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' t LA VIE MUSICALE

(2)

FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Nouveau pape à Rome Escale à Villaz-St-Pierre

Ecu d'or pour la protection de la nature

Nos compatriotes du dehors La Suisa

Nouveaux uniformes pour la fan¬

fare de Rue

Composition d'oeuvres populaires Art-science-culture-littérature Hôtel de la Tête Noire à Fribourg Les sports équestres

Elle chez elle

Que la Suisse est belle Programme TV Flashes du canton Entre l'église et la pinte Feuilleton FI

Souvenirs du temps passé Les défunts

Notre

prochain numéro paraîtra

Mercredi

4 octobre 1978

Notre couverture Le magnifique château d'Oron où la solitude d'un monument grandiose dans la nature encore intacte de cette région vaudoise. Habitant à deux pas.

Jeannette lui tient compagnie en longue robe.

Prise sur le vif...

Fribourg-lllustré se lit chez soi, lors d'une excursion dans la nature et même sur le capot d'une voiture...

ETES-VOUS NOTRE GAGNANTE ?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 30 septembre, ou de nous faire parvenir une photo récente.

Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Courrier des lecteurs Monsieur le Rédacteur,

C'est avec plaisir que je m'entretiens avec vous, surtout pour vous dire que ma joie est grande lorsque le facteur apporte votre Fribourg-lllustré. C'est la lecture préférée de toute la famille.

Je vous remercie beaucoup de la jolie photo que vous avez reproduite de mon petit-fils que je vous avais en¬

voyée au mois de mars.

Amicalement vôtre.

Mme Amélie Cottet, veuve de Joseph 1699 Chapelle

M. Joseph Toffel, cordonnier à La Roche et patoisant bien connu dans le canton, a réussi cette belle prise dans le lac de la Gruyère. De quoi faire un menu gastronomique pour toute la famille. Ce poisson pesait 9 kilos.

La belle prise d'un gruérien

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Le cardinal Albino Luciani a été élu Pape sous le nom de Jean-Paul 1er Le cardinal Albino Luciani, qui vient

d'être élu Pape sous le nom de Jean- Paul 1er, est né le 17 octobre 1912 à Fornodi-Canale, dans le diocèse de

"""uno. au nord de la Vénétie.

Ordonné prêtre en 193üh'

siège de Vittorio Veneto le 15 décem¬

bre 1958, consacré évêque le 27 dé¬

cembre .1958 et promu patriarche de Venise le 15 décembre 1969. Il est créé cardinal par le Pape Paul VI au titre de Saint-Marc au consistoire de mars 1973. Membre du Conseil permanent de la conférence épiscopale italienne, il est également membre de la congré¬

gation pour les sacrements et le culte divin.

D'origine modeste, il est fils d'un ou¬

vrier socialiste qui, après avoir effec¬

tué plusieurs métiers, comme émigré en Suisse notamment, trouve un travail comme artisan du verre à Murano. Sa mère fait la plonge à l'asile Saint-Jean- de-Paul de Venise. Le jeune Albino Luciani, après le séminaire de Feltre, poursuit ses études de philosophie et de théologie à Belluno, puis vient à

Rome après avoir été ordonné prêtre en juillet 1935.

Une thèse sur Rosmini lui permet d'ob¬

tenir à l'Université pontificale grégo¬

rienne le doctorat en théologie. De retour dans son diocèse, il est nommé crShprd vicaire de la paroisse de Forno^-dTCami!®; Pu's ^e ce"e d'Agordo.

CATÉCHESE

Simultanément, il enseigne la théolo¬

gie à l'institut local technico-minier. Il est, de 1937 à 1947, vice-directeur du séminaire de Belluno où il enseigne la théologie dogmatique, la morale, le droit canon et l'art sacré.

En 1948, il est nommé pro-vicaire général du diocèse et responsable du bureau catéchétique diocésain. T outes ses expériences dans le domaine de la catéchèse, le cardinal Luciani les re¬

cueille dans un livret «Catéchèse bribe par bribe» qui est arrivé aujourd'hui à sa septième édition.

Après avoir été pendant quatre ans vicaire général de Belluno, il est nommé évêque de Vittorio Veneto. Il reste onze ans dans ce diocèse et s'y consacre notamment à l'intensifica¬

tion de l'action pastorale et à la pro- motton d'activités diocésaines. C'est lui qui, en qualité de patriarche de Venise, a accueilli Paul VI à l'occasion du congrès eucharistique italien à Udine en 1972. Le nouveau Pape a un frère, qui est actuellement assesseur démocrate-chrétien à Belluno et père de dix enfants, et une sœur, mariée, mère de deux enfants.

Un centre de recherche

pour la gestion des associations à l'Université de Fribourg

La tradition démocratique et la solidarité confédérale ont fait de la Suisse un pays de négociations et de compromis. Rien d'étonnant par suite qu'il existe dans notre pays un grand nombre d'associations représentant des intérêts divers. Dans ce nombre, il faut tenir spécialement pour importantes, les associations économiques et professionnelles. Elles jouent en effet un rôle indéniable dans l'exercice du pouvoir à l'intérieur du système économique.

Le thème des associations est particulièrement actuel puisque l'arrêt d'une croissance effrénée augmente plus qu'auparavant les discussions concernant la répartition du produit social. Dans ce cadre, il est clair que les groupements les mieux organisés et les plus efficaces quant à la défense de leurs intérêts, ont un sort meilleur que les autres. L'application stratégique du vieil adage «l'union fait la force» augmente en effet le pouvoir dans les négociations économiques et dans le débat politique. En outre, l'échange d'expériences et d'informations, les conseils dans la gestion, les initiatives au niveau de la formation des cadres, l'organisation des apprentissages, la mise en commun de moyens coûteux sont autant d'avantages dont bénéficie le membre. Les associations sont aussi une source précieuse de données statistiques d'intérêt régional et national.

Comme tous les autres types d'organisation, les associations ont un certain nombre de problèmes spécifiques de gestion. C'est pour tenter de les résoudre qu'a été créé à l'Université de Fribourg un centre de recherche pour la gestion des associations (Forschungstelle für Verbandspolitik). Ce centre, dirigé par le professeur E.B. Blümle, doyen de la faculté de droit et des sciences économiques et sociales, fonctionne avec succès depuis 2 ans.

L'objectif de cet organisme est non seulement de critiquer et de proposer des éléments théoriques concernant la gestion des associations mais aussi de résoudre concrètement les problèmes en face desquels se trouvent les managers des «non- profit organisations».

Comment augmenter le nombre des adhérents? Comment diminuer les attitudes passives et l'absentéisme des membres? Comment mesurer et faire connaître l'activité de l'association? Comment structurer l'organisation? Comment faire face à la récession? Telles sont les questions auxquelles il faut donner des réponses concrètes.

Jusqu'à maintenant, 75 associations, non seulement de Suisse, mais aussi d'Allemagne Fédérale, d'Autriche, d'Italie, de Finlande et de Suède, font appel au service du centre qui finance ainsi son activité. L'organisme met aussi périodique¬

ment sur pied des séminaires et des journées d'étude. Notons à cet égard, qu'il organise la IXe Conférence internationale d'Etudes coopératives, qui aura lieu à Fribourg du 17 au 20 septembre 1978. Un bulletin est aussi publié trois fois par année. Ce document contient des articles qui résument les résultats des recherches, des séminaires et des journées d'étude.

Le centre de recherche pour la gestion des associations participe ainsi favorable¬

ment au rayonnement international de la Haute Ecole fribourgeoise.

