• Aucun résultat trouvé

3 - DÉMARCHE TERRAIN

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "3 - DÉMARCHE TERRAIN"

Copied!
52
0
0

Texte intégral

(1)

Équipe | COLOCO / ADH

Comité éditorial | Gilles Clément, Agnès Berland-Berthon, Pablo Georgieff, Stéphane Hirschberger, Gaëlle Tilmant-Barthe

Groupement | Coloco, ADH, Biotope, A&C, Proteis, Antéa Coordination | Romain Quesada et Mahaut Clément

LIVRABLE – TRAVAIL EN COURS JUIN 2014

CORPUS

3 - DÉMARCHE TERRAIN

(2)
(3)
(4)
(5)

CORPUS

3 - DÉMARCHE TERRAIN

(6)
(7)

07 08 09

06 08 10 12 18

06 08 10 12 21

07 – 15 10 12 17 – 21 23 – 29 31 – 35 37 – 39 41 – 43

06 08 11 15 – 29 16 20 22 26 31 – 53 32 44 52 55 – 57 59 – 61 63 – 65 67 – 73 C ARNE T INTRODUCTION

• PROLOGUE I – INTRODUCTION

II – LE TRIPTYQUE ENGAGEMENT / CONSTRUCTION / COMPOSITION

CORPUS – C ARNE T INDICE POTENTIEL DE NATURE

• BAOBAB ET INDICE POTENTIEL DE NATURE

• INDICE NATURE MOTEUR DE PROJET

• OBJECTIF CUB

• TROIS VOLETS POUR UN INDICE

• JUSTIFICATION ET MODE D'EMPLOI

CORPUS – C ARNE T BAOBAB

• LA BOÎTE À OUTIL BIOTOPIQUE DE L'AGGLOMÉRATION BORDELAISE

• RESSOURCES

• LEVIERS D'ACTION

• PROJETS

• VERS DE NOUVELLES COMPÉTENCES

CORPUS – DÉMARCHE DE TERRAIN I – INTRODUCTION

• LE CALENDRIER DE LA MISSION

• LA MÉTHODOLOGIE D'ÉLABORATION DE L'IBM

3

II – LA CARTE DU BIEN COMMUN

III – LES FICHES MÉTHODOLOGIQUES

IV – ACCOMPAGNEMENT PÉRIODIQUE ET RÉVISION CBC V – CONSTELLATION D'ACTIONS

VI – LA CARTE DES MUTATIONS MÉTROPOLITAINES

COMMUNES – C ARNE T MUSSONVILLE / BÈGLES

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• CONTEXTE DU PÉRIMÈTRE D'ÉTUDE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

SOMMAIRE GÉNÉRAL

(8)

COMMUNES – CARNET EMBOUCHURE DE L'EAU BLANCHE / VILLENAVE D’ORNON

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• CONTEXTE DU PÉRIMÈTRE D'ÉTUDE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T L’ESPAGNOL / GRADIGNAN

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES II – EXPLORATION USAGERS

III – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T ROLLAND - GARROS / MÉRIGNAC

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES II – EXPLORATION USAGERS

III – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T COURTILLAS -BROSSARD / PESSAC

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES II – EXPLORATION USAGERS

III – INDICE POTENTIEL DE NATURE

06 09 13 – 19 14 16 18 21 – 29 31 – 39

06 09 13 – 27 14 16 24 29 – 33 35 – 45

06

09

13 – 31

14

16

28

33 – 43

45 – 51

06

08

11

15 – 29

16

20

22

28

33 – 49

34

42

48

51 – 53

55 – 57

59 – 61

63 – 69

(9)

COMMUNES – C ARNE T RAVEZIES -LA VACHE / BRUGES -LE BOUSC AT

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• CONTEXTE DU PÉRIMÈTRE D'ÉTUDE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

