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FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glane 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois

Fr. 38.70 22.50 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

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1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Que la Suisse est belle

Giffers: une commune singinoise Un paysan mécontent écrit au Conseil fédéral

Souvenirs du temps passé Entre l'église et la pinte Un établissement d'Epagny Elle chez elle

Vie musicale

Une heure avec Gaby Marchand Art-science-culture-littérature Fribourgeois «hors les murs»

Les sports

Home «La Feuillette»

Personnes âgées de Praroman Programme TV

Concours FI Flashes du canton Feuilleton FI Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra

le mercredi 1er mars

Notre couverture Musicien-chanteur-compositeur, Ga¬

by Marchand, trente-cinq printemps, a sorti un nouveau disque.

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

ECUVILLENS-POSIEUX

Les absents ont toujours tort

En collaboration avec la Société de développement d'Ecuvillens-Posieux présidée par M. Gilles Chavaillaz, les Msjorettes de Marly ont, le dimanche 29 janvier dernier, donné un magnifique spectacle artistique et de danses dans la grande salle de l'Auberge paroissiale d'Ecuvillens, en faveur des personnes âgées de cette paroisse. Il faut féliciter les parents des Majoret¬

tes qui étaient fort nombreux à cette manifestation et qui ont encouragé cette belle jeunesse par leurs applaudissements. Quelle chance qu'il y avait au moins une vingtaine de personnes du troisième âge qui ont passé un bel après-midi de détente, car la majorité de la population a fait la nique à ce spectacle donné bénévolement par les Majorettes.

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 25 février 1978 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Bientôt

à Le Mouret

Les Majorettes de Marly ne se dé¬

couragent pas et donneront à nou¬

veau leur magnifique spectacle le dimanche 19 février è 14 h. 30 dans la grande salle de l'Hôtel de la Croix-Blanche à Le Mouret, mise gracieusement à disposition par M.

et Mme Cardinaux. Huitante filles se présenteront sur scène avec une batterie pour distraire les person¬

nes âgées de la paroisse de Praro¬

man - Le Mouret et toute la popula¬

tion qui est cordialement invitée. Le bénéfice de cette manifestation or¬

ganisée par les Samaritaines de Praroman et animée bénévolement

par les Majorettes de Marly, est destiné au troisième âge de la pa¬

roisse.

Quelques dates

importantes à retenir 8 avril

Grande salle de Marly Loto des Majorettes

* • * 27 - 28 mai

Bienne

Championnat suisse des majorettes

• • • 22 - 23 - 24 septembre

Inauguration du premier drapeau des Majorettes de Marly

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vi issc est belle !

Découverte d'Einsiedeln (VII) Le langage

de l'architecture

Lorsque Gœthe visita Einsiedeln pour la première fois en 1775, il n'était pas à même de saisir, dans son esprit imbu de classicisme, la signification pro¬

fonde de cette magnificence baroque.

Il en est souvent de même aujourd'hui:

malgré un sens plus éveillé pour cette forme d'art, maint visiteur reste d'abord perplexe en présence d'une telle profusion de formes et de cou¬

leurs. Mais après avoir fait quelque effort pour pénétrer l'esprit qui à guidé les créateurs de cette œuvre, on ne pourra que l'en admirer d'avantage.

Le peintre Côme-Damien Asam (1686-1739), originaire de Benedikt¬

beuren en Bavière, a sans doute reçu des moines théologiens des directives précises sur les sujets qu'il devait représenter dans ses fresques, tout en

l'autel. D'autres œuvres plastiques nous rappellent la Mère du Sauveur: ce sont les reliefs de la Présentation, de la Visitation, de la Purification et de l'Adoration des Mages.

Le Rédempteur est venu sur terre dans la nuit de Noël. C'est ce mystère qu'illustre l'impressionnante fresque de la grande coupole, tandis que l'orne¬

mentation artistique de la partie cen¬

trale de la nef veut exprimer comment le Christ dispense sa grâce à tous les peuples et tous les temps par le Pain et la Parole de Vie: la fresque ornant la coupole nous montre Jésus instituant l'Eucharistie, et la chaire est là pour nous rappeler que l'homme vit aussi

«de toute parole qui sort de la bouche de Dieu». (Le Sacré Cœur, faisant pendant à la chaire, date de 1927).

Au-dessus de la Sainte Chapelle, les voûtes peintes de l'octogone font dé¬

rouler sous nos yeux le récit qu'une

gardant pleine liberté dans l'expres¬

sion artistique. Son frère Aegidius- Quirin (1692-1759) fut probablement moins influencé quant aux sujets, mais il dut par contre, dans la réalisation de son ornementation plastique, adapter et soumettre sa fantaisie artistique aux créations picturales de son aîné.

Bien que l'ornementation du chœur soit postérieure à celle des autres parties de l'église, il n'en existe pas moins, entre les différents ensembles, une unité d'inspiration, à savoir le thème de la Rédemption. Ce thème est exposé dans les fresques du chœur, qui sont l'œuvre de Fr. Kraus. A l'en¬

trée, le péché d'Adam et ses consé¬

quences: le déluge, la ruine de Sodome et Gomorrhe. Au milieu, la décision divine du rachat de l'humanité et l'of¬

frande rédemptrice du Fils, exprimée par des symboles et figures apocalyp¬

tiques. Dans le même contexte, les préfigurations bibliques du Sacrifice de Jésus: Isaac et la fille de Jephté, dans les voûtes près des fenêtres, et, surmontant le trône abbatial et le siège du célébrant, deux reliefs représentant I'offrance de Melchisédech et celle d'Aaron. Sur le maître-autel se renou¬

velle chaque jour le Sacrifice de notre Rédemption. Jésus nous fut donné par Marie, dont l'Assomption glorieuse est représentée par le tableau qui domine

La plus grande crèche du monde pieuse tradition nous donne de la consécration du sanctuaire par le Christ lui-même. Entre les quatre par¬

ties de la fresque, nous voyons des personnifications, exécutées en stuc, de la Foi, de l'Espérance et de la Charité. Près des fenêtres latérales, l'artiste a fixé les traits de saint Conrad de Constance et de saint Eberhard, premier abbé du lieu, tous deux té¬

moins de l'événement miraculeux. Au- dessus, on distingue des allusions bi¬

bliques à la Dédicace des églises:

l'échelle de Jacob et l'épisode évangé- lique de Zachée. Quant aux fresques murales à l'arrière de l'église, elles représentent saint Conrad s'apprêtant è consacrer la chapelle au moment où lui apparaît un ange pour annoncer

«quelle est déjà consacrée divine¬

ment». Plus haut, dans la voûte, c'est la dédicace du Temple de Salomon.

C.-D. Asam a réalisé dans ces fresques un de ses plus grands chefs-d'œuvre, et son talent fut du reste admirable¬

ment servi par celui de son frère pour la composition de l'ensemble.

Les nefs latérales abritent les nom¬

breux autels dont les titulaires sont les patrons du lieu ou de l'Ordre. Erigés selon les plans de Joseph Antoine Feuchtmaier, ils ont été ornés de sta¬

tues et de symboles par Diego Carlone, de Scaria (Côme). Un frère de ce dernier, Carlo Carlone, est l'auteur des tableaux surmontant les deux autels centraux. Ceux des autels qui enca¬

drent la Sainte Chapelle sont de Fr.

Kraus. De chaque côté de l'entrée du chœur sont situés les autels de l'Ago¬

nie et de la Sainte-Croix, avec des reliefs de Diego Carlone. En reculant vers le fond de l'église, nous avons d'abord à droite l'autel de saint Sigis- mond, dont la statue est entourée de celles de sainte Adélaïde et de sainte Ursule. A gauche, l'autel de saint Mau¬

rice, avec sa statue et celles de saint Michel et de saint Georges. Les voûtes abritant ces deux autels sont ornées de fresques qui représentent les Patrons et les saints d'Einsiedeln, et au-dessus des fenêtres, saint Henri et sainte Adélaïde, bienfaiteurs insignes de l'abbaye. A l'entrée du chœur se trou¬

vent les monuments funéraires des abbés à gauche et des moines à droite, près de la dalle fermant la crypte mortuaire où ils reposent. L'autel du centre de l'église, à droite, est dédié au patron de l'Ordre, saint Benoît, dont la mort édifiante est représentée sur le tableau et son entrée dans la gloire sur la fresque de la voûte. Le retable porte les statues de saint Zacharie, le pape qui approuva la Règle des moines, et de saint Grégoire, à qui nous devons la première biographie de saint Benoît.

