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Les documents et les calculettes sont interdits. Il sera tenu compte de la qualit´ e de la r´ edaction pour l’attribution d’une note.

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Texte intégral

(1)

Universit´ e Claude Bernard Lyon 1

M1 EADM – G´ eom´ etrie

Corrig´ e de l’examen du 11 janvier 2010

Les documents et les calculettes sont interdits. Il sera tenu compte de la qualit´ e de la r´ edaction pour l’attribution d’une note.

Les questions. – Les questions sont ind´ ependantes les unes des autres.

Chaque question rapporte 2 points.

1.– Soient p nombres r´ eels λ

1

, ..., λ

p

tels que λ =

p

X

i=1

λ

i

6= 0 et f d´ efinie par

f : E −→ − → E M 7−→ λ

i

−−→

M A

i

.

Montrer que f est une bijection.

R´ep.– SoitO∈E.La relation de Chasles entraˆıne f(M) =f(O) +

p

X

i=1

λi

!−−→

M O.

Soit−→u ∈−→

E ,l’´equationf(M) =−→u a une unique solution donn´ee par

−−→OM = 1

λ(f(O)− −→u).

2.– Montrer que si − →

F ⊂ − →

E est stable par une application orthogonale

→ f : − →

E −→ − →

E alors − →

F

est ´ egalement stable par − → f .

R´ep.– Soity∈−→

F,il faut montrer que−→

f(y)∈−→

F.Par d´efinition y∈−→

F ⇐⇒ ∀x∈−→

F : hx, yi= 0.

(2)

Puisque −→

F est stable−→ f(−→

F)⊂−→

F) et comme−→

f est une application orthogonale, elle est bijective et on a en fait−→

f(−→ F) =−→

F . Ainsi y∈−→

F ⇐⇒ ∀x∈−→

F : hy,−→

f−1(x)i= 0

⇐⇒ ∀x∈−→ F : h−→

f(y), xi= 0

⇐⇒ −→

f(y)∈−→ F.

3.– Montrer qu’une homographie admet ∞ comme point fixe ssi h est une similitude.

R´ep.– (⇒) En effet, une homographiez7−→ az+b

cz+d qui admet∞comme point fixe ne peut pas avoir de pˆole car sinonh(−d

c) =∞et∞ne serait pas fixe (une homographie est n´ecessairement bijective). Doncc= 0 est c’est une similitude

(⇐) R´eciproquement, sih(z) =mz+ualorsh(∞) =∞.

4.– Soit la famille de droites (D

t

)

t∈I

donn´ ees par a(t)x + b(t)y + c(t) = 0 o` u les fonctions a, b, c ∈ C

1

(I) sont telles que

∀t ∈ I, (a(t), b(t)) 6= (0, 0) et δ(t) = a(t)b

0

(t) − b(t)a

0

(t) 6= 0.

Montrer que la courbe enveloppe t 7−→

γ

(x(t), y(t)) est donn´ ee par

x(t) = 1 δ(t)

b(t) c(t) b

0

(t) c

0

(t)

et y(t) = − 1 δ(t)

a(t) c(t) a

0

(t) c

0

(t)

.

R´ep.– Les conditions

∀t∈I, γ(t)∈Dt et γ0(t)∈−→ Dt

conduisent aux deux ´equations

a(t)x(t) +b(t)y(t) +c(t) = 0 a(t)x0(t) +b(t)y0(t) = 0

En d´erivant la premi`ere ´equation et compte tenu de la seconde, ce syst`eme implique le suivant

a(t)x(t) +b(t)y(t) +c(t) = 0 a0(t)x(t) +b0(t)y(t) +c0(t) = 0 dont la r´esolution fournit les expressions dex(t) ety(t) de l’´enonc´e.

(3)

5.– Rappeler la construction de la parabole au moyen d’une r` egle, d’une

´

equerre et d’un fil.

R´ep.– On fait glisser une ´equerre le long d’une r`egle, un fil de longueurKLest fix´e par ses extr´emit´es `a la pointeLde l’´equerre et au foyerF.L’´egalit´eM F =M Kassure que le trac´e est une portion de parabole.

Le probl` eme. – (10 pts) Soit α : [0, L] −→ R

2

une courbe C

bir´ eguli` ere param´ etr´ ee par l’abscisse curviligne. Soient r ∈ R et n la normale principale

`

a α. On appelle courbe parall` ele ` a α toute courbe de la forme β

r

: [0, L] −→ R

2

s 7−→ α(s) + rn(s).

1) D´ eterminer les points r´ eguliers de β

r

.

R´ep.– On a, en utilisant les relations de Frenet, βr0 = α0+rn0

= T−rkT

= (1−rk)T.

Doncβrest r´eguli`ere ensssik(s)6= 1r.

2) Soit s 7−→ k(s) la courbure de α. on pose a := max

s∈[0,L]

k(s). Montrer que si r < 1

a alors β

r

est r´ eguli` ere.

