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CORPUS 1 - INDICE POTENTIEL DE NATURE

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Academic year: 2022

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Équipe | COLOCO / ADH

Comité éditorial | Gilles Clément, Agnès Berland-Berthon, Pablo Georgieff, Stéphane Hirschberger, Gaëlle Tilmant-Barthe

Groupement | Coloco, ADH, Biotope, A&C, Proteis, Antéa Coordination | Romain Quesada et Mahaut Clément

CORPUS

1 - INDICE POTENTIEL DE NATURE

LIVRABLE – TRAVAIL EN COURS JUIN 2014

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CORPUS

1 - INDICE POTENTIEL

DE NATURE

(6)
(7)

07 08 09

06 08 10 12 18

06 08 10 12 21

07 – 15 10 12 17 – 21 23 – 29 31 – 35 37 – 39 41 – 43

06 08 11 15 – 29 16 20 22 26 31 – 53 32 44 52 55 – 57 59 – 61 63 – 65 67 – 73 C ARNE T INTRODUCTION

• PROLOGUE I – INTRODUCTION

II – LE TRIPTYQUE ENGAGEMENT / CONSTRUCTION / COMPOSITION

CORPUS – C ARNE T INDICE POTENTIEL DE NATURE

• BAOBAB ET INDICE POTENTIEL DE NATURE

• INDICE NATURE MOTEUR DE PROJET

• OBJECTIF CUB

• TROIS VOLETS POUR UN INDICE

• JUSTIFICATION ET MODE D'EMPLOI

CORPUS – C ARNE T BAOBAB

• LA BOÎTE À OUTIL BIOTOPIQUE DE L'AGGLOMÉRATION BORDELAISE

• RESSOURCES

• LEVIERS D'ACTION

• PROJETS

• VERS DE NOUVELLES COMPÉTENCES

CORPUS – DÉMARCHE DE TERRAIN I – INTRODUCTION

• LE CALENDRIER DE LA MISSION

• LA MÉTHODOLOGIE D'ÉLABORATION DE L'IBM

3

II – LA CARTE DU BIEN COMMUN

III – LES FICHES MÉTHODOLOGIQUES

IV – ACCOMPAGNEMENT PÉRIODIQUE ET RÉVISION CBC V – CONSTELLATION D'ACTIONS

VI – LA CARTE DES MUTATIONS MÉTROPOLITAINES

COMMUNES – C ARNE T MUSSONVILLE / BÈGLES

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• CONTEXTE DU PÉRIMÈTRE D'ÉTUDE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

SOMMAIRE GÉNÉRAL

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3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T L’ESPAGNOL / GRADIGNAN

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES II – EXPLORATION USAGERS

III – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T ROLLAND - GARROS / MÉRIGNAC

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES II – EXPLORATION USAGERS

III – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T COURTILLAS -BROSSARD / PESSAC

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES II – EXPLORATION USAGERS

III – INDICE POTENTIEL DE NATURE

06 09 13 – 19 14 16 18 21 – 29 31 – 39

06 09 13 – 27 14 16 24 29 – 33 35 – 45

06

09

13 – 31

14

16

28

33 – 43

45 – 51

22

28

33 – 49

34

42

48

51 – 53

55 – 57

59 – 61

63 – 69

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COMMUNES – C ARNE T RAVEZIES -LA VACHE / BRUGES -LE BOUSC AT

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• CONTEXTE DU PÉRIMÈTRE D'ÉTUDE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T GRAND -C AILLOU / E YSINES

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• CONTEXTE DU PÉRIMÈTRE D'ÉTUDE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

C ARNE T SI BAOBAB M'ÉTAIT CONTÉ

• LES PROFILS

• STRATÉGIE D'ACTIVATION DU RÉSEAU NATURE

C ARNE T PROLONGEMENT

• FICHES ACTIONS

06 08 11 15 – 31 16 18 24 28 33 – 49 34 41 48 51 – 53 55 – 63 65 – 67 69 – 75

06 08 11 15 – 25 16 18 20 22 27 – 35 28 30 34 37 – 39 41 – 43 45 – 47 49 – 55

06 – 56

57

(10)

06 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L

Démarche BAOBAB, destination BAOBAB, comme cet arbre longévif, qui vit de peu, dans des régions fragilisées par les changements climatiques, qui vit au coeur d'un écosystème riche et complexe et dont l'étymologie « fruit aux nombreuses graines » symbolise la fertilité.

(11)

07 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE

Nous mettons en avant la « préséance du vivant » ; cette priorisation est vitale pour nos sociétés humaines.

Le vivant n'a que faire des situations construites, des logiques d'aménagement, des systèmes infrastructurels. Le vivant se déplace, occupe, investit. Même la notion d'espace n'a pas de valeur pour lui. Ce qui l'intéresse, c'est l'hospitalité du milieu qui l'accueille et qui l'aide à développer.

En cela, le vivant est une leçon pour nous qui pensons l'évolution du territoire : comment ne pas nous arrêter aux sché- mas habituels qui limitent notre regard (techniciste, fonctionnaliste, esthétisant) pour entrer dans une logique processuelle vivante ?

Bien sûr, l'écologie puis le développe- ment durable se sont inscrits dans notre quotidien, dans nos systèmes de pensées puis d'actions. Ils se sont intégrés dans nos cultures : le réchauffement climatique, la pollution de l'air, de l'eau, du sol, sont des phénomènes visibles et maintenant connus de tous. Mais leur impact sur le vivant reste abstrait alors qu'on sait qu'il est le premier marqueur et la première vic- time des désordres environnementaux.

Alors comment agir ? Comment remettre « le vivant devant », au coeur de nos actions, de notre quotidien ? Comment transformer une position éthique en système d'actions ? Comment faire évo- luer une attitude morale et ciblée en une démarche opérationnelle, cohérente et ouverte ?

Nous établissons le postulat qu'une réflexion sur le projet de nature métropo- litaine peut se construire à partir de cette prévalence du biotope, non pas comme une responsabilité supplémentaire qui viendrait s'ajouter aux attentions environ- nementales déjà établies mais comme le coeur fondamental d'un système d'actions intégratif et ouvert.

Nous fondons notre démarche sur la conception et l'expérimentation d'une boîte à outils complète – la Boite À Outils Biotopiques de l'Agglomération Bordelaise, BAOBAB.

Elle a pour ambition, au regard du vivant et de sa préséance :

• De développer et d'articuler des instru- ments d'évaluation originaux pour structu- rer une « manière de faire » convergente et intelligible ;

• De mettre en relation regard, analyse et moyens à des échelles multiples,

• D'inscrire les actions dans des tem- poralités plurielles qui associent la trans- formation immédiate de territoires à la prospective la plus large ;

• D'ouvrir la palette programmatique en intégrant la pédagogie citoyenne, la coopé- ration des acteurs et l'action publique pour expérimenter et bâtir une culture implicite différente.

