55000
hectares pour la nature
LIVRET SITES
CUB C ommunauté Urbaine de Bordeaux
55 000 hectares pour la nature ::: Livret site | 27/06/2014 | 2/54
Sommaire
Préambule
3 Méthodologie au service d'une vision territoriale
1_A l’échelle de la métropole
4Visualiser le système du vivant Analyser des transects
2_A l’échelle des sites laboratoires et des zones d’expérimentation
8La fabrique du périmètre de projet : vers un bouillon de culture
2-a_L’estey du Guâ
10Connaitre le vivant 11 - Visite de site
- Entités du vivant
- Thermoscopie
Connaitre les modalités d'occupation 13 - Etat des lieux des projets, acteurs et potentialités
- La trame parcellaire
- Typologies d'occupation foncière
- Typologies leviers et mise en situation - Interstices et infrastructures de diffusion - Processus de transformation pour le vivant
Des fiches au service d'une vision territoriale 23 - Définition d'un périmètre de projet
- Interrelation du Guâ et des tissus périphériques
- Déclinaison d'actions pour le vivant selon dix séquences
Vision : une infrastructure vivante pour Ambarès et Lagrave 27
2-b_Les propriétés du Parc des Coteaux
28Connaitre le vivant 29 - Visite de site
- Entités du vivant
- Ensembles caractéristiques
Connaitre les modalités d'occupation 31 - Acteurs du parc des coteaux
- Ruptures et interstices
Des fiches au service d'une vision territoriale 33 - Définition d'un périmètre de projet
- Réintérroger la continuité nord/sud et la relation est/ouest
Vision : un écho vivant au Port de la Lune 36
Vision : une infrastructure vivante à partir des coteaux 37
55 000 hectares pour la nature ::: Livret site | 27/06/2014 | 3/54
MÉTHODOLOGIE AU SERVICE D’UNE VISION DU TERRITOIRE
Le sites proposés font figure de laboratoires d’expérimentation élaborés dans le cadre des «55000 hectare pour la Nature». Ils doivent permettre de constituer des modèles, supports à la définition de fiches actions.
Celles-ci doivent être applicables et opérantes sur l’ensemble du territoire de la CUB, tout en s’hybridant aux particularités locales, propres à chaque situation. Ainsi, le discernement des spécificités territoriales et plus particulièrement des systèmes vivants locaux, apparaît comme seul garant de l’optimisation de la mise en oeuvre des dites fiches actions.
Autrement dit, au delà de la seule application systématique sur le territoire, il s’agit bien là de constituer un outil pouvant être mis au service d’une vision portée sur le territoire, collectivement et localement.
En complément des fiches actions et faisant suite à deux ans de réflexion sur le vivant métropolitain de la CUB, nous proposons la constitution d’une boite à outils permettant d’appréhender le vivant, déclinables à plusieurs échelles. Dans la suite du document ces outils sont présentés au travers de leur application possible sur les sites laboratoires proposés, considérés à différentes échelles.
À L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE
À L’ÉCHELLE DES SITES LABORATOIRES
À L’ÉCHELLE DE LA ZONE D’EXPÉRIMENTATION
Visualiser le système du vivant
• Orientations géographiques
• Foyers de vivants
Appréhender le territoire : Visites de site
etcompte-rendu sous la forme d’une grille d’analyse
Identifier des situations foncières types :
analyse de l’impact de la propriété sur le mode de gestion
Analyser des transects sous l’angle de :
• la lumière
• la densité urbaine
• les ruptures
• les typologies de vivant
Définir les grands ensembles de vivant
Identifier de lieux d’expérimentations
• Opportunité
• Capacité d’intervention
• Réplicabilité
Thermoscopie = appréhension du confort thermique par l’analyse de la perméabilité et de la minéralité des surfaces
Définir un processus de transformation pour le vivant
Identifier les acteurs et les potentialités
Analyser de la trame
parcellaire Phénotype Densité
Phénotype Lumiére :
Phénotype Ruptures :
Phénotype Naturoscopie/ Flavien Bézy :
0 1
ZA Bersol > Coteaux de Cenon
Le transect met en évidence différentes densités urbaines et différentes relation entre le tissu bâti et le tissu vivant.
Ce transect peut être interprété selon différentes qualités par exemple, la lumière la densité les ruptures du système urbain ou la naturoscopie sont autant de filtres de lecture permettant de renseigner ce transect. Chaque intervention local étudié suivant ces différentes grilles (d'autre reste a inventer...?) peut ainsi être replacée/recontextualisée dans une dimension territoriale.
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Phénotype Densité Phénotype Lumiére :
Phénotype Ruptures :
Phénotype Naturoscopie/ Flavien Bézy :
0 1
ZA Bersol > Coteaux de Cenon
Le transect met en évidence différentes densités urbaines et différentes relation entre le tissu bâti et le tissu vivant.
Ce transect peut être interprété selon différentes qualités par exemple, la lumière la densité les ruptures du système urbain ou la naturoscopie sont autant de filtres de lecture permettant de renseigner ce transect. Chaque intervention local étudié suivant ces différentes grilles (d'autre reste a inventer...?) peut ainsi être replacée/recontextualisée dans une dimension territoriale.
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Phénotype Densité Phénotype Lumiére :
Phénotype Ruptures :
Phénotype Naturoscopie/ Flavien Bézy :
0 1
ZA Bersol > Coteaux de Cenon
Le transect met en évidence différentes densités urbaines et différentes relation entre le tissu bâti et le tissu vivant.
Ce transect peut être interprété selon différentes qualités par exemple, la lumière la densité les ruptures du système urbain ou la naturoscopie sont autant de filtres de lecture permettant de renseigner ce transect. Chaque intervention local étudié suivant ces différentes grilles (d'autre reste a inventer...?) peut ainsi être replacée/recontextualisée dans une dimension territoriale.
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Phénotype Densité Phénotype Lumiére :
Phénotype Ruptures :
Phénotype Naturoscopie/ Flavien Bézy :
0 1
ZA Bersol > Coteaux de Cenon
Le transect met en évidence différentes densités urbaines et différentes relation entre le tissu bâti et le tissu vivant.
Ce transect peut être interprété selon différentes qualités par exemple, la lumière la densité les ruptures du système urbain ou la naturoscopie sont autant de filtres de lecture permettant de renseigner ce transect. Chaque intervention local étudié suivant ces différentes grilles (d'autre reste a inventer...?) peut ainsi être replacée/recontextualisée dans une dimension territoriale.