Les autres figures symbolisent les vœux monastiques. En face, nous avons l'autel de saint Meinrad, patron d'Einsiedeln. Le tableau représente le Christ lui apparaissant, et la fresque du haut sa glorification. Saint Eberhard et saint Wolfgang ont leur statues sur ce même autel. Les quatre autels dédiés au Sanré-Cœur de Jésus, au Cœur de Marie, à saint Conrad et à saint Henri sont de Deschwanden (19ème siècle).

Il reste encore à parler des autels les plus proches de la Sainte Chapelle: ils sont en rapport étroit avec Notre Dame, la patronne principale du sanc¬

tuaire: l'un, à droite sous la tribune, est dédié à sainte Anne, mère de la Sainte Vierge, et l'autre, à gauche, à saint Joseph son époux. Enfin, à droite au fond, nous avons l'autel du Patronage de Notre Dame (au pied duquel se trouve le tombeau du Serviteur de Dieu Meinrad Eugster), et à gauche celui du Rosaire.

La Sainte Chapelle, qui d'après la tradi¬

tion millénaire n'est autre que la cellule de saint Meinrad, a toujours occupé le même emplacement dans les différen¬

tes églises de l'histoire d'Einsiedeln. En 1617, Marc Sittich, prince-évêque de Salzbourg, fit remplacer les boiseries par du marbre noir. Son frère, le comte Gaspard de Hohenems, fit compléter le revêtement en 1632. - Détruite en mai 1798 par ordre du Directoire, on ne

La chapelle de Saint Gingolph put la reconstruire qu'en 1815-1817.

Au fond de l'église, près des portes, on peut voir de nombreux ex-voto. Les soldats de la Révolution ont pratique¬

ment détruit tous ceux qui s'y trou¬

vaient alors, à l'exception de deux boulets de canon qui rappellent la guerre de Trente ans et les campagnes meurtrière du règne de Louis XIV. Les orgues sont réparties dans l'église sur cinq tribunes. Elles furent installées au cours des années 1930-1933 par la maison Moser de Munich et comptent 107 registres effectifs. Le chœur des moines est également doté d'un petit orgue construit en 1750 par le facteur d'orgues Bossard, de Baar. L'abbaye d'Einsiedeln peut être incontestable¬

ment considérée comme l'édifice ba¬

roque le plus remarquable de la Suisse et comme l'un des plus grands chefs- d'œuvre de l'art baroque au nord des Alpes. La composition grandiose de l'architecture extérieure ne le cède en rien aux lignes harmonieuses des voû¬

tes, des nefs et des coupoles dont l'éclat est rehaussé par l'ornementa¬

tion picturale et plastique des frères Asam. Le talent des artistes s'est allié très heureusement au génie de l'archi¬

tecte pour donner à l'ensemble de l'œuvre une signification profonde et une valeur incomparable.

Le nouveau DIORAMA de Bethléem Einsiedeln Visitez la plus récente curiosité d'Ein¬

siedeln: vous en serez profondément impressionél

Le nouveau DIORAMA est la reproduc¬

tion fidèle de Bethléem au temps de la naissance du Christ.

La plus grande crèche du monde!

Ouvert de Pâques à fin octobre.

Dans notre prochain numéro:

Escale à «Schwyz»

) i Q R A iVI A

(4)

Exclusif pour Fribourg-lllustré

Interview

de M. Léo Bertschy, syndic de Chevrilles (Giffers) FI - Monsieur Bertschy, que repré¬

sente pour vous la fonction de syn¬

dic de la commune de Chevrilles?

L. Bertschy - La chose primordiale pour le premier magistrat d'une com¬

mune est de défendre d'abord les intérâts de celle-ci ainsi que de servir toujours mieux la population. Je dois avouer qu'il n'est pas facile de con¬

duire les destinées d'une commune comme celle de Giffers, surtout lors¬

que le syndic doit donner l'exemple.

Cependant, les excellentes relations qui existent entre les habitants de notre village font que la vie quoti¬

dienne de chacun est plus agréable.

C'est aussi le devoir du syndic d'être disponible pour tout le monde, lorsqu'il s'agit de résoudre des pro¬

blèmes épineux, de participer à la vie culturelle des sociétés. Il ne faut jamais se décourager, mais réunir de nouvel¬

les forces en mettant en valeur ce proverbe: «Nul n'est prophète en son paysl» La fonction de syndic est une lourde tâche, surtout pour celui qui

Amélioration de la vie, une œuvre sans fin

A l'heure où l'on parle de la qualité de l'environnement, il ne fait pas de doute que le village de Chevrilles est appelé à avoir la faveur des citadins. De grandes surfaces à bâtir sont prévues et qui permettront de mieux vivre dans un environnement favorable. C'est comme la collectivité qui, elle, aura toujours des tâches plus ou moins urgentes à exécuter, car l'amélioration de la vie dans une commune, est une œuvre sans fin.

Pour qu'une commune puisse espérer sur un développement harmonieux, il convient de réfléchir à son avenir et de se dévouer pour elle. C'est ce que fait M. Léo Bertschy qui, après avoir été secrétaire communal de 1962 à 1974, est entré à l'Exécutif en 1970 et a été élu syndic de Giffers en 1974. Il assume la responsabilité du dicastère réunissant les Ecoles, l'administration générale et le cimetière. Pendant de longues minutes, il m'a expliqué et situé la commune qu'il préside avec autant de compétence que de dynamisme.

Cet homme énergique, ouvert et maître de lui-même, âgé de trente-huit ans, père de quatre enfants, chef du personnel dans une entreprise de génie civil et du bâtiment sur la place de Fribourg, est aussi président du Conseil d'administration de la Caisse Raiffeisen de Giffers, de la Commission scolaire et de l'Ecole enfantine, ainsi que le délégué de la commune à la Commission de l'Ecole secondaire et d'orientation professionnelle du district de la Singine.

Nos lecteurs sauront gré au syndic de Giffers d'avoir accepté avec beaucoup d'amabilité d'être sur le gril...à la veille des élections communales. (G. Bd) dirige les affaires d'une commune à

côté de sa profession et de sa famille.

En plus des quarante séances de l'Exé¬

cutif dans l'année, il y a celles des commissions et les nombreuses vi¬

sions sur le terrain. Grâce à l'excel¬

lente compréhension de mon em¬

ployeur, j'ai la possibilité de m'organi- ser et même de me libérer quelques heures durant la journée pour m'occu¬

per des affaires communales. Et mieux vaut ne pas compter le temps que je consacre à l'étude de projetsl II est évident que c'est le Conseil communal qui prend toutes les décisions et cher¬

che la solution à chaque problème. Il est agréable de relever qu'il existe une confiance réciproque au sein de l'Exé¬

cutif et que l'atmosphère qui y règne permet de travailler la main dans la main.

FI - Pouvez-vous nous définir la position de votre commune?

- La commune de Giffers est située en Haute-Singine, sur la rive droite de la Gérine et sur la route cantonale Fri- bourg-Lac Noir par Marly. Elle se trouve à 1032 mètres d'altitude au point le plus élevé et à 688 mètres au point le plus bas. Sa superficie est de 517 ha. Ne bénéficiant pas d'une ligne de chemin de fer, notre village est desservi par un service de bus GFM qui assure la liaison entre Giffers et Fri¬

bourg, voire Planfayon - Lac Noir et le chef-lieu du district: Tavel.

FI - Votre commune a-t-elle déjà résolu les grands problèmes de l'heure tels que l'aménagement du territoire, l'alimentation en eau po¬

table, le réseau routier, l'épuration

in "

L'église paroissiale de Giffers-Tentlin- gen

des eaux, le traitement des ordu¬

res, la protection civile?

- Le plan d'aménagement du territoire a été ratifié par le Conseil d'Etat au mois de mai 1977. Je dois vous dire que maintenant le Conseil communal est soulagé, car la planification des égoûts est terminée.

Le village de Chevrilles (Giffers) vu de la tour de M. Hans Zbinden

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Chevrilles:

un village en pleine évolution

(suite de la page 4) Pour ce qui concerne l'alimentation en

eau potable, nous disposons d'une œuvre commune avec Tinterin, notre voisine. Le débit de nos propres sour¬

ces arrive à satisfaire les besoins.

Cependant, nous cherchons de nou¬

velles sources en collaboration avec la commune de Plasselb, laquelle est en mesure de nous fournir une quantité considérable d'eau depuis le fond du Piasselbschlund.