Édifiée à partir de la lecture et de l'ana- lyse d'échantillons de territoires, nourrie à partir d'expériences étrangères, expé- rimentée sur une typologie d'espaces, de situations et d'échelles variées et significa- tives, cette démarche sert de socle à l'éla- boration d'un vocabulaire et d'une culture différente : pas seulement une culture d'aménagement mais une éthique appli- quée, un respect du vivant à l'ouvrage.

Démarche BAOBAB, destination BAOBAB, comme cet arbre longévif, qui vit de peu, dans des régions fragilisées par les changements climatiques, qui vit au coeur d'un écosys- tème riche et complexe et dont l'étymologie

« fruit aux nombreuses graines » symbolise la fertilité.

Cette démarche BAOBAB repose sur un marqueur spécifique, un INDICE NATURE métropolitain, qui est exposé ici ; il a été construit, au sein de l'équipe, par ADH, Biotope et Antéa.

La boîte à outils elle-même fait l'objet d'un livret indépendant.

BAOBAB & INDICE NATURE

PROCESSUS

(12)

08 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L

Pour évaluer les situations territoriales au regard du vivant, nous proposons un marqueur spécifique, un INDICE NATURE métropolitain.

L'enjeu de cet indice est de :

• Permettre une appréciation multisca- laire des situations quelles qu'elles soient à partir de leur qualité biologique ;

• Déplacer la question de nature hors des lectures techniques, fonctionnalistes et esthétiques pour qu'elle retrouve une place centrale incontestée ;

• Concevoir une logique d'actions « poly- morphe », déterminée et juste, dans laquelle la qualité du vivant, devenue prioritaire, donne le ton, conduit la règle, détermine les orientations en intégrant toutes les dimensions.

Il n'est pas exclusif ; il ne se limite pas à surveiller, expertiser la seule qualité biolo- gique, il est un outil complexe dans lequel des paramètres de nature diverses sont à intégrer.

En développant cet indice, la CUB rejoindrait les paris de Berlin, de Seattle, de Malmö, de Montpellier, Lyon ou Paris aussi, qui ont façonné leur politique de nature autour de « green factors ».

Ces dispositifs ont l'immense mérite de construire la grande échelle à partir de la petite, d'encadrer l'action publique autant que l'initiative privée, d'accompagner la transformation concrète comme la pros- pective. En cela, ils impliquent tout un chacun, autant l'aménageur de ZAC que le particulier, autant l'industriel établi qu'un service municipal.

DÉFINITION

Pour que « la nature » préserve et/ou retrouve donc sa place sur l’ensemble du territoire de la CUB, il faut imaginer des processus de projet au coeur desquels elle soit, pour toutes les situations / tous les programmes / toutes les échelles, pour les projets envisagés / pour toutes les situa- tions considérées comme stables où elle pourrait les provoquer, permettant une politique territoriale spécifique.

Pour ce faire il faut déjà connaître l’état du territoire de la CUB au regard de la place qu’y occupe « la nature » ; c'est l'objet de cet INDICE NATURE de la CUB.

Il pourrait s'appeler Indice Biotopique Métropolitain de la CUB (IBM3), ou bien Indice de Potentiel Nature (IPN), nous en restons pour le moment à INDICE NATURE.

CARACTÉRISTIQUES

L'INDICE NATURE est un constat, il doit être établi au niveau d’un responsable (pro- priétaire, gestionnaire…), à l’échelle d’une unité d’intervention possible ; nous propo- sons l’unité foncière.

Une unité foncière est un îlot de propriété d'un seul tenant, composé d'une parcelle ou d'un ensemble de parcelles appartenant à un même propriétaire ou à la même indivision, et conti- guës dans le cas de plusieurs parcelles

L'INDICE NATURE, constaté, doit être facilement calculable, sur la base de don- nées vérifiables et d’enjeux ou d’ambitions déterminés, de manière équitable.

Le potentiel d’amélioration d’une situation donnée (lié à la densité, aux usages, aux enjeux qui la dépassent…) n’est pas intégré dans ce constat, il est pris en compte dans l'objectif fixé

L'INDICE NATURE peut être calculé à différents moments, à un temps T0 de situation initiale (état des lieux d'un projet ou campagne générale sur le territoire), puis à des temps suivants T1, T2, T3 ... cor- respondant à l'aboutissement du projet concerné ou à un cycle régulier de mise à jour du territoire.

L'indice nature ne se limite pas à surveiller, expertiser la seule qualité biologique, il est un outil complexe dans lequel des paramètres divers sont à intégrer.

Il doit être moteur de projet

et pas seulement outil

de diagnostic.

(13)

09 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE OBJECTIF

Cet indice n’est intéressant que s’il va au-delà du diagnostic pour devenir un moteur de transformation positive du territoire.

L'INDICE NATURE, constat, est en quelque sorte un indice « initial ».

L'INDICE « cible » lui fixe un objectif à atteindre au regard des enjeux et des potentiels qu’elle porte pour le territoire.

Cet INDICE « cible » ne peut pas être éta- bli à la même échelle où il imposerait l’in- jonction et tous les moyens nécessaires ; il ne peut pas non plus être simplement fixé pour la globalité du territoire ce qui suppo- serait que toutes les situations rencontrées atteignent le même (ville dense comme tissu pavillonnaire lâche, zone d’activités comme campus universitaire, infrastruc- ture de transport comme espace agricole ou forestier) ; il ne peut être défini que pour un « quartier », échelle intermédiaire entre CUB et parcelle, définie indépendamment des limites administratives.

Nous proposons que ce « quartier » s’appuie sur le zonage PLU, avec une valeur cible par zone qui doit être atteinte en moyenne sur une même zone contiguë, l’ensemble du territoire devant atteindre en moyenne la cible arrêtée pour la CUB dans son ensemble.

MÉTHODE

L'INDICE NATURE est donc calculé à l'unité foncière ; l'indice du quartier est évalué en pondérant l'indice de chaque unité par sa surface ; l'écart entre la moyenne constatée du quartier et l'objec- tif défini pour l'équilibre territorial permet d'orienter la nécessité d'intervenir ou non, et dans quelle tendance : éviter, améliorer, compenser, laisser évoluer, conserver.

La « cible » étant fixée pour un « quartier », elle peut être atteinte soit en améliorant l'indice sur chaque unité foncière, soit en travaillant sur une typologie de situa- tions rencontrées et avec un ensemble de propriétaires / gestionnaires, soit en choi- sissant une (ou plusieurs) locomotive(s) exemplaire(s) ; là entre en jeu la politique locale laissant aux acteurs locaux un choix décisionnel.