Vuisternens-en-Ogoz

Cinquante ans de sacerdoce

Le Père Henri Marchon, rédemptoriste, actuellement aumônier à la Chartreuse de Dijon, a été invité dans sa paroisse d'origine de Vuisternens-en-Ogoz par ses frères et sœurs, à venir fêter dignement le cap de ses septante années d'âge et cinquante de profession religieuse.

La journée a débuté à la Chapelle de la Salette où une messe a été dite par le jubilaire et chantée par la nombreuse assistance composée de frères, sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces et de nombreux petits-enfants.

L'oncle Henri, dans son magnifique sermon, eut des paroles très touchantes et pleines de délicatesse et de reconnaissance envers chacun.

Après la messe, la grande famille se retrouva au chalet de la Vuisternaz pour le repas de midi. Une bonne ambiance régna tout au long de la journée. Au nom de toute la famille, le neveu Henri Marchon adressa à l'heureux jubilaire d'affectueuses paroles d'amitié.

Le Père Henri avec ses trois frères et quatre sœurs (manquent un frère et une sœur, le Père Albert et Mme Cécile Macheret: décédés)

(4)

Villaz-S t-Pi er re

une commune Exclusif pour \

Fribourg-lllustré une paroisse-

Une heure avecJVLafrSieur Henri Ballif, AUfâUs^®npostaîTancien syndic de Villaz-St-Pierre,

ancien président du Grand Conseil, député

Né à Villeneuve (Broyé) en l'an 1915, M. Henri Ballif a, durant ses classes primaires, suivi un cours d'allemand par correspondance, langue qui lui a été d'une grande utilité dans sa carrière politique. Le 1er mai 1936, il entrait au service des PTT, plus précisément à la poste de Surpierre où il est resté dix ans. Dans ce village broyard, il a assumé la fonction de secrétaire communal et s'est occupé de l'économie de guerre et des internés grecs. C'est avec eux qu'il a appris l'italien, une langue qui lui rend parfois service. Le 1er avril 1946, il était nommé buraliste postal à Villaz-St- Pierre où il exerce aujourd'hui encore sa profession avec beaucoup de doigté.

Jusqu'en 1977, il était secondé dans son travail par son admirable épouse qui lui a été ravie un matin d'automne, à la suite d'un accident de circulation qui lui coûta la vie lors de la distribution du courrier dans le village. A l'heure actuelle, il est aidé dans sa tâche par sa fille Josiane et un facteur, M. Lucien Blanc.

Accomplissant sa 43e année de service aux PTT, M. Ballif a non seulement acquis la confiance de toute la population, mais c'est un homme droit, correct, compétent, toujours souriant et disponible. Avec son personnel, il a la responsabilité de distribuer le courrier dans 301 ménages répartis dans les villages de Lussy, Chavannes-sous-Orsonnens et Villaz-St-Pierre. Etre buraliste postal est un enrichissement moral et social, car cette profession lui permet d'avoir un contact permanent avec les habitants de ces trois localités, d'être aussi leur conseiller et même leur secrétaire privé.

Si M. Ballif est resté jeune de caractère et qu'il bénéficie d'une excellente santé, c'est parce qu'il est sportif. En plus de sa gymnastique quotidienne dans son appartement, il a été durant dix-sept ans un membre fervent de la gymnastique et du football. Il a même fait par deux fois (1942-43) la course Morat-Fribourg.

Précisons encore qu'il a été président de l'Association des buralistes postaux du canton de Fribourg et membre du comité durant quinze ans.

Villaz-St-Pierre: un village entouré de prairies et de champs de blé

INTERVIEW

FI - A ce que nous savons, vous avez été durant vingt ans, le distingué syndic de Villaz-St-Pierre?

H. Ballif - Je suis entré au Conseil communal en 1950. Elu syndic en 1954, j'ai rempli cette fonction durant vingt ans en étant responsable de l'adminis¬

tration générale et des finances. Dans l'accomplissement de mon mandat, j'ai toujours accepté l'opposition parce qu'elle est un stimulant qui permet d'aller de l'avant et même l'éclosion de nouvelles réalisations comme ce fut le cas pour l'adduction d'eau considérée comme étant la plus moderne du pays en 1954-60, le grou¬

pement scolaire avec Lussy et Villa- rimboud, les routes et les chemins forestiers pour n'en citer que quel¬

ques-uns. J'avais, déjà à cette époque, jeté les jalons sur la fusion de Fuyens avec Villaz-St-Pierre.

FI - Comme député, vous êtes un représentant très écouté au Grand Conseil fribourgeois. Comment dé¬

finir l'homme politique que vous êtes?

- C'est en 1961 que j'ai été élu député au Grand Conseil fribourgeois. J'ai accepté cette charge parce que j'esti¬

mais que le district de la Glane méritait plus sur le plan économique et qu'il ne devait pas toujours tenir la lanterne rouge. Pour cela, il fallait que la dépu- tation glânoise prenne conscience de ses responsabilités et cherche à faire l'impossible pour la promotion écono¬

mique du district, ce qui est d'ailleurs en partie réalisé aujourd'hui grâce sur¬

tout à la volonté du Conseil communal de Romont.

FI - Comme député, de quelles commissions faites-vous partie?

- Je siège depuis dix ans à la commis¬

sion des routes communales. J'ai éga¬

lement fait partie de la commission extra-parlementaire et parlementaire.

La qualité primordiale pour un député, c'est de savoir intervenir à bon escient dans des affaires qu'il connaît parfai¬

tement.

FI - L'an passé, vous avez assumé la présidence du Grand Conseil, une telle charge est-elle un enrichisse¬

ment?

- Vous avez raison, c'est une fonction très enrichissante. D'une part, par l'ou¬

verture d'esprit du Conseil d'Etat et le dévouement du personnel de la chan¬

cellerie qui ont grandement facilité ma tâche. D'autre part, par les contacts très nombreux avec la population du pays de Fribourg dans des domaines très divers. La présidence du Grand Conseil a aussi ses servitudes. Au cours de l'année 1977, j'ai représenté le Législatif fribourgeois dans no- nante-huit manifestations. Si j'avais accepté toutes les invitations, ce nom¬

bre aurait doublé. Pour remplir une telle mission, je vous assure qu'il est nécessaire d'avoir un bon physique et un bon estomac.

La présidence du Grand Conseil m'a apporté de grandes satisfactions tant par le travail accompli durant l'année que par les nombreux contacts avec la population. Cette marque d'estime de la part de mes collègues députés est pour moi le couronnement de ma carrière politique. Elle m'a permis aussi de mieux connaître le peuple fribour¬

geois.

FI - Que pensez-vous de l'avenir du canton de Fribourg?

- En ma qualité de député au Grand Conseil fribourgeois. je suis absolu¬

ment confiant en l'avenir de notre beau canton, grâce en particulier au déve¬

loppement de sa structure actuelle aux nouvelles lois et à la volonté qui se manifeste dans toutes les classes de la population. Je suis même convaincu qu'il sera possible de rattraper le retard que notre canton a connu dans le domaine économique. Et je suis per¬

suadé que la santé morale de notre belle jeunesse est le plus sûr garant de cet avenir.

