Unies ont accorde un-appui'a. la Communaute, notallment en preparant la voie

a

son elargissement, et des liens ont ete

etablis avec Ie seci'etariat d'Arushaet avec la Banque de developpement de l'Afrique orientale. Les ressouroes techniques locales disponibles

(3)

"

EjCN.14/SR .151 (IX) Page 2

pou.r Le r-enf'or-ce.ncrrt des insti tu.tions de la Communaute devant 6tre completees de l'exterieu.r, la CEA et d'au.tres organes des Nations Unies sont restell en contact avec la Commu.nau.te en:vu.e d'evalu.er ses besoins et d'essayer d'y pou.rvoir.

En Afriqu.e de l'ou.est, la ConfErence des chefs d'Etat qu.i s'est tenu.e

a

,4onrovia en avril 1968 a eu pou r e f'f'et de placer cet organisme

a

la tete des institu.tiol1s cr8ees par Ie protocole d'Accra. Un projet de traite institu.ant la nouvelle commu.nautE de l'Afriqu.e de l'ou.est a etemis en circu.lation, a ete diffu.se et sera examihe prochainement

a

l'echelon ministeriel. II convient cependant de signaler qu.e cinq des qu.atorze pays de la SOu.s-region de l'Afriqu.e de l'ou.est n'ont pas ete partie au.x accords de donrovia. Qu.atre Etats n'y etaient pas representes et'la participati0n du. c1nqu.ieme avait ate empechee pAr des eYenements de politiqu.e interieu.re. II reste donc

a

determiner si les pays de la aous-region peuvent etra reunis officiellement en ~n groupement de cooperation econcmiqu.e. II est evident qu.'en raison du. grand nombre des pays sou.verains interesses, u.n accord economiqu.e qu.elconqu.e est

difficile

obtenir en Afriqu.e de l'ou.est. ~ais il est tou.t au.ssi evident qu.'u.ne cooperation economiqu.e effective apport era de reels avantages au.x economies grandes et petites de la SOu.s-region et au.ra des rBpercussions d'une import~nce decisive au COUTS de la pro chaine decennie. II est sans dou.te prltdent d'envisager differentes etapes et activites intermediai~esdurant la mise en place des structures sous- regionales, mais u.ne grande partie du. marche ou.est-africain doit etre u.nifieepou.r donner un sens

a

la cooperation, rationaliser l'u.tilisation des capitaux at accelerer la croissance economique.

Par la fagon dont elle a aborde la ~uestion de la cooperation sou.s-regionale en.Afriqu.e de l'ou.est, la CZA a mis l'accent sur·

l'elaboration de projets et programmes determines, de natu.re

a

former

la substance d'une cooperation economiqu.e entre les pays ouest-africains quand Les .mecanismes officiels du groupe,Bent ccnsa dez-e seront

definitivement etablis. Conformement

a

cette politique, elle a

l~ r·

)';.

.. I I:

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,

I

(4)

E/CN.14/SR.151 (IX) Page 3

travaille et contin~era de travailler avec ~ certain ncmbre de pays de la so~s-region, a des pro jets pl~s restreints tendant a a~gmenter

les contacts economiq~es entre ces pays etle~rs voisins, ainsi q~'a

developper les co~rants d'echanges so~s-regicna~xinteressant les articles po~r lesq~els il existe deja chez certains d'entre e~ ~e

oapaoite de prod~cticu.

En Afriq~e d~ nord, les pays d~ Maghreb ont procede a des et~des

sur les liaisons de transport et s~r la possibilite de creer des entreprises multinationales de transport; un Centre ccmm~n d'et~des

industrielles, finance par Ie PNUD, a ete cree en Libye. L'etendue geographique de la zone de cooperation organisee instit~ee en Afrique du nord n'a pas a~gmente dep~is 1967, mais on acheve actuellement po~r

Ie secretariat de la CEA de nouvelles etudes en v~e d'~n developpement industriel coordonne de la so~s-region, englobant Ie So~dan et la

Rep~blique arabe unie. L'aptitude de l'Afriq~e d~ nord

a

po~rvoir

a

ses besoins en prod~its illanufactures est s~perie~re

a

celIe des a~tres so~s-regions, et son nivea~ de developpement economiq~e l~i permet d'entreprendre Ie developpement d'~ne pl~s grande variete d'activites

ind~striellesnouvelles, et pl~s avancees. Toutefois, pour aocroitre

le~rs possibilites, le.s pays de la so~s-regiondevront se mettre d'accord po~r la po~rs~ite en. comm~n d~ developpement de certaines

branches d'ind~strie et po~r l'achat reciproq~e de prod~its ind~striels, a~ prix de concessions m~t~elles speciales Ie Cas echeant.

En Afrique oentrale, a~ debut de 1968, ~n certain desarroi Se manifestait a~ sein de l'UDEAC, en raison d~ fait,. en partie, q~e

l'Union s'est montree inoapable d'elaborer et de mettre en oe~vre ~

programille valable de developpement equilibre. Les Etats sans littoral

q~i faisaient partie de l'Union ont forme ~ no~vea~ gro~pement

eoonomiq~e aveo la Rep~bliq~e demooratiq~e d~ Congo, mais oe groupement n'a pas oonserve bien longtemps sa stabilite. En deoembre 1968, la

Rep~bliq~e oentrafrioaine avait decide de revenir au sein de l'UDEAC, tandis q~e les activites commeroiales entre ce pays et ses de~

(5)

. E/CN.14/SR:151(IX) Page 4

partenaires de la veille dans le no~vea~ gro~pement se tro~vaient'·

desorganisees. He~re~sement, les trois pays en cause'ont maintenant decide de reno~er leurs relations commerciales. Durant tous ces everiements, le Tchad

a

cont i.nue d ' entretenir ses liens comme rcd aux:

avec'l'UDEAC et a reaffirme son intention decooperer avec cette

communa~te, mais il n'y a pas adhere

a

no~veau. . ('.

L'avenir de la cooperation econOOlique dans:la soiis'"-region de

l'Afriq~e du centre paraft donc actuellement incertain. La principale tache

A

accomplir consiste

a

reunir Le marche et la capacite"de

production de la Republiq~e democratique du Congo

a

ce~x des cinq autres pays de la sous-region, de maniere

a

constituerenAfrique ',' centrale une unite· economique importante et viable. Acette fin, le secretariat de la ChA elabore actuellement une serie d'etudesde coordination qui' pre c.i eer-orrt que Lquea-unea des possibili tes de developpement en commun existant' dans la sous-region.