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Phénotype Densité Phénotype Lumiére :
Phénotype Ruptures :
Phénotype Naturoscopie/ Flavien Bézy :
0 1
ZA Bersol > Coteaux de Cenon
Le transect met en évidence différentes densités urbaines et différentes relation entre le tissu bâti et le tissu vivant.
Ce transect peut être interprété selon différentes qualités par exemple, la lumière la densité les ruptures du système urbain ou la naturoscopie sont autant de filtres de lecture permettant de renseigner ce transect. Chaque intervention local étudié suivant ces différentes grilles (d'autre reste a inventer...?) peut ainsi être replacée/recontextualisée dans une dimension territoriale.
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Carte des entités du vivant 1:25000
E
M
H P
C
C F
C
J
BeCitizen / EXIT Paysagistes associés / Elioth / Flavien Bezy 4
1- la trame parcellaire
Le Gua est un cordon linéaire dont l’emprise foncière se limite à son lit mineur ou son canal d’écoulement. penser un projet de valorisation du vivant à partir de ce corridor interroge sur l’aire d’intervention potentielle plus que sur un périmètre stricto sensu.
Le découpage foncier témoigne de l’appropriation par l’homme de la proximité du Gua, quelque soit la forme de celle-ci.
Penser l’intervention spatiale nécessite d’appréhender les potentialités et contraintes d’intervention foncière. Par le biais d’une analyse d’épaisseur en trois paliers, il s’agit de caractériser par séquences, la complexité d’une aire d’intervention élargie.
Celle-ci est proportionnelle à la densité parcellaire : plus l’aire se resserre du fait d’un morcellement foncier, plus la contrainte d’intervention est forte.
Par opposition, c’est là où la pression foncière est forte que l’intervention sert le plus grand nombre, y compris la stabilité écologique du corridor. Un enjeu transversal qui doit considérer les types d’occupation à partir d’ensemble foncier homogènes.
• Un premier corridor d’épaisseur variable est constitué de l’ensemble des parcelles mitoyennes du fil d’eau et accueille tantot ses talus, tantot ses chemins de halage, mais aussi des prairies. Ce premier rang de parcelles constitue une emprise prioritaire et possible d’intervention spatiale.
• Un second rang de parcelles adossées à ce corridor se caractérise par un morcellement foncier des espaces urbanisés, limitant a priori l’effet de diffusion du corridor, ainsi que des tènements plus épais, accueillant de l’activité agricole ou assimilée.
• Enfin, avant de buter sur les premières infrastructures de desserte parallèles au Gua, une structure parcellaire de troisième rang vient renforcer ou cironscrire la capacité de diffusion du corridor du ruisseau.
5
épaisseurs foncières du corridor du Gua
Trois grandes séquences d’épaississement foncier caractérisent l’aire d’intervention portentielle autour du Gua, et par conséqeunt un premier périmètre d’intervention :
• une séquence de contractation forte de la Mouline jusqu’à la Gorp, corolaire de l’urbanisation, marquée par un pincement et deux points de fuite très forts au droit de la voie ferrée.
• une séquence de lente diffusion depuis la Gorp jusqu’à Sabarèges, au moyen de limites mouvantes et d’épaisseurs successives relativement molles.
• une séquence d’ouverture vers la garonne, différente d’une rive à l’autre, mettant en vis à vis l’urbain et l’agricole, mais profondément marquér par le fleuve
BeCitizen / EXIT Paysagistes associés / Elioth / Flavien Bezy 10
Domanialité
Domaine public
Domaine Privé
Gestion
voiries publiques & équipements voiries privées corridor principal du Gua
coexistence d’un bailleur social et d’individus diffus
présence de services publics et domanialités associées
collaborations territoriales à activer par la domanialité, la valeur de bien commun
ou la gestion partagée et ouverte d’espaces privatifs
Domanialité Gestion
le foncier comme enjeu dépassé par la conscience d’un
bien commun Mairie Ecole
Poste bibliothèque
marché
voiries publiques & équipements voiries privées corridor principal du Gua
présence quotidienne et soutenue renforcée par un projet d’intérêt public et des domanialités très importantes visibilité et collaboration Ville/CUB très forte
mixité de statuts fonciers et utilité publique du secteur reconnue, facteurs d’activation de projets et d’adhésion du plus grand nombre
ZAC
Domaine public
Domaine Privé LEGUA, BIENCOMMUN URBAIN LESEUILDES GRANDSESPACES
3
4
ETAT DES LIEUX : - forte domanialité publique -faible valeur de bien commun OPPORTUNITES : -Partenariat de gestion et d’ouverture d’espace privé.
-Valoristion de la limite entre le domaine public et le domaine privé par la lisière -Mise en scène du milieu naturel pour une multifonctionalité.
ETAT DES LIEUX : -très forte domanialité publique.
-forte valeur de bien commun.
-mixité de statut foncier.
OPPORTUNITES : -Valoriser les accés vers le bien commun.
-gestion visible des espaces.
-superposer les fonctions pour valoriser par l’usage.
«Effet vitrine»
typologies leviers & mise en situation :
BeCitizen / EXIT Paysagistes associés / Elioth / Flavien Bezy 11
Domanialité
Domaine public
Domaine Privé
Gestion
Rapprochement par la Rétrocession des voies privées ou de nouvelles formes de gestion partagée la représentation collective
et l’enjue économique comme atout d’intervention exercice traditionnel mais peu intense des compétences CUB voiries publiques & équipements
voiries privées corridor principal du Gua LAZAE,
NÉGATION DUGUA
5
ETAT DES LIEUX : -domanialité publique minime -valeur de bien commun imperceptible OPPORTUNITES : -gestion alternative et partagée des espaces ouverts -traitement identitaire des voiries -Mise en scène du milieu naturel pour briser la monofonctionalité
«Effet vitrine»
domanialités et modes de gestion en question domanialités et modes de gestion en question
BeCitizen / EXIT Paysagistes associés / Elioth / Flavien Bezy 12
3-interstices et infrastructures de diffusion
Les interstices non bâtIs et non exploités se positionnent en continuités des voiries, résidus fonciers de divisions parcellaire, espaces naturels protégés, coeur des ZAE, etc... Ils sont autant de lieux de «possibles», dont la valeur n’est réelle que s’ils sont positionnés en réseau et superposés aux logiques d’épaississement du corridor exposées ci-avant.
• SITUATION 1 : à l’Est, le Gua comme bien commun du tissu urbanisé. La diffusion est aujourd’hui limitée aux infrastructures et équipements publics. La force du Gua apparaît dès lors centrifuge, à partir d’une intervention forte au droit du centre ville (valeur collective d’un «parc du gua») se diffusant ponctuellement sur l’armature d’espaces verts puis en micro local à l’échelle individuelle pour construire la structure paysagère par le vivant.