COMMUNES – C ARNE T GRAND -C AILLOU / E YSINES

• CARTOGRAPHIE ET LOCALISATION DU PÉRIMÈTRE

• CONTEXTE DU PÉRIMÈTRE D'ÉTUDE

• BAOBAB – INDICE POTENTIEL DE NATURE I – EXPLORATION ÉLUS, TECHNICIENS, COMMUNES, CUB

1. PRÉPARATION DES EXPLORATIONS ET PRISE DE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS 2. SETS DE TABLE

3. PLANCHES BOTANIQUES ET DONNÉES NATURALISTES 4. FICHES RECONNAISSANCE DE TERRAIN COMPLÉTÉES II – EXPLORATION USAGERS

1. INTERVIEW 2. SESSION TRIPORTEUR

3. SYNTHÈSE DES FICHES COMPLÉTÉES III – CARTE DU BIEN COMMUN IV – FICHES D'OBJECTIFS

V – CALENDRIER ET FICHES D'ACTIVATIONS VI – INDICE POTENTIEL DE NATURE

C ARNE T SI BAOBAB M'ÉTAIT CONTÉ

• LES PROFILS

• STRATÉGIE D'ACTIVATION DU RÉSEAU NATURE

C ARNE T PROLONGEMENT

• FICHES ACTIONS

06 08 11 15 – 31 16 18 24 28 33 – 49 34 41 48 51 – 53 55 – 63 65 – 67 69 – 75

06 08 11 15 – 25 16 18 20 22 27 – 35 28 30 34 37 – 39 41 – 43 45 – 47 49 – 55

06 – 56

57

(10)
(11)

07 DÉMARCHE TERRAIN

Au sein d’une stratégie pour mettre la nature au coeur du projet métropolitain, la question des territoires en mutation revêt une importance particulière. C’est, en effet, dans ces lieux que le temps se mani- feste comme le plan de travail essentiel de l’aménagement. Ces dynamiques de changement sont déjà à l’oeuvre partout, et malgré ce qu’on peut voir au premier abord, le délaissé est un état temporaire où le retrait de la gestion humaine est souvent favorable à l’expression du vivant, mais il ne faut pas pour autant oublier de porter une attention particulière à ces lieux qui à terme, pourraient perdre leurs qualités et se refermer sans une gestion minimale et adaptée. Dans ce cas, on risquerait d’arriver à l’effet inverse que celui recherché et qui conduirait ces lieux à tomber dans l’oubli, à ne plus être remarqués ... Un lieu qui semble délaissé peut donner aux habitants le sentiment du reflet de leur propre aban- don. C’est alors ici que la connaissance et l’implication des habitants revêt une importance particulière. Elle permet de sensibiliser pour donner à voir, connaître pour respecter et apprécier, apprendre pour considérer. Mal connus, ces lieux sont souvent réduits à de simples réserves foncières ou bien déclarés définitivement inutiles bien qu’ils assurent souvent des fonctions sans lesquelles les métropoles seraient vulnérables – comme le stockage des eaux des crues et comme réservoirs de biodiversité pour la faune et la flore.

Au-delà des raisons techniques, ces lieux où les dynamiques naturelles sont les plus libres de s’exprimer sont indispensables aux urbains pour se ressourcer et à la nature pour se réfugier et cohabiter avec la

ville qui en a besoin. S’éloigner du milieu ambiant urbain laisse place aux percep- tions de la vie qui palpite sous toutes ses formes à côté de nous et permet d’appré- cier toute sa diversité qui en ville est poli- cée dans les parcs et jardins ou réduite à l’espace des joints de pavés. Ce retrait de la ville vers le sauvage est une occasion de se retrouver avec soi-même et avec notre nature d’hominidés dotés de la conscience la plus complexe de la planète. C’est à notre espèce et à notre société qu’il appartient donc d’oeuvrer aujourd’hui pour un par- tage de l’espace qui nous permette à tous les vivants de coexister.

D’initiatives collectives à projets artis- tiques, d’activisme à nouveaux cadres réglementaires, notre société travaille sur plusieurs fronts pour ce faire. Ici, dans la métropole bordelaise, la commande des études « 55 000 hectares de nature » est sans doute une étape importante : une réflexion multithématique sur l’ensemble du territoire qui se situe à l’avant-garde européenne sur le sujet.