G. Bd

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Café-Restaurant DU GIBLOUX

Menu du jour Petite carte Spécialités sur commande Salles pour sociétés et banquets

Fam. F. Repond-Wicht Tél. 037/53 11 87 VILLAZ-ST-PIERRE

LAITERIE- FROMAGERIE Tous produits laitiers

Sti icvivic -TTuer A

Tél. (037) 531119 Villaz St-Pierre

CLOVIS BLANC-PYTHON

Boulangerie - Epicerie Alimentation générale Produits fourragés

Service à domicile

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Fribourg-lllustré Tél. 037/53 11 20

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(Maîtrise fédérale) Maison spécialisée pour:

— chalets toutes exécutions

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— escaliers tournants et rampes 1758 VILLAZ-ST-PIERRE Succ. BULLE

CHARPENTE - MENUISERIE

Tél. 037/53 11 18 Tél. 029/2 72 21

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LES ARTISANS DU BOIS

RICHOZ FRÈRES

1758 FUYENS - VILLAZ-ST-PIERRE Tél. 037/33 15 30

Le tournage du bois est réalisé par GILBERT PAUDEX

Création d'une chambre à coucher fribourgeoise en cerisier massif entièrement exécutée dans les ateliers des FRÈRES RICHOZ.

Cette armoire fribourgeoise de mariage a été désignée pour représenter l'artisanat glânois du COMPTOIR DE LAUSANNE occupé par le canton de Fribourg.

L'une des nombreuses réalisations du SPÉCIALISTE en escaliers GEORGES RICHOZ.

Elle est installée chez M. Albert Nicolet à Villaz-St-Pierre.

GILBERT PAUDEX TOURNEUR SUR BOIS Mes spécialités:

Ballustres d'escaliers, rouets, pieds de tables, lampes etc. etc.

Nouveautés:

COUPES ET CHALLENGES SPORTIFS EN BOIS Restauration de meubles anciens

1758 FUYENS - VILLAZ-ST-PIERRE Tél. 037/53 17 04

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Notice historique sur Villaz-St-Pierre Ce village situé à 732 mètres d'altitude, sur la route de Fribourg - Romont, est desservi par une ligne CFF et une voiture postale pour Farvagny-le- Grand. Avec Au Bugnon, Au Renailly, Biollex, La Chaussiaz, En Cudré, et La Sauge, cette commune comptait il y a trois quarts de siècle, 63 maisons et 358 habitants catholiques (le village même avait 29 maisons et 152 habi¬

tants).

Le territoire de Villaz-St-Pierre est semé de vestiges nombreux d'établis¬

sements de l'époque romaine et post¬

romaine. Sur la colline dominant Villaz, à mi-distance entre cette localité et Châtonnaye, on a mis au jour deux tombes dallées et un tumulus, conte¬

nant des ossements et divers objets de bronze. Dans le cours de l'été 1906, on a mis au jour à Villaz-St-Pierre des tombes burgondes, dans lesquelles se trouvaient des boucles de ceinturons ornés de damasquinages d'argent et de pierreries rouges. Au printemps de 1908, tout un cimetière, avec nombreux squelettes burgondes et gallo-romains, a été découvert dans une gravière, à un kilomètre au sud du village, au bord de la Glane, au lieu dit Fin-de-l'lslaz. Une quarantaine de tombes, dont une dal¬

lée, profondes de 30 centimètres à un mètre, régulièrement exposées à l'orient, ont livré des armes, des outils, des boudes de ceinturons de style franc, une fibule plaquée or, un bracelet à grains en pâte céramique, etc. Les archéologues datent ce cimetière du Vie siècle après Jésus-Christ.

Une famille de seigneurs de Villaz apparaît dans les documents, du Xllle au XIVe siècle. Les couvents de Payerne et d'Hauterive, les comtes de Gruyère, les seigneurs d'Oron, les Bit¬

tens, eurent des possessions et des droits féodaux à Villaz. Jusqu'en 1244, trois sœurs du chevalier Conon de Villaz, filles d'Aymeric, seigneur de Villaz, se retirèrent dans une solitude, au-dessous de Romont, pour s'adonner à la vie monacale. En 1268, l'évéque de

* % b J

Lausanne érigea la retraite des trois demoiselles en monastère, sous le nom de Fille-Dieu. Ce monastère fut doté par divers bienfaiteurs, entre autres par Isabelle de Châlons. En 1350, le pape Clément VI donna le titre d'abesse à Jacquette de Billens, prieure. En 1463, la ville de Romont admit cette abbaye dans sa bourgeoisie et lui accorda

plusieurs immunités et franchises. Au XVe siècle, le couvent fut réduit en cendres, et rebâti à deux époques différentes, à l'exception de l'église.

Placé d'abord sous la juridiction de l'abbaye de Hautcrest, le monastère passa, en 1953, sous celle du couvent d'Hauterive jusqu'en 1848. Dès lors les religieuses choisissent elles-mêmes leur directeur spirituel. Un mot encore sur l'église antique qui fut consacrée en 1345 par l'évéque d'Angers, sous le patronage de la Sainte-Vierge. Préci¬

sons également que c'est trois filles du seigneur de Villa (Saint-Pierre), Ju¬

liette, Pernette et Cécile qui ont en quelque sorte créé ce couvent en se vouant à la vie contemplative.

G. Bd

Après avoir accompli son apprentis¬

sage à Villaraboud et Chavannes-sous- Romont, M. A y er a fréquenté durant six mois l'Ecole de laiterie de Grangeneuve où il a obtenu son diplôme de fromager.

Il est allé une deuxième fois à Villara¬

boud pour y passer sa maîtrise fédé¬

rale, pour ensuite exploiter durant huit ans la fromagerie de Lieffrens.

Au mois de mai 1956, il est devenu l'acheteur de lait de la Société de laiterie de Villaz-St-Pierre qu'il exploite encore aujourd'hui à la satisfaction de toute la population. Le lait fourni par les vingt-quatre producteurs de ce village, soit 1 300 000 kilos par année, est transformé en fromage de Gruyère et vacherin à raison de dix à douze meules par jour selon les saisons. Les caves situées au sous-sol peuvent contenir un millier de pièces de fromage dont le poids moyen de chaque meule est de trente-cinq kilos.

Conseil communal Gabriel Sallin, syndic.

Administration générale - Routes.

Georges Butty, vice-syndic.

Bâtiments

Joseph Mauron, Forêts Irénée Panchaud, Eau - Feu René Esseiva, Finances - Impôts

La fabrication des produits et les soins en cave se font avec la collaboration de son fils Jean-Claude, dix-neuf ans, qui a terminé son apprentissage de froma¬

ger le 30 juin dernier, et un apprenti de troisième année, le jeune Henri-Ber¬

nard Pittet, de La Joux. Malgré ses soixante et un ans, M. Ayer reste un homme dynamique qui a élevé trois enfants. Son épouse, née Castella, de Sommentier, est une précieuse colla¬

boratrice dans l'exploitation de cette fromagerie et la vente des produits dans un magasin magnifiquement tenu.

L'expérience professionnelle de M.

Etienne Ayer dans l'industrie laitière lui a valu deux médailles d'or pour la qualité de son fromage et de son beurre au concours organisé dans le cadre de l'Exposition nationale suisse de Lau¬

sanne en 1964.

G. Bd

Laurence Sallin, Affaires sociales Eliane Mauroux, Ecoles

Administration communale

Bernard Sturny, Secrétaire Robert Mauron, Boursier

Une image du local de fabrication au moment de la sortie du fromage des cuves Acheteur de lait

depuis bientôt un quart de siècle Aussitôt franchi le seuil du local de fabrication de la fromagerie qui se trouve dans un bâtiment embelli de fleurs par une main féminine, j'ai été accueilli a vec beaucoup de gentillesse par M. et Mme Etienne Ayer-Castella, un couple très sympathique qui est l'acheteur de lait de Villaz-St-Pierre depuis déjà vingt-deux ans.

