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Compte rendu analytique provisoire de la cent cinquante-neuvième séance

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(1)

PROVISOI

Reserve

FRANCAIS

Original I ANGLAIS

s

-

.

.. of._

~

t

-." OOMMIssrON EOONOMlQUE POUR LrAFRI~E

Dixieme session;

Conference

des

ministres

Tunis,

8-13

fevrier

1971

COMPTE RENID AN.ALYTlQUE PROVISOlRE DE LA CEN T CIN~ANTE-NID VIEME SEAN CE

tenue

a.

la Bourse du travail,

a.

fums

Ie me rcredi, 10

fevrier

1971, a I5h 25

EDMMAIRE : Rapport du Comi te exeou

tit'

Rapport

du Seoretaire execu tif f'onde suz- 1e s reponse s au questionnaire du Seoretaire general pour 1

'etude

sur 1es structures

regionales

(suite)

RapPo'rt du President Sur 1e s travaux du Comi

te

(sui te) Rappe rt du Comi

te

te obnique die xpe

rt

s

President : I.i. Tijani Chelli ~"'dc t.c

Secretai·re executif ; Seoretaire

Les reotifications

a

apporter au present oompte rendu analytique devront ~tre soumiaes en trois exemplaires

portant

La signa ture de La

delegation interessee, au Secretaire de la Commission avant 1e 14 fevrier 1971.

MT71-)~

(2)

E/

CN.14/SR.159(X) Page 1

RAPPORT ill OOMITE EXEaJTIF : RAPPO~T

m

SECEETAIRE. EXECUTIF roNDE._ 3JR LES REPONSES AU QUESTIONNAIRE ill SECRETAIRE GENERAL POUR L iEIDDE aIR LES STIDC'lURES REGIONALES (suite)

M. ABERKANE (Algeri~) estime que la question de la decentralisa- tion presente de nombreux aspects, dont Ie probl~me des regions elles~memes

n 'est pas Le mains important. Dans Le oadre de l'OMS par example, l ' Algerie fait partie d'un groupement regional qui n'est

pas

enti~rement-a£ricain.

Par ailleurs, 1e

5ecreiaire

ex€cutif n'a pas indiqu€ clairement comment La

de

cen tralisa

ti

on de s ac ti vi

te

s du PNU D vez-s la CE! pourra aide r

a

cont.re'ba'lancez- Le s effete qu taurait la rupture des relations entre Le FWD et certains 'pays. Les "discussions at negociations de longue haleine

a

1fechelon gouvernemental " merrti onnoe.s dans La note qui figure en bas de la page 1 du'questionnaire (E/~I.14/EOO/24) n'ont pas encore eu lieu et Le s difficultes evoqu oe s au paz-ag r-aphe

8

du merne document n 'ont pas non

plus ete examinees. La delega.tion alge:rienne~ qui es ta me que, toute ,~ecision,

que LLe que soit sa nature, sur un sujet aussa important doit ~tre prise par les gouvernements interesses

plutot

que par Ie seul

Comite

executif, partage l'opinion du representqnt du Nigeria,et appuie la proposition du represen-

tant du Ghana tendant

a

ce que lIon oree un organa special charge d'e'tudier de mam.e re detaillee les reformes envisagees.

1\1. GARplNER (.seoret~re executif) preoise Q.ue la decentralisation pourrait se traduire par la creation de divisions mixtes par la CEA et les institutions ,speoialisees ou Ie transfert dIactavi,teB economiques du Siege' vera les. regions et des regions vers lea soua-regions. Dans ce dernier cas, la CEA au~ait l'entiere regponsabilite de certains projets dtassistance teohnique. La decentralisation ne signifie pas que la CEA serait

coupee

du PNUD. Actuellernent les commissions regionales sont chargees d'executer un certain nombre de projets de caractere strictement regional tels que 1e programme ,de popUlation et Ie nouveau projet touchant

la

pollution du milieu.

Par ailleurs, les commissions re6ionales disposent d'une documentation suf- fisante ~our aider Ie

PNUn a

realiser ,ses etudes par pays et elles doivent pouvoir jouer un rOle important dans les activites d'evaluation et dfexamen que 1e PNUD sera appele

a

entreprendre au cours de la prochaine decennia.

" .

(3)

... ! I~ ...111l1 b

E/aN

.14/SR.159(

X), Page 2

M.~IDUNl)IO CRepublique oerrtz-af'rd.oai.ne } pense'qt:,"ilY a eu un- certain :re·ta.rd dims 1 "errvoa du questionnaire auz-

~ou·~ernement~.-

.- Etan:t

~._..

donne ! -impor-iiance et lao campleri

te

de La que stion, i l appui,e la proposi- tion tendant

a.

creer un group~ restreint oharge dtetucU.'er le'''questi~hnaire et GSS

inoidences.