À l’heure de finaliser cette étape de travail, notre équipe s’emploie à forma- liser le cadre de travail physique et tem- porel ainsi qu’une boîte à outils pour entrer dans la phase opérationnelle de la stratégie nature métropolitaine. Partis d’un Indice Biotopique Métropolitain qui permettrait d’apprécier la qualité biolo- gique en tout point de la métropole, nous l’avons développé selon deux approches complémentaires que les anglo-saxons appellent top-down et bottom up. La pre- mière part est celle des savoirs experts et

I – INTRO-

DUCTION

(12)
(13)

09 DÉMARCHE TERRAIN

du cadre réglementaire, la seconde est un travail de terrain avec ses habitants, usa- gers et gestionnaires. Elles se combinent pour composer une connaissance plurielle du territoire et pour ainsi co-construire les objectifs et les projets en accord avec chaque lieu dans ses composantes globales.

Tout au long de cette année de travail, nous nous sommes attachés à constituer des groupes de travail sur chaque site, et avons travaillé ensemble sur le terrain avec les techniciens, gestionnaires, habi- tants et élus afin de réaliser les « cartes du bien commun ». Fruit de ce travail à plu- sieurs mains, ces cartes croisent et com- pilent les différentes expertises sur les territoires et constituent un outil de travail pour la veille et la construction des projets à venir. Elles sont dotées d’un calendrier de travail qui met en résonances, les tempora- lités cosmiques, celles des cycles naturels et productifs, événementiels, techniques et politiques construisant ainsi le cadre des dynamiques vivantes, naturelles et humaines à l’oeuvre. Elles vont nous aider à la définition des actions, leur dimension- nement en moyens humains, techniques et financiers, pour pouvoir engager des tra- vaux en chaque lieu et sur l’ensemble de la métropole. Cette « constellation d’actions » de natures diverses seront coordonnées au niveau métropolitain et local pour consti- tuer une stratégie cohérente et évolutive dont nous avons besoin pour accompagner la mutation du territoire.

Pour ce faire, la continuité est sans doute le facteur primordial, celui que les jardiniers connaissent bien. La carte du bien commun est conçue pour une révi- sion périodique, idéalement à chaque sai- son comme le calendrier du jardin. Animée par notre équipe, elle optimiserait le dia- logue entre les différents acteurs et ser- vices, afin de créer une culture partagée du territoire et de coordonner les actions de la meilleure manière possible. Cette manière de faire autour de la carte du bien commun peut-être étendue à autant de lieux que souhaité par la communauté urbaine. Ce serait l’occasion de transmettre ce savoir- faire que nous avons développé et d’impli- quer progressivement dans la stratégie métropolitaine pour la préséance du vivant un nombre croissant d’acteurs territoriaux.

Dotés de ces nouveaux outils et animés de cette nouvelle dynamique métropolitaine qui place la nature en son coeur. Nous les inviterons à développer leur rôle commun, celui des « jardiniers du territoire ».

Dans le cadre de la métropolisation qui avance – et dont 2015 sera sans doute une année charnière – il nous semble que l’oc- casion d’affirmer le rôle de la Communauté Urbaine de Bordeaux dans le projet nature est un rendez-vous à ne pas manquer.

Le travail de construction d’outils et de groupes de travail mené lors des 55 000 hectares est important et nous permet aujourd’hui d’affirmer qu’il est pour nous l’instance motrice du projet de nature métropolitain :

• En repositionnant la Nature et ses bien- faits au centre du système ;

• En s’affirmant comme le référent d’expertises auquel les communes, aména- geurs et associations peuvent s’adresser et éventuellement passer commande ;

• En portant la cohérence générale sur la métropole du projet nature qui fédère un ensemble d’actions à différents niveaux ;

• En s’acheminant à devenir l’instance d’arbitrage garante de la préséance du vivant sur la métropole.

• En impliquant les acteurs dans la réflexion sur leur territoire et donc en sen- sibilisant ceux qui seront les moteurs de la place de la nature dans la future métropole Bordelaise.

• En construisant à terme une connais- sance fine du territoire à plusieurs niveaux, notamment au travers du regard sensible des habitants qui pratiquent et vivent ces lieux.

Pour ce faire, un document de réfé- rence, articulant orientation d’ensemble et outils opérationnels est nécessaire. C’est notre contribution à cet objectif qui se trouve dans ce coffret.