Les pages suivantes situent les enjeux métro- politains puis précisent les modes de calcul et présentent les tableaux synthétiques d'évalua- tion de l'INDICE NATURE.

Les fascicules dédiés aux sites d'expérimenta- tion illustrent cette démarche localement.

L'accompagnement opérationnel nécessaire est décrit dans le cahier « BAOBAB ».

INDICE NATURE

MOTEUR DE PROJET

(14)

10 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L

Carte de zonage PLU cible

très bon bon correct faible mauvais critique

objectif global

100 60 20 -20 -60 -100

Le projet territorial n’est pas indispensable, en tous cas pas un préalable à l’attention portée à la place de la nature.

INDICE et BAOBAB peuvent

être construits et appliqués

indépendamment, de manière

à maintenir et améliorer par

principe la place de la nature

sur le territoire de la CUB.

(15)

11 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE ENJEUX TERRITORIAUX

Les 55 000 hectares de la CUB sont concernés, qu'ils soient aménagés ou non, densément ou non.

Mais pas tous de manière identique.

Il faut trouver un équilibre qui ne compte pas sur la campagne pour compenser la Métropole ou sur les Parcs Naturels pour compenser les zones d'activités, qui ne mette pas les communes en autonomie, qui ne s'appuie pas sur la répartition géo- graphique des arrondissements.

En proposant d'adosser l'INDICE NATURE au PLU, nous nous inscrivons volontaire- ment à l'échelle du territoire de la CUB.

STRATÉGIE PAR SECTEUR

L’approche que nous soumettons est fondée sur le potentiel, la crédibilité, et un équilibre global du territoire (sur la base du PLU en vigueur, les principes seront à adapter au PLU 3.1).

• PSMV / UC : la densité est favorisée en ayant un objectif plutôt bas, parce qu’elle est souhaitable et parce que la place du vivant (perméabilité des sols, diversité des plantations, accueil de la faune...), y est moins crédible,

• A / N1 : de fait les lieux les plus aptes à un bon Indice Nature, sous réserve que les bonnes pratiques de culture dominent et que les équipements d’intérêt collectifs y soient modèles,

• UP / N2 / N3 : ces secteurs portent des enjeux forts par la part de territoire qu’ils couvrent (40%) ; leur faible den- sité actuelle autorise une exigence forte, crédible localement et souhaitable à l’échelle du territoire,

• UE : ces secteurs couvrent aujourd’hui 8% du territoire ; consommatrices de place, indifférentes voire néfastes au monde du vivant, les activités touchent beaucoup de monde (emplois et cha- lands) ; elles doivent faire l’objet d’une politique exigeante,

• AU : les zones à urbaniser, parce qu’elles sont destinées à accueillir les prochains projets, doivent être exemplaires.

OBJECTIF CUB

ÉQUILIBRE MÉTROPOLITAIN

surface IBM3 cible

concernée proposé pondéré secteur sauvegardé

PSMVsecteur sauvegardé 148 0,3% -60 -0,16 PSMV

sous-total 148 0,3% -60 -0,16

zones urbaines multifonctionnelles

UC zone urbaine de centralité 1 476 2,7% -20 -0,54 UC

UM zone urbaine de tissu continu médian 2 030 3,7% +10 +0,37 UM

UD zone urbaine de tissu diversifié 2 997 5,4% +20 +1,09 UD

UP zone urbaine pavillonnaire 10 970 19,9% +40 +7,96UP

UH zone urbaine de hameaux 149 0,3% +50 +0,13 UH

sous-total 17 622 32,0% +28 +9,02

zones urbaines économiques

UE zone urbaine d’activités économiques diversifiées 4 339 7,9% -20 -1,57UE

UI zone urbaine d’industries lourdes

d’activités portuaires ferroviaires et logistiques 1 329 2,4% -90 -2,17 UI

sous-total 5 668 10,3% -36 -3,74

zones urbaines de grands équipements et services

UGESzone urbaine de grands équipements et services urbains 1 830 3,3% -60 -1,99 UGES

sous-total 1 830 3,3% -60 -1,99

zones à urbaniser

AU zone à urbaniser 3 155 5,7% +60 +3,43AU

sous-total 3 155 5,7% +60 +3,43

zones naturelles et agricoles

A zones agricoles 5 060 9,2% +60 +5,51 A

N1 zone naturelle protégée d’intérêt particulier 6 274 11,4% +90 +10,24 N1

N2 zone naturelle protégée partiellement constructible 10 856 19,7% +60 +11,82N2

N3 zone naturelle destinée à l’accueil des équipements d’intérêt collectif 4 507 8,2% +70 +5,72N3

sous-total 26 697 48,4% +69 +33,29

TOTAL GENERAL 55 120 100,0% +40

(16)

12 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L RÉFÉRENCES

AURA Montpellier (extrait) :

« Les retours d’expériences disponibles sur cer- tains quartiers précurseurs, principalement situés dans les pays du nord et de l’est de l’Eu- rope, montrent que les appréciations portées sur un périmètre bien défini sont mesurables et précises. Le recours au quantitatif est au ser- vice du qualitatif, en ce qu’il permet de sortir de l’inconnu ou de l’à peu près. C’est une mise en conscience des enjeux, des objectifs, des solu- tions et des résultats, tout au long d’une opéra- tion qui dure souvent une décennie, pour choi- sir, agir, s’évaluer et le cas échéant se corriger.

Le référentiel est un outil de programmation, d’aide à la décision et d’évaluation.

Au-delà des chiffres, cet outil de cotation se veut progressif et ne cherche pas à stigmati- ser mais à rendre possible une évolution des pratiques. On crée ainsi une dynamique pour entraîner vers le haut l’ensemble des acteurs du projet.

Pour rendre cette dynamique possible, encore faut-il aller à l’essentiel, en évitant de se perdre dans un nombre infini d’indicateurs impos- sibles à renseigner dans les conditions ordi- naires d’exercice de la maîtrise d’ouvrage. »

CARACTÉRISTIQUES

Pour être recevable, un indicateur doit respecter des critères de pertinence, fai- sabilité, fiabilité, lisibilité, cohérence, adop- tion concertée, disponibilité, actualisation possible.

Il doit à la fois :

• Donner une image représentative de l’état de l’environnement, des pressions qui s’exercent sur lui ou des réponses de la société aux atteintes qui lui sont portées ;

• Constituer une composante essentielle de l’évaluation et reposer sur une défini- tion qui fait l’objet d’un consensus scien- tifique et social ;

• Contribuer à un système de prévision et d’information, être facile à interpréter, et permettre de dégager des tendances et des enjeux, signaler les domaines où des modifications sont à faire ;

• Sensibiliser les décideurs, les acteurs de la société civile, la population ; les aider à la prise de décision : ils ont besoin d’in- formations claires et concises ;

• Refléter les modifications et les évolu- tions de l’environnement, ainsi que des activités humaines qui provoquent ou concourent à ces évolutions ;

• Être accompagné d’une documentation adéquate ainsi que des informations per- mettant d’en comprendre la portée et les limites ;

• Être actualisé à intervalles réguliers selon des procédures fiables et définies,

• Permettre d’établir des comparai- sons avec d’autres territoires pour aider ces derniers à connaître leur état d’avancement.