M. GARDIUER

(Secretaire

executif) l'apl)elle q.u1au mois dIoctob.re

1910

Ie Comite_executif

a examine

Ie questionnaire et,presente c~r~aines.

observations pour aider las gouvernements

a

etablir leurs reponses. Le·

questionnaire a

ate

t.!'ansIjlis &UX del.egations, a,New ¥ork,·le 30,novembre

. • I'; . .

1970. Un rap~el.a

ate a4res$e

au~ ,gouvernement~·le

5

jan~ier 1971,

et

Ie 15 janvier 1971 un autre telegramme 1e~r a e~~ env<?ye :pour leur demander

de do~~er

a

leurs representants

.a

lapresente Conference l~s ins~ructions necessai~s.

_: ·M. SYLLA'(Senegal)

est d'avis que des rena~ignementB suffisants

ant

ate

crommuniques.a~xgouvernements pour leur permettre de

rapondre

au ques-tzionnai ne ," I I y

a

peut-etre lieu de preciser certains points, ma.i s aucune raiso.~ Ilarticuliere ne justifie pour lui la orea. tion dtun organe special.charge de lfek~rnen de la q~estiono

M. GABDJU (Tohad) considere Que les delegations assistant

a

la Conference ne sont pas en mesure de r6pondre au questionnaire. La question importante de la decentralisation dodt etre examinee

a

1 'echelon gouverne-

mental par tous les ministres e~ services officiels qui traitent aveo les

ins~itutions specialisees ·des Nations Uru.es , Pour faire en sorte que Les reponses au questionnaire soient etablies en ,temps voulu pour p6uvofr'~etre

presentees

a

la prochaine session du Conseil economique et social, qui doit avoir lieu'en juillet 19715 il propose de reporter~au 30 avril 1971'la date limi te pour 1 Ienvoi de s reponse s

a

La C~A...

. II

serait

inutile dfaugmenter 1e

nombre des

bureaux

Bous-regionaux si on

ne

:es dotait pas

d'un

personnel et de moyens finanoiers suffisants pour leur permettre de fonotionner efficacement. Le seoretariat doit compter assez de fonctionnaires pour mener

a

bien les reformes de structure qui s'imposent

a

Ifeohelon du seoretariat at

a

celui des bureaux sous-regionaux.

(4)

u ...Jl ' -\Iii . . . . .

E/eN

.14/ aR.,1·59

(X)

Page ,3

Sf ils elisposaient des tnoyens nece asaire s, les bureaux Bous-regionau::x:

pourraient cansti tuer Le fondement et 1 'appui principal des aotava.tee des equipes inte:rdisciplinairea envisageee.'

M. GARDINER (Seoretaire' exeouti,f) fai t observer que Le seoreta.- riat ,de La, c:E:l'~ Addis-Ababa ne oompte que

147

fonotionnaires. II n 'est dono ·'pa's",po'B~:ibla de oonatituer Le secretariat des ~reaux sO~'B-regionaux en"redui'sant le .nombre des fon~tionria.ires en' paste au Bi~'ge-

de

La CEA.

Pour ce tta raison, Le secre tariat' 'a 'reoom'mS.nde au Comite teohnique d1experts la. mise en place d fequipeB interdisciplinaires.

M. MUDAVAnI (Kenya) declare que son Gouvernement pense dapuis longtemps que Ie degre dfinfluenoe exeroee par la, CEA ~ependra en premier

li~u du degre de decentralisation qui IJou~ra ~tre ~.t,t.eint. Le~ facteurs qui ,~ntravent la decentralisation,ant et~ portes reoem~~~t

a

1a

connaissance

du Comits executif par Ie .secretai~, .execut~f qu~ a souligne que toute

augmentation de lleffeotif du seoretariat ,doit ~t~ ,au pr~alable a~prouvee

~ar I tAs se mbl ee g~nerale at que les,deoisions pri$es dans 08 sens dep~ndront

dans une la.rge meaure des conolusions du Rapport Jaokson. II n'est pas ce rtain que Le s reponses au

que

s tionnai re soierit d'une ..Ut'il-i..

t-e·

queloonque, Ie Seoretaire general oonnaissant deja

l'opin1on

de la Commission ~

oe

aujet.

