• Aucun résultat trouvé

La clart ´e et la qualit ´e de la r ´edaction seront prises en compte dans l’ ´evaluation.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "La clart ´e et la qualit ´e de la r ´edaction seront prises en compte dans l’ ´evaluation."

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

UNIVERSIT ´ E D’AIX-MARSEILLE Licence 3, Math ´ematiques Calcul diff ´erentiel et optimisation 2017-18

Corrig ´e du partiel du 24 novembre 2017

Les calculatrices, les notes de cours et de TD ne sont pas autoris ´ees.

La clart ´e et la qualit ´e de la r ´edaction seront prises en compte dans l’ ´evaluation.

Question de cours.

1. Enoncer le th ´eor `eme de Schwarz. ´

Soitent E et F deux espaces vectoriels norm ´es de dimension finie, U un ouvert de E, a un point de U et f : U → F une application deux fois diff ´erentiable au point a. Alors la diff ´erentielle seconde D a 2 f est sym ´etrique: pour tous vecteurs h, k ∈ E, on a D 2 a f(h, k) = D 2 a f (k, h).

2. Soient E un espace vectoriel norm ´e de dimension finie et f, g : E → R deux fonctions diff ´erentiables. ´ Enoncer et d ´emontrer la formule qui donne la diff ´erentielle en x ∈ E du produit de ces deux fonctions.

On a D x (f g) = f(x)D x g + g(x)D x f . En effet, par d ´efinition de la diff ´erentiabilit ´e de f et g au point x, on a, pour h ∈ E assez petit,

f (x + h) = f (x) + D x f (h) + o(h) g (x + h) = g(x) + D x g(h) + o(h)

donc

f (x + h)g(x + h) = [f (x) + D x f (h) + o(h)][g(x) + D x g(h) + o(h)]

= f (x)g(x) + [f(x)D x g(h) + g(x)D x f(h)] + D x f (h)D x g(h) + o(h) .

Comme |D x f (h)D x g(h)| ≤ kD x f k × kD x gk × khk 2 , on obtient f (x + h)g(x + h) = f (x)g(x) + [f(x)D x g(h) + g(x)D x f (h)] + o(h) On conclut en observant que h 7→ f(x)D x g(h) + g(x)D x f (h) est lin ´eaire.

1

(2)

Exercice 1 Trouver et ´etudier les points critiques de la fonction f : R 3 → R d ´efinie par f (x, y, z) = x 3 + 2y 2 + 2z 2 − 2yz − 3x.

La fonction f est polynomiale, donc bien d ´efinie sur tout R 3 , et de classe C . Cherchons ses points critiques. Pour cela, on calcule la ma- trice jacobienne de f en un point p = (x, y, z) ∈ R 3 . On trouve

J f (p) = 3x 2 − 3 4y − 2z 4z − 2y On r ´esout donc le syst `eme

x 2 − 1 = 0 2y − z = 0 2z − y = 0

On trouve x = ±1, y = z = 0. Du coup, nous avons deux points critiques

c 1 =

 1 0 0

 et c 2 =

−1 0 0

 .

Pour d ´eterminer leur nature, on s’int ´eresse `a la hessienne, et au signe de ses valeurs propres. On trouve

H f (p) =

6x 0 0

0 4 −2

0 −2 4

On remarque que 6x est une valeur propre de vecteur propre le premier vecteur de la base canonique. Du coup, on s’int ´eresse aux valeurs propres de

A =

4 −2

−2 4

Comme det A = 16 − 4 = 12 > 0 et trA = 8 > 0, on en d ´eduit que les valeurs propres de A sont toutes deux strictement positives.

En conclusion, les valeurs propres de H f (c 1 ) sont toutes strictement positives, donc c 1 est un minimum local strict mais les valeurs propres de H f (c 2 ) n’ont pas toute le m ˆeme signe, tout en ´etant non nulles, donc c 2 est un point selle.

Exercice 2 Soit f : R 2 → R d ´efinie par

f(x, y) =

 xy 2

x 2 + y 2 si (x, y) 6= (0, 0), 0 si (x, y) = (0, 0).

2

(3)

1) Montrer que f est diff ´erentiable en tout point de R 2 \ {(0, 0)}.

f est le quotient de deux applications polynomiales donc diff ´erentiables.

Elle est donc d ´efinie et diff ´erentiable partout o `u le d ´enominateur ne s’annule pas, c’est `a dire sur R 2 \ {(0, 0)}.

2) Montrer que les d ´eriv ´ees directionnelles f v 0 (0, 0) existent pour tout v ∈ R 2 .