• SITUATION 2 : la Gorp à la convergence des flux et des tissus marque un seuil de polarisation centripète, intensifiant la faculté de connecter magistralement la ville au vivant. A l’image d’une grande porte ouvrant sur le corridor du Gua, elle devient barycentre d’une armature urbaine en étoile dont chaque branche offre une opportunité différenciée de diffusion intensive, jusqu’à ses répliques plus micro visant à construire des aménités résonnantes à partir du corridor.
• SITUATION 3 : les cônes d’ouverture vers les grands espaces de nature à l’ouest interroge l’investissement de ses franges.
Habitées, elles tournent le dos au Gua et constituent une lisière étanche dont la facilité d’intervention est largement dépendante de l’occupation foncière. Exploitées (agriculture, tourisme) elle sont des points de dialogue entre premier plan et arrière plan, offrant des porosités d’accès, pour peu qu’elles soient rendues visibles depuis les axes d’usages communs.
Chaque situation appelle des formes d’interventions particulières, largement dépendantes des typologies leviers et de leur localisation / réplicabilité : depuis le corridor jusqu’à l’ensemble du territoire, puis depuis la Presqu’ile jusqu’à l’ensemble de la CUB.
Pour ce faire, des modèles d’intervention, construits dans la logique d’une boite à outils sont le support de questionnements et projections afin de réinterroger le «déjà là», s’en nourrir, et construire, par un jeu graduel d’adaptation / d’innnovation / d’expérimentation, un «à venir».
BeCitizen / EXIT Paysagistes associés / Elioth / Flavien Bezy 13
organiser un flux de vivant
VOIRIES DE LOTISSEMENT & TISSUS FERMES
opportunité : peser sur la reprise des voiries pour y intégrer également les interstices, passages et espaces collectifs afin d’engager un maillage du territoire par le vivant.
site action : lotissement du château du Gua capacité d’intervention : +
> atout : un interlocuteur / un transfert de charges / l’amélioration de l’existant
> réplicabilité : toute voirie privée actuelle ou à venir, anticipation sur conception, négociations des interstices, test d’évolution du réglement de voirie
DÉLAISSÉS POUR DES CENTRALITÉS INTENSES
opportunité : aménagement d’ensemble d’un site au bénéfice des habitants et usagers du centre bourg afin d’engager une mobilisation collective par le vivant.
site action : ZAC centre ville jusqu’à la Gorp capacité d’intervention : + +
> atouts : du domaine public et des grands projets / des moyens / création d’espaces nouveaux / adhésion du plu grand nombre
> réplicabilité : sites d’équipements et grands tènements fonciers publics, friches, tests d’évolutions réglementaires
LIAISONS PARTAGEES VERS ET DEPUIS
opportunité : rapprocher le Gua éloigné des tissus centraux par des corridors structurants constitués d’espaces partagés dans le cadre d’opportunité réglementaires d’intervention et de projets publics (ZAC...)
site action : rue Joseph Cabanne capacité d’intervention : ++
> atouts : plusieurs interlocuteurs, du domaine public, une compétence mixte, des acquisitions foncières à réinterroger
> réplicabilité : voiries publiques primaires et secondaires, valorisation de la perméabilité du corridor du gua à partir des interstices et infrastructures
RÉOUVERTURE DES COEURS D’ILOTS
opportunité : maillage des interstices pour conditionner un nouveau modèle de développement urbain alliant gestion privée, partagée ou publique, approche réglementaire coercitive ou incitative, mobilisation des ressources en présence pour valoriser des initiatives libres, etc...
site action : nord gorp et zones 2AU capacité d’intervention : - / +
> atouts : plusieurs interlocuteurs, foncier diffus, mais valeur collective de l’élan et temporalités libres
> réplicabilité : ensemble des zones 2AU et 1AU libres + interrogation d’habitat le long du GUA pour retourner les ilots.
STRUCTURE ET USAGES
• Territoire hétérogène d’habitat majoritairement individuel qui s’est constitué spontanément au fil du déclassement des terrains sur un parcellaire agricole lâche.
• Présence d’un lotissement ancien resséré et d’une opération récente qui mixe habitat individuel et petits collectifs.
• Présence en bordure du Gua d’un tissu résidentiel d’habitat individuel tourné exclusivement sur le réseau viaire.
• Présence d’un bailleur social en lien direct avec le corridor du Gua.
REQUALIFIER L’EXISTANT POUR DONNER A VOIR
• Utiliser les interstices existants comme traits d’union entre le lotissement et le corridor du Gua pour en faciliter l’appropriation collective.
• Favoriser la mise en place de nouvelles pratiques sur cet espace naturel de proximité, favorisant la gestion partagée, voire productive d’une lisière épaissie
• s’inscrire dans une conscience du bien commun depuis le gua, jusqu’au poles Gorp, ITEP, la Blanche, gymnase..
Le site à l’ouest de la Gorp a aborde la question de la mobilité et de l’effet de porte d’entrée vers un grand territoire nature. Cette progressivité est renforcée par le pôle intermodal, quelques équipements publics et résidences sociales, à proximité d’espaces mités.
Il pose l’enjeu de créer un réseau de continuités douces entre les différents pôles de vie à l’échelle locale garant d’une vitalité du territoire, ainsi que les enjeux d’une pépinière à ciel ouvert, support de l’infrastructure verte, et enfin l’opportuntié d’associer intermodalité et projets de vivant
HÉRITAGE
APPROPRIATION
processus de transformation par le vivant :
ITEP Pôle sportif
Plan d’eau de la blanche
Pôle gare de la Gorp porte d’entrée sur le Gua
REQUALIFIER L’EXISTANT POUR DONNER A VIVRE
• Diffuser le vivant par le biais de la requalification paysagères des voies internes, y compris les rétrocessions à venir et la perspective de densification des zones AU.
• S’appuyer sur le seuil du pôle de la Gorp, là où le corridor du Gua s’épaissit (ancien lit) pour constituer un appel vers la lisière : lieu de loisirs, de ressources, mais également d’une pépinière CUB à ciel ouvert.
NOUVEAU RAPPORT
VILLE /NATURE POUR DONNER
�EN�VIE
• Questionner la possibilité de venir habiter le corridor principal du Gua sans remettre en cause son rôle d’espace partagé et qualifié.
• animer une démarche prospective sur l’acceptabilité de cette intensification et l’évaluation de ses gains/appauvrissements
• rapprocher le processus de transformation par le vivant et le modèle de développeemnt des zones AU.