(14)

10 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA GE | JUIN 2 01 4

LE CALENDRIER DE LA MISSION

/

(15)

11 DÉMARCHE TERRAIN

/

(16)

12 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA GE | JUIN 2 01 4

CRACOVIE

GODART GAREDE RAVEZIES

ÉTAPE 1 | PRÉPARATION DE L’EXPLORATION

Coloco prépare les ateliers de site selon une connais- sance du terrain et à l’aide des différents documents dis- ponibles – porté à connaissance –, et avec les outils de cartographie digitale (Google Earth, Maps, Géoportail …).

Le parcours est construit pour être adapté au temps et la quantité de participants, leurs intérêts et expertises. Le collectif s’attache à créer les meilleures conditions de l’échange entre tous les participants pour recueillir les informations en quantité et qualité optimales au service de la commande.

Deux outils de consignation sont employés : les planches botaniques portables, et les « sets de table ». Ces derniers sont une invention du collectif pour pouvoir prendre des notes et dessiner sur une carte en toutes circonstances, y compris lors des repas, circonstance particulièrement propice à la convivialité et l’échange d’opinions.

DÉROULÉ MÉTHODOLOGIQUE DE LA DÉMARCHE TERRAIN

Marcher ensemble en échangeant des idées est depuis l’Antiquité une cir- constance favorable à l’émergence d’une expérience partagée. Ce diagnostic en mar- chant est un moment très riche de décou- verte ou de re-découverte du territoire, où chaque expert et habitant peut partager ses connaissances et son expérience. La conduite de ces explorations, l’écoute, la relance opportune, permettent à chacun d’exprimer sa compréhension, ses craintes et ses espoirs. Ce matériel humain, à la fois scientifique, technique et émotionnel est pour nous au coeur de la lecture des paysages.

ÉTAPE 2 | LE MOMENT DE L’EXPLORATION

Modifiable, réutilisable, effaçable, le set de table est un outil de collection qui orga- nise la lecture du territoire – complétée par les planches portables, un reportage pho- tographique multi-caméras, souvent égale- ment de croquis, dessins et objets trouvés.

Ces éléments recueillis sur le terrain nous permettent d’aborder l’arpentage docu- mentaire des portés à connaissance – sou- vent exhaustifs et peu hiérarchisés – en fonction des problématiques et intuitions qui émergent du terrain.

ÉTAPE 3 | LE SET DE TABLE, LES PLANCHES PORTABLES, LES PHOTOS

(17)

13 DÉMARCHE TERRAIN

Cette masse d’informations et de res- sentis nécessite d’être organisée pour être intelligible, hiérarchisée, et servir la construction d’un propos. Dans ce cas, nous avons élaboré cinq critères : CONTEXTE, FERTILITÉ, DIVERSITÉ, USAGE, GESTION.

Ils répondent à l’objectif de construire un indice de qualité biologique et d’usage du territoire et sont le résultat d’une série de sessions de travail en équipe multidis- ciplinaire. Ces critères donnent lieu à une cartographie commentée, qui, superposés, forment le palimpseste de représentation du lieu. Ces représentations ont pour but de donner à lire la complexité et l’inter- dépendance des dynamiques biologiques, culturelles et techniques du territoire qui en font un paysage.

ÉTAPE 4 | L’ÉLABORATION EN ATELIER

Les critères de lecture que nous avons élaborés comme hypothèse de lecture du territoire nous ont semblé pertinents pour construire l’outil d’évaluation des qualités biotopiques IBM.

Testée en version 1 lors des seconds ateliers de site, elle est l’objet d’un tra- vail d’affinage, test auprès de différents profils. Nous maintenons la direction de travail d’une unique fiche pour tous les publics, qui demande un travail considé- rable à la fois de vulgarisation et de per- tinence scientifique et technique. Nous travaillons actuellement à la version 7,

et malgré le défi que cela représente, il nous semble fondamental que tout citoyen puisse être accompagné à déceler et évaluer ces qualités du territoire. L’IBM base est donc pluriel, destiné à être compilé et synthétisé, mais en maintenant acces- sible chaque évaluation individuelle pour en mesurer les amplitudes et discordances.

Les experts devons les aider à accéder à cette possibilité, et non l’évaluer à leur place, car une connaissance essentielle n’est accessible qu’à chacun : celle du bon- heur ou du malheur d’habiter là.