S'a'gissant de

la'

proposition teridant

a

oreer un

'organe

'sp'eoial oharge'

d'examiner

Ie

questionnaire,

il estime ~uril serait pref~rabie que

la

donfe-

renoe "tenia de proposer ella-m~me oertaines mesu:res 'don~~tes'Sur la SUite

a.

donner au que stioMaire •

M., BESY (Madagasoar) eli t que

son Gouve rnemen

t souhai

tera1

t obtenir un ,grand nombre de pre~isiona suppleme~taireB avant d~ pouvoir se prononoer sur lea questions importantea at compkexe s ,en jeu.,

M. OIDm: A.'rI'A (Ghana) pense lui a.ussi Q.ue La que,s,tion re~t une

, . " J ' 1 -

iml?o:x:tan~e cruoiale,'et qu'il import.e d torganiser son

exanien ',pour

~~ te~

toute

parte de temps. La Comi

te

executi:f a essaye dtetablir les grandes li;gnes

" :: ~' ,

dr~n e~ose"pollr aider, lea gouvernements h. repond:re a.u questd cnnaare ,...~,~a les ,:ret;l~ei~ementscoamuru quea n'ont pas

ate

suffisants

pouz-

pennettre

a

son" Oouvernement" de 1e fa-ire et il suppose que dtautres delega.t:i.o~s ~'~~~"

dans" La m.em~ situa~ion. ,Le systeme des Nations Unie,S est ~~,8 oomplexe ',et

(5)

E/ ON .1A/

SR.~59

(X)

Page

-4 .

il nte st pas conformeiaux inter@ts bien oo ncus.rde la CEA que les gouvezne-.

menta; repondent au quea td.onnaa re sans en connaitre ezac temen b toutea Le a inoidences. lana sa. resolution 1553(XLIX), leConseil .economique et aoca a.L

a~ri~ les, seoretaires executifs des ~ommission8 econo~i~ues ~egionales

de preparer des rapports sur. La base desreponses a.~

.

fluestionnaire et de les soumett.re

a

la prochaine session annuelle des oommfaeaona economiq,ues

-: .,' i

regi.ona~es p~ur l.'examen des obseryations .des gouvernements. Toutefo~8,

les. gcuvernements afrioains ne sont de toute evidence pas enoore en mesure

. , ' _I I . ' .' ' " -' ,

de presenter leurs observations at c'eS~'i'Pour cette :r~ison que M. Ofo,:ri Atta

.. ....,- ..- .~,,-:.: - ' -

a propose que cette question ,soit etudiee plus avant par un comite d'experts.

Si. la conf~rence ne juge pas'utile de creer un 'oomite

'a:

'cet'~'ffet, ella devra au moi~~

faire

"appe L aux services du secretaria.t pour obteniT des eolaircissements supplementair~ssur cette que~tion. 'En se fondant sur

, , ,

lee conclusions

d'une telle

etuue'approfondie les gouvernements pourraient reexaminer'la. 'questd on at presenter leurs observations au s8cretaire execu- t i f d'ici

au

m6i~ dlavrii. Tout examen supplem~ntaire de la question paz- la Oonfere~ce'serait

a

o~' stade 'urie pure perte~de temps.

M. GARDINER (Seoretaire executif) ovnvient aveo Le representant

. '-. , - -~~,-

du Ghana, qu~,:le systeme des Nations Unies est a0I!lplexe et que peu de" per- scnne e

en

c9m,pre~ent taus les mecani~es. Aussi propose-t-il

a.

la Con~e­

renoe

dtorganiB~r u~e equipe de,fonctionnaires du seor~~ariat qui sa re~dait

...:....~ ".,''

dans Le s dif;fe~rlt6 pays, pour discuter du fo~d de la question avec les personnalites

ohargees

de repondre

au questionnaire,

d~ oatta ra¥~n il devrait ~tre possible d10btenir las reponses

a

ce questionnaire en avril

au en mai

'au

plus tard.' "Ltorganisation de cette mis8ionent~~,nedes depenses

mais

1 'enjeu justifie qu tau 'besodn iLa Confe rence decide

'de

!"~duire 1e budget

dtau t.re s projets pour 180 financer.

