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Compte rendu analytique provisoire de la cent - quatrième séance

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Academic year: 2022

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

(

u .. "

--_._-

PROVI SOl RE

E! CN •14!SR.I04(VI ) 25 fevrier 1964 FRANp.IS

Original: ANGLAIS

COI.,fi,iISSION ECDNOMI~UE POUR L'AFRIQUE Sixieme session

Addis-Abeba, 19 f'vrier - 3 mars 1964

(X),?/iPTE RENDU AlJALYTIQUE PROVISOIRE DE LA CENT-QUATRIEME SEANCE

ten:le

a

La Maison de I'Afrique,

a

Addis-Ababa, Ie lundi 24 f'vrier 1964,

a

9h.l0

President : Secretaire :

SOi~IhAIRE :

Ni. iilASSAQUOI 1\1. SYLLA

(Lib'ria)

- Conjoncture economique et soc'ial e en Afrique et compte rendu de l'activite de la Co~mis~ion eccnomique pour l'Afrique (suite)

Les representants qui desirent apporter des rectifications au present compte rendu provisoire sont pries de les t~anscrire sur un"exemplaire du compte rendu qu 'i ls devront 'f a i r e parvenir Ie plus tot possi ble

a

la Section

de traduction, bureau 60~ Au besoin, les ~ectifications pourront ~tre . envoyees par la poste apres la session (Section de traduction, Commissian economique pour l'Afrique, P.O.Box 3001, Addis-Abeba, Ethiopie); dans oe cas, elles devront parvenir Ie 30 avril 1964 au plus tarde

64-632

(2)

E/ CN .14/SR.I04(VI)

CONJONCTURE ECOI'fQ;ii.I~UE ET SOCIAlJE EN AFRIQUE ET COlviPTE RENDU DE LIACTIVI'.l'E DE LA CX)rJOHSSION EOJNOIviIQ,VB

rona

L'AFEIQUE (point 5 de L'o r-dz-e du jour) -E/CN.14/237, 238, 239, 254 - (suite)

r,. PTIESIDENT invite les o baar-va teur-s a prendre la parole.

M. SARR (observateur de la Federation syndicale mondialQ) deplore Ie

fai t quIen depi t des ::r;ecommanda tions des Na t::j..ons Unies at des'.,mesures. , .

.

energillues pri se s par les Etats afri9ains7 la R~publique Sud-Africaine, aasur-ee de l'appu~~ de l'OTAN, poursuit~lapolitique dtapar thei.d , tout en manoeuyrant PQur. etandre sa domination. ., ' . . .sur Ie Swaz::j..~and). Ie Betchou~n~land

et le Ba aeaou to Land , De son .?6t~, Le Portugal, beneficiant lui aussi du

soutie~ de l;OTAN, pours~it une guerro c910nialeen Angola et en Guinee por bugafse , tout en se preparant, acti.veraent

a

d'autres operations mili taires

~ ' . ' ...

au l.iozambique. I4" Sarr invi ts instamment la Gommission

a

denoncer Le

soutien que Le s pays de 1'OTAN accordent. aux poli'~iques racistes et.

a

etu-

di.ex les mesure a 11 prandre

a

.cet egard.

Les dift),cu] tes economiques et soci.a'le e telles quIe;t.le.s apparaissent dans les differents documents soumis E. La C<?mmission.sont. 1'heri tage dTune Longue peri\)(le ellaxp.lo Ltat:i.or. (·o.;.0ni.A:;e, L! un dos ~r,.inC.ipav.JC obstac.l es

.~ l'emanc:i,p<:.tion de l'Al'rlque est La mainmiseexercee par l'etranger sur

llindu~t~ie et,~on monopole des march~s mondiaux. 9:eet pourquoi l~ FSM preconise 1e c0n·i:.J:-81e de 1 iEtat sur .Ie commer-ce exterieur. pour preser\fer Le e

ec~anges:comr.~rcjaux de la domination etrangere. La proohaineConference

, .' ' : . . . . . . :

.des Nati cna U~iies sur Ls commerce et Le developpemcnt fournira I'occasion

." . . _ ..~, \ \ . ; l ' . . : .

diexiger.des con(litions,plu,~fa:vorables d'echanges.pour Les pays en voie de d,evel9ppement •. . La CEA pourrait adopter une resolution indiquant ce que.'.'

. , . .

les Etats afr~cains atten~~nt de cette Conference,

a

savoir la ~uppression

des barrieres dcu.~iefes qui font obstacle aux e~portations des pays afri- cains, ltamelioration des conditions de transport et de financement,

et La creaticL~ '.; 'ins+-itutions It!"ll,·":.p.les PQ~;.J' r·;ot-l;j.~O o n aPT)::.-'LCJ.-::'ioi: Los deCisions de l~ Co~fer:enc~.