Le réseau routier est un problème important dans notre commune. En effet, l'aménagement sommaire des routes communales a été commencé il y a dix ans. Par étape, nous allons construire certains tronçons qui sont restés dans l'ombre, en particulier dans le hameau d'Eichholz.

Chevrilles est membre de l'Association des communes Gérine - Nesslera qui construit actuellement une station d'épuration à Marly. Cette réalisation est déjà bien avancée. L'autorité com¬

munale est très satisfaite de cette entente entre les communes de lan¬

gues française et allemande. Font par¬

tie de cette association pour l'épura¬

tion des eaux, les communes de Bon- nefontaine, Arconciel, Ependes, Es- sert, Ferpicloz, Montécu, Marly, Mon- tévraz, Oberried, Praroman, Sales, St- Sylvestre, Tentlingen, Zénauva et Gif¬

fers. Les collecteurs principaux ont été construits en 1975 et 1976. Notre commune participe à raison de 13,4%

au coût total, après déduction des subventions fédérales et cantonales, qui sont de l'ordre de 75%. Dans notre localité, une grande partie du réseau interne du plan directeur des égouts est réalisée.

Pour ce qui est du traitement des ordures, la commune de Giffers fait aussi partie d'une association qui groupe un grand nombre de villages de la Singine. Depuis quelques années, une entreprise de transport s'occupe du ramassage des ordures une fois par semaine, qui sont conduites à l'usine d'incinération de Fribourg.

Notre commune n'étant pas soumise à une organisation de protection civile, elle dispose d'un service civil. Parfaite-

Conseil communal Léo Bertschy, syndic

Schulen-verwaltung und Friedhof Josef Kolly, vice-syndic Strassen und Moosbach Dominik Brülhart

Wald, Landwirtschaft, Allmenden Alfons Filiistorf

Finanzen und Steuern Anton Piller

ARA, Wasser, Zonenplanung

Georges Riedo

Bauten, Feuerwehr, Zivilschutz Hans Vonlanthen

Sozialfürsorge, Gesundheitsamt (Kehricht -Kläranlagen) Jugend und Sport

Administration communale Alphonse Cotting secrétaire et boursier

Le nouveau bâtiment scolaire dans lequel se trouve l'administration communale

Une très ancienne ferme singinoise ment organisé, notre Corps de sa¬

peurs-pompiers bénéficie d'un maté¬

riel adéquat.

FI - Quelle est la situation démogra¬

phique de votre commune?

- Comme beaucoup d'autres commu¬

nes fribourgeoises, Chevrilles a connu un développement fort réjouissant. En 1950, notre village comptait 770 habi¬

tants; en 1960; 812; en 1970: 1084; le 31 décembre 1977: 1212. A l'heure actuelle, il y a dans notre localité: 655 électeurs et électrices, 290 ménages et

177 habitations.

FI - Avez-vous des problèmes diffi¬

ciles à résoudre? De quels ordres sont-ils?

- Une commune en pleine expansion a toujours des problèmes à résoudre.

382 ha de terrains productifs. Il existe encore une vingtaine d'exploitations agricoles dont la plupart sont reprises de père en fils. Leur nombre a diminué d'environ cinquante pour cent ces vingt dernières années. Les agricul¬

teurs de notre commune sont groupés dans deux sociétés de laiterie, l'une à Giffers dont la production de lait se monte à 840'000 kilos par année, l'au¬

tre à Eichholz avec une production annuelle de 920'000 kilos. Dans les deux fromageries, ce lait est trans¬

formé en beurre et fromage.

FI - Qu'en est-il du commerce et de l'artisanat?

- Le commerce et l'artisanat sont bien implantés dans notre localité. Nous avons deux restaurants dont l'un est propriété de la commune, un tea-

Les membres du Conseil communal de Giffers

De gauche à droite, assis, MM. Georges Riedo, Léo Bertschy, Josef Kolly, Alfons Cotting (administrateur). Debout, Alfons Filiistorf, Dominik Brülhart, Anton Piller, Hans Vonlanthen

Un autre bâtiment scolaire

Nous avons résolu la plupart d'entre eux au cours de la dernière législature.

Personnellement, je pense que l'auto¬

rité communale devra réduire les in¬

vestissements, afin de mieux équilibrer la situation financière. Les projets à l'étude sont l'aménagement du cime¬

tière, la construction d'une chapelle mortuaire, d'appartements pour per¬

sonnes âgées, d'un poste sanitaire et de locaux pour la protection civile, la route intercommunale Giffers-Dirlaret, ainsi que le captage des sources à la Eimatt, avec station de pompage et conduites.

FI - L'agriculture a-t-elle encore sa place dans votre village?

- Chevrilles n'est pas un village agri¬

cole à proprement parler. Nous avons

room, cinq magasins d'alimentation, deux boulangeries, une boucherie, deux garagistes, deux ateliers méca¬

niques, deux entreprises de construc¬

tion, trois forgerons, un charron, un tapissier, une entreprise de peinture, un commerce de boissons, une entre¬

prise d'installations sanitaires. La caisse Raiffeisen, avec un chiffre d'af¬

faires de 40 millions, joue un rôle important au sein de notre population.

Il serait souhaitable que toutes les branches de l'économie puissent se maintenir et encore se développer.

Avec tout cela, vous allez me deman¬

der ce que font les autres travailleurs!

Eh bien, un certain nombre d'habitants de Giffers est occupé dans l'industrie, le commerce et les services à Fribourg, Tavel, Guin, Marly et même au-delà du canton.

(8)

Chevrilles: un village où le Conseil communal œuvre la main dans la main

(suite de la page 7) FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

Les communes de Tinterin et Chevrilles forment un Cercle scolaire primaire.

Depuis cinq ans, il existe une école enfantine qui réunit 36 élèves dont 4 de St-Sylvestre. Aujourd'hui, nous comp¬

tons 252 élèves répartis dans 11 clas¬

ses primaires dont les 60% sont des enfants de Giffers et les 40% de Tentlingen. D'autre part, nous héber¬

geons trois classes d'orientation pro¬

fessionnelle faisant partie du Cercle de Planfayon. Ce sont des enfants des communes de Tentlingen, St-Sylves- tre et Giffers. Le corps enseignant forme une équipe homogène qui tra¬

vaille à une bonne formation scolaire.

Précisons aussi que vingt-quatre élè¬

ves s'en vont chaque jour à l'Ecole secondaire de Planfayon. Leur trans¬

compétence par M. Erwin Neuhaus de Marly, bénéficie d'une grande renom¬

mée dans le canton et même au-delà de nos frontières. La société de chant

«La Cécilienne» et le Chœur-mixte ont fusionné récemment. Cet ensemble vocal est admirablement dirigé par M.

Moritz Cotting. Il y aurait beaucoup à dire sur chaque société. Chacune d'elles est appréciée pour l'animation qu'elle apporte au sein de la popula¬

tion.

FI - Votre village abrite-t-il des institutions?

- Oui. La première institution est la paroisse de Giffers-Tentlingen. Son chef spirituel est Monsieur le curé Arnold Riedo qui, depuis 1946, se dévoue sans compter pour les siens.

Bien qu'il soit âgé aujourd'hui de sep¬

ia grotte de Notre-Dame de Lourdes: un lieu de pèlerinage pour la population de Giffers

port est assuré par un bus GFM. Ce mode de faire ne nous donne pas entièrement satisfaction. Il y a égale¬

ment des enfants qui fréquentent le gymnase cantonal, l'Académie Sainte- Croix, l'Institut St-Joseph à La Gou- glera, le Collège St-Michel et d'autres écoles privées. Le fait que nous inves¬

tissons 40% des recettes de la com¬

mune pour l'instruction de la jeunesse, cela démontre que l'autorité fait un effort considérable pour assurer l'ave¬

nir des nouvelles générations.

FI - L'activité culturelle et sportive s'insère-t-elle dans la vie quoti¬

dienne de la population?

- Oui, j'en suis convaincu. La société de musique dirigée avec beaucoup de

tante-cinq ans, il reste le bon pasteur de ses brebis. Il a toujours accompli son devoir avec zèle et enthousiasme.