Soit v = (a, b) ∈ R 2 \ {(0, 0)}. Calculons

lim t→0

1

t (f((0, 0) + tv) − f (0)) = lim

t→0

ta(tb) 2

t ((ta) 2 + (tb) 2 ) = f(a, b).

Donc f v 0 (0, 0) = f(v). C’est trivialement vrai aussi pour v = 0, mais pas tr `es int ´eressant. (Normalement on ne d ´efinit pas de telle d ´eriv ´ee directionnelle)

3) f est elle continue en (0, 0) ?

Pour tout (x, y) ∈ R 2 , on a 0 ≤ x

2

y +y

2 2

≤ 1 donc

|f(x, y)| = |x|

y 2 x 2 + y 2

≤ |x|

donc lim (x,y)→(0,0) f (x, y) = 0 = f(0, 0) et f est continue en (0, 0).

4) f est elle diff ´erentiable en (0, 0) ?

Si la diff ´erentielle en (0, 0) existait, ce serait l’application qui `a v asso- cie f v 0 (0, 0). Comme cette application n’est pas lin ´eaire, la diff ´erentielle en (0, 0) n’existe pas.

Exercice 3

On appelle affine une application entre espace vectoriels qui est la somme d’une application lin ´eaire et d’une fonction constante.

Soit U ⊂ R n un ouvert convexe et f : U → R p une application diff ´erentiable.

1. Montrer que f est la restriction d’une application affine si et seule- ment si sa diff ´erentielle Df est constante sur U .

Dire que f est la restriction d’une application affine, c’est dire qu’il existe L ∈ L( R n , R p ) et c ∈ R p telle qu’on ait

∀x ∈ U, f (x) = L(x) + c.

3

(4)

On a alors pour tout x ∈ U, D x f = D x L + D x c = L + 0 = L, donc Df est constante.

R ´eciproquement, supposons Df constante. Cela siqnifie qu’il ex- iste L ∈ L( R n , R p ) telle qu’on ait

∀x ∈ U, D x f = L.

Posons alors g = f − L. L’application g est d ´efinie et diff ´erentiable sur U comme diff ´erence de 2 applications diff ´erentiables et on a

∀x ∈ U, D x g = D x f − L = 0, d’o `u, comme U est convexe, g est constante.

Finalement, f est bien la restriction `a U de l’application affine L+g(a) pour un a U quelconque.

2. Montrer par un exemple que l’un des sens de l’ ´equivalence est faux si U n’est pas convexe.

Il suffit de consid ´erer p = n = 1, U =]0, 1[∪]1, 2[ et l’application qui vaut0 sur ]0, 1[ et,1 sur ]1, 2[. Celle-ci n’est pas affine alors que sa diff ´erentielle est nulle en tout point.

3. Ecrire avec des coefficients la formule d’une application affine ´ f : R 3 → R . Un application affine f : R 3 → R . est une application qui v ´erifie

∀(x, y, z) ∈ R 3 f (x, y, z) = ax + by + cz + d

pour un certain (a, b, c, d) ∈ R 4 .

4. A quel type d’ouvert non n ´ecessairement convexe peut-on ´etendre ` le r ´esultat du 1.?

Le r ´esultat s’ ´etend `a tout ouvert connexe par arc, et m ˆeme con- nexe. En effet, sur de tels ouverts aussi les seules applications de diff ´erentielle nulle sont les constantes, donc la d ´emontration s’ ´etend

`a l’identique.

4

Références

Documents relatifs

le temps de vol en altitude C’est le nombre de nombres dans la suite jusqu’` a atteindre un nombre plus petit que le premier terme.. Par exemple, si le premier terme est 17, le temps

La partie hachur´ ee ci-dessous a ´ et´ e uniquement trac´ ee avec des carreaux entiers, des moiti´ es ou des quarts.. La partie hachurée ci-dessous a été uniquement tracée avec

Que peut-on dire du comportement asymptotique de θ b n si l’on sait trouver une solution au probl` eme d’optimisation du maximum de vraisemblance qui soit consistante pour θ

Il sera tenu compte de la qualit´ e de la r´ edaction pour l’attribution d’une note.

4.– Soit N la normale (unitaire) principale d’une courbe plane γ param´ etr´ ee par la longueur d’arc... Ce calcul est facilit´ e si on se souvient de son cours : f a,b est

Or une isom´ etrie de l’espace est une application affine, elle est enti` erement d´ etermin´ ee par l’image de quatre points affinement ind´ ependants. Il ne peut donc y avoir

ii) Si une telle transformation f : P −→ P existe alors n´ ecessairement A, B et C sont point fixes car ce sont les intersections des droites ∆ i qui sont globalement pr´ eserv´

Enoncer le th´ eor` eme de Parseval et le th´ eor` eme de