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54.- Envoi par avion: 78.- Compte de chèques postaux 17-2851 La reproduction de textes ou d'il¬ lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬ tion

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Texte intégral

(1)

Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud

Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

(2)

Magazine bimensuel

paraissant le premier et le troisième

mercredi de chaque mois moGazine

Organe officiel des Fribourgeois Çnmmaira

«hors les murs» depuis 1967 ouiniiianc Rédacteur en chef responsable

et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ

Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

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Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30

La chapelle de Nierlet Monsieur le syndic de Neirivue

Elle chez elle

Irez-vous bénichonner Châtel?

La page sportive Vedettes et chansons Arts et spectacles Les Gais Vullierains présentent

Du nouveau aux EEF Pierre Rime, candidat Conseil national

Les Fribourgeois du dehors

Votre maison est-elle hantée?

Voyage en France Entre l'église et...

Jouez avec nous

Alfred Oggier, candidat au Conseil national

Programme TV romande Les défunts

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1/1 page Fr. 660.- 1/2 page 355.- 1/4 page 187.- 1/8 page 99.- 1/16 page 55.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 780.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Notre prochaine édition:

7 novembre

Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 40.80 Six mois 24.- Etranger

Envoi normal: Fr. 54.- Envoi par avion: 78.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre couverture:

Avant que l'automne ne meure...

Avec la gentillesse de Janine, dans son très beau costume des «Gais Vullierains*, on voudrait connaître encore et le parfum des fleurs et la douceur de la vigne avant que la vendange ne soit cueillie et rentrée

Photo Fribourg-lllustré

INAUGURATION DE LA CHAPELLE

DE NIERLET-LES-BOIS

Le lundi de Bénichon est aussi pour les habitants de Nierlet et Ponthaux, le jour de la patronale en l'honneur de St-Gorgon. L'année 1979 est une date historique, car c'était l'inauguration de la magnifique chapelle située au milieu de ce beau village.

Une messe solennelle fut célébrée par le nouveau prêtre Jean-Paul Angéloz qui, pour la première fois, avait le privilège d'exercer son ministère là où il a passé bien des heures de recueillement avant sa vocation qu'il a préparée avec ferveur et piété. Il était assisté de M. le Doyen Charles Delamadeleine et une foule nombreuse qui s'était déplacée pour cette cérémonie religieuse. C'est sous un ctet gris que l'apéritif de circonstance fut servi avec beaucoup de délicatesse et généreusement offert par le Conseil communal de Nierlet-les-Bois.

Cette belle matinée du lundi de bénichon fut vraiment une rencontre de joie et d'amitié pour les deux villages.

R. Chenaux

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Anciennes fermes de ta Singine qui se donnent la main...

La Singine et son avenir

Economie

Au siècle dernier et même jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, les Singinois étaient en majorité occu¬

pés à l'agriculture. Depuis lors, grâce à l'initiative publique et privée, l'in¬

dustrie, l'artisanat, le commerce et les services ont connu un développement réjouissant. Alors qu'en 1960 le sec¬

teur primaire représentait encore 37,32% de la population active, ce taux n'était plus que de 20% en 1975, donc à peine supérieur à la moyenne cantonale (17%). Pendant la même période, le secteur secondaire (indus¬

trie et artisanat) avait passé de 40,9 à 49 % et le secteur tertiaire de 21,8 à 31%. Ce développement s'est opéré par une augmentation des migrations pendulaires. En 1975, sur 10 800 tra¬

vailleurs, 60% étaient occupés dans le district, 18% dans le canton et 22% hors du canton: 40% de travail¬

leurs, soit deux cinquièmes de l'en¬

semble quittent donc chaque jour le district. Les mouvements sont égale¬

ment importants à l'intérieur de celui- ci: plus industrielle, la Basse-Singine draine sa main-d'œuvre en Haute Singine. Durant les 25 dernières an¬

nées, le nombre de salariés a forte¬

ment ougmtmié. 19,4% pour le dis¬

trict (21,5%: canton), d'autant plus que le nombre des étrangers y reste très faible (3,3% de la population active). Comparativement à l'ensem¬

ble du pays, l'agriculture garde encore une grande importance (Singine: 20% ; Suisse: 8%). Le tourisme dont la Haute Singine devrait surtout tirer profit ne joue encore qu'un rôle subalterne. Dans l'ensemble, le dis¬

trict présente des structures écono¬

miques satisfaisantes, bien que les disparités régionales demeurent pro¬

noncées.

Particularités

L'originalité la plus notable de la Singine est son dialecte. Appartenant au groupe du haut-alémanique avec les dialectes de l'Oberland bernois, du Lötschental et de Bellegarde, il est le seul parler du Plateau qui ait conservé

des traits archaïques comme s'il avait survécu dans une région de monta¬

gne. Rien n'atteste mieux que ce trait l'isolement de la Singine par rapport au domaine bernois réformé et à la Suisse romande. Amorcé par la Ré¬

forme, cet isolement devint presque total en 1831 quand le français devint la langue officielle du canton. La Singine traversa alors une période difficile: l'immigration bernoise, le

paupérisme et l'exode rural affaibli¬

rent encore la position de la minorité germanophone qui voyait aussi se réduire son rôle dans les domaines administratifs et scolaire. Il a fallu très longtemps pour que la Singine trouve son identité. Malgré sa fidélité à toute épreuve au parti conservateur, le district n'obtint qu'en 1916 un con¬

seiller national du cru, en 1936 un conseiller d'Etat et en 1960 un con¬

seiller aux Etats. Les écrivains locaux ont décrit le Singinois comme un homme de cœur, au caractère conci¬

liant et facile à satisfaire. Ce réveil, la Singine en est redevable au chanoine Josef Tschopp (1842-1902) qui la dota d'un parti conservateur-popu- laire en 1919 et à la communauté de travail de Fribourg-alémanique (1959).

Aujourd'hui plus qu'auparavant, le district prend conscience de sa cul¬

ture grâce à l'attribution du Prix culturel, à l'ouverture du Musée singi¬

nois (1975), aux recherches sur le patrimoine qui ont révélé des riches¬

ses artistiques insoupçonnées.

L'émulation des sociétés d'histoire locale y a contibué également.

Regards sur l'avenir

Les buts à atteindre sont essentielle¬

ment un développement culturel et économique accru. Le moyen d'y parvenir réside en une instruction à tous les niveaux. Pour compléter les efforts en vue d'introduire le progym¬

nase dans les écoles singinoises, une solution au problème des transports devrait être trouvée qui permettrait d'améliorer la formation scolaire et professionnelle de la jeunesse. Le progrès économique dépend d'une série de conditions: protection de l'artisanat et du commerce existant dans les villages: soutien â l'agricul¬

ture de haut rendement; développe¬

ment du tourisme en Haute Singine.

Préserver le potentiel économique et conserver le plein emploi ne suffisent pas, il faut encore améliorer les facultés d'attraction des communes et assurer la qualité de la vie afin que le district s'épanouisse, selon les vers de Peter Böschung:

«Lann zwùsche Saana ù Seisa, mys Lann arwach, häb uuff ù Stannlx

W. Neuhaus, préfet L'ordre et la propreté sont les principales qualités de cet agriculteur singinois

JM

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Monsieur le Syndic de Neirivue

M. Gérard L Homme, syndic de Neirivue

Coup d'œil sur une commune de l'Intyamon

Sur ce coin de terre de la Haute-Gruyère que l'on appelle communément l'«lntyamon», région marquée par le profond sillon de la Sarine et dominée par la chaîne des Préalpes, douces et sévères à la fois, celles des Vanils et du Moléson, nous avons fait escale dans le beau village de NEIRIVUE, un village où la population est non seulement active mais accueillante. Cette commune située dans une nature encore intacte, est dirigée et administrée par un Conseil de cinq membres que préside M. GERARD L'HOMME, quarante-sept ans, un homme dont la popularité est acquise et qui, avec sa bonhommie coutumière, nous a accordé une interview qui intéressera certainement bon nombre de nos lecteurs. Considéré par tous les habitants de Neirivue comme un magistrat compétent et ouvert à tous les problèmes, M. L'Homme est entré au sein de l'Exécutif en 1968 et a été élu syndic en 1970.

Sur cette terre dont il se détache avec peine, où les choses vont au devant de vous sans violence ni contrainte, dans le velours des prairies et des champs de narcisses, dans les mille décors du printemps et les mille nuances de l'automne. Monsieur le Syndic de Neirivue se dépense avec un rare dynamisme pour le bien de la communauté.