La nouvelle école du village embellie de fleurs

Le Conseil communal de Villaz-St-Pierre lors d'une séance.

De gauche à droite, MM. Robert Jordan, Joseph Mauron, Mme Eliane Mauroux, Georges Butty, Gabriel Sallin, René Esseiva, Bernard Sturny, Mme Laurence Sallin, Irénée Panchaud

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L'esprit très ouvert d'un député

de Villaz-St-Pierre (Suite de la page 7)

Allocution de M. Henri Ballif,

président du Grand Conseil fribourgeois aux députés lors de la clôture de la session 1977 Nous arrivons au terme de cette session et aussi à la fin des travaux parlementaires de cette première année de la 25e législature de notre Constitution. Avant de la clore définitivement, je pense qu'il est de mon devoir de faire un tour d'horizon de cette année parlementaire.

Une première année de législature n'apporte généralement pas autant de matière à liquider qu'une autre année de la législature, cela particulièrement en ce qui concerne de nouvelles lois. D'ailleurs il faut le reconnaître et cela est une constatation qu'on retrouve dans tous les Législatifs, autant sur le terrain fédéral que dans les Législatifs cantonaux, on assiste actuellement à une véritable inflation de lois dont on n'arrive pas à en assumer les conséquences financières.

Si nos travaux furent moins nombreux, certains étaient pourtant importants; ils furent parfois âprement controversés, quelquefois discourtois, reflétant l'état d'esprit d'une société en constante mutation où le respect du mot d'ordre donné est souvent supplanté par l'utilisation à discrétion de la motion d'ordre donné, celle-

1 1

L'église paroissiale

Une très belle maison où règne l'ordre et la propreté

M. le Président et Messieurs les membres du Gouvernement, vous nous avez démontré votre volonté d'économie et de rationalisation, cela tout particulière¬

ment lors de l'établissement et l'examen du budget, travail rendu encore plus difficile cette année par les restrictions décidées par le Conseil fédéral et le Parlement. Ce serait donc manquer à mon devoir le plus élémentaire de justice et d'équité, si je ne vous rendais pas l'hommage de gratitude que vous avez largement mérité.

Le président du Grand Conseil a pu apprécier combien est lourde votre tâche et difficile le mandat à remplir. Ceux qui ont franchi la barrière séparant nos deux pouvoirs seraient mieux à même de répondre à cette question. Soyons réalistes en admettant que la critique est facile, l'art de gouverner autrement plus difficile.

J'adresse aussi ma gratitude et mes remerciements à la Commission d'économie publique pour son travail quelquefois ingrat, souvent difficile, mais combien nécessaire et efficace.

Ma gratitude s'adresse enfin à MM. les représentants de la presse que je veux féliciter pour le sérieux et l'objectivité dont ils ont fait preuve dans la relation de nos travaux. Trait d'union entre le Parlement et le peuple, nous savons que votre travail n'est pas toujours facile. Votre gentillesse à mon égard m'a profondément touché. Mon mandat que j'ai essayé de remplir au mieux et dans la mesure de mes faibles moyens m'a valu la grande satisfaction d'être en contact avec de nombreuses personnalités religieuses, civiles et militaires aussi bien à l'échelon de la Confédération que du Canton, avec des personnes du monde universitaire, de l'industrie, du commerce, de l'artisanat, de l'agriculture et aussi des milieux salariés dont je m'honore d'être membre. En parcourant notre beau canton, j'ai rencontré et j'ai été accueilli avec tant de gentillesse et d'amabilité par notre chère population fribourgeoise qui conserve encore, quoiqu'on en dise, le sens de l'autorité et de l'hospitalité. C'est avec une profonde émotion que je vous remercie encore une fois de m'avoir permis cette merveilleuse expérience.

Au cours de mon année présidentielle, j'ai dû quelquefois agiter la sonnette et quelquefois aussi vous interrompre. Croyez le bien, il s'agissait bien davantage de faire respecter notre règlement, plutôt que de vouloir imposer ma volonté. Aussi, si j'ai pu blesser ou offenser l'une ou l'un d'entre vous, je vous en demande humblement pardon.

A M. le nouveau Président et ami Maurice Colliard, je souhaite que cette future année de présidence lui procure les mêmes joies et satisfactions que j'ai connues.

Au cours de cette année parlementaire, qui s'achève, j'ai pu constater que par des moyens différents, parfois divergents, vous avez toutes et tous poursuivi le même but: assurer le développement général de notre cher canton et le bien-être de sa population.

Le nouveau terrain du F.C. Villaz-St-Pierre ci portant occasionnellement mal son nom. Soyez rassurés, je ne vais pas passer

en revue tous les objets débattus dans cette enceinte au cours de l'année, ces travaux sont le reflet de l'évolution rapide de nos institutions et de nos dispositions légales. Par vos interventions, sous toutes les formes permises par un règlement que tous nous souhaitons plus simple, mais aussi plus efficace, vous avez été les porte-parole des préoccupations financières, des soucis, des peines, mais aussi des joies et des espérances de notre bon peuple fribourgeois.

J'ai constaté, et je pense vous aussi avec moi, que les problèmes soumis à notre examen deviennent de plus en plus complexes, les questions juridiques l'emportant souvent sur la diligence et l'efficacité. Permettez-moi de vous remercier sincèrement du bon esprit, de la courtoisie et de la ténacité manifestés tout au long de nos débats. En acceptant la présidence de cette haute assemblée, j'avais misé sur la précision, la concision et l'objectivité et je vous avais prié d'en faire autant, sans pour autant vous enlever aucune des prérogatives que vous confère votre mandat. Ce vœu a-t-il été exaucé? Je peux répondre par l'affirmative. En prenant possession du fauteuil présidentiel en février dernier, conscient de mes insuffisances, je vous avais demandé de m'accorder votre confiance, votre indulgence et votre compréhension. Tout cela vous me l'avez largement accordé, je vous en adresse mes remerciements. J'aurais souhaité conduire nos travaux de cette dernière session avec davantage de célérité et de dynamisme, mais le cruel deuil qui a atteint ma famille m'en a empêché; vous l'avez bien compris et je saisis l'occasion pour vous renouveler mes remerciements pour l'appui moral que vous m'avez apporté en ces moments pénibles. J'adresse ma gratitude la plus profonde à mes proches collaborateurs.

Tous, à des degrés divers, qu'ils soient vice-présidents de ce parlement, scrutateurs, présidents de groupes politiques, tous m'ont apporté un soutien constant dont je sais apprécier le prix.

Sociétés locales de Villaz-St-Pierre Chœur mixte paroissial

Georges Butty, directeur Gabriel Sallin, président Fanfare «L'Union paroissiale»

Claude Blanc, directeur Jean-Pierre Rhême, président Société de mycologie

Société de tir

Groupement des dames Société de laiterie Roger Fischer, président Syndicat pie-rouge F.C. Villaz-St-Pierre

(10)

Fribourg-lllustré vous a présenté

Villaz-St-Pierre (Suite de la page 9 et fin)

Une entreprise dynamique qui existe depuis plus de 150 ans

Possédant le sens inné du commerce, M. Raoul Sallin représente la quatrième génération qui dirige cette entreprise de construction en bois, charpentes, menuiserie, qui scie également les bois provenant de la région. Spécialisée dans la charpente triangulée collée et dans la rénovation des monuments historiques, cette entreprise est la bienvenue sur le plan économique dans le village de Villaz-St- Pierre et dans la Glane, puisqu'elle occupe à l'heure actuelle 12 à 15 personnes.