La deuxième institution, c'est l'Institut St-Joseph de la Gouglera qui, depuis dix ans, se trouve sur le territoire de notre commune. A la tête de ce pen¬

sionnat qui jouit d'une grande renom¬

mée dans toute la Suisse, se trouve l'abbé Joseph Zosso, qui assume éga¬

lement la fonction de chef spirituel et d'aumônier, ainsi que vingt-quatre sœurs d'Ingenbohl. Dans ce pension¬

nat, 140 jeunes filles préparent leur avenir. Autrefois, il y avait aussi les garçons. Je fais partie des anciens de cette institution.

N'oublions pas de signaler la magni¬

fique Grotte de Lourdes qui date de

La santé des enfants de Giffers par les sports d'hiver 1902 et qui a été créée par le curé Pugin.

Cachée dans les rochers qui surplom¬

bent la Gérine, cette grotte est un lieu de pèlerinage pour la population de Giffers et des environs. Sa découverte vous invite à une très belle promenade dans la nature.

FI - L'administration communale est-elle permanente?

- Oui, depuis 1974. Nous avons réuni en son temps le secrétariat et le bour¬

sier communal pour en faire une admi¬

nistration permanente. C'est M. Al¬

phonse Cotting qui, après avoir été onze ans boursier communal, a été nommé administrateur de notre com¬

mune. Cette nouvelle organisation fa¬

cilite grandement la tâche de chaque conseiller et surtout donne satisfac¬

tion à toute la population. M. Cotting est un homme neutre et intègre, de confiance et compétent. Il mérite toute notre admiration.

La petite histoire d'une institution En 1840, l'Institut de la Gouglera appartenait à M. Charles Gottrau, conseiller d'Etat Mme Reynold-Gasser et Mme Raemy-Castella.

Elle passa ensuite à un syndicat composé de 10 personnes de la région. Elle fut cédée plus tard à M. Fridolin Meyer, alors curé de Plasselb, pour la somme de 58 000 francs. Celui-ci construisit, au prix de grandes difficultés, «l'hospice de la Providence de la Gouglera», qui devait abriter les orphelins, les pauvres et les malades de la Haute-Singine.

Plus tard, L'Hospice ne reçut plus que des orphelins. L'instruction s'y donnait déjà en allemand et en français. En 1862, le fondateur mourut, ruiné et délaissé, a l'hôpital de Fribourg.

La même année encore, le Conseil d'Etat de Fribourg s'adressa au Père Théodose Florentini, l'apôtre social et le fondateur de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Croix, à Ingenbohl, lui demandant de s'occuper de cette maison.

En automne 1862, le Père Théodose confia la direction de l'hospice à trois de ces religieuses.

Le 22 décembre 1864, toute la propriété passa à la paroisse de Dirlaret. Plus tard, les orphelinats se multipliant, la maison devint pensionnat.

Depuis 1911, l'Institut St. Joseph de la Gouglera était la propriété d'une Société anonyme. Les classes y étaient mixtes jusqu'en 1967. L'enseignement secondaire s'y donne en allemand et en français. Des cours de langue allemande et française permettent aux élèves d'apprendre une seconde langue.

Comme l'ancienne maison était tout en bois, l'Assurance-incendie déclina toute responsabilité de ce bâtiment. De plus, la maison ne répondait plus aux exigences de la vie moderne. C'est pourquoi la construction d'un nouvel institut qui se trouve maintenant sur le territoire de la commune de Chevrilles, fut décidée par le Conseil d'administration du pensionnat. Cette construction fut terminée en avril 1969.

Actuellement, c'est un institut de jeunes filles qui compte: 130 élèves internes et quelques externes. Ilya3 classes secondaires pour les élèves de langue allemande, 3 classes secondaires pour les Romandes, ainsi que des cours de langue allemande et française. L'enseignement ménager obligatoire y est aussi donné ainsi que des leçons de musique, d'anglais, d'italien, de dactylo et de sténo.

(9)

C'était une excursion dans le village singinois de Chevrilles (suite de la page 8 et fin) FI - Votre commune est-elle desti¬

née à un avenir industriel, touris¬

tique ou de caractère résidentiel?

- La situation géographique de Giffers ne donne pas la possibilité d'accueillir une industrie dans notre village. Une vingtaine de personnes sont occupées par la maison Otto Raemy, confection de pantalons. Le centre d'élevage et d'engraissage de porcs de M. Hans Zbinden, l'homme qui se fait remar¬

quer par sa grande tour et aussi par le bon parfum que son exploitation ré¬

partit sur toute la commune.

Si elle n'a aucun espoir sur le plan touristique, notre commune se prête admirablement à un développement de caractère résidentiel. Etant proche de Fribourg, de nombreux citadins sont venus construire leur villa dans notre localité qui dispose également de quatre habitations à loyer modéré comprenant trente appartements. Les terrains de la commune, de la paroisse et des particuliers destinés à la cons¬

truction de villas, sont vendus à un prix abordable.

FI - La mentalité des habitants favo- rise-t-elle une intégration facile des nouveaux venus?

- Certainement, car nous ne sommes pas racistes. Un accueil spontané est réservé à chaque famille qui vient s'installer chez nous.

FI - Que font les autorités pour garder les jeunes au village et pour améliorer les contacts humains?

- Dans ce domaine, je pense que l'autorité peut faire quelque chose de plus. Nous devons reconnaître que la jeunesse reste fidèle à son coin de terre natal. Elle se sent même très à l'aise dans notre commune.

D'un commun accord avec Tentlingen, nous organisons chaque année la fête nationale. Autrefois, au cours de cette manifestation, les autorités accueil¬

laient les jeunes qui entraient dans la vie civique. Vu la faible participation, cette réception a lieu maintenant lors de l'assemblée communale.

FI - Comment se présente la situa¬

tion économique de votre com¬

mune et que pensez-vous faire pour l'améliorer?

- Les principales recettes de notre commune proviennent de l'impôt, soit environ 8oo'ooo francs par année. Le contribuable paie Fr. 1,20 par franc payé à l'Etat. Quant aux dettes, elles se montent à 2,3 millions, ce qui fait environ 2'000 francs par habitant.

Personnellement, pour améliorer la si¬

tuation économique de la commune de Chevrilles, il serait souhaitable de prendre des mesures concrètes, c'est-à-dire: Equilibrer les recettes et les dépenses

Etablir un programme d'investisse¬

ment

Attirer de nouveaux et bons contribua¬

bles

Réduire le taux de l'impôt

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

Nos compliments à...

Né en 1910 à Giffers, son village d'ori¬

gine, Joseph Neuhaus a accompli tou¬

tes ses classes dans cette localité singi- noise. Dans sa jeunesse, il a travaillé comme domestique de campagne à La Corbaz, puis comme portier dans des hôtels de Lucerne, Davos et Montreux.

A l'âge de vingt-trois ans, il a fait un apprentissage de boucher à Giffers où il s'est marié en 1939 avec la fille de son patron, Mlle Louise Zbinden, laquelle lui a donné quatre enfants.

Nommé secrétaire communal en 1939, il a rempli cette fontion jusqu'en 1962, date à laquelle, M. Léo Bertschy, le syndic actuel de la commune, a pris la responsabilité du secrétariat. Joseph Neuhaus a défendu sa patrie durant toute la mob 1939-45 comme fusilier, puis comme premier-lieutenant.

C'est en 1949 qu'il a repris l'exploita¬

tion de l'hôtel de la Croix-Rouge. Il a tenu cet établissement pendant vingt ans. C'est déjà un bail!

De pompier en 1932, H est devenu commandant du feu de la commune de Giffers. Il a assumé cette responsabilité jusqu'en 1946. Il a également été du¬

rant sept ans, le chef d'instruction des pompiers de La Singine.

Au cours de notre entretien, il m'a déclaré que lors de l'adduction d'eau dans les communes de Giffers et Tinte- rin.H y avait 40 abonnés, alors qu'en 1978, ils sont 370. A l'heure actuelle, Joseph Neuhaus est encore adminis¬

trateur des eaux de la commune et chef de section militaire.

Ses loisirs sont partagés entre le tir, l'alpinisme et le ski. Il a même donné des cours à Jeunesse et Sport durant quinze ans.

Possédant un bon moral et une excel¬

lente santé, Joseph Neuhaus est une figure connue de toute la population de Giffers et même de la Singine.