TRANSMISSION TRANSFORMATION
légendes des pictos ou/et lien entre axes (habiter le vivant / climat / biodi- versité / agriculture) + actions canopee
/ plateforme
situations et séquences prospectives
Préambule
ITEP
À L’ÉCHELLE DE
LA MÉTROPOLE
À L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE
LA VILLE INSCRITE DANS UN GRAND SYSTÈME DU VIVANT
La considération du vivant sur la Communauté Urbaine de Bordeaux doit s’inscrire dans un système à grande échelle qui remet en tension le vivant urbain avec les grands ensembles de vivant périphériques. L’océan, l’estuaire, les grands lacs, la forêt ou le vignoble bordelais sont autant de réservoirs de vivant générateurs de flux –humains, écologiques, économiques- qui polarisent les relations entre la CUB et son territoire régional.
Visualiser le système du vivant
EXIT Paysagistes associés EXIT Paysagistes associés
LA VILLE INSCRITE DANS UN GRAND SYSTÈME DU VIVANT VILLE ET VIVANT IMPLIQUÉS PAR UNE ORGANISATION CONCENTRIQUE
55 000 hectares pour la nature ::: Livret site | 27/06/2014 | 6/54 Si la morphologie concentrique de l’agglomération donne le sentiment de convergence vers un centre unique et souverain,
elle tend à banaliser ses couronnes périphériques, marquées par une organisation parfois systématique, fonctionnelle et infrastructurelle. Il s’agit de mettre en oeuvre le vivant dans l’espace public comme surprise, hiérarchisation, singularisation et caractérisation des différents tissus urbains - le vivant devient un repère pour l’orientation et le déplacement dans la métropole.
Faire émerger le vivant au cœur de la métropole bordelaise, ce n’est pas seulement s’attacher à des isolats de «nature».
Bien au contraire, ces focales vivantes doivent être associées les unes aux autres afin de produire une réaction en chaîne à l’image d’un pendule de Newton. Si l’impulsion est lancée à l’extrémité d’un axe, il y apparaît à l’autre extrémité en ayant au passage réveillé le potentiel des espaces traversés.
EXIT Paysagistes associés EXIT Paysagistes associés
LE VIVANT COMME HIÉRARCHIE, ORIENTATION GÉOGRAPHIQUE ET URBAINE UNE SUITE DE RÉACTIONS
Visualiser le système du vivant À L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE
Phénotype Densité Phénotype Lumiére :
Phénotype Ruptures :
Phénotype Naturoscopie/ Flavien Bézy :
0 1
ZA Bersol > Coteaux de Cenon
Le transect met en évidence différentes densités urbaines et différentes relation entre le tissu bâti et le tissu vivant.
Ce transect peut être interprété selon différentes qualités par exemple, la lumière la densité les ruptures du système urbain ou la naturoscopie sont autant de filtres de lecture permettant de renseigner ce transect. Chaque intervention local étudié suivant ces différentes grilles (d'autre reste a inventer...?) peut ainsi être replacée/recontextualisée dans une dimension territoriale.
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Ce transect met en évidence différentes densités urbaines et différentes relations entre le tissu bâti et le tissu vivant.
Ce transect peut être interprété selon différentes qualités. La lumière, la densité, les ruptures du système urbain, la naturoscopie sont autant de filtres de lecture permettant de renseigner ce transect. Chaque intervention locale étudiée suivant ces différentes grilles (d’autre reste a inventer...?) peut ainsi être replacée/recontextualisée dans une dimension territoriale.
ZA Bersol Pessac Rocade Château`Haut-Brion Garonne Côteau de Cenon
EXIT Paysagistes associés
ANALYSE DES RAPPORTS VILLE/VIVANT SUR UN TRANSECT
Analyser des transects À L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE
À L’ÉCHELLE DES SITES
LABORATOIRES
EXPÉRIMENTATION SUR L’ESTEY DU GUÂ ET LES PROPRIÉTÉS DU PARC DES COTEAUX
À L’ÉCHELLE DES ZONES
D’EXPÉRIMENTATION
Le projet de nature est aujourd’hui le plus souvent questionné à l’orée de projets d’aménagement urbain, de
périmètre circonscrit, limité aux «creux» de l’échelle prédéfinie de la parcelle. Or, maître d’œuvre et maitrise d’ouvrage, l’expérimentent à chaque projet : travailler le projet nature sur une parcelle est avant tout interroger le vivant à
l’extérieure de celle-ci.
En effet, le Vivant ne se préoccupe ni des limites foncières ni des limites administratives pour se déployer et exister (ou tenter d’exister quand de fortes contraintes s’opposent à lui). Par ailleurs, le vivant ne s’expérimente pas uniquement à travers la dimension spatiale mais également par des expériences sensorielles et individuelles, des comportements individuels et collectif de production et de consommation. Ainsi le rapport aux éléments, aux saisons n’est pas forcément traités au coeur d’un projet d’aménagement ou ne s’exprime pas. Les dimensions agricoles, alimentaires ou encore touristiques peuvent être intégrées dans des éléments de programmation mais rarement en tant que filière économique.
Ainsi, lors de la phase 1 du dialogue compétitif des « 55 000 hectares pour la nature » le groupement a acquis la conviction que le périmètre de la parcelle, plus petit dénominateur commun utilisé pour la transformation du territoire, était inadapté au projet de développement du Vivant. La parcelle porte en elle l’individualité quand le projet de vivant est un bien commun, de portée d’intérêt général (propriété, économie, temporalité).
Par cet aspect, le Vivant implique de développer une gouvernance adaptée, sollicitant et mobilisant les acteurs citoyens, usagers, consommateurs, producteurs, investisseurs, concepteurs. En tout état de cause, la sphère du vivant dépasse largement le cadre public et réglementaire. La 3D laisse place à la 2D, le volume se substitue à la surface et encore plus à la linéarité.
Le bouillon de culture du Vivant propose d’analyser les forces en présence, qu’elles soient physiques (un fleuve et son risque d’inondation), économiques ou politiques (la défense d’intérêt collectif, des convictions personnelles), de détecter des étincelles (à éteindre ou à alimenter).
Pour ce faire, un dispositif de veille et d’écoute du territoire est à instaurer. Il doit être dynamique pour permettre les actualisations et mises à jours fréquentes et rapides, ouvert et collaboratif pour capter un nombre suffisant de signaux, pérenne dans le temps pour s’extraire de la réponse aux préoccupations instantanées ou aux commandes spécifiques.