Les charpentes triangulées «KONUS» sont spécialement conçues pour la construction en bois. Grâce au nouveau mode d'assemblage des nœuds, H en résulte une résistance affermie par le chargement. Nous en avons la confirmation en ce sens qu'une seule poutre à treillis, assemblée à sec, peut déjà supporter des charges sans se démonter. Grâce à leurs constructions et assemblages totalement collés, il s'ensuit une rigidité plus forte dans la pratique que ne le laissaient prévoir les calculs statiques. Le collage est garanti contre l'eau, l'acide et le vieillissement;

c'est pourquoi, // est également utilisable à des endroits où il y a de l'humidité et des acides, car l'assemblage collé ne peut pas se détériorer.

Heureux développement d'une entreprise

En parcourant la localité de Villaz-St-Pierre, nous découvrons une scierie- menuiserie qui existe depuis déjà trois quarts de siècle et qui connaît un heureux développement. C'est l'entreprise Jules Sallin et Fils dont le rayon d'activité s'étend sur plus de 30 km à la ronde. Considérée comme l'une des plus importantes scieries du district de la Glâne, elle occupe à l'heure actuelle cinquante-cinq personnes dont une dizaine à la succursale de Bulle. Elle voue aussi une attention toute particulière à la formation d'apprentis sur charpente et menuiserie. Cette entreprise scie non seulement les grumes mais transforme la matière, propre à fournir du bois d'oeuvre. Elle construit également des chalets, fait de la menuiserie pour villas et des charpentes pour fermes.

Avec ses trois frères qui dirigent cette entreprise, M. Robert Sallin, responsable de l'administration et de l'achat des bois, que nous avons rencontré dans son bureau, représentent la troisième génération qui exploitent cette scierie-menuiserie.

Lorsque l'on connaît le sérieux de cette Maison, il n'est pas besoin de parler de la qualité de ses produits.

(G. Bd)

Un chevalier du bon pain

chanteur et musicien Quand je suis entré à la boulangerie de Villaz-St-Pierre qui existe depuis 1896, M.

Clovis Blanc, une figure bien connue dans la Glâne, était occupé avec son frère Adrien, septante-trois ans, à faire des pains d'anis pour la bénichon de septembre. Ils m'ont tous deux réservé un accueil très chaleureux.

Clovis Blanc devant le four, et son frère Adrien Blanc, occupé à la préparation des pains d'anis

Clovis Blanc a fait son apprentissage en 1925 chez son père qui a exploité la boulangerie de ce village jusqu'en 1946, date à laquelle, le boulanger actuel a repris ce commerce à son compte. Malgré ses soixante-neuf ans, cet homme au regard franc se lève encore chaque nuit à 2 h. pour faire le pain que toute la population apprécie pour son goût exquis. Je suis convaincu qu'il détient aussi un secret dans la fabrication des tresses, cuchaules, bei¬

gnets, cuquettes, pains d'anis, merin¬

gues, moutarde, etc. Ces spécialités de bénichon, nous les avons dégustées à mesure qu'elles sortaient de son four.

Quel délice! Il ne faut donc pas s'éton¬

ner qu'une clientèle toujours plus étendue fait confiance à Clovis Blanc qui, grâce à la qualité de ses produits, a obtenu le titre de Chevalier du bon pain.

Avec son épouse, née Anna Python d'Arconciel, précieuse collaboratrice dans la tenue du commerce et le ser¬

vice à la clientèle, Clovis Blanc a élevé

trois enfants dont l'un est boulanger- pâtissier à Yverdon, le second exploite la laiterie des Alpes à Fribourg, alors que le troisième est vendeur dans l'entreprise familiale de Villaz-St- Pierre.

Boulanger dans cette localité depuis plus d'un demi-siècle, Clovis Blanc fait également le pain à façon pour une trentaine de paysans qui lui apportent la farine. Son activité n'a pas toujours été limité uniquement à sa profession, il a fait partie durant cinquante-trois ans de la fanfare et du chœur mixte paroissial de Villaz-St-Pierre. Pour sa fidélité au lutrin, il a été décoré de la médaille irBene Merenti». Au militaire, il a servi son pays comme appointé trompette.

C'est dans ce magasin situé au centre du village que la population de Villaz- St-Pierre et des environs trouve chaque quinzaine notre magazine.

A Clovis Blanc, ce boulanger dans l'âme, et à sa famille, vont les compli¬

ments de Fribourg-lllustré.

G. BD

Fuyens: un coin de terre où les gens vivent heureux

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QUE FAUT-IL EN PENSER?

Nous informons nos lecteurs et spécialement la population de Villaz-St-Pierre que malgré plusieurs contacts avec le syndic de ce village, ce dernier n'a pas daigné accordé une interview à notre magazine comme cela se fait dans chaque commune que nous présentons dans Fribourg-lllustré.

Grâce à l'amabilité et à la gentillesse de M. Henri Ballif, ancien syndic et député au Grand Conseil fribourgeois. nous avons pu réaliser ce reportage sur cette commune glânoise. Nous le remercions très sincèrement de son accueil et de sa compréhension.

(11)

L'Ecu d'or pour le visage aimé de la patrie

»<»»2, % {S,

Exceptionnellement cette année, l'Ecu d'or des Ligues pour la nature et le patrimoine architectural n'a pas de

«thème national». Dès lors, le produit de la vente des écus de chocolat sera entièrement consacré aux tâches loca¬

les, cantonales ou régionales de pro¬

tection des sites et monuments.

La Ligue suisse pour la protection de la nature crée des réserves, soit par achat de terrain, soit par bail ou con¬

trat de servitude; après quoi, il s'agit de financer l'entretien et la surveillance des territoires protégés. Elle œuvre également en faveur de la protection des sites et paysages, en collaboration avec la Ligue suisse du patrimoine («Heimatschutz»).

Cette dernière ne se borne pas à fournir une contribution bienvenue pour des restaurations de précieux édifices;

grâce aussi à l'Ecu d'or, elle dispose de Bureaux techniques qui conseillent et aident gratuitement les particuliers, comme les autorités, en matière de rénovation de bâtiments, de planifica¬

tion, d'aménagement du territoire.

Bien des erreurs ou désastres ont été évités déjà par leurs interventions.

Mais on pourrait faire appel à eux plus encore que ce n'est le cas actuelle¬

ment.

Nous présentons ci-contre quelques cas intéressant le patrimoine fribour- geois.

C.B.

Les fermes en bois habitées temporairement ou abandonnées subissent en quelques années plus de dommages qu'en deux ou trois siècles d'utilisation soigneuse. Aussi a-t-on vu trop souvent de belles constructions se dégrader en attendant l'inéluctable démolition. Désaffectée depuis quelque temps, la ferme de Jéricho, près de Bulle, demande une restauration qui ne saurait trop attendre. Cette imposante bâtisse à toit Mansart, admirablement campée sur sa colline, est un prestigieux témoin de l'architecture rustique de la fin du XVIIIe siècle. Voilà un cas où /'Ecu d'or pourra jouer un rôle important.

L 'Ecu d'or a permis l'an dernier l'acquisition d'une importante parcelle de 62 ha aux Chaux de Brenleire, tandis que les alpages de Brenleire (68,5 ha) sont protégés par une servitude de durée illimitée. Après ces nouvelles extensions, la réserve du Vanil Noir est la plus vaste de Suisse après le Parc national des Grisons.

