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FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Fr. 38.70 22.50 17.- Fr. 51.- 75.- Annuel

Six mois Trois mois Etranger Envoi normal:

Envoi par avion:

Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50x34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE _ prjs sjjr |e

Où va la culture?

Fribourgeois «hors les murs»

Un village: Torny-le-Grand Quel est l'avenir du basket?

Le ski, un sport sain Hommage à Georges Aeby Souvenirs du passé Elle chez elle Concours FI

Le bois et l'artisanat Alterswil en Singine Le futur musée de Morat

Où la terre est inspiratrice de poésie Armaillis de la Fête

des Vignerons 1927 Entre l'église et la pinte Programme TV romande et France 3

Feuilleton Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra

le mercredi 1er février

Notre couverture Le basket a-t-il son avenir au canton de Fribourg? Ce que nous savons, c'est que la jeunesse fribourgeoise s'inté¬

resse à ce sport très populaire et qui attire toujours un nombreux public.

Photo Alain Wicht

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 30 janvier 1978 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Courrier des lecteurs A la rédaction de Fribourg-lllustré,

Je vous présente tous mes vœux pour une bonne et heureuse année. Que celle-ci vous apporte joie, santé, bonheur et prospérité à tous et toutes. Un grand merci à la rédaction pour le journal de plus en plus intéressant, lu par toute la famille.

Jeanne Jaquet-Chassot 1, rue du Moléson Bulle Monsieur le rédacteur.

Il y a très longtemps qu'on lit votre journal. On est très satisfait. Tous mes bons vœux pour 1978.

Georges Dupont Grandvillard Monsieur le rédacteur.

Avec tous mes meilleurs vœux pour l'an nouveau je vous dis un grand merci pour votre magnifique illustré que j'attends toujours avec plaisir. Ce que j'attendais aussi depuis longtemps, bravo, une photo de mon village d'Estavannens que j'ai quitté le 1er avril 1927 et que j'aime encore beaucoup. Je vous remercie donc encore mille fois.

Florence Benoit-Jaquet Bid Charmonthey 47, Vevey

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«Où va la culture?»

Le second fascicule de la série

«Défis et Dialogues»

«En effet, 'culture' désigne une acti¬

vité. Culture n'est pas quelque chose qu'on a, mais quelque chose qu'on fait». Et, au savoir de base et à son emploi, que l'on peut appeler tech¬

nique, doit encore s'ajouter comme troisième terme la recherche d'une valeur et d'un but. C'est ainsi que Monsieur Félix Wubbe, professeur de droit romain, l'exprime: «Un emploi sage du savoir en vue du bonheur de l'homme». Il se vérifie dans trois do¬

maines: dans les rapports de l'homme avec la nature, avec lui-même et les forces incontrôlables relevant de la foi et de la révélation.

C'est par cet exposé qu'a débuté la série annuelle de conférences interdis¬

ciplinaires de l'Université de Fribourg, et les Editions universitaires viennent d'en faire paraître les textes - juste à temps pour les Fêtes!

Dans le second exposé, le professeur Erwin Nickel, naturaliste, nous engage à détourner l'arrêt de croissance immi¬

nent de la civilisation technique par une meilleure connaissance des scien¬

ces naturelles, et à «cultiver» leur influence, au sens littéral comme au sens figuré. «Qui ne veut pas de la haine et de la faim, doit vouloir la technique». Mais, eu égard à la poli¬

tique économique, qui pose l'accéléra¬

tion de la croissance au-dessus de la responsabilité, la science naturelle doit devenir une connaissance de la tech¬

nologie; elle doit accorder une impor¬

tance plus grande aux changements de la relation de l'homme avec lui-même et avec le monde, et opposer ainsi aux pressions de l'économie de marché authentique créativité.

Monsieur Riccardo Lucchini, profes¬

seur de sociologie, dégage le lien qui existe entre la crise de la culture et la crise du sens de notre activité. Il se joint à Paul Goodman pour dire que «le climat psychologique de l'époque mo¬

derne se caractérise par de la techno¬

logie partout et en toutes circonstan¬

ces, sans se soucier de savoir si cela a un sens ou non». A cela s'ajoute l'énorme spécialisation des fonctions, qui peut mener à l'éclatement des différents domaines sociaux aussi bien qu'à l'éclatement des différentes di¬

mensions de l'homme lui-même. Il s'agit de maîtriser cette crise entre compréhension et expérience, pour surmonter l'abîme qu'il y a entre les sciences et le vécu quotidien.

Pour Monsieur Auguste Flammer, pro¬

fesseur de psychologie, l'homme est un «produit» de la culture, et en même temps il en est l'auteur et le porteur. Il donne des exemples inté¬

ressants sur la découverte du compor¬

tement dans les différentes cultures et sur la psychologie expérimentale. Ils mènent de la conception souvent do¬

minante, que l'homme, défini par des facteurs héréditaires et sociaux, n'a en fait presque pas de liberté, à l'attesta¬

tion nouvelle de la capacité de change¬

ment de l'homme, même dans l'âge adulte. En effet, il doit se libérer des contraintes de productivité et de pres¬

tige, du stress et de la hâte, pour parvenir à une créativité conforme à ce qu'il est. Pour cela il a besoin d'un affermissement, à la fois dans la so¬

ciété, et grâce à la science.

Les quatre exposés principaux ont été encadrés par une introduction du rec¬

teur, Monsieur le professeur Gaston Gaudard et quelques remarques, en guise de conclusion, du Père Richard Friedli, théologien, qui exprime la né¬

cessité d'aspirations culturelles chez les particuliers et dans la commun- nauté par cette formule lapidaire: «La culture est pour l'homme et pour l'humanité».

Et la peinture.

Zivko Markovic

Paysages

Morat - Fribourg Né le 9 janvier 1933 à Novi Karlovci, fils de Tihomir et Katica, Zivko Markovic âgé de 26 ans, exposait déjà ses œuvres à la galerie du club des jeunes archi¬

tectes de Belgrade.

La même année, en 1959, il obtenait son diplôme à la Faculté d'architecture de l'université de la même ville. La peinture artistique lui avait été enseignée par le peintre-académicien Pivo Karamatije- vic et l'art de la couleur par le profes¬

seur Strale.

.comment va-t-elle?

Mise à part la créativité architecturale par laquelle il connut un très vif succès, Z. Markovic s'occupait intensivement de la réflexion architecturale dans l'art pictural. De ce fait, il n'est pas étonnant que ses préoccupations de peintre soient en général liées à l'architecture.

Théâtre Saison 1977/78

Cinéma - Théâtre Capitole Fribourg Lundi 30 janvier 1978

LES AMOUREUX

un «Classique» de Goldoni adapté par Caroline Huppert, dernier succès du Théâtre de la Gaité - Montparnasse à Paris.

Jeudi 16 février 1978 LES DAMES DU JEUDI

le succès parisien de la saison 1976/77, le Loleh Bellon, créé au Théâtre des Champs Elysées, par le metteur en scène Yves Bureau, avec Suzanne Flon et Dominique Blanchard.

Mardi 7 mars 1978 QUATRE FEMMES A TUER

comédie policière de Roger Masson, avec Jacques Ardouin et Régine Blaess, par les Galas Eurothéâtre.

Mardi 8 mai 1978 MADAME DE SADE

pièce de l'auteur japonais Yukio Mishima, avec Françoise Christophe, Eleonor Hirt et Daniel Lebrun, par la Compagnie Renaud - Barrault.

Tous les spectacles du Théâtre à l'abonnement de la saison 1977/1978 auront lieu au Cinéma-Théâtre CAPITOLE à 20 h. 30

Les places réservées doivent être retirées avant 20 h. 15, après quoi il en sera disposé.

Fermeture des portes, 20 h. 25. Les abonnements ne seront délivrés qu'à l'Office du Tourisme, Grand-Places 30, Fribourg, tél. 037/22 61 85

Autres livres à lire

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ét IribMi*

Tt*rl Vingt Suisses à découvrir

Alain Pichard

♦ • » Lötschental secret Maurice Chappaz

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le huitième «listriet f ri bourgeois Une chronique «hors les murs»

" de Gérard Bourquenoud COURRIER DES FRIBOURGEOIS DE

GENEVE

Il y a 25 ans ... Pierre Page Pierre Page est aujourd'hui âgé de

50 ans, il est marié et père de trois fils, dont l'un a 25 ans et est licencié en sciences économiques, l'autre 24 ans qui, après avoir obtenu le diplôme de l'Ecole hôtelière, accomplit actuelle¬

ment un stage au Canada, le troisième enfin n'a que 13 ans et fréquente le cycle d'orientation à Genève. Pierre Page est né à Cottens et il est originaire de Neyruz et Lovens, alors que son épouse née Nicolet, est citoyenne de Neyruz.