Qu'il veuille bien accepter nos compli¬

ments! G. Bd

Le dernier grenier de la localité Le point de vue du syndic sur l'éventuelle fusion de Giffers-Tentlingen

Dans l'interview accordée à la rédac¬

tion de Fribourg-Illustré, j'ai cité à plusieurs reprises que nous travaillons la main dans la main avec notre com¬

mune voisine: Tentlingen. Il est vrai qu'il existe une excellente atmosphère de compréhension entre la population et les autorités. La preuve en est don¬

née par la vie paroissiale, les écoles, le service des eaux, le cimetière, les sapeurs-pompiers et l'activité déployée par les sociétés culturelles et sportives.

La commune de Tentlingen compte aujourd'hui 700 habitants. Elle est con¬

sidérée comme viable. Si elle unissait sa destinée à celle de Giffers, cela ferait une belle commune de 2'000 habitants.

Bien que nos amis de Tentlingen ne soient pas tout à fait décidés à faire ce pas, il reste encore une lueur d'espoir quant à l'éventuelle fusion de ces deux communes. Giffers veut montrer le bon exemple en espérant qu'un matin, par un beau soleil printanier, nous puis¬

sions réunir les autorités et la popula¬

tion de ces deux charmants villages singinois.

«Se comprendre» n'est-ce pas là, l'idée de la fusion?

Corps enseignant de Giffers

Ecole enfantine

Frieda Burgdorfer, 36 élèves Ecole primaire

Anita Buchs, 18 élèves Monique Vaucher, 19 élèves Rév. Soeur Holda, 22 élèves Hélène Cotting, 19 élèves Franziska Hayoz, 30 élèves Antoinette Burri, 25 élèves Hedi Lötscher, 32 élèves Ingbert Kolly, 23 élèves Ursula Egger, 24 élèves Roland Corpataux, 21 élèves Héribert Pürro, 19 élèves

Ecole d'orientation professionnelle Monika Staub, 23 élèves

Rév. Sœur Loretta, 22 élèves Konstantin Schmäh, 17 élèves Abbé Arnold Riedo, religion Denise Fontana, ouvrage Robert Rotzetter, ouvrage Heidi Schaller, classe ménagère Liste der Vereine

von Giffers - Tentlingen

M. Joseph Neuhaus (tout à gauche sur notre photo) est un membre fidèle du Club sportif de Giffers-Tentlingen fondé en 1947 et présidé par M. Ferdinand Zosso

Name des Vereins 1. Arbeiterverein KAB 2. Cäcilienverein Giffers 3. Musikgesellschaft Giffers 4. Sportverein Giffers-Tentlingen 6. Mütterverein Giffers-Tentlingen 7. Samariterverein Giffers 8. Fussballclub Giffers

9. Feldschützengesellschaft Giffers 10. Kleinkaliber- und Pistolenklub 11. Kindergartenverein Giffers-Tentlingen 12. Jugendvereine Giffers-Tentlingen 13. Baugewerkschaft Giffers-Tentlingen 14. Landfrauenverein Giffers-Tentlingen

Präsidenten

Josef ZIHLMANN, Rossi Alfons RUMO, Dirigent: Moritz Cotting

Ferdinand ZOSSO, Dirigent:

Erwin Neuhaus Ferdinand ZOSSO Marlene AEBY

Marie BERTSCHY, Oberdorf Hans NYDEGGER, Oberdorf Adolf VONLANTHEN Heinrich ZUERCHER, Eichholz Léo BERTSCHY, Ammann Martha AEBY

Peter HAYOZ, Eichmatt Anne-Marie SCHERWEY

Le charme et la gentillesse de Doris et Suzanne, deux jeunes serveuses très accueillantes

(10)

Où la terre est inspiratrice de poésie

Un paysan fribourgeois mécontent de la politique agricole actuelle écrit au Conseil fédéral

Il y a quelques mois, un agriculteur de Marly, M. Paul Droux, cinquante-cinq ans , père de cinq enfants, a fait part au Conseil fédéral de son mécontente¬

ment sur la politique agricole et de certains problèmes tels que le contingentement du lait, le revenu paritaire, l'importation abusive de produits concurrents comme les fourrages concentrés, le beurre, le fro¬

mage. le lait, etc. C'est par l'entremise de M. Jean-Claude Piot, directeur de la division de l'agriculture à Berne, que M. Droux a remis sa lettre au conseiller fédéral Ernst Brugger, alors chef de la direction du Département de l'économie publique. Ce magistrat très compétent l'a examinée avec beaucoup d'attention et a tenu à fournir une explication ainsi que son point de vue sur ces problèmes agricoles qui préocupent bon nombre de paysans du canton de Fribourg. Le contenu de la lettre de M. Brugger datée du 4 avril 1977 n'a pas donné satisfaction à M. Paul Droux, raison pour laquelle, notre magazine est allé lui poser quelques questions.

M. Paul Droux, âgé de 13 ans, alors qu'il était garçon de chalet pour M. Rouiller de Vaulruz, dans la vallée du Motélon

Lettre de M. Paul Droux, agriculteur. Marly, à Ernst Brugger, Conseiller fédéral, Directeur du Département de l'Economie Publique

FI - Monsieur Droux, pour quelles raisons avez-vous écrit directe¬

ment au Conseil fédéral?

- Lors d'une rencontre avec M. Jean- Claude Piot, directeur de la division de l'agriculture, je lui ai fait part des problèmes concernant l'avenir de l'agriculture suisse et surtout du can¬

ton de Fribourg. A cette occasion, je lui ai remis une lettre contenant mes points de vue sur l'évolution de l'agri¬

culture de notre pays. D'autre part, je ne puis accepter la manière avec la¬

quelle, la paysannerie actuelle est con¬

sidérée par nos autorités fédérales. Il est évident que toute autorité ne peut donner satisfaction à tout le monde, mais j'estime que le moment est venu pour le paysan de se défendre, sinon il risque de tomber sous la tutelle de Berne, ce qui serait très grave pour notre agriculture.

FI - Etes-vous satisfait de la ré¬

ponse qui vous a été donnée par Berne?

- Je dois dire que la réponse donnée par M. Brugger, conseiller fédéral, ne m'a pas satisfait, parce que les autori¬

tés ne veulent pas mettre un frein è l'importation de produits agricoles tels que les fourrages, le fromage, le beurre, le lait, etc. La paysannerie sera toujours punie. Un agriculteur cons¬

cient de ses responsabilités d'éleveur de bétail et de producteur de lait, ne peut accepter une telle situation con¬

sidérée comme injuste depuis fort

longtemps. D'autre part, l'augmenta¬

tion du prix du lait de un à deux centimes au producteur est une mo¬

querie.

FI - Que souhaitez-vous pour amé¬

liorer la situation actuelle de la paysannerie?

- Que tous les paysans s'unissent et ne forme qu'une grande famille déci¬

dée à créer cette force nécessaire qui permettrait finalement è chacun de s'exprimer librement auprès de qui de droit. Etant donné que nos organisa¬

tions agricoles ne semblent pas avoir assez de poids pour défendre le propre intérêt du paysan, il est dès lors indis¬

pensable que la majorité des agricul¬

teurs qui se sentent frustrés, soient en mesure de recourir à des moyens plus efficaces, favorisant par ce fait même, une meilleure qualité de la vie ainsi que l'épanouissement de toute la paysan¬

nerie.

FI - Que pensez-vous de l'agricul¬

ture fribourgeoise?

- Fribourg est un magnifique canton.

Sa terre est une richesse qui mérite d'être exploitée comme un paradis de verdure qui dégage un parfum dont l'odeur pourrait influencer un grand nombre de personnalités qui se préoc¬

cupent de l'avenir de l'agriculture.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

Monsieur le Conseiller fédéral, Les décisions récentes prises au ni¬

veau de la politique agricole fédérale, m'obligent â vous écrire quelques mots, pour exprimer les sentiments d'un agriculteur praticien. Je vous prie d'excuser ma témérité.

Je dois tout d'abord souligner que le 5e rapport sur l'agriculture, dont à parlé la presse, me semble de nature à ébranler la liberté des paysans suisses.

Ces paysans qui, en 1291, ont fondé la patrie, et qui ont nourri le peuple durant les deux dernières guerres. Au¬

jourd'hui, le légendaire courage de ces agriculteurs est freiné par certaines décisions et constatations. Je veux parler de l'introduction du contingen¬

tement des livraisons de lait; des im¬

portations de produits concurrents et du revenu paritaire toujours è la traîne.

A propos du contingentement, je me dois de rappeler que cette production laitière, que l'on veut juguler fut en¬

couragée il y a à peine deux décennies.