Bien qu'il soit le père de quatre enfants et comptable dans un commerce de Château-d'Oex, il accomplit également d'autres charges qui exigent bien des soirées hors de son foyer. En effet, en plus de sa fonction de syndic et de responsable du dicastère qui réunit l'administration générale et les écoles, il est président de l'endiguement de la Marivue; membre du comité de l'Ecole secondaire de la Gruyère; président de la commission scolaire du regroupement des écoles d'Albeuve, Lessoc, Montbovon et Neirivue; membre du comité provisoire de l'Association intercommunale de comté de Gruyère en vue de la construction de la station d'épuration de Broc;

vice-président du Syndicat des chemins alpestres; membre actif et d'honneur du chœur mixte paroissial; membre fondateur et d'honneur de la Société fédérale de gymnastique.

Malgré toutes ces responsabilités, M. GERARD L'HOMME réussit encore à suivre de très près les affaires communales et les activités qui se développent et animent «sa» commune où le caractère et l'hospitalité des habitants donnent à celui qui ne fait que passer à Neirivue l'envie de revenir.

Gérard Bourquenoud

Photos G. Bourquenoud - F! Le village de Neirivue blotti autour de son école F.l. - Monsieur le syndic, comment

se présente aujourd'hui l'économie de votre commune?

- Nous pouvons considérer que l'éco¬

nomie actuelle de notre commune est équilibrée, ceci grâce à l'effort fiscal consenti par nos contribuables qui versent Fr. 0.90 par franc payé à l'Etat, 2,5 %o de contribution immobi¬

lière, et Fr. 0.25 par franc payé à l'Etat pour la paroisse.

F.l. - L'infrastructure vous pose- t-elle des problèmes?

- Comme la plupart des communes fribourgeoises, celle de Neirivue nous cause bien des problèmes financiers.

Nous avons à prévoir l'aménagement du territoire pour lequel nous bénéfi¬

cions de la compréhension des autori¬

tés compétentes. Pour réaliser ce projet, l'assurance du subventionne- ment nous a été donnée. Cet aména¬

gement se fera en collaboration avec les communes de Lessoc et Villars- sous-Mont.

Pour ce qui est de l'épuration des eaux, ce problème est étudié sur l'ensemble des communes allant de Lessoc à La Tour-de-Trême, y com¬

pris Broc, où sera construite la station d'épuration. Notre commune devra prévoir sa part de charges annuelles d'exploitation.

Le réseau routier communal a été construit ces dernières années sur les deux tiers environ de son parcours. Le coût de cet aménagement s'est élevé à 450 000 francs. La dernière partie sera probablement réalisée lors des travaux d'élargissement de la route cantonale qui traverse notre localité.

Nous aurons à supporter un montant

considérable par rapport à l'impor¬

tance de notre commune. Les routes alpestres sont pratiquement termi¬

nées sauf un tronçon qui nous donne du soucis à l'heure actuelle. De très importants glissements de terrain en empêchent toute utilisation. Des étu¬

des sont en cours afin de trouver une solution à ce grave problème qui exigera de sérieux travaux de déblaie¬

ment et de reconstruction. La ques¬

tion des routes forestières est elle aussi à l'étude. Celui qui connaît nos forêts situées en pente abrupte et

rocailleuse, ne me contredira certai¬

nement pas que leur approche s'avère difficile. Malgré de gros efforts finan¬

ciers consentis jusqu'à ce jour dans ce domaine, nous ne doutons pas que nous arriverons au bout de nos pei¬

nes.

(5)

Neirivue

un village où l'hospitalité est vraiment

une qualité

de ses habitants

(suite de la page 4)

Le centre du village. A gauche, la ligne G FM L'église paroissiale dédiée à Saint François

Heureusement pour notre commune, nous n'avons plus aucun souci en ce qui concerne l'alimentation en eau potable de notre village, si ce n'est cette partie qui se trouve à l'endroit même des glissements de terrain que nous avons signalés auparavant. De construction récente, notre conduite d'eau nous vient directement des flancs du Moléson en passant par les Gorges de l'Evi. La pose de cette conduite a été faite en accord et en collaboration avec la commune d'AI- beuve qui bénéficie également de cette eau. Elle a été réalisée à la suite d'une convention que nous avions passée en 1963 avec les Forces motrices de l'Hongrin lors de la

construction du barrage du même nom qui nous privait d'une partie de l'eau du ruisseau «Neirivue» qui ali¬

mentait notre localité. En guise de compensation, les Forces motrices de l'Hongrin ont pris à leur charge la construction de la conduite depuis les flancs du Moléson jusqu'au village de Neirivue.

F.l. - Qu'en est-il des écoles et comment est organisée l'instruc¬

tion de la jeunesse?

- Le bâtiment qui abrite notre école est une très belle construction sur laquelle nous avons consenti une somme importante pour sa rénovation

'et sa conservation. Le coût de cette réalisation s'est élevé à 220 000 francs. A l'heure actuelle, ce bâtiment est disproportionné par rapport à son utilisation. Trop peu d'enfants l'occu¬

pent. Même le regroupement scolaire organisé par les communes de Les- soc, Albeuve, Montbovon et Neirivue ne peut corriger cette situation. Mal¬

gré tout, nous avons beaucoup d'es¬

poir sur notre jeunesse qui, à partir du sixième degré, s'en va â l'Ecole secondaire de la Gruyère, â Bulle. Par la suite, grâce au Collège du Sud, elle a la possibilité de continuer ses études jusqu'au baccalauréat. Il est évident que pour les parents, tout cela ne semble pas parfait, car le transport par le train et le repas de midi dans le chef-lieu gruérien provoquent des

Un quart de siècle au service de la paroisse, un enrichissement certain pour Léon Castella

De nature les habitants de Neiri¬

vue sont fidèles à leur fonction publique et assument leurs res¬

ponsabilités au plus près de leur conscience. Léon Castella, qui m'a si agréablement accueilli dans sa maison familiale, vérita¬

ble oasis de verdure et de dé¬

tente, est entré au Conseil de paroisse il y a vingt-cinq ans. Elu président de cette communauté catholique en 1962, il remplit aujourd'hui encore cette fonction avec la même compétence. Un grand pas a été franchi en 1966 par l'organisation d'une grande kermesse paroissiale dont le bé¬

néfice a permis de restaurer l'intérieur et l'extérieur de l'église en 1972. Relevons que la cha¬

pelle de l'Evi, lieu de pèlerinage très fréquenté par les Fribour- geois, a également été restaurée il y a quelques années. Et le chœur d'hommes qui existait à une certaine époque est devenu choeur d'hommes qui existait à actuellement par M. Gérard Du- ding.

Le chef spirituel de notre commu¬

nauté catholique est l'abbé Paul Borcard, un enfant de Grandvil- lard, qui a succédé en 1967 à l'abbé Chollet qui fut notre curé durant vingt-cinq ans et l'abbé Bochud pendant cinquante ans.

J'y suis, j'y reste, tel pourrait être le slogan des prêtres qui exercent leur ministère à Neirivue!

L'objectif du Conseil de paroisse

est de maintenir une vie parois¬

siale saine tant sur le plan reli¬

gieux que sur les possibilités financières qui, espérons-le, per¬

mettront un jour d'améliorer la situation actuelle. Ce sont aussi les sentiments de Léon Castella qui, malgré ses cinquante-trois ans, ses quatre enfans et son intense activité professionnelle dans une entreprise qui occupe actuellement une trentaine de personnes, trouve encore le temps de se dévouer pour une cause qui lui tient à coeur.

En lui serrant la main, nous lui avons tiré un grand coup de chapeau pour son quart de siècle de présence au Conseil de pa¬

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Neirivue

c'est aussi l'air pur, la liberté, le bien-être et la

joie de vivre... (suite de la page 5)

Le Conseil communal de Neirivue. De gauche à droite, MM. Joseph Luisoni, secrétaire; Antoine Fragnière, conseiller;

Pierre-Joseph Geinoz, conseiller; Gérard L'Homme, syndic; Henri Castella, conseiller; Aloys Moret, vice-syndic.

Les autorités communales

Henri Castella, conseiller Service des eaux - Plans - Epuration Bâtiments - Service du feu

Administration communale

Gérard L'Homme, syndic Administration générale - Ecoles

Aloys Moret, vice-syndic Finances - Service social

Pierre-Joseph Geinoz, conseiller Forêts - Pâturages - Travaux en montagne - Chemins d'accès Antoine Fragnière, conseiller Routes communales - Edilité - Voirie - Cimetière - Police locale

Joseph Luisoni, secrétaire Aloys Moret, boursier

frais supplémentaires. Aussi, pour alléger quelque peu la part des pa¬

rents sur le plan financier, la commune participe, par un versement annuel, aux frais de transport de tous les élèves.