Pierre Page à son bureau avec son fils cadet

Succès sportifs

A l'origine plutôt chétif, il écoute le conseil d'un médecin et commence à s'adonner au sport, d'abord au cy¬

clisme, mais pas de compétition. Au recrutement, il est presque recalé; pre¬

nant trois tours d'avance lors d'une course, le médecin estime qu'il a le

«cœur trop gros». En 1948, une fois revenu à Fribourg, il hésite d'abord à s'inscrire au Club athlétique, puis com¬

mence par disputer le cross-country, des courses de 10 000 m et Morat- Fri bourg.

Son palmarès

Cinq fois champion suisse du 5000 m en 1952/53/54/55 et 1957, trois fois recordman et notamment avec 14.36.06. au meeting international de Paris, en 1955. Le même jour, Steger avait battu le très vieux record du Dr.

Paul Martin. Détail amusant: en 24 h., Pierre Page quitte Fribourg pour Paris, y dispute le 5000 m., retourne à la Bénichon de Cottens pour annoncer lui-même qu'il a battu le record quel¬

ques heures auparavant... il fallait le faire.

1952: année de gloire

Pierre Page participe aux Jeux Olym¬

piques de Helsinki en 1952, en compa¬

gnie très relevée de (Zatopek, Mimoun, Chatoway et autres). Cette même an¬

née, il remporte «A travers Lausanne», Chaux-de-Fonds-Le Locle et le circuit de Granges.

Le seul fribourgeois vainqueur de Morat-Fribourg

En cette même année de grâce 1952, avec sa lonque foulée très souple qui fit alors l'admiration des connaisseurs et aussi grâce à sa prodigieuse vo¬

lonté, il réussit à remporter la formida¬

ble course Morat-Fribourg, ce qui pro¬

voqua l'enthousiasme de la foule.

Autres performances

Pierre Page, infatigable, participa avec succès treize fois à Morat-Fribourg, il fut à deux reprises recordman du 3000 m steeple, douze fois sélectionné des matchs internationaux sur piste, deux participations au cross des Nations, à Bruxelles et à Paris.

Nombreux meetings internationaux à Paris, Prague, Budapest, Bucarest (mé¬

daille d'argent), Turin, Milan, Venise, Rotterdam, Amsterdam, Augsburg, Ludwigshafen et Vienne.

Déception

En 1952, alors qu'il était en superforme et qu'il venait de remporter le fameux Giro di Trento, il ne fut pourtant pas sélectionné pour la célèbre course de Sao Paolo au Brésil, alors que les quatre autres qui le suivaient dans la même course ont eu cet honneur. Sans commentaires...

Une carrière d'amateur

Pour la petite histoire, il est utile de relever que Pierre Page fut durant un quart de siècle un sportif enthousiaste et véritablement amateur, à telle en¬

seigne qu'il lui arrivait d'être à la fois coureur à pied, chef d'équipe, entraî¬

neur et même préposé pour retirer les dossards de ses camarades de l'équipe suisse. Il continue maintenant son activité sportive en faisant quoti¬

diennement du footing et de la course à pied, plusieurs fois par année, de Genève au Salève et retour. Nul doute qu'en 1978 il sera une nouvelle fois au départ de Morat-Fribourg.

L'arrivée du vainqueur Pierre Page, lors de Suisse-Allemagne en 1953 Sa réussite professionnelle Pierre Page ne s'arrête pourtant pas en si bon chemin: non content des innom¬

brables succès remportés sur le plan sportif, il garde en réserve suffisament d'énergie pour entamer une carrière professionnelle digne d'éloges parce que, au départ, les atouts dont il disposait étaient plutôt minces. Ju- gez-en vous même:

Un self-made-man

A 16 ans, il quitte Cottens pour faire un apprentissage de boulanger-pâtissier à Baden. Celui-ci terminé, il est engagé comme pâtissier à l'UNIP de Fribourg.

Comme il a la «bosse du commerce», il envisage de reprendre un jour à son compte une pâtisserie-tea-room avec son épouse, mais il est alors promu au rang de chef de rayon. En 1963, il quitte Fribourg pour Sion où il fonc¬

tionne, toujours à l'UNIP, comme chef du personnel et remplaçant du direc¬

teur. Trois ans plus tard, il reprend la direction générale de l'importante suc¬

cursale des Grands Magasins UNI- PRIX, au centre de Genève, qui occupe en moyenne 180 employés et, lors des périodes de pointe jusqu'à environ 230.

Réussite grace à la formation conti¬

nue et la promotion interne Oui, Pierre Page n'a jamais rien fait à moitié, ni sur le plan des loisirs (sports et autres), ni sur le plan professionnel et familial. Il a voulu s'élever dans le rang social et offrir ainsi à sa famille, à ses descendants, de meilleures possi¬

bilités de départ. Pour ce faire, il s'est notamment perfectionné en suivant de nombreux cours du soir dans le do¬

maine linguistique, la correspondance, la comptabilité et le droit, ce dernier par correspondance. Par son intelli¬

gence, ses compétences et sa fidélité envers l'entreprise, il a mérité la con¬

fiance totale de ses employeurs qui ont à leur tour su encourager et appli¬

quer la promotion interne à son égard comme aussi à l'égard d'autres colla¬

borateurs.

Pierre Page est un membre fidèle du

«Vieux Chalet» de Lancy-Genève.

Fribourg-lllustré, avec tous les sportifs suisses, félicite Pierre Page, son fidèle abonné depuis plus d'un quart de siècle et pense que les lecteurs ont été intéressés de retrouver l'image telle¬

ment sympathique de ce grand sportif et aussi de savoir qu'il est également un lumineux exemple dans la vie de tous les jours.

Robert Aebischer En 1952, notre compatriote gagne le

«Tour de Lausanne»

Le renouvellement de votre abonnement à Fribourg- lllustré est non seulement une preuve d'attachement à notre magazine, mais un encouragement pour la rédaction de toujours mieux vous servir sur le plan culturel, sportif et récréatif.

L'abonnement pour 1978 ne coûte que Fr. 38.70

Dans un foyer heureux,

avoir du sentiment l'un pour l'autre, c'est souscrire un abonnement à

Illustré

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Chronique I

des Fribourgeois I

«hors

I /es murs»

GENEVE

Un orchestre populaire fribourgeois qui fait son chemin

L'Ensemble Champêtre «LES CHARDONNERETS», formé des membres de la famille Joseph Uldry, de Genève, avec leurs cinq filles Josiane, Monique, Elisabeth, Marie- Noëlle et Sandra marquent le cinquième anniversaire de leur fondation. A cette occasion, ils ont enregistré leur premier disque 33 tours. Parmi les nombreux concerts qui ont été donnés en 1977, il faut souligner leur troisième concours des ensembles fokloriques de Villars-sur-Ollon, le concert donné dans la grande salle du Palais de Beaulieu à Lausanne à l'occasion du Comptoir Suisse, les diffusions par Radio Suisse Romande. Le 28 janvier 78, ils se produiront à la soirée annuelle de la grande famille du Cercle Fribourgeois de Genève. Non seulement le succès est obtenu par la belle musique qu'ils font entendre mais aussi par le charme de leur nouveau costume. Un fait assez rare.

Une belle soirée folklorique «hors les murs» A Vevey récemment, a eu lieu la soirée

du Groupe des Yodleurs où s'est pro¬

duit le Groupe de danse «Tzerdjiniolè»

de Treyvaux dirigé par Roland Tin- guely, de Marly. Si les productions des yodleurs et autres cors des Alpes eurent un franc succès... il est â remar¬

quer que l'entrain du groupe de Trey¬

vaux donna à la soirée un air de fête et créa l'ambiance voulue, amenant l'au¬

ditoire gentiment pour qu'il soit le plus réceptif au final qui se voulait être le

«Ranz des Vaches» chanté par R. Tin- guely et qu'une assistance émue reprit en chœur...

Il faut dire qu'une forte délégation de la Société fribourgeoise de Vevey était présente dans la salle, dont plusieurs membres portaient le costume!

Photo Biétry

Manifestations annoncées par les Fribourgeois du dehors

Amicale des Fribourgeois de Vevey et environs Assemblée générale et soirée récréative

Samedi 21 janvier à 19 h. à l'Hôtel Touring et de la Gare

» • ♦ Cercle fribourgeois de Genève

Nouvelle salle des fêtes de Carouge

Soirée choucroute et récréative avec le concours de La Marjolaine Samedi 28 janvier à 19 h.