Nous nous sommes efforcés de retenir un ensemble d'indicateurs qui respectent tous ces critères et qui ensemble soient à la fois nécessaires et suffisants.

Un indice de la CUB, un indice

3

, 3 volets pour un indice qui met la nature au coeur de l'aménagement du terroire : 1. Pour la vie naturelle

(faune et flore)

2. Pour les caractéristiques physiques (sol et eau) 3. Pour la présence humaine

(pratiques humaines

& sociales)

(17)

13 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE LES 3 VOLETS DE L'INDICE NATURE DE LA CUB

Nous proposons de retenir 3 familles d’in- dicateurs, 3 volets qui ont chacun leurs caractéristiques propres et qui ensemble permettent une appréhension à la fois glo- bale et simple de la place de la nature dans chaque situation du territoire de la CUB : 1. La réalité du « milieu naturel » qui décrit

la biodiversité présente sur un site donné ; 2. Les caractéristiques physiques « eau et

sol » qui vérifient la capacité de ce site à accueillir la biodiversité ;

3. Les « pratiques humaines & sociales » qui évaluent une « citoyenneté nature », l'adéquation entre les caractéristiques précédentes et l'usage qui est fait du site.

Les volets 1 et 2 comprennent deux niveaux d'évaluation :

- l'INDICE « de base » est établi uniquement sur des données bibliographiques et de photo interprétation ; il permet rapidement de se situer,

- l'INDICE « affiné » en complément du premier si besoin, basé sur des relevés de terrain ; il apporte de la précision à la note de base tout en restant dans la même appréciation.

Le volet 3 vient pondérer l'évaluation pré- cédente ; valorisé sur une fourchette allant de -8 à +20, il pénalise les « mauvaises » pra- tiques en minorant le premier résultat et valorise les « bonnes » pratiques au regard de la nature.

ÉVALUATION

Pour pouvoir mesurer cet INDICE et en vérifier à terme l'évolution, il faut associer l'analyse qualitative à un système simple d'évaluation.

• Étalonnage :

Nous proposons d’étalonner l'INDICE sur 6 niveaux, un nombre pair pour qu’il n’y ait pas de niveau moyen qui d’expérience est le refuge des indécis, pas trop nom- breux pour une valorisation claire, pas

trop peu pour couvrir toutes les situations rencontrées.

• Qualification :

Ces niveaux ont besoin d’être qualifiés de manière à ce que chacun puisse se situer sur l’échelle des valeurs du vivant.

• Valeurs :

Pour qu’un calcul soit possible, il est néces- saire d’affecter des valeurs à ces différents niveaux ; nous les proposons négatives et positives, représentant des paliers régu- liers de part et d’autre de zéro (avec un palier de plus dans les valeurs positives).

• Minima et objectif :

La situation « critique » pourrait être refusée (même un aéroport, un noeud ferroviaire, une autoroute, peuvent être améliorés) ; l’objectif global du territoire, à étudier, pourrait être « correct ».

MODE DE CALCUL

Il repose sur les principes suivants :

• Les indicateurs « notés » doivent être suffisamment généraux pour recouvrir des réalités diverses ;

• Chaque indicateur doit permettre une réponse simple à laquelle une note est affectée et non une auto-notation,

• Les indicateurs peuvent être dans un premier temps « déclaratifs » ; certains pourraient être à terme vérifiés ou ren- seignés automatiquement ;

• La totalité des indicateurs renseignés permet d’avoir au moins et au mieux les extrêmes de l’échelle de notation ;

• Les volets 1 et 2 se calculent sur la base de ratios de surface ou de linéaire: les données générales renseignées au départ permettent de pondérer les cri- tères évalués de chaque volet.

Les pages qui suivent déclinent les tableaux de calcul des différents volets et exposent le calcul final.

3 VOLETS POUR 1 INDICE

DESCRIPTION

≥ +80 très bon

+80 +100

≥ +60 bon

+60

≥ +20 correct

+20

≥ -20 faible

-20

≥ -60 mauvais

-60

≤ -60 critique

-100 objectif

global

(18)

14 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA

Surface de zone humide

relevées sur le terrain surface de zone

humide surface hors zone humide

% zone humide sur le site 40% 60%

Qualité zones humides TRES BON BON DEGRADE TRES DEGRADE REMBLAYEE

+60 +20 - 20 - 50 - 200

sur 100% de zone hum. 100% 0%

BONUS 0 0 0 -20 0 0

PERMEABILITE A LA VIE DE L'OCCUPATION DU SOL NOTE MOY.

Occupation du sol NIV 1 (base typologie SIGORE : oc sol girondin 2004) Occupation du sol NIV 2 (base : terrain)

Forets et milieux semi-naturels, zones humides et

surfaces en eau

Terres agricoles

Esp. verts artificialisés non agricoles, chemins

& pistes cyclables

Esp. non bâtis artificialisés (hors

esp. verts artificialisés non

agricoles)

Réseaux de transport (hors chemins et pistes

cyclables)

Espaces bâtis

% 30% 30% 0% 40%

Protection éco ou TVB: surface dans réservoir de biodiversité

Inventaire ou TVB:

surface dans corridor de biodiversité

TVB: Surf dans zone tampon de réservoir ou

corridor

+20 +10 +5

sur 100% surf. terrain 30% 70%

BONUS 0 3 3,5

Gestion

écologique Gestion différ.,

zero phyto Gestion sans

phytosanitaires Pas de gestion /

entretien "vrd" Gestion horticole

et intensive Usage massif phytosanitaires

+20 +10 +5 +0 - 50 - 200

sur 100% surf. non bâtie 30% 30% 40%

BONUS 0 0 1,5 0 0 -80

RICHESSE FLORISTIQUE & FAUNISTIQUE données (ABC) > IPN base ou INVENTAIRES ECOLOGIQUES > IPN affiné NOTE MOY.