Que de conseils n'a-t-on pas, à l'époque, donnés aux paysans pour qu'ils augmentent la production de leurs vaches! Aujourd'hui, on leur re¬

proche de s'être trop bien adaptés.

Pour ce qui est des importations, nous avons le désagréable sentiment de faire les frais des échanges commer¬

ciaux avec l'étranger. J'admets bien que l'industrie d'exportation est un secteur vital de l'économie nationale;

son expansion doit-elle toutefois se faire sur le dos de l'agriculture, en violant la Loi votée par le peuple suisse en 1951? Le revenu paritaire, que la paysannerie tente d'atteindre, sans y parvenir, est également un sujet de vifs mécontentements. Et dans ce domaine, je pense tout particulière¬

ment à mes collègues agriculteurs des régions défavorisées qui, davantage que nous, souffrent des disparités.

Et pendant ce temps, d'autres secteurs économiques continuent de s'enrichir;

de s'octroyer de généreux bénéfices;

de gros salaires et 13e salaire; de s'offrir de nombreux avantages et dis¬

tractions qui nous sont interdits. Je ne veux pas allonger car, je le sais, votre temps est précieux.

En terminant, je souhaite vivement que la lecture de ces quelques lignes, édi¬

tent par un praticien, vous donne une nouvelle opinion de l'agriculture; une opinion qui risque d'être fondamenta¬

lement différente de celle que vous avez l'habitude d'entendre dans les différents services s'occupant des problèmes agricoles. Sachez pourtant qu'elle est le reflet d'une triste réalité.

Je vous remercie infiniment pour avoir pris connaissance de ma lettre, et je vous prie d'agréer. Monsieur le Con¬

seiller fédéral, mes salutations respec¬

tueuses.

Paul Droux, agriculteur. Marly.

La beauté d'un troupeau dans la verdure de la cité marlynoise

(11)

Où la terre est inspiratrice de poésie

Un paysan mécontent écrit au Conseil fédéral (suite de la page 10)

Réponse du Chef Du Département fédéral de l'Economie publique à la lettre de M. Paul Droux

Monsieur,

Je me réfère à votre lettre du 11 février 1977, dans laquelle vous abordez trois problèmes qui, en ce moment, préoc¬

cupent particulièrement les agricul¬

teurs.

En ce qui concerne tout d'abord le contingentement laitier, vous relevez qu'il y a à peine deux décennies on exhortait les paysans à augmenter la production laitière de leurs vaches tandis qu'on leur demande maintenant de la limiter. Ce problème doit être vu dans un contexte élargi. Il s'agit de distinguer entre le point de vue de l'économie d'entreprise et celui de l'économie publique. L'économie d'entreprise part du principe que, pour assurer son existence, l'exploitation agricole isolée est obligée - comme toute entreprise industrielle - d'attein¬

dre un rendement économique élevé, d'augmenter sa rentabilité et d'encou¬

rager la productivité. L'Etat, pour sa part, ne peut que soutenir ces efforts en encourageant la recherche et la coopération dans ce domaine.

Si on considère la situation dans l'op¬

tique de l'économie pubiique, on cons¬

tate que le problème consiste à adap¬

ter la production laitière de notre agri¬

culture dans son ensemble aux possi¬

bilités de placement du lait et des produits laitiers. Les efforts du pro¬

ducteur individuel ne sont pas incom¬

patibles avec cet objectif, tant que la somme de toutes les livraisons de lait est inférieure à la capacité d'absorp¬

tion du marché. Mais comme les con¬

ditions idéales pour un rapport équili¬

bré de l'offre et de la demande n'exis¬

tent plus chez nous, l'Etat doit de nouveau intervenir. Il lui incombe en l'occurrence de veiller à ce que cet équilibre soit autant que possible réta¬

bli dans l'intérêt de prix à la production couvrant les coûts.

Il apparaît donc clairement que les objectifs de l'économie d'entreprise sont partiellement en contradiction avec ceux de l'économie publique.

Alors que la première souhaite aug¬

menter la production laitière, la se¬

conde estime nécessaire de l'adapter aux débouchés possibles. C'est pour¬

quoi, dans un cas de ce genre, on parle d'un conflit d'intérêts. Comme vous voyez, un tel conflit est inévitable en politique agricole. De ce fait, l'Etat est chargé d'une nouvelle tâche car il doit encore assurer la coordination néces¬

saire. Seul un examen attentif de tou¬

tes les circonstances et données per¬

met de décider auquel deux points de vue - celui de l'économie d'entreprise et celui de l'économie publique - il convient de donner le plus d'impor¬

tance. Or la production laitière a aug¬

menté dernièrement dans de telles proportions que le Conseil fédéral n'a pu faire autrement que de proposer aux Chambres fédérales la mise en place du contingentement laitier. Il a ensuite édicté les dispositions d'exé¬

cution sur la base des décisions de principe du Parlement.

Quant aux produits agricoles, il con¬

vient de signaler qu'on a réussi à limiter certaines importations, celles du fromage pour ne citer qu'un exem¬

ple. Depuis 1973 déjà, les autorités fédérales ont pris des mesures afin de rendre plus difficiles les importations de ce produit. C'est ainsi que depuis le 1er mai 1975, des suppléments de prix sont perçus sur des fromages impor¬

tés. Les importations ont pu être ainsi stabilisées depuis 1973. Par la suite, la part de la consommation indigène sur la production suisse du fromage a de nouveau augmenté. Soyez certain que les autorités fédérales surveillent l'évolution des importations et pren¬

nent, dans la mesure du possible, les dispositions nécessaires.

Pour ce qui a trait au revenu paritaire, je vous communique que les requêtes paysannes en matière de prix sont actuellement examinées à fond par mon Département. Comme on sait, le Conseil fédéral aura à statuer sur ces requêtes. Il devra aussi tenir compte à cet égard des fortes livraisons de lait et des frais élevés de mise en valeur qu'elles entraînent, ainsi que de la situation financière de la Confédéra-

M. Paul Droux, en compagnie de son épouse née Marianne Oberson de Rueyres-Treyfayes

tion. Les autorités fédérales savent que certains paysans ne parviennent pas au revenu paritaire, en particulier dans la région de montagne et dans la zone préalpine des collines. C'est pourquoi de nombreuses mesures ont été prises en leur faveur. Je pense notamment au versement de contribu¬

tions aux frais des détenteurs de bétail et à la production laitière non soumise à la retenue.

Enfin, je tiens à vous informer que les décisions concernant le secteur agri¬

cole ne sont pas prises «autour du tapis vert». Au contraire, les organisa¬

tions paysannes sont consultées en premier; des praticiens de l'agriculture prennent la parole dans leurs organes.

Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.

E. Brugger

GrandviUard • Ancivrtna maison

Une image pittoresque de GrandviUard qui date de 1906 Un coin de Cressier-sur-Morat il y a un demi-siècle

Souvenir du Crêt. SO-T*"- ftc *■+-S- Ä fi*. ff?**.

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Une image de Le Crêt qui date de 1904

Collection Ch. Vonlanthen, Rufenacht GrandviUard en 1909

(12)

La chapelle de Cressier-sur-Morat Collection Ch. Vonlanthen

BWE

En buvant.»

& trois décis.

Une jeune fille blonde arrache un à un les pétales d'une marguerite: «Je le séduis, je le fiche en l'air, je le séduis, je le fiche en l'air...»

Me trouvant sur les Grand-Places à Fribourg, un samedi après-midi devant la tente de Knie, je suis interpellé très poliment par un garçon d'une douzaine d'années.

- Pardon, Monsieur, j'ai envie d'aller voir le spectacle du cirque, mais il me manque un peu d'argent pour payer mon billet; me prêteriez-vous ce qu'il me manque?

- Combien mon gars?

- 50 centimes.

Touché par cette franchise d'enfant, je lui donne une pièce de 50 centimes, tout en lui posant cette question en riant de coin.

- Quand penses-tu me les rendre?

- Oh, si vous voulez attendre Monsieur, je vous les rendrai à la sortie...

Dans un bistrot villageois

«J'ai mis de l'ail dans la soupe du chien. Maintenant, quand il aboie, c'est pire que quand il mord.»

La raison pure

- Dis, papa, veux-tu me prêter ta cravate à raies rouges?

- Bien sûrl Mais depuis quand deman¬

des-tu l'autorisation?

- C'est que je n'arrive pas à la retrou¬

ver. Où l'as-tu mise?