Les «zones humides» subsitant dans notre pays représentent environ 2% de ce qu'elles étaient encore au début de ce siècle. H faut donc veiller sur ces vestiges naturels où prospèrent une flore et une faune bien particulières. Tel le marais de Villarimboud, qui servait de dépotoir il y a quelques années, et que /'Ecu d'or à contribué à reconstituer dans son authenticité.

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(12)

le huitième «listriet friboiirseois

La fête populaire

des Fribourgeois du Val-de-Ruz Fondée en 1966, l'Amicale des Fri¬

bourgeois «L'Echo des Monts» du Val- de-Ruz compte actuellement 150 membres actifs. Depuis onze ans, elle est présidée avec une rare compétence par M. Ernest Rotzetter qui ne me¬

sure pas son dévouement à la cause de ses compatriotes établis sur ce coin de terre neuchâteloise.

L'an passé, il a reçu, en reconnaissance de son activité, un magnifique loyi fait â la main.

Les festivités débutèrent le vendredi soir avec des productions du cor des Alpes, du Yodler-Club du Val-de-Ruz, les minis et grandes filles des membres de l'Amicale. Le samedi, ce fut l'Union Instrumentale de Cernier qui, par un exceptionnel concert, créa l'ambiance dans une cantine envahie par un public enthousiaste. Avec leurs danses fol¬

klorique de haut niveau, «Les Corau- les», de Bulle se «taillèrent» aussi un éclatant succès. Le dimanche, l'apéri-

Le groupe costumé de l'Amicale des Fribourgeois du Val-de-Ruz emmené par M.

Ernest Rotzetter. président

La fanfare de Domdidier aans ses beaux uniformes Le dernier week-end du mois d'août,

cette vivante société organisait sa neuvième bénichon. Pour l'animer, elle avait invité le Groupe folklorique «Les Coraules» de Bulle, les fanfares d'Estavayer-le-Gibloux et de Dom¬

didier, ainsi que l'Union Instrumen¬

tale de Cernier qui, chaque année, est fidèle au rendez-vous.

tif était agréablement animé par les excellentes productions des fanfares d'Estavayer-le-Gibloux et de Domdi¬

dier qui furent très applaudies.

L'après-midi, toutes les sociétés - précitées ont participé à un cortège emmené par l'Union Instrumentale de Cernier dans ses nouveaux et seyants uniformes.

Une chronique «hors les murs»

de Gérard Bourquenoud

>..y

La fanfare d'Estavayer-le-Gibloux

Les petites filles de l'Amicale Une tradition bien enracinée Cette fête populaire de nos compatrio¬

tes du Val-de-Ruz, animée et présen¬

tée avec beaucoup de dynamisme par Jean Wetzel, était honorée par la présence de M. et Mme Raymond Perroud, président de l'Association Joseph Bovet; les représentants des autorités communales de Fontaines, Fontainemelon et Cernier; l'abbé Vial, curé de la paroisse; M. et Mme Gaston Vallélian, membre du comité de l'AJB; M. et Mme Louis Wicht, ancien président des Fribourgeois du Locle. Qu'il me soit permis au nom de tous ceux qui ont vécu ce week-end de festivités, de tirer un grand coup de chapeau à toutes les personnes qui ont

travaillé à la réussite de cette bénichon dzodzette, au comité et au président de l'Amicale, à l'équipe de la cuisine et à tous ceux et celles qui ont œuvré dans l'ombre. L'an prochain, ce sera la dixième bénichon organisée par les Fribourgeois du Val-de-Ruz. Le comité a déjà décidé de lui donner un carac¬

tère tout particulier en invitant des délégations qui ont participé chaque année à cette fête populaire qui est considérée comme une tradition bien enracinée au pays de Neuchâtel. Il y a donc lieu de se réjouir pour cette manifestation qui aura du panache. Il vous suffit de noter dans votre calepin les dates des 25, 26 et 27 août 1979.

(Texte et photos G. Bd) Le groupe folklorique *Les Coraules» de Bulle

L'équipe qui a minutieusement préparé le menu gastronomique

(13)

Chronique I des Fribourgeois

I

«hors

| les murs»

Les Fribourgeois de Montreux ont bénichonné entre l'eau et le soleil Comme chaque année, les Fribour¬

geois de Montreux et environs ont organisé leur bénichon le dernier week-end du mois d'août, sous le Marché Couvert de cette ville touris¬

tique. La fête débuta le samedi soir avec le concours du Groupe folklo¬

rique de danses «Le Cyclamen» de Roche et la collaboration des «Rives bleues». Tandis que les spécialités de

Brulhart, président d'honneur des Amis fribourgeois de Montreux et membre du comité AJB; Bernard Bapst, cheville ouvrière de la société, ainsi que M. Léon Berset, président, qui a réservé un accueil très chaleu¬

reux à tous les invités. On notait également It: présence de délégations des sociétés-sœurs des Avants, Ve- vey, Yverdon et Prilly.

Un trio fort sympathique

bénichon étaient servies au carnotzet, une ambiance extraordinaire régnait autour des tables où des touristes de nombreux pays fraternisaient avec Vaudois et Fribourgeois. Cette tradi¬

tion populaire a également favorisé les contacts avec les autorités et la population de Montreux qui, chaque année, jouent le jeu. Parmi les person¬

nalités présentes à cette manifesta¬

tion, nous avons remarqué M. et Mme Jean-Jacques Cevey, syndic de Montreux, conseiller national; Mlle Françoise Delafontaine, présidente du Conseil communal montreusien;

MM. Prosper Fogoz, président de l'USM; Edmond Milloud. comman¬

dant de la police municipale; M. et Mme Edgar Pillet, syndic de Veytaux, député; Edouard Lambelet, munici¬

pal à Montreux; M. et Mme Félix

Cortège folklorique dans les rues de la cité

Le dimanche, le concert-apéritif attira un très nombreux public sous le Marché Couvert où l'on pouvait dé¬

guster toutes les spécialités de béni¬

chon du pays de Fribourg. L'après- midi, un cortège emmené par la fanfare de Weinfelden et comprenant les groupes folkloriques de Schmitten et «Le Bluet» de Marly, a traversé la cité montreusienne sous les applau¬

dissements des spectateurs. Ces so¬

ciétés ont ensuite animé la manifesta¬

tion par leurs excellentes productions sur un pont de danse aménagé à cet effet en bordure du lac.

Nous tenons à féliciter les Amis fribourgeois de Montreux pour leur accueil, le comité et son président pour le travail accompli, l'équipe de la

Des dames en dzaquillon pour servir la clientèle touristique cuisine, ainsi que ceux et celles qui

ont assuré la vente des produits et des spécialités. Compliments aussi à la personne qui a si agréablement décoré cette place de fête.

Nos compatriotes de la Riviera vau- doise ont vécu des heures de joie qui se renouvelleront certainement l'an prochain à la même date et que nous vous proposons de retenir dans votre agenda.

(Texte et photos G. Bd) Au bar, avec Betty et Lucette

Les cuisiniers à l'œuvre Quelques personnalités accueillies par M. Léon Berset, président

Manifestations annoncées

par les Fribourgeois du dehors

23 septembre: Journée fribourgeoise au Comptoir de Lausanne et cortège 7 octobre: Soirée annuelle des Fribourgeois de Prilly

8 octobre: Inauguration des costumes des Fribourgeois de Renens 14 octobre: 20e anniversaire de l'Amicale «Moléson» La Chaux-de-Fonds

Loto du Cercle fribourgeois «Le Vieux Chalet», Genève 21 octobre: 10e anniversaire du Cercle frib. de la Côte neuchâteloise 18 novembre: Inauguration du drapeau du chœur mixte frib. Onex-Lancy

(14)

Chronique

rS- des Fribourgeois

l 1 «hors

1 les murs»

Les Fribourgeois de la Vallée de Tavannes ont bénichonné

C'est le dimanche 27 août, à Malleray, que s'est déroulée pour la troisième fois notre Bénichon, qui fut un succès.