L'ins~ffisancela plus flagrante de la oooperation economiquedans l' ensemble des quatre so~s-regions reside dans la rareta, des ·,nesures et prograonmes precis qua ont ete mis en oeuvre, par comparaison aux accords politiq~es qui ont ete conclus. Les possibilites du

,

dsveloppement cooperatif comme instr~ent d'une acceleration dt, taux de croissance des pays africains n'ont dans l'ensemble pas ete exploitees;

, . '

en fait, il semble q~e ces possibilites aient

a

peine ete apergues dans de nombreux cas. Le secretariat considere cependant qu'il doit

poursuivre et approfondir ses etudes techniq~es; et accroftre leur pouvoir de pe r suae Lon , pour encou r ag er ainsi Les '·Etats

a:

agir phis vigoureusement. La CEA prepiu'e egalement, avec l ' assistance du Centre deS Nations Unies pour 'la'p1anification, les projecti'ons et les poli- tiques relatives au'developpementi de 1a 'FAO; de la COOCED et de"

·l'ONUDI, de s" etudes multisectorielles sur les formes ·et le rythme·' possibles de devaloppement des sous-regions de l'Afrique de l'ouest et de l 'Afrique de l' est durant 1a 'deuxa eme Deoenme du dliveloppem1!nt. Sur la base: de ces et~des,1e secretariat pour sua.vr-a ses efforts pour

encourager 1a cooperation de 1a maniere indiquee dans 1e programme de travail soumis

a

la Commission (E/CN.14/441).

(6)

E/cN •Page

5

14/s:a.151(IX)

.,

, ,

',-' '

si

ce prograllhOe etait adopte, il faudrait renforcer les moyens 'doni di'Eipoee"la CEA pour 'aider

le'~'groupes

multinationaux d'Afrique.

Dans tous les cas ou les organes de cooperation economique font enCore d,§faut, Le 'secretariat devra'faire des pr opoei,tieins surles questions adiJrinistrativeset Les programmes d' action de fay on il. iilci br les

"PaYs

&'conclure'des accords' de cooperation. I1 f'aud.r a aussi faire: d' autres ,'tudes pour que Le developpement oc cupe vune place plus importante a.ans : lee 'organisnes que' mettront sur pied les gr oupement e existante.

La

CEA

a propose, avec l'accord du Comite des Nations Unies pour la 'pt'anificati6n -du developpement, que ia cooperation'internationale soit

~ . , - ' ; . " :" " " ,.

. ..

:\. .

ali"cours de la deuxieme Dec ennd e du developpement l' un des aspects les

.

",

plus importants de la strategie du deveioppement de l'Afrique. Pour prendl'e tout; son sens, La cooperation; doH porter sur des pro jets

"e.onol'etll visant '13. developper l'agrjiclil ture, l'indust:H:e, l ' infrastructure et le, coeme rcej poui- parverur a ce resultat, i l faudra <tlte les 'organiSllles internationaux appui,entles effOrts accomplis localement en prenant

a

leu:r ohlirge una, Partie' des services administratifs r techniques ~t consll<ltat'ifs.dont s'acquittent Bonnalement les fonctionnaires de 1'.'Etat e,t de,s colle ct,i vi tes. Au-de,ssous d' un certain nivea,u,l" aotion destinee A developper lacooperation economique ne donne aucun resultat.

Si les propositions d'ordre technique presentees auX gouvernements ne sont pas convaincantes,si e l Leavne tiennent pas' compte des :i.nterllts des pays participants ou si elles n'apportent aucune solution pour attirer ,des ?a,pitauxen raveur du deve Loppement , Hest evidel\,t qu'ell$s ne

p;resentent aucun interet. pour la cooperation e ccnom Lque , . c···

,M,.llOUDJAKDI (Algerie )estime (pel' inclusion

a.

l' ordre 'du . jourd'un pointrelati·f'a la coo'perat Lon economiquB reaionale prouve

que to.us les Etats membres tiennent comp"- de cette question lorsquI Us mettent au'point une nouvelle strategie du developpement. Cela donne

egalement

a

penser que la planification a suffisamment progresse pour que les Etats soient desormais en mesure de choisir les moyena propres

a

faciliter l'expansion des echanges et 1 'integration regionale. On n'insiatera jamais trop sur la methode qu'emploient les pays en voie de developpement pour regler cette q~estion, car il est indeniable

(7)

E/CN.14/SR.151(IX)

Page 6

que la generosite constitue a l'heure actuelle Ie principe de la politique adoptee par certains pays et plus particulierement par les .pays d'Afrique du nord.

Les peuples du Maghreb ont ete po~sses par l'histoire, la geograpbie et la langue

a

constituer un groupe economique integra • . Ce groupe ne constitue nullement un phenOmene particulier, mais la

manifestation d'un mouvement g(neral visant a reduire et a supprimer les effets de la balkanisation imposes au continent. C'est pour atteindre cst objectif que l'Algerie s'est jointe au Niger, au Mali et ala

Tunisie pour faire l'etude preliminaire d'une route transsabarienne, trait d'union indispensable au developpement des echanges entre Ie nord et Ie sud du continent.

Le resul'at de leurs etudes a conduit les pays du Maghreb a elaborer un projet d'accord intergOuvernemental prevoyant l'etabliB- Bement d'une liste des industries a devel oppe r et les mesures a prendre pour liberer les echanges, msttre au point un systeme multilateral de paiement et creer une banque maghrabine integree.

Qui plus est, depuis qu'ils ont acquis leur independance, les pays du Maghreb ont coopere pour constituer une entite econOmique et, si cette entreprise ne s'est pae heurtee

a

certaines des difficultes auxquelles ant da faire face les autreB groupes regionaux, c'est parce que tous ces pays avaient a peu pres atteint Ie mame stade de developpement.

Le secretariat de la CEA a apporte une aide precieuse aux pays du Maghreb dans leurs efforts tendus vers l'integration economique. 11

faut pourtant souligner que Ie but de l'action internationale doit 3tre d'appuyer les initiatives et les decisions que seuls doivent prendre les pays du groupe et qu'elle ne doit pas cn changer l'orientation. Ceci s'applique tout particulierement a la politique des investissements

(8)

0"

j

• • E/CN.14/SR •.151(IX)

Page 7

at la Banq~a mondiale doit recon~iderer son at"it~de

a

l'ebard des entreprises p~bliq~es et tenir compte d~ role que joue le secteur public dans l'edification d'economies veritablement independantes.

Dep~is son accession

a

l'independance, l'Algerie a intensifie Bes rapports economiques et commerciaux avec ses voisins, les autres pays africains, les pays socialistes et les pays occidentaux. L'Algerie considllre les groupe<J1ents economiques envisages pour l'Afriq~e comme les elements dynamiques d'~ne cooperation internationale q~i beneficiera

a~ pays bn voie de developpement comme aux pays develdppes.

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1

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(9)

,,:E/Cl~.14/SR.151(IX)

Page 8

M, ABDELLAH (Tunisie) decl~re que 1a'cooperation sous~regionale

constitue Ie mOYen La plus sur d'atteindre des niveaux de vie plus "neves et arriver

a

une ecor:omie~:':le marche.:r,e Maghreb cons ta tue une exemple de ce type de cooperation sous-regionale qui semble pouvoir reussir en Afrique.