Interprétation

La femme de chambre entre, très pâle, dans la chambre de sa jeune et jolie patronne et elle balbutie:

- Madame,.. Monsieur... il est étendu évanoui dans le hall, avec un papier serré dans sa main...

- Chic! crie la jeune femme, Ma robe est enfin arrivée!

A toute extrémité

Une maman a accompagné sa fille à la gare de Fribourg. La petite part seule à Paris.

- Surtout, méfie-toi des hommes, lui dit-elle, sois bien sage. Et si tu ne le peux pas, sois au moins prudente...

Oubli

Enfin, dit le Juge, cette mort est louche.

Mais l'avocat expliqua:

- Pour faire taire sa femme, mon client lui a mis la main sur la bouche.

En s'endormant, il oublia tout simple¬

ment de la retirer.

Pause-café

Personne ne me contredira qu'au¬

jourd'hui, la pause-café est admise dans la plupart des entreprises, pour ne pas dire toutes. Elle est appréciée par une grande partie des ouvriers et même des employés de bureau. Ce moment de détente permet de repren¬

dre force et courage. Dans certaines entreprises, elle se fait dans un réfec¬

toire, alors que dans d'autres, le per¬

sonnel s'en va jusqu'au café du coin.

Comme moi-même, vous aurez cons¬

taté que depuis quelques semaines, la quantité de sucre a été réduite et qu'il y a toujours moins de café. J'ai posé la question à une serveuse qui m'a ré¬

pondu ceci:

«Un médecin a conseillé mes patrons de limiter le sucre dans le café, surtout pour les personnes âgées.» Et s'il y a peu de café dans la tasse, c'est parce qu'on nous a demandé d'agir de cette manière, car le café n'est pas recom¬

mandé pour la santé.

Je trouve que c'est bien de penser ainsi à notre santé. Mais ne pensez- vous pas qu'il serait logique que le patron de l'établissement baisse aussi le prix de la tasse de café. Cela ferait certainement plaisir au client!

Le rat des champs

Rions un peu avec des histoires de François Bourguet, patoisant, Treyvaux

Lètra dè boun-an a cha koujena

Ouna novala nâye vin dè keminhyi tè la chouèto bouna è heureuse. Echepèro ke ty in bouna chindâye, chi non tan pi. Lé moujâ tè bayi di novalè de la méjon. Le kayon bouètè de na piota. è-vo fè on n'âbro dè Noël, no no j'in dan fè on grô. La chouchouche ke no j'an medji yè ire bouna. Tè rappèlo ke tâ di tzôthè a mè ratichekâ. Kemin lé oubyâ dè t'invouyi lè boton po lè rèkàdre, lè jè t'invouyo vuè te lè tràvèri din ouna toma dè tchivra lè jè beta din ha tome po pâ lè pèdre, tari tiè a lè chuchi ehe lan de la tome din lè pèrtè dèvan dè lè kàdre. Kan te rèvin no trovâ, on tatin. No j'an léchi tzère le kugnu din la mithra i kayon no j'an bin ri kan no l'an medji.

Mè rèchtè rin-mé a tè dre. Te mè rèpondri nabya pâ dè chaluâ to le mondo. Nàbya pâ mè tiulotè, mè souhè dè bou-nan. Mè krèyio ke mè pièlè lan fota d'arandzi. Tè rè- dio ke mè boton chon din la tomme ke te rèchèdri din ha lètra, n'àbya pâ dè lè chuchi. Enfin y fournecho in tè chouètin ouna bouna nâye è po fourni y fournecho.

Ton koujin Daniel.

Oin-Oin a l'intèrèmin dè cha fèna, y chiè dèrè te korbiar, è la lè to kontin è dzoyià.

Chè j'èmi ly dion: kemin va-the ke ti to dzoyà? Oin-Oin rèpon, lè le premi kou ke chèlyio avu ma fèna chin no tzekagni.

Exercice pour délier la langue

Pauvre pécheur persévérant persiste patiement pour prendre petits poissons. Par précaution partant pêcher prend paletot, pardessus pliant puis parapluie préser¬

vant parfaitement pendant pluie. Par prudance prend panier point percé pour pas perdre petits poissons péchés pendant période permise par préfet. Pour pitence prend pain, pâté, parmesan, pommes, poires , pêches, pruneaux, puis parfaite piquelette. Pour payer potage, prévoyant passer par pont, payant, prend plusieurs petites piécettes, puis part pèdestrement pour pécher par plaisir perdant pourtant pas pipe pendant parcours.

Anita: un joli sourire de Giffers

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Pour le plaisir de votre palais_

Hôtel de la Croix-Blanche

«A la kri byantze»

1664 Epagny Tél. 029/6 21 32

Sur la route Bulle-Gessenay, au pied nord de la colline de Gruyères, au carrefour de chemins touristiques vous aurez le plaisir de découvrir un estaminet fort sympathique. Nous voulons parler de l'Hôtel de la Croix- Blanche à Epagny, un établissement qui, exploité depuis peu par un jeune couple, M. et Mme Georges Ruffieux, entame une nouvelle existence au service d'une clientèle locale et de passage.

Ahl qu'il est bon de rencontrer un restaurateur heureuxl Heureux de réhabiliter une maison, heureux de se mettre aux fourneaux, heureux de

servir à un prix honnête, une marchandise de qualité. L'HôteI de la Croix-Blanche dans un décor hivernal

Au comptoir de ce café, nous reconnaissons de gauche à droite, M. Georges Ruffieux, son épouse, et Meinrad Bapst, te caviste

mois à Lausanne, puis de travailler durant cinq ans à la Migras d'Ecublens.

En 1974, lors de son mariage avec une Oberlandaise, il a repris l'exploitation du Café de l'Enfant-du-Bon-Cœur à Pont-la-Ville. Au mois de novembre 1977, il a quitté cet établissement pour devenir propriétaire et tenancier de l'Hôtel de la Croix-Blanche à Epagny.

Aimant cuisiner, il s'est initié de son propre chef à l'art culinaire. Sans vou¬

loir énumérer ce qui figure sur la carte des mets, nous citerons la fondue moitié-moitié, la viande séchée et le menu du jour servi sur assiette pour Fr.

7.50. La clientèle est attirée par une spécialité du patron, la côte de bœuf en portion de 300 grammes sur une assiette garnie de légumes pour seize francs. Quel plaisir pour votre palaisl Nelly, sa charmante épouse, a vécu à Lausanne où elle a fait un apprentis¬

sage de vendeuse. Elle a ensuite tra¬

vaillé à la Migras d'Ecublens où elle a connu son mari. Bien qu'elle soit la maman de deux enfants, elle réserve un accueil chaleureux à chaque client, veille à la bonne marche du service et au bien-être du personnel. Elle le fait avec tant de gentillesse et d'élégance que l'on se croirait dans une oasis de bonheur.

Invitant aux contacts humains, ce café villageois pourrait bien devenir un fleu¬

ron touristique en Gruyère. Si vous le pensez comme moi, alors faites... dili¬

gence et, à brides abattues, parvenez à l'Hôtel de la Croix-Blanche à Epagny.

Le patron fera tout pour vous.

Reportage publicitaire

(Texte et photos G. Bourquenoud-FI) Une atmosphère typiquement

gruérienne

L'espace du café est réparti avec goût.

Le bois, matériau à l'honneur dans cette transformation réalisée en douze jours par la Maison Bischof et Bugnard de Broc, enrichit la chaleur de l'accueil que l'on apprécie en entrant dans l'établissement. Ici, l'avenir respecte le passé. Tant qu'il y aura des êtres humains sur cette terre, la vie sociale et les rencontres amicales seront un trait d'union entre les civilisations.

C'est aussi l'objectif de cet estaminet où un service exceptionnel, rapide et discret, est assuré par Monique, Mar- lyse, Sylvia et Annelise qui, à tour de rôle, font un effort particulier pour donner satisfaction à chaque client.

Garde-génisses durant l'été à La Berra, caviste l'hiver, Meinrad Bapst, vous

proposera des vins suisses comme le Faverges ou la Dôle du Valais, et des crus français tels que le St-Amour, le Volnay, le Pommard, le St-Emilion et bien d'autres. Dès le printemps revenu, les façades de l'immeuble prendront un nouvel aspect ainsi que la terrasse qui sera couverte et embellie de fleurs.

Cet établissement dispose également d'une grande salle de 80 places desti¬

née à des assemblées, banquets de sociétés et fêtes de famille. Il com¬

prend aussi cinq chambres conforta¬

bles pour les hôtes de passage en Gruyère. Le stationnement est facilité pour une trentaine de véhicules.