Par un temps magnifique, nos amis Fribourgeois et amis de toute la région se retrouvaient à la salle catholique de Malleray où un apéritif servi vers 11 h.

donnait le départ de cette coutume, que les Fribourgeois ne peuvent ou¬

blier: leur Bénichon!

Un orchestre de Fribourg donnait l'am¬

biance et menait la danse. Des jeux occupaient enfants et adultes. A si¬

gnaler que nous avons eu l'honneur d'avoir parmi nous Mme et M. Ray¬

mond Perroud, président de l'AJB à qui De la musique et des chansons

va toute notre reconnaissance d'avoir consacré une journée entière aux Fri¬

bourgeois de la Vallée de Tavannes, nous les remercions bien sincèrement.

Après un copieux repas de Bénichon, et toutes ses spécialités: cuchaules, pains d'anis, bricelets et moutarde, notre président Paul Zbinden remercia tous les membres qui se sont dévoués à la réussite de cette rencontre et aux 120 personnes présentes il souhaita une agréable journée. Le président de l'AJB, M. Raymond Perroud prit la parole à son tour et nous dit combien il était heureux, ainsi que son épouse, de passer une journée en notre compa-

A gauche, nous reconnaissons M. Paul Zbinden, président du Cercle fribourgeois de la vallée de Tavannes, alors qu'à droite, nous voyons M. et Mme Raymond Perroud, président de l'AJB.

gnie, et de voir que notre Cercle se porte bien. Il recommanda les timbres et les enveloppes à l'effigie de l'abbé Bovet qui sortiront en septembre.

Dans l'après-midi, une surprise nous attendait, le frère de notre ami Casi Papaux chanta des chants en patois:

pour un moment nous étions en pleine Gruyère. Quelques membres de l'Ami¬

cale des Fribourgeois de Delémont se sont déplacés en fin d'après-midi pour venir bénichonner avec nous, car ce jour-là ils avaient aussi leur pique- nique.

C'est dans la bonne humeur que cette fête s'est terminée et que chacun joyeux regagna son logis.

Les prochains rendez-vous de notre Cercle: le 30 septembre pour la soirée Jass, le 4 novembre pour l'assemblée

générale et le 17 décembre pour la fête de Noël.

L. Béroud

Trois membres fidèles du Cercle

L'activité du troisième âge (Kfs) Etre actif est un signe de vie. La

vie est un mouvement perpétuel - et le mouvement est vital pour les person¬

nes du troisième âge.

«S'arrêter, c'est reculer» - «Celui qui se repose s'encroûte» - vieilles sentences

Il ne s'agit pas d'escalader le Cervin, mais on peut se promener. Il n'est pas question de déplacer des montagnes, mais on peut accomplir un travail paisible, au jardin, dans la maison, en s'occupant de ses enfants ou de ses

A Courtepin: ce couple est heureux que tout le monde connaît. «Avoir les mains dans les poches» signifie passi¬

vité, fatigue et résignation, trois cho¬

ses dont l'homme doit se garder en vieillissant, et cela par l'activité et le mouvement.

Ce mouvement ne doit pas, ne peut être trépidant, comme s'il s'agissait d'atteindre un but haut placé. Le mou¬

vement doit être un but en soi.

petits-enfants qui sont souvent bien heureux qu'on leur rende de petits services. On arrive ainsi à se rendre utile et celui qui se rend utile s'affirme.

L'important reste l'activité et le mou¬

vement.

Même un simulacre de mouvement peut être un signe d'activité: quand des personnes du troisième âge pren¬

nent part à une excursion en car, par exemple. Et quand à la fin de l'excur¬

sion, elles ne se contentent pas de rester assises devant une tasse de café et un morceau de gâteau, mais qu'elles font quelques pas dans la campagne, qu'elles aillent respirer l'air vivifiant de la forêt toute proche. Le simulacre de mouvement devient alors un mouve¬

ment véritable, une expérience; et une expérience est, par définition, l'action d'éprouver quelque chose apportant un enrichissement.

SÂLES (Gruyère) Un bel anniversaire

Nombreux sont ceux qui, en vieillis¬

sant, ont du mal à rassembler leurs forces pour se livrer à cette activité, à ce mouvement. On dirait qu'ils ne sentent pas en eux l'impulsion néces¬

saire. Il s'agit donc de provoquer cette impulsion, de la mettre à jour, et c'est là que peuvent intervenir très utilement les préparations gériatriques telles que le Geriavit-Pharmaton. Pour donner un nouvel élan et vaincre la passivité, puisque, on l'a déjà dit, quand on se repose, on s'encroûte.

Mlle Marie Tinguely née à Pont-la-Ville le 18 juillet 1888, a fêté ses 90 ans révolus le 18 juillet 1978.

Elle fut presque sa vie durant servante de cure. D'abord à Pont-la-Ville chez M. l'abbé Falconnet; elle l'a accompa¬

gné à Charmey, puis à Orsonnens jusqu'à sa mort. Elle fut ensuite au service de M. l'abbé Corminbœuf d'abord à Autigny, à Torny-le-Petit, à Prez-vers-Siviriez, à Pont-la-Ville, puis à la chapellenie de Maules. Après la mort de M. Corminbœuf, elle se réfugia au Foyer St-Joseph à Sales où elle bénéficie d'une paisible retraite.

Personne d'un dévouement admirable, toujours gaie malgré ses infirmités qu'elle supporte avec un grand cou¬

rage.

Fribourg-lllustré lui adresse toutes ses félicitations et lui souhaite de multiples années de bonheur ainsi qu'une bonne santé.

(15)

LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRE 20 septembre 1978

LA SUISA...

Quelle paperasserie!

Si pour chacune des milliers d'audi¬

tions musicales qui ont lieu en Suisse, il fallait échanger une ou plusieurs let¬

tres, que de paperasse cela ne donne¬

rait-il pas, en effet!...

Mais en réalité et fort heureusement, tous les cafetiers et hôteliers, toutes les sociétés, les fanfares et les chora¬

les, etc., qui organisent de façon répé¬

tée des exécutions musicales et dé¬

sirent s'éviter démarches et frais peu¬

vent conclure avec la Suisa des con¬

trats d'autorisation annuels.

Le groupe choral «Les Armaillis de La Roche»

Cette manière de procéder épargne aussi du travail à la Suisa, et les organisateurs qui passent de tels con¬

trats bénéficient à leut tour de cette économie, puisque cela permet d'abaisser sensiblement le tarif des redevances qu'ils ont à supporter.

On voit donc que les organisateurs peuvent choisir librement le genre de rapports qu'ils veulent avoir avec la Suisa: avoir affaire à elle à chaque occasion, ou seulement une fois l'an, en tout et pour tout.

Que conclure de tout cela?

Que l'auteur est sans contredit le collaborateur le plus indispensable dont l'organisateur d'une séance de musique ait besoin. Sans lui, il n'y a pas de musique possible!

Que la redevance de droit d'auteur n'est pas une taxe fiscale comme on le croit communément, mais tout sim¬

plement le salaire légitime et mérité des auteurs dont on utilise les biens.