R´ep.– En effet, sir < 1 a alors

∀s∈[0, L], r < 1 a≤ 1

k(s).

(4)

Ainsi, d’apr`es la question 1,βrest r´eguli`ere.

3) D´ eterminer la courbure de β

r

en fonction de celle de α et du r´ eel r.

R´ep.– On applique la formule

kβr(s) =kβr0(s)∧βr00(s)k kβr(s)k3 . On a

βr00(s) = ((1−rk(s))α0(s))0=−rk0(s)α0(s) + (1−rk(s))α00(s)

= −rk0(s)T(s) + (1−rk(s))k(s)n(s).

D’o`u

βr0(s)∧βr00(s) = (1−rk(s))2k(s)T(s)∧n(s) et

kβr(s) =(1−rk(s))2k(s)

|1−rk(s)|3 = k(s)

|1−rk(s)|.

4) On suppose d´ esormais que r < 1

a . Montrer que la longueur de β

r

est donn´ ee par une expression de la forme

Long(β

r

) = Long(α) + rc(α) et exprimer c(α) en fonction de k.

R´ep.– On a

Long(βr) = Z L

0

r0(s)kds= Z L

0

(1−rk(s)ds

= Long(α)−r Z L

0

k(s)ds.

Ainsic(α) = Z L

0

k(s)ds.

5) Soit ( − → i , − →

j ) une base orthonorm´ ee de E

2

et (cos θ(s), sin θ(s)) avec θ : [0, L] −→ R les coordonn´ ees dans ( − →

i , − →

j ) de α

0

(s). Montrer que pour tout s ∈ [0, L], on a k(s) = |θ

0

(s)|. En d´ eduire une expression de c(α) en fonction de θ.

R´ep.– On aα00(s) =−θ0(s) sinθ(s)−→

i +θ0(s) cosθ(s)−→ j .D’o`u k(s) =|α00(s)|=|θ0(s)|.

(5)

Puisque α est bir´eguli`ere, la fonction s 7−→ k(s) ne change pas de signe puisqu’elle ne s’annule pas. Donc

∀s∈[0, L], k(s) =θ0(s) avec=±1.Ainsi

c(α) =− Z L

0

k(s)ds=− Z L

0

θ0(s)ds=−(θ(L)−θ(0)).

6) On suppose d´ esormais que la courbe α est ferm´ ee, c’est-` a-dire que α(0) = α(L) et ∀k ∈ N

, α

(k)

(0) = α

(k)

(L).

Montrer que −c(α) ∈ 2π N .

R´ep.– La conditionα0(0) =α0(L) impose qu’il existen∈Ztel queθ(L) =θ(0) + 2nπ.

Par cons´equent

c(α) =−(θ(L)−θ(0)) =−2nπ ∈2πZ. Puisque −c(α) =

Z L

0

k(s)ds >0,on a n´ecessairement−c(α)∈2πN.

7) D´ eterminer c(δ) pour

δ : [0, 2π] −→ E

2

s 7−→ (cos s, sin s).

En d´ eduire que pour tout n ∈ N

il existe une courbe ferm´ ee δ

n

telle que c(δ

n

) = −2πn.

R´ep.– La courbure deδvaut 1 doncc(δ) =− Z

0

k(s)ds=−2π.Soitn∈N,on pose δn : [0,2nπ] −→ E2

s 7−→ (coss,sins).

On a −c(δn) = Z 2nπ

0

k(s)ds= 2nπ.

8) Soit λ ∈ R

+

. On pose

α

λ

: [0, λL] −→ E

2

s 7−→ λα s

λ

.

(6)

Montrer que c(α

λ

) = c(α).

R´ep.– On a α0λ(s) = α0(s

λ) d’o`u kα0λ(s)k = kα0(s

λ)k = 1 et par cons´equent αλ est param´etr´ee par la longueur d’arc. Donc

kαλ(s) =kα00λk= 1 λkα00(s

λ)k= 1 λk(s

λ).

De l`a

c(αλ) = − Z λL

0

kαλ(s)ds

= −

Z λL

0

1 λk(s

λ)ds

= −

Z λL

0

k(s)ds

= c(α)

o`u, pour obtenir l’avant-derni`ere ´egalit´e, on a effectu´e le changement de variablesu= s λ.

9) Interpr´ eter g´ eom´ etriquement le r´ esultat de la question 8.

R´ep.– Le support de la courbeαλs’obtient `a partir de celui deαpar une homoth´etie de rapportλ.En particulier, la longueur deαλest la longueur deαmultipli´ee parλ.Puisque le cœfficient c(α) ne change pas, le r´etr´ecissement de la courbe parall`ele `aλα et celui de la courbe parall`ele `aαλ sont les mˆemes. En d’autres termes,l’ampleur du r´etr´ecissement ne d´epend pas de la longueur de la courbe initiale!

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