M. SYLLA (senegal) exprime' son inquietud~--?;·:-l·f-,i,dee 'que 11Afri qu e puisse

~tre

la seule region dontr':'les reponses'

a.~

questionnaire ne

parviannent

, , ,

pas

k

tempos. II se rend

bien compte-

de-"la oompleri

te

du sujet mais i1

oraint

que S1 lee gouvernemerrta

a:fri~ains ~'1exp'rime'nt

pas

olai~ment lehr

opinion sur LeB

t~che

B

a.

o'onfie:r

a.l

l

~ve~r ~

chaoune de s

ined;i

tutio'ns

speoialis~e

set

sur La reronte

de

s s"trueture s de la :region -a'\tan~ la.'~:~ro'Cha.ine reunion'du Ooneei L eoo~omi'~~e

-"at

sooiai leurs p6in=t-~ de vue ne soa.errr pa-s priB en conai.daratdon,

(6)

E/ CN

.14/ SR.159(X)

Page

5

Si l'on cree un comite teohnique' charge d'exami~~rlaquestion, les cpi.nions qu'il exprimera ne pou r.ront etre ccnsd de ree s. comma :representatives das politiques gouvernementales que quand elles auront

ate

enterinees par une autre Conference des ministTes, aveo tous les fxais que cela comporte.

.Bn oonaequence , M~_ ~lla appu Le la p.rcpoaition du Secretaire executif tendant

a

ce que Ie seoretariat fournisae des eclaixc{ssements complemen- taires aux gouvernements po~r leur permettre d'envoyer laurs reponsea avant la fin du mois d'avril.

M._GABIOU (Tbhad) ditqu'il a l'impression que ,sa preoedents deolaration

a ete

mal comprise. ~l est ,.tout

a

fai

t

conscient des pro bl.eme s de- :pe'rsonnel de la ,CEA et sa proposi ti on ne tendaJ.t pas

a

oe que des mem bre s du personnel. deja. insuff~sapt dela CEA 80ient detaches aupres des sous- re'gions mais bien

a.

ce que Les gouvernements met terrc un personnel plus nombreux

a.

sa disposi tion at que 1.'ONU egalement fournisse La CEA, pour

son siege et ses bureaux-. sou.s-regionaux, pIus de fonctionnaires et de re ssource s ,

M~ W"ANI (funisie) 'fait observer que Les nombreuses p ropc sations faites

a

la

Conferenoe

sur 1e point

5

b) da l'ordre du, jour, notamment 'sur La question de la decen'tralisation, ne sont nullement contradictoires.

Etarit'donne Le travail de preparation important qui a

eta

fait pour 10 Rapport Jaokson et pa.r Ie Comite executi.f [Voir en particulier lrannexe IV du Rapport de La qtiatri~~e reunion du - Comi

te

ex&outif'

(E/CN.14/49817,

i l ne s'agit pas

la

d'un probleme enti~rementnouveau pour les delegation$.

La meilleuIe-solution serait que les gouvernements preparent leurs reponses au questionnaire avant La fin dra'(ril apNs avoir consulte lesfonctionnaires du seoretariat, commelfa suggere Ie Secretaire executif. Afin dteviter des dellenses inutiles, 1 'eQuipe de la CEA ne se rendait que dans,les pays qui en auzadent fait La demande ,

M. -BEK.A (RepubliClue democratique' du Congo) consd.de re que' La BUjet

a

lrexamen est ext~mement important puisqutil ,affeotera

la

p0liti~ue des gouve rnemen ts 'pendant La deuxi.ems Decennia du develop;pement,

.

mais

a

son avi s,

La Conferenoe' n ' a :plus de temps

a

consacrer

a.

ce tte que s ta on, En, conaequer.oe , il'prie instamment toutes .Le

s

delegations dfaIJProuyer, la Jlroposi tion du

Secretaire executif tendant

a

ce qu rune equipe se rends dans les pays qui ont besoin de precisions et dteclairoissements.

(7)

E/ ON.14/ S14159(X).

Page 6

M. BENIE NIOUPIN (Cote

d'Ivoire) fait , sienne

lao

proposition du

Seoretai~

executif.

La mission pourrait

etxe

finan~ee soit.par des fonds

reouper~B'surdtautres projets soit par des contributions speciales des gouvernements.

M. nAKOLE (Cameroun)

appuie

lui

aussi

la

proposition du Seoretaire exeoutif.