ÉTAPE 5 | LA FICHE DE RECONNAISSANCE DE TERRAIN

LECTURE DU PAYSAGE / DOMINANCE DU LIEU Précisez le pourcentage de chaque Superficie approximative d’application

Urbaine dense Centre ville, bourgs ...

Parcs et jardins Espaces de Nature, prairie ...

Agricole Champs cultivés, pâturages...

Routière / ferroviaire

Rocade, parking, voirie ... Périurbain

Lotissements, habitats diffus, grands ensembles, collectifs ...

Friches / délaissés À préciser D’activités commerciales

Zones artisanales, industrielles ... Forestière Bois, sous-bois ...

FICHE DE RECONNAISSANCE DE TERRAIN

Propriétaire(s) N° parcelle cadastrale

Sur le terrain En salle Conditions de remplissages

Nom de l’évaluateur Fonction de l’évaluateur

Date

Commune Nom du lieu

Supports de documentation [Photo aérienne, carte IGN ...]

FERTILITÉ

Imperméabilisation du sol

Argileuse Riche

Sableuse Pauvre

Nature du sol Occupation du sol

En % de la surface de l’échantillon

Par infiltration dans le sol Dans le réseau Gestion des eaux pluviales

Remarques Friches agricoles

Gravats, sable Cheminements, remblais, déblais, stockage ...

Pâturages Chevaux, bovins, volailles, ovins ...

Cultures Champs cultivés, sylviculture, viticulture ...

Prairies (non agricoles) Jardins privés

Espaces boisés Forêts, bois, sous-bois

Jardins partagés Bâtiments Habitations, agricoles, publics ...

Système hydrographique Mares, étangs, ruisseaux ...

Délaissés Friches industrielles, ferroviaires ...

Asphalte, béton Parking, voirie, dalle ...

Réseau hydraulique Bassins d’étalement, fossés de drainage ...

Parcs et jardins publics Zones humides

Autres (zone polluée, à préciser)

80%

20%

40%

60% %

%

%

Pollutions constatées (à préciser laquelle) Pollution éventuelle du sol

Comestibles (à préciser) Bio-indicatrices (à préciser)

Strate des arbres

Strate des herbes Strate des arbustes

Strate des mousses et des lichens

Ordinaires (à préciser) « Invasives » (à préciser)

Espèces caractéristiques du milieu observé (végétales, animales, insectes, champignons ...) En % observés

DIVERSITÉ

Les différentes strates de végétation Les principaux animaux

En nombres observés Les principaux insectes Autres

En nombres observés

USAGES Précisez s’il est signalé qu’un usage a un impact négatif sur le site

Ville nourricière Sports Culturels d’usagesConflits

Communication, formation, pédagogie Sérénité MobilitéPromenade

CONTEXTECarte mentale

Repérage des continuités, corridors écologiques et autres espaces de nature + voisinage / quartier.

GESTION

Fréquence de gestion

Budget alloué à la gestion Nom et fonction du gestionnaire Nature de la gestion Classe de gestion

en % de surface 1Gestion traditionnelle

intense

Actuel 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

2Gestion traditionnelle moyenne

Actuel 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

3Gestion traditionnelle faible

Actuel 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

4Gestion différenciée

Actuel 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

5Pas de gestion

Actuel 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

CUB Ville Services de l’État Bailleurs Associations Privés Autres

Organe de gestion Service Opérations principales

(18)

14 LA PRÉSÉANCE DU VIV ANT À L 'OUVRA GE | JUIN 2 01 4

Différente dans un premier temps, la fiche cible a été reconstruite sur les mêmes critères que la fiche base, de manière à permettre d’éva- luer plus facilement les objectifs de qualité bio- topique et le chemin à parcourir pour y arriver.

Cette fiche peut servir à recueillir les souhaits et projections de chacun, et également pré- senter une pluralité d’évaluations. Ce corpus demande à être décodé, compilé et synthétisé pour servir d’aide à la définition et validation d’objectifs. Objet d’un arbitrage politique, ces objectifs deviennent un programme et appellent un projet.

Le projet aide à définir les moyens pour le réaliser, techniques, financiers, humains.

Inscrits dans les budgets, ils deviennent une série d’actions qui transforment le territoire et la conscience que nous en avons, qui ensemble constituent la qualité de vie.