A l’échelle parcellaire, nous souhaitons substituer une nouvelle trame propre au développement du vivant. Cette trame prend la forme d’un système d’actions de grande envergure, connecté sous la forme de réseau. Les intersections des fils de cette toile sont constitués de points d’action nodaux dont les natures sont protéïformes.
Cette toile permet de faire apparaître au même plan : - Les habitats,
- Les initiatives publiques, privés et associatives, (3 types d’acteurs-propriétaires)
- Les projets localisés, les dynamiques temporo spatial et les actions immatérielles, (3 types de spatialités - Les processus de transformation émergentes du territoire et celles auxquelles il est programmé. (2 types de financement)
L’objectif est de pouvoir considérer l’ensemble de ce bouillon à chaque nouvelle transformation projetée.
VERS UN BOUILLON DE CULTURE
La fabrique du périmètre de projet
ESTEY DU GUÂ
À L’ÉCHELLE DES SITES LABORATOIRES
Elaborées pendant le dialogue compétitif, des grilles de lecture nous ont permis de qualifier les sites laboratoires lors d’une première découverte.
Ce premier outil nous a permis de formuler une première vision du site au travers de quelques termes, notions, photos et croquis. Plus qu’une grille d’analyse scientifiquement objective, c’est avant tout un catalyseur du regard et un émulateur d’appréhension réelle et physique du territoire.
Il s’agit au travers de ces fiches de pouvoir caractériser spatialement les espaces du vivant en terme de quantité, de qualité, de production.
L’analyse des différentes typologies du vivant est réalisée à partir des observations lors des visites de site et permet de considérer le vivant comme un élément structurant du territoire, support d’une vision et d’une stratégie territoriale.
Dans le bassin versant du Guâ, l’omniprésence du vivant témoigne d’une relation étroite du territoire vivant avec les villes qui le composent.
L’eau est le langage commun de toute organisation et structuration du territoire. En premier front la Garonne influant les dynamiques hydrauliques par le biais des marais. Puis l’estey du Guâ, parcourant palus agricoles et tissus urbain, il est associé à une épaisseur remarquable, une césure du vivant là où l’urbanisation s’étale.
L’eau associée à la topographie, conditionnent les zones humides ponctuées des gravières, limitent ainsi la progression du vivant contenu.
localisation:
Vallon du Guâ
Dessinez ici votre parcours Dessinez ici l’emprise de l’entité
communes concernées:
superficie:
localisation sur index:
Date:
à retenir
Dessinez ici un profil représentatif du site (croquis, coupe,...) Comment pourriez-vous caricaturer cet espace?
Exprimez ici le caractère exceptionnel de ce site (photo, croquis, texte) En quoi diffère t-il des sites et paysages voisins?
Y a t-il au sein même de ce site un élément contradictoire avec sa lecture générale (ex: le pissenlit dans une rue pavée)
Cartographie du vivant issue de la phase 1
Carte des entités du vivant 1:25000
E
M
H P
C
C
F
C
J
La Gar onne
500 1km 2km
C_Ville diffuse dans le vivant H_Vallon du Guâ
J_Berges de Garonne p_Gravières E_Palus Agricole
M_Vivant industriel
B Le Vivant Contenu C La Ville dans le vivant E Le Palus agricole F La Presqu’île agricole H La Vallée de l’Eau Bourde J Les Berges de Garonne M Le Vivant industriel P Les Gravières
Vallon du Guâ
Connaître le vivant
EXIT Paysagistes associés
EXIT Paysagistes associés
VISITE DE SITE ENTITÉS DU VIVANT
55 000 hectares pour la nature ::: Livret site | 27/06/2014 | 12/54 Afin d’anticiper sur les résultats de l’étude des ICU de la CUB menée en parallèle, nous proposons une méthode
permettant d’appréhender en première approche le confort thermique ressenti sur le territoire.
Différentes catégories ont été établies selon les types de revêtements de voirie et de toiture en fonction de leur couleur, de leur rugosité et de leur perméabilité. Elles illustrent leur capacité à réfléchir ou absorber les rayonnements solaires, et à diffuser de la fraîcheur.
Cela nous a permis d’identifier les grands espaces diffusant de la fraîcheur, constitués de surfaces en eau, boisements et surfaces enherbées, qui contrastent avec des surfaces minéralisées ayant une capacité plus ou moins forte de rétention et de diffusion de chaleur.
L’estey du Guâ apparaît comme un diffuseur de fraîcheur autour duquel se succèdent plusieurs espaces alternant des zones de fraîcheur et des zones diffusant de la chaleur, lieux privilégiés pour le déploiement d’une canopée végétale.
Secteurs économique, industriel et de grands équipements Secteur multifonctionnel
Zones à urbaniser à plus ou moins long terme 2. Surface perméable : strate arborée et herbacée
1. Surface en eau
3. Surface perméable : strate herbacée, toiture végétalisée
4. Surface minérale poreuse de teinte claire : stabilisé, graviers, pavés
5. Surface minérale imperméable de teinte claire : béton, tôle, tuile...
6. Surface minérale poreuse de teinte foncée : graviers, pavés…
7. Surface minérale imperméable de teinte foncée : Asphalte, enrobé, toiture avec revêtement bitumineux, tôle…
THERMOSCOPIE ACTUELLE THERMOSCOPIE PROJETÉE
Dans un contexte d’intensification urbaine, certains espaces diffusant aujourd’hui de la fraîcheur sont amenés être urbanisés. Il convient d’anticiper ces transformations, et de les prendre en compte dans la façon de concevoir la ville et d’agir sur les aménagement futurs en renforçant la présence du végétal en zone urbaine.
EXIT Paysagistes associés
THERMOSCOPIE
Connaître le vivant À L’ÉCHELLE DES SITES LABORATOIRES
Projets actuels réalisés ou en cours de réalisation Zone à urbaniser à plus ou moins long terme
EXIT Paysagistes associés
Le territoire accueille d’ores et déjà un certain nombre de projets sur plusieurs temporalités qu’il est nécessaire de pouvoir appréhender de façon simultanée.
De même, il est essentiel d’identifier les différents acteurs de l’estey du Guâ, chacun porteurs d’initiatives qui participent à la fabrication du périmètre de projet.