F.l. • L'activité culturelle et spor¬

tive s'insère-t-elle dans la vie quo¬

tidienne de la population?

- Oui. Jeunes et moins jeunes partici¬

pent avec enthousiasme à l'activité culturelle et sportive qui est intense dans notre village. De par son carac¬

tère qui est agréable, notre jeunesse n'a pas encore été trop influencée par les remous actuels de la ville. La majorité des jeunes gens et jeunes filles de notre village font partie de la société de jeunesse dont les membres se réunissent quelquefois par année pour organiser des jeux divers, faire du théâtre et pratiquer le chant. Ils offrent également chaque année une soirée aux personnes âgées de Neiri¬

vue. La plupart d'entre eux sont membres d'autres sociétés telles que le chœur mixte, la gymnastique et le tir. Au sein de la Société fédérale de gymnastique, pour prendre un exem¬

ple, il y a actuellement une vingtaine de jeunes dans les membres actifs, une quarantaine d'enfants dans les sections des pupilles et pupillettes, ainsi que quelques dames qui s'adon¬

nent en toute liberté à l'éducation physique. Comme vous le constatez, nos sociétés sont très vivantes et créent des contacts qui sont propices à notre vie villageoise.

F.l. - L'agriculture a-t-elle son ave¬

nir dans votre village?

- Dans notre commune, les agricul¬

teurs ne sont pas nombreux. Ils ne

maine. Tant que ces sentiments tien¬

dront et qu'ils seront compris, notre agriculture restera une source d'éco¬

nomie pour notre commune. Vu le peu d'espace à disposition aux alentours

. »■■■

La route qui conduit aux Gorges de l'Evi sont plus que six sur une superficie agricole très restreinte. Etant donné que la culture ne peut s'implanter dans notre région, leurs seules res¬

sources sont l'élevage et la produc¬

tion du lait. Et le contingentement laitier n'a pas favorisé nos paysans de régions de montagne. C'est donc grâce â leur persévérance, à leur attachement à la terre acquise à la sueur de leur front, que nos agricul¬

teurs continuent â exploiter leur do-

de notre localité, nos agriculteurs alpent leur bétail durant la saison estivale sur les pâturages situés en- dessous des Gorges de l'Evi et sur ceux qui se trouvent en-dessus de notre village.

F.l. - Qu'en est-il du commerce et de l'artisanat?

- C'est â la force de leurs poignets que nos industriels ont construit leur

Pekoji di Chouvin, une patoisante que

toute la Gruyère connaît bien C'est ainsi qu'elle signe tous ses articles en patois qu'elle écrit chaque samedi dans un journal fort connu dans ce district. Je n'ai pas de peine à croire que nom¬

breux sont les Fribourgeois qui ne connaissent pas encore le vrai nom de cette patoisante qui ha¬

bite Neirivue depuis 1951 après avoir exploité durant dix-huit ans l'Hôtel de l'Ange, à Albeuve. Elle aura quatre-vingt et un ans au mois de décembre prochain et lit encore les journaux sans lunet¬

tes. Avez-vous deviné de qui il s'agit?

Issue d'une famille paysanne du Châtelard, elle a dans sa jeunesse fait des études d'institutrice et a enseigné durant une année à Villeneuve (VD). Sur les quatre fils qu'elle a mis au monde, il lui en reste trois dont l'un est au¬

jourd'hui 'le chef spirituel de la

paroisse de Rolle après avoir été trente ans curé du St-Rédemp- teur, à Lausanne.

Cette patoisante, avec laquelle nous avons conversé durant une heure dans son appartement très coquet et accueillant, a écrit récemment son millième article.

Cela méritait d'être relevé, pas vrai! Sur une paroi de sa cham¬

bre de séjour, est accroché le diplôme de mainteneur de la langue paysanne. Elle a égale¬

ment fait partie durant trente ans du Groupe choral de l'Intyamon et est toujours restée fidèle au costume qu'elle porte encore avec fierté dans certaines mani¬

festations.

Même si le suspense a assez duré, pourquoi dévoiler votre pro¬

pre identité Mme Maria Beaud, alors que «Pekoji di Chouvin» a toujours été votre sigle? La com¬

munication téléphonique sera plus facile pour nos lecteurs qui auront certainement comme nous, du plaisir à converser avec une patoisante qui a droit à toute notre admiration.

G. Bd

(8)

Pour

Agathe Pythoud, seul le dimanche est réservé

à la lecture des journaux

Avant que les arbres se parent de couleurs de l'automne dont on voudrait connaître encore et la lumière et la douceur, Agathe Pythoud cueille dans son jardin des fleurs qui se figent dans une blancheur immaculée. Issue d'une famille de onze enfants, cette gentille maman âgée au¬

jourd'hui de quatre-vingt-six ans a, en compagnie de son mari décédé en 1975, élevé quatre fils dont trois sont encore vivants et l'entourent d'affection à chacune de leur visite.

Doyenne de Neirivue, Agathe Pythoud possède un moral à tout casser et cultive elle-même son jardin. Chaque après-midi, elle fait sa promenade à pied pour se rendre chez sa nièce qui habite le même village. Son plus grand plaisir est de se trouver parmi ses enfants et petits-enfants. Lorsque nous lui avons donné un exem¬

plaire de notre magazine, elle nous a déclaré que seul le diman¬

che était réservé à la lecture des journeaux.

Nous lui souhaitons de vivre encore longtemps dans son joli appartement où la verdure ne manque pas et où elle se divertit à sa manière.

G. Bd

Toujours plus de jeunes ont le coup de foudre pour Neirivue, ses forêts, son décor alpestre, son ruisseau...

(suite de la page 7)

usine. Notre village abrite actuelle¬

ment une fabrique d'agencements de cuisine, une menuiserie intérieure et ébénisterie de séries, un atelier de restauration de meubles anciens, une fabrique de meubles et d'agence¬

ments de cuisine, une ébénisterie spécialisée dans la fabrication de panneaux, et une scierie. Ces entrepri¬

ses doivent sans cesse lutter contre la concurrence étrangère. Prenons l'exemple de l'usine Knechtli et Zeder, fabrique de meubles, l'une des plus anciennes de notre commune qui, par suite d'une forte concurrence étran¬

gère et peut-être aussi pour d'autres circonstances, a été contrainte de fermer ses portes. Celles qui sont encore en activité et qui occupent une centaine de personnes se sont spécia¬

lisées dans des produits nouveaux et de qualité. D'autre part, nous avons la chance d'avoir au milieu de notre localité, un atelier de couture qui occupe uniquement du personnel fé¬

minin, soit une quarantaine d'em¬

ployées. Nous avons également quel¬

ques artisans tels que sculpteurs, appareilleurs et antiquaires. Ces arti¬

sans et ces industries donnent à leurs produits ainsi qu'à notre village une renommée dont on ne pourrait assez en souligner la valeur.

F.l. - Votre commune est-elle des¬

tinée à un avenir industriel, touris¬

tique ou de caractère résidentiel?

- Ce n'est qu'avec le dynamisme et la volonté de nos industriels que notre commune pourra maintenir son po¬

tentiel de main-d'œuvre. Les échecs ne doivent pas les décourager et nous autorités communales, avec l'aide des citoyens, nous nous devons de les aider en prévoyant un environnement favorable à tout développement.

Etant donné que Neirivue n'a aucun avenir touristique, nous avons l'espoir de le voir se développer au point de vue résidentiel. Des terrains apparte¬

nant à des privés et quelques parcel¬

les communales destinées à la cons¬

truction de villas ou de maisons familiales ont d'ailleurs été prévus sur le plan d'aménagement.

F.l. - La mentalité des habitants permet-elle une intégration facile des nouveaux venus?

- De nos jours, l'acceptation des nouveaux venus ne pose plus de problème. L'industrie, le regroupe¬

ment scolaire, la continuité des étu¬

des à Bulle, tout cela est favorable à une meilleure compréhension de tous les habitants. Chacun peut se consi¬

dérer comme chez lui. Et c'est le cas

pour moi puisque je ne suis pas bourgeois de ce village.

F.l. • Que font les autorités pour garder les jeunes au village et améliorer les contacts humains?