ÉTAPE 6 | LA FICHE D'OBJECTIFS

FICHE D’OBJECTIFS

Localisation Référence site

Date

NO parcelle cadastrale Propriétaire(s)

FERTILITÉ OBJECTIFS

CONTEXTE Urbain

Centre ville, bourgs, lotissement...

Forestier Bois, sous-bois...Ornementale

Parcs et jardins...

Agricole Champs, pâturages...

Routier + Activités commerciales Zones artisanales, industrielles, rocade, parking, voirie OBJECTIFS SOL

Tout remblais/déblais doit être effectué à la parcelle pour éviter l’importation de terre qui risque d’être polluée ou présenter des graines d’invasives.

Rendre le sol perméable lorsqu’il est possible par un choix de matériaux adapté (annexes) Effectuer une dépollution des sols par actions végétales et/ou microbiologiques Privilégier l’apport d’engrais verts et de compost à tout autre enrichissement du sol Avoir une gestion différenciée des bassins de rétention d’eau et des ruisseaux et estey Favoriser l’infiltration de l’eau dans le sol après l’avoir filtrée

OBJECTIFS VIVANT OBJECTIFS

CONTEXTE Urbain

Centre ville, bourgs, lotissement...

Forestier Bois, sous-bois...OrnementaleParcs et jardins...AgricoleChamps,

pâturages...

Routier + Activités commerciales Zones artisanales, industrielles, rocade, parking, voirie Adapter la palette végétale

(végétaux conseillés et déconseillés en annexes) Jardiner les pieds d’arbres Ne plus utiliser de produits phytosanitaire Créer des îlots d’évolution naturelle dans les espaces verts Éviter les plantations mono-spécifiques Favoriser les fauches automnales Favoriser les habitats de certains animaux et insectes (arbres morts...) Végétaliser les parking Favoriser une diversité d’essences dans les plantations (végétaux conseillés et déconseillés en annexes) DIVERSITÉ

OBJECTIFS HUMAINS Encourager / Développer

Maintenir / Conserver Dissuader / Interdire

Idées,nouveautés et innovations Parmi les usages constatés et retranscrits dans la fiche IBM Base, quels sont, selon vous, ceux à encourager et développer ( + ) parce qu’ils participent à la qualité de l’espace observés, ceux qui sont à maintenir ( = ) et ceux à interdire ( - ).

Notez également si des usages vous paraissent important à créer.

USAGES

Ville nourricière SportsCulturels Conflits

d’usages Communication,

formation,

pédagogie Sérénité

MobilitéPromenade 100 m

200 m 300 m 400 m 500 m CARTE DES SOUHAITS VUE EN PLAN - Sur la base des lieux reportés sur l’IBM Base, indiquez s’il vous semble important de les connecter, de créer des passages, un maillage... Indiquez tout ce que vous souhaiter voir se créer dans un périmètre de 500 m.

CONTEXTE

OBJECTIFS DE GESTION GESTION 1Gestion traditionnelleintense

Projeté Acuelle0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % 2

Projeté Acuelle0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Gestion traditionnelle

moyenne 3

Projeté Acuelle0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Gestion traditionnelle faible

Projeté Acuelle0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % 4Gestion différenciée

Projeté Acuelle0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % 5Pas de gestion

Porteurs de projets potentiels

MARS AVRILMAIJUINJUILAOUTSEPTOCTNOVDECJANFEV MARS AVRILMAIJUINJUILAOUTSEPTOCTNOVDECJANFEV

JANFEV

MARS AVRILMAIJUINJUILAOUTSEPTOCTNOVDECJANFEV MARS AVRILMAIJUINJUILAOUT

AOUTSEPTOCTNOVDECJANFEV SEPTOCTNOVDECJANFEV

2014 2015 2016

PHASE 1PHASE 2.1 PHASE 2.2 PHASE 3

IBM Base

IBM Cible Réglementation Financement Communication Gestion Participation Exploration TYPES D’ACTIONS

Pédagogie public

Projet de construction(maîtrise d’oeuvre) Formation professionnelle

IBM D’ACTIVATION

Carte dans le territoire, cette carte est une production collective in situ accompagnée par le collectif grâce au Peloton d’Investigation Informelle du Territoire, le PIIT.