500 1km 2km
Aménagements des berges Saint Louis de Montferrand
Projet de La Blanche
ZAC Multisites du centre bourg d’Ambarès
Création de la LGV Développement de
la Gare La Gorp
Requalification des érables
ITEP
ITEP Base nautique de
la Blanche
Déchetterie
ESAT* du Guâ (ancien Centre d’aide par le travail (CAT)) Port de plaisance
Complexe sportif de Lachaze Jardins partagés de Bel Air
Projet Cuisine Centrale EN PROJET
Projets de jardins partagés Carrelets
ZAE Sanofi et Carbon Blanc Église et halle d’Ambarès et Lagraves
Exploitants agricoles Centre de traitement des eaux
Centre communal d’action sociale
Écurie YD Horses
pensions Piégeurs de la
presqu’île d’Ambès Centre socio-culturel
Les Amis du Marais de Montferrand
Viticulteur ( M. Proux de la Rivière) Le Recyclorium ITEP Saint Denis Port Autonome de Bordeaux
D’AUTRES ACTEURS MOINS VISIBLES SPATIALEMENT :
- Syndicat intercommunal des marais de Montferrand
- Syndicat du Guâ : 13 communes dont 5 hors CUB- Syndicat mixte de protection contre les innondations de la presqu’île d’Ambès (SPIA) - Mission locales des Hauts de Garonne (aide aux jeunes sur le marché de l’emploi...) - L’ESAT* intervient sur les espaces verts, la viticulture...
EXIT Paysagistes associés
ÉTAT DES LIEUX DES PROJETS ACTEURS ET POTENTIALITÉS
Connaître les modalités d’occupation À L’ÉCHELLE DES SITES LABORATOIRES
55 000 hectares pour la nature ::: Livret site | 27/06/2014 | 14/54
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1- la trame parcellaire
Le Gua est un cordon linéaire dont l’emprise foncière se limite à son lit mineur ou son canal d’écoulement. penser un projet de valorisation du vivant à partir de ce corridor interroge sur l’aire d’intervention potentielle plus que sur un périmètre stricto sensu.
Le découpage foncier témoigne de l’appropriation par l’homme de la proximité du Gua, quelque soit la forme de celle-ci.
Penser l’intervention spatiale nécessite d’appréhender les potentialités et contraintes d’intervention foncière. Par le biais d’une analyse d’épaisseur en trois paliers, il s’agit de caractériser par séquences, la complexité d’une aire d’intervention élargie.
Celle-ci est proportionnelle à la densité parcellaire : plus l’aire se resserre du fait d’un morcellement foncier, plus la contrainte d’intervention est forte.
Par opposition, c’est là où la pression foncière est forte que l’intervention sert le plus grand nombre, y compris la stabilité écologique du corridor. Un enjeu transversal qui doit considérer les types d’occupation à partir d’ensemble foncier homogènes.
• Un premier corridor d’épaisseur variable est constitué de l’ensemble des parcelles mitoyennes du fil d’eau et accueille tantot ses talus, tantot ses chemins de halage, mais aussi des prairies. Ce premier rang de parcelles constitue une emprise prioritaire et possible d’intervention spatiale.
• Un second rang de parcelles adossées à ce corridor se caractérise par un morcellement foncier des espaces urbanisés, limitant a priori l’effet de diffusion du corridor, ainsi que des tènements plus épais, accueillant de l’activité agricole ou assimilée.
• Enfin, avant de buter sur les premières infrastructures de desserte parallèles au Gua, une structure parcellaire de troisième rang vient renforcer ou cironscrire la capacité de diffusion du corridor du ruisseau.
5
épaisseurs foncières du corridor du Gua
Trois grandes séquences d’épaississement foncier caractérisent l’aire d’intervention portentielle autour du Gua, et par conséqeunt un premier périmètre d’intervention :
• une séquence de contractation forte de la Mouline jusqu’à la Gorp, corolaire de l’urbanisation, marquée par un pincement et deux points de fuite très forts au droit de la voie ferrée.
• une séquence de lente diffusion depuis la Gorp jusqu’à Sabarèges, au moyen de limites mouvantes et d’épaisseurs successives relativement molles.
• une séquence d’ouverture vers la garonne, différente d’une rive à l’autre, mettant en vis à vis l’urbain et l’agricole, mais profondément marquér par le fleuve
EPAISSEUR FONCIÈRE DU CORRIDOR DU GUÂ
LA TRAME PARCELLAIRE
Connaître les modalités d’occupation À L’ÉCHELLE DES SITES LABORATOIRES
2-typologies d’occupation foncières
Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir Lavoir ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF ERDF
Mairie
église Gare
cuisine centrale cuisine cuisine
église église église église Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle culturel culturel cultur cultur cultur cultur cultur cultur cultur culturel cultur Ecole de
Ecole de Ecole de Ecole de Ecole de Ecole de Ecole de Ecole de Ecole de Ecole de la Gorp la Gorp
Collège Collège Collège Collège Collège asset asset Claude Massetassetassetasset Claude M Claude Massetasset Claude M
oste oste oste oste oste La P La Post La Post La Post La Post La Post La Post La P La P La P La P La P La P La P La P La P La Poste La Post La P
Tissu ouvert et perméable d’habitat collectif Zone d’activité économique
Tissu homogène d’habitat individuel
Tissu hétérogène d’habitat individuel
Tissu dense de bâti ancien
Les typologies d’occupation foncière peuvent être observées comme des opportunités de diffusion et de connexion au corridor ou comme des remparts infranchissables. Alors que le découpage parcellaire permet d’appréhender les différentes capacités d’intervention, l’occupation permet de stabiliser une aire d’influence élargie, et donc un premier périmètre d’intervention.
Si le vivant ne connait pas de frontière, l’empreinte physique sur l’espace et la capacité à l’atteindre, le traverser, le voir, sont dépendantes des structures foncières qui ont conquis les espaces vierges d’autrefois, ainsi que les infrastructures et tout espace potentiel de diffusion.
considéré sous cet angle opérationnel, de stratégie foncière, la caractérisation de typologies levier s’inscrit dans une volonté de coller au plus près à la réalité du site tout en imaginant une duplication à situation comparable. il s’agit de qualifier un modèle de développement local à partir du vivant.
Quatre grandes familles typologiques, définissant des structures d’occupation homogènes, support d’intervention ou non d’une démarche à tendance structuraliste, caracterisent les rives bâties du Gua :
• les centralités anciennes, dont la perméabilité s’affirme plutot par l’espace public
• les tissus récents sous la forme d’opérations d’ensemble, dont la perméabilité relève des espaces collectifs autant qu’individuels (typologie de lotissement)
• les tissus récents sous la forme de divisions foncières et mitage résidentiel, dont la perméabilité ne relève que des espaces privatifs, donc a priori sanctuarisés par leur propriétaire.