* • » Cercle Fribourgeois de Lausanne

Grande salle d'Epalinges

Soirée annuelle avec le concours du chœur mixte Samedi 25 février à 20 h.

Des Fribourgeois de Vevey tors d'un pique-nique

Des Fribourgeois de Colombier

et des compatriotes de Genève

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Exclusif pour / Fribourg-lllustré

Bonjour Monsieur le syndic de Torny-le-Grand

L'église de Torny-le-Grand

Interview

de M. Armand Bugnon, cinquante- six ans, célibataire, agriculteur, membre de l'Exécutif depuis 1954.

Passionné par les affaires pu¬

bliques, cet homme franc, correct et courtois, a été syndic de Torny- le-Grand de 1962 à 1966. Réélu à la syndicature en 1970, il assume les responsabilités de premier magis¬

trat de la commune avec une rare distinction. Le rédacteur de «Fri¬

bourg-lllustré» a eu le plaisir de le rencontrer à son dimicile où pen¬

dant de très longues minutes il m'a fait part des soucis de l'autorité et de tous les problèmes qui se posent à une commune comme la sienne.

L'interview a été réalisée en colla¬

boration avec M. Paul Longchamp, conseiller et secrétaire communal que je remercie tout particulière¬

ment.

FI - Monsieur le syndic, avez-vous l'amabilité de nous présenter votre commune?

Armand Bugnon - Situé à 650 mètres d'altitude, Torny-le-Grand est le der¬

nier village de la Basse-Glâne. Limité par les districts de la Sarine et de la Broyé, il est traversé dans toute sa longueur par la route cantonale Fri- bourg - Romont. Il est desservi par un service de bus qui assure la liaison entre Sédeilles et Rosé. Des routes communales bien entretenues condui¬

sent l'automobiliste à Payerne et Villa- rimboud.

FI - De quels ordres sont les pro¬

blèmes qui se posent à votre com¬

mune?

Maintenant que l'adduction d'eau est réalisée et que l'asphaltage des routes est presque terminée, notre commune n'a pas de problèmes importants à résoudre dans l'immédiat. Le premier souci de l'autorité à l'heure actuelle est d'étudier la possibilité d'un dévelop¬

pement de notre village par l'implanta¬

tion d'une industrie ou la construction de villas et bâtiments locatifs.

FI - Comment est organisée l'admi¬

nistration communale?

C'est M. Paul Longchamp, conseiller communal qui, depuis vingt-sept ans, assume la fonction de secrétaire. Nous lui devons toute notre reconnaissance, car le travail accompli par ce citoyen très compétent est fort apprécié par l'autorité et la population. Ses con¬

naissances dans les affaires publiques ont toujours facilité la tâche du Conseil communal. Il en est de même pour M.

Fidèle Robatel qui, depuis seize ans, est un boursier de confiance. Sa pru¬

dence dans les dépenses fait l'admira¬

tion de l'Exécutif.

FI - Votre village souffre-t-il d'une hémorragie démographique et dans quelles voies l'autorité communale

Vue partielle du village de Torny-le-Grand

entend-t-elle porter son effort pour garder les jeunes dans la localité?

Une hémorragie de la population s'est faite sentir au village dans les années 1950-1960. A cette époque, bon nom¬

bre de jeunes ont quitté la localité pour s'engager dans les douanes, la gen¬

darmerie, les PTT et les CFF. D'autres vont chaque jour travailler à Fribourg ou Romont tout en gardant leur domi¬

cile à Torny. Une habitation à loyer modéré comprenant neuf apparte¬

ments est actuellement en construc¬

tion dans notre commune. Cette réali¬

sation incitera peut-être - et nous l'espérons vivement - quelques jeunes couples à rester chez nous. Mais il y a encore un autre problème, c'est celui du travail. Dans ce domaine, l'autorité communale n'a, pour l'instant, aucun moyen à disposition, ni projet à l'étude. L'état-civil n'a enregistré au¬

cune naissance en 1977, ce qui montre bien que la population de Torny va en diminuant chaque année.

FI - Et les grands problèmes de l'heure, sont-ils déjà résolus dans votre commune?

Pour ce qui concerne l'aménagement du territoire, un plan cantonal provi¬

soire a été établi. Ce dernier comprend une zone protégée, une zone indus¬

trielle et des zones pour la construc¬

tion de villas et bâtiments locatifs.

Le problème de l'alimentation en eau potable est résolu. Notre commune dispose de ses propres sources cap¬

tées sur la commune de Corserey. Ces sources ont un débit de 170 litres à la minute. L'eau est amenée à Torny par une conduite de quatre kilomètres qui alimente un réservoir d'une conte¬

nance de 500 m3 servant à l'approvi¬

sionnement des habitants et à la dé¬

fense contre l'incendie. Notre village n'est pas le seul à bénéficier de cette adduction d'eau, il y a encore les localités de Corserey et Grandsivaz.

Le réseau routier qui s'étend sur envi¬

ron dix kilomètres est en grande partie asphalté. Il reste à réaliser l'accès aux habitations éloignées.

L'épuration des eaux n'ayant pas en¬

core été étudiée dans notre commune, elle le sera probablement sur le plan régional ces prochaines années.

Le traitement des ordures est actuelle- i ment à l'étude.

Torny en chiffres Habitants 258 Ménages 68 Electeurs 172 Habitations 62 Superficie de la commune 499 ha Forêts 103 ha Improductif 109 ha Terres ouvertes 80 ha Bétail bovin 630 têtes Exploitations agricoles 18 Production de lait 1 000 000 kilos Photos G. Bourquenoud-FI

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(8)

Torny-Ie-Grand: (suite de la page 7) un village où l'agriculture est

bien implantée et qui aura toujours une image typiquement paysanne FI - L'agriculture est bien implantée

dans votre village. Quelle est son avenir?

De par sa situation géographique, Torny-le-Grand restera toujours un village essentiellement agricole. Ce¬

pendant, le nombre des exploitations a diminué ces dernières années à raison de cinquante pour cent. Certaines ont été agrandies, alors que d'autres se sont développées. Etant donné que dans notre commune, les jeunes s'in¬

téressent à l'agriculture, la plupart des domaines sont repris de père en fils. La production du lait (un million de kilos par an) provenant de dix-huit exploita¬

tions, est récolté dans un local de coulage, puis pris en charge par un camion-citerne de la Cremo. L'élevage du bétail et la production du lait sont les principaux revenus de nos paysans.

réalisé avec Middes en 1968, ce qui fait qu'il y a actuellement une classe dans ce village et une à Torny. Avec l'intro¬

duction du deuxième degré dans chaque classe, un autre jumelage a été conclu avec Châtonnaye en 1972. Telle est l'organisation de l'instruction de la jeunesse dans notre région qui est donnée par deux enseignants à Châ¬

tonnaye, un à Middes et un à Torny. Le transport des enfants se fait par bus privé. Nous avons également quatorze enfants de notre localité qui fréquen¬

tent l'Ecole secondaire de la Glâne, à Romont.

FI - Qu'en est-il sur le plan paroisse?

Depuis une douzaine d'années, notre village fait paroisse avec Mannens.

L'abbé Paul Conscience est le chef spirituel de cette communauté. Notre localité n'abrite aucune institution.

Les membres du Conseil communal. De gauche à droite, au premier rang, MM. Paul Longchamp; André Bugnon, vice-syndic; Armand Bugnon, syndic; Fidèle Robatel, boursier. Au deuxième rang, MM. Francis Robatel et Armand Rolle

Autorités communales:

Armand Bugnon, syndic.

Administration générale, Finances André Bugnon, vice-syndic, Forêts

Paul Longchamp, Service social, Police, Feu Francis Robatel, Ecoles, Bâtiments Armand Rolle, Routes

Une ferme où règne l'ordre et la propreté

Administration communale:

Paul Longchamp, secrétaire Fidèle Robatel, boursier

Françis Dougoud,

forestier communal et inspecteur du bétail

Louis Curty,

piqueur communal et commandant du feu

L'école primaire

FI - Que faut-il penser de l'artisanat et du commerce?