Nombre de mailles de l'ABC interceptées 1maille(s)

Données ABC disponibles ? O ou N oui

Données inventaire disponibles ? O ou N non

POTENTIEL DE RICHESSE FLORISTIQUE

flore autochtone / maille > 300 espèces 200 à 300 100 à 200

(0 ou 1) 1

potentiel flore protégée 5 à 7 espèces 3 à 4 espèces 1 à 2 espèces

(0 ou 1) 1

flore exotique invasive aucune espèce 1 à 10 espèces 11 à 20 espèces 21 à 29 espèces 32-35 espèces

(0 ou 1) 1

POTENTIEL DE RICHESSE FAUNISTIQUE

oiseaux nicheurs > 41 espèces 31 à 40 espèces 1 à 30 espèces (0 ou 1)

oiseaux hivernants > 41 espèces 31 à 40 espèces 1 à 30 espèces

(0 ou 1) 1

amphibiens > 5 espèces 3 à 4 espèces 1 à 2 espèces (0 ou 1)

reptiles > 5 espèces 3 à 4 espèces 1 à 2 espèces

(0 ou 1) 1

Chauves souris > 7 espèces 3 à 6 espèces 1 à 2 espèces

(0 ou 1) 1

autres mammifères (hors

micormamm. et marins) > 10 espèces 6 à 9 espèces 1 à 5 espèces

(0 ou 1) 1

papillons > 21 espèces 11 à 20 espèces 1 à 10 espèces (0 ou 1)

odonates > 19 espèces 7 à 18 espèces 1 à 6 espèces

(0 ou 1) 1

SYNTHESE INDICE NATURE / VOLET 1 "MILIEUX NATURELS"

THEMES Note base coefficient Note thème

ZONES HUMIDES +28 1,0 +28

PERMEABILITE A LA VIE DE L'OCCUPATION DU SOL ‐ 34 1,5 ‐ 50

RICHESSE FLORISTIQUE & FAUNISTIQUE +15 1,0 +15 ‐ 2

Note finale PATRIM. NAT.

INVENTORIE OU PROTEGE (analyse TVB à dire d'expert ou modél.

écologie du paysage) +7

Types de gestion des espaces non bâtis points

bonus ‐ 79

+36 +28

‐ 20

‐‐

+60 +20 +20

‐ 40

‐ 34

‐‐

+20 +15 +20 +60

‐ 100

‐‐

+20

(19)

15 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE

INDICE NATURE / VOLET 2 "EAU & SOL POLLUES"

CARACTERISTIQUES DU SITE Superficie du site de projet (ha) 1,35ha

COMMUNE Surface bâtie hors voiries (ha) 0,25ha

RUE Surface de voiries (ha) 0,35ha

Superficie des espaces non bâtis ha) 0,75ha

CADASTRE (si connu) Linéaire total de cours d'eau 100mètres

Linéaire total de fossés 50mètres

RESEAU HYDROGRAPHIQUE NOTE MOY.

Qualité de l'eau Très bonne Bonne Moyenne Médiocre Mauvaise Très mauvaise

Linéaire cours d'eau (m) 40 30 30 0

Qualité des berges Végétalisées Gestion différ. / suivi écologique

Végétalisées Laissées à l'état

naturel

Enherbées Gestion sans phytosanitaires

Enherbées Gestion non différ.

("VRD")

Cours d'eau canalisé (berges

artificielles)

Cours d'eau busé (enterré)

Linéaire cours d'eau (m) 50 20 30 0

Ratio linéaire fossés et cours d'eau non canalisés ni

busés (km/ha) > ou = 0,2 0,05 0,03

0,09 0 1 0

GESTION DES EAUX PLUVIALES NOTE MOY.

Coefficient de ruissellement Espaces verts C ≤ 0,2

Surfaces semi- perméables / toit.

végét 0,2<C<0,9

Surfaces bâties ou enrobées C ≥ 0,9

surface (ha) 0,75 0,1 0,5

Gestion des débits de ruissellement sur le bassin versant du projet

Surface non anthropisée

Surf. anthrop.

Gestion EP à la parcelle

Surf. anthrop.

Régul 3l/s.ha avant rejet

Surf. anthrop.

Pas de régul de débit

surface (ha) 0 0,75 0,6

Gestion séparative des eaux

Gestion séparée EU / EP propres / EP de voirie

Gestion séparée

EU / EP Gestion unitaire

surface (ha) 1,35 0

Qualité des dispositifs de régulation des eaux pluviales (bonus)

Bassins et fossés - gestion différenciée et suivi écologique

Bassins et fossés - gestion différenciée

Bassins et noues enherbés ou

infiltration

(ne rien inscrire si NC) +30 +20 +10

sur 100% 50%

BONUS 0 10 0

Dispositif de traitement des eaux de ruissellement potentiellement polluées

voirie:

bioremédiation

voirie & parking:

débourb./sépar.

HC avant rejet

Pas de traitement avant rejet

surf. voirie et parking (ha) 0,35

ETAT DE POLLUTION DU SOL NOTE MOY.

Site inventorié comme pollué ou à risque dans la

bibliographie NON OUI

Surface concernée (ha) 0,8 0,55

Si zone à risque, site ayant fait l'objet d'un diagnostic de pollution des sols et de la nappe

Site non pollué Site dépollué par le Maître d'ouvrage

Pas d'investigation alors que le risque

est connu

Surface concernée (ha) 0,8 0,2 0,35

SYNTHESE INDICE NATURE / VOLET 2 "EAU & SOL POLLUES"

THEMES Note base coefficient Note thème

RESEAU HYDROGRAPHIQUE +25 1,0 +25

GESTION DES EAUX PLUVIALES +6 1,5 +10

ETAT DE POLLUTION DU SOL +61 1,0 +61

‐ 35 +24

+25

‐ 8

+60

+32

Note finale

+19 +61 +104

+20

+6

‐ 56

+70

+10

(20)

16 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA

quotidien hebdomadaire exceptionnellement jamais 1

EQUIPEMENT -8 +1 +11 +20 NOTE MOY.

maçonnée grillage haie monoespèce haie mixte

1

aucun unique plusieurs identiques plusieurs différents

1

comme dedans partiel minimal aucun

1

BÂTIMENT -8 +1 +11 +20 NOTE MOY.

sans < 5m²/lgt 5 à 15m²/lgt > 15m²/lgt

1 inertes 1 face plantée > 1 face plantée plantées + récolte EP

1

>300KWh/m²/an 100<c<300KWh/m²/an 50<c<100KWh/m²/an c<50KWh/m²/an 1

CITOYENNETE -8 +1 +11 +20 NOTE MOY.

non rarement voisins immédiats quartier

1

non rarement parfois engagé

1

aucun 1 sur 10 1 sur 3 tous

1

arrosage à l'eau de ville +1

nature des clôtures

ou des garde-corps +20

+8

abris petite faune / insectes -8

éclairage extérieur

jardins et balcons +11

balcon ou terrasse +20

toits & façades +11

plantation et récolte EP +1

performance énergétique +11

pratique collective -8

+1

engagement associatif +1

évènements locaux +11

(21)