M. ABERKANE

(Algerie) est heureux que

Ie

Seoretaire exeoutif estime qU(il est parfaitement possible de

mettre

sur'pied et de finanoer une equipe de fonctionnaires du secretariat chargee devdonner des conseils aux gouvernements sur La que s td enna.i re , Son Gouvernernent s 'est heurte

a

des difficul

tea

Lnsurmsntabl.e s pour repondre au questionnaire

etant

donne qufil

n'avait

pas re9u toutes les references, n~tamment oelles qui

sont

indiquees au paz-agz-aphe 13 du document E/CN.14/EOO/24. Dss difficulteB d'brdre'juridique ant egalement surgi, en· ce qui conoerne en particulier la note 1 de La page l' du m~me deoument ," M. Aberlcane a de'ja. eu 1 rocoasion

de mentionner

Ie fait que les regions de l'OMS telles qu'elles sont

dElimitees

dans La oonstitution de oet organisme ne cerrespondent P_~s geographiquement

a

oellae· de la ~A. Il ne, sera done ~~s possible

a

la mi8~ion proposee

d'~xaminer.laquestiondans son ensemble stant donnequ'elle ?e pourra parler au nom de I'OMS dont il ne saurai.t ~tre question en tout etat de cause ;de modifier la constitu td on , Le representant de 1'A1g~ri~ se demands

co~ent cono~lier la co~plexite averse du probl~me avec l'urgenoe avec

laqu~.lle la Conferenoe est maintenant priee dfagir.

M. JAMID (Soudan) declare que, pui.sque Le queatd.onnaize. a

ete

pr~pare

a

la. suite du rapport J'ackscn, dorrt la redaotion a demande beaucoup

de'

temps, il stensuit logiquement que les gouve rnemerrte OOi vent avoir suffi- samment, de temps pour preparer lea reponses

a

ce questionnaire. pes repon- se s impliquent d1importantes decisions de poli tique generale',

'e.t

M. Jambo appuie sans reserve La proposi tion du Secretaire executif vi,sant

a

envoyer

une equipe dre~erts pour oonseiller les gouvernements.

M. aFaR! ATTA (Ghana) aimerait savoir si 1e Seoretaire exeoutif a deja. examine

en

detail Les aspeo ta logistiques de sa proposition. Etant

donne'

que 1e personnel du siege de la ·CEA est tellement, peu

nombreux,

_que

J ,

(8)

Q!!!t&_ElSI. -iJtS!lit~_. ±p _ __' F ;!'!P.III ~_

EI

eN

.14/

3R.159(x)

Page

'7

..

Le s pays africains conoe rne s sont au nom-ore de 41 at que les delai~ santo limites, oatta propusition exige des depenses enormes, et il ae demande si lt on ne pourrait pas trouver une solution moins oouteuse. II sugg~re

que les de~egations qui ont indique qufelles comprenaient suffisamment 1e questionnaire soient encoura~ees

a

y repondre pour la fin du mois de mars sans l'aide du secretariat. Les gouvernements qui desirent con- sulter Ie secretariat at qui ont des.missions ou des repreaentants

a

Addis-Abeba devraient les autoriser ~.disouter de cette question au siege, de fa99n

a

limiter au minimum lee fTais de voyage.

Pour M. MOUNIR (Maroc), i1 semblait. que La propositicn du Seore- taire exeoutif benefioie d'un appui considerable. Son gouvernement n'a

pa~ ~epondu ~u questionnaire paree qu'il ne voulait pas s'engager des

maintenant,~u Bujet .d'une

question

qu'il estime revetir un caraotere di-

plomatique plutot

que purement

technique. M.

Mounir appuie la proposition du representant de 1 'Algerie tendant a reunir un oo~ite special de ple~i­

potentiaires charge d'~xamineroe problemeo

M.

GARDINER (Secretaire

executif)

fait remarquer qu1aucun des orateurs nta f'o rmuLe de fortes objections

a

sa proposition. Les lagers amendements proposes par.le repre~entant du Ghana sont acceptables et per- mettraient de realiser des economies. Quant aux representants de l'Algerie et du Maroc, qui ont fai t rernarnuer- que cette questi on presente des inci- denoes diplomatiques et devrait etre examinee

a

l'echelon des plenipoten- .tiaires, on peut signaler que Ie Comite executif examinera ce probleme

a

sa reunion du mois de mai. Ce problema presente aussi des incidences aouB-regionales at, bien que Ie Secretaire exeoutif n'ait pas tenu

a

pro-

poser lforganisation de reunions Bous-regionales en raison des depenses 8upplementaires ~ufelles impliquent, i l serait dispose

a

Ie faire dana les 8~u~regions

ou

les g~uvernementsl'estiment necessaire.

LE P~SIn&~T ~e8ume 1top i n i o n des participants comme etant en faveur de l'adoption d~ la pro~o8ition du Secretaire executif, compte

tenu des observat~ons formulees par les xepresentanta du Ghana, de

1 'Algerie,

du

Maroc et. de la

~ni8ie.