Torny, qui a toujours eu une vocation artisanale, veut la respecter sans tou¬

tefois la démesurer. Le commerce est florissant. Dans notre commune, nous avons aujourd'hui un magasin d'ali¬

mentation, un commerce de boissons, un établissement public, un salon de coiffure, un graphiste, une menuiserie, un fabricant de râteaux, un commerce de machines de chantier, deux entre¬

prises de transport, un garage avec atelier mécanique, un atelier spécialisé dans la construction de ponts de ca¬

mions, un bureau PTT.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

Jusqu'en 1958, Torny avait deux éco¬

les primaires réunissant cinquante élèves. Aujourd'hui, ils ne sont plus que trente-huit. Un jumelage a été

FI - L'activité culturelle et sportive s'insère-t-elle dans la vie quoti¬

dienne de la population?

La jeunesse est très active dans les sociétés locales qui organisent diver¬

ses manifestations au cours de l'an¬

née. Quelques jeunes gens font partie de la fanfare de Châtonnaye, certains s'intéressent au chant et sont mem¬

bres du chœur mixte, alors que d'au¬

tres sont de fervents sportifs au sein du F.C. Grandsivaz. La marraine du drapeau de la société de chant et Mme Juliette Bugnon, le parrain M. Louis Bugnon. Le groupement des dames organise chaque année une fête pour les personnes âgées et les enfants du village. Les membres vont également trouver les malades à domicile ou dans les hôpitaux. Et la population soutient moralement et financièrement les so¬

ciétés locales qui animent la vie de chaque jour.

Nos compliments à...

C'est dans le jardin de sa propriété que nous avons rencontré M. Simon Bu¬

gnon, l'un des doyens de ce village glânois. Cette figure pittoresque de

Torny a bien voulu nous accorder un brin de causette qui nous a permis d'apprendre qu'il avait été nommé fo¬

restier communal à l'âge de dix-huit ans et qu'il a exercé cette profession au grand air jusqu'en 1968. Il a également été inspecteur du bétail depuis 1916 jusqu'à l'âge de septante-sept ans, conseiller communal durant seize ans, gérant des cultures et de l'office des blés de 1940 à 1975. Il nous a déclaré aussi avoir été mobilisé durant les deux guerres mondiales et avoir connu huit inspecteurs forestiers. Père de six en¬

fants, veuf depuis cinq ans, âgé au¬

jourd'hui de 85 ans, M. Simon Bugnon vit une retraite heureuse dans le foyer de son fils Michel qui exploite un commerce de boissons à Torny-le- Grand. Le doyen de ce village bénéficie encore d'une excellente mémoire et d'un bon moral. Possédant une santé de fer, il travaille chaque jour autour de sa maison. Nous lui adressons nos plus vifs compliments.

Autres vétérans vivant dans ce village

Jules Bugnon, 85 ans Angèle Bugnon-Wicht, 85 ans Pauline Rossier-Rohrbasser, 85 ans

(9)

[Torny-le-Grand: un coin de terre tranquille]

où les gens vivent heureux (suite de ia page » i FI - Quel est le point de vue du

Conseil communal sur le dévelop¬

pement de Torny-le-Grand?

Comme le tourisme n'a pratiquement aucun avenir dans notre village, l'auto¬

rité compte beaucoup sur-une déve¬

loppement de caractère résidentiel et même industriel. En effet, notre com¬

mune dispose d'une zone de 50 000 m2 non aménagée lui permettant d'ac¬

cueillir une petite industrie qui serait la bienvenue pour la jeunesse et aussi sur le plan fiscal. Souhaitons être entendu par qui de droit, afin que Torny puisse sortir de sa léthargie. Des parcelles de terrain situées en bordure de la route cantonale et au soleil levant destinées à la construction d'une trentaine de villas attendent acquéreurs. A cet en¬

droit tranquille, chacun se trouverait à son aise.

FI - Quelle est la situation écono¬

mique actuelle de votre commune?

Elle peut être considérée comme saine malgré que les dettes se montent à environ un million de francs. Les dé¬

penses pour les routes se sont élevées à 1 500 000 francs et nous avons en¬

core eu l'adduction d'eau. Les recettes de la commune sont l'impôt, soit Fr.

1,25 par franc payé à l'Etat, plus 3°/oo de contribution immobilière, les forêts et le domaine communal.

FI - L'intégration des nouveaux venus est-elle facile dans votre vil¬

lage?

La mentalité des habitants de Torny permet une intégration facile des nou¬

veaux venus. Le caractère de la popu¬

lation est très ouvert et l'accueil spon¬

tané.

FI - Que font les autorités pour améliorer les contacts humains?

Tous les membres de l'Exécutif favori¬

sent les contacts, soit dans leur travail, soit par le truchement des sociétés et groupements. Dans un petit village comme le nôtre, il n'est pas besoin d'organiser des assemblées pour se connaître, presque tout le monde se rencontre presque chaque jour.

FI - Le Conseil communal a-t-il un vœu à formuler?

Que le village de Torny se développe harmonieusement et que sa prospérité soit bénéfique à tous les habitants de notre beau coin de terre où règne une entente très cordiale entre la popula¬

tion et les autorités. En ma qualité de syndic, je profite de l'occasion qui m'est donnée par «Fribourg-lllustré», pour féliciter et remercier chaleureuse¬

ment mes collègues du Conseil com¬

munal ainsi que le secrétaire et le boursier, pour l'excellente compré¬

hension dont ils font preuve dans l'accomplissement de leur mandat.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

t 11

Une fleur parmi d'autres fleurs!

C'est dans son salon de coiffure pour dames et messieurs que nous avons surpris Mlle Marguerite Crausaz, une fille de vingt et un ans, élégante et svelte, qui a un don caché pour accueil¬

lir sa clientèle. A Torny, tout le monde l'a connaît et chacun apprécie sa popu¬

larité. Nous sommes même convain¬

cus que son séduisant sourire fait rêver un grand nombre de jeunes gens. Mar¬

guerite aime beaucoup le chant, raison pour laquelle, elle est une membre fidèle du chœur mixte. Il ne fait aucun doute que cette fleur fera son chemin dans la profession qui lui apporte bien des satisfactions.

Louis Curty, un homme polyvalent Capitaine des pompiers et comman¬

dant du feu de Torny-le-Grand depuis 1946, M. Louis Curty est aussi instruc¬

teur cantonal des pompiers depuis de nombreuses années. Bien qu'il soit à la veille d'abandonner l'une ou l'autre de ses fonctions, // assume encore ses responsabilités avec une rare diligence.

Mais son activité ne s'arrête pas en si bon chemin, il est également piqueur communal et boucher de campagne depuis trente-cinq ans. Avec sa char¬

mante épouse, toujours souriante, il exploite l'Auberge de «L'Olivier» depuis déjà quatorze ans. A côté de tout cela, H trouve encore le temps de faire une partie de cartes avec ses amis et pourquoi pas, avec le journaliste de passage.

Le château que l'on pourrait appeler: maison de maître

Petite histoire du château de Torny Le château de Torny-le-Grand fut

construit vers 1730 par Jean-Joseph- Georges de Diesbach-Torny, né en 1699, officier du Saint-Empire, ce qui lui valut d'être nommé par la suite Comte et Prince par l'empereur d'Alle¬

magne Charles VI, dernier des Habs¬

bourg en ligne directe. Le prince de Diesbach servit fidèlement son Empe¬

reur sous les ordres de son cousin Jean-Frédéric de Diesbach prince de Sainte-Agathe, comte d'Empire, gé¬

néral Feld-maréchal de l'Empereur et gouverneur de Syracuse et Sicile.

En 1774, le gouvernement de Fribourg autorisait Jean-Pierre de Diesbach- Torny, descendant de Jean-Joseph- Georges de Diesbach, seigneur de Torny, à rétablir les fourches patibulai¬

res de sa seigneurie, soit de rendre la justice. Ce droit fut supprimé en 1798 en même temps que tous les autres droits féodaux. Le château de Torny- le-Grand est un édifice du XVIIIe siè¬

cle, de fine qualité, déclaré monument historique et protégé comme tel par la Confédération, (voir à ce sujet le livre:

La Maison bourgeoise en Suisse, XXe volume «Le Canton de Fribourg sous l'Ancien Régime» publié par la Société

des Ingénieurs et Architectes. Orell Füssli éditeurs, Zurich et Leipzig 1928.) La propriété de 6793 mètres carrés comprend le château proprement dit, flanqué de ses deux ailes. Derrière celui-ci, la chapelle. En avant, dans le parc, se trouvent l'écurie, le four à pain, ainsi que le bûcher sur le côté.

Une fontaine et un jet d'eau agrémen¬

tent le parc, qui comprend de nom¬

breux arbres d'ornement ou fruitiers.