- Toutes les charges actuelles de notre commune nous gênaient dans l'objectif que nous avons de garder les jeunes au village. Cependant, pour ne pas reculer devant les difficultés, nous avons étudié un projet important que nous voulons réaliser au plus tôt, c'est la construction d'une salle poly¬

valente pour les sociétés. Un premier pas a été fait dans ce sens puisque nous avons acquis un terrain qui nous a coûté 120 000 francs. En plus de cela, il y aura encore la construction de la salle et son équipement, le sacrifice de la commune sera donc lourd. L'autorité communale compte sur l'apport de différentes manifesta¬

tions, sur la bonne volonté de nos citoyens pour réaliser ce projet. Nous osons espérer que les contribuables de Neirivue comprendront notre désir d'assurer l'avenir de notre jeunesse et l'avenir de notre jeunesse mérite cet

... «<*5 Le bâtiment scolaire effort. Les contacts des conseillers et du syndic avec la population se font dans les manifestations et au gré de la rencontre.

F.l. Votre commune est-elle agréable à gérer?

- Elle est relativement facilitée par la compréhension de nos citoyens. No¬

tre tâche n'est pas de tout repos. Le temps que nous y consacrons est toujours complémentaire è notre acti¬

vité professionnelle et journalière.

Que ferions-nous sans cette con¬

fiance de la population? Au sein du Conseil communal, nous formons une équipe soudée par la bonne entente où chacun donne le meilleur de lui- même. Je suis autorisé à vous dire que les autorités communales de Neirivue forment un noyau qui est salutaire à la gestion de notre com¬

mune.

F.l. - Quelle est aujourd'hui la préoccupation principale de l'auto¬

rité?

- Maintenir notre population et pour cela nous comptons beaucoup sur les jeunes, poursuivre notre effort sur

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un coin de terre merveilleux

entre la montagne et la Sarine...

(suite de la page 8)

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l'amélioration de l'environnement qu'il soit sportif, culturel ou de l'habitat.

F.l. - Le Conseil communal a-t-il un vœu à formuler?

- Que tous les habitants de Neirivue se serrent les coudes pour l'avenir de notre jeunesse, de notre industrie, de notre commerce, etc. Que les socié¬

tés locales continuent à remplir leur rôle d'animation et de liaison, afin que dans la commune persiste un véritable esprit de tolérance, de bonne volonté et que chacun y découvre une joie de vivre.

F.l. - La fonction de syndic est-elle une lourde charge?

- Je répondrais oui dans un sens, c'est-à-dire qu'elle ne me laisse que peu de temps libre. Par contre, elle est bien allégée par toute l'amitié qui m'entoure, par mes amis du Conseil qui me facilitent grandement ma tâche, par le sourire, le salut, les bons mots de la population, tout cela m'encourage. J'aimerais profiter de cette interview réalisée par «Fribourg-

Un quartier bâti contre la montagne Illustré» pour souligner l'immense tra¬

vail accompli par M. Joseph Luisoni, secrétaire communal de Neirivue de¬

puis un quart de siècle, ainsi que par M. Alois Moret, qui assume avec une rare compétence la fonction de bour¬

sier depuis déjà trente-deux ans.

Au nom du Conseil communal et en mon nom personnel, j'adresse à ces deux fidèles collaborateurs, mes plus vifs remerciements et mes plus sin¬

cères félicitations. Ils méritent l'es¬

time de toute la population. Je ne voudrais pas passer sous silence non plus la compréhension dont fait preuve ma famille, car finalement, c'est encore elle qui en supporte le plus et qui me donne le courage d'accomplir ma fonction de syndic au plus près de ma conscience. Un grand merci à toutes et à tous, gens de Neirivue, vous qui me comprenez, vous qui m'aidez à forger l'avenir de votre coin de terre qui vous tient tellement à cœur.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

Evolution démographique

Habitants 1811 223 1850 220 1880 289 1900 280 1920 304 1950 322 1960 347 1$70 395 1979 340

Electeurs 220 Ménages 120 Habitations 80 Superficie de la commune 1312 ha Prairies 100 ha Alpages 650 ha Forêts 309 ha Têtes de bétail bovin 208 Vaches 90 Ruchers 5 avec 70 colonies Agriculteurs - producteurs de lait 6

Le ruisseau qui a beaucoup fait parler de lui

Un brin d'histoire sur ce

village de rintyamon

Ce joli village situé au pied du Molé- son, sur la rive gauche de la Sarine, entouré de belles prairies, comptait 54 maisons et 280 habitants catholiques de langue française avant le dernier incendie. Il se trouve à 766 mètres d'altitude, sur la route Bulle - Château- d'Oex. Il y a trois quarts de siècle, les habitants de ce village étaient occupés dans l'agriculture, au tressage de la paille, à la fabrication de caisses d'emballages, teinturerie, filature de laine, scierie et sculpture sur bois.

L'église paroissiale placée sous le vocable de Saint-François, a été bâtie en 1609 et consacrée par l'évêque de Watteville en 1615.

En 1388, les habitants de Neirivue furent délivrés de la mainmorte moyennant le paiement d'un gros par pose. Le 18 avril 1791, un incendie

détruisit 72 maisons, c'est-à-dire les deux tiers du village; un autre incendie qui éclata le 25 octobre 1812 réduisit en cendres 17 maisons, épargnés par l'incendie précédent. Un nouvel incen¬

die, le moins grave, eut Heu le 22 février 1860. Le 19 juillet 1904, un quatrième incendie a détruit l'église, la cure, la maison d'école et presque toute la localité, délogeant 45 ménages sur 54 et causant pour 750 000 francs de dommages. A la suite de ces incendies, Neirivue a quelque peu perdu son cachet de village alpestre fribourgeois.

En 1400, Neirivue s'appelait Neire. En allemand Schwarzwasser. Neirivue veut dire Eau Noire.

La Neirivue est un ruisseau que l'on appelle communément «Neirivoué». Il sort de terre au lieudit «Sorneirivue», après un trajet souterrain d'environ 8 km. En 1304, le comte Pierre III de Gruyère vendit au meunier de Neirivue tout le cours de la Neirivue depuis sa source jusqu'à la Sarine. Un vaste et profond entonnoir situé sur le flanc de la Dent de Lys, entre les chalets de La Frasse et de Cuvigne, à 1400 m.

d'altitude, est censé être en communi¬

cation avec ce cours d'eau souterrain.

G. Bd

Joseph Castella, une personnalité simple et modeste

qu'il vaut la peine de connaître Agriculteur, bûcheron et ébé¬

niste, ce sont les trois métiers que Joseph Castella a exercé dans sa vie. Passionné par la pyrogravure, il a été contraint de cesser cette activité il y a quel¬

ques années déjà pour raison de santé.

Onze enfants dont dix vivent encore sont venus égayer son foyer qu'il a fondé avec sa douce compagne, née Catherine Geinoz, âgée aujourd'hui de septante-huit ans. Une femme de coeur et dévouée qui entoure de tendresse et de soins son mari. Ce n'est pas agréable de devenir vieux, m'a dit Joseph, qui vient de fêter ses quatre-vingt-cinq ans.

Durant toute sa vie, Joseph Cas¬

tella ne s'est pas seulement dé¬

pensé dans son activité profes¬

sionnelle. En effet, aimant beau¬

coup les contacts avec la popula¬

tion de son village, il s'est dévoué durant trente ans comme prési¬

dent de paroisse, a été quinze ans un officier d'état civil très distin¬

gué et pendant vingt-cinq ans agent de la Mobilière. Il a égale¬

ment siégé au Conseil communal et a été un membre assidu de la société de chant.

Ses loisirs préférés sont la pro¬

menade à pied dans la localité, la lecture et la culture des roses qu'il préfère admirer dans son jardin que dans un vase. Il m'a fait sentir que son épouse n'avait pas besoin de roses dans son appartement, car il l'a toujours considérée comme une fleur parmi d'autres fleurs.

L'accueil était si chaleureux que la conversation s'est prolongée avec un apéritif.

Un couple merveilleux que Jo¬

seph et Catherine qui s'aiment autant que le premier jour de leur mariage, surtout lorsqu'ils sont entourés de leurs enfants, petits- enfants et arrière-petits-enfants.

Qu'il fait bon vivre lorsque l'on a la santé! C'est ce que nous souhaitons de tout coeur à Joseph Castella en lui donnant rendez- vous pour son quatre-vingt- dixième anniversaire.

G.Bd

(10)

Fribourg-lllustré remercie N ei ri vue qui lui a accordé un séjour

très agréable

(Suite de la page 9 et fin)

Neirivue: un village entouré de verdure et de forêts

Trente ans de galère

communale pour

Edouard Gremion

Sociétés locales Section pupilles et pupillettes René Geinoz, président

Chœur mixte «L'Echo de l'Evi» Société de tir «Les Mousquetaires»

François Robadey, président et P0tit calibre Gérard Duding, directeur Robert Beaud- P'^dent

Société fédérale de gymnastique Société de jeunesse Pierre-Bernard Lanthmann, président Patrice Pernet, président

Cet homme encore alerte malgré ses soixante-huit ans, aurait une foule de souvenirs à évoquer. Il est bien compréhensible que nous ne pouvons tous les citer dans ce billet.