Que quiconque organise des exécu¬

tions de musique protégée doit en demander l'autorisation à l'avance à la Suisa. Ceux qui «estiment» n'avoir pas besoin d'une pareille autorisation se trompent le plus souvent et se trouveront bien d'appliquer l'adage

«Prévenir vaut mieux que guérir»..!

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La fanfare de Rue dans son nouvel uniforme

Les musiciens de Rue ont inauguré leurs nouveaux uniformes à l'image de Napoléon

Par une merveilleuse journée ensoleillée, dans un village magnifiquement pavoisé, des maisons décorées de fleurs, les musiciens de la fanfare «La Lyre» de Rue ont inauguré leurs nouveaux uniformes. Au niveau des commissions, comme celui du comité d'organisation, tous les détails avaient été soignés, c'est pourquoi, cette féte avait un éclat particulier.

Pour quelques heures, les habitants de cette jolie cité historique ont échappé à leurs soucis, aux tracas et aux préoccupations diverses que l'actualité fait voir et entendre.

De la joie et de l'enthousiasme Tôt le matin, la fanfare a défilé dans les rues de Rue avec les anciens uniformes. Un peu plus tard, sous la dynamique et compétente direction de M. Roger Crausaz, elle se pré¬

senta au public dans ses nouveaux uniformes rappelant l'époque napo¬

léonienne. Un office solennel fut célé¬

bré par Mgr Théophile Perroud, qui était entouré à l'autel par l'abbé Vincent Dunand, curé de Rue. et l'abbé Jean-Marie Demierre, futur curé de Surpierre. L'homélie fut pro¬

noncée par le chef spirituel de la paroisse. A l'issue de la messe, la fanfare est allée sur le cimetière où elle rendit hommage aux membres défunts.

Dans la joie et l'enthousiasme, un

cortège se forma à nouveau et tra¬

versa le village sous les applaudisse¬

ments de la population et d'amis venus d'ailleurs. La fanfare de Rue, dans son seyant et rutilant uniforme, était accompagnée des drapeaux et des délégations des fanfares de Pro- masens, Ursy, Villaz-St-Pierre, Le Châtelard, Orsonnens, Romont, Si- viriez, Villarimboud, le groupe fol¬

klorique «Au Fil du Temps» de Romont, les représentants des auto¬

rités, des invités et des sociétés locales. Un cortège très coloré qui était du meilleur effet.

Des allocutions embellies de chan¬

sons

Après un apéritif servi sur la place de la foire où la Société de musique de

Rue se distingua dans quelques-unes de ses productions, tous les partici¬

pants à cette fête prirent le chemin de la salle de spectacles où un banquet ordonné par M. Albert Chammartin, chef de rang, permit aux musiciens et à leurs invités de fraterniser dans une atmosphère très chaleureuse. Des allocutions furent prononcées par Mgr Théophile Perroud; l'abbé Jean-Marie Demierre; MM. Gilbert Bosson. président de la fanfare;

Hans-Ruedi Nyffeler, syndic de Rue;

Mme Anne-Marie Prélaz, députée;

MM. Paul Perriard, président de paroisse; Paul Barbey, vice-président cantonal des musiques fribourgeoi- ses; Xavier Cornu, président du Giron des musiques de la Glâne;

Francis Bosson, président d'honneur de la fanfare de Rue; Hanselmann, au nom de la Maison qui a confectionné les uniformes; et Jules Prélaz, qui remercia le comité au nom de tous les musiciens. Cette partie oratoire, qui se déroula sous la responsabilité de M. François Raemy, major de table, qui assura cette fonction durant toute la journée, a été embellie de chansons interprétées par le choeur mixte pa¬

roissial, le Piccolo Orchestra et un groupe de chanteurs. L'officialité de cette fête prit fin par la remise du diplôme de membre d'honneur à plu¬

sieurs personnes en reconnaissance de leur témoignage d'amitié et de Un cortège très coloré avec les bannières des sociétés-sœurs

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Nouveaux uniformes pour la fanfare de Rue (Suite de page 16 et fin)

solidarité à l'égard de la société. M.

Gilbert Bosson, président, se fit l'in¬

terprète de tous les membres de la fanfare pour remercier chaleureuse¬

ment tous ceux et celles qui, par leur générosité ou leur travail, ont forgé l'éclatante réussite de cette manifes¬

tation. La seule ombre de cette journée fut celle de voir durant le repas, les musiciens de Rue dans une tenue vestimentaire quelque peu cho¬

quante, alors qu'ils étaient habillés de neuf.

Souhaitons que le comité formé de MM. Gilbert Bosson, président; Ber¬

nard Prélaz. vice-président; Marcel

Donzallaz, secrétaire; Jean-Pierre Cottet. caissier; Pascal Prélaz, chef du matériel; et Roger Crausaz, direc¬

teur, saura conduire la fanfare de Rue vers un bel avenir.

Précisons que cette vivante société organisera la Fête des musiques de la Glâne en 1982 et qu'elle fêtera son centenaire en 1984.

(Texte et photos G. Bd)

Nous tenons également à préciser que la fanfare de Rue à reçu à l'occasion de l'inauguration de ses nouveaux unifor¬

mes, un magnifique cadeau (Lyre en cuivrej de M. Lucien Betrix, de Mou- don. Il a été vivement remercié par M.

Gilbert Bosson, président de la société.

Les membres du comité. A gauche, M. Roger Crausaz, directeur

Trois jours de liesse à Marly pour l'inauguration du premier drapeau des Majorettes

Après avoir organisé le 1er Festival suisse des Majorettes en 1977 et avoir participé au 4e Championnat suisse à Bienne en mai dernier, où les minis ont obtenu le titre de championnes suisses, la troupe marlinoise va vivre trois jours de liesse les 22,23 et 24 septembre à l'occasion de l'inauguration de son premier drapeau. Cette fête fera date dans les annales des Majorettes de Marly qui, jusqu'à ce jour, font preuve d'une activité débordante.

Depuis quelques mois, un comité d'organisation s'attelle à une nouvelle tâche qui est le motif des réjouissances de ce week-end. Le vendredi soir, un grand loto aura lieu à la grande salle de Marly-Cité. Le samedi soir. Les Petits Chanteurs d'Ursy donneront un concert de gala qui sera suivi d'un bal animé par le célèbre orchestre «Les Faux-Frères». Pour cette soirée, il sera prudent de réserver ses places assez tôt.

Le dimanche 24 septembre sera une journée réservée uniquement à la belle et grande famille des Majorettes, à leurs parents et à leurs amis. Cette manifestation qui promet d'être lumineuse, sera honorée par la présence de représentants des autorités communales de Marly, de délégués de la

Fédération suisse des Majorettes, des sociétés locales et de troupes amies. Un groupe de minis faisant partie de la troupe marlinoise G. Bd

Les Petits Chanteurs d'Ursy chanteront à Marly le samedi 23 septembre

Le programme des festivités Vendredi 22 septembre 1978 à 20 h. 15 Grande salle de Marly-Cité

Loto exceptionnel avec de magnifiques lots Samedi 23 septembre à 20 h. 15 Concert de gala par les Petits Chanteurs d'Ursy

Dès 22 h. 30, Grand bal animé par le célèbre orchestre «Les Faux-Frères»

Dimanche 24 septembre Eglise de Marly-Cité

0900 Office solennel et inauguration du drapeau

1045 Cortège dans les rues de Marly avec la participation de la fanfare

«La Gérinia»

1130 Apéritif en musique

1230 Banquet à la grande salle de Marly-Cité, partie oratoire et productions des Majorettes

1800 Fin de la manifestation

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