(3)

..

tes deux conditions essentielles de l'expansion africaine sontle

d~veloppement de 11industric double d!une refarmo agraire qui tous deux permcttent de S rattaquer aux prob.Lemes aoci aux, Dans Lo premier de ce.s domaines, certains ~tats ant deja accompli des progres sonsibles, par

diverses mesures ~ implrnltation d'industrios lourdes, nationalisation d'cntre-

iii

prisGs etrangeros au cr0ation d'industries etatisees. Dans le de~xieme, la FSM demande, la suppression do la·propriete coloniale et des vestiges feodaux ct l'amelioration des conditions reservees aux travailleurs agricoles. La divarsificdtion de llagriculture otle developpement des cuituresvi~ri~res dOlvent etre orientes de manicrea repondre aux besoins interieurs; et

a

· supprimer la necessite de recourir a des importations oouteuses·de·denrees alimeritaires. Le chomage, les accidonts du travail, l'emploi des femmes at la secui>itA sooialo sont autant do problemas urgents.· La CEA devraitinviter instamment la Communaute economi~ue europeenno

a

abaisser los barriar~s

douanierBs dressaes contro les produits africains, et

a

mottro un terme

a

la

situation qui maintient les Etats africains dans la position de deoouches awe produits manufactures europeens et de fournisseurs de mati8re premieres.

Les capitaux sorit invostis dans les socteurs qui assurent 1e meilleur rendement plutot que de mailierea servir au mieux les interets des pays en voio dedeveloppementj at il faut d~plorer que le quart du total des

.. investissements de La BIRD en Afrique aillent

a

11Afriquo du sud ,: M. 8arr se felicite de la creation dlline union africaine des paiements, qui marque un pas vel'S 1Iindependance

a

l' egard de 11etranger, ainsi que de 1i1 ore ati.on

· dtun mar-cue commun africain, qui f'avor Ls er-a 1texpansion e con om.i.que de

l' Afrique et la· protegera con tre La concurrence de la Conmunaute econbmique europeEmne. Les deoisions de La :reoen teConference· des Chefs d·'Etats

· africains lTisant la'liquidation du·oolonialisme sous toutes ses formes ainsi quo des basGsmilitairesen Afrique appJrtent urio oontribution Lmpor-tan be

a :

18.. Lut te de La c Laase ouvrHre et

a.

La cause de La pa.Lx dans Le monde.·

8i, dans oertains pays, los syndicats ont pu participer librement

a

la oreation d'Etats dem0.cratiques, dans d1autrcs, ils ont QU lutter pour

(4)

E/CN.14/SR.I04(VI) Page 3

s'opposer aux manoeuvres neo-colonialistes. C' est vers l'instaurat,ion d' une. . .... . '.,' economie pleinement independante en Afrique que doit s'orienter l'action future de la CEA.

~.,HARELI (observateur d ' Israel) declare qu' Israel e spe r e que Le con.t tnent afri.cain .s e r a p ro.chaan ement Lnd.epen dant dans sa totali teo Israel, q.,u.i a mis son experience f,. la disposit Lon de I' Afrique pour I.'aider dans SE?,s,efforts. de d eve lopj.ement , co.l Labor e. dej~ de q.~xerses mani.ez-ee avec La plupart des pays africains, notamment dans Ie domaine du, developpement rural.

En l'occurrence, une combinaison des metbodes modernes de culture at de l'as- si stance mut ue'Ll e scus La forme d ' un systeme ooop eratif'.pourrait fourn i.r la solution du probleme d~'passa5e de l'agrioulture d9 sUbsistance a l'agri- cul ture de ma.rche, Israe'i

'~ollabo;e egaleme~t

avec les

p~ys' africain~'

dans

dt autr'e~"branc~es de 11agr Lcul ture comme 11irrigation et 1t ~tilisation.d e

l'energie solaire, dans Le s domaines de la sante publique, de l' en s e Lgne ment

a 't~us

les degres, de la formation des animateurs: de la Jeunesse, du

se~vice

social, de l'administration publique,'et pour diverses entreprises communes interessant les transports et l'industrie. Israel est dispose

a

collaborer avecla CEA, en particulier avec sa nouvelle Section de la formation, par tous Les moyen s qui pour-rai ent etre 'juges util e s ,

.-:

P8\VS Parmi les problemes importants du commerce international dont la

proch~~be6o~f~rence

sui'le c6mmerce at Ie

d~veloppement

est

appel~~

l

oonnal tre

::fi~e

celui de 1'1

a~gm~ntabon de~

:r.:ecettes'

a

l

ex:port~tion ' J~s

en voie de developpement~ ~n ce qUi concerne la demande, il conviendra

. . '

d ' ab attr e les obstacles sU~';lesq~els buttent les exportations de ces pay~".

. . ' ., "> .'

et d'accorder

a

leurs produits des privileges unilateraux. Du cote de l'offre, un moyen "d 'acc.rof tre les recettes dt exportations serai t dI amel iorer la

qualite des informations commerciales et des etudes de'ffiarche, d'insi~ter d avant age surr La normalisatioii'et'Ie contrb'Le de La qual.I te, de mettre en commur. Lss efforts con aacr eava toute l'mdustr-i e d ee ' transports et duo touriBme, depuia l'~t~~e'das marches jusqull 1~ fotmation du personnel,

(5)

E/eN.14/SR.I04(VI) Page 4

enfin de creer un institut international des assurances pour mieux en repartir la charge.