17 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE

INDICE NATURE / SYNTHESE - VALEUR RETENUE

CARACTERISTIQUES DU SITE Superficie du site de projet (ha) 1,35ha

COMMUNE Surface bâtie hors voiries (ha) 0,25ha

RUE Surface de voiries (ha) 0,35ha

Superficie des espaces non bâtis ha) 0,75ha

CADASTRE (si connu) Linéaire total de cours d'eau 100mètres

Linéaire total de fossés 50mètres

INDICATEURS détail /

thème note / volet coefficient note

pondérée calcul INDICE NATURE / VOLET 1 "MILIEUX NATURELS"

ZONES HUMIDES +28 1,0 +28

PERMEABILITE A LA VIE DE L'OCCUPATION DU SOL ‐ 34 1,5 ‐ 50

RICHESSE FLORISTIQUE & FAUNISTIQUE +15 1,0 +15

INDICE NATURE / VOLET 2 "EAU & SOL POLLUES"

RESEAU HYDROGRAPHIQUE +25 1,0 +25

GESTION DES EAUX PLUVIALES +6 1,5 +10

ETAT DE POLLUTION DU SOL +61 1,0 +61

INDICE NATURE / VOLET 3 "PRATIQUES HUMAINES & SOCIALES" - pondérateur

GESTION EXTERIEURE (JARDIN) +4,4 1,0 +4

EQUIPEMENT +7,6 1,0 +8

BÂTIMENT +10,7 1,0 +11

CITOYENNETE +1,3 2,0 +3

très bon≥80 ≥ 60

bon ≥ 20

correct ≥ -20

faible ≥ -60

mauvais < - 60 critique

INDICE NATURE

+32

+20

‐ 4

+6 +14

‐ 2 2,0

+32 1,0

La situation présentée dans ces tableaux est une hypothèse, l'objectif étant de don- ner à lire les tableaux de calcul eux-même, d'en comprendre la logique, et de perce- voir la place relative de chaque volet et de chaque indicateur. Pour les volets 1 et 2, le tableau présenté ne précise pas s'il s'agit de calcul « de base » ou « affiné »

Un calcul réel a été fait sur un des sites d'expérimentation.

Chaque volet est construit de la même manière :

• Les données à renseigner apparaissent en rouge (les caractéristiques générales ainsi que certaines données pourraient être renseignées automatiquement à la saisie de l'adresse ou du no cadastral) ;

• Tous les calculs sont automatiques ;

• Le code couleur de l'évaluation permet de situer visuellement le niveau de satis- faction de chaque item ;

• La synthèse en bas de volet donne l'éva- luation obtenue pour le volet concerné.

La synthèse générale (tableau ci-des- sus) calcule la moyenne pondérée des différents volets et détermine la valeur retenue de l'INDICE.

Chaque note de détail y est pondérée, à l'in- térieur de chaque onglet mais également pour les onglets entre eux, de manière à donner une importance relative à chaque élément. Pour le volet 3 par exemple la

« citoyenneté » est renforcée de manière à conduire les acteurs du territoire à s'enga- ger dans ces questions.

Ce volet 3 est « pondérateur », c'est à dire qu'il n'est pas noté de la même manière que les deux premiers fondés sur des surfaces ou des linéaires, il donne des points en + ou en - à l'indice calculé.

Il peut, comme c'est le cas dans l'exemple, permettre de franchir un seuil de valeur.

Il apparaît ainsi que c'est l'équilibre entre les différents paramètres qui prime, de même qu'à terme c'est l'équilibre entre les différentes unités qui composent un quartier qui est recherché.

Ce calcul est le calcul initial de l'indice, l'INDICE T0.

Qu'il soit simplement établi que l'indice initial doit être a minima maintenu ou amélioré d'une certaine valeur, ou bien qu'un objectif ait été fixé par quartier ou par type d'opération, l'INDICE sera recalculé à un temps T1 puis T2 etc ... soit au terme de projets de tranformation, soit lors de cam- pagnes systématiques.

Le tableau de calcul a besoin d'être testé pour être affiné, sur le fond comme sur la forme. Il pourrait être en première expé- rimentation associé au dépôts de Permis de Construire, soit sur le territoire de cer- taines communes intéressées, soit pour des opérations spécifiques (50 000), soit dans des contextes ciblés (les zac), soit à partir d’une certaine taille (surface bâtie ou aménagée, nombre de logements ou d’emplois …).

(22)

18 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA VOLET 1

« MILIEUX NATURELS » [BIOTOPE]

L’objectif

Il s’agit obtenir une image du potentiel d’accueil d’un site donné pour la faune, la flore et les milieux naturels, en utilisant au maximum les données existantes sur la biodiversité de la CUB.

Il ne s’agit pas de mener un diagnostic fin et cette approche ne peut se substituer à un diagnostic de type étude d’impact.

Rappel des principaux facteurs influençant le potentiel d’accueil et donc la richesse spécifique sur un site donné :

• La diversité des habitats naturels

• La surface considérée

• Les pressions potentielles (nuisances et/ou pollutions, gestion intensive…)

N.B. : le nombre d’observateurs (pression d’observation) influe fortement sur l’état de connaissance d’un site donné, ce qui peut biaiser la vision du potentiel de nature d’un site. L’idéal serait de disposer d’une vision homogène du potentiel du territoire.

Le choix de la maille :

Pour une application facile et une synergie avec l’atlas de la biodiversité de la CUB, il parait opportun de calquer les mailles de recherche des informations sur celles de l’atlas de la CUB (ABC) soit 2 km x 2 km.

I – IPN « DE BASE » :

Fondé exclusivement sur les données bibliographiques existantes et / ou la photo-interprétation des milieux

1 – Zones humides

Surface de zones humides

Les informations concernant les zones humides de la CUB peuvent être extraites de l’inventaire des zones humides de la CUB sur les secteurs de projets (Étude Géréa / Solenvie). Cette étude est dispo-

nible auprès de la Direction de la Nature de la CUB (contact : Mme Aurore De Melo).

Il s’agit des informations les plus pré- cises dont la CUB dispose actuellement sur les zones humides de son territoire.

Néanmoins cet inventaire n’est pas com- plet ni homogène sur le l’ensemble du territoire de la CUB puisqu’il concerne uni- quement certains secteurs sur lesquels il existe des projets d’aménagement.