C'est 1e 29 septembre 1964 que les ministres des affaires economiques des pays du Maghreb ont defini la doctrine du Maghreb en matiere de coordination economique et ont opte pour un'systeme qui doit aboutirprogressivement,

a

lietablissenient d'urie union economique. A cette fi'n, ils ont decide' d'eta- blir,

a

Tunis, un Comits ~onsultatif Permanent du Maghreb charge d'etudier tous les 'pr-ob'lemes relatifs

a.

la cooperation economique en Afrique' du nord et de propOSer toutes les mesures

a

prendre

a

cette fin. Ce Comite s'est r euni,

a

Alger, en mars, 1965, et il a decide de creer une Commission

maghrebine des relations commerciales, chargee non seulement d'etudier les moyens propres

a

favoriser le developpement des echanges intermaghrebins mais de coordonner les relations commerciales entre les pays du Maghreb et ceux de la Communaute economique europeenne, en particulier, et les autres ensembles economiques en general. Le Gomits permanent a decide par ai11eurs d'instituer une Commission maghrebine de l'industrie chargee d'assurer la coordination dans les secteurs de 1a siderurgie, du montage des vehicules automobiles, du materiel de radio et de la verrerie. Enfin, avec la crea- tion des Comites maghrebins des postes et telecommunications, des trans- ports et communications, du tourisme, des statistiques et de la comptabi- lite nationale, le Comite permanent a institue un reseau coherent de commissions specialisees, chargees d'encourager la cooperation dans tous les secteurs ou elle etait possible.

Les ministres de l'economie ont egalement decide de creer

a

Tripoli un Centre maghrebin d'etudes industrielles charge de proceder

a

des etudes

generales sur l'industrialisation et

a

des etUdes particu1ieres de viabi- lite, avec priorite pour les etudes portant sur deUX ou plusieurs pays.

A la Conference de Tripoli, qui s'est tenue en mai

1965,

les ministres de l'economie ont recommande l'harmonisation des exportations de produits agricoles et la creation d'organismes specialises pour chaque produit.

Lors de la Conference qui s'est tenue

a

~lger en fevrier

1966,

ils ont adopte les rapports du Comite permanent sUr le tourisme, les transports et

(10)

·'

E/CN.14/aR·151\,~) Page 9' "', -,

aucun progreso

11 est certain que ment et que personne ne

,

'

la comptabilite nationale et, t\ Tunis, en 1967, ila ont etudie les conditions, propresa

r~~liser

l'uni te ecb'nomique et ontdonne mandat 'au C'omite perma'-

. .' .

nent pour elaborer un projet d'accord intergouvernemental portant sur une periode 'decinq ans , Ce programme de cooperation economique sera fonde sur

, ,

les pri~cipes ci-apres:i~plantati~'1.1,'·,C"· ".'", ," .r.:'. ,", los pz-odud.t s seront assures du libre acces a~ marches de tous les pays maghrebins; liberation line...ire des echanges; acc r-oLs semerrs des echangE:s de produits agricoles;

creation d'une banque magnrebine d'integration; etablissement d'un mecanis- me multilateral de paiements; reparti tior. equitable des avantages. Le

Comite permanent a donc pr-oc ed.e

a

des' etudes sur La liberation des echanges, les paiements exterieurs, les obstac18s tar1faires et non tarifaires, l~s moyens propres a accroitre les echangeci 'de produi ts agr Lco Laa , e'" l' inte-

gration industrielle.

Les progre~ qui ont deja ete realises et les liens etroits qui s'eta- blissent entre e~~ ont persuade lez pays maghrebins que la premiere stape de leur experience abou.ci r-a

a

de s l'esul ta'GS satiEfaiso.nts et, finalement,

a

la cr6ation dei' '

1:

. U;lion economiquJ

maghr~bine.

11est interessant de constate" egaJ.:3ment que Laa efforts de coordina- tion portent egalement sur des sccteurs tels que la justice, l'education nationale, la radio et 1a televisi?n, la culture ct les arts, les sports et la formation. II faut esp2"e~ qUG Ie C0mite cons~ltatifpermanent maghre- bin recevra una aide accz-uo du bureau sous ..regional de la CEA et que 'ces"

"

deux o~~nisme~ cocpe~e~ont e~co~e plun et~oitement que par Ie passe. <

M, MALIJMBA (RepllbliCJ.ue ddrnccr-a'tl que i:.u C6ngo) declare que I '

o~'je~ti~i te

avec laquelle Ie problem') de 1.1 cooper-ahon ",v",s-:cegbnale a ete trai ts'dans le rapport du Secretai~e genGl'al est une source de sa·tisfactions. Ce rap- port indlque que les rr0!5!'8s realises ,,_ cet agard sorrt irreguliers; de . fa!t, dans la Sous-l'egiOl1 dont son pays

i,d,

t partJ.e, "n n ' a enregistre

1 'industrialisation e8t 'e~senti£lle au deve1oppe- PE:U~

nr

81' quo 1es paya africains desirent s ' indus- tria-1isel', 11 fqut Bg:'>larnent adn,ettl'e qua oe desir tend'

>,

bouleverser' la r6parti tion internationaL, du '~ravail qui' pr-evaI ai. t

a

I' epoque coloniale' at en vertu de laquelle Les pa.ys soue domination coloniale etaient

(11)

E!CN.14/SR.151(IX)

Page 10

condamnes

a

une production primaire. De meme, on ne peut pas nier que l'un des facteurs qui empechent l'industrialisation des pays en voie de developpement est l'etroitesse des marches nationaux et la faiblesse de la demande locale de produits industriels. En outre, un pays jeune n'est pas en me sure de s'acquitter A lui seul des investissements considerables indispensables

a

l'industrialisation. Si l'on reconnait cet etat de choses, on arriva A la conclusion que les pays africains devront se regrouper et elargir leurs bases industrielles.

Le premier secteur ou la cooperation s'impose est le secteur indus-' triel, dans lequel il faut faire la distinction entre les petites indus- tries qui peuvent utiliser les marches locaux, et la grande industrie qui demande une action coordonnee de la part des pays de la sous-region et qui exigent des marches ~lus vastes.

La cooperation s'impose egalement en matiere d'agriculture, car le developpement industriel doit etre fonde sur une agriculture saine. Cepen- dant, en raison de l'insuffisance des liaisons entre les reseaux de -~:i"':lS-'

ports, et du manque de complementarite entre la structure de la production agricole et celle de la consommation, il semble qu'il soit tres difficile d'arriver

a

la cooperation en matiere d'agriculture.

L'energie et les installations portuaires constituent d'autres sec- teurs dans lesquels la cooperation est indispensable. Les pays doivent etrc encourages

a

construire des barrages assez importants, de fagon A reduire au minimum l'investissement par kilowatt/heure et

a

abaisser 1e ?rix du courant.

Le bureau sous-regional a un role important A jouer pour que la coo- peration s'instaure dans tous Ces domaines. 11 doit aider les pays de la sous-region A determiner les pr0jets sous-regionaux, A effectuer des etudes sur ces pro jets et

a

conseiller les Etats membres dans la mise sur pied d'un cadre institutionnel.