M. ODELOLA (ob~ervateur de la Cbmmissi~n de cooperation technique en Ai'rique) declare que I' experience a demon tre que certains des pr-ob Lernes dont la solution est essentielle au progr8s de l'Afrique debordent les frontieres nationales. L CCTA, avec Ie ooncours des services veterinaires de to us les ~uvernements de lao region, a lance une campagne pour la lutte

contr~ la peste bovine endemique sur toute la zone de savanes qui traverse l'Afrique de part en part.

Le Cbnseil scientifiqu8 pour l'Afrique au sud du Sahara, organisme de la CorA, a defini les problemes les plus urgents qui font obstacle au progres. economique et il a informs la CCTA des condi tionsdans lesquelles les projets correspcndants pourraient gtre realises. La CCT dispose done

maintenant d 'u.ne masse de reri~eignements scientifiques sur l'Afrique, dans laquelle peuvent iibrement puiser les planificateurs des Etats membres et des organisations {nternationales. M. Odelola invite les'pays africains

a

utiliser davantage oette documentation.

En dehors de l'assistance que les divers organes de la CCTA peuvent fournir directement, oelle-ci a entxepris d1 e x e c u t e r un certain nombre de projets d'un interet scientifique general en Afrique, tels que l'etablisse- ment dllin atlas climatologique de l'Afrique et d'une carte pedologique, qui doivent etre publies prochainement. Une carte des secteurs de maladies et une carte phyto geo gz-aphi que sont"en pr eparati.on , L' an pro chain , Le service d ' etude de la pe che au cha.Lut du golfe de Guinee publiera 'son

rapport qui contiendra des renseignements sur lacomposition et 1 'importance des bano s de poisson du golfe de Gui.nee et sur les zones les plus p.ropace a

a

la peche au chalut.

Un College d'administration et de protection de la fa1,Ule africaine a ete cree au Tanganyika; on etudie la possibilite dIan etablir un pour.

les pays africains d'expression fran9aise. La COTA s'uccupe egalement de la formation des veterinaires

a

Muguga, (Kenya).

..

(6)

,.

E/CN.14/SR.l \i. ,'J. I

Pa;ge,5

La CCTA, qui,

a

l'origine etait une aSsociation des puissances

coloniales dIAfri<lue ,est main tenant dirigee par'ses 23 membres africains.

Ceux-ci versenttine cotisation proportionnelle au chiffre de leur popula- tion, mais une assista:nce techni<lu~'et f'Lnanci.er-e importante est fournie par les pays evolues, dont Le Royaume-Uni, la Fr anc sJ La Be.l gi.que e ~ Le s

Etats~Unis. Au nom des Etats membres de la CCTA, M. Odelo1a tient

a

remercier ces pays •

.A la Co,nf~rence'de lei. CorA tenue en 1963, a ete prise une decision d'affiliation

a.

l'0UA~ Ce11e-c1 aura donc son propreorgane pour s'occuper:.: .des probl,~mes sc r en tifi<lues et techni<lues; de la sorte, I'ensemble du

continent africain .et les,·autrEls oz-garu sa tdone internationales travaillant en faveur de l'Afri<lue pour~nt beneficier de son ,experienQe.

Le secretariat 'de la corA est compo se ElIAf'ricains; dix des dix-sept m$mbrestitula1l."es·'t.'u'Conae'iI' scientifique sorrt d' eminents spe'oialistes

africain's.. L'integration dans l'OUA elar~a ::..:.;. l'eprs&sITtatio'n 8,eo~a.phique 'des savants africains all"Qrnseil •

.

,'

(7)

. ; :

E/CN'~14/SR.I04(VI) Page 6

i'JI. NIGER (Ouinea eq.uatoriale) exprime 1'.1 su,"~~sfactj_o? que lui cause I' admission de son pays comme. membre assc'.'18 de La Comrm ss ton econo-

..:.

mique pour l'Afriq~? ot remercie de.leur aecueil Ie President.et les membres

de la,Commission. '

'Les z-e aeour-ce s hydro-electriques; les t r-avaux de Teohe:rc~he sur les marches, ainsi que les transports, sont des domaines d'une importance

paz-t LcuLi er-e pour son pays,f?ur Leaque La son gouvernement voudrait cor';.,JI'OL'

~. . ... "

avec la Gom~issio~_e~,r~cue~~lirSes conseils.

Le premier plan de developpement de la Guinea equatoriale couvre la periode 1964

a

1967 .: Il a pour objectif d telever La niVEJ'a:ti de'vie de toute Lapopulation, 'de s'l1sci'ter 1-"aveneme nt rde la justice socia-Ie,' de La liberte .~,t du r~spectde La digni 1;.19 huma.ine , Ses car-act ez-LstLque s e e aerrt LeTl.ea

l ' · .