(9)

E/ eN .14/ SR:159(.X)

Page

8

RAPPO RT ill COMI TE EXECU TI F :

RAPPORT 1J] PRESIDEliT fiR 1~S TRAVAUX l1J COMIT"~ EXBCUTIF (suite)

En reponse

aux

~uesti6ns posees

a

propos du personnel pa~ M. OFOR[

ATTA (Ghan,a), ,M.' GAEroU

(Tchad),

'M. SANTI

(Nigeria)", M. LOKO'

(:Iahomey)

et M~ 'SYLLA

(Senegal),

M.

'aRERAB

(Scus-Secretaire general, Directeur'du

pers~<~~el) ~appelle

qu1au cour-s de son expose'de La veaLl.e , iI' a appefe

1 tattention ',sur certains principes que l ' As semb.lee

generale a:

adoptee

a

sa vingt-cinqui~me session, et qu'il a essaye d'en precieer l 1 e e p r i t

et l'objet dans Ie cadre 'des 'beaoing'des commissions eoonomiquee re- gionales, et no tamment de la CEA.

A~ sujet du'principe

de

l'equilibre linguistique evoque par Ie re~

presentant du Ghana, Ie Seoretaire general

n'a

pas

ete gene

par Ita p pl i -

. ' .

cation de principe, dane ses' efforts pour recruter des fonctionnaires

"- , " 0 '

competents, car - et

M.

Gh~rab l'a deja

d{t - l'Afrique

compte su~fisam- ment de persJnnel qualifie. La relachement dans llapplioation de ce principe, qui a

ete decide

par liAssemblee generale, faciiitera encore Le .reoru tement ,

La question de l'augmentation das effeotifs du persJnnel de'la CEA qui a

ete

Boulevee par 1es representants du Ghana at dU'Tchad, depend evidemment du nombre des poste"s' approuve s

'par

l' Assemblee generale. A'

-,. . .

pr?pos de. 1a~question 'des ~ateg0ries de postes teohniques qui a

ete evo-

quae par Ie representant du Nigeria, M. Gherab est persuad~ '~ue la 60m- mission speoiale qui

ete

oree~ recemme'nt pour' reviser les'baremes :de t'ra'i-

tements des Nations Unaes examinera Ie problema'et prop6eera des 801utinns.

,Le representa...lt du Dahomey a d~mande .oe qu'~l fallait.,entendre par

1

'e~res6i()n

flexperienc,e

pr-of'essd cnne'lLe ", utili

see

au paragraphe

122

du document E/CN~,14/462. Cette expression est .tree, gener~le, car 1Iexperience

pro~essionnel1eneoessaire varie selon Ie type de poste

considere.

Chaque pos te erige des aptitudes preciBes qui sont indiquees dariavkea ,desoriptions

i " '

de poste correspondantes. Le Comite du recrUtement at de'la formationdu personnel avait

ete

or~e par la C~A, auY terme~'de la resolution 51(IV), pour donner des conaei Ls au Seoretaire exe'outif sur Les moyens ·-de trouver du personnel africain competent. A cet egard, M. Gherab signale que les

(10)

jjJ/

eN..

14/

3R..

159 ex)

Page 9

quections d'administration~ de recrutement etd'avancement'Bont-du ressort exclusif du Seoretaire general, lequel est neanmoLn s ouvert

a

toutes sugges-

I

tiona et recommandations con stru o td.ve e , Quai qu1il en soi ti,

a

La troisieme reunion du Comi

to

executif'~ 10 CO:JJitg du recrotement et de la fonnation du personnel a

ete

dissout. La darnier€ question posee par Ie

representant

du J:ahomey au suj.:l!t du personnel aoua-z-egd cna L doit etx8

examinee

en fonction de s po s teB di,sp~\nible3 ..

A propos ~~ la question du p~incipe de l'univeraalita ~ui a

ete

~ou­

levee tar Le representan~ du Senegal, le Secretaire general estime qUlUl19

propor-'jion de 75 p. lUO de per-ronne L recrute dans La region, 163 2~ p. 100 restants etmlt repartis entre les autres regionE, corresponda lfequilibre souhaitable po"..lr Le s comro t.sai.cna econor'iques regionaleso Actuellement, i l eat impcssible

ue

fixer la date ~ l~quelle ce~ objectif oe~a att~int, caT elle depend 0n gre.nde -partie de I' atti tu de de s Bta ts 116IDbre8. Pour J.a ,j.J:Aj

dans llimmediat, l'objeciif est de T€Cruter ur plus ~rand nombre d'Afrioains.