Les plaisirs de la table

Un apprentissage de confiseur chez Guisolan à Fribourg a valu à Georges Ruffieux, de faire un stage de dix-huit

Vue partielle de cet estaminet

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(14)

La femme handicapée-sa vie sexuelle - ses chances de maternité

Dans la mesure où l'handicapé a le droit de mener une existence aussi semblable que possible à celle des bien portants, il a aussi droit à une vie sexuelle. Une telle constatation choque encore bien des gens, qui, en excluant, cherchent - peut-être in¬

consciemment - à cacher ce qui leur fait peur et à en éviter la reproduction.

Or, la vie sexuelle comporte les risques d'une grossesse si l'apprentissage des moyens contraceptifs n'est pas acquis de manière préventive. Il reste beau¬

coup â faire dans ce domaine auprès des handicapés comme du reste de la population.

Il faut dénoncer fermement certaines pratiques scandaleuses - telle la liga¬

ture des trompes - effectuées à leur insu, sur des jeunes filles débiles légè¬

res, mais capables du discernement suffisant pour comprendre ces pro¬

blèmes.

L'avortement demeure, pour la femme handicapée comme pour n'importe quelle autre femme consciente de ses responsabilités, un problème difficile è affronter. Peut-être l'est-il encore da¬

vantage dans la mesure où une nais¬

sance peut être ressentie comme valo¬

risante:

«Je suis comme les autresl J'aurai quelqu'un qui m'aimerai».

La tentation de mettre un enfant au monde...

... pour répondre à ses besoins person¬

nels est, par conséquent d'autant plus forte. Y renoncer exige un effort de lucidité et de réalisme dont il ne faut pas minimiser la portée.

La solution des délais ouvre une voie qui ne devrait jamais être celle de la facilité, mais au contraire, celle d'une prise de conscience des responsabili¬

tés à assumer un enfant à naître.

L'indication eugenique

Le fait qu'une maladie ou une infirmité puissent être transmises héréditaire¬

ment est une des indications qui peu¬

vent amener des parents à se résigner â un avortement. Le corps médical et ses auxiliaires se doivent d'en exposer les probabilités, les risques et les conséquences, avec objectivité et sé¬

rénité, afin de permettre aux intéressés de prendre une décision d'interruption de grossesse en toute connaissance de cause.

Il en va de même pour les pères et mères qui apprennent - puisque les progrès actuels de la science le per¬

mettent dans certains cas - que l'en¬

fant qu'ils attendent naîtra vraisem¬

blablement avec un handicap.

Ceux qui peuvent témoigner:

Seuls ont le droit de témoigner ici ceux qui ont partagé avec des familles révoltées la lourde épreuve d'assumer la charge d'un enfant infirme non dési¬

ré. Seuls ont droit è la parole ceux qui ont mesuré les effets néfastes sur cet

Laquelle

préférez-vous?

La petite blonde ou celle

aux cheveux châtains foncés?

Deux jolies femmes d'Autigny, Mmes Christine Fasel et Fabienne Bonvin- Wicht, ont fait récemment une école de mannequin - photos modèles à Lausanne où elles ont obtenu leur diplôme. Leur activité dans ce do¬

maine du sourire, de l'élégance et du charme, consiste à présenter sur elles- mêmes, les nouveaux modèles des maisons de couture, de participer comme mannequin à des défilés de mode, expositions de voitures ou de vêtements, et de poser pour des spots publicitaires.

Nous les félicitons chaleureusement d'avoir eu la volonté d'accomplir cette école et nous leur souhaitons bonne chance dans leur nouvelle carrière de mannequin.

enfant du rejet, conscient ou non, de son milieu familial. Il faudrait aussi décrire la manière dont les frères et sœurs peuvent pâtir de la situation et les parents se meurtrir au point que la famille en soit détruite.

Par contre, les parents, qui, en toute lucidité, acceptent cette épreuve ou ceux qui, confrontés à la naissance d'un bébé infirme, trouvent la force d'âme, l'unité conjugale et les moyens suffisants pour transformer le drame en un réseau d'amour entendent qu'on permette à l'handicapé de trouver sa juste place au sein de la famille et savent qu'il n'existe pas une solution uniforme et une norme commune ap¬

plicables à tous.

Une personne extérieure au drame, - fut-il législateur - n'a pas le droit de décider à la place des intéressés et d'imposer un fardeau excessif à ceux qui ne sont pas en mesure de l'assu¬

mer.

Dès lors, et même si la société s'ef¬

force de venir en aide à l'handicapé et

à sa famille par diverses mesures de sécurité sociale, elle n'a pas à décider à la place de ceux qui sont seuls concernés, c'est-à-dire les parents eux-mêmes.

Les semaines cruciales:

Aussi, pendant les quelques semaines cruciales du début d'une grossesse comportant des risques d'infirmité ou de maladie congénitales, la société ne peut qu'entourer les futurs parents de sa sollicitude, en mettant à leur écoute des personnes capables de partager leurs hésitations, de comprendre leur ambivalence et leur révolte, sans pré¬

jugés ni jugements de valeur person¬

nels, acceptant la souffrance expri¬

mée, qu'elle aboutisse ou non à une interruption de grossesse.

Ce respect profond, qui va bien au- delà de la loi, est la seule attitude utile de la part des bien portants.

Mme Valy DEGOUMOIS, professeur extraordinaire à l'Université de Lau¬

sanne. PRO INFIRMIS

Feuilleton de Fribourg-Illustré

Juste

avant l'Orage

par Albert-Louis Chappuis suite no 3/78

XXVI

Cette victoire faisait plaisir au syndic, elle faisait plaisir à Moratel, elle faisait plaisir à Jost encore. Décidément tout le monde avait bien du plaisir à ap¬

prendre le succès de Jotterand.

Mais peut-être bien qu'un plaisir réel.

sincère, était celui du député lui- même.

Qui avait eu, tout au long de cette campagne de la peine à croire à un tel dénouement.

Les cloches avaient attiré la popula¬

tion, et chacun congratulait Jotterand qui ne faisait que serrer des mains, remercier les uns et les autres, à ne plus savoir où donner de la tête.

A vrai dire, pour beaucoup, cette fête était imprévue. Non pas qu'au village on doutât tellement de ce succès, mais parce que, jusque-là, jamais on n'avait fêté Jotterand comme maintenant. Si ce n'est à sa première élection. Une élection que le bourg entier avait sa¬

luée dans une euphorie générale, ce- lui-ci étant demeuré plus de trente ans sans député.

Depuis, plus rien. Comme s'il était normal que Jotterand sortît vainqueur à chaque nouvelle consultation popu¬

laire.

Si ce n'est pour cette élection-là.

C'est pourquoi, il se trouva quelques esprits méfiants qui ne comprenaient pas tellement que, tout à coup, on salue cette victoire avec autant de ferveur que celle prévue seize ans auparavant.

Ou la voyaient inexplicablement finan¬

cée par Jotterand lui-même.

Jotterand qui venait de recevoir d'au¬

tres compliments. De Mosimann, cette fois-ci:

- Te voilà bon pour quatre ans! Je suis bien content pour toi. Mes félicita¬

tions.

Mosimann! Jotterand était persuadé qu'il ne voterait pas pour lui. Il s'était trompé...

La salle qu'occupait la chorale une fois l'an pour ses soirées et l'instituteur avec ses élèves lorsque la pluie l'em¬

pêchait de prévoir ses leçons de gym¬

nastique au grand air, était assez grande pour accueillir près de deux cents personnes.

Une galerie étriquée faisait face à une

scène dont le rideau écarlate tranchait avec le coloris du local, un coloris clair, maculé en maints endroits par le ballon des élèves.

Pour la circonstance, on avait déployé deux des drapeaux que la commune possédait, celui du canton et celui du village. Il fallait montrer sa joie et, c'est le syndic qui avait donné l'ordre à l'employé communal d'aller les accro¬

cher dès qu'il avait eu connaissance du scrutin.

C'est pourquoi encore, le syndic tou¬

jours, s'était précipité pour faire dres¬

ser quelques tables et livrer du vin depuis la pinte avec des verres et quelques paquets de flûtes salées.

Une vraie réception.

Non plus pour un député. Mais pour un Conseiller d'Etat.

C'est justement ce qu'était en train de dire le père Jaquet à l'élu, en le félicitant lui également.

(à suivre)

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