Le recensement des zones humides en dehors des périmètres concernés par cette étude doit donc être effectué via d’autres sources d’information qui sont :

• Système d’information sur l’Eau (SIE) de l’Agence de l’Eau Adour Garonne – SIGORE

• Multi-partenariat (Service WMS Réseau Partenarial des Données sur les Zones Humides)

Cartographie des zones humides élémen- taire :

http://cartographie.nature33.fr/

visualiseur/?idlyr=11752

Cartographie des milieux à composante humide :

http://cartographie.nature33.fr/

visualiseur/?idlyr=11756 - http://cartogra- phie.nature33.fr/visualiseur/?idlyr=11758

Qualité et fonctionnalité des zones humides

Les informations sur la qualité et la fonctionnalité des zones humides sont éga- lement à rechercher via les sources citées ci-avant.

Limites : il est à noter que bien que cette composante soit d’une importance fonda- mentale, l’information est très peu souvent disponible.

2 – Perméabilité à la vie de l’occupation du sol

Occupation du sol Niveau 1 : base typologie SIGORE – occupation du sol Girondin en 2004

Chaque milieu est plus ou moins favo- rable à l’accueil d’un cortège spécifique d’espèces qui y trouvent les conditions nécessaires à l’accomplissement de leurs cycles biologiques en fonction de leurs exi- gences, c’est-à-dire « le gîte et le couvert ».

La typologie et la qualité des milieux est donc intimement liée aux cortèges faunis- tiques et floristiques qui s’y développent.

(23)

19 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE

C’est pourquoi l’analyse de la typologie d’occupation du sol est la base fondamen- tale pour appréhender les potentialités d’accueil d’un site donné pour la biodiver- sité, éclairé par une connaissance de l’éco- logie des espèces.

La couche d’occupation du sol la plus fine et homogène disponible actuellement sur la CUB est celle produite par le Conseil Général de la Gironde. Cette couche d’oc- cupation du sol est plus fine (1/10 000e) que celle donnée par Corine Land Cover (dite « CLC ») qui reste trop peu précise à l’échelle d’un territoire de la taille de la CUB.

L’occupation du sol sur l’ensemble du département de la Gironde a été réali- sée à partir de la BD-ORTHO (campagne 2004), fournie par l'IGN. En l'absence d'une bande spectrale dans le proche infrarouge permettant notamment de discriminer la végétation par télédétection, le départe- ment a été cartographié essentiellement par photo-interprétation.

http://www.data.gouv.fr/fr/dataset/occupa- tion-du-sol-girondin-rdl

Limites : cette couche d’occupation du sol est maintenant ancienne de 10 ans et devrait être mise à jour pour une meilleure fiabilité.

3 – Patrimoine naturel inventorié ou protégé

Les données administratives concernant les milieux naturels, le patrimoine écolo- gique, la faune et la flore sont principale- ment de deux types :

Zonages réglementaires de protection de la nature et des sites

Ces zonages réglementaires corres- pondent à des sites au titre de la législation ou de la réglementation en vigueur dans lesquels les interventions dans le milieu naturel peuvent être contraintes. Ce sont les sites du réseau européen Natura 2000, les arrêtés préfectoraux de protection de biotope, les réserves naturelles nationales et régionales, sites inscrits et classés…

Ils sont généralement désignés pour la protection de la nature patrimoniale.

Zonages d’inventaires de la nature et des sites

Les zonages d’inventaires du patri- moine naturel sont des outils de connais- sance qui permettent d’attirer l’attention sur les enjeux locaux de conservation du patrimoine naturel.

Ce sont notamment les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) et

les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF de type II, grands ensembles écologiquement cohérents et ZNIEFF de type I, secteurs de plus faible surface au patrimoine naturel remarquable).

N.B. : Les zonages d’inventaire du patri- moine naturel ne revêtent pas de valeur juridique directe et ne constituent pas un instrument de protection réglementaire des espaces naturels.

D’autres types de zonages existent, correspondant par exemple à des sec- teurs gérés en faveur de la biodiversité (Espaces Naturels Sensibles, sites des Conservatoires des Espaces Naturels, sites du Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres…).

Trames Verte et Bleue de l’aire métropolitaine Bordelaise (SCoT)

Bien au-delà des aspects réglemen- taires liés à la prise en compte des trames vertes et bleues, la place d’un site au sein du réseau écologique revêt une grande importance pour qualifier son potentiel d’accueil pour la biodiversité.

À l’échelle de la CUB, une trame verte et bleue a été élaborée dans le cadre du SCoT de l’aire métropolitaine bordelaise par le SYSDAU et l’A’Urba.

La cartographie de cette trame verte et bleue est disponible en ligne sur le net et peut donc être prise en compte pour le ren- seignement de l’IPN.

http://www.sysdau.fr/sites/default/files/

upload/espace-documentaire/dossier-scot/

D2O/Cartes-Metropoles.pdf

Limites : par manque de connaissances et de données sur la biodiversité ordinaire, cette trame verte et bleue a été conçue avec une approche multi-fonctionnelle : « Outre les objectifs écologiques de mise en réseau des espaces de nature demandés par la loi, cette trame permet de mutualiser les fonctions assurées par ces espaces et d’intégrer la présence de l’homme ». De ce fait l’approche purement écologique de la trame verte et bleue est restée limitée à la prise en compte des données existantes sur le patrimoine naturel et une photo-interprétation des coupures d’urbanisation pour la mise en évidence des corridors biologiques entre les grands espaces de nature réperto- riés comme réservoirs de biodiversité.

L’approche ne prend donc pas en compte la nature ordinaire et les corridors écologiques à une échelle fine.

(24)

20 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA

prospectées. Sur les 189 mailles proposées, 131 ont été prospectées en 2013.

Remplissage d’une base de données type tableur (en l’absence de Base de données exploitable à l’échelle de la CUB comme celle de Faune d’Aquitaine)

Un référentiel des différents taxons est créé : 902 espèces sont actuellement connues sur la CUB (à compléter, en cours dans le cadre de l’atlas de la CUB).

Plusieurs classes ont été définies à la maille pour l’évaluation des connaissances sur la flore à l’échelle de la CUB :

Classes définies pour l’évaluation de la richesse floristique (flore autochtone uni- quement) à la maille :

• 6 espèces : nulle (attention, certainement dû à un défaut de connaissance)

• 6 > 100 espèces : faible

• 100 à 200 espèces : moyenne

• 200 à 300 espèces : bonne

• + de 300 espèces : très bonne

Classes définies pour l’évaluation quali- tative de la flore en considérant la flore protégée à la maille (protection nationale, régionale ou départementale) :

• aucune espèce : nulle (attention, peut-être dû à un défaut de connaissance

• 1-2 espèces : faible

• 3-4 espèces : moyenne

• 5-7 espèces : bonne

Classes définies pour évaluer la repré- sentativité de la flore exotique invasive en considérant le nombre d’espèces exogènes invasives à la maille :

• aucune espèce : nulle (attention, certaine- ment dû à un défaut de connaissance)

• 1-10 espèces : faible

• 11-20 espèces : moyenne

• 21-29 espèces : forte

• 32-35 espèces : très forte

(25)

21 INDICE PO TENTIEL DE NA TURE

Potentiel de richesse faunistique

Limite méthodologiques à l’approche par groupe d’espèces

En l’état des connaissances disponibles les bornes pour l’évaluation de la diversité des cortèges par mailles sur la CUB ont été calées sur les bornes d’évaluation des connaissances issues du travail en cours sur l’atlas de la CUB (LPO Aquitaine), qui représente le seul état de connaissance valide et actuel à cette échelle.