Edouard Gremion est entré au Conseil communal de Neirivue en 1936 comme conseiller et boursier. Elu syndic en 1946, il n'a quitté la galère communale qu'en 1966. Trente ans à l'Exécutif d'un village et dix ans comme boursier, c'est déjà un bail. Il n'a pas tout abandonné puisqu'il est encore président du Syndicat des chemins alpestres de l'Evi. De 1946 à 1961, soit durant quinze ans, il a siégé en qualité de député au Grand Conseil fribourgeois et a été pendant le même nombre d'années membre des Conseils d'administration des EEF et des GFM. Son idéal dans la politique était avant tout de sauver la région de la Gruyère et en particulier l'lntyamon. Il a usé de toutes ses forces pour défendre le ruisseau «Neirivue» qui était à cette époque la principale source d'approvisionnement du village. Ce cours d'eau est propriété de la commune depuis la donation du Comte Pierre III de Gruyère. Avec ses collègues du Conseil communal, Edouard Gremion a lutté durant vingt ans pour maintenir ce ruisseau face aux Forces motrices de L Hongrin et aux EEF. Grâce à sa ténacité, il a gagné la

partie. C'est pourquoi, il souhaite que ce cours d'eau reste propriété de la commune. Il m'a également déclaré que sa présence au Grand Conseil lui avait grandement facilité les choses et lui avait permis d'intervenir à bon escient.

Son activité ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, H s'est aussi défendu comme un lion pour la bonne marche de son usine qu'il a fondée en 1937 et qui occupait cinquante employés au temps où //

avait encore la scierie. Il lui fallu travailler dur toute sa vie pour obtenir la situation qu'il possède à l'heure actuelle. Aidé moralement par sa charmante épouse, née Suzanne Beaud, d'Albeuve, Edouard Gremion a pu mener à chef l'œuvre commencée il y a quarante-deux ans.

Connue très loin à la ronde sous le nom de «Ebénisterie industrielle», son entreprise est aujourd'hui dirigée par trois de ses fils sur les six enfants que compte sa famille. Elle offre quelque 125 emplois à la main-d'œuvre indigène. Cette conversation très agréable et intéres¬

sante à plus d'un point de vue s'est déroulée, bien entendu, autour d'une bouteille «de derrière les fagots» que nous avons beaucoup appréciée.

Merci Edouard. Et à une prochaine! G. Bd

Au plaisir d'offrir un abonnement à

S"

vous ajoutez le plaisir de recevoir, donc vous faites bénéficier vos parents et vos amis d'un cadeau fort agréable.

Treyvaux

Cinquante- cinq ans de mariage

Monsieur et Madame Raymond Papaux-Guillet du Sapalé ont fêté récemment leur cinquante- cinq ans de mariage entourés de leurs enfants, petits enfants et arrières petits enfants.

A ce couple heureux nous adres¬

sons nos vives félicitations.

(11)

EÜT5EHAT P1«NILIE Pooj>*e. Bei&£

Choisir

son maquillage

selon

Un visage à la fois mat et scintillant, des yeux armés de kohl, une bouche éclatante, c'est la tendance automne- hiver. Soucieuse de suivre la mode, la femme saura choisir et adapter son maquillage selon sa personnalité.

Trois stylistes, trois visages diffé¬

rents, mais toujours une harmonie de classe destinée à rehausser l'éclat de la féminité.

Clftl*

font«.

6 vc Liner F«»ue

fifcurtcim -CasTftn Moi*

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BOIS M- ROS.E

sa personnalité

PeroMi«

+• ftfttUAHT DustftT

GUERLAIN : Maquillage PRUNELIA Automne 1979- Hiver 1980

Chez Guerlain, un maquillage parti¬

culièrement élaboré et sophistiqué et a choisi comme base d'harmonie pour

illuminer votre regard cet hiver, le violet, couleur chaude, forte et raffi¬

née par excellence. Il s'appelle Prune- lia.

Chez Dior, Serge Lutens créateur d'avant-garde joue Choc Clair Le besoin d'équilibre - évoqué la saison précédente - se confirme, on a le goût du précis, net, souple, propre, clair. Les couleurs s'affinent; calme, rêve...

Le teint est transparent avec le Fond de Teint Naturel Beige Dune et la

Poudre Translufine Plus qu'Invisible.

Sur les paupières, les ombres de la palette Duo Mauve se fondent au Blusch Bois de Rose qui dessine délicatement les tempes. Sur les cils légèrement poudrés, le Mascara Noir.

Le Crayon Eye-Liner Noir souligne le regard. Enfin, sur les lèvres, parfaite¬

ment dessinées à l'aide du Crayon Contour Lèvres Chocolat.

Chez Lancôme, c'est un maquillage sophistiqué et raffiné, créé pour illu¬

miner la beauté de la femme qui aime le noir, les voilettes, les petits cha¬

peaux tambourins, l'éclat de l'or et des rubis.

Pour la femme qui joue l'audace, l'Harmonie

rose-bleutée: un teint de porcelaine, des yeux très expressifs, une bouche éclatante. Pour ce maquillage: un nouveau fond de teint qui est légère¬

ment nacré. Afin d'obtenir une bril¬

lance pour le teint, une nouvelle poudre Maquiglace effets spéciaux.

C'est ainsi qu'on obtient l'effet d'un teint porcelaine, d'un visage à la fois

mat et scintillant. On rehausse les joues en y appliquant Maquiblush

«Doré».

L'oeil est cerné à l'intérieur avec le crayon khôl Gris-Bleu. Sur la paupière mobile ainsi que sur la partie infé¬

rieure, l'Ombre Satin Violine qui est d'un mauve profond. Pour en rehaus¬

ser l'effet, une touche de la nouvelle poudre Maquiglace effets spéciaux Rose opale sur la partie fixe de la paupière en estompant légèrement la poudre vers les sourcils. L'application de mascara sur les cils est répétée plusieurs fois afin d'avoir une frange de cils bien épaisse.

(12)

Dimanche 21 et lundi 22 octobre 1979

BENICHOIM DE

CHATEL-SAINT-DENIS

Dimanche à 10 h. 15

Arrivée du train à vapeur de la bénichon et danse d'ouverture de la fête par le Conseil communal

15 h. GRAND CORTEGE DU BOUEBE A L'ARMAILLI

avec le concours de la FANFARE DE VALLORBE, Lè Végnolan de La Tour de Peilz, la FANFARE d'EPALINGES, LA CANTILENE DE FRIBOURG, la fanfare de PORSEL, le groupe folklorique de la VEVEVSE, les armaillis de la Veveyse, le Corps des Alpes et les lanceurs de drapeaux. Nombreux chars.

Avec la collaboration des sociétés locales et de l'Institut de St-François de Sales

Animation sur deux podiums

Organisation: Union des Sociétés - Châtel-St-Denis Dimanche 28 octobre: GRAND RECROTZON

CHATEL-SAINT-DENIS

AU CERCLE D'AGRICULTURE Dimanche 21 et lundi 22 octobre

GRANDE BENICHON

Fam. Villard-Jaquier Tél. 021/56 70 53

Bal avec l'orchestre Vvan Drey Jambon et saucisson de la borne Vins 1er choix, bonne ambiance Recrotzon: dimanche 28 octobre

<^ote( du Ch. l-W i\wc Tél. 021/56 70 30 - 1618 CHATEL-ST-DENIS Les 20, 21 et 22 octobre

GRANDE BENICHON MENUS TRADITIONNELS

2 menus à choix

Samedi, dimanche et lundi, dès 20 h.

Dimanche, dès 15 h.