P)ur les institutions speoialisee3~ il y a Ite~ d~ faire rom~rque~ que ce sont Leur-s propre s organe s d'~~~'€cteu:::,s quj. arre tent La poli tique

a

sui.vre en rna ti~re de recru teme.it ,

M.'~OKO (Tahcmey ) si ·~tonne de oe que Le Comit(~ du recru ternan t et de la f'o rtnat'ior du personnel ait

ete

d.iasout par Le Comit~'e::Gcuti:f qui nle et pas hal1ilite

a

annuler urie decision"adoptee par-la Gomm~.ssior~-,. i'aut'ant plus que cette decision avai

tete

en su'i te :confi rme& par

la

'reBolu-ti'on

18'4(VIII).

La Conference doit 0 bliga tciremen.t etre t8nue au c ou rant de toutes leg

me su re s a dop

te

es pour- fai ::'e au i"'te-

a,

.se s pro:p r-e n

de

oi s LC":. . '3 t -to u te -modifioa.-·

tion qui -pcurra. ...t ~tre jugee neoe saa.i.z-e doit

e

t-re dernandrie oc-if'ormeucnt

a

La prooedure e~'J.blie.

",I ..

O.l\.13ro11

('Icha:d) e xp.l.i que 9-~le, comj. i.e tenu des tz-avaux de base qui ori ;

deja e'te

IdalJ.se s, de8 diffic~i'"J~

tc .; rencor;. t';ee

G par ce r-tad nc 3ta ts pour se faire representJr auy reunions et du fait aue Ie Gomite exeoutif

lui-m~me a

ete

charge' d ' examiner les que stions re.la ti ve s au pe r eonne L, Le Comi

te

execu ta.r a' r-ecoramande que 10S 2.ttri buti on s du Comi

-be

du .re c ru temerrt et de La .;o2·J~ation du personnel lui aoi ent trc:.nsfe,rees. II e ...t evident

,, _.- - ~,..

aue de lui-merne, Ie Comi

te

exeoutif n1a pr:.s auc une dec i.ai.on pout' dis sou-

(11)

~/CN.14/SR.159(A) Page 10

H. GARDINER (se,c.retaire execu

tif)

signale que Le Corni

te

du reorutement et de la- formation- du personnel n'avait qu'un role oonaulta-

tif et qu 'apres sa cz-ea tion, -i l avait expli.que au 3eoretariat de 1 'Organi-

1

sation des' Nations Unies que oe 80mite ne dev~it aucunement usurper les pouvoirs du Secretaire general. A la neuvierne session,la Question de l 'em- pietement possible du Comite aur les prerogatives du 8ecretaire

general

e'est yosee at M. Gardiner en est arrive

a

penser que la Bagesse serait de demander au Cvmite eX8cutif de reprend~e les attributions du Comite du recrutement.

HftPPORT ill COMI'.fB TECHNlQU~ D'~.xP:SRl'S (Z/CN.14/512)

M. GARDINER -(Secretaire execu tit') expose dans leurs g r-ande s ligne

s,

les txavaux'

du Gomite tschnique d'ex~erts

(E!CN.14!414

et

512)

et propose que Ie representant-de la Conference des Nations Unies sur Ie milieu humain soit invite

a

prendre la parole.

f.1. DIlTA-LOBE (Conferenoe de s Nationa Unies sur Le milieu humain), prenant la parole sur l'invit~tion du

President

et au

nom

du Secretaire genera'l de La Conference, r-appeLle que les :prvbl~mes de -1 'environnement sont devenus, depuis peu de temps, un sujet d'actualite bien que Iron ntait pas encore tro~V6 de definition satisfaiaante pour le terme "envt z-cnneraenb", On peut dire Que l'envi~nneme~t, c'est tout oe qui,

a

un

moment

et dans un

lieu donnes, con8titue Ie milieu des hommes, sert de moyen ou d'obstacle

a

leur ac tivi

te

e t a leur bien-~tre, et aiuai condi tionne La quali

te

de leur vie. Les oause s Les plus Lmpo rtante a des problemes- poae a dans ce domaine

sont les concentrations de population: mal planifiees, Ituaage abusif de substances chimiques dans 1 'activi

te

agricole, l'implantation d'induetries sans souci de leurs effete sur l'air et sur l'eau at l'cxploitation irra-

t*?nnelle

des Tessources naturelles. Des examples de consequenoes nuisibles

~ue l'action de Ilhamme entraine sur l'environnement sont la proliferation dans

les

villes de logemento insalubres, l 1 e r o s i o n et la pollution des sols, la ~Jllution de l'~ir et

ue

l'eau, la dispariiion de certaines especes

ani-

males at la diminution des ressources naturelles renouvelables. II deviant urgent non seulement de mettre un terme

a

cette deterioration de ltenviron- nement humain, nad s aussi de l ' ameliorer.Le.s efforts deployes par tous les riava, -riches et nauvrea, doive~t

e

tre hamani SAs any lfl;n o -:", . L '