Des seuils de richesse spécifique attendue par cortèges seront par la suite fixés par les prestataires en charge de la réalisation de l’atlas ; pour l’heure, en l’absence de cette information, la seule possibilité est d’extra- poler les seuils d’évaluation de l’état de connaissance, fixés « à dire d’expert » sur un nombre d’espèces potentielles pour une surface donnée, pour fixer des seuils d’évaluation de la richesse spécifique par maille. La détermination de ces seuils ne pourra être effectuée qu’une fois que le territoire aura été uniformément exper- tisé pour tous les groupes donnés, sur la base des connaissances disponibles et actualisées (compte tenu de la dynamique des milieux naturels, en particulier sous influence de la croissance de la métropole, le travail d’actualisation des connaissances et donc des seuils est de toute façon à réac- tualiser continuellement).

Une autre grande limite de cette pre- mière approche dans le cadre de l’IPN réside dans le fait qu’elle ne distingue pas les potentialités par grand type de milieu, elle reste une approche des potentiali- tés globales à l’échelle d’une maille de 2 km par 2 km, à l’intérieur de laquelle dans le détail, les potentialités peuvent se

révéler très diverses en fonction de la natu- ralité des milieux (milieux plus ou moins artificialisés) mais aussi de la diversité de l’occupation du sol (milieux plus ou moins diversifiés).

Par exemple, pour une maille qui présente une occupation du sol uniforme (ex : le bocage du sud-ouest de la CUB), l’IPN ne révélera peut être pas un potentiel aussi bon qu’une maille qui présente une occu- pation du sol plus diversifiée puisque chaque typologie d’occupation du sol créé un milieu favorable à l’accueil d’un cortège – plus il y a de milieux plus il y a de cortèges potentiels et donc une plus grande richesse spécifique en multipliant les cortèges différents. Néanmoins une maille relativement uniforme en termes de milieux peut se révéler de très grande qualité pour la biodiversité si les milieux y sont peu artificialisés car elle sera sus- ceptible d’accueillir des espèces plus exi- geantes sur le plan écologique et donc plus rares et menacées (exemple du bocage du sud-ouest de la CUB notamment).

Enfin, même si l'indicateur « nombre d'espèces » est parlant pour les non-natu- ralistes, cet indicateur n'est que partiel. En effet, ce n'est pas parce qu'un site abrite beaucoup d'espèces qu'il est forcément plus intéressant qu'un site avec peu d'es- pèces. La patrimonialité, le degré de rareté ou de menace des espèces concernées est également un critère important. De ce fait, un site présentant « seulement » 3 espèces patrimoniales peut avoir un intérêt écolo- gique plus important qu'un autre qui pré- sente 4 à 5 espèces qui seront communes, voire même exotiques invasives.

(26)

22 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA

Occupation du sol Niveau 2 : approche sur le terrain

Plus la couche d’occupation du sol dont on peut disposer est fine, plus l’analyse des potentialités d’accueil pour la biodiversité le sera. La couche d’occupation du sol pro- duite par le CG33 pourra être affinée par une reconnaissance de terrain, qui permet de préciser les typologies et la délimita- tion des grands types de milieux, sans pour autant aller jusqu’à une analyse des habi- tats naturels au sens phyto-sociologique.

Occupation du sol Niveau 3 : modélisation des fonctionnalités écologiques par sous trame (Étude Trame verte et bleue)

Le projet de la CUB est bien de donner priorité à la nature dans le projet de ville, constitué en écosystème métropolitain.

Au-delà de l’approche par l’analyse de la typologie d’occupation du sol, l’analyse des potentialités d’accueil pour la faune gagnera très fortement si elle est complé- tée par une approche de la fonctionnalité des milieux. En effet, la place d’un site au sein du réseau écologique (autrement dit de la « trame verte et bleue » influence très fortement ses capacités d’accueil : à typologie et qualité de milieu égale, un site enclavé par l’urbanisation, aura moins de chances d’accueillir une grande richesse faunistique et floristique qu’un site qui est connecté à d’autres espaces de nature.

Aussi, la prise en compte des milieux natu- rels, de la faune et de la flore ne doit pas se limiter aux espèces et espaces natu- rels protégés, c’est le fonctionnement de l’écosystème (les liaisons fonctionnelles) qu’il apparaît nécessaire de considérer pour une « biodiversité durable », avec la nécessité de conserver un réseau écolo- gique fonctionnel, composé d’un maillage de milieux nécessaires au fonctionnement des habitats et de leur diversité ainsi qu’aux cycles de vie des diverses espèces de faune et de flore sauvages : sites de reproduc- tion, sites d’alimentation, sites d’hivernage, sites de repos …

Tel est l’objet d’une étude TVB.

La méthode utilisée dans le cadre d’un schéma TVB permet une analyse objective du réseau écologique du territoire, homo-

tants sur le territoire qui engendrent une perte de biodiversité ;

• mettre en évidence les zones de conflit entre le réseau écologique et ces éléments fragmentants.

La couche d’occupation du sol produite via un modèle informatique contient une cartographie précise de la perméabilité à la biodiversité des sols qui pour un site don- née, intègre à la fois la qualité écologique liée au milieu et à sa place dans le fonction- nement du réseau écologique local.

6 – GESTION

Type de Gestion des espaces non bâtis

Le type de gestion des espaces non bâtis influence largement le potentiel d’accueil de la biodiversité : plus un espace est géré de manière intensive (tontes très fréquentes, utilisations de produits phyto- sanitaires…) moins il sera respectueux des cycles biologiques et moins il offrira un milieu hospitalier pour le développement de la biodiversité. La pression engendrée sur les milieux par le type de gestion mis en oeuvre est aujourd’hui bien connue.

C’est pourquoi beaucoup de communes dont celles de la CUB, s’engagent vers des pratiques de gestion plus douce de leurs espaces verts, vers une gestion dite « diffé- renciée » voire « écologique », plus respec- tueuse de la nature.

VOLET 2

« EAU, SITES ET SOLS POLLUÉS » [ANTÉA)

I – OBJECTIFS

L’objectif de l’Indice de Potentiel de Nature est de réaliser un état des lieux du potentiel d’accueil de la biodiversité à l’échelle d’une zone d’étude et plus géné-

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