Toute la propriété est clôturée par un mur et une barrière métallique.

La château est adossé à une colline, à 100 mètres de la route cantonale Fri- bourg-Romont, à mi-chemin de ces deux villes, en passant par le village de Corserey. Par route, il est à 12 minutes de Fribourg, 45 minutes de Berne, 45 minutes de Lausanne, 1 heure 30 de Genève-Cointrin.

La façade principale est orientée vers le sud-est, en plein soleil. Le village, situé à une altitude de 680 mètres, comprend moins de 300 habitants. On y jouit d'une air très pur grâce à de vastes forêts très proches. Il n'y a aucune industrie dans la région, ce qui assure à Torny une très grande tran¬

quillité.

Un véritable artisan de chez nous Dans un atelier attenant à une ferme,

nous avons rendu visite à M. Charles Robatel, un agriculteur dans l'âme, mais aussi artisan. Cet homme très accueillant et sympathique fabrique des fourches et rateaux en bois. Et cela de ses propres mains. Précisons que son père, M. Pierre Robatel, qui était égale¬

ment artisan, a exposé des fourches en bois à l'Exposition nationale de Genève en 1896 et à l'Exposition industrielle du canton de Fribourg en 1892. Les mé¬

dailles obtenues à ces manifestations économiques le confirment. Charles Robatel a élevé dix enfants dont le cadet a repris l'exploitation de la ferme il y a deux ans. Cet artisan a réalisé la crèche de Noël de l'église de Torny et le brancard servant à porter la statue de la Vierge lors d'une procession ou d'un pélérinage. Il s'est dévoué pour la paroisse en étant durant vingt ans l'irremplaçable sacristain. Il faut le faire...

Société locales: Directeur: Présidents:

Chœur mixte Hermann Baeriswyl Paul Longchamp

Groupement des dames Danielle Perroud

Société de laiterie Armand Bugnon

(10)

Fribourg-lllustré vous a présenté le joli village de Torny-le-Grand

(suite de la page 9 et fin) Un brin historien

A Torny, tout le monde connaît M. Léon Bugnon, ancien agriculteur, père de cinq enfants, qui fut nommé secrétaire communal en 1938, puis boursier en 1943 pour 180 francs par année. Elu syndic en 1946, il a rempli cette fonc¬

tion durant dix ans. La même année, il était élu député au Grand Conseil fri- bourgeois où Ha siégé jusqu'en 1961. Il faisait partie de la commission d'éco¬

nomie publique. Historien sur les bords, M. Bugnon connaît parfaitement toute l'histoire de son village. Il a même la plume facile... mais n'aime pas la photoI

Historique de Torny-le-Grand

Primitivement, Torny-lnférieur alors que sa voisine, paroisse-mère, Torny-Pittet était Tomy-Supérieur.

Tornérius, Tornerii magni en 1453 Pa¬

tron: St Nicolas de Myre évêque, le 6 décembre. Torny est mentionné dans l'histoire des 766, sous la dénomina¬

tion «In agro». Le fait que l'on y a découvert des Tumulus, une route à travers le marais de Brayes, est une preuve de son ancienneté.

Ses armoiries:

«d'azur à la tour crénelée d'argent, maçonnée de sable, soutenue de deux monts de gueules, accostée de deux

croissants d'or et surmontée d'une étoile du même chef».

Torny a appartenu: à l'Abbaye de St Maurice dès 766.

au couvent d'Hauterive en 1272 à l'Hôpital de Romont dès 1273 à l'Abbaye de la Fille-Dieu dès 1388 au Prieuré de Payerne dès 1398 à l'Abbaye d'Humilimont dès 1468 aux Nobles de Prez en 1498

au Grand Hôpital de Fribourg dès 1650 Amédée, comte de Savoie a vendu Torny en 1360, à Jean de Billens, chanoine de Lausanne, qui le donna en héritage à Françoise Gruyère, veuve de Charles Challant.

Finalement, Torny échut en héritage à Georges de Diesbach en 1591. Dès lors, cette famille prend le nom de

«Diesbach de Torny et Chamblon»

Torny a fait partie de la seigneurie de Villarsel-Gibloux, puis devint Fribour- geois en 1536, bailliage de Romont jusqu'en 1798, soit jusqu'au moment de l'invasion de notre pays par les armées françaises. De 1798 à 1803, il fut rattaché au district de Payerne de 1803 à 1815 à l'Arrondissement de Romont, puis il passa au district de Montagny jusqu'en 1830. De 1830 à 1848, à l'Arrondissement de Dom- pierre et finalement au district de la Glane.

La commune de Torny-le-Grand pos¬

sédait une chapelle dès le XVème siècle. Les délégués de l'évêque Salu- ces vinrent la visiter et l'appellent «fille de l'église de Torny-Pittet.

Qu'il fait bon se retrouver dans l'atmosphère de l'Auberge de «l'Olivier» quand le patron fait une partie de yass avec des amis, que les clients sont accueillis avec le sourire de Mme Curty et qu'ils sont servis avec la gentillesse de Laurence

•>n

De la forge à l'atelier mécanique

L ancienne forge de Torny était située durant très longtemps à l'endroit où se trouve actuellement l'établissement public de la localité. C'est en 1960 qu'elle a été abandonnée pour faire place à un atelier mécanique aménagé de l'autre côté de la route cantonale. Ce dernier est exploité par M. Pierre Bugnon, qui représente la cinquième génération et qui est l'heureux père de trois filles. Après avoir fait un apprentissage de maréchal-ferrant, comme'son père Jules, aujourd'hui doyen du village, M. Pierre Bugnon s'est spécialisé dans la construction et l'équipement de ponts de camions basculants et véhicules routiers. Grâce aux qualités professionnel¬

les de son propriétaire, cette entreprise est connue dans toute la Suisse romande. M.

Bugnon, qui est aussi représentant des machines à traire «Alfa-Laval», est un commerçant qui traite les affaires avec tact et clairvoyance.

Ecoles:

En 1798, le régent était François-Jo¬

seph Guillin de Soing-sur-Saone, en Franche-Conté. Vue la modicité de son traitement, il pratiquait en même temps l'état de taupier.

Sa rétribution: 24 écus petits, un jardin et une chenevière. Les parents don¬

naient 10 batz par enfant, les parois¬

siens 4 sacs de grains-moitié avoine et la commune 24 livres, pour le loyer à la maison d'école. Onze garçons et sept filles fréquentaient l'école une fois par jour.

(Heureux temps n'est-ce pas enfants de Torny!)

Paroisse de Torny Vers les années 1628-1629, on com¬

mença à parler de la séparation de l'église-mère. Le curé de Torny-Pittet seul maître dans une paroisse très étendue, qui groupait à part les deux Torny, Châtonnaye et Villarimboud et avant Trey, ne pouvait pas facilement se rendre à Torny-le-Grand pour célé¬

brer la messe et y accomplir les céré¬

monies demandées. Le chemin dé¬

nommé «Chemin des Monts», qui tra¬

versait la Coline était en mauvais état et son nom lugubre depuis la perte qui fit ses ravages. En 1630 la séparation fut prononcée.

L'église de Torny, fut construite en 1753-54 parla famille de Diesbach, sei¬

gneur de Torny , fut cette fois, comme dans beaucoup d'autres circonstan¬

ces, la providence de la nouvelle pa¬

roisse. Elle facilita l'érection et contri¬

bua généreusement à la création du bénéfice curial. Puissent les parois¬

siens de Torny-le-Grand ne jamais oublié ces signalés bienfaits des de Diesbach, leurs anciens Seigneurs.

M. J.-J Georges de Diesbach, fit ériger dans la nouvelle église qu'il venait de bâtir à ses frais (les paroissiens ne devaient que transporter les matériaux avec leurs attelages) le mausolée en marbre préparé pour honorer la mé¬

moire de son cousin, le Prince de Diesbach.

De 1630 à 1893 pas moins de 21 curés se sont succédés, puis vinrent les chanoines réguliers de Don Gréa, dont le Père Duval, le plus connu.

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(11)

LES SPORTS

Symposium de Macolin:

La place des moyens audio-visuels dans l'enseignement du sport

Cette année, le traditionnel symposium de Macolin, organisé par l'Ecole fédérale de sport, était consacré aux moyens audio-visuels et à la place qu'ils occupent déjà ou qu'il convient de leur accorder dans l'enseignement du sport. Ce sujet, d'une actualité brûlante, a éveillé un grand intérêt, aussi bien à l'étranger qu'en Suisse. Ce ne sont pas moins de cent personnes que le Dr Schilling, chef de la section de I' «information» à l'EFGS et responsable de la manifestation, a pu accueillir.