GRAND BAL Fam. Ph. GILLIERON Ambiance - Gaîté

P à 30 mètres Recrotzon: dimanche 28 octobre

Samedi 20 et dimanche 21 octobre

CtPï* GRANDE BENICHON

HOTEL" RESTAURANT L'orchestre «MOON» vous fera danser à la grande salle PUB

Se recommande:

Famille Equey-Savary

(1er étage)

MENU DE BENICHON Recrotzon: dimanche 28 octobre Salle pour sociétés et banquets

1618 CHATEL-ST-DENIS (FR) Tél. 021/56 70 27

MAURICE MAILLARD Châtel-St-Denis

Boulangerie-Pâtisserie Pains d'anis, cuchaules et moutarde de bénichon Au Tea-Room DO-RE-MI - Meringues et coupes Maison

Tél. 021/56 70 35

LA CREMERIE — CHATEL-SAINT-DENIS Spécialités à la crème Coupes

Glaces maison Ambiance agréable Téléphone 021/56 71 87 fcttUowd

- :. £.rx

Café-Restaurant DE LA VEVEYSE CHATEL-ST-DENIS

Famille H. Raemy-Zosso Tél. 021/56 70 75 Entrecôte aux morilles

Trois menus de Bénichon à choix Jambon à l'os

Civet de chevreuil Pizza

Spécialités de desserts à la crème NOUVEAU: Soft-lce

Restauration soignée, cave réputée Salles pour sociétés

(13)

Trois petits tours... à la Bénichon de Châtel-St-Denis

La Bénichon est la fête la plus populaire et aussi la plus caractéristique du pays de Fribourg. C'est la fête où tout le monde se retrouve pour un joyeux festin qui comprend toutes les spécialités allant du jambon de campagne à la crème de chalet. Et que de bouteilles de «derrière les fagots...» pour accueillir les parents et les amis une fois l'an. Cette journée de retrouvailles sur la terre d'origine est toute empreinte d'amitié et de cordialité. On y vient avec toute la famille et de tous les coins de la Suisse.

Une tradition typiquement dzodzette

La première bénichon de l'année a lieu en février dans le bourg chocolatier de Broc. Il y a ensuite celles de Siviriez, de Romont, de la Saint-Jacques à Vuisternens-dt-Romont et de la vallée de la Jogne. Le deuxième week-end de septembre c'est la Bénichon de la plaine dite de «partout», celle de la Gruyère et de la montagne déroule ses fastes le deuxième week-end d'octobre, alors qu'une

Un groupe de la Fête des Vignerons 1977

Le bon pain du boulanger

Un petit char très applaudi l'an passé

semaine après il y a celle de Châtel-St-Denis qui, chaque année, est animée par un très beau cortège coloré et humoristique. Ce troisième dimanche d'octobre attire un monde fou dans la cité châteloise où une ambiance extraordinaire règne durant trois jours dans les rues. Comme à celle de la Gruyère, la Bénichon de Châtel-St-Denis est le point de rencontre de nombreux Fribourgeois exilés aux quatre coins de notre pays. La dernière a lieu dans le village de St-Martin et dans quelques localités de la Singine.

L'hôte de cette fête découvre toute la richesse de la ferme. Le blé comme le sel, est le symbole éternel de l'hospitalité. La signification de la Bénichon n'est-elle pas d'honorer les produits de son travail?

G. Bourquenoud - FI

Est-ce les mariés de la Bénichon châteloise?

CHATEL-ST-DENIS Samedi soir 20 octobre

Dimanche, midi et soir

kk Buffet de la Gare MENUS DE BENICHON

n/

Tk Spécialités de la chasse et spécialités françaises

Jl Se recommande: Marcel Dewarrat

Tél. 021/56 70 80 Ambiance et danse avec LES TEXANS

Recrotzon: dimanche 28 octobre

£jôtcl=gc5taurant îits XIII gantons Samedi 20 et dimanche 21 octobre

« ..nr Recrotzon: dimanche 28 octobre GRANDE

1618 CHATEL-ST-DENIS BENICHON Tél. 021/56 7082

Menus traditionnels Se recommande: MM. Dotte et Cavin

Grand choix de chaussures pour toutes saisons Chaussures de sport «Adidas et Puma»

chez Claude Genoud

Grand-Rue 81 CHATEL-ST-DENIS Tél. 021/56 73 76

(14)

Feu vert pour Tenero

On se souvient que, récemment, le Conseil fédéral avait donné son ac¬

cord pour l'agrandissement du centre sportif de Tenero (Tessin) destiné à la jeunesse du pays. Par la suite, le Conseil national a accepté le projet qui, pour sa première étape, suppose la mise à disposition d'un crédit de 27 millions de francs. Au cours des débats, en dépit de certaines opposi¬

tions, on peut se rendre compte que les représentants du peuple restaient bien disposés à l'égard, non seule¬

ment du Mouvement Jeunesse + Sport et de Tenero, mais de la pratique des sports en général.

La salle omnisports de Macolin

L'intérieur de cette immense salle sportive

A une époque où l'activité physique prise dans le sens d'une occupation saine et équilibrée des loisirs, et où le sport forme un contrepoids efficace aux aggressions multiples de la vie quotidienne, il paraissait logique que le Conseil des Etats, dernière étape avant la mise à exécution du projet, allait lui aussi se prononcer favorable¬

ment.

C'est ce qu'il a fait, au cours de sa séance du 26 septembre, après audi¬

tion du rapporteur, M. Péquignot, et après que quelques opposants eurent présenté leurs arguments, orientés vers un souci d'économie davantage que contre l'idée de sport proprement dit, par 26 oui contre 13 non. Il faut noter que le centre sportif de Tenero n'est pas un cadeau fait au Tessin, mais qu'il sera à la disposition de la jeunesse suisse dans sa totalité.

En plein dans le mille

C'est avec un extraordinaire re¬

cord mondial de 577 points que Moritz Minder a fait sensation à Séoul (Corée du Sud), en tir olympique au pistolet libre, au 42e championnat du monde de tir. Mais il n'était pas seul et toute la délégation suisse a obtenu des résultats brillants.

Les huit tireurs à l'arme libre et neuf des dix tireurs au pistolet sont rentrés décorés: cinq mé¬

dailles d'or, six d'argent et qua¬

tre de bronze. De quoi redorer le blason de la vieille tradition suisse de tirl Du côté féminin, il y a de quoi se réjouir aussi: la détentrice du record suisse, Brida Beccarelli, a ramené une médaille d'argent du tir au pisto¬

let de sport à 25 mètres.

Tiré de la revue «Sport» de la Banque Populaire Suisse

Prochain objectif:

Moscou

Aux championnats européens d'athlétisme de 1978, à Prague, un petit Suisse endurant a fait vibrer le cœur de millions de fans: dans une course de 5000 m à couper le souffle, Markus Ryf- fel s'adjugea la médaille d'ar¬

gent. A Milan déjà, lors des championnats d'Europe en salle.

il avait prouvé, en remportant le 3000 m, qu'il était l'un des meilleurs coureurs de fond du moment. Son principal objectif sportif est actuellement de parti¬

ciper aux Jeux Olympiques de 1980, à Moscou. Markus Ryffel:

sportif suisse de l'année 1978, ne s'endort pas sur ses lauriers, qui sont pourtant confortables: en¬

tre autres, six titres de champion suisse et records nationaux sur 2000, 3000, 5000 et 10 000 mè¬

tres.

(15)

KDEÏÏE IT Gin

Dominique Scheder

ou l'humour toujours présent

Dominique Scheder, vaudois d'adoption et d'accent, fait ses débuts â Yverdon.

Adolescent, il participe à de nombreuses soirées cabaret.

Bientôt, pourtant, le voilà qui «range» sa guitare pour suivre les méandres de la théorie piagétienne: licence en psychologie, expériences dans l'enseignement.

Mais l'entracte ne dure guère, et dès 1975, c'est tout naturellement ce mode d'expression qu'est la chanson, qu'il choisit pour nous faire partager ses préoccupations.

Ces nouvelles apparitions publiques sont quelque peu turbulentes. On le voit, à cette époque, dans les bistrots, les meetings, puis sur les scènes, bougonner contre «ceux du bureau», acclamer «la reine de la boîte à gants», dénoncer l'hypocrisie xénophobe; «Fernando, on fait des combines dans ton dos».

Ses chansons ont un écho certain: l'une d'entre elles est retenue par le jury de la Radio, pour la sélection suisse du festival de Spaz 77; une autre illustre une émission de «Temps présent», sur l'urbanisation des villages; une autre enfin participe à la finale de la belle soirée «Chantons la vigne». Plus récemment,

«Charles», personnage de chansons est l'objet d'un court métrage réalisé par un jeune cinéaste parisien. Au cours de l'une de ces escapades parisiennes, Scheder passe, avec le sourire, le test de l'enclume de chez Georges, (cabaret parisien).

Au fil des saisons, ses chansons s'organisent en un tour de chant dans lequel Scheder affirme un style personnel. On peut l'applaudir, souvent en compagnie de son ami, l'humoriste Serge Yssor, sur les scènes de Suisse romande; Il participe, le premier septembre 1979 à la «Fête à la chanson», en compagnie d'une quinzaine d'autres artistes qui «font» la chanson romande. Dominique Scheder, c'est vrai, est l'un d'entre eux.