C'est pourquoi sa delegation regrette l'indifference du secretariat executif vis-A-vis du bureau sous-regional de. I.'Afrique du centre et elle demande instamment que l'on designs des que possible un Directeur et des

(12)

-,

i ,

• E/CN,14/SR.151(IX)·

Page 11

experts.competents pcur Ie bureau sous-regional de Kinshasa.

M. GQWA (Ouganda) estime que, pour reussir, la cooperation· econo- mique exige de labonne volonte et des sacrifices de la part des gouverne- mentB interesse~. Cependant, ce n'est que grace

a

cette cooperation que les pays africains parviendront

a

s'assurer les debouches importants requis pour leurs industries. II convient

a

cet egard de distinguer trois types d'indus- tries,

A

savoir les petites industries qui peuvent dependredes marches looaux, les grandes industries nationales qui exigent des marches englobant plus d'un pays, et les grandes industries multinationales dans lesquellcs plusieurs pays investissent et dont les produits sont commercialises dans p:l-usieu:r:s pays.

On ne saurait trop insister sur l'importance de la cooperation econo- mi.que, GIest ainsi que L' Ouganda deve Lo ppe son elevage, mais si ses voisins ne collaborent pas

a

la lutte contre les epizooties, SeS efforts.seront vains. En raison de l'importance de.cette cooperation, on doit s'efforcer de recruter pour les bureaux sous-regionaux un personnel qualifie qui aide- ra lespays

a

determiner les liaisons de transport qui font defaut, ainsi que.les projets qui peuvent etre entrepris

a

1 'echelon multinational.

La cooperation profitera sans aucun doute aux pays africains. C'est aine-i que bon nombre d'entre eUX ont commence

a

s'industr~aliser afin de remplacer les produits d'importation, mais ils ont constate qu'en raison·

de l'etroitesse de leurs marches, les possibilites de remplacement des importations sont ·tres limitees. II importe done que les pays africains s'interessent aux industries qui peuvent approvisionner plus d'un pays et utiliser les methodes de production en serie, car c'est seulement de cette fa90n que les industries afrccaines seront en me sure d'affronter la concur- rence internationale et d'offrir aux Africains des biens de consommation moins couteux, Etant donne que nous vivons

a

une epoque d'interdependanoe, il faut se tourner aussi bien verS les pays e::tra-africains que vers les marches locaux. Les pays de l'Afrique orientale se rendent compte de l'im- portance des marches extra-africains, comme Ie montre leur association avec la Communaute economique europeenne.

La secretariat de la CEA peut etre assure de l'appui de l'Ouganda dans les efforts qu'il deploie pour intensifier la cooperation economique sous- regionale.

(13)

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E(CN.i4/SR.i51(IX)

Page 12

M. ABBAI (Ethiopie)prec:fse que La doctrine de la cooperation sous-regiobaleaf'ricaine '8: ete'dongue etmise au point' parla 'CEA et qu!

'ellea ete aanc taonnee ,,' plusiEiurs reprises par 'Les reunions des chefs' d'Etst. L'Ethiopie estime que; sans cetta cooperation, la,pluptir't"des' pays d'Afrique n'aliraient paS pu faire de progres economiques"importants.

C'est pourquoi elle appuiesans r~serve Le s efforts que La CEA deplo:Le pour hcili ter

1

'integratio'n 'regi'ona:le des p"lysde

1

IAfrique de

1

Iest.

Mais elle estime pburtant que la meilleure fagan de partenir " la co'ope-' ration ~conomique, tout aufnof.ne en oe qUi concerne 1I Afrique , est que Ies pays de llAfr:l.que 'de l'est, non'associBs

a

1~"'C6~unatite"economiciue

de l'Afrique orientale, sollicitent directement leur admission. En affet, en depit des points'communs existant entre

lapl~part

des pays d'Afrique,

.' ... : " L . ' .

ces pays sontdiff~ientslesuna' des aut re s , Cle,st ,?our cette raison que, I' Ethiopie a deman de Agi~~ associee a la Com~una:ute eoonomique de 1 'Afri- que orientale et qul'eli~ entend negocier dli'ci peules modalites de 'sa participation avec les representants de

cette~mmUna~t~.L'EtJ:ii~Pi~ ~st

pe r suadee qu'il n'est pas

'facil~

d'associer deE/pays reiativement indus- trialises et des pays qui Ie sont mod.n s et' qu ' il faut adopter de a methodes parttcuiieres pour parvenirprogressivement

a-c~tt~'assOciation.

L'Ethio-

pie et les membres de 1"1 Communaute ont 'etudie ee problema at il faut es- perer que ces methodes seront mises au point.,',

PO\JX finir, l~. Abbai rappelle que plusieurs pays ont deja fait acte de candidature

a

la COIlJmunaute ecol'lomique de HAfrique orientale et espere qUE;l,la CEA pourra utilement eontri1:Juerau;, sueees de cette association.

II. SALD! (Tehad) estime que la CEA devrai t encourager 1 'action, .des groupes sous-regionaux. C'est Le seul moyen qu'ait l'Afrique \i.e pa:t7.,

venir un jour

a

l'integration et a l'autonomie;

Il estenc~urageant'de prendre acte de La creationde'la C6mmunai.tt~

economiquo de l'Afrique de l'ast at de l'Unioh maghrebine, ainsi que des efforts que fait 1 'Afrique de l'ouest potu' 'organisEir'Une union du meme

'" . " ' " ( . . -.' - " , .

type.

On

ne peut pourtimt pas en dire autant de La sous-region d'Afrique

centrale,'oii'aucune·f~rmede

6ooperaiion h'a encore vu

Ie

jour'entre Le s

(14)

E!CN. 14/ SR.:J.51(IX) Page 13

Etats'membres de laCE!. Des etudes ont i3te preslmtees sur

to~tesles a"ut~ia

$oua:-reg1ohs au cours >d.e la presertte session, inais le's

e1alde~' sin-

l'Afriq'Ulibentrale 'se font remarquer

par

ieur·~bsen~'~: ED. d~pit aes~e~~

lutiorfs' adoptees

a

'la" hui tieniesession dela Cominission, le' bureau" soue-:

regional n'a pas encore de Directeur et on ne sait

mg~e

pas si

la ~~dr~~

,tQ'1at aessayede trouver un candidat'convenable pour cccuper 'ce po s te , Dellu1S son arrivee

a

AddiB'-Abeba pour participer

,a

la presente sessi'on,'- lac'd.le~ation tohadierme' nIa paa ete oontaotee parunmembre,du bui'eau r:

BOus-re,gional pour etudier les problemes de Laregion;. ,L'.a:f!'faire, e'st "

gr~vEl e'j; ilfaut,invit'lr Le secretariat

a

S''1xpliquer,' ,~, outre, le Secre- taire executif doit prendre bonne note de la situation et oos;j.gn",r up,

-:;';' ;:':.. ' -:.':

...