• les tissus de zones d’activités, dont l’occupation très lache se heurte à un usage fonctionnel
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l’occupation bâtie pour diffuser
périmêtre de 500m
périmêtre de 1000m
LEGUA, BIENCOMMUN URBAIN LESEUILDESGRANDS
ESPACES LEGUA, TRAITD’UNION
VERSLEFLEUVE
LEGUA,
LISIÈREHABITÉE
NÉGATION DUGUA
A proximité immédiate du Gua, des tissus habités assurent une connexion avec le corridor pouvant s’appuyer sur des typologies porteuses, telles que les opérations d’ensemble, les ZAE, les centralités équipées, etc...
La latitude d’intervention sur les tissus constitués est complexifiée par le morcellement foncier d’une part, mais également par l’individualisation de la propriété, voire l’absence de tout espace collectif. Il en ressort des situations d’occupation et de rapprot au gua qui, séquençant le corridor, offre des typologies-leviers plus ou moins contraintes.
Cette capacité d’intervention, nécessairement sélective pour être représentative et réplicable se construit à partir de :
• la faculté de mobiliser les gens, selon leur représentativité ou leur individualisation
• la présence ou non de la collectivité publique, par le biais de l’exercice de compétences propres
• le niveau d’accessibilité et les processus de renforcement de celle-ci à travers la dimension de bien commun que peut revêtir l’ensemble du territoire.
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L’OCCUPATION BÂTIE POUR DIFFUSER
C
TYPOLOGIE D’OCCUPATION FONCIÈRES
Connaître les modalités d’occupation
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typologies leviers & mise en situation :
Amorcer un processus de transformation des lieux par le vivant, c’est s’appuyer sur la conscience d’un bien commun.
L’intérêt général à agir devient une somme d’intérêts individuels et collectifs et pose l’enjeu d’actions spatiales à la fois structurantes et diffuses.
La propriété du sol est une première mise en situation.
L’appropriation individuelle d’un terrain et d’un environnement immédiat, le plus souvent pour ses facteurs d’agréabilité, d’intimité, de plaisir, amène souvent à une privatisation du paysage.
Par un jeu de proximités humaines se construit parfois également l’appropriation collective, à partir d’une communauté d’intérêts (lotissement, résidence, association, etc…). Sa représentativité lui assure alors une existence plus forte pour porter un regard sur le territoire.
L’importance de la domanialité cède alors le pas à la charge de la gestion. Entre gestion privative et gestion collective, la frontière est parfois ténue et inversement proportionnelle à sa matérialisation in situ…
Mais qu’en est-il de la pérennité de cette gestion ? de son adéquation avec les valeurs intrinsèques du territoires ? Ces espaces collectifs étant souvent destinés à être rétrocédés à la puissance publique, le sens de l’intérêt général à les gérer devrait exister dès leur création. si la rétrocession est vécue comme un transfert de charges, c’est aussi un seuil symbolique dans l’évolution du statut des espaces, la capacité à les adapter, et, enfin, le rapport des individus à celui-ci.
La pénétration de la personne publique dans ces ensembles homogènes, mi privés, mi collectifs, est, d’une part, rarement prise en compte au stade de la création de ceux-ci, et, d’autre part, peu valorisée par la suite pour matérialiser ce qu’elle signifie et ce qu’elle peut générer in situ et alentours.
Concrétisée traditionnellement par la mise en œuvre d’une compétence particulière, la présence publique reste celle des services rendus : elle est donc un dû.
Elle peine ainsi finalement à être se situer dans l’animation et de la gestion du territoire : là où l’individu est amené à s’inscrire dans une contribution citoyenne à la vitalité des lieux, entre autres par l’entretien des paysages.
Ainsi, miser sur des typologies en déficit de présence publique pour y introduire la dimension de transformation du territoire par le vivant doit permettre d’enrichir cette prise de conscience, et donc d’implication.
Celles qui bénéficient d’une représentativité offriront un levier à la construction d’intérêts partagés en vue de constituer une armature paysagère.
Celles qui relèvent de typologies éclatées s’appuieront sur le domaine public pour contribuer à une structure paysagère, plus multifonctionnelle et irradiante.
De fait, sans vouloir produire une action corrective sur les statuts de propriété et d’occupation, il s’agit de déployer des actions qui donnent à voir, donnent à vivre et donnent (en)vie.
Ce sont ces leviers, ces étapes, ces rapports entre sphère individuelle et sphère publique, que nous proposons de saisir par le biais de différentes séquences d’intervention.
Celles-ci peuvent se succéder, s’entrechoquer, s’isoler et offrir ainsi plusieurs degrés de lecture à l’activation d’un projet de transformation par le vivant : celui de l’action, celui du processus, celui de la gestion ou encore de l’animation.
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Domanialité Domaine
public
Domaine Privé
Gestion
Rapprochement par la Rétrocession des voies privées ou de nouvelles formes de gestion partagée
coexistence d’une représentation collective et d’individus diffus exercice traditionnel mais peu intense des compétences communales et CUB
voiries publiques voiries privées corridor principal du Gua
Domanialité
Domaine public
Domaine Privé
Gestion
Rapprochement par la Rétrocession des voies privées ou de nouvelles formes de gestion partagée
la représentation collective comme atout d’intervention exercice traditionnel mais peu intense des compétences communales et CUB voiries publiques
voiries privées corridor principal du Gua
domanialités et modes de gestion en question domanialités et modes de gestion en question
LEGUA,
TRAITD’UNION VERSLEFLEUVE
ETAT DES LIEUX : -domanialité publique importante
-faible valeur de bien commun
OPPORTUNITES : -Renforcer les valeurs d’usage sur le Gua.
-Gestion différenciée et visible du domaine publique.
-Traitement identitaire des voiries.
ETAT DES LIEUX : -faible domanialité publique
-faible valeur de bien commun
-forte représentation collective
OPPORTUNITES : -Renforcer les valeurs d’usage sur le Gua.
-traitement identitaire des voiries et des interstices.
-Mise en scène du milieu naturel.
LEGUA,
LISIÈREHABITÉE
1
2
«Effet vitrine»
TYPOLOGIES LEVIERS & MISE EN SITUATION DOMANIALITÉS ET MODES DE GESTION EN QUESTION
À L’ÉCHELLE DE LA ZONE D’EXPÉRIMENTATION
Connaître les modalités d’occupation
Domanialité
Domaine public
Domaine Privé
Gestion
voiries publiques & équipements voiries privées
corridor principal du Gua
coexistence d’un bailleur social et d’individus diffus
présence de services publics et domanialités associées
collaborations territoriales à activer par la domanialité, la valeur de bien commun
ou la gestion partagée et ouverte d’espaces privatifs
Domanialité Gestion
le foncier comme enjeu dépassé par la conscience d’un
bien commun
Mairie Ecole
Poste bibliothèque
marché
voiries publiques & équipements voiries privées
corridor principal du Gua
présence quotidienne et soutenue renforcée par un projet d’intérêt public et des domanialités très importantes
visibilité et collaboration Ville/CUB très forte
mixité de statuts fonciers et utilité publique du secteur reconnue, facteurs d’activation de projets et d’adhésion du plus grand nombre
ZAC
Domaine public
Domaine Privé LEGUA,
BIENCOMMUN URBAIN LESEUILDES GRANDSESPACES
3
4
ETAT DES LIEUX : - forte domanialité publique
-faible valeur de bien commun
OPPORTUNITES : -Partenariat de gestion et d’ouverture d’espace privé.