Distribution Vogue: LP Jof 1003

Deux disques

pour un centenaire

Joseph Bovet a laissé un riche héritage de chansons célébrant la famille, le village, les saisons. Pour évoquer le centenaire de sa naissance, plusieurs artistes et chœurs se sont regroupés pour réaliser à leur manière, dans un langage d'aujourd'hui, des albums souvenirs.

A l'ouest du canton, Promasens et cinq communes avoisinantes se sont unies pour présenter un festival, alors que du côté de Fribourg la chanson des «quatre saisons», les «Marmousets» et la fanfare «La Gérinia» ont édité le disque du centième anniversaire.

Festival du Centenaire: distribution Disques Office: 67352.

L'Abbé Bovet: distribution Varelas music: SF 793009.

(16)

Art/ et Joedace/

Le cirque, pour les jeunes et les moins jeunes, c'est une atmos¬

phère attirante, empreinte de mu¬

sique entraînante; c'est la foule dense qui patiente devant l'entrée illuminée, l'odeur forte des fauves, l'éclat des paillettes, la poussière de sciure et les époustouflantes acrobaties sous le ciel de toile du chapiteau. Pour beaucoup d'adul¬

tes, le Cirque Knie reste un souve¬

nir inoubliable de leur enfance Mais le cirque Knie est aussi une dynastie, une entreprise familiale devenue cirque national, il y a 61 ans. Son histoire chargée de re¬

bondissements pourrait faire son¬

ger à des légendes. Une histoire à découvrir au fil des générations.

Six générations Knie

une dynastie d'artistes

Première génération L'histoire de la dynastie des Knie a débuté il y a 176 ans, lorsqu'en 1803 Friedrich Knie abandonna ses études de médecine pour suivre une troupe d'artistes. D'emblée, il apprit l'âpreté de ce travail artis¬

tique. Que de force, de patience, de maîtrise afin de pouvoir présen¬

ter sur les places publiques, ce qui semble facile et tout à fait naturel.

Dans les années agitées de la révolution française, il quitta la troupe afin de fonder sa propre entreprise. En 1807, il retourna à Innsbruck pour montrer aux habi¬

tants de cette ville ce qu'était devenu l'ancien étudiant en méde¬

cine.

Durant son séjour dans sa ville, il fit la connaissance d'Antonia, la fille du barbier Stauffer. Mais le père d'Antonia s'opposa énergi- quement au mariage de sa fille avec un saltimbanque et l'envoya sans hésiter dans un couvent, espérant qu'elle oublierait l'impé¬

tueux Friedrich. Mais celui-ci la retrouva par une nuit d'orage. Au début de l'automne 1807, Friedrich Knie mena Antonia Stauffer à l'autel.

tard de Karl. Deux enfants naqui¬

rent encore de cette union: Fanny et Franz.

Il fallait encore surmonter, à cette époque, les années turbulentes de la révolution. Mais la volonté de Friedrich et Antonia eut raison de l'adversité. Ainsi que le prouve d'anciennes affiches, les Knie se produisirent déjà en Suisse en 1814 et 1818. Le 5 février 1850, Friedrich mourut à Berthoud, où les Knie avaient passé l'hiver. Ses fils Rudolf et Franz, qui avaient fondé leur propre entreprise n'allèrent pas à l'enterrement, faute d'avoir été prévenus à temps.

Troisième génération Karl devint directeur de la troupe des danseurs de corde. Il avait sept enfants, que lui avait donné sa femme Anastasia. Tous jouaient dans la troupe, même enfants. Karl Knie se forgea une bonne réputation de danseurs de corde et il reçut partout un accueil chaleureux. Après sa mort, c'est Anastasia-Marie Knie-Staudinger qui succéda à son mari défunt. Elle régna en grande dame sur son empire de funambules. La troupe voyagea souvent en Autriche et en Allemagne, mais c'est en Suisse qu'elle se sentit le mieux à l'aise.

Alors que les Knie connaissaient le succès, la guerre de 1870 éclata.

Avec ce conflit franco-allemand les possibilités de donner des spectacles se réduisirent. Seuls Anastasia et ses deux fils Ludwig et Charles purent continuer.

En 1872, Anastasia se retira à Berne. Une page était tournée.

Avec pour toute fortune, deux roulottes attelées à deux chevaux.

Le temps des apparitions impo¬

santes à cheval était révolu. Mo¬

destement, ils allèrent de villes en villages. Charles épousa Karoline Kaspar, la fille de l'aubergiste du

«Rössli» à Winterthour en 1875.

Elle lui donna trois fils: Rolf, Carl et Friedrich. En 1880, Charles Knie fit une chute du haut de la haute corde: il mourut à Wangen an der Aare. Ses fils Rudolf et Friedrich se tournèrent alors vers des profes¬

sions «bourgeoises». La veuve de Charles Knie s'établit avec ses enfants à Schaffhouse.

Deuxième génération Le 14 juillet 1808, Rudolf, le pre¬

mier fils vint au monde, en 1809 c'est George, suivi, quatre ans plus

Quatrième génération Ludwig épouse Marie Heim de Wattwil qui lui donne cinq fils:

Louis, Rudolf, Charles, Friedrich et

(17)

Art/ et heôKei

Eugène. Ces cinq garçons furent immédiatement initiés aux métiers de la piste. Marie Knie fut une mère sévère mais juste et les fils durent obéir aux ordres des pa¬

rents. Lorsque Friedrich, alors âgé de 30 ans, acheta un orgue élec¬

trique à l'exposition mondiale de Paris, sa mère lui reprocha cette dépense qu'elle considéra comme

tèrent le chapiteau, aidés par des ouvriers. Le lendemain matin, les badauds l'admirèrent sur la Schüt¬

zenmatte, à Berne. D'emblée, le succès fut immense.

Les frères Knie, qui avaient une formidable réputation à la haute corde, après des dizaines d'années de spécialisation durent s'acco¬

la piste en 1970 pour laisser à ses fils le soin de présenter les élé¬

phants.

Sixième et septième génération

Frédy Knie se marie avec la Ber¬

noise Pierrette Bubois en 1945. De ce mariage naissent deux fils:

Frédy junior et Rolf junior. Le 11 août 1950, Rolf se marie avec Tina di Giovanni. Ils ont également deux enfants: Louis et Franco. Afin de perpétuer la tradition et pour sui¬

vre les traces de leurs pères et grands-pères, les quatre juniors choisissent également le métier d'artiste de cirque et ils sont aujourd'hui réputés et admirés dans toute la Suisse et également à l'étranger.

Frédy Knie junior s'est marié avec la Neuchâteloise Mary-José Gal-

land en 1972. Leur fille s'appelle Géraldine-Katharina.

Rolf Knie junior épouse, le 1er août 1974, la Zurichoise Erica Brosi. Ils ont un fils, Grégory-Frédéric.

Quand à Louis, leur cousin, il a convolé en novembre 1972 avec l'artiste américaine, spécialiste de la bicyclette, Germaine Theron.

Louis junior est né le 25 décembre 1974 à Zurich. Franco est le dernier célibataire de la 6e génération.

Une longue expérience

Cirque national depuis 61 ans, il nous offre chaque fois un specta¬

cle de qualité sans cesse renou¬

velé, mais toujours fidèle à la classe Knie.

Pages réalisées par Monique Pichonnaz

un gaspillage frivole. Et quand, une année plus tard, il fit l'acquisition d'un projecteur, elle le soupçonna d'avoir la folie des grandeurs. En décembre 1900, les Knie devinrent bourgeois de Gerlikon, dans le canton de Thurgovie. Naturelle¬

ment, il y eut également des querelles dans la famille: des ten¬

sions entre la volonté du père et la raison des fils. Lorsque Louis fut mis en face d'un choix entre le métier et l'amour, il choisit l'élue de son cœur et quitta l'arène.

Louis Knie fonda alors sa propre arène en Allemagne. C'est à Rap- perswil que Ludwig mourut en 1909. Une fois de plus, c'est une veuve Knie qui dirigea l'entreprise.

En 1914 seulement, elle céda l'arène à ses fils. Les années de guerre ne furent pas faciles. Mais le projet de troquer l'arène à ciel ouvert pour un grand chapiteau devint de plus en plus tangible.

Marie Knie s'opposa à ce projet, trop onéreux selon elle.