,', , ' , " '. ''. ~" ' "

fonctionnaire pour prendre en charge Ie bureau sous-regional . . av~t,la. . • " ,.c.1reu- nien du Comite executif (cree par la resolution E!CN.14!RES!188(IX). La delegation t'chadienne a prepare' une resolution relative au bUreau'sous- regional parc'e que oe bureau a une importance capf tale pour to us les pays memlitei!i

d~

ia region. Il n

"Y'

a aucune raison de rlegliger la

regi~n

d;Afri-

que ci~rltrale et i l faut esperer que cette aff'aire, qui a dej~~t~etudiee au'bblll'!j'de trois sessions, n'aura pas besoin d ' etre soUlevea una

rio;;;":"

va'lIe t6i~ lors d'une autre session.

,.:, "ll!I.'LbKO

(Dahomey) precise qUElses'remarqties sur

Ie

&6uinentdont -La cbinllil!lsi~n [~8t'saisie portetit plus particul:1ererilent a\1r lee 'Q.uatre'pointa euivaht1. : premi~rement, la qUfistion institutionnellel deiud.~m~inehl,ia'

.'~ " , - " " - " - ' r ' " .': . . i - , , " : .; ~," .... . " ..

coopetat:Lori dans Ie domaine industriell troiaiein'ement, la QOoperation

...:\.¥,.-, ~. . .- .. ":":, '. . . . . ' , .".- ...~ '" ,.;... ,-" '. .:.: "",.

dardJ"le' 'domaine' des ,"changes intra.:"afrioaine et, quatriemirment,' La' role

dBe

b~au.i' sous-regionaux. ", ",

Pour oe qui eet de la premiere question,.n faut +,econn'!-itr, que, l'Afrique de l'oueat fait exoeption

a

la progression des autres sous- regions vers la''cooperation ~conomique. Les diffioul tee' ;;'eni:8Iitreea

a

oet egaM

~nt d~es;'

eetiine-' M.Lokb,8. la population

rel~h;"~inent

iiilportante de 1a sous":'region; '1 sa POSl.tiori geographique et au jiiUdes'fa6teura ~c6­

nOiiliqUes,'ta

~oue-regiori

compte

un

oertain nombre

d~ ~fOupemen~set

la

CEA doit bien comprendre qu'ells doit lea encourager pour servir lea

(15)

E!CN.14/SR.151(rx)

Page

14 .

interets ds la cooperation qu ' elle cherche

a

etablir.Etan t donne l'am- pleur des problemes de la so us-region - problemas aggraves par le desir de chaque pays de preserver son independance economique - i1 faut qua ls Sscretaire executif s'afforce de persuader les chefs d'Etat de la·

region que la communaute economique est une necessite.

A propos du deuxiems point (oooperation dans le domaine industriel), i1 fait valoir que cetta cooperation doit se fonder principalament sur une division rationnelle du travail st que la CEA devrait se limiter

a

des projets moins ambitisux.

Quant au troisieme·point (cooperation dans le domains. des echanges intrs-africains), il affirme qU'il est indispensable que cette coopera-

tion soi t etroi tement r att aohee

a

la cooperation industriells.

Au sujst du quatrieme et dernier point (role des bureaux sous-re- gionaux), il estime qu'il est extremement facheux que le bureau sous- regional de l' Afrique du centre nI ai t ni Directeur ni personnel quali- fie, oontrairement au cas des sutrss bureaux. Toutefois, on constate egslement une faiblesse dans le c aa du bureau de 1 'Afrique. de l'ouest, en ce sens qU'il n'y a aucun contact entre les Etats membres et Ie per- sonnel de ce bureau. En fait, si des representants de ce personnel avaient ete presents

a

Addis-Abeba pour ilia neuyieme session, ils aU- raient pu presente.r un rapport sur les activites du. bureau .at prendre contact avec les Etats membres. A ce propos, il rappelle que le Secre- taira executif a lui-meme insiste sur La nec0ssite d'un personnel com- petent et il demande instamment au secretariat de s'efforcer tout spe- cialement, et immedi.atement, de faire en sorte que les bureaux SClUS-i"e- gionaux soient organises dans das conditions telles que les Etats mem- bres puissent en tirer parti.

En conclusion, il declare que la Banque africaine de developpement.

est un instrument precieux au service de l'Airique •. La creation de catte Banque est une reussi te

.a

porter au credi t du Secretaire execlJ..tif, qui en a ete

a

l'origine; i l e st

a

souhaiter qu'il conna1sss d'autres rl9Us-

A

sitas du mem" genre au cours des annees

a

venir.

(16)

E/CN.14/~151(IX)

Page 15

. , '.-:" -: '.

',: :i:.c,,-}l •• ASSQUMQU {Came:roun} "eouscr1 t aui opiriion~ exprime,es par ,les representants du Tohad, de 1a Republique democratique du

d'~~gO'~t

du

Dahomey. Il reconnahqu'une des ,errf'lur:s de, lEi CEA ::appai'ait dans un ex-

"';:';("~' :.:~..::-.", :.: . - . ' : ' ' , . " " " - . ' , - '

oes d'ambition, 1a raison en etant, d'ai11e,ur~qu'elle,desirait'resliser

iW;;~cliateme'nt

l'integrstioneoonomique

a.

travens: le'S

sou&'-regiol1~.·

La CEA

~ r "; "t' <:..:,. . ., ' .

parle'de programmes eq)li.libres et de marches inte!r.l"es, ",sis

n'

s'agit', Ii

; ,'J. i " " . " " ,':, ' , : ' .- .' . - . , . ' .

son sens, du resultst final plut6t que du,commencement de la Cooperation.'. .

. . . .

Si '1a

'·CiM

oommence par La til'l, .i1 craintqufelle'ne'p&rvienrie jamaie aux Neultats souhai tes.

51 l'onen juga, d' apres les initiatives pri.'ses 'par oel1es des sous-

~f'· '-:'.: ..~-": . . . . . ~ ~ . .... __. .

regions ou 1GS progres vers La oooperstioneconom~quesont 1es plus mar-

qu~ts" ii'es~'evidept

que la coope;t:s:tion veritable dbi t p-ren'dre Ie depart aved'des 'Objeotifs bien determines. sur la base de sqilels' unecooperaHon plua

i~rge

pourrai t s'instaurer en "attendant ,1 'integration'

dampi~tedil'la

-;, ..:/., '. , ..;~,-.;~; ,. . . . _. ;~ .• - .' " ,- 1:

sou$-r'gion. A cette n,n, 11, c,;mviendrait que ,la CEA aide' reS Eta'ts mem- briij's a';en'forgerles

p;()gramD\esquliJ,~

ant deja cOnlliiende<a'appU'quer: De

,. ''1'''.':';~':> :, - ". : , , ' '. .

mame, il faudrait, bien sntendu, qu'elle,organisee,tedifie progi'essive-

"',

.'

." -.':' .,.. . - ",-.": "",~

..