Quelques personnalités de premier plan ont présenté des conférences très écoutées, analysant, surtout les expériences accumulées en Allemagne, en France et en Suisse dans ce domaine. Le professeur August Kirsch, directeur de l'Institut des sciences sportives de Cologne et M. Henri Garnier de l'Institut national des Sports de Paris firent, en particulier, le point de la situation de façon très précise.

Une des caractéristiques des journées d'études de Macolin consiste à faire l'impossible pour aller de la théorie à la pratique. Ce fut le cas une fois encore, et les participants ont quitté les hauts de Bienne non seulement après avoir vu d'innombrables nouveautés sur le plan du matériel audio-visuel, mais après avoir pu s'en servir, aussi, ou pris connaissance de son fonctionnement. Le video-car de l'EFGS permit de procéder de façon remarquable à des démonstrations d'avant- garde.

En résumé, les discussions, analyses et d'autres échanges d'idées ont permis de définir de façon assez précise les limites d'utilisation de l'audio-visuel dans l'enseignement du sport, que ce soit au niveau de la formation des maîtres et des entraîneurs, à celui de l'entraînement pratique des athlètes d'élite et des sociétés locales, ou encore à celui de l'enseignement de la gymnastique et des sports dans les écoles. Moyens auxiliaires précieux, il faut bien se garder de les substituer à l'enseignement tradionnel qui met, on le sait, le contact humain au centre de l'action pédagogique.

Quand la jeunesse de Treyvaux s'intéresse au sport en musique

Dans la nouvelle salle de gymnastique de la Condémine à Bulle

Participation suisse à la rencontre mondiale des spécialistes en psycho¬

logie du sport à Prague

Le 4e congrès de l'Association internationale de psychologie du sport, placé sous la présidence de M. P. Vanek (Prague), vient de prendre fin à Prague. Les quelque 400 participants venus de 30 pays, dont la Suisse, se sont penchés d'une part sur des projets de recherche en cours ou achevés et, d'autres part, sur des questions telles que l'éducation physique scolaire et préscolaire, le sport destiné aux enfants handicapés ou souffrant de troubles dans leur développement, etc.

Dans un exposé très remarqué sur le thème «Comportement du maître dans l'enseignement du sport», M. Guido Schilling, chef de la délégation suisse et président de la Fédération européenne de psychologie des sports et des activités corporelles (FEPSAC), a traité la question des relations enseignant/élèves. Il s'agit d'une étude faite en collaboration avec M. Rainer Ospelt en vue du symposium de Macolin consacré au thème «Moyens audio-visuels dans le sport».

Les spécialistes présents ont été unanimes à reconnaître que le congrès, organisé de manière parfaite, avait été d'un niveau très élevé. Les travaux de recherche de la République fédérale allemande et de l'Union soviétique, notamment, ont impressionné les participants, alors que, au grand regret de tout le monde, la République démocratique allemande n'a pas tenu à dévoiler les résultats de ses travaux.

Remise de diplômes à 10 nouveaux entraîneurs nationaux

A Bâte a eu lieu la remise du diplôme aux participants du second groupe du cours d'entraîneurs II organisé par le Comité national pour le sport d'élite. M. Guido Schilling, chef du cours, a pu remettre aux candidats suivants le diplôme d'entraîneur national II:

F. Da Silva, FSRH (rinkhockey); W. Dové, FSA (athlétisme); K. Egger, FSA; K.

Klinger, ASPM (polyathlon militaire); R. Oegerli, FSA; J. Schaffroth, LSHG (hockey sur glace); G. Schneider, ASGF (gymnastique féminine); R. Steffen, LSHG; deux participants du premier groupe ont également reçu leur diplôme à cette occasion.

Il s'agit de F. Bomio, FSN (natation) et de J.-F. Pahud, FSA.

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LES SPORTS Interview de M.

le Dr François Noël, responsable cantonal du basket scolaire

Le basket: un sport qui enthousiasme la jeunesse fribourgeoise

FI - Est-ce que tout le monde peut pratiquer ce sport qui prend un essort réjouissant?

Parler de basket, c'est inévitablement évoquer les «géants» qui font les beaux jours des grands clubs, donc a priori, une catégorie de sportifs qui se distinguent déjà morphologiquement des autres par leur taille. En fait, dans le cadre du basket scolaire - car c'est de lui qu'il est question - ce problème n'existe pas. D'abord parce que les enfants sont groupés en 3 catégories distinctes: 1re/2e, 3e/4e et 5e/6e

Quant au côté «propagande», le pro¬

blème ne se pose pas en ville de Fribourg. Le basket y est très populaire en raison des exploits de nos clubs de ligues supérieures, du FO en particu¬

lier. Nous avons d'autre part la chance énorme de bénéficier à la fois de la compréhension de l'inspecteur canto¬

nal de l'EPGS et des autorités qui ont consenti à de très gros efforts ces dernières années, en mettant les salles de gymnastique à dsiposition et en offrant aux jeunes de la ville toute une série de terrains de basket en plein air.

Marly: garçons vainqueurs

classe primaire, ensuite parce qu'à l'intérieur des catégories, il n'y a pas encore de différences sensibles de taille entre les enfants, ce qui fait que ce sport est ouvert à tous, sans excep¬

tion. C'est la raison pour laquelle, nous nous adressons à tous les garçons et filles dès la première classe primaire.

FI- A quel âge peut-on commencer à pratiquer le basket?

Comme pour la plupart des sports, il n'y a pas d'âge vraiment défini pour commencer à pratiquer le basket. Cer¬

tes, comme ce sport est très exigeant sur le plan technique, le fait de débuter très jeune constitue un avantage cer¬

tain. Au début, nous mettons essen¬

tiellement l'accent sur le côté «jeu»

afin que l'enfant puisse acquérir la meilleure maîtrise possible de la balle en jouant.

FI- Quel est votre plan d'action pour intéresser la jeunesse à ce sport?

Intéresser la jeunesse à un sport, c'est avant tout lui donner les moyens de faire connaissance avec ce sport et de le pratiquer. C'est là d'ailleurs le but premier que nous nous sommes fixés.

Dès le moment où ce sport lui con¬

vient, l'intérêt suit automatiquement.

Photos A. Wicht de l'aide des clubs qui nous procurent les entraîneurs et moniteurs dont nous avons besoin, de la précieuse collabo¬

ration de la presse enfin qui nous permet, cette année surtout, d'animer notre mouvement de façon efficace.

FI- Combien faut-il de temps pour former un basketteur qui désire faire de la compétition?

Il est impossible de vous donner une réponse précise. Comme dans n'im¬

porte quel sport, il y a des enfants particulièrement doués chez lesquels on décèle très rapidement les qualités du bon basketteur et qui acquièrent très vite une remarquable aisance technique - dribble des deux mains, précision du tir, etc. D'autres «écla¬

tent» plus tard. Encore une fois, com¬

mencer jeune constitue un avantage indiscutable. Sur le plan des compéti¬

tions proprement dites, nous organi¬

sons des tournois qui connaissent un très grand succès. Ces compétitions sont d'ailleurs indispensables pour créer une vraie motivation chez les jeunes. Ces tournois constituent vrai¬

ment l'objectif essentiel de l'en¬

traînement. Nous envisageons égale¬

ment la mise sur pied de tournois d'été en plein air.

it?* ■ VÎV - Garçons vainqueurs III et IV FI- Avez-vous un objectif sur le plan scolaire pour développer ce sport?

Comme je l'ai déjà dit, notre premier objectif consiste à donner aux enfants la possibilité de faire connaissance le plus tôt possible avec ce sport. Il ne s'agit en aucune manière de concur¬

rencer les autres sports, mais simple¬

ment de permettre à ceux qui ne sont pas doués pour le football par exemple de s'essayer au basket. Dans la mesure de nos moyens, nous tentons d'ailleurs de leur inculquer une véritable éthique sportive en ce sens par exemple que nous essayons de leur faire compren¬

dre que la victoire est à considérer comme un moyen et non comme un but. Il s'agit donc bien plus d'une préparation à la vie sportive, autre¬

ment dit à tous les sports. Sur le plan du développement proprement dit, notre objectif primordial reste l'im¬

plantation du basket hors de la ville de Fribourg.

FI - La jeunesse fribourgeoise est-elle vraiment intéressée par le basket?