Elle est une représentation dynamique du territoire, co- construite dans le dialogue avec les jardiniers du terri- toire : habitants, gestionnaires, aménageurs, agriculteurs, sportifs ; et tous les usagers du territoire.

En pratique, une série de missions en peloton cycliste marque des étapes pour recueillir les récits, dessins, et autres témoignages de la connaissance des jardiniers du territoire et ses habitants.

À l’aide d’éléments graphiques mobiles (photogra- phies, dessins, Post-it ...), une représentation du territoire composite est élaborée. Cette oeuvre collective est une représentation partagée du territoire, et contient des évaluations, des opinions, des intentions, et des souhaits.

Coloco accompagne son élaboration et se responsabilise de sa mise en forme.

Le triptyque de fiches IBM et la carte du bien commun sont des outils d’aide à la décision poli- tique et à l’élaboration du programme d’actions (une constellation d’actions multi-disciplinaire).

Ce plan de travail temporel permet de déployer les ressources humaines, techniques et financières afin d’informer les plans de charge des gestionnaires, les programmes des travaux neufs des communes, les projets des associa- tions, des scolaires, les actions pédagogiques et culturelles, enfin les études et missions de maî- trise d’oeuvre.

Cette fiche permet également d’établir des résonances avec les projets engagés, mutualiser les ressources, créer des synergies et des effets d’entraînement entre tous les projets engagés sur le territoire, afin de mettre la question du vivant au centre du projet métropolitain.

ÉTAPE 7 | LA CARTE DU BIEN COMMUN

ÉTAPE 8 | L’IBM EN ACTION

(19)

15 DÉMARCHE TERRAIN ÉTAPE 9 | RESTITUTION, TRANSMISSION

Fiches de reconnaissance

de terrain Fiches d’objectifs

Villenave d’Ornon 4 3

Bègles Mussonville 7 5

Eysines Grand-Caillou 12 11

Ravezies-la Vache 10 10

TABLEAU DE SYNTHÈSE DES FICHES SUR LE TERRAIN

LA RÉALITÉ DU REMPLISSAGE DES FICHES

L’exercice du remplissage des fiches sur le terrain permet d’aborder la question du paysage avec les habitants par le biais d’un outil qui permet à tous, spécialiste comme novice, de donner son point de vue sur une situation actuelle et projetée. Il faut avoir en tête que la complexité de ce travail de rencontre doit être anticipée car en effet,

et comme on peut le noter sur le tableau de synthèse, les résultats sont différents d’un site à l’autre en fonction de divers facteurs : La fréquentation du lieu, le moment de la journée ou encore la météo. C’est donc pour toutes ces questions que l’on observe des quantités de fiches différentes entre Ravezies la Vache, une journée de terrain en ville et ensoleillée, où a contrario à Villenave, une journée de pluie en « pleine nature », un lieu bien moins fréquenté.

/

(20)
(21)

17 DÉMARCHE TERRAIN

II - LA CARTE DU BIEN

COMMUN

Références

Documents relatifs

la deuxième, celle de gérer une classe, est la fonction qui vise l’organisation du groupe-classe, l’établissement des règles et les interventions correctives. Une

De même, la violence qui est sous-jacent au système économique est aseptisée dans la mesure où les décisions qui l'engendre sont prises dans des cénacles totalement coupés de

Quelques consignes pour élaborer le règlement intérieur de la classe : appliquer les règles de la classe à tous les enfants, y compris les enfants ayant une déficience en tenant

• Après la classe, discuter avec l’élève et lui rappeler les limites d’un comportement acceptable. Stratégies de

Créez un court scénario pour chacune des scènes de la vie d’une classe des images ci-dessous, en proposant une discipline ou activité scolaire, ce qui se passe

Regroupements, travail en groupes page 60 Gestion des classes pléthoriques page 80 Organisation de la classe : spatiale,-. temporelle, matérielle page

Démarche du formateur : faire mener individuellement et par groupe un travail sur les représentations des formés sur l’organisation matérielle, spatiale et temporelle de

Passable : Le travail est passable ; le sujet quoique mentionné, n’est pas suffisamment développé : les concepts du cours sont très peu intégré, le texte manque de structure,