''...

ment les bureaux sous-r~gionaux,c~po,int presentarit 'une importance oapi- t'ale'

sanS'q~'il

veuil1e cependant sly etendre, se bomant a affirmer'iu' i l aet oonvainou que la Commission n'aura pas a reve~,ir sur:cette·,ques- tion

a'

sa'~rbchaine session.

,': ~',' 'X; P.RA.JA013ELINA (Seorataire exeouti;t: adjoirlt)"

a.

proposdlls'quas- tions'souleV'ees au sujet du bureau sQus-r,egiooal, de 1 'Afrique' du oentre', ~ Kinshasa, rappe11e que 1e'

sec;~~ariat,

aux termes d 'une reso1uti,on adoptee par la Ca!l!lllission

a.

sa

huiti~mesession

a

et~

invit6

~'recrute~>oomme

Direoteur du bureau unressortissant d'undes pays de lasous-regiQn. Or deux repOnSllS seu1ement ont

et~

revues

a

1a sui.te de 1a 1ettre que

,~e:"

Beoret~iat

,& adreBsea' en 1967

a

tous les gouvernements interesses

;o~'lllur

demande;r, de ,presenterd8s 'oandidats. Una des deuxcandidaturee ps,rvenues au

.

' . - ,

seoret~iat a ete retiree. L "autre oandi.da't , pre~ente pal;' 1e Cameroun, s 'est egalelilent ,desiste par lao suit,e. Ce n' est que La semaine derniere que,le eecr8.1;~iat,aete informe du nom du oand,idat designe en, definitive par Ie Camer<lun. II donne 1 'assurance

a

laCommission que Ie seoretariat

(17)

EVC~.14/SR.15~(IX)

i .. Page 16 " . 0 '

~rendra,immediatement,~outesdiGpositior? utilee pour 1 'engagement de oe oandidat.

II est parfaitement oonvaincu que Le Directeur d'un bureau sous- regional doitetre en contact avec les'gouvernements et que, dans une certailne mesure, les bureaux doivent servir d'intermediaires entre la CEA et les gouvemements. En 1968, 1e secretariat s'est efforce autant ,qulil l'a pude favoriser ces contacts,mais, comme 180 Commission ne'

l'ignore pas, certaines restrictions financieres Jouent au detriment des voyages.

Le personnel des bureaux sous-regionaux comprend un directeur, un ,specialiste des scienoes eoonomiquos generales et une secretaire admi-

nistrative. II est admis,toutefois, que des experts peuvEmt y etre . afi'ectes pour des p6riodes de duree limi tee et que la CEA peut y en- voyer un fonctionnaire charge de s ' occuper de problemes speciaux. Dans"

,oes conditions, si les bureaux sous-regionaux sont assez peu etoffes, ils n'en sont pas moins dynamioues. II donne l'assurance

a

la Commis- sion que Ie secretariat s'efforcera de resoudre Ie probleme du bureau aoua-regional de l' Afrique du centre, probleme dont il se soucie depuls 1967.

Enfin, il annonoe qu'une reunion rassemblant les direoteurs des bureaux sous-regionaux aura lieu

a

180 fin de la presente session. A oette reunion, on a ' attachera

a.

,Hudier les programmes at

a.

determi-

ner·lea oondi tions dans lesquelles les bureaux pourraient servir au mieux les intereta de leura soua-regions respectiVBs.

M. GABDOU (Tohad) rappel Ie que la scus-region de l'Afrique du oentre a ete creee

a

la septieme session de la GEA,

a

Nairobi, et qu'en 1966 un, Directeur de nationalite camerounaise, qui n'avait probablement pas ete

pro~oseparson Oouvernement, a ete nomme par Ie secretariat sans consulter lea Etats membres. Gette nomination a ete acceptee afin de mettre sur pied Ie bureau sous-regional, mais, par la suite ce directeur a ete revo- que et remplace temporairement par un membre du secretariat. Ge dernier, malgre son energie et son experie~ce, a souffert du manque de coope~etion

entre Ie secretariat et les Etats membres. Cette question a de nouveau

(18)

E/cN.14/sR,151(~X) Page

17

ete soulevee

a

Lagos, et la resolution

179(VIII)

a recommande une cooperation entre leo secretariat et les Etatsmembres sur les points interessant oe

dernier et plus particulierement la designation d'un Directeur en consUl- tation avec 'le'sEtats membres. M. Gabdou est heureux d'apprendre qu'uri candidat de nationalite camerounaise est sur le point d'etre ncmme, ainsi qu'il avaitete convenu

a

Nairobi.

M.

1.Q!ill.

(Dahomey) attire l'attention sur deux points importants de Ia

declaration du Secretaire executif adjoint: tout d'abord, la responsabi- lite du bureau sous-regional en ce qui concerne La coordination'destravaux

a

l'echelon des Etats membres, et ensuite le fait que des considerations '.

d'ordre financier ont empeche les membres du secretariat sous-regional de se rendre plus souvent dans les Etatsmembres.

11

est bon d'economiser, mais non pas sur des points essentiels tels que les bureaux sous-regionaux.

11

est indispensable que le personnel de ce s bureaux apprenne

a

conna1:tre les Etats membres et leurs problemes, afin de les aider. En fait, on envoie des' missions dans 'les pays, mais generalement les resultats sont limites.

11 n'arrive pas toujours que l'on envoie immediatement un expert lorsqu'uri pays en fait la demande. On repond souvent que l'on ne dispose pas d'un expert qualifie.

Les bureaux sous-regionaux peuvent egalement etre utiles en recomman~

dant, des projets interessant plusieurs pays, etant donne qu'ils les oonnais- sent :tous.. La delegation dahomeenne estime que les restrictions dLordre

financier nedoivent .pas s'appliquer aux bureaux sous-regionaux, queles contacts entre eux et: les Etats membres doivent etre plus' nombreux et que leurs objectifs doivent etre mieux definis.

Mo BOUDJAKDI'(Algerie) declare que son pays apprecie beaucoup l'esprit de oooperation du bureau sous-regional de 1 'Afrique du noTd'situe

a

Tanger.

11 partagecependant Pavis de l' orateur 'precedent selon lequel i l faut trouver des ressources financieres pour permettre des contacts frequents entre ces bureaux et les Etats membres, de f'acon

a

coordonner l'int·egration sous-regionale, qui est indispensable.

(19)

L/eu.

':'4/S,L

15:",

.i."i.;

Page 18

M. MUTTl (Zambie) est heureux de constater que la CEA s'interesse

a

1a cooperation economique en Afrique. Avant l'accession

a

l'independance, il existait des groupements economiques d'Etats africains pour servir les interets des colonialistes. Maintenant que ces pays sont devenus inde- pendants, ces groupements sont tout aussi necessaires.