.so nt :;l.a fo rmatLon d~,une premier noyau do porsonnel compe~e;nt;; en particulier

de fonctiopnaires de_lradministration publique, et 11extens~{)n de divers services; l' amelioration de la str,uc.ture eccno.m que actuelle, notamment sur Ie secteur des exportations et des transports - -ritimes; er..fin la creation d'une organisation officiel1e de credi~. L'economie pourra se d eve Io pper-

a.

partir d tun potentiel de r-ese.iuroe.s d~v,'T2es, te Ll e s quo

les perspectives d'installation d'une raflinerie Qe petrole; la reunion des conditions prealables necessaires

a

la oreation d'uno industrie de la peche~

Itextension des zones franches aotuelles, doteos dfusines et d'entrepots, pour desservir toute la ~ote occidentale de 1IAfrique 3 11expansion du marche du cacao, du tourisme, des services bancaires, des assurances, du commer-ce exter-Leur , des communications et des transports, la mo dar-ni auti-.n des industries du cafe et du bois, lfaugmentation das exportatio~s de

produi ts equatoria,ux; 1'3. creation d 'une industrie l£gero de fabrication

de materiels textilen et d~ produits du bois, la production d'huile de palme •••

On espere que Ie reV8:clU national par habitant, qui est actueUement de $132, pourra atteindre $170 en

1967.

Le plan accorde une importance speciale au developpement social et

;Ii . Niger decri t Le prcgramme que son pays s' est fixe dans les domaines de

1 'education, de la sante publique, du logement at de la planificaticn urbaine.

(8)

...

E/CN.14/SR.l04(VI) Page

7

La Guinee equatoriale subviendra

a 51

pour 100 et lfEspagne

a 49

pour 100 desdepenses de c~ plan. Tout pays membre que ce plan interesse peut

s'en procurer une copie •

M. SIDIKOU (Niger) insiste sur l'importance que presente la creation d'un marche commun africain; les co'nditions prealables de cette creation sont l'etablissement progressif d'une Union Africaine des Paiements at la solidarite economique de l'Afric::ue.

Les travaux de la Commission que son pays juge particulierement importants sont ceux qui portent sur lacoordination des plans nationaux dedeveloppement, en vue d'obtenir Ie plus haut degre de oooperation possible entre les;regions 00- tiares at les regiones de savanes, et sur llutilisation de l'energie soluire. II est indispensable de coordonnar les plans de developpement non seulement pour evi- tar des malentendus, et des doubles emplois d'activite entre lea divers pays ainsi que la surproduction et Ie surequipement, mais aussi parce que la coordination est un preliminaire essentiel

a

la creation d'un marche commun. 8i meme

onne peut guere s'attendre, au debut,

a

coordonner les plans qui couvrent llAfrique entiere, il est possible de commencer par une coordination

sous-regionale en particulier pour Ie developpement industriel, la produc- tion d'energie, l'huile, Ie bas, Ie petrole et les barrages hydro-electriques, les transports, l'agriculture et l'elevage, la politique d'investissements, 1& formation professionnel1~et la recherche. Cette coordination peut

s'effect~er par l'intermediaire de la CEA ou de l'un des nombreux organismes Qui travaillent sur ces divers seeteurs en Afrique.

S'agissant de 1 'utilisation de l'energie solaire, iiI. 8idikou pense, avec Ie representant J.e llile Maurice, qu'il est regrettable que Ie sujet n'ait pas

ete

mentionn~ dansle rapport du Comite permanent de l'indus- tria, des ressources ~~turelles et des transports. Une grande partie des regions caheliques et aahaz-a.e nne s .sorrt depourvues des sources habi tuelles d l'energie, tandis que la Lum.ier-e solaire y est abondante; les gouvernements des pays qui se trouvent 'dans 'ce6 regions-la devraient done faire tout leur possible pour aider leurs populations

a

utiliser l'enerbie solaire afin dIameLiore r leurs conditions 'de vie'. Le Niger a effectue depuis un certain

(9)

E/CN.14/SR.I04(VI) Page 8

temps des experiences sur llutilisation de l'energie solaire pour la cuisine, la refrigeration, Ie chauffage de lleau et d1autres fins. La cuisine

a

l'energie solaire a donne de tres bons resultats et lIon a fabrique un certain nambre de rechauds solaires d'un type qui permet de reduire les frais eleves dus a la faiblesse de 11 ene r gi e employee.

M. KALLON (Sierra Leone) est satisfait de constater que Ie Comite permanent du commerce a tenu compte de ltavertissement donne par sa delegation

a

la cinquieme session de la Commission, lorsqu'elle a fait

.:.: ~

i"

i:

intra-africain;

observer qu'il ne fallait pas, dans la recherche de solutions,~'attacher

uniquement au com.nerce ext ez-Leur , au risque d1obscurcir. Le

.

role vi tal que joue la transformation des produits primair~~ p ur Ie marche national et...'.

de faire oub.lier-'

1~

bE-.soin: urgent 'de pro ceder ..

~

des

dinibe~ations

de

'~coordonner

. . : . . , 1 . . ,,: '! •~-" " '

les programmes de developpement, et de susciter I 'expansion du commerce... - ':..