-Valoristion de la limite entre le domaine public et le domaine privé par la lisière
-Mise en scène du milieu naturel pour une multifonctionalité.
ETAT DES LIEUX : -très forte domanialité publique.
-forte valeur de bien commun.
-mixité de statut foncier.
OPPORTUNITES : -Valoriser les accés vers le bien commun.
-gestion visible des espaces.
-superposer les fonctions pour valoriser par l’usage.
«Effet vitrine»
typologies leviers & mise en situation :
Domanialité
Domaine public
Domaine Privé
Gestion
Rapprochement par la Rétrocession des voies privées ou de nouvelles formes de gestion partagée
la représentation collective et l’enjue économique comme atout d’intervention exercice traditionnel mais peu intense des compétences CUB
voiries publiques & équipements voiries privées
corridor principal du Gua
LAZAE,
NÉGATION DUGUA
5
ETAT DES LIEUX : -domanialité publique minime
-valeur de bien commun imperceptible OPPORTUNITES : -gestion alternative et partagée des espaces ouverts
-traitement identitaire des voiries
-Mise en scène du milieu naturel pour briser la monofonctionalité
«Effet vitrine»
domanialités et modes de gestion en question domanialités et modes de gestion en question
Valorisation
renouvelable
Connaître les modalité d’occupation À L’ÉCHELLE DE LA ZONE D’EXPÉRIMENTATION
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3-interstices et infrastructures de diffusion
Les interstices non bâtIs et non exploités se positionnent en continuités des voiries, résidus fonciers de divisions parcellaire, espaces naturels protégés, coeur des ZAE, etc... Ils sont autant de lieux de «possibles», dont la valeur n’est réelle que s’ils sont positionnés en réseau et superposés aux logiques d’épaississement du corridor exposées ci-avant.
• SITUATION 1 : à l’Est, le Gua comme bien commun du tissu urbanisé. La diffusion est aujourd’hui limitée aux infrastructures et équipements publics. La force du Gua apparaît dès lors centrifuge, à partir d’une intervention forte au droit du centre ville (valeur collective d’un «parc du gua») se diffusant ponctuellement sur l’armature d’espaces verts puis en micro local à l’échelle individuelle pour construire la structure paysagère par le vivant.
• SITUATION 2 : la Gorp à la convergence des flux et des tissus marque un seuil de polarisation centripète, intensifiant la faculté de connecter magistralement la ville au vivant. A l’image d’une grande porte ouvrant sur le corridor du Gua, elle devient barycentre d’une armature urbaine en étoile dont chaque branche offre une opportunité différenciée de diffusion intensive, jusqu’à ses répliques plus micro visant à construire des aménités résonnantes à partir du corridor.
• SITUATION 3 : les cônes d’ouverture vers les grands espaces de nature à l’ouest interroge l’investissement de ses franges.
Habitées, elles tournent le dos au Gua et constituent une lisière étanche dont la facilité d’intervention est largement dépendante de l’occupation foncière. Exploitées (agriculture, tourisme) elle sont des points de dialogue entre premier plan et arrière plan, offrant des porosités d’accès, pour peu qu’elles soient rendues visibles depuis les axes d’usages communs.
Chaque situation appelle des formes d’interventions particulières, largement dépendantes des typologies leviers et de leur localisation / réplicabilité : depuis le corridor jusqu’à l’ensemble du territoire, puis depuis la Presqu’ile jusqu’à l’ensemble de la CUB.
Pour ce faire, des modèles d’intervention, construits dans la logique d’une boite à outils sont le support de questionnements et projections afin de réinterroger le «déjà là», s’en nourrir, et construire, par un jeu graduel d’adaptation / d’innnovation / d’expérimentation, un «à venir».
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organiser un flux de vivant
VOIRIES DE LOTISSEMENT & TISSUS FERMES
opportunité : peser sur la reprise des voiries pour y intégrer également les interstices, passages et espaces collectifs afin d’engager un maillage du territoire par le vivant.
site action : lotissement du château du Gua capacité d’intervention : +
> atout : un interlocuteur / un transfert de charges / l’amélioration de l’existant
> réplicabilité : toute voirie privée actuelle ou à venir, anticipation sur conception, négociations des interstices, test d’évolution du réglement de voirie
DÉLAISSÉS POUR DES CENTRALITÉS INTENSES
opportunité : aménagement d’ensemble d’un site au bénéfice des habitants et usagers du centre bourg afin d’engager une mobilisation collective par le vivant.
site action : ZAC centre ville jusqu’à la Gorp capacité d’intervention : + +
> atouts : du domaine public et des grands projets / des moyens / création d’espaces nouveaux / adhésion du plu grand nombre
> réplicabilité : sites d’équipements et grands tènements fonciers publics, friches, tests d’évolutions réglementaires
LIAISONS PARTAGEES VERS ET DEPUIS
opportunité : rapprocher le Gua éloigné des tissus centraux par des corridors structurants constitués d’espaces partagés dans le cadre d’opportunité réglementaires d’intervention et de projets publics (ZAC...)
site action : rue Joseph Cabanne capacité d’intervention : ++
> atouts : plusieurs interlocuteurs, du domaine public, une compétence mixte, des acquisitions foncières à réinterroger
> réplicabilité : voiries publiques primaires et secondaires, valorisation de la perméabilité du corridor du gua à partir des interstices et infrastructures
RÉOUVERTURE DES COEURS D’ILOTS
opportunité : maillage des interstices pour conditionner un nouveau modèle de développement urbain alliant gestion privée, partagée ou publique, approche réglementaire coercitive ou incitative, mobilisation des ressources en présence pour valoriser des initiatives libres, etc...
site action : nord gorp et zones 2AU capacité d’intervention : - / +
> atouts : plusieurs interlocuteurs, foncier diffus, mais valeur collective de l’élan et temporalités libres
> réplicabilité : ensemble des zones 2AU et 1AU libres + interrogation d’habitat le long du GUA pour retourner les ilots.