(12)

,

d J

E/CN.14/ SR

. 1 59( £)

Page 11

Les pays riches, ou ces problemes sont les ~lus urgents,prennent deja quelques 'mesuz-e s coricre te s afin de faire des ::reoherches sur les effeta

, ~J .

nocifs des engz-ai

e,

'd~'s pesticides et de

s

detergents, de deconcen t re r les

I

indu s trie s,

ci

Iadop·te r des po Li, ti que s de 1" environnement qu'iIs font appli- quer par deS o:rgani sme s publi'os, au prives, de bannir certains l1rodui ts e t

de reglementel' ll'exploitation des r'e s sou rce s naturelles. A l'occasion d'une conference specLa.Le de la Coramissdon eoonomique pour I'Europe qui se tiendra I

a

Prague en mai 1971, on etudiera les p~oblemes les plus communs de l'envi- ronnement.

De toute evidence, les problemas que connaissent aujourd'hui dans oe domaine les ~ays developpes seront demain oeux des pays en voie de .deve- loppement. Par ailleurs, certains pro~lemes d'envircnneroent lies

a

l'ur- banisation at

a

1'exploitation de certaines ressources naturelles sont encore plus aigus dans Les pays en voie de developpement que dans les',.paya

develorpes. II nleet pas do~teux'qu'~ long terme, i l reviendr~ m01ns oher aux pays en voie de developpement de prevenir les problemos maintenant,

plut~t que d'essaycr de les resoudre par 1a suite6 II faut done teni~

compte 'des problemas d'environnement dane les plans actuels 'de developpa--. "

ment pour limiter les effets negatif3 de 1a croissance econo~~que ~ur l~

milieu" En consequence , les pays en voi e

d~develo~})emen-t,.'.

dont

1~~

res-

sources 'financieres st;nt.~imi~ees, s'attendent

a

recevoiI:'.~es natdons nanties une aide finBnoie're- qui vi..eridz-a s' ajouter

aI'

as s.i s tance dont ils beneficient deja.

~J_

L'adoption de normes universelles pour resoudre certains des grands' problemes pourrait etre tres utile aux pays en voie de developpement,

a

de nombreux points de vue. Par exemple, si l'implantation des nouvelles usines et l'evacuation des dechets industrials etaient aS6ujettis

a

des

reglements internationauy striats, les hommes d'affaires seraient davan- tage incites

a

etablir des usines dans les pays en vvie de developpement.

11 importe aussi au plus haut point que les pays dtune rAgion donnee, et parfois d'un continent tout entier, adoptent de normes communes oonoer- nant des formes particulieres de protection. C'est pourquoi M. Dina-Lobe engage fermement tous les pays en voie de developpement

a

assister

a

1a

Cunference de Stockholme

(13)

~/eN

.14/SR.159(

x) Page 12

La decision d'organiser une conferenoe mondiale sur Ie milieu humain a ete prise par l'Assemblee generale

a

sa vinGt-troisi~me session, at un cornite preparatoire a tenu sa premiere session en mars 1970. La confemence aura un 0bjet essentiellement pra tique"

a.

savoir re commander des mesures

~ue les pays stengageront

a

ap~li~uer. Afin dtencourager les pays en voie de deveLcppement Ia y participer activement un cer-tadn nombre de gouverne-

"ment.a ant offert une aide que Le secretariat de la Conference se - chargera de repartir. LeS reunions regionales d'experts gouvernementaux sont envi- sagees pour les regions en vaie de developpement, et lIon s'efforcera notamment de s'assurer

la

participation d'experts.du monde en voie de

de-

velappemant ~our

la

preparation de

la

Conferenoe. ~n outre,

Ie

Secretaire general de La .Conf'e rence sa rendra dans les pays en voie de deveLoppeme.nt , af'I.n d'y avoir des oonsul tations sur Les problemas qui" les concernent tout particulierement.

II

desire vivement reserver une

place

importante aux avis des gouvernements africains sur tous les aspects de l'enviEonnement, aux problemas auxquels ils doivent faire face et aux solutions qu'ils preconisent.

La

seance est levee

a

18 h 2J

f

I -

L

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