Ltimposi tion par les pays du VIarche commun eur-o pee n de tarifs discrimi- natoires sur les produits pri~aires en provenance de pays nqn-astocies ag- graverai t encore les diffiGl!-l t es que causent la diminution des recettes des produits primaires africains sur les marches industrialises at la hausse' des prix des marchandises importees en Afrique; l'orateur espere que les pay's africains aaso ci es feront usage de leur influence pour qulon r s no nce

a

ce genre de di sc rurt nat.Lon.

En depi t des craintes exprimes a

a.

c s sujet dans-certains milieux;' M. Kallon ne voi t pas pourquoi la d.ive r si

te

ideologique des systems's economiques devrait

faire obstacle

a

la coordination regionale et sous-regiortale des programmes de developpement economique ou aux decisions sur l'emplacement des industries.

II pense que Ii procedure la plus rapide consisterait

a

passer

a

l rexamen

de l'ordre dujour d~s ledeb~t de la session sans consacrer tout ce temps, comme on Ie fait maintenant, awe declarations des delegations. 11 suffirait que ces declarations soient di~tribuees ~ l'avance par Ie secretariat.

D' accord avec Ie Sec r-etai r-e executi f , il co ns Ldez-e que les S~ssions de la Commission devraient se tenir tous les deux ans etque Ie nombre des reunions s peci.a.lae devrai t etre r edu.it , Ce.s nombreuses reunions pesent lour.dementsur Ie budget limite des petits pays.

II espere que les conflits qui ant surgi dans certains pays entre la cinquieme et la sixieme session se regleront pacifiquement. Liunite est essentielle au progrcs de l'Afrique ..

(10)

I. .

E/CN.14/SR.I04(VI)

Page

9

iiI. SrrCCI(AIP.E(~epublique arabe unie) fait observer Que trois poin ts p.r.i.nci pauxse d6gagent des evolutions recentes en Afrique':

l'independance politique ni~st pas seulement un but en soi~ mais la condition prealable dlune revolution economique et sociale; les Africains se preJccupent de plus en plusd'arialyser les facteurs qui ont bloque Ie developpement et d'y remedier; at tous les Africains partagent la conviction que l'on ne pourra pas reali~erde progreso sans illtensifier la cooperation entre les pays.

1e sous-developpement de l'Afrique p'eut etre 'a t t r i bue aux. structures economiques imposees par Ie colonialisme E7t ilIa-nature du commerce 8xte- rieur, en vertu :de laquelle les 'pays~fricainsexportent des produits primaires et i~portent des biens de cqnsommation mapufact~res. .Les

".' .- ,

.

. . .

chutes brusques dIexportations et lao de.tariora td cn des termes de, 1rechange

. ' ; -, '. '. .

ne cessent de faire monter Ie cout de l'importation des biens d'equipe- mentnecessaires 'au deveI'oppement.

La prochai.neO::mference sur.Le commerce et ledeveJ.oppement devra sIefforcer dIassurer ~n accr.o.issement stable et .conti nu des recett~s.dIex-·- portations des pays en voie de developpement, de resou9-re 'Ie probleme de la deterioration de leurs termes d~ech\3.nge et d1ameliorer la situation des elements invisibles a.ans leur balp.nce o.es paiements.

.

. . ' . Avec Ie temps, la solution de ces problemes sera egalement benefique pour les pays developpes.

",.

(11)

E/CN.14/SR.I04(VI)

pago 10

MaJ.gre les difficultes de financement, l'absence d'infrastructure et la penurie de personnel competent, l'industrialisation aoit etre encourageeo

L~_ c.evo a r incombe aux universi tes africaines et a, L'Tn ~i_ut de developpe- ment economique at de planification ds)ersuader la jeunasse africaine que

l'inclusLria1isation en Afri .:10 est r_~_liLi:::ble. •....

De . c :i'>n e ,c,,,ts radicaux doi vent sIeffectuer dans I' economie des pays africains : Le developpe,ment economique devra se fonder sur La planification scientifique, il est imperi~uxd'appliquerdiverses mesures de reforme agrai- re et l'epargne nationale devra constituer la source principale des capitaux

a

affecter au developpement.

Les systemes bancaires heri tes de 11 epoque coLoni a.Le so nt incapables de jouer Le ro.le qui leur revient dans Le developpement economique" La RAU aresolu ,ce problema en nationalisant lesbanques.

Le developpement economique doit s'accompagner d'une elevation progres- sive des niveaux de vie des particuliers, notamment dans les domaines de I 'hygiene , du logement et de l'education, ameliorations qui

a

leur tour entraineront une augmentation de la productivit~. II est necessaire: de se garder du neo-colonialisme sous forme de domination intellectuelle' et econo- mique etranbere; l'Institut africain. de developpement economique et de

planification a un role important

a

jouer

a.

cet egard.

La cooperation economique entre les pays af~icains devra se fonder sur l'egalite polit~que, sur l'achemipement par etapes bien planifiees vers la cooperation complete, et sur la cooperation sous-regionale, qui ne doit pas exclure les differentes formes de cooperation bilaterale et sur toutes les formes possibles d'assistance accordee aux,autres pays par les pays afri- cains plus avances.