Le cirque sous le chapiteau

Mais la volonté des quatre fils fut la plus forte. Dans la nuit du 31 mai 1919, les quatre frères mon-

moder à la nouvelle situation. En 1915, Eliane, vint au monde. Elle est la fille unique d'Eugène et Hélène Knie. Le 25 mars 1919, un double mariage fut célébré au sein de la famille Knie: celui de Friedrich avec Margrit Luppuner et de Ru¬

dolf avec Sophie Griesser.

Frédy Knie, premier fils de Friedrich et Margrit Knie-Lippuner naît le 29 mai 1920 à Carouge GE. Le second fils, Rolf, vient au monde à Wetzi- kon le 23 novembre 1921. Charles et Rudolf n'auront pas d'enfants.

Cinquième génération En 1928, alors qu'il est âgé de 8 ans, Frédy découvre le cheval.

Après des années d'expérience, il devient le célèbre dresseur de chevaux que nous connaissons.

Les éléphants sont pour Rolf ce que les chevaux représentent pour Frédy. Eliane Knie, la fille d'Eugène née en 1915, est la partenaire de Frédy et Rolf. Ceux-ci dirigent le cirque dès 1940, à la mort de leur père Friedrich. Plus tard Eliane quitte le cirque à la suite de divergences avec ses cousins.

Pourtant elle était appréciée du public. Quand à Rolf, il abandonne

Frédy Knie jun.

Rolf Knie

directeur administratif

Frédy Knie

directeur artistique et technique

Rolf Knie jun.

Louis Knie

(18)

«LES GAIS VULLIERAINS»:

un groupe folklorique qui fera son chemin

Allongée entre deux lacs, la presqu'île du Vully s'enfonce en coin dans la vaste steppe d'un grand marais. Le peuple qui l'habite n'a jamais livré d'autres batailles que celles de la terre, ne connait pas d'autres luttes que celles du travail. Point de rencontre des frontières de quatre cantons, le Vully se trouve placé aux confins de deux langues, du monde latin et du monde alémanique. Cette dualité s'exprime jusque dans son aspect physique.

La prise de contact du Vully se fait aussi avec le groupe folklorique «Les Gais Vullierains» avec qui nous avons décidé de faire plus ample connaissance en sollicitant une interview de son jeune et dynamique président, M. Jean-Marie Droz, de Sugiez, qui nous a agréablement accordé l'hospitalité sur ce coin de terre merveilleux où tout est grandeur, douceur, équilibre.

G. Bd M. Jean-Marie Droz, compétent

un président

dans le domaine pratique qui s'ac¬

corde au caractère des Vullierains.

F.l. - Quelle est l'activité de votre société?

«Les Gais Vullierains» se réunissent pour danser sur une note folklorique et présenter un spectacle une fois l'an au public de cette jolie région fribour- geoise. Le Vully étant beaucoup plus connu par son vignoble que par ses cultures de légumes, notre groupe participe à des cortèges avec présen¬

tation des travaux de la vigne.

F.l. - Combien compte-t-il de mem¬

bres aujourd'hui?

- Notre groupe n'est pas très grand, car peu de gens portent le costume traditionnel, la mode étant aux jeans.

Si l'effectif actuel est de vingt mem¬

bres, il compte une soixantaine de personnes avec les membres honorai¬

res, passifs et amis.

F.l. - Votre groupe est-il affilié à une Fédération?

- Oui. A la Fédération fribourgeoise du costume et des coutumes et par ce fait même à la Fédération nationale des costumes.

F.l. - Qui sont les moniteurs et directeur de votre ensemble?

- Ce sont M. Charles Maquelin et Mme Vreni Gaillet qui se dévouent à la cause de notre groupe depuis douze ans.

F.l. - Comment se présente le comité?

Le comité actuel est formé de MM.

Jean-Marie Droz, président; Mme Francelyne Gaillet, vice-présidente;

Mme Annie Maquelin, secrétaire;

Charles Maquelin, caissier; Mme Nelly Loup, membre adjointe.

F.l. - Votre groupe folklorique a-t-il son avenir assuré?

Personne ne peut présager l'avenir.

Cependant, toute la société qui est capable de s'adapter aux nouveautés et de suivre l'évolution, doit pouvoir subsister. Notre groupe folklorique n'a pas de statuts, car les «Vullierai- nes» de 1937 n'en avait point fait. A cette époque, le port du costume ne

«Les Gais Vullierains» dans le vignoble du Vully

F.l. - Quand a été fondé le groupe folklorique «Les Gais Vullierains»

et qui sont les fondateurs?

Jean-Marie Droz - Il a été fondé en 1937 par un groupe de jeunes filles enthousiastes, lors d'un retour de Suisse alémanique de l'une d'elles.

F.l. - Pourquoi un groupe costumé dans le Vully?

- L'idée des fondatrices était de créer dans cette région une association paysanne dont l'activité était destinée avant tout à une action de bienfai¬

sance et d'utilité. En ce qui concerne le costume, il était davantage un signe de ralliemment qu'un but en lui- même.

F.l. - Pouvez-vous nous définir ce costume?

- Le costume vullierain est très sim¬

ple, sans distinction particulière. Les dames portent un dzaquillon de lin bleu pour la semaine, le laine bleue ou bordeaux pour le dimanche. Leur tablier est rayé, le fichu en dentelle de Gruyère ou de St-Gall. Les hommes portent un gilet de lin vert clair.

F.l. - Quel est le but d'un tel groupe?

Les buts de notre société ont bien changé en quarante ans. A l'heure actuelle, il s'agit en premier lieu de donner une note joyeuse et colorée à la présentation du Vully dans les manifestations locales et au-delà de nos frontières. Il sied de relever que notre groupe folklorique se développe

sur le plan artistique tout en restant Quand les jeunes assurent la relève

(19)

«Les Gais Vullierains»:

un groupe folklorique qui fera son chemin

(suite de la page 18)

De la joie et du plaisir de porter un magnifique costume

Les membres du comité

servait qu'à donner de l'attrait à leurs réunions. Aujourd'hui, il a pris un autre sens, qui correspond certainement mieux au goût de chacun. Qui sait si notre société ne changera pas encore une fois de nom!

F.l. - Avez-vous un vœu à formu¬

ler?

Le vœu du président tel qu'il soit, est que la nouvelle raison d'être des «Gais Vullierains» s'affirme et que de nom¬

breux jeunes gens et jeunes filles viennent grossir les rangs pour se distraire par la danse, la musique et le chant. Un petit orchestre folklorique viendra compléter notre ensemble costumé dans un proche avenir. Avec un élan nouveau, notre groupe fera son chemin. C'est ce que je souhaite de tout coeur aux «Gais Vullierains».

Interview réalisée par Fribourg-lllustré

Quand l'élégance des EEF s'allie à des articles de qualité

Avec révolution survenue dans le domaine de la présentation de la marchandise et de l'accueil de la clientèle entre autres, l'ancien magasin des Entreprises Electriques Fribourgeoises qui datait de 1934, année de construction du bâtiment, n'était plus adapté aux conditions actuelles.

Décision fut donc prise d'entreprendre sa transformation et d'installer un ascenseur qui permette aux personnes âgées et aux handicapés d'accéder facilement au sous-sol où est exposé l'assortiment des appareils lourds et de faciliter la manutention de la marchandise.

M. André Marro. directeur des EEF, saluant personnalités et invités. A droite, nous voyons M. Jean-Marie Bovet, chef des réseaux

Les EEF n'ont pas oublié non plus que nous vivons une époque où l'écono¬

mie d'énergie est un problème d'ac¬

tualité. raison pour laquelle, l'isolation a été renforcée partout dans cette réalisation. La surface d'exposition a été augmentée par la création d'une galerie, tandis que de grandes vitrines offrent un magnifique coup d'oeil sur ce magasin moderne où le mobilier et l'éclairage contribuent à un service rapide et une libre circulation à la clientèle.

La conception de ce magasin de vente où l'élégance s'allie à des articles de qualité, est due à un architecte d'inté¬

rieur, M. Fontana, lequel a pu comp¬

ter sur la précieuse collaboration de M. Jean-Marie Bovet, chef des réseaux, qui a eu le plaisir d'apporter quelques considérations techniques aux invités et personnalités qui, aupa¬

ravant, avaient été salués par M.

André Marro, directeur des EEF.

Cette manifestation d'inauguration était honorée par la présence de MM.

Pierre Dreyer, conseiller d'Etat, pré¬

sident du Conseil d'administration des EEF: et de Gérard Ducarroz, directeur de la Chambre fribourgeoise du com¬

merce et de l'industrie.

(Texte et photos G. Bd)

Une vue de ce magasin moderne

Une autre image de ce local de vente

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