11 est regrettable que la politique puisse intervenir en ce qui con- cerne les associations economiques. La Zambie qui est non seulement de- pourvue de littoral mais errtour-ee de pays hostiles, a du supprimer ses liens econorniques traditionnels avec ses partenaires du sud, ce qui a cons- titue un lourd sacrifice pour son econornie. Elle n'a regu qu'une assis- tance restreinte dans sa recherche de nouveaux liens economiques et les pays qui ont des interete financiers bien etablis lui ont deconseille de rornpre avec le sud. Elle a demande officiellernent

a

faire partie de la Cornrnunaute economique de l'Afrique de l'est et elle a signe des accords cornmerciaux avec la Republique democratiquedu Congo et le Burundi. Elle rnaintient des tarifs tree bas pour encourager les pays africaine

a

cornmercer avec elle, et elle espere que ces pays procederont

a

des ajustements reci-

proque s ,

D 'autres pays se trouvent dans une situation geographique encore plus

defavorisee, et la delega~ion zambienne demande aux pays qui sont en mesure

de changer les regimes de la Rhodesie du Sud, de l'Angola et du Mozambique de 1e faire, non pas au moyen de sanctions couteuses mais par un con:role politique. Si la Rhodesie du'Sud devient memb~e de la Cornmunaute de l'Afrique de l'est, cela accelerera la cooperation economique sous-regionale, dont depend le developpement.

La delegation zambienne appuie sans reserve les recommandations du document E/CN.14/UNCTAD 11/4 et estime que la CEA doit obtenir toute l'aide necessaire pour ses travaux visant

a

donner aux Africains une plus grande autonomie.

Mme CALD1S (observateur de la Grece) parlant sur l'invitation du Presi- dent, exprime sa surprise de l'ecart si considerable qui separe les pays de- veloppes et les pays en voie de developpement, et du fait que cet ecart

s'elargit constamment. Son pays est

a

mi-chernin entre les pays desherites et les pays privilegies. Comme c'est le cas pour les pays africains, il est

(20)

,

E/CN.14/SR.151(IX)

Page 19

difficile

a

la Grece de soutenir la concurrence des pays tres developpeset elle est dono en me sure de comprendre les problemes qui se posent aux pays

en voie de developpement. Son Gouvernement est decide

a

aider les pays africains

a

~eduire l'ecart entre les pays riches et les pays pauvres et

a

passer de la pauvrete

a

la prosperite. La Grece ne peut pas offrir de capitaux ni de ressources naturelles, mais elle peut mettre

a

la disposition des pays africains ses services de formation specialisee, selon les besoins des plans de developpement de chaque pays. Elle le fait sans arriere-pensee, car elle n'a jamais ete un pays colonialiste.

En 196B,

a

l'occasion de la trente-troisieme Foire internationale de Salonique, la Grece a organise la premiere Reunion internationale pour le developpement regional,

a

laquelle ont ete invites les pays en voie de

developpement de toutes les parties du monde, et surtout les pays africains.

Tous les participants ont souligne l'utilite de cette reunion et ont exprime l'espoir qu'on en tiendrait d'autres du meme genre.

Le Gouvernement grec a decide de creer un bureau de coordination dans un pays africain qu'il designera lui-meme.

M. MENSAH (secretariat) rappelle que les divisions organiques du Secre- tariat du Siege sont respcnsables des travaux effectues dans chaque sous-

region et que leur personnel constitue une equipe qui est

a

la disposition

des gouvernements des pays membr-e s ,

Les Dtats membres eux-memes decident du choix et de la composition des groupes sous-regionaux. La CEA a toujours demande que ces groupes soient stables, de fa90n que les avantages qu'offre un type de oooperation pour un pays puissent s'equilibrer avec les avantages qu'offre un autre type de coo- peration pour un autre pays.

En l'absenoe d'un Directeur uu Bureau sous-regional de l'Afrique de l'est, M. Mensah a organise la veille une reunion des representants de cette region, et une autre reunion aura lieu dans l'apres-midi pour discuter du programme de travail destine

a

la sous-region et pour decider si le secre- tariat doit commencer

a

encourager la cooperation.

(21)

Le secretariat de La CEA l"i··m';me n 'est pa.s en me sure de definir les pro jets de cooperation economiqua at ne Deut que faire des suggestions

a

l'intention daB Eta,s membreH. Il a formu16 de nombreuses suggestions en vue d'une coopfr3.tion po·-;n~1...,1e et 8-'-/- pret

a

a:.)?orter sen aide et ses avis une fois que les Etat8 mernbr-e a auront

f:.xe

les objectifs quti.Ls desirEmt atteindre. Capelldant, iJ. doi t y avo tr- un centre de rencontres ou ces sug-

~stioils et ces et,,<ie~ I-cuv~j)t fai.re l'objet de discussions, car leurs mise en oeuvre deptonc: de. !.2 cd.t:n~ion do s divers pays . Un repres'9ntant a suggere quIoutr~>la pr-omob.ion d~~1 echang0s intra-afrj_cains~ Le secretariat prenne des mesur-es pour aider les pS.JTs qui.

a.

l'heure actuelle n' ont rien qu'ils .puissent vendre,

a

developpeT leur po's crrt i.eL commercial.

M. ~lenBah rec·.:"f'L'i.'G, au "om du uec:c"ctariat, que lorsqu 'un Etat membre demande ra une aB.e,quelle qu "elLe 30it, on donnera suite immediatement

a

cette dcmande , C' est a; ,lsi que La Commission a aide les pays est-africains dans leurs negociatiorJs 2.oL3que Leur-s voisins immediats ont demande d'adherer

a

la CE'lE, et qy'elL aid" plusieurs au'tr-sa payu qui en ont fait la demande.

iVl •

.!:lQJ:S~M,.I. (R~ut

CO:l1'l1.i c-sc.r;.at

c1.')~

Nations Unies pour les refugiBs), prenant La par,,'.'" sur- l'i.nvita-tion du President, rappelle que le probl.eme des refugies n ' est "e.s P3.~,;.cul.ier an continent aIrbain, mais se pose de f'aeon a'i.gue dann ce ccrrt Lnerrb , ':.I."wi compc e

pre"s

d o 856.000 refugies ..

Le mandaf au E::v.1i Ccnarris sa rti a't stipule que son action. doit etre uni>- quement humcni.taire 3"1; s:)ciale s~ apo Ld,tiquG.. Son :-'ole consiste essentiel- Lemerrt

a

appor-ter- t"13 proi;c"ti.o'l ;.ntel'''la·'iona.leaux refugies et

a

resoudre de fa90n durable Lour.: p,,'obJ.etn~s en facilite.nt leur rapatriement vo Lorrtaa re .ou: leur <;LssiIl\:.lation dans lA D'8.YR d.'aooued I ou dans uri autre pays. Le but .de La prote'ction l'1t" l'hc."ionaj eeoc de sauvoga.rdar- Les droits et interets

legitimes des l'';f':~gi~'> et d ' encour-ager- lAS gouve rnemerrt s ales pla.cer autant que possible sur un ":." ,..0.' 6galite a,vec Leuz-e propres ressortissants.