L~ seance est suspendue

a

lOh55 et est reprise

a

Ilh20,

(12)

..

E/CN.14/SR.104(VI) Page 11

. Le PR2:SIDENT invite Les observateurs ~ pr-endr-e: ia parole.

M. MICHALOWSKI

(Obser~ateur de

la

POI~gne) 'dec~are

que Ie progres

:",..1."; _, '

depend 6urtout des pays eux-memes, c'est-a-dire de ch~ngement~ dans la

. ; ' ! , " . . : . . ' . - ' i'. . .- ,

repartition et l'utilisation du revenu national, de la formation de capital,

. ' : " . .-..: '. ' . . ' ' .

du developpement economique planifie, de llaccroissement de la production at de l ' industriali~ati6n,:'pltii&t,que ·des cr.§ditsext~rieurs.

... .,

Son Gouvernement estime qu~.la formation de cadres techniques est la

o : ,

plus utile des formes d'assistance etrangere. De~ ressortissants de vin~t-

. .~; ..;.' ,.~ " , ' ~. ':

.

qu~tre pays africains pouI'9uivent q,~s etudes ,en ~qlogne. II n'~mpeche que,

','" .• - " .; • _ 7.' '. . ' .';.~ . - . ,(.; " ' •. ;. : '::. .:;.,..;' . "... : : ...-~. ". . " . .: ••

partout',' Q~ la chose eet possible, les etudiants africains devraient etre

~.r'~..,. .;" . .' . . .. .~ ', '

forme.s en Afrique, au be so in par de s professeurs eur-opeena. Cette methode

::;.;", ... : : . . . -. .~.; ...... ~..... 'I~':" '" ~'. ;,:

permettr~:a~ jeunes Af~icains, de trouyer des solutions africa~nes aux

,' J ...:.:

problemes du continent.

LIAfrique a regu de ,nQmbre~ experts polon~is:qui;se sont efforces d'aider les Africains

a

eviter·:;Les erreurs que.la·Pol~6l:;Ie a pu commettre quand ellea du restaurer son aconomia apres la guerre •

.... Au·

ccur s de I' annee ecoulee', les ec han.ce s de La Paloone africains ont auomenta sensib1ement, de 21 pour 100 pour ses et de·37 pour 100 pour,ses importat~ons. La Polo6ne fait un pour ach~ter,~n A:f'rj"qu~ des produit.a finis et :i;lemi-finis.

avec les pays exportations ef:for.t.reel

L~; priri6ip~1.theh1E! de La Conference sur 1e comtnerce et le·'developpement sera c~lui d~~ recettes commerciales des payspeu"developpes. 11 ne saurait eHr·~·:gimplement··ques'fi6rtd 'arne.li.ore r- l·~fi( relations entre pays en vo i,e de"

. ,

deirelop~einerit(;'(h paYs"·~volues; en fait Le problame·a.oit etre abo r-de dans Le context~;'du commer ce mondi.a.L, .:.'.:.I. .'.

i.I :

On s'attend a ce que la Conference prenne l'initiative d'une reforme du mecandsaedu 6omrne:r'ceinte;'hatfhnal; cette r ef'orme devra tenir compte non seui'~mEmt' des echange s pr-opr-emerrt dit s , mais encore des changements intervenus ap.i::to La

c.i....

.cs», ":'cl.l..:::l La r epart ;ti.on des forces producti:'ices du monde.

(13)

E/CN.14/SR.104(VI) Page 12

Une ,Partie tres importante des debats de la Conference sera consacree

~ .La reforme des or6anisations intel"nationales actuelles qui s' occupent de commerce. ~e l'avis du Gouvernement polonais~ la Conference devrait decider la creation dtune nouvelle orbanisation internationale du commerce~

mieux equipee pour faire face aux conditions actuelles dans ce domaine.

h. LEST~ (observateur de 1l O r 5 ' a n i s a t i o n de 1 'aviation civile internationale) indique que l'etude du transport aerien en Afrique que la Commission7

a

sa derniere session~ a demande

a

l'OACI d'entreprendre en collaboration avec Ie secr¢tariat~ est en cours. Le transport aerien joue dans Ie developpement de l'Afrique un role aotuellement satisfaisant~ mise

a

part la ~uestion ~eB d8p8~se8; en effatj il coute plus char en Afrique que dans les autres re6ions, paree que Ie volume du trafic y est plus reduit.

Une reduction des tarifs voyageurs at marchandises ne se traduirait pas par une aUe;mentation du trafic, car~ en .A:frique~ Ie trafic voyaiSeurs, etant presque exolusivernent alimente par des deplacements offioiels ou d'affaires, i1 est notoire qu'i1 nereagit pas aux reductions de tarif; quant au trafio

marchandises~ i1 ne reagit pas davantage~ car les marchandises africainas, en. raison de. leur cout7 ne peuvent pas s'accommoder des frets aeriens~ 8i bas soient-ils.