- Le nombre d'enfants qui suivent nos entraînements est là pour le prouver! A Fribourg, Marly, Villars s/Glâne et même Bulle, il ne se pose pas de problèmes de recrutement des jeunes.

En tout cas pas au niveau de l'école primaire. A tel point que par la suite, ce sont les clubs qui ont des difficultés, non pas de recrutement, mais pour absorber tous les jeunes issus du Filles Marly-Botzet

basket scolaire! C'est d'ailleurs l'un des soucis majeurs de l'ACFBA: offrir aux garçons et filles les possibilités de continuer à pratiquer ce sport à la fin de leur scolarité primaire. Il est hors de question de les laisser tomber parce qu'ils ne trouvent pas «preneur». Et FO ne peut tout de même pas tous les engager! Nous espérons fermement résoudre ce délicat problème cette année encore. Il y va de l'avenir de ce sport!

FI - Quels sont vos souhaits pour l'année 1978?

- On pourrait les résumer comme suit:

- pouvoir continuer à bénéficier des mêmes appuis qu'actuellement afin qu'il y ait toujours plus de jeunes qui puissent pratiquer ce sport.

- mettre sur pied des cours de forma¬

tion de moniteurs valables pour que les clubs de ligues inférieures, qui n'en ont pas encore puissent également former des équipes avec les jeunes issus du basket scolaire.

-intensifier nos efforts en vue de déve¬

lopper le basket dans le reste du canton. C'est aussi un problème très important.

- espérer que le plus grand nombre possible de ces jeunes persévèrent et deviennent un jour de très bon joueurs de LN. Nous pourrons alors nous con¬

vaincre que tous les efforts consentis ne l'auront pas été en vain!

Interview réalisée par Fribourg-lllustré

Qui s'abonne à Fribourg-lllustré

ne le quitte plus

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LES SPORTS

-f

Basketball Scolaire

Après l'arrêt de fin d'année, c'est avec enthousiasme que garçons et filles ont repris le chemin des halles de sport.

Tous ont encore en mémoire la folle ambiance du tournoi de la St-Nicolas et veulent améliorer leur techniques et fome personnelle ainsi que la tactique de leur équipe: - il aurait certainement suffit de peu pour ne pas être 2éme ou 3ème mais 1er du groupe!

L'occasion de se racheter ne sera pas trop longue à attendre. En effet, un second tournoi est déjà prévu pour avril-mai 1978.

Il sera peut-être possible d'approcher à nouveau l'une des idoles du basket¬

ball fribourgeois, comme ce fut le cas lors du dernier tournoi. M. Klimkowski et M. Warner, entraîneur et pivot ve¬

dette du Fribourg Olympic, ont ré¬

pondu avec une bonne grâce fort sympathique à l'enthousiasme de leurs jeunes admirateurs remettant à cha¬

cun son prix souvenir et distribuant de nombreuses autographes. B.B.

Résultats et palmarès du tournoi de la St-Nicolas

Des tous jeunes qui sont des «mordus»

Photos A. Wicht

Résultat et palmarès 1. Groupe A (Garçons V-VI) Eliminatoires;

Groupe A 1:

1 Marly 3 matches - 6 pts.

2 Villars 3 matches - 4 pts.

3 Vignettaz 3 matches - 2 pts 4 Schoenberg 3 matches - 0 pts Groupe A 2:

1 Jura 2 matches - 3*pts

2 Halle des sports 2 * matches 3 pts 3 Mottaz 2 matches 0 pt

•départagé au coup franc Demi-finales:

Marly - Halle des sports 14 - 10 Jura - Villars 7-4

Finales:

1. Marly - 2. Jura 18 - 14 2. Groupe B (Garçons III - IV)

Le basket féminin ou... l'élégance du geste..!

Classement final:

1. Botzet 4 matches - 8 pts 2. Villars 4 matches - 6 pts 3. Vignettaz 4 matches - 4 pts 4. Schoenberg 4 matches - 2 pts 5. Jura 4 matches - 0 pts 3.Groupe C (Filles lll-IV-V-VI) Classement final:

1. Marly - Botzet 4 matches - 8 pts 2. Villars 4 matches - 6 pts 3. Vignettaz 4 matches - 4 pts 4. Mottaz 4 matches - 2 pts 5. Schoenberg 4 matches - 0 pts

Ski, sport sain?

Le ski, de piste et de fond, est un sport pratiqué en Suisse par des centaines de milliers de personnes: des millions de kilomètres d'ivresse dévorés chaque année pour une meilleure santé! Le revers de la médaille, c'est les innombrables accidents qui immobilisent chaque saison, pour de longs mois, les skieurs malchanceux ou imprévoyants.

Il faut se garder d'en tirer la conclusion que le ski est un sport dangereux. Mais, comme toute activité, il exige le respect de certaines précautions élémentaires.

Le ski de piste agit sur les muscles du dos, des jambes et du ventre. Il raffermit le système tendino-musculaire par une meilleure circulation. Il éduque aussi les réflexes, affine le sens de l'équilibre et affermit l'esprit de décision.

L'équipement du skieur exige de la musculature des réponses auxquelles elle n'est pas habituée. La longueur des skis, par le jeu du levier, amplifie les forces qui sollicitent la jambe. Le cœur, mal exercé, habitué aux conditions de la vie citadine, supportera parfois assez mal les efforts que lui demande un exercice trop intense ou un trop brusque changement d'altitude.

Le skieur insuffisamment préparé court évidemment plus de risques que celui qui s'y est pris à l'avance. Os, tendons et muscles forment un ensemble solidaire. C'est pourquoi une préparation négligée ou une fatigue exagérée conduisent souvent à l'accident. Il faut éviter de se lancer sur les pistes sans un échauffement préalable et surtout ne jamais trop présumer de ses forces. Il est plus courageux de renoncer à une entreprise téméraire que de s'y lancer en ignorant les risques.

Le ski exige une grande mobilité du tronc, dans la rotation notamment, mouvement très peu pratiqué dans la vie quotidienne. Sur piste dure ou bosselée, il sollicite fortement chaque articulation, chaque disque par des mouvements de compres¬

sion. On imagine la part décisive que prend la musculature dorsale dans l'amortissement de ces chocs. Le corps doit donc être assoupli et fortifié par une bonne préparation physique. Précaution indispensable, car la prudence à elle seule ne suffit pas à éviter une mauvaise chute.

Le ski de fond, peut-être moins enivrant que le ski de piste, gagne en sécurité ce qu'il perd en vitesse. Il développe la musculature du corps entier, augmente la capacité pulmonaire et le rendement du muscle cardiaque. Plus puissant, le cœur travaille mieux, dès lors plus économiquement, se ménage mieux et vit plus longtemps. Une bonne oxygénation par l'exercice du ski de fond provoque une désintoxication générale, améliore la circulation et a des effets des plus bénéfiques sur le système digestif.

Malgré sa placidité, le ski de fond peut aussi réserver de mauvaises chutes: le ski pris dans une trace, le corps qui se met en porte-à-faux, une musculature froide et qui réagit mal: la conséquence peut être désagréable. Ski de piste et ski de fond précédés d'une bonne préparation physique sont des sports sains. Dans ce cas, le bilan de la saison ne sera que joie et santé.

Optima

(14)

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Découverte d'Einsiedeln (V) La période

romane

C'est sur le sol sanctifié par la vie et le martyre (21 janvier 861) de l'ermite Meinrad, moine de Reichenau, que le chanoine Eberhard de Strasbourg, jeta, en 934, les fondations d'un monastère bénédictin. Eberhard réunit en com¬

munauté les ermites qui, à l'exemple de saint Meinrad, vivaient disséminés dans la «Forêt Sombre». Aidé dans cette tâche par le duc Hermann de Souabe et son épouse Régulinde, il obtient, grâce à eux, l'appui de la maison impériale de Saxe: les bases matérielles et juridiques de la nouvelle fondation étaient ainsi assurées. Ein¬

siedeln connut bientôt une telle pros¬

périté qu'à partir du Xe siècle des moines essaimaient à Petershouse, Mûri, Tous-les-Saints (Schaffhouse) et Hirsau (Forêt Noire). On trouve égale¬

ment à la même époque des moines d'Einsiedeln comme abbés dans plu¬

sieurs monastères, voire comme évêques à Coire, Côme, Constance et Ratisbonne (saint Wolfgang).

Le premier monastère était probable¬

ment un édifice fort simple, dont l'église fut agrandie en 987. Incendié en 1029, il fut reconstruit en plus grand, et dix ans après, le 13 octobre 1039, on procédait à la consécration de la nouvelle église, Saint Meinrad, dont on avait transféré les reliques de Reichenau à Einsiedeln, en devint le titulaire, avec Notre-Dame et saint Maurice.