Pour apport a:;' de s so l uti o.rr, durablesau probleme des :;'efugies, le Raut Commissariat mst en oeuvr-e t n p:c6grar,~me lifJJ:l."te c.'aide materielle de fac;:on

a

:aider.'lesgo·:;,"\.!e-:I:·:-~E':':1e~1"t[;a. s'acqu::..tt,n' 68

lc·':-.rs·

re3ponsabilites

a. l'egard

<ies refugies. Staat dOnY'18 ·qu81e Raut Commiss~riat n'intervient 'pas direc- tement v les P~O;Ets d'~~siGtBnc0aux refugies qui Bont 8tablis au titre de

I

·1

(22)

E/CN.14/SR.15l(IX) Page 21

son programme sont mis en oeuvre par des institutions benevoles, des orga.- nisations specialisees ou les autorites locales. Ces projets sont tres divers et ils sont adaptes

a

la composition du groupe de refugies et aux conditions locales. L'apport de secours d'urgence est aussi necessaire, notamment lorsqu'un afflux de refugies exige que l'on apporte immediate- ment une aide materielle ou une assistance medicale temporaire, ou lorsque le pays d'aocueil n'est pas en mesure de faire face ~ la situation.

Les depenses administratives sont couvertes parle budget de l'Organi",,"

sation des Nations Unies,et les programmes d'assistance materielle sont finances par des contributions volontaires, d'origine gouvernementale ou non gouvernementale. L'objeotif finanoier pour

1969

est de

5,6

millions

,.;

de dollars, dont 58 pour.

,

100 sont destines

a

l'Afrique et 42 pour 100 au rest.e du monde.

Deux grands types de problemes se posent en Afrique : ceux qui resul- tent de l' afflux ma.ssif de refugies et ceux qui resultent de la situation dans laquelle se trouvent individuellement des refugies tras instruits.

·La grande majorite du premier groupe se oompose de paysans ne possedant ni biens ni ressources. Ces rEifugies affluent en general defayon tres soudaine et la reussite de leur integration dans l'agriculture locale depend tellement des conditions saisonnieres etclimatiques que les secours doivent iltre prolonges tres longtemps. Ces refugies ont avant tout besoin de produits alimentaires et de seoours medicaux pour ne pas suocomber

a

la famine ou aux epidemies. Cette aide est fournie d'ordinaire par le pays ~'accueil. aveo I' appui du Haut Commissariat et, le cas echeant, aveo l' assistance bilaterale d 'autres gouvernements et de diverses organisations. Pendant La premiere phase des seoours, la oooperation entre le Haut Commissariat et les autres organismes des Nations Unies peut reviltir une importanoe part iculiErre, ne serait-oe que pour determiner si les refugies peuvent subvenir

a

leur propres besoins en s' installant sur place, au cas oil. 11s ne souhaitent pas iltre rapa- tries. Acet egard, la cooperation avec la CEA peut avoir beaucoup d'im- portance pour les refugies et les populations locales, car les enquiltes so- ciales et economiques que font ses experts en planification

a

long terme

peuvent apporter des solutions apprcpr1ees

a

leurs problemes. 11 serait

evidemment impensable que les refugies soient mieux traites que les populations

(23)

_---,----.---.----;---~T'

',',

E/CN.,1.4,/SR.151(IX)

...

,'"

T"'lI" 22,."" ",

" t:, _,J.-',':

.., ,"

locales.

C'e~t

pourqu,oi Ia r€solution 183(VIIt) met

i 'ac~ent

sUr

1 'in-

tegration des refugieset sur, 111. cooperation entre 111. CEA, Le Raut Corn- missariat,les divers programmes~e$Nations Unies et'les institut~ons

specialisees chll.rgeesdesquestions ,e'oonom:lq\>.e'sEitsociales, de fagon que ces divers ,organismes etablissenten comrnun des'projets pour venir,

"

ena,ide

a.

111. 1';,,>1s aux ref'ugies et aux populations looales.

I,

i

f'aut esperer," que ces relations deviendron1i La cooperation

concrete et il pour 1 'Afrique.

, ,

etablie, de ragon plus etroites.

La seconde' cate~orie de ref~ies - ceux qui ont regu un enBeign~ment superieur dans leur pays d'origine, Ie pays d'accuEiil' ou un autre p;l.yS _"

~ose,au ~ut

CommiSSariat Ie probleme Ie plus aigu.' Leur

~ombre

augmente,

tous les ans et ,il est difficile de leur trouver uri ;~nipioi correspondl!llt"

a

IE!urs aptitUdes. L'ampleur de c'e'prob!emea ccinduit A convoquer lie Addis-, Abeba en 1967 une, conference du Haut Commissariat, de 111. CEA et de l'OUA, A laquelle ont participe les representants de gouvemements africains s'in- tersssant lie 111. question. Cette conference a adopte plusieurs recommenda- tions qui' ont ete approuvee a par 1 'aUA. La plus importante de-ces recon1lllan-

J' , .

dat Lone concerne la creation" au setn du secretariat 'decette Organisation;

d"un :SU:;';au

p~ur l~

placement et 1Ieducation des refugies. Ce Bureau est assiste d'un Comite' ousoilt represent'es 111. CEA, Ie Raut COlJllTlissariat, Ie PNUD, l'OIT,,:l'UNESCO et divers~,; organisatio~sbenevole,s, et i l reunit les' expeM's et les rilssourcee de tousces organismes pour resoudX'S, c<;Jnf'ormement au para-gore-phe 2 de la resOlution 183(VIII), les 'problemel;l qui'se po!!ent.

-1<; ,

C'estessentiellell1ent"pour oooperer efficacement avec la CEA et

i'DUA

que le Haut Commissariat a o~vert

a

AMis-Abeba en 1967 son BUreau regiona.l

, ..,

entre laCEA. et Ie Halit',Commissariat est

M. BOUDJAKDI, (Algerie) exprime 111. satisfaction de sa delegation pour

l'ac~ion duEaut Commissariat, qui allege les,souffrances des refugies et facilits leur,integration. L'aide que le Raut Commissariatapporte aux gouvernement,s"africains pour reSOnaTe Ie probi~me des refugies dans, leurs terr1toires et surtout pour installer dllrablement ceux qui ne desirent pas rentrer ~ans leur pays d'origine revet une importance primordialepour la, solution du probleme"desrefugies en Afrique. II "faut esperer que l'on pourra.

.

' ,

t~ouver les ressources neoessairespour intensifier cette action.

(24)

,

r

E/CN.14/SR.151(IX) Page 23

M. LOKO (Dahomey) est heureux que la oooperation entre le Haut Commis- sariat et la CEA, qui fait l'objet de la resolution 183(VIII), soit devenue une realite. Le grand nombre de refugies existant en Afrique merite de re- tenir l'attention de la CEA pour parvenir

a

une solution de oe probleme. La delegation dahomeenne accueille avec satisfaotion l'action du Haut Commis- sariat et de la CEA et elle rend hommage aux efforts qu'ils ont aocomplis dans ce domaine.

La seance est levee

a

13 h 20.

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