Pour etre rentable en Afrique~ Ie transport aerien devra etre dote de nouveaux avions permettant un abaissement des frais d ' exp1oi'tation; i1 devra en outre etre eompl~tement africanise. Le transport aerien est plus economique pour les prcduits finis que pour 1es matUres premieres;, Ie cafe vert, par exempLe., n1est pas une denree qui puisse etre transportee econo- miquement par avion~ mais le cafe soluble] fabrique au voisinage d'un aeroport dans une reeion ou lIon cultive Ie cafe, pourrait etre une marchandise

justiciable au transport aerien.

L' observatear de l'O.-i.CI s'stonne que les orateurs aient si peu parle du tourisoe, qui est oependant un moyen excellent d'obtenirdes devises,. de stimu1er Le developpeu..e~.:: Sv ie favoriser IE:: .cranepo r-t aerien.

,

(14)

E/CN.14/SR.I 04(VI) Page 13

La solution des pro"blcmes Clue posl3 Ie transport aerien reclame une assistance exterieure tres etendue. Les ecoles de formation de l'OACI assurent deja,l'instruction d'un ass~z 6rand nombre d'Africains et l'OACI est en mesure d'a.-ider les gouvernements

a

orbi3-niser leurs transports aeriens sur un plan international.

Pour ce Clui est de la creation dtune eonlpadnie panafricaine de trans- port aerien, l'experience a montra Clue les resultats de l'internationalisa- tion de .compa grri.e s aeriennes etaLerrt plut6t decevants. II est peu probable Clue lIon pUi~se creer une compagnie continentale de transport .a er i en .

M. ·LALOVI C (obServateur. de.:l-a.Youti-os1avie) constate quec-L ea pays en voie de developpement attachent une grande importance

a

la prochain~

Conferenoe sur Ie commerce ~t Ie developpement, du fait qulils ne peuvent, par leurs propres moyens, realiser leurs plans de developpement. La

Gouvernement yougo al ave est ccnvai ncu Clue c ette conference mar-quer a un tour- nant decisif dans .1a politiClue internationale economique etcommerciale; il importe d ' a·ider les pays en voie de developpement

a.

devenir des partenaires commerciaux sur Ie me~e pied Clue les nations evoluees. Cespays ant presente au Comite preparatoire de la Conference une serie de propositions concretes

sur l~ stabilisation et l'expansion du marche des mati~res premieres et sur la creation d'un fpnds de compensation destine

a

neutraliser les pertes dues aux fluctuations des prix.

La Yougoslavie se propose cie tout mettre en oeuvre pour·que 1a Conference

's o it couronnes.de 'eu c css, Celle-ci devrai t ado:pter un texte final ,,"url.es.

principes des relations economiClues internationales, que les pays sioneraient et ratifieraient et qui aurait force obligatoire.

M. ·U~wIN (Royaume-Uni) felicite Ie ~ecretaire executif et Ie secretariat de 11 importance .8 t del' E%tendue des travaux ef'f ec tue s par lao Commission econom~Clue pour l'Af.riClue. ·La Banqu~ africaine de developpement, l'Institut de developpement economiq~eet de.planification, les .bureaux eous--r-egLonaux sont appe Les Le jour ou i1s travailleront

a.

plein r-ende.ueu~

a

contribuer dans une large mesure au developpement du continent. Le

(15)

E/CN.14/SR.I04(VI) Page 14

aueces de la Conference des statisticiens africains a

eta

specialement encourageant et la Division de statistique merite des elobes particuliers.

M. Unwin laue egalement Ie Rapport sur les activites eonsacreae

a

l'adminis- tration publique

(E/CN.14/254);

son Gouvernement tient

a

donner toute

l'assistanee possible dans ce domaine.

11 est inquietant que la production a~rico1e n1ait pas suivi 1e meme rythme que la croissance demo~raphique. Le Gouvernement britannique est resolu ~ favoriser 1e developpement a6ricole du continent; deja il lui accorde une assistance tree etendue par llintermediaire de 11 0 v e r s e a s

Service Aid Scheme et

de

1a Commonwealth Development'Corpora.tion.

Le probleme,du comportement des prix des principaux produits d'ex~8rta­

tion des pays en voie de developpement est commun

a

taus les producteurs

primaires du monde entier. Le ', Gouvernement bri tannique a pleinement conscien- ce des d,iffic1.!-l teB qu ' il y a

a

mettre en oeuvre les plans natLonaux de

developpe~ent lorsque les recettes sont instables. Les hausses brutales de

pr~~, sopt dangereuses, de meme que les mouvements ascendants dont on entend plus souvent parler. Ce qu'il faut, c'est la stabilisation des prix.

Une croissance plus rap ide dans les pays dev eLoppe.a entri3-in~rait une plus forte demande de produits primaires. Mais Ie developpement de- l'~frique

ne saurai t de pendr-e uniquement de 11exportation de produitsprimaires-,

1 t.industr.ia.l.isation est eoalement nec e s aad r e . II ressort du Bulletin, econo-

miqu~pou~

11Afrique

(I~/CN .14/239)

que certains pays africains commencent

a.

, ;." ' - - " . ' . . ;'.

exporter des produits finis, mesure des plus heureuses qulil convient d'en- courat:\'er.