Le 5 mai 1226 éclata un second incen¬

die, qui détruisit l'église en partie.

Cependant les dégâts semblent avoir été limités, car il fut possible, en cette même année 1226, de renouveler la consécration. Rien ne s'est conservé des édifices de cette première période.

Par contre, un grand nombre de ma¬

nuscrits sortis du scriptorium d'Einsie¬

deln témoignent encore de la prospé¬

rité dont jouissait alors le monastère.

Ses copistes comptaient, au Xe et au Xle siècles, parmi les meilleurs de Coup d'œil sur l'Abbaye

notre pays. On admire en particulier les enluminures sur page entière qui or¬

nent quelques manuscrits.

La statue de Notre Dame des Ermites, en bois sculpté de style gothique, fut probablement intronisée après l'incen¬

die de 1465. Elle était à l'origine poly¬

chrome, mais le temps la noircit peu à peu. Depuis la fin du XVIe siècle, on prit l'habitude de la revêtir d'un man¬

teau d'apparat. Lorsqu'on ramena la Madone de son exil, après la Révolu¬

tion française (29 septembre 1803), une restauration de la statue fut né¬

cessaire, et comme les fidèles étaient habitués à la voir sombre, on fit pein¬

dre en noir le visage de la Vierge et de l'Enfant Jésus.

Le monastère gothique A partir du Xlle siècle une lente déca¬

dence se fait sentir dans la vie du monastère. Par une donation de l'em¬

pereur Henri II, en 1018, l'abbaye était propriétaire du territoire de la «Forêt Sombre». Bientôt les Schwytzois ac¬

caparèrent certain domaines, qu'ils re¬

vendiquaient comme alpages. Le tri¬

bunal royal protégea les droits du monastère en 1114 et 1143, et ce fut la paix pour quelque temps. Mais vers 1215, tansi qu'en Allemagne Frédéric II et Othon IV se disputaient la couronne, les Schwytzois tentèrent à nouveau leur chance et obtinrent cette fois gain de cause, grâce à une décision souve¬

raine du landgrave Rodophe de Habs¬

bourg. Au Xlle siècle, la situation de l'abbaye fut rendue précaire par un long différend avec les comtes de Rapperswil qui, en leur qualité de baillis du monastère, voulaient le pren¬

dre entièrement sous tutelle en lui imposant un des leurs pour abbé.

Ajoutons à tous ces ennuis le sinistre de 1226, dont nous avons parlé. A cette époque la coutume était déjà établie de ne recevoir comme moines que des membres de la haute no¬

blesse. Cela ne tarda pas à avoir des conséquences fâcheuses pour la vie monastique.

Einsiedeln et les montagnes du Sihltal Mais ce dont l'abbaye souffrit le plus, ce fut la longue lutte entre les Habs¬

bourg et les Confédérés. En 1283, le roi Rodolphe 1er avait repris aux comtes de Rapperswil, pour l'exercer lui- même, le droit de baillage qu'ils avaient sur l'abbaye. Dès lors, les attaques répétées des Schwytzois contre le monastère, et en particulier le pillage de 1314, furent inspirées par des motifs politiques. La communauté bénédictine comptait à cette date, à part l'abbé Jean de Schwanden, douze membres, dont la moitié étaient prê¬

tres. Au cours du XlVe siècle, trois moines des Ermites devinrent abbés de Saint-Gall, Disentis et Pfäfers, un autre fut appelé au siège épiscopal de Constance. Un nom mérite une men¬

tion spéciale: celui d'Henri de Gléresse qui fut un bibliothécaire plein de zèle.

C'est vers le milieu du XlVe siècle que nous découvrons les premières traces du pèlerinage, dont les débuts remon¬

tent en tout cas au Xllle siècle. Le cœur du pèlerinage était la chapelle consa¬

crée en 948 «par le Christ lui-même».

Cette «Sainte Chapelle» n'est autre que l'antique cellule de l'ermite Meinrad.

Au XVe siècle, le pèlerinage jouissait déjà d'une renommée très étendue.

Les fidèles affluaient de tous les pays d'Europe, chaque fois que l'on célé¬

brait à Einsiedeln la «Dédicace miracu¬

leuse» de la Sainte Chapelle, c'est-à-dire le 14 septembre. Lorsque cette date tombait sur un dimanche, cette fête se prolongeait durant deux octaves. D'après des témoins dignes de foi, il y eut en 1466 plus de 130 000 pèlerins en quinze jours.

Le conflit territorial avec Schwytz avait trouvé sa solution, en 1350, par la cession de plus de la moitié des do¬

maines de l'abbaye. Or, de nouvelles pertes furent bientôt causées par les guerres de Sempach (1386-88) et de Zurich. Il fallut ensuite faire face à de grosses difficultés financières dues à l'évolution économique qui tendait à remplacer les paiements en nature par le système monétaire. De plus le nom¬

bre des moines allait diminuant, à tel point que, lors de l'élection de l'abbé en 1402, il n'y en avait plus que trois.

L'effectif augmenta quelque peu au cours des décennies suivantes, mais en 1500 de nouveau, l'abbé n'avait plus avec lui que deux ou trois reli¬

gieux. En 1525, le dernier moine, Dié- bold de Géroldseck, passa dans le camp de Zwingli, laissant tout seul le viel abbé Conrad de Hohenrechberg, âgé de quatre-vingt-cinq ans. Un évé¬

nement d'une importance capitale pour l'avenir d'Einsiedlen fut la remise, par les Habsbourg, du baillage de l'abbaye aux Schwytzois. Les nou¬

veaux baillis se mêlent de plus en plus des affaires administratives, poussant

parfois leur zèle jusqu'à faire empri¬

sonner l'abbé! La disparition du mo¬

nastère «féodal» ne devait plus tarder, malgré le renom que pouvait encore lui procurer la forte personnalité du prieur Albrecht de Bonstetten, humaniste distingué. En 1526, les Schwytzois sommèrent l'abbé Conrad de résigner ses fonctions, puis ils firent appel, pour lui succéder, à un moine de Saint- Gall, Louis Blarer de Constance. Cet abbé reçut en 1536 les premiers candi¬

dats d'origine bourgeoise, assurant ainsi l'existence future du monastère, mais c'est surtout à son successeur, Joachim Eichhorn (1544-1569), que revient le grand mérite d'en avoir con¬

solidé définitivement les bases maté¬

rielles et spirituelles. Pour comble de malheur, l'abbaye fut encore à plu¬

sieurs reprises la proie des flammes. Le troisième incendie, qui avait éclaté le 21 avril 1465 dans la Sainte Chapelle, en avait détruit toutes les boiseries. On avait alors remplacé la statue de la Vierge par celle qui s'y trouve encore aujourd'hui. Il avait fallu réparer en toute hâte les dommages causés à l'église, car on s'attendait à une af¬

fluence de pèlerins pour la fête de la Dédicace de 1466. C'est cette rénova¬

tion qui donna à l'église son caractère gothique: elle présentait à cette époque l'aspect d'une église double dont la partie supérieure renfermait le choeur des moines. Nouvel incendie le 10 mars 1509. Cette fois, il fallut des années pour réparer les dégâts, d'au¬

tant plus que la vie monastique s'était pratiquement éteinte. Des prêtres sé¬

culiers étaient chargés de s'occuper du pèlerinage, dont l'importance allait du reste fortement baisser à l'époque de la Réforme protestante. Pour la cin¬

quième fois dans son histoire, l'abbaye fut ravagée par un gros sinistre, le 24 avril 1577. La remise en état demanda des années, car l'abbé Adam Heer (1569-1585) s'était brouillé avec les Schwytzois, qui exigèrent son éloigne- ment. Ce ne fut que plus tard, sous les abbés Ulrich Wittwiler de Rorschach (1585-1600) et Augustin Hofmann de Baden (1600-1629), que fut achevée la rénovation, prélude à une nouvelle période de prospérité pour le monas¬

tère. Les plus anciennes gravures de caractère authentique nous montrent les édifices tels qu'ils furent recons¬

truits après l'incendie de 1577. Il est cependant probable qu'on ait con¬

servé les anciens murs. Cet ensemble de style gothique devait sans doute présenter, avec ses pignons et ses tourelles, un aspect très pittoresque.

Une estampe de Martin Martini datant de 1601 nous donne une idée de l'intérieur de l'ancienne église, avec la Sainte Chapelle.

(à suivre)

Références

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