Le Se cr etad r-e execut af a sibnale I' existence de deux ay at smea prefe- rentiels en Afrique. II est de fait que Ie Royaume-Uni accorde deB prefe- rences aux membres africains du Commonwealth mais il a indique qu1il eta~t

tout dispose

a

reduire les tarifs sur une base multilaterale si lespays interesses du Commonwealth. y consentent.

(16)

E/CN.14/SR.I04(VI) Page 15

La· secretariat de La CEA est surcharge de travail et les deux pr-opo-«

sitions faites par Ie Secreta-ire executif lars de la 101e seance meritent done d'etre sOie;neusement etudiees. Quant

a

l'allusion que, dans sa decla- ration

a

la 102e seance, l~ representant de la Nigeria a faite au loyalisme

~ des membres non~africains du secretariat, si lIon ne peut presumer que clest anvers l'organisation qulil sert que Ie personnal dtuna organisation inter- nationale se doit d'etre loyal, alors tout Ie concept des Nations Unies s'effondrs; pour sa part, Ie Royaume-Uni se felicitera d'une au~mentation

. - : .

du nombre des Africains autant de la Commission economique pour l'Afrique que de 110r~anisation des Nations Unies.

Wi. D~qI.oAN (France) fait observer que:;;on pays: eS,t r:este I.Iun des principaux clients des pays africains, qulils appartiennent ou non

a

la zone franc.

La t endance

a

La hausse .quisI est manifest"ee en 1962-1963 dans les- prix des produits africains r e ater-a pr ecai r-e tant que des mesures ·interna- tionales ne seront pas priees en la mati~re.

Pource qui est du cafe, les hausses excessives de prix peuvent compor- ter de serieux dangers. La France reste done, comme par Ie passe, favorable

a

la mise en place d'organisations de marches ou d'accords mondiaux qui auraient pour affet de contenir los prix dans dos 1imites raisonnables;

l'absence de dispositions de ce genre est une des faiblesses de l'Accord sur Ie cafe. Llechec des neoociations aur Ie cacao en septembre 1963 est

reorettable. 11 faut esperer qutelles reprendront, auquel cas, la France est prete

a

y prendre part. "

La Convention d'association avec la CB~ nlentend apporter aucun

Obstacle au Q6veloppement des relations entre les Etats du continent afri~

cain, pas plus quIa leur industrialisation, comme on lr a pretendu. Au

contraire, elle contient un certain nombre de dispositions visant specifiquement

a

encourager Ie developpement industriel des Bt a t s aSBocies; c'est ainsi, qu'une partie des credits du Fonds drinvestissement est destine

a

financar

des pro jets d' infrastructure qui auront pour effet d.'acce.l.er-er- l' industria-

(17)

E/CN.14/SH. 104(VI) Page 16

lisat ton ,' Loin de consti tue't' le,:'prol'onc;<3ment dturi colonialism:e' periine, .La Convention appara'it 'comme 11expr'ee sd on d 'une nouvelle solidari te 6cono'- 'mique entre pays ind.ustrials et pays en voie de developpement.

En

1963,

la France s'est placee au deuxieme ran~ des pays fournisseurs dIaide aux pays en voie d,~ deve Loppemerrt . ..!:'.llle ;aJ donne

a

11Afrique

1.100 millions de dollars et y a envoys d'un ~rand nombre d'experts et

d 'en seLgnant e ,

Les pays europeens sont particuli~rement b~enplaces pour comprendre et apprecier les problemcls institutionnels ~t .structurels auxquels l'Afrique fait face en ce moment, ayant passe eux-memes. par une periode de developpe- ment aemb.Lab.Le , Lt~:r3'u~~:r se demande cependant 8i les objectifs du deveLoppe-- ment ne sont pas desservis par la publication? par la section des etudes.

economiques du secretariat, d'etudes comme celIe qui se trouve dans Ie

Bulletin economique pour llAfrique

(E/Cli.14/239)

soumis

a

la Commission, qui relevent davanta~e du pamphlet que de 11etude scientifique.

~tant donne que les mesures deja prises par les pays industrialises pour ouvrir leurs marches aux produits des pays envoie de developpement n'ont guere contribue

a

ameliorer les recettes d'exportation de ces pays, il serait peut-gtre utile que la Conference sur Ie comme;ce et'le developpe- ment etudie des mesures plus ,Positives pourobtenir

de

resultat et se

concentre en particulier sur les prix auxquels ces produits sont vendus sur

Le mar-cne mondial. La F'rance par-tLcLper-a a cette corifer-enc e avec unetseuLe preoccupation, celle de rBcbercher en cbmmun avec tous les participants des solutions efficaces awe: pr-cbLeme s pose s , L' oz-a'teur partage 11avis exp:i'ime par Ie deleoue de l'Bthiopie

a

une seance precedente,

a

savoir que Ibin ,d'etre 1e theatre d'un affrontewent entre pays industrialises et paysmoins

developpes, la conference doit etre 11occasion d'un dialooue constructif en vue de Itamelior~tion ~es conditions d1existence d1une large partie de lthumanite.

La ~eance 8$t levee